ALGER – Une grande quantité de kif traité, s’élevant à 325 kg, a été saisie dimanche par des Gardes-frontières lors d’une patrouille de reconnaissance menée à Beni Ouenif, dans la wilaya de Bechar.
« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des Garde-frontières ont saisi, ce matin 5 août 2018, lors d’une patrouille de reconnaissance menée dans la localité frontalière de Béni Ouenif, wilaya de Béchar (3e Région militaire) une grande quantité de kif traité s’élevant à 325 kilogrammes, alors que des éléments de la Gendarmerie nationale ont appréhendé, à Oran (2e RM), deux (2) narcotrafiquants, en leur possession 3.990 comprimés psychotropes« , précise le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
Par ailleurs, et à In Guezzam (6e RM), un détachement de l’Armée nationale populaire « a intercepté cinq (5) contrebandiers et saisi des outils de détonation, cinq (5) marteaux piqueurs, trois (3) détecteurs de métaux et deux (2) groupes électrogènes », En outre, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont arrêté, à Batna et Sétif (5eRM), sept (7) individus en possession de neuf (9) fusils de chasse« .
D’autre part, des Garde-côtes « ont déjoué, à Larhat à Tipaza (1ère RM), une tentative d’émigration clandestine de quinze (15) personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale, tandis que quatorze (14) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à Tlemcen« , rapporte le communiqué.
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RELIZANE – Le groupe Sonelgaz « a un avenir prometteur dans les marchés maghrébins et africains » dans les domaines de l’exportation de l’électricité et l’investissement en énergies renouvelables, a affirmé jeudi à Relizane le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
Lors d’un point de presse, organisé en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Relizane, M. Guitouni a indiqué que Sonelgaz qui effectue actuellement, à travers ses deux filiales, la réalisation d’une station de transformation électrique basée sur l’énergie solaire au Soudan et, bientôt, au Mali et autres pays africains, est en négociations avancées pour l’exportation de l’énergie électrique en Tunisie et en Libye.
Le ministre a rappelé, à ce sujet, que ce groupe public gère les stations électriques dans différentes régions du pays en se basant sur des compétences algériennes (ingénieurs et techniciens), sans assistance étrangère, ce qui lui permet d’aspirer à exporter cette expérience dans plusieurs pays.
Le taux d’intégration des techniques et équipements de ces stations a atteint, selon M. Guitouni, 75 % pour ce qui est de la maîtrise de transformation électrique basée sur les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, pour la production de 400 mégawatts, ce qui augmente les opportunités du groupe dans les marchés extérieurs.
Pour ce qui est de la satisfaction des besoins nationaux en énergie électrique, le ministre a affirmé que Sonelgaz est en mesure de faire face à la demande accrue et de maîtriser les coupures de courant causées par la hausse record de la température surtout dans le Sud du pays.
Mustapha Guitouni a révélé, au passage, que la consommation nationale d’électricité a atteint mercredi plus de 13.900 mégawatts sur un total de 16.000 mégawatts produits par Sonelgaz, « ce qui confirme que le réseau est stable, hormis certains délestages qui n’ont pas duré longtemps et qui ont été vite résolus. »
Le ministre a posé, lors de sa visite dans la wilaya de Relizane, la première pierre d’un centre de transformation électrique de haute tension au parc national de Sidi Khettab et inspecté la station d’énergie électrique de la commune de Belassel Bouzegza et le projet de réhabilitation du gazoduc GZ3 à Kenanda dans la commune de Sidi Lazreg.
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ALGER – Le jumelage institutionnel entre la Direction générale des impôts algérienne (DGI) et la Direction générale des finances publiques française (DGFiP), lancé en 2015 dans le cadre de l’Accord d’association Algérie-UE, est « un exemple de réussite », a affirmé la Commission européenne chargée de la Politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement dans un rapport publié en juillet dernier.
Dans son éditorial, le Commissaire européen en charge de la Politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, Johannes Hahn, a estimé qu’en 2017, le Programme d’assistance technique et d’échange d’information de l’UE (TAIEX) et le jumelage sont les instruments d’appui politique les plus efficaces dans les pays voisins de l’UE.
« Soutenant l’approche d’égal à égal, ces instruments ont pu contribuer potentiellement à établir un processus de réforme crédible », a-t-il souligné.
Dans le cadre de la politique d’appui à la modernisation des administrations publiques, le rapport décrit le jumelage institutionnel entre la DGI algérienne et la DGFIP française comme un « exemple de réussite » qui témoigne d’un « partenariat d’exception » entre les deux institutions.
L’article consacré à l’expérience algérienne dans ce rapport fait état des objectifs assignés et des résultats obtenus dans le cadre de ce jumelage.
Le nouveau projet visait à renforcer les ressources humaines de l’institution fiscale, en encourageant la gestion par la performance, la professionnalisation de l’audit interne et l’amélioration du recouvrement.
« Le projet de jumelage a pris fin en 2017 et a fortement contribué à améliorer la capacité de l’Algérie à collecter et à utiliser les fonds publics », a relevé la Commission européenne dans son rapport.
Financé par l’UE, ce second jumelage intervenait après celui réalisé en 2011 dont la thématique portait sur « l’amélioration des relations entre l’administration fiscale et les contribuables ».
« Des résultats concluants ont été obtenus dans les domaines de développement de la ressource humaine, de la modernisation des processus de gestion de la performance, du contrôle interne et de l’audit ainsi qu’en matière de recouvrement fiscal », a noté le rapport.
Ainsi, dans le domaine de la gestion des ressources humaines, le jumelage a soutenu la mise en place d’une stratégie de gestion des Ressources Humaines permettant la rénovation des statuts des personnels et la modernisation de la formation professionnelle, la mise en place d’un dispositif d’évaluation professionnelle, la révision du statut de l’école nationale des impôts et du statut de formateur, souligne la même source.
Concernant le domaine de la gestion par la performance, la Commission européenne affirme que les résultats du jumelage ont abouti à la mise en œuvre d’une stratégie de gestion par la performance.
Quant au domaine du contrôle interne et de l’audit, la professionnalisation de ce métier a été sanctionnée par l’élaboration d’une nouvelle stratégie de contrôle interne qui a mis l’accent sur l’introduction de la maîtrise des risques.
« La DGI a pu ainsi se doter de nouveaux outils de contrôle interne tels que la cartographies des processus, la cartographie des risques pour l’ensemble des métiers, les outils de la maitrise des risques, la charte d’audit et d’un code de déontologie répondant aux normes et standards internationaux de l’audit ».
S’agissant du domaine du recouvrement, le projet a misé sur l’instauration d’une nouvelle stratégie de recouvrement s’appuyant sur un cadre juridique rénové et un guide de procédures actualisé visant à soutenir l’amélioration de la chaîne de qualité du recouvrement, notamment des créances complexes et sur la rénovation du contrôle et du contentieux des droits indirects.
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ALGER – Le CASA Mohammadia, un des plus vieux clubs algériens de badminton trône sur la hiérarchie de cette discipline depuis 1999, date du lancement du premier championnat national.
Ce prestigieux club, fondé seulement une année plus tôt, compte en effet pas moins de 20 titres consécutifs à son palmarès, ce qui en fait tout simplement le champion incontesté de cette discipline en Algérie.
Un parcours sans faute qui suscite la curiosité, même chez les moins intéressés, car l’exploit est tellement grand qu’il mérite d’être décortiqué.
Direction donc à la salle Mohamed-Hendjar, dans la commune d’El-Magharia (Husseïn-Dey/ Alger), où ce rouleau compresseur s’entraîne, sa salle à Mohammadia subissant des travaux.
Plus gros réservoir de l’EN
Le CASAM compte 125 licenciés, répartis sur différentes catégories (des U11 aux seniors). Curieusement, ce ne sont pas les athlètes d’élite qui bénéficient du plus grand staff, mais plutôt les jeunes catégories, où un technicien se consacre uniquement au volet « jeunes talents ».
Un travail à la base qui a déjà porté ses fruits, puisque 70% des actuels badistes internationaux algériens sont issus du CASAM, comme c’est le cas depuis 20 ans, car le noyau des différentes sélections nationales a toujours été constitué d’athlètes formés par ce club.
Par exemple, lors des derniers Jeux méditerranéens, disputés en juin à Tarragone (Espagne), six des huit badistes algériens engagés étaient issus du CASAM. Ce qui fut également le cas pendant les Championnats d’Afrique Alger-2018, avec 8 athlètes sur 16.
« En 20 ans d’existence, le CASAM a offert environ 30 athlètes d’élite à l’équipe nationale et qui ont tous remporté des titre arabes et continentaux, aussi bien chez les messieurs que chez les dames », se vante le président du club, Abderrahmane Hissoum.
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Fixit est la 1e application mobile Algérienne de mise en relation entre particuliers et bricoleurs et/ou artisans dans différents domaines tels que la plomberie, l’électricité, réparation électroménagers et parabole, etc.
Outre la possibilité de commander un bricoleur dans l’immédiat, l’application permet de le réserver également à l’avance pour une date ultérieure à la convenance de l’utilisateur.
Les catégories de service disponibles sur la plateforme sont : Plomberie, chauffage, froid et climatisation, réparation électroménagers, petit travaux de bricolage, électricité, installation parabole et Jardinage.
Tous les artisans et bricoleurs inscrits sur la plateforme Fixit sont des professionnels dans leurs domaines dont les profils ont été vérifiés par l’équipe Fixit.
Les utilisateurs de l’application Fixit notent la prestation des bricoleurs et déposent un commentaire sur la qualité des travaux effectués.
Le tarif à l’heure de chaque catégorie de métier est affiché à l’avance sur l’application.
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ALGER – Il a été décidé de dépêcher une commission ministérielle mixte en collaboration avec les secteurs concernés dans la wilaya de Tamanrasset suite aux dernières perturbations météorologiques qui ont touché cette région, a indiqué samedi un communiqué du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales, et de l’Aménagement du territoire.
« Suite aux dernières perturbations météorologiques qu’a connu la wilaya de Tamanrasset, et à la demande du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales, et de l’Aménagement du territoire, il a été décidé de dépêcher une commission ministérielle mixte en collaboration avec les secteurs concernés », a précisé le communiqué.
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Dans le cadre de son programme estival de l’année 2018, sous l’égide du wali d’Oran, l’Office national de la culture et de l’information (Onci) organise la nouvelle édition des «Journées culturelles du Sud» sous le slogan «Notre patrimoine… notre, identité». Ces journées seront animées par une pléiade d’artistes et artisans venant des wilayas de Béchar et de Ouargla, apportant avec eux la magie et la beauté de notre Grand Sud, ainsi qu’une panoplie d’art: expositions artisanales, khaïmas traditionnelles et soirées artistiques.
Ce bouquet prolifique embellira les soirées estivales d’El Bahia; notre magnifique Sud s’offrira aux habitants et visiteurs de la capitale de l’Ouest, affirmant notre union nationale et notre identité culturelle. Aussi cela aura lieu au niveau de l’esplanade Sidi M’hamed à Oran, et s’étalera du 5 au 18 août 2018.
Les activités artistiques programmées lors des journées culturelles du Sud – Oran- 2018 sont des expositions artisanales et traditionnelles: art de la poterie objets traditionnels de la région du Sud objets antiques à base de sable artisanat de l’argent sculpture sur bois maroquinerie broderie traditionnelle instruments de musique traditionnels tentes typiquement sahariennes berçant des moeurs, des coutumes et des traditions qui jaillissent du patrimoine de la région du Sud.
Les soirées artistiques seront animées par:
Zin Kadeh – Ouargla. Nass El Waha – Ouargla El Wahat (Art Local) – Touggourt Et Autres.
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Par O. HIND
C’est bien parti pour prendre des allures de saga si les deux parties ne s’assoient pas autour d’une table pour en discuter et mettre tout à plat.
Souvenez-vous. Durant le mois de Ramadhan dernier, le réalisateur Yanis Koussim se plaignait par lettres interposées sur facebook d’avoir écrit au ministère de la Culture pour savoir pourquoi il ne recevait pas l’argent pour finir son film «Alger By Night» étant donné que son scénario avait été avalisé par le comité donnant accès au Fdatic. Depuis, silence radio de la tutelle. Mais le réalisateur tenace avait décidé tout de même de lancer une opération de Crowdfunding (financement participatif) pour pouvoir poursuivre son travail convenablement. Aujourd’hui il reconnaît qu’il a pu «récolter la somme qu’il me fallait pour finir le montage image, et je suis en train d’inscrire le film à des fonds de postproduction pour le finir comme il se doit. Cela prendra le temps qu’il faudra, mais je le ferai et j’y mettrai tous les moyens que j’ai en main».
Pour rappel, avant de réussir à aller jusqu’au bout de cette opération de kisskissbankbank, rappelons tout de même que sa production avait essuyé des intimidations et fait l’objet de tentative de blocage afin d’interdire cette opération de financement du film qui est amplement légal en Algérie. Yanis Koussim nous confie encore: «Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai aucune réponse officielle quant à la censure ou non de mon film. Mes lettres ouvertes sont restées sans réponse également. Je ne veux pas renoncer au financement du Fdatic (via le ministère de la Culture et le Cadc) pour autant, car le film y a droit par contrat. Il n’y a aucune raison légale à mon sens pour que le film ne reçoive pas l’argent qu’il doit recevoir. S’il y en a une, j’attends qu’on me la notifie officiellement et par écrit, en s’appuyant sur des éléments juridiques ou administratifs.» et de poursuivre: «Cette situation me cause d’énormes préjudices moraux et financiers depuis trop de temps.
Le film est pénalisé. Je ne comprends pas pourquoi tout ce charivari autour de mon film. S’il y a un problème, qu’on me le dise clairement pour qu’on en parle. Je suis totalement dépassé par ce manque de transparence et de communication. Je ne comprends pas du tout!» Le réalisateur qui avoue n’avoir rien à se reprocher indique qu’il n’a «jamais cessé d’oeuvrer pour que mon film se fasse. J’ai déployé tout ce qu’un réalisateur peut déployer comme efforts. J’attends que les autres parties concernées par mon film en fassent autant». La question que l’on pourrait se poser est la suivante: Comment se fait-il qu’un ministre de la Culture ayant eu vent de cette affaire depuis belle lurette ne remplisse pas comme il se doit son rôle en recevant tout simplement un artiste qui demande audience à son bureau pour des explications. Pourquoi ce silence obscène après ces nombreux mois? Pourquoi cette politique de l’autruche, alors que répondre à un appel désespéré d’un artiste relève de ses totales prérogatives? Enfin, il est où ce fameux communiqué signé par madame Ben Cheikh tel que le service de communication nous avait miroité durant le Ramadhan et qui devait stipuler justement la position du ministère de la Culture vis-à-vis de la censure ou non du film «Alger By Night» de Yanis Koussim? L’opinion publique, l’Algérien lambda même a le droit de le savoir, non?
Alors que Mihoubi animait hier matin un point de presse au journal El Hiwar, où il est revenu notamment sur le Festival du film d’Oran et les raisons du retard accusé pour le lancement du tournage du film l’Emir Abdelkader rien n’a été pipé sur les soucis que connaît le film de Yanis Koussim. Pourquoi cette marginalisation?
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R.C.
Un concert de musique malouf, a été animé jeudi soir à Alger, par le chanteur constantinois Salim Fergani, qui a ravi le public, avec un florilège de pièces du patrimoine andalou, au ton mélodieux relevé et aux déclinaisons rythmiques composées.Accueilli à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth (Oref), le récital a permis au public, relativement nombreux, de revisiter le registre de la chanson malouf, école de l’est algérien de la musique andalouse, qui compte également les genres, « Sanaa» d’Alger et «Gharnati» de Tlemcen. Soutenu par son frère Rachid aux «nakkaret» (timbales), Said Boufennara à la derbouka, Abdelmadjid Mekki au tar, Nabil Taleb et Lyès Meskine aux violons altos, Karim Baghriche au ney (flûte orientale) et Mohamed Anis Banhamida à la mandoline, Salim Fergani au luth, a déroulé un programme en trois parties, répondant, par moment, à la demande de l’assistance, dans une ambiance conviviale.
Tout de blanc vêtu et «heureux de se produire devant le public algérois», Salim Fergani, à la voix présente, dotée d’une large tessiture, a, près de deux heures et demie durant, entonné une dizaine de pièces dont, «Ya bahi el djamel», «Ya racha amri gharib», «Dalma», «Moulet el khana» et «Men sabni mâa lemlih lila». Le public a pris part au voyage dans la délectation et la solennité du moment, reprenant joyeusement les refrains du «Cheikh», ponctués par des applaudissements répétés et des youyous nourris. Conduites par une interprétation vocale singulière aux accents narratifs, les sonorités à dominance aigue des violons et du ney, se mêlant à la densité des notes du oud et aux percussions ornées par les frissonnements du Tar, renvoyaient indéniablement au ton identifiant de la chanson constantinoise et propre au genre malouf.
Dans des variations modales, qui ont, entre autre, brillamment porté les mélodies du «zidène» au «dil barrani», passant par le «h’cin» et le «raml», sur la diversité des cadences, dont «lem’cheghlet», «el mahjouz», «zedjel», «n’çrafet» et «kh’lasset», Salim Fergani, comme à chacun de ses spectacles, entend ainsi montrer «la richesse du patrimoine andalou, dans sa variante malouf». Les instrumentistes, professionnels du métier, ont fait preuve de maîtrise et de technique, montrant l’étendue de leur savoir-faire, dans une prestation de haute facture, à l’instar de Nabil Taleb et Karim Baghriche, au violon et au ney, respectivement.
Digne héritier de son père, Cheikh Mohamed Tahar Fergani (1928-2016) -maître et mémoire vivante du malouf, qui avait oeuvré 70 ans durant à perpétuer le genre constantinois, charmant avec sa voix exceptionnelle et son coup d’archet inégalable le public algérien-, Salim Fergani, à son tour, oeuvre depuis 50 ans, à «la sauvegarde et la transmission de cette musique savante». Rassemblant sa carrière dans une compilation de 40 CD constituant l’Anthologie de la musique constantinoise, le genre malouf et ses dérivés dans toutes les noubas notamment, Salim Fergani s’est étonné de «l’inexploitation à ce jour», de ce «grand projet», pourtant initié, selon l’artiste, par le «ministère de la Culture», et «achevé en janvier 2016».
Rappelant son passage réussi en mai 2018 au siège des Nations unies à New York, lors du lancement des journées d’information sur l’Algérie, où il avait enchanté les représentants du monde entier, Salim Fergani a, en revanche, déploré la programmation «très insuffisante, voire inexistante» de l’artiste algérien qui, selon lui, peine dans son pays à «enchaîner des dates» pour aller « à la rencontre de son public». Citant l’exemple de la période du Ramadhan 2018, où, à Constantine même, il n’a eu à se produire «aucune fois», Salim Fergani a rappelé l’importance pour un artiste d’ «entretenir le lien avec son public», à travers une «exploitation régulière de ses oeuvres». Le concert de Salim Fergani a été programmé par l’Oref à Alger pour une représentation unique.
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L’innovateur mondial LG Electronics Inc. (LG) s’apprête à définir l’avenir de l’intelligence artificielle (IA) pour les consommateurs et les entreprises, dans les prochaines années, avec l’établissement d’une nouvelle présence majeure relative à l’IA en Amérique du Nord, en collaboration avec des leaders du monde universitaire et des start-ups.
Cette semaine verra le lancement du nouveau laboratoire de recherche en IA de LG Electronics au Canada, une extension du nouveau laboratoire LG d’IA de Silicon Valley à Santa Clara, en Californie. Partageant la vision de LG sur l’intelligence artificielle en tant que futur moteur de croissance, les laboratoires nord-américains renforcent les capacités mondiales de recherche de LG, notamment ceux des laboratoires d’IA en Corée du Sud, en Inde et en Russie.
En outre, LG entame un nouveau partenariat de recherche avec l’Université de Toronto, reconnue mondialement pour son expertise en IA et en apprentissage automatique, en particulier dans le domaine de l’apprentissage en profondeur.
« L’IA touchera finalement la vie de tout le monde, transformant notre façon de vivre, de travailler et de jouer », a déclaré le président de LG Electronics et Directeur de la technologie, Dr I.P. Parc. « Les premières mises en œuvre de l’IA dans les appareils connectés ouvrent la voie aux villes intelligentes de demain, aux maisons intelligentes, aux entreprises intelligentes et aux appareils intelligents, avec des capacités dont personne n’a osé même rêver. » IL a affirmé que les laboratoires nord-américains et le partenariat de recherche de LG avec l’Université de Toronto jouera un rôle clé dans le développement de technologies de base qui définiront cet avenir.
Dans le cadre de son partenariat de recherche avec l’Université de Toronto, engageant plusieurs millions de dollars sur cinq ans, LG s’appuiera sur sa stratégie de plateforme ouverte de connectivité, pour élargir l’écosystème d’IA. Le nouveau laboratoire profitera de l’expertise de chercheurs de l’Université de Toronto qui auront maintenant l’occasion de travailler en collaboration avec les équipes de plus en plus fournies de recherche développement de LG aux États-Unis et au Canada. En complément de ce travail, LG a l’intention de collaborer de plus en plus avec les start-up nord-américaines et d’y investir.
Meric Gertler, Président de l’Université de Toronto, considère LG comme un nouveau partenaire passionnant et prometteur pour la recherche sur l’IA. « L’Université de Toronto a hâte de s’associer à une entreprise mondiale novatrice comme LG, alors que nos chercheurs continuent de repousser les limites de la recherche sur l’intelligence artificielle. La présence de tels acteurs multinationaux dans nos écosystèmes d’innovation renforce les opportunités pour nos chercheurs, nos stagiaires et nos start-ups dans un large éventail de disciplines », a-t-il déclaré.
Faisant écho au point de vue Président Meric Gertler, le Docteur Park a déclaré : « Les solutions AI basées sur l’apprentissage approfondi révolutionneront notre façon d’interagir avec le monde qui nous entoure, en utilisant des données contextuelles issues de la biométrie, des émotions, des gestes et bien sûr de la voix ».
Il a ensuite expliqué les trois principaux piliers de la stratégie d’IA de LG :
» Le premier est la capacité à évoluer avec le temps, donc plus vous utilisez nos produits, mieux ils évoluent pour répondre à vos besoins spécifiques. La seconde est la capacité à intégrer l’intelligence artificielle dans divers points de contact – pour offrir une expérience utilisateur homogène et constante sur l’ensemble du portefeuille de produits LG, des appareils et téléviseurs connectés aux voitures connectées et aux smartphones. Le troisième est l’ouverture : notre stratégie consiste à offrir la meilleure expérience d’IA aux clients de LG, en tirant parti des capacités complémentaires des principaux partenaires de l’écosystème », a expliqué Dr Park.
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Boumediène Abed
Il est des villes qui ont été marquées à vie par une civilisation et une longue histoire. Elle a vécu dans les traditions anciennes et porte encore les stigmates de son passé.La capitale d’Alger se résumait à la Casbah d’Alger construite des siècles avant la colonisation française. Les palais qui se situent au bas de la ville témoignent de sa longue histoire agitée par la menace permanente des conquérants et des activités de ses habitants toujours affairés qui comme boutiquiers, qui comme marchands ambulants vendant à la criée.
Ses artisans lui ont donné un cachet particulier
Il s’agit d’artisans qui activent au quotidien pour répondre aux besoins d’une population nombreuse. Ils sont artisans de père en fils et s’installent par quartier. Là c’est des cordonniers alignés. On les voit travaillant différemment et avec les mêmes outils. A les observer, on remarque qu’ils sont tout le temps occupés toute la journée, ils ont tapé sur les pièces de cuir pour les assembler, tiré le fil avec l’alêne, taillé des pièces de cuir selon les dimensions exigées. Et les mêmes opérations sont rejetées chaque jour par chacun, il y en a près d’une vingtaine. Et la rue des cordonniers était réservées exclusivement aux cordonniers. Plus loin, il y avait des dinandiers qui travaillaient le cuivre, le laiton pour la fabrication de divers objets d’art dont les plus courants étaient les plateaux ciselés pour l’obtention de divers motifs décoratifs divers.
Le métier demande beaucoup d’habilité, parce qu’il s’agit d’obtenir des objets d’art dont tous les motifs doivent être harmonieusement disposés. Et que dire des coiffeurs pour qui on a réservé toutes sortes de coins. Les uns avaient leur boutique qui jamais ne désemplissait. Chez le coiffeur, on venait non pas seulement se faire raser ou couper les cheveux, mais pour discuter de tout ; actualité, événements, disputes, mariages, divorces, quelquefois le coiffeur n’avait pas le temps de coiffer quand le sujet était passionnant. Pour prendre part au débat, il fallait avoir le verbe facile : c’était à une époque où des normes langagières étaient imposées. Il fallait respecter les formules rituelles pour prendre la parole ou pour terminer – rien à voir avec le langage vulgaire d’aujourd’hui qui peut tourner à la bagarre.
C’est pourquoi la Casbah avait ses chanteurs, ses poètes, ses maîtres du verbe souvenons-nous de Khimoud Brahimi, né à la Casbah, plus connu sous le nom de Momo avec qui on n’avait pas le droit de divaguer. Il parlait dans un langage académique et tenait en strict respect des traditions langagières. On rencontrait partout des coiffeurs qui s’installaient parfois à même le sol. Ceux qui venaient à eux, très nombreux, demandaient la coupe à ras, tant il s’agissait de pauvres gens qui n’avaient pas les moyens de prendre soin de leurs cheveux. Il y avait aussi des objets de poterie non fabriqués sur place. On les apportait de l’intérieur du pays grâce à des revendeurs qui les revendaient à des prix abordables, sur la voie publique ou dans des échoppes banalisées. Les habitants avaient besoin d’ustensiles en terre, à usage domestique comme les marmites, les bols, gargoulettes, plats de dimensions diverses. Il faut rappeler que chez les gens de ces temps anciens, on mangeait tous dans le même plat.
La Casbah, c’est d’abord une histoire, et des histoires
C’est des histoires de recettes culinaires qui remontent à une époque lointaine. Tous les plats ont une histoire : dolma, lemtouam, chtitha, chorba hamra, chorba bidha servies à manger dans les gargottes très nombreuses à l’époque pour les étrangers à la Casbah, dans tous les foyers pour les habitants des lieux. Il y avait de petits locaux montés en matériaux de fortune pour confectionner et vendre des beignets cuits dans l’huile. Ses cafés étaient renommés et fréquentés par les mêmes personnes. C’était généralement des cafés orchestres. On faisait venir des chanteurs qui animaient des soirées, accompagnés d’un orchestre. Le café portait le nom de son propriétaire qui veillait à sa bonne renommée. L’orchestre qui accompagnait le chanteur devait obligatoirement avoir un flutiste et un percussionniste, généralement joueur de derbouka en plus du violoniste. A la Casbah, les musiciens se sont formés sur les lieux au contact des aînés.
Lorsqu’on avait le don de musicien, on le devenait facilement grâce aux musiciens en exercice. Des traditions musicales s’étaient installées d’elle-même à la Casbah. Un enfant de la Casbah a même été pris en charge par des musiciens anglais de passage à la Casbah ; ils l’ont emmené en Angleterre et lui ont fait faire des plus grandes écoles de musique moderne ; il s’agit d’Iguerbouchène devenu grand musicien. Les Anglais l’avaient remarqué comme ayant des qualités certaines pour la musique. El Anka, lui-même, est devenu chanteur musicien en s’inspirant d’un plus ancien que lui à la Casbah.
Des lieux chargés d’histoire
Ce sont des lieux où chacun se rendait pour des besoins vitaux comme les fontaines. Mais la particularité à La Casbah, la fontaine n’est pas comme toutes les autres. Elle porte un nom qui lui sied bien, c’est un nom de personnage célèbre de la Casbah ou d’ailleurs. Il y avait du charme et il y avait de la vie : 200 fontaines alimentées par des nappes souterraines qui se trouvaient au Fort l’Empereur, et l’eau arrivait au moyen de canalisations aménagées jusqu’à chacune de ces sources. Ainsi, il y avait de l’eau partout et les gens pouvaient venir s’approvisionner en ce liquide précieux à une source qui se trouvait la plus proche de son domicile-Zoudj Eyoun a fonctionné jusqu’aux premières années de l’indépendance à la Basse Casbah, très exactement en contrebas du Palais de Socgéma.
La fontaine a toujours été un lieu de rencontre de gens qui se connaissent et qui y viennent pour échanger, s’informer sur les dernières nouvelles. C’était un lieu de convivialité. On connaît aussi sans l’avoir visité le palais du Dey, merveilleux à l’intérieur au point de recevoir beaucoup de touristes d’avant les années quatre-vingt-dix. Il y avait toujours quelqu’un pour recevoir et expliquer quand, pourquoi et comment il a été construit pour servir de résidence et de lieu de réunion pour le Dey, représentant de la puissance turque chargé de gouverner avec la collaboration des Beys de chaque région d’Algérie. Contrairement à ce que l’on peut penser, un Dey était choisi arbitrairement sans aucun critère de niveau.
On raconte qu’un jour les soldats turcs sont descendus à la rue Bab Azzoun, pour prospecter et trouver le meilleur pour remplacer le Dey à qui on avait coupé la tête. Leur choix s’est porté sur un cordonnier qui travaillait à même le sol. Il n’avait pas intérêt à refuser. La rue Nefissa est appelée ainsi parce qu’à côté il y avait le château et les tombes des deux princesses éponymes de la rue. Djamaa Ketchaoua est une mosquée construite au milieu d’un vert pâturage, vert parce qu’il devait être arrosé par l’eau d’une source. Ketchaoua est une appellation turque qui veut dire pâturage pour les chèvres. Djamaa lihoud se comprend très bien, comme djamaa Nsara. Mais on ne sait pas l’origine de Soustara. Et à la lisière de la Casbah il y avait une petite école dont on peut comprendre l’appellation «Mcid Fateh», renommée en son temps et que d’écoles coraniques !
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Le FC Porto de Yacine Brahimi a reporté samedi soir la Super coupe du Portugal en battantla formation d’Aves sur le score de trois buts à un.
C’est l’équipe d’Aves qui a ouvert le score à la 14e minute par Claudio Falcao, avant que le FC Porto ne remette les pendules à l’heure à la 25e minute par l’entremise de Brahimi, qui a, ensuite, quitté ses coéquipiers, à cause d’une blessure.
En seconde période, le FC Porto a pris l’avantage grâce aux réalisations de Maxi Pereira (67e) et Jesus Corona.
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Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné vendredi «dans les termes les plus vives» les attaques terroristes commises la semaine dernière en Afghanistan. Qualifiant ces attaques d’»odieuses et lâches», les membres du Conseil de sécurité ont condamné les attaques ciblant un centre médical pour les sages-femmes et un bâtiment gouvernemental à Jalalabad, capitale de la province de Nangarhar (est), ainsi que la mosquée Khawaja Hassan à Gardez, capitale de la province de Paktia (est), faisant au moins 48 morts et de nombreux blessés.
Le Conseil de sécurité a souligné dans un communiqué la nécessité de traduire en justice les auteurs, les organisateurs, les financeurs et les sponsors de ces actes de terrorisme, et exhorte tous les pays à combattre les menaces à la paix et la sécurité internationale dues aux actes terroristes. «Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré que tous les actes terroristes sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les auteurs et les motifs et où qu’ils soient commis», souligne le communiqué.
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Par Brahim TAKHEROUBT
L’Algérie a, pour rappel, opposé un refus catégorique à l’ouverture de centres pour réfugiés en Algérie, telle que suggérée par l’Union européenne.
D’abord sur son compte Tweeter, ensuite sur un plateau de télévision, le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini a annoncé son intention de visiter prochainement l’Algérie.
«J’ai déjà visité la Libye, et je me rendrai prochainement au Maroc et en Algérie» a déclaré M.Salvini sur le plateau de la chaîne d’informations italienne Sky TG24. Si un certain doute persiste sur cette visite que le ministère des Affaires étrangères algérien n’a pas confirmé, la certitude est que ce sera l’épineux dossier des centaines de migrants clandestins algériens qui écument les côtes est italiennes. Pas seulement puisqu’il y a aussi les innombrables vagues de migrants subsahariens qui tran sitent elles aussi par l’Algérie pour rejoindre l’autre rive de la Méditerranée. Le dirigeant de la Ligue du Nord qui entame ce premier périple en Afrique du Nord intervient après le renvoi en Libye de nombreux Subsahariens qui tentaient d’entrer illégalement en Italie par voie maritime. Matteo Salvini a fait savoir que son pays travaille à accélérer le renvoi des migrants clandestins à travers la signature d’accords avec leurs pays d’origine. Il a indiqué que son pays est lié par des accords à quatre pays seulement, et travaille à en signer d’autres notamment avec le Mali, le Nigeria, le Sénégal, la Gambie et la Côte d’Ivoire. Que va demander Matteo Salvini à son homologue Nouredine Bedoui sur ce sujet? L’Algérie a, pour rappel, opposé un refus catégorique à l’ouverture de centres pour réfugiés en Algérie, telle que suggérée par l’Union européenne.
«Nous n’accepterons aucun centre de détention pour migrants en Algérie», a déclaré, le 15 juillet dernier, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Nouredine Bedoui. Interrogé en marge des travaux de la 6ème session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien (CBF) sur la question des migrants clandestins, Nouredine Bedoui a réitéré la position de l’Algérie sur l’implantation de «centres pour migrants». Avec la même fermeté, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a soutenu lui aussi quelques jours auparavant, qu’ «il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention. Nous sommes déjà confrontés aux mêmes problèmes. Nous procédons à des reconductions, mais nous le faisons selon des arrangements que nous avons avec les pays voisins». Après l’Allemagne qui a voulu exiger de l’Algérie qu’elle «rapatrie» ses ressortissants en séjour irrégulier, l’Italie s’apprête, elle aussi, à demander aux trois pays du Maghreb d’empêcher toute tentative d’émigration illégale à partir de leurs territoires.
Le gouvernement allemand est allé jusqu’à adopter un projet de loi visant à considérer le Maroc, l’Algérie et la Tunisie comme des pays sûrs, ce qui permettrait à Berlin d’expulser plus facilement les demandeurs d’asile en provenance des États concernés. Cependant, tous les autres pays de la rive sud de la Méditerranée ont emboîté le pas à l’Algérie, voyant dans cette demande un piège et une fuite en avant des pays occidentaux qui sont, en définitive, les premiers responsables des bouleversements survenus dans le continent africain, et qu’il leur incombe donc d’en assumer la pleine responsabilité.
Pour empêcher complètement l’accès aux frontières, l’Union européenne se fait forteresse. Elle construit des murs, des barrières, des zones interdites et les Etats ou vrent des centres de détention, organisent les retours forcés, multiplient les expulsions.
On décrit les risques que courent de «pauvres migrants» qui s’entassent sur des embarcations de fortune et qui se lancent dans une mer dangereuse. On s’apitoie sur le sort des transhumants subsahariens traversant un âpre désert au risque de succomber de soif. Les causes et les conséquences du drame sont ainsi confondues, on fait oublier les dérives des politiques européennes. Les Occidentaux se sont ingérés de force dans les affaires internes de ces pays, ils ont spolié leurs richesses, détruit leurs Etats et fait le lit des extrémismes violents.
A l’Europe qui se déchire actuellement sur la question migratoire, n’est-il pas nécessaire de rappeler cette glaçante vérité: la crise des migrants c’est vous!
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Au moins 159 Palestiniens ont été tués dans la bande de Ghaza depuis le début, le 30 mars, de manifestations contre le blocus israélien qui dure depuis plus de 10 ans et pour réclamer le droit au retour des Palestiniens qui ont été chassés de leurs terres à la création d’Israël en 1948.
Un adolescent palestinien a succombé hier à ses blessures infligées la veille par des tirs de soldats israéliens lors d’une manifestation près de la barrière séparant Israël de la bande de Ghaza, a annoncé le ministère de la Santé dans cette enclave. L’adolescent âgé de 15 ans avait été touché vendredi à la poitrine lors des heurts avec l’armée israélienne, a indiqué le porte-parole de ce ministère, Achraf al-Qodra. Sa mort porte à deux le nombre de Palestiniens tués lors des protestations de vendredi.
Au moins 159 Palestiniens ont été tués dans la bande de Ghaza depuis le début, le 30 mars, de manifestations contre le blocus israélien qui dure depuis plus de 10 ans et pour réclamer le droit au retour des Palestiniens qui ont été chassés de leurs terres à la création d’Israël en 1948. Le 20 juillet, un soldat israélien a été tué par un Palestinien durant une opération de l’armée près de la barrière, le premier dans cette zone depuis la guerre entre le Hamas et Israël en 2014. Trois guerres ont opposé ces deux protagonistes depuis 2008.
La marine israélienne a annoncé en outre, hier, avoir intercepté un bateau au large de la bande de Ghaza, le second en moins d’une semaine avec à son bord des militants dénonçant le blocus imposé par l’Etat hébreu à cette enclave palestinienne depuis plus d’une décennie.
Selon l’armée israélienne, l’embarcation transportant 12 personnes et battant pavillon suédois a été «interceptée conformément à la loi internationale» et acheminée vers le port d’Ashdod, dans le sud d’Israël.
Le bateau baptisé «liberté pour Gaza» a «violé le blocus naval légal imposé à la bande de Ghaza», a ajouté l’armée, précisant que les passagers avaient été emmenés pour être interrogés. Israël affirme que le blocus est nécessaire pour empêcher les groupes d’activistes palestiniens de se procurer des armes ou du matériel pouvant être utilisé à des fins militaires.
De leur côté, les organisateurs de la flottille ont affirmé que le bateau transportait du matériel médical et qu’il avait été arraisonné dans les eaux internationales. Ils ont réclamé dans un communiqué que «le bateau, son équipage et sa cargaison reviennent au port d’attache et qu’ils soient autorisés à naviguer pacifiquement à travers les eaux internationales et palestiniennes, conformément à la loi internationale».
La seule mesure nécessaire est selon les organisateurs de «mettre fin à 11 ans de blocus illégal et destructeur» imposé à l’enclave palestinienne. La marine israélienne avait déjà arraisonné dimanche le bateau «Awda» («Retour», en arabe) qui battait pavillon norvégien avec 22 personnes à bord. Depuis plus de dix ans, la bande de Ghaza étouffe sous un strict blocus israélien. Les habitants de l’enclave souffrent notamment de coupures d’électricité provoquées par la suspension des livraisons de fioul.
Selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), environ 80% de ses quelque deux millions d’habitants sont tributaires d’une aide. Depuis le 30 mars, des Palestiniens manifestent régulièrement dans le secteur frontalier entre la bande de Ghaza et Israël pour dénoncer notamment le blocus israélien.
L’ONU a appelé Israël à lever les restrictions qui affectent les hôpitaux ainsi que le réseau de distribution et d’assainissement de l’eau. Mais l’Etat hébreu a de nouveau bloqué jeudi l’approvisionnement en carburant de la bande de Ghaza soi-disant en réponse aux cerfs-volants incendiaires lancés depuis ce territoire palestinien. En 2010, une précédente tentative pour forcer le blocus avait viré à la catastrophe. Des commandos israéliens avaient tué neuf Turcs lors d’une attaque contre une flottille de militants pro palestiniens. Un des passagers turcs blessés est décédé l’année suivante. A la suite de cet incident meurtrier, la Turquie avait rompu ses relations diplomatiques avec Israël jusqu’en 2016.
D’autres tentatives de forcer le blocus ont eu lieu, notamment en 2016 lorsque 13 femmes, dont la lauréate du prix Nobel de la paix Mairead Maguire, d’Irlande du Nord, ont été interceptées à bord d’un bateau par la marine israélienne à 30 km des côtes de Ghaza avant d’être expulsées.
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Par Ghania Oukazi
L’Algérie s’imprègne depuis près d’une année de l’expertise de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pour mettre au point un projet «novateur» à même d’assurer une surveillance et une sécurisation optimales à ses frontières.C’est sous le titre : «l’OTAN lance son premier projet de coopération scientifique avec l’Algérie» qu’un programme a été lancé à cet effet le 26 octobre 2017. En juillet dernier un récapitulatif a été distribué aux médias dont les représentants ont été reçus au siège de l’Alliance à Bruxelles parallèlement à la tenue du sommet des chefs des Etats membres qui s’est tenu le 11 et 12 du même mois. «Pour la première fois le programme OTAN pour la science au service de la paix et la sécurité (SPS) finance un projet pluriannuel de recherche menée en collaboration avec l’Algérie» lit-on sur le site consacré à l’ensemble des activités SPS menées par la division Sécurité de l’OTAN avec «les communautés scientifiques» de 69 pays. «Cette nouvelle activité vise à mettre au point un système de détection novateur à l’appui de la lutte contre le terrorisme au travers d’une coopération pratique associant les partenaires clés», est-il noté. Des experts algériens de l’Ecole militaire polytechnique des chercheurs-universitaires de l’Université Savoie Mont-Blanc de France et d’autres de l’Institut Royal de Technologies KTH de Suède ont été rassemblés au siège de l’OTAN à Bruxelles pour «travailler ensemble à la conception et à la mise au point d’un système de détection et d’imagerie terahertz» C’est un nouveau dispositif qui «permettra de détecter des objets dangereux ou des explosifs et il aidera à protéger des lieux vulnérables contre les menaces terroristes comme des aéroports, des gares, des infrastructures critiques et des bâtiments officiels»
Plus encore, «le programme OTAN pour la science au service de la paix et la sécurité (SPS) a aussi permis d’appuyer les activités de formation dans des domaines comme la non-prolifération, la sécurité énergétique, la sécurité des frontières, la sécurité environnementale, la lutte contre les EEI, les procédures de radioprotection, la cyber-défense et la détection des mines», est-il souligné dans le rapport. «L’OTAN a proposé à l’Algérie -à sa demande- un projet SPS pour la surveillance de ses frontières», ont précisé des responsables à Bruxelles.
Une technologie de pointe pour la sécurité des frontières
«La gamme de fréquences terahertz est un domaine scientifique qui a connu des progrès technologiques rapides et qui fait l’objet d’un intérêt croissant en raison des possibilités d’application dans de nombreux domaines comme la sécurité, l’imagerie, la détection, l’inspection de produits, la spectroscopie chimique, l’astronomie, les télécommunications, la caractérisation des matériaux et la médecine», avait déclaré le professeur Jean-Louis Coutaz de l’Université Savoie Mont-Blanc qui dirige ce projet de recherche.
«La réunion du 26 octobre 2017 a donné le coup d’envoi du projet qui renforcera les liens entre l’OTAN, la France et deux pays partenaires de l’OTAN l’Algérie et la Suède grâce à la coopération pratique», relève-t-on sur la fiche de présentation. Il est souligné qu’ «en proposant des solutions à la pointe de la technologie pour la lutte contre le terrorisme, ce projet SPS contribue aussi à l’action menée plus largement par l’OTAN pour projeter la stabilité au-delà des frontières de l’Alliance»
Les experts de l’Alliance estiment que «ce projet constitue en outre un élément important de la collaboration entre l’OTAN et ses partenaires du Sud». Le professeur Fredrik Laurell de l’Institut suédois KTH avait dit pour sa part lors du lancement du projet qu’«en établissant des réseaux d’experts entre le Nord et le Sud, cette activité aidera à mettre en place des compétences scientifiques et des technologies à l’appui de la lutte contre les menaces émergentes».
Le document de l’OTAN nous apprend que «le nouveau système doit être installé à l’École militaire polytechnique de Bordj El-Bahri en Algérie». À terme, ce dispositif expérimental servira de base à des activités de recherche scientifique dans ce domaine en Algérie. Mme Deniz Beten, conseillère senior SPS et coopération avec les partenaires, avait alors affirmé que «ce projet SPS fournira à l’Algérie sa toute première capacité d’imagerie terahertz». Il permettra de mener des travaux de recherche scientifique dans ce domaine et de former une génération de jeunes scientifiques algériens.
La science contre «les menaces émergentes»
Selon Mohamed Lazoul, de l’École militaire polytechnique qui est co-directeur du projet, «le système améliorera les capacités de notre institution s’agissant de cette technologie de pointe et permettra un important échange d’expertise et de savoir-faire dans le domaine de la détection par imagerie terahertz qui constituera une technologie clé à l’appui de la lutte contre le terrorisme au cours des années à venir». Les experts militaires algériens travailleront sur ce projet «pendant trois ans» jusqu’à ce qu’ils mettent au point -avec l’aide des Français et des Suédois- «un système de détection d’informations adéquates pour un meilleur contrôle des frontières (trafics illicites, contrebande, terrorisme)» L’école polytechnique militaire de Bordj El-Bahri a déjà reçu les équipements nécessaires à cet effet en attendant que les experts militaires s’imprègnent parfaitement des techniques de leur manipulation». «Nous allons achever ce projet dans un an et demi», est-il assuré au niveau de la division sécurité et activités SPS de l’OTAN»
Les Etats membres de l’Alliance assurent qu’ils vont élargir les outils de leur coopération avec les pays du Sud. «Nous allons lancer une initiative de défense pour la Tunisie et la Jordanie ; nous allons finaliser tous nos programmes pour les pays du Sud», soutiennent leurs représentants en soulignant que «nous sommes une plate-forme des sciences publiques ; nous avons trois groupes d’évaluation scientifique composés de 32 experts. La revue des pairs permet le choix des projets, la formation d’experts civils et militaires( )» La section sécurité (activités SPS) s’est déjà engagée aux côtés de la Mauritanie «dans un projet phare dans la région prévoyant la formation de personnels dans la gestion des crises, financé par des dons du Canada et de la France». La Tunisie a un projet pour «le renforcement des capacités de défense et des capacités de sécurité( ) avec de nouvelles mesures d’assistance et de formation (à la demande des autorités) pour la cyber-défense la lutte contre les engins explosifs improvisés et la transparence dans la gestion des ressources». La Jordanie a aussi d’importants projets avec l’OTAN avec en prime un programme pour «la détection de bombes artisanales» et l’Egypte pour «les mines anti-personnel». Il est avancé à propos d’un éventuel financement du G5 la force militaire pour le Sahel qu’ «il n’y a pas de consensus sur cette question entre les pays membres de l’OTAN». L’Alliance reconnaît qu’elle finance plus de projets aux pays du Dialogue Méditerranée «parce qu’ils leur sont utiles» et bien moins à ceux de l’Initiative de coopération d’Istanbul «parce qu’ils sont riches». L’Organisation ne cache pas sa satisfaction d’être «partout dans le Sud même si beaucoup y sont hostiles». Avec la précision qu’«on n’est pas en train de militariser ces pays, mais de les aider à développer leurs capacités de défense».
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Par Kamal Guerroua
Que s’est-il passé dans la tête de Donald Trump pour changer rapidement d’avis et proposer, il y a quelques jours seulement, de rencontrer sans pré-conditions, le président iranien Hassan Rohani ? En marge d’une réunion, le 30 juillet dernier, avec le chef du Conseil italien Giuseppe Conte, il glisse aux journalistes qui l’interrogent, allusion faite à un probable sommet avec son homologue iranien : «ce serait bon pour nous, bon pour eux, bon pour tout le monde». Mais le locataire du bureau ovale, habitué des sorties politiques fracassantes, est-il vraiment déterminé à faire marche arrière, concernant le dossier iranien ? Autrement dit, est-il prêt à faire un « remake » de sa démarche avec la Corée du Nord ? Pas sûr, mais rien n’empêche d’y croire ! Signalons, à ce titre, que durant l’été 2017, Trump et Kim Jong-un se sont livrés à une surenchère verbale sans précédent, jusqu’au point que la planète entière a cru à un accrochage imminent entre les deux Etats. Or, en juin dernier, les deux leaders ont fait, à la surprise générale, une rencontre spectaculaire sous les flashs des caméras du monde entier à Singapour, en Malaisie. L’administration américaine peut-elle alors faire pareil avec l’Iran ? Si on regarde bien la capacité du revirement diplomatique de Trump, rien n’exclut cette hypothèse, du moins dans la forme. D’autant que le ton dur utilisé en mai dernier par Mike Pompeo se trouve contredit par l’attitude actuelle du président républicain. Le secrétaire d’État avait présenté, pour rappel, douze exigences majeures au pouvoir des Ayatollahs pour conclure un nouvel accord, parmi elles, la fin de tout enrichissement nucléaire de l’uranium, le retrait de leurs milices de la Syrie et la fin du soutien au Hamas et au Hezbollah ! Puis Trump qui essayait toujours d’étouffer l’économie iranienne et de la priver de ses revenus pétroliers, a-t-il changé de méthode, lui qui s’était plu à réprimander ouvertement Rohani, lui promettant des sanctions très sévères au cas où l’Iran ne se plie pas aux vœux des USA ? C’est-à-dire une suite de restrictions à ses partenaires économiques (sans exemptions spécifiques comme cela a été le cas sous les administrations précédentes), s’ils achètent le brut d’ici le 4 novembre ! L’Iran qui exporte 2.4 millions de barils par jour, pourrait en perdre jusqu’à 1.2 millions de dollars. En conséquence, son rial (monnaie nationale) qui s’est dévalué de moitié cette année risque de plonger le pays dans la crise. Comme riposte, les Ayatollahs menacent de bloquer le détroit d’Ormuz où passe 30% du commerce international du pétrole. La stratégie de «la pression maximale», chère à Mike Pompeo peut-elle avoir, cette fois-ci, comme avec la Corée du Nord, des retombées positives ? Wait and see !The post Quand Donald Trump veut pactiser avec l’Iran… appeared first on .
Par Khaled Boumediene
La wilaya de Tlemcen s’apprête à distribuer près de 20.450 unités de logements de différentes formules avant fin 2018 au niveau de la majorité des communes, a-t-on appris jeudi dernier auprès du wali de Tlemcen Benyaïche Ali.Dans ce cadre, le premier responsable de l’exécutif a fait savoir que cette large opération comprendra 10.097 logements locatifs sociaux, 554 logements promotionnels aidés, 6.677 logements ruraux et 2.600 logements location-vente AADL. « Si l’on ajoute à ce chiffre les 5.120 unités de logements distribuées depuis le début de l’année, l’on peut dire que la wilaya va connaitre une année record pour la production et la distribution de logements par rapport aux années précédentes. Cette progression est le résultat de la mobilisation de l’ensemble des acteurs du logement social, rural, promotionnel et location-vente, notamment les autorités locales, les entreprises de réalisation, les bureaux d’études, les maîtres d’ouvrages et l’ensemble des services sous-tutelle du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Pour ces prochaines distributions, nous avons donné des instructions aux commissions concernées d’accélérer la confection des listes des logements au niveau de leurs communes et de veiller à tous les critères contenus dans les textes réglementaires, afin de ne léser aucun citoyen. Dieu merci, toutes les opérations de distribution précédentes se sont déroulées dans le calme et souvent dans la gaité, car nous avons mené des enquêtes approfondies sur les demandeurs de logements afin de toucher ceux qui sont vraiment dans le besoin, et pour éviter les erreurs pouvant conduire aux incidents néfastes à l’ordre public ou tout acte de sabotage », a-t-il indiqué. Selon le wali, près de 5.120 unités de logements de différentes formules ont été distribuées depuis le début de l’année en cours. Abordant le retard observé dans la distribution de logements AADL dans les sites de la rocade de Bouhanak et Oujlida, M. Benyaïche a souligné que « des problèmes de crédits de paiement ont influé négativement sur les travaux d’aménagement extérieur et de voirie et réseaux divers.
Au plus tard, la livraison se fera le mois de septembre prochain, et je peux affirmer aux souscripteurs qui s’impatientent que leurs nouvelles cités seront équipées d’établissements scolaires et de toutes les commodités nécessaires aux ménages. Nous avons des instructions pour que tous les chantiers relevant du secteur de l’habitat réceptionnés soient automatiquement distribués. Par contre, les immeubles de logements dépourvus d’aménagements extérieurs ne peuvent en aucun cas être distribués à leurs bénéficiaires, et c’est pour cela que nous avons veillé au parachèvement de tous les aménagements extérieurs des projets de logements AADL et d’autres types de logements ».The post Tlemcen: Les logements AADL distribués le mois prochain appeared first on .
Par Madjid BERKANE
Cette opération qui aura lieu dans 40 wilayas concernera toutes les formules de logements.
La distribution de 30.000 logements toutes formules confondues le 20 août prochain, met les services du ministère de l’Habitat en course contre la montre. La finalisation de l’aménagement extérieur et des travaux du VRD avant cette date est le cap tracé par les walis au niveau des wilayas concernées par cette opération, a -t-on appris, hier, d’une source bien informée. «Le caractère urgent des instructions du ministre de l’Habitat Abdelwahid Temmar insistant sur la livraison des logements avec toutes les commodités a poussé certains walis à mettre les bouchées doubles recourant même à des entreprises privées pour finir cette tâche», a ajouté notre source. L’opération du 20 août qui va coïncider avec la veille d’El Aïd El Adha se déroulera de la même manière que les deux grandes opérations ayant eu lieu récemment, à l’occasion de Leilet El Kadr et la fête de l’indépendance concernant respectivement 50.000 et 56.000 unités. C’est -à -dire en présence des représentants du gouvernement sur place, en simultané et en direct sur les écrans de la télévision.
Cette opération qui aura lieu dans 40 wilayas est programmée pour la date du 20 août correspondant à la commémoration de la tenue du congrès de la Soummam et de l’attaque du Nord Constantinois, conformément aux instructions du président de la République, portant distribution des logements en fonction des fêtes nationales et religieuses. C’est ce qu’a fait savoir récemment Abdelwahid Temmar à l’occasion de la distribution de 1400 logements de type Aadl à Alger. «L’opération du 20 août sera suivie d’une autre opération similaire le 1er novembre correspondant à la date de déclenchement de la révolution algérienne», a ajouté dans la foulée le ministre. S’exprimant au sujet des formules de logements devant être concernées par l’opération du 20 août, le premier responsable du secteur de l’habitat a indiqué que sur les 30.000 logements, 14.700, (soit 50%) sont réalisés selon la formule du logement public locatif (LPL), 3500 selon la formule Aadl, 7300 logements ruraux, 2200 logements sociaux participatifs (LSP) 230 logements promotionnels publics (LPP) et 1200 quotas parmi les lotissements sociaux. Pour ce qui est des wilayas concernées par cette opération,Temmar s’est contenté de dire qu’elles sont au nombre de 40. «Les wilayas du Sud seront toutefois toutes concernées par cette opération», a-t-on appris, hier, d’une source proche du ministère. En effet 11 wilayas verront la distribution des logements à cette occasion. Il s’agit entre autres des wilayas de Naâma, Adrar, Ghardaïa, Béchar…etc. Pour rappel, le ministre de l’Habitat sur instruction du gouvernement a pris une batterie de mesures pour livrer le maximum possible de logements inscrits dans le programme quinquennal du président de la République.
Abdelwahid Temmar a décidé entre autres de débloquer l’argent nécessaire pour la réalisation de tous les projets inscrits, à lever toutes les entraves administratives et techniques en relation avec la réalisation des programmes du logements et à sanctionner les retardataires.
Temmar a adressé aussi un appel aux entrepreneurs afin de s’investir dans certains créneaux en rapport avec le logement, à l’image de la fabrication des détenteurs, de la céramique, du PVC…etc.
Par ailleurs, et en s’exprimant au sujet du respect des normes de réalisation du logement, Abdelwahid Temmar a affirmé que toutes les normes en la matière sont respectées.
Les services de CTC contrôlent en permanence les chantiers et ils interviennent à chaque fois que c’est nécessaire pour y remédier.
Les citoyens n’ont pas à avoir crainte par ailleurs à ce sujet, car tous les matériaux de construction sont locaux. Interrogé au cours du point de presse qu’il a animé en marge de la cérémonie de remise des clés pour les bénéficiaires des logements Aadl à Alger au sujet de la possibilité de l’élargissement des appartements distribués selon la formule du social, Abdelwahid Temmar a indiqué que le gouvernement fera de son mieux pour revoir ce détail. A noter que le gouvernement a réalisé depuis 1999 à ce jour plus de 3, 6 millions de logements toutes formules confondues.
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Par M. Delli
Un groupe d’anciens moudjahidines et ayants droit, bénéficiaires de kiosques et de cafés ont interpellé le chef du gouvernement pour une éventuelle intervention auprès du wali et des services du patrimoine de l’APC de Sidi Bel-Abbès. Il s’agit en fait d’un contentieux vieux d’une trentaine d’années et qui demeure à ce jour, selon les protestataires, sans solution. Les signataires d’une pétition adressée au chef du gouvernement et dont nous détenons une copie, affirment qu’ils ont construit ces espaces commerciaux avec leur propres moyens pour devenir ensuite des locataires chez l’APC à la base d’une convention qu’ils ont signée. Toutes les tentatives de trouver un terrain d’entente avec les services de la municipalité pour une cession du foncier, ont été vaines en dépit des lois qui régissent la cession des biens de l’Etat, notamment le décret exécutif 03-269 du 07 août 2003. Les notaires, dit-on, auraient refusé d’enregistrer les actes de cession sous l’argument que «l’origine de ces propriétés n’est pas déterminée». Une problématique juridico-administrative qui bloque toute régularisation de ces fonciers.Aucune autorité n’a été en mesure de régler le dilemme dans lequel se trouvent les bénéficiaires de kiosques et cafés. Le chef du gouvernement constitue aux yeux des signataires de la pétition, un ultime espoir.
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