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Défense

Conférence du Général James Mattis.

C'est pas secret... Blog - Mon, 12/26/2016 - 20:49
Le Secrétaire d'Etat à la Défense du Président Trump expose la situation géopolitique mondiale et les défis que les USA auront à relever. Les solutions qu'il propose pour y faire face, donne une idée de ce que pourrait être la politique internationale de D Trump. Il y désigne l'Iran comme la source principale du terrorisme islamique et met en avant la nécessité d'apporter un soutien indéfectible à Israel et aux pays arabes du golfe (cf la proposition dans le programme de Trump de créer une sorte d'OTAN arabe)

(Notons tout de même une certaine naïveté en ce qui concerne la Russie (à 27'))

Categories: Défense

Australia buys 12 French Barracuda submarines

CSDP blog - Tue, 12/20/2016 - 09:14

To replace its submarines dating back to the 1990s, Australia opted for the construction of 12 French ocean submarines. French Defence Minister Jean-Yves Le Drian inked the inter-governmental agreement (IGA) in Adelaide that will see French shipbuilder DCNS design and build the Shortfin Barracudas (Shortfin Barracuda Block 1A). The total cost of the 12 submarines, including separate agreements with US and Australian contractors, will hit Aus $50 billion (34 Mds Euro). This contract would be the most important contract concluded by France with a foreign country.

Conventionnaly powered submarines
The vessels will be a scaled-down, conventionally-powered version of France's 4,700-tonne nuclear-fuelled Barracuda but boast the same stealth capabilities.Australia awarded DCNS the main contract in April, beating off competition from Germany TKMS (ThyssenKrupp Marine Systems) and Japan Mitsubishi Heavy Industries.

"Home-made vessels" with French know-how and US weapons
The IGA is the last foundation stone needed to ensure Australia is able to develop a cutting-edge sovereign submarine capability, this will be a sovereign defence industry creating 2,800 jobs at the very cutting edge of technology. This was the sine qua non condition for winning the contract. And in France probably between 3,000 and 4,000 jobs will be perpetuated thanks to this contract. Design and mobilisation work has already been launched with Australian experts working in Cherbourg while DCNS was to open new offices in Adelaide later Tuesday employing up to 300 engineers.
US defence contractor Lockheed Martin was named in September to fit the combat systems for the Barracudas.

Geopolitical background
If Australia decides today to renew its fleet of submarines, it is because the Pacific has become one of the hotspots of the planet. The Chinese government claims several archipelagos of the region, multiplying the frictions with the riparian states that also dispute them, like Thailand, Philippines, Indonesia, Taiwan or Vietnam. For several months, with enormous operations of backfilling, Beijing transforms coral reefs into artificial islands to place new advanced bases at the disposal of the army. According to the Pentagon, also worried by these maneuvers, China would have gained more than 600 ha on the waters.

For President François Hollande, who said the contract is historic, the announcement "marks a decisive step forward in the strategic partnership between the two countries, which will cooperate over 50 years on the major element of sovereignty represented by sub-marine capacity ".

CERPESC European Solutions for Defence & Crisis Management //--> Tag: BarracudaDCNSAustralian Navy

New CERPESC Analysis about EU New Security Strategy

CSDP blog - Tue, 12/20/2016 - 00:00

The Deficiencies, Mistakes and Contradictions of the New EU Foreign and Security Strategy
Evolution or Devolution? From the « Solana Paper » to the « Mogherini Paper »
András István Türke
CERPESC 16/E/3/2016 - 20 December 2016

The events of the last 20 years, the first operations and missions, show that the Common Security and Defense Policy, the CSDP (the European Security and Defense Policy: the ESDP, before 2009) does not exist only on paper. Europe must act to prevent wars and crises or to stop them. The European Union and its member countries are confronted with decisive choices for the future of Europe as a political entity. The external (and above all, energy) dependence of the Union is particularly emphasized by the European security strategies. The documents that function as strategies (the first, the 2003 ESS and the most recent, 2016 EUGS) of the European Union are quite poor in terms of content and objectives. They list the challenges, without drafting the places and means of the overall strategic presence. The purpose of this analysis is to examine the major development issues of EU strategic thinking during the period 2003-2016. Can we talk about development, stagnation, or devolution? Is the new strategy capable of fulfilling its role and can really serve as the basis of our ambitions?

Tag: EUGSESSSolanaMogherini

"Hillary will start World War III !!!"

C'est pas secret... Blog - Fri, 12/16/2016 - 23:39
Le Centre était moins impliqué dans la déstabilisation de l'élection présidentielle de 1980 qu'il ne l'avait été quatre ans plus tôt. Moscou n'avait le choix qu'entre l'administration Carter qui était influencée par la politique intransigeante de Brzezinski, et l'anti-soviétisme de Reagan. "Lassé de Carter et mal à l'aise vis-à-vis de Reagan" écrit Dobrynine, "je décidai de ne pas m'impliquer". Après l'élection de Reagan, Moscou regretta de ne pas s'être impliquée, convaincue que la nouvelle administration représentait "l'aile la plus conservatrice, nationaliste et belliqueuse du paysage politique américain ... soucieuse de retaurer le leadership mondial des USA après la défaite du Vietnam". Au grand désarroi de Dobrynine, le Kremlin succomba à une "interprétation paranoïaque" de la politique de Reagan, craignant -particulièrement en 1983- qu'il n'ait l'intention de lancer des frappes nucléaires surprises. C'est le résident du KGB à Washington, Stanislav A Androsov, qui révéla à Dobrynine l'existence dе l'opération RYAN. Menée conjoitement par le GRU et le KGB, elle avait pour but de détecter les préparatifs inexistants d'une attaque surprise. Mais RYAN demeura tellement secrète que la plupart des ambassadeurs soviétiques n'en apprirent jamais l'existence.
C'est probablement à cause de la priorité extrême que donnait le Centre à la nécessité de discréditer la politique de l'administration Reagan, qu'Andropov décida par le décret du 12 avril 1982 - qui fut l'une des dernières décisions de ses 15 ans passés à la tête du KGB - qu'il était du devoir de tous les agents de renseignements, quelles que soient leurs attributions, de participer aux mesures actives. Pour le Service A [service de désinformation du KGB ndt] il s'agissait désormais de faire en sorte que Reagan ne puisse pas faire un second mandat. Le 25 février 1983 le Centre donna des instructions à ses trois résidences américaines pour qu'elles commencent à planifier un ensemble de mesures actives visant à obtenir une défaite de Reagan lors des élections présidentielles de novembre 1984. Elles reçurent l'ordre d'établir des contacts avec des membres des équipes de campagne de chacun des candidats et dans les QG des deux grands partis. On demanda aux résidences d'autres pays si elles avaient des agents disponibles afin qu'ils fussent envoyés aux USA pour participer à l'opération.

Le Centre fit clairement savoir que n'importe quel autre candidat, quel que soit son parti, serait préférable à Reagan. Toutes les résidences du monde furent chargées de populariser le slogan "Reagan, c'est la guerre !". Le Centre annonça cinq mesures actives visant à discréditer la politique étrangère de Reagan : son aventurisme militaire, sa responsabilité dans l'accélération de la course aux armes, son soutien à des régimes autoritaires, les tentatives de son administration d'écraser les mouvements de libération nationale, et sa responsabilité dans les tensions avec ses alliés de l'OTAN. Les mesures actives visant sa politique intérieure incluaient : de prétendues discriminations envers les minorités ethniques, la corruption de son administration, et la soumission de Reagan au complexe militaro-industriel.
La large victoire de Reagan en 1984 fut la preuve flagrante des limites des mesures actives soviétiques aux USA. Même sur les campus universitaires, Reagan fut surpris par les "débordements d'affection et de soutien" (de l'avis de tous loin d'être unanimes) : "ces étudiants des années 80 étaient très différents de ceux que j'avais connu en tant que gouverneur une décennie auparavant". Bien que le Service A se refusât toujours de l'admettre, il ne pouvait pas faire grand'chose contre un président populaire. Ses attaques eurent toutefois un écho plus grand en Europe et dans le Tiers-Monde où l'on se moquait volontiers du côté populiste qu'avaient ses fréquentes références à "l'American Way".

in "The Mitrokhin Archives : the KGB in Europe and the West" pp 316-317.
Categories: Défense

France Creates Cyber Army to Fight Against Foreign Hackers

CSDP blog - Wed, 12/14/2016 - 00:00

Since his appointment in 2012, French Defense Minister Jean-Yves Le Drian is concerned about the threats in cyberspace. With reason. CIA suspicions about the role played by Russian hackers in the election of Donald Trump to the fears expressed by the German Chancellor, the "cyber-menace" is now omnipresent. On the occasion of the inauguration on Monday of a skill center on cyber defense in Rennes as well as a new building with 7,000 sensors to house the cyber experiments of the Directorate General of Armaments (DGA) in Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Yves Le Drian announced in a way the creation of a 4th army, or at least its matrix, that of cyberspace, to complete the army of the last century built on the triptych land, air and sea.

The future cyber force will be based on three missions:
- intelligence (identification of faults, detection of hostile actions),
- protection (building walls of cyber fortress)
- and finally computerized offensive fight (neutralization of tools used by the cyber - opponent).
But Jean-Yves Le Drian goes further: "If a cyber attack is akin to an act of war, notably by the seriousness of its effects, an adequate response must be imposed, even beyond the neutralization of infrastructures alone Involved, in a logic this time of open conflict. "

Clearly, the Minister of Defense warns that in the event of an attack, France reserves the right to retaliate by a cyber or conventional counter-attack. It is the first time that France officially warns its potential opponents that it can qualify a cyber attack in act of war and to respond accordingly. "A major computer attack, given the damage it would cause, could constitute an armed attack within the meaning of Article 51 of the Charter of the United Nations and justify the invocation of self-defense," the Minister said. So to replicate in a "proportional" way, we need a cyber-army.

On Monday, the minister summarized the efforts made and the road ahead. Under the latest military planning law, the force under construction will reach 3,200 people by 2018, double the number in 2012. Given the high level of technical skills required, the minister is also proposing to build a reserve of 4,400 specialists , Of which 400 are capable of offensive action. There, it is a matter of multiplying by ten the effort. Finally, on the side of the DGA, the effort must be multiplied by three to go from 250 to 650 experts. Over 2014-2019, the appropriations devoted to the cyber-war amount to 440 million euros.

Finally, the minister announced the imminent appointment of a new cyber operations commander, a four-star general who will be placed directly under the authority of the chief of staff. In order to carry out military operations, the French army will have its commander-in-chief, which will "have authority over all operational units specializing in cyber defense of the ministry, belonging to all armies, ie 2,600 digital fighters by 2019". Vice-Admiral Arnaud Coustillière, appointed general officer in cyber defense in July 2011, is approached. Decrees and decrees will be promulgated to institutionalize this cyber defense. For the minister, the white collar war is just beginning. In this respect, he often referred to the Stuxnet weapon, the undetectable virus transmitted on Iranian nuclear centrifuges, which delayed Iran's advances in nuclear enrichment by at least two years. 'uranium.

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Depuis sa nomination en 2012, le ministre français de défense, Jean-Yves Le Drian s'inquiète des menaces dans le cyberespace. Avec raison. Des soupçons de la CIA sur le rôle joué par des hackeurs russes dans l'élection de Donald Trump aux craintes exprimées par la chancelière allemande, la « cyber-menace » est désormais omniprésente. A l'occasion de l'inauguration ce lundi d'un pôle de compétences sur la cyberdéfense à Rennes ainsi que d'un nouveau bâtiment doté de 7.000 capteurs pour abriter les expériences cyber de la Direction générale de l'armement (DGA) à Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Yves Le Drian a annoncé en quelque sorte la mise sur pied d'une quatrième armée, ou tout du moins de sa matrice, celle du cyberespace, pour compléter l'armée du siècle passé, construite sur le triptyque terre, air et mer.

La future force cyber s'articulera autour de trois missions : le renseignement (identification des failles, détection des actions hostiles), la protection (édification des murs de la forteresse cyber) et enfin la lutte informatique offensive (neutralisation des outils employés par l'adversaire). Mais Jean-Yves Le Drian va au-delà : « Si une attaque cyber s'apparente à un acte de guerre, notamment par la gravité de ses effets, une riposte adéquate s'impose, au-delà même de la neutralisation des seules infrastructures impliquées, dans une logique cette fois de conflit ouvert. »

En clair, le ministre de la Défense avertit qu'en cas d'attaque, la France se réserve le droit de riposter par une contre-attaque cyber ou conventionnelle. C'est la première fois que la France prévient ainsi officiellement ses adversaires potentiels qu'elle peut qualifier une attaque cyber en acte de guerre et y riposter en conséquence. « Une attaque informatique majeure, eu égard aux dommages qu'elle causerait, pourrait constituer une agression armée au sens de l'article 51 de la Charte des Nations unies et justifier l'invocation de la légitime défense », affirme le ministre. Donc pour répliquer d'une manière « proportionnelle », il faut une cyber-armée.

Une réserve de 4.400 spécialistes
Le ministre a dressé ce lundi un bilan des efforts fournis et du chemin qui reste à parcourir. La force en construction atteindra selon la dernière loi de programmation militaire 3.200 personnes à l'horizon 2018, soit le double des effectifs de 2012. Au vu des compétences techniques de très haut niveau nécessaires, le ministre propose aussi de bâtir une réserve de 4.400 spécialistes, dont 400 aptes à des actions offensives. Là, il s'agit de multiplier par dix l'effort. Enfin, du côté de la DGA, l'effort doit être multiplié par trois pour passer de 250 à 650 experts. Sur 2014-2019, les crédits consacrés à la cyber-guerre atteignent 440 millions d'euros.

Enfin, le ministre a annoncé la nomination imminente d'un nouveau commandant des opérations cyber, un général quatre étoiles qui sera placé directement sous l'autorité du chef d'Etat-major. Pour mener des opérations militaires, l'armée française aura son commandant en chef, lequel « aura autorité sur toutes les unités opérationnelles spécialisées dans la cyberdéfense du ministère, appartenant à toutes les armées, soit 2.600 combattants numériques à l'horizon 2019 ». Le vice-amiral Arnaud Coustillière, nommé officier général à la cyberdéfense en juillet 2011, est pressenti. Des décrets et arrêtés vont être promulgués pour institutionnaliser cette cyberdéfense.

Pour le ministre, la guerre en col blanc ne fait que commencer. Il a, à cet égard, souvent fait allusion ce lundi à l'arme Stuxnet, ce virus indétectable transmis sur les centrifugeuses nucléaires iraniennes qui a permis de retarder d'au moins deux ans les avancées de l'Iran en matière d'enrichissement d'uranium.

Tag: cyberattaquecybersecurityarmée françaiseFranceDrian

Chammal : les chiens de garde des profondeurs du groupe aéronaval

ColBleus - Marine nationale (FR) - Sat, 12/03/2016 - 14:50

© Marine nationale

Tous les jours, les Rafale Marine du Charles De Gaulle déployé en Méditerranée orientale partent en mission pour renforcer l’effort français de lutte contre Daech. Pour permettre au porte-avions de catapulter et de récupérer ses avions, de jour comme de nuit, les escorteurs du Charles De Gaulle assurent en permanence la protection et la sécurité dans tous les espaces : air, surface et sous la mer. Éclairage sur la partie immergée de cette bulle de protection : la lutte anti-sous-marine, où chaque unité présente dans le groupe aéronaval a son rôle à jouer.

Opérations préventives, défensives et offensives.

Protéger le porte-avions de menaces sous-marines signifie surveiller l’environnement sous-marin et se tenir prêt à s’interposer pour éviter toute intrusion de sous-marin à proximité du porte-avions qui pourrait gêner son action. Il s’agit donc de détecter, suivre et éventuellement contrer un sous-marin intrus.

La lutte anti-sous-marine peut être décomposée en trois volets. Tout d’abord, les opérations « préventives » qui visent à surveiller une zone dans laquelle sont susceptibles d'opérer ou de transiter des sous-marins, en amont de toute détection. Les opérations « défensives » consistent à exploiter la complémentarité des moyens en dressant des écrans mobiles autour de l’unité à protéger, afin d’optimiser et d’adapter la bulle de protection. Enfin, en cas de présence avérée, les opérations « offensives » visent à utiliser les sonars actifs et passifs pour contraindre ou dénier la liberté d’action du sous-marin intrus.

En surface, dans les airs ou dans les profondeurs, des yeux et des oreilles scrutent sans cesse la menace sous-marine autour du groupe aéronaval. Les équipages des frégates équipées de sonars de coque ou remorqués, des hélicoptères embarqués comme le Lynx et le Caïman avec leur sonar trempé, de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 ainsi que du sous-marin nucléaire d’attaque assurent cette veille et exploitent les performances des différents capteurs.

La complémentarité des moyens mis en œuvre permet de s’affranchir des multiples difficultés pour maîtriser un environnement très variable (profondeur, état de la mer, température, salinité, densité, bruits liés au trafic commercial et aux animaux sous-marins, etc.) et optimiser la détection sous-marine. Elle préserve la liberté d’action et garantit la protection sous-marine du porte-avions et de son groupe aéronaval.

Le groupe aéronaval français est actuellement déployé pour renforcer les moyens militaires de la mission Chammal, volet français de l’opération Inherent Resolve. Il permet d’intensifier le combat contre Daech, notamment en Irak, en un moment-clé où les efforts entrepris depuis deux ans portent leurs fruits et qu’une g partie du territoire irakien a été libéré du joug de Daech.

Source: Marine nationale
Droits: Marine nationale

 

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Categories: Défense

Chammal : les chiens de garde des profondeurs du groupe aéronaval

ColBleus - Marine nationale (FR) - Sat, 12/03/2016 - 14:50

© Marine nationale

Tous les jours, les Rafale Marine du Charles De Gaulle déployé en Méditerranée orientale partent en mission pour renforcer l’effort français de lutte contre Daech. Pour permettre au porte-avions de catapulter et de récupérer ses avions, de jour comme de nuit, les escorteurs du Charles De Gaulle assurent en permanence la protection et la sécurité dans tous les espaces : air, surface et sous la mer. Éclairage sur la partie immergée de cette bulle de protection : la lutte anti-sous-marine, où chaque unité présente dans le groupe aéronaval a son rôle à jouer.

Opérations préventives, défensives et offensives.

Protéger le porte-avions de menaces sous-marines signifie surveiller l’environnement sous-marin et se tenir prêt à s’interposer pour éviter toute intrusion de sous-marin à proximité du porte-avions qui pourrait gêner son action. Il s’agit donc de détecter, suivre et éventuellement contrer un sous-marin intrus.

La lutte anti-sous-marine peut être décomposée en trois volets. Tout d’abord, les opérations « préventives » qui visent à surveiller une zone dans laquelle sont susceptibles d'opérer ou de transiter des sous-marins, en amont de toute détection. Les opérations « défensives » consistent à exploiter la complémentarité des moyens en dressant des écrans mobiles autour de l’unité à protéger, afin d’optimiser et d’adapter la bulle de protection. Enfin, en cas de présence avérée, les opérations « offensives » visent à utiliser les sonars actifs et passifs pour contraindre ou dénier la liberté d’action du sous-marin intrus.

En surface, dans les airs ou dans les profondeurs, des yeux et des oreilles scrutent sans cesse la menace sous-marine autour du groupe aéronaval. Les équipages des frégates équipées de sonars de coque ou remorqués, des hélicoptères embarqués comme le Lynx et le Caïman avec leur sonar trempé, de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 ainsi que du sous-marin nucléaire d’attaque assurent cette veille et exploitent les performances des différents capteurs.

La complémentarité des moyens mis en œuvre permet de s’affranchir des multiples difficultés pour maîtriser un environnement très variable (profondeur, état de la mer, température, salinité, densité, bruits liés au trafic commercial et aux animaux sous-marins, etc.) et optimiser la détection sous-marine. Elle préserve la liberté d’action et garantit la protection sous-marine du porte-avions et de son groupe aéronaval.

Le groupe aéronaval français est actuellement déployé pour renforcer les moyens militaires de la mission Chammal, volet français de l’opération Inherent Resolve. Il permet d’intensifier le combat contre Daech, notamment en Irak, en un moment-clé où les efforts entrepris depuis deux ans portent leurs fruits et qu’une g partie du territoire irakien a été libéré du joug de Daech.

Source: Marine nationale
Droits: Marine nationale

 

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Dirty Diesel : How Switzerland pollutes Africa

CSDP blog - Sun, 10/30/2016 - 00:00

More than 12,000 people have already signed a petition asking the Geneva-based giant Trafigura to sell only gasoline and diesel that comply with European standards around the world.
The Swiss trader business model of producing and selling highly polluting high sulfur fuels in Africa has also been politically critical. In Ghana, Nigeria, Mali, Côte d'Ivoire and Senegal, the responsible authorities and members of the government have had to answer many questions and criticisms about the health consequences of poor sulfur standards and poor quality fuels.

Swiss commodity trading companies take advantage of weak fuel standards in Africa to produce, deliver and sell diesel and gasoline, which is damaging to people’s health. Their business model relies on an illegitimate strategy of deliberately lowering the quality of fuels in order to increase their profits. Using a common industry practice called blending, trading companies mix cheap but toxic intermediate petroleum products to make what the industry calls “African Quality” fuels. These intermediate products contain high levels of sulphur as well as other toxic substances such as benzene and aromatics.

By selling such fuels at the pump in Africa, the traders increase outdoor air pollution, causing respiratory disease and premature death. This affects West Africa, in particular, because this is the region where the authorised levels of sulphur in fuels remain very high. West Africa does not have the re ning capacity to produce enough gasoline and diesel for its own consumption, and so it must import the majority of its fuels from Europe and the US, where fuel standards are strict, Public Eye`s investigation September 2016 analyse writes.

To draw attention to this swiss illegal traffic, thanks to Public Eye's "Return to sender" action, the container Irene Rainbow, with on board a container marked "Return to sender" ", Filled with polluted air from the Ghanaian capital traveled 7,000 kilometers separating Accra from the port of Anvers and was then transported to Geneva, where it was handed to Trafigura.

Tag: dirty dieselSwitzerland

Les dessous du Qatar bashing : une campagne orchestrée par les Emirats Arabes Unis et Israel.

C'est pas secret... Blog - Wed, 10/26/2016 - 08:18

Le dénigrement du Qatar s’est imposé comme un phénomène et une évidence en France, aux États-Unis et ailleurs. L’émirat est vu comme une menace et il est accusé de tous les maux. Si de nombreux reproches peuvent lui être faits à juste titre, il s’agit aussi de se demander pourquoi et qui se cache derrière cette campagne. Car ce sont bien des pays peu recommandables qui financent le Qatar bashing et instrumentalisent ainsi des leaders d’opinion plus ou moins avertis.
Vendredi 3 octobre, le vice-président américain Joe Biden prend la parole au John F. Kennedy Forum organisé à Boston par la Harvard Kennedy School. Évoquant la situation au Proche-Orient et la guerre contre l’organisation de l’État islamique (OEI), il s’en prend avec une certaine virulence à trois pays qui, selon lui, ont soutenu financièrement cette organisation malgré les mises en garde du gouvernement américain. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU) et la Turquie sont pointés du doigt, ce qui va déclencher une véritable crise diplomatique entre Washington et ses trois alliés. Dès le lendemain, la Maison-Blanche prend ses distances avec ce propos tandis que Biden fait savoir qu’il n’entendait nullement insulter ces pays, allant même jusqu’à téléphoner à leurs dirigeants — du moins ceux des Émirats et de la Turquie — pour présenter ses plus plates excuses.
Il est difficile de savoir si cette sortie était intentionnelle — ce qui confirmerait l’existence de fortes tensions au sein de la coalition que les États-Unis tentent de mettre en place contre l’organisation de l’État islamique — ou s’il faut l’ajouter à la longue liste des gaffes commises par le vice-président américain depuis l’élection de Barack Obama en 2008. Mais l’un des aspects les plus intéressants de cette affaire est la réaction de certains médias américains comme CNN qui se sont empressés d’inclure le Qatar dans la liste des pays incriminés alors même que le nom de cet émirat n’a pas été cité par Joe Biden. « Pourquoi le vice-président n’a-t-il pas cité le Qatar ? », s’est par ailleurs demandé le membre du Congrès et républicain Michael Mc Caul alors qu’il était interrogé par Fox News. Il faut rappeler que ce Texan membre de la Chambre des représentants fait partie des personnalités qui tirent à vue sur l’émirat, affirmant haut et fort qu’il est au centre du financement du terrorisme islamiste et des activités anti-américaines à travers le monde.
LOBBYING ET COMMUNICATION EFFICACES
Il faut dire que le Qatar bashing bat son plein depuis début 2013 aux États-Unis. Longtemps hors des radars, l’émirat incarne désormais la figure de l’allié jouant un double jeu. DuWashington Post à CNN en passant par des médias moins intéressés par l’actualité internationale, les dossiers spéciaux et autres enquêtes à charge sur le Qatar se multiplient. Comment expliquer cette tendance quand on sait que Doha, via ses organismes publics, n’a pas été avare de publicités payantes et autres sponsorings dans les médias américains ? La réponse est venue début septembre du New York Times. Selon ce quotidien, plusieurs pays mènent une intense action de lobbying contre le Qatar avec, à leur tête, les Émirats arabes unis. Ces derniers ont engagé une entreprise de relations publiques, Camstoll Group, fondée en novembre 2012 par d’anciens fonctionnaires du Trésor américain. La principale figure de cette agence est Matthew Epstein, un néoconservateur qui était en charge au milieu des années 2000 du dossier des sanctions à l’encontre de l’Iran. Pour un montant de 400 000 dollars par mois, Camstoll Group a donc entrepris de « briefer » journalistes et parlementaires à propos du rôle que jouerait le Qatar dans le financement des groupes terroristes dont le Front Al-Nosra, réputé proche d’Al-Qaida, en Syrie.L'obsession qu'a le FN pour le Qatar devient subitement plus claire.Pour les Émirats arabes unis, il s’agit d’isoler le Qatar sur la scène internationale en lui faisant payer son soutien, en général, au mouvement des Frères musulmans, et, en particulier, à la présidence éphémère de Mohamed Morsi en Égypte. Ce dernier est d’ailleurs accusé d’avoir livré des documents confidentiels au Qatar en échange d’un pot-de-vin d’un million de dollars. Les Émirats arabes unis reprochent aussi à Doha d’accueillir un trop grand nombre d’activistes membres de la confrérie et même d’avoir soutenu en sous-main la création d’une branche des Frères musulmans à Abou Dhabi et à Dubaï.
À cela s’ajoute une féroce compétition qui ne dit pas son nom afin de se hisser à la position de premier centre économique, financier, culturel et religieux du Golfe. Si le Qatar a obtenu l’organisation de la Coupe du monde de football de 2022, Dubaï a emporté celle de l’exposition universelle de 2020. Entre le Qatar et les Émirats arabes unis, « pays frères » si l’on en croit les déclarations officielles, le différend n’est donc pas uniquement politique. Il relève d’une question de leadership régional.
UNE STRATÉGIE PAYANTE POUR SES RIVAUX
Le recours aux services de Camstoll Group s’est avéré des plus payants dans la stratégie décidée par les Émirats arabes unis. Se basant sur les informations publiées par le New York Times, le magazine en ligne The Intercept — un titre de First Look Media, la plateforme journalistique créée et financée par le fondateur d’EBay Pierre Omidyar — a publié à ce sujet une enquête très fouillée sur l’impact du lobbying de Camstoll Group à destination des grands médias américains. Rappelant que les Émirats arabes unis ont été, en 2013, en tête de liste des dépenses de lobbying consenties par un pays étranger aux États-Unis (14 millions de dollars), The Intercept a mis en exergue la façon dont Camstoll a réussi à faire passer ses principaux messages. À savoir que le Qatar finance, directement ou indirectement, les groupes terroristes en Irak et en Syrie mais aussi en Libye.
Interrogé par Orient XXI, un consultant en affaires publiques basé à K-Street, la célèbre rue des lobbyistes à Washington, a accepté de livrer son analyse sur ce dossier à condition de ne pas être cité car ayant des clients dans le Golfe. « Cette campagne est une réussite presque totale, un vrai cas d’école. Les médias, les journalistes qui comptent mais aussi des producteurs, des agents éditoriaux et aussi des hommes politiques ainsi que des think tanks conservateurs ont systématiquement été approchés. Matthew Epstein a un très bon carnet d’adresse. C’est un homme introduit qui dispose de relais dans l’administration — y compris dans l’entourage du président Obama. Mais la réussite de cette campagne n’aurait pas été possible si le Qatar n’avait pas déjà une aussi mauvaise image et, surtout, s’il n’avait rien à se reprocher ».
De son côté, The Intercept note que la stratégie de Camstoll a été de s’appuyer sur les groupes néoconservateurs et les publications pro-israéliennes. Et de rappeler au passage le passé de Epstein qui, avant de travailler au département du Trésor, activait lui aussi dans les cercles néoconservateurs en compagnie de Steve Emerson, une personnalité connue aux États-Unis pour ses diatribes antimusulmanes et anti-arabes, notamment à l’encontre de l’Arabie saoudite.1 À chaque attentat, Emerson a longtemps pointé un index accusateur contre le royaume wahhabite. Aujourd’hui, ses interventions sont toujours aussi abruptes mais il a désormais une autre cible à désigner, en l’occurrence le Qatar.
LA VOLTE-FACE DE TEL-AVIV
L’autre pays instigateur de la campagne médiatique contre le Qatar est Israël, dont les dirigeants, contrairement à ceux des Émirats arabes unis, ont clairement pris position sur ce sujet. Ron Prosor, ambassadeur israélien à l’ONU a ainsi déclaré que Doha était devenu « un “club med” pour terroristes » et plaidé pour un isolement international de l’émirat. Il faut rappeler qu’Israël n’a pas admis que le Qatar soutienne le Hamas durant la guerre de l’été dernier et que Khaled Mechaal, le dirigeant de ce parti, ait été accueilli à Doha depuis son départ de Syrie en 2012. Pour les officiels israéliens, l’aide financière allouée par le Qatar à la bande de Gaza aurait servi à financer des actes terroristes et à permettre aux groupes armés de renouveler leurs équipements. On est loin du début des années 2 000 quand Doha était l’une des rares capitales arabes à entretenir des relations quasi officielles avec Tel-Aviv et où les responsables israéliens louaient la modération du Qatar en ce qui concerne la question palestinienne.
Chercheur à l’université de Nayang à Singapour, James M. Dorsay est l’un des rares observateurs à avoir abordé la question du lobbying israélien contre le Qatar. Un lobbying qui s’est notamment illustré par une campagne contre l’octroi de la Coupe du monde de football. Sur son blog consacré au football et au Proche-Orient, l’universitaire cite le cas de deux organisations, Sussex Friends of Israel et Israel Forum Task Force, qui ont appelé à manifester pour le transfert de la compétition à un autre pays. « Il y a une convergence d’intérêts stratégiques entreIsraël, l’Égypte et les Émirats arabes unis », relève ainsi le chercheur.
Mais l’offensive médiatique contre le Qatar ne se concentre pas uniquement aux États-Unis. En Europe aussi, notamment en France et au Royaume-Uni, des consultants, d’anciens journalistes reconvertis dans la communication d’influence, incitent leurs anciens confrères à écrire sur le Qatar et ses liens avec le terrorisme, se proposant même de leur fournir des dossiers complets sur le financement des groupes armés en Syrie. Ou bien encore, autre sujet récurrent, sur la pitoyable condition des travailleurs étrangers soumis à la kafala, c’est-à-dire au bon vouloir d’un sponsor qatari. L’auteur de ces lignes a ainsi été approché à plusieurs reprises par divers intermédiaires pour rendre compte notamment des travaux de Global Network for Rights and Development, une organisation non gouvernementale basée en Norvège, prompte à dénoncer — et avec raison — le statut des migrants asiatiques au Qatar mais qui semble ignorer que leur situation est tout aussi inacceptable en Arabie saoudite,aux Émirats arabes unis et dans le reste du Golfe…
JEU DE DUPES
Car la question n’est pas de chercher à dédouaner le Qatar mais simplement de ne pas être dupe de la campagne de communication qui sévit contre lui. Comme le relève si bien la journaliste Elisabeth Dickinson de Foreign Policy, il est évident que l’émirat a une large responsabilité dans le financement non contrôlé voire anarchique — la journaliste parle même d’« amateurisme » — de groupes armés sur lesquels Doha n’a jamais exercé de véritable contrôle faute de compétences et de moyens humains et techniques. Mais sa mise au pilori actuelle ne saurait faire oublier que ses voisins ont eux aussi beaucoup à se reprocher. Qu’il s’agisse du financement du salafisme, du droit des étrangers ou même de la propagation d’un discours antichiite qui a fait le lit d’organisations comme celle de l’État islamique, aucun pays membre du Conseil de coopération du Golfe ne diffère intrinsèquement du Qatar. Comme le note un diplomate maghrébin qui connaît bien la région « c’est partout les mêmes archaïsmes, les mêmes aberrations sociétales et politiques. Il s’agit d’une région qui peine à évoluer vers la modernité réelle et ce ne sont pas des campagnes de communication, aussi coûteuses soient-elles, qui aideront à une vraie transformation ».
Mais pour l’heure, c’est la communication qui domine. Acculé dans les cordes, pointé du doigt par l’establishment de Washington, le Qatar a décidé de réagir. L’émir, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a accepté d’être interviewé par CNN où il a affirmé que son pays « ne finance pas les extrémistes ». Une prestation qui n’a pas franchement modifié la perception générale aux États-Unis ou ailleurs. De même, et après plusieurs années de tergiversations, l’émirat a finalement décidé de s’engager dans la bataille d’influence en embauchant le cabinet Portland Communications dirigé par Tim Allan, ancien proche de Tony Blair. Pour l’heure, les résultats demeurent mitigés… James M. Dorsey raconte ainsi que la presse britannique n’a pas eu de mal à faire le lien entre cette société et des blogs apparus sur le net pour défendre la Coupe du monde de football de 2022 au Qatar. « Les dirigeants qataris ne savent pas faire face à ce genre de crise, raconte un ancien conseiller de Cheikha Moza, la mère de l’actuel émir. Ils sont peu nombreux et ont trop souvent tendance à croire que l’argent permet tout. Là, ils croulent sous les propositions de dizaines de cabinets occidentaux de relations publiques dont certains, cela a été vérifié, travaillent aussi pour les Émirats… Actuellement, le mot d’ordre est plutôt de faire profil bas en attendant que la tempête passe. » À condition que cette dernière se calme, ce qui est loin d’être garanti, les tensions politiques entre le Qatar et ses voisins n’ayant pas faibli.
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Y-a-t'il eu erreur? Et quel genre d'erreur?

C'est pas secret... Blog - Fri, 10/07/2016 - 14:00
Publication d'un nouveau texte de l'ami Jurek. Je souscris personnellement à la troisième thèse.
A propos du Boeing abattu par un Bouk


Les déclarations russes relatives au Boeing du vol MH17 abattu au-dessus du Donbass ont beaucoup varié. La dernière explication donnée par la télévision à la population russe est que « le boeing a été abattu par un chasseur ukrainien ». D. Pieskov, porte-parole du Kremlin se contente de déclarer que le rapport du groupe international d'enquête n'a pas donné la « vérité dernière ». Mark Solonine, ingénieur en aéronautique et historien militaire russe, a écrit un long article dans son blog sur la destruction du Boeing MH17.
Tout d'abord il s'étonne que le Bouk qui a été envoyé dans le Donbass soit un seul matériel, ce n'est pas dans les habitudes militaires d'envoyer une pièce isolée, d'habitude on procède par batterie, par division, par unité structurale de l'armée. Ensuite ce Bouk était équipé de ses seuls 4 missiles sans autre approvisionnement. Enfin Solonine estime que pour les besoins en défense anti-aérienne des séparatistes contre l'aviation ukrainienne il n'y avait pas besoin d'une pièce aussi performante que le Bouk dont les missiles (peuvent atteindre des avions a plus de 18000 mètres d'altitude et à plus de 35 km de distance). La défense anti-aérienne des séparatistes pouvait être satisfaite par d'autres matériels automoteurs nettement moins performants, mais dont l'approvisionnement ne serait pas si limité. Solonine en tire la conclusion que la mission du Bouk n'était pas une mission militaire mais une mission spéciale organisée par un service spécial.
Le Bouk qui a traversé la frontière russo-ukrainienne à Lougansk dans la nuit du 16 au 17 juillet s'est rendu à Donetsk puis, sur ses propres chenilles, sans sa plate-forme de transport, dans un champ près de la bourgade de Piervomaïsky à 16 km de la frontière russo-ukrainienne. Si le Bouk devait protéger les unités séparatistes voisines de Saour-Mogila, Marinovka et Dmitrovka il aurait pu le faire à partir du territoire russe de l'autre côté de la frontière. Ce Bouk est reparti vers le territoire russe le 17 au soir après avoir lancé un missile et abattu le Boeing du vol MH17 vers 16h20. Autre bizarrerie : l'itinéraire du vol AEROFLOT SU2074 Moscou-Larnaka a été modifié plusieurs fois. Ainsi le vol Nord Sud du 14 juillet, de Moscou à Larnaka a évité le territoire ukrainien en le contournant par l'Est, le 15 juillet le vol est passé au-dessus du territoire ukrainien mais en contournant le Donbass par l'Ouest mais les 16 et 17 juillet alors que le Bouk était au Donbass, le vol passait en ligne droite en coupant le ciel du Donbass au-dessus de Lozovaya, Krasnoarmeïsk et Marioupol.
L'hypothèse du Boeing abattu par un avion ukrainien étant absolument non tenable, il reste finalement trois thèses à l'explication de la catastrophe :


1/ La première est celle de la confusion entre un avion militaire ukrainien et le Boeing (les Russes auraient eu vent qu'un Antonov-26 ukrainien devait survoler la région mais cela ne s'est pas produit) Par ailleurs, les formes, altitudes de vol et vitesses de ces deux avions ne sont pas sujettes à confusion. Cette thèse est soutenue, entre autres, par des politiciens russes d'opposition, Yavlinsky, Navalny, une journaliste, Youlia Latynina, s'exprimant régulièrement sur ''Ekho Moskvy'', ainsi que Mikhail Malychevsky , constructeur principal d'''Almaz-Antey'', entreprise qui fabrique des armes dont le Bouk. Il s'agit donc de gens qui, pour la plupart espèrent garder la possibilité de s'exprimer, et qui, craignant une rupture irrémédiable avec le Kremlin, pratiquent l'autocensure.
2/ La seconde thèse est que la mission du Bouk était d'abattre le SU2074 du vol AEROFLOT Moscou-Larnaka qui survolait le Donbass presque simultanément au Boeing malaisien du vol MH17 mais il y a eu une erreur due probablement au fait que le Bouk s'était mis en position de tirprès du village de Piervomaïsky et non de Piervomaïskoïe (il y a encore un troisième endroit qui s'appelle Piervomaïsk (du premier mai) dans le Donbass). Cette thèse à d'abord été soutenue, peu après l'attentat, par V. Nalivaytchenko, alors chef du SBU, service de sécurité ukrainien. Cette même thèse est soutenue par les Russes : M. Solonine, A. Venediktov, directeur d'''Ekho Moskvy'', S. Rabinovitch ii , économiste, A. Piontkovsky, politologue, A. Kokh, ancien très haut fonctionnaire sous Yeltsine. Selon cette thèse, cet attentat aurait été planifié parce que Poutine avait besoin d'un prétexte pour envahir totalement l'Ukraine et chauffer à blanc la haine des Russes contre les Ukrainiens. C'est à la même époque que la télévision russe passait des images et des histoires comme par exemple celle d'un petit garçon qui aurait été crucifié par les ''nazis ukrainiens'' dans le Donbass.
3/ La troisième thèse est que c'est bien le Boeing du vol MH17 qui devait être abattu et qui l'a été. Le but aurait été de forcer les Ukrainiens, alors en train de reprendre le Donbass, à s'arrêter en les accusant de cet attentat et parallèlement en effectuant des actions diplomatiques auprès du président Porochenko qui venait d'être élu. C'est le Russe A. Illarionov, ancien conseiller économique de Poutine qui a rompu avec Poutine en janvier 2005 lorsqu'il s'est aperçu que Poutine n'avait pas l'intention de respecter la démocratie qui soutient cette thèse et repousse catégoriquement les deux autres thèses. Il est à remarquer que la première thèse n'implique pas une responsabilité criminelle de Poutine ni un crime de guerre mais qu'elle est peu vraisemblable. Selon les deux autres thèses il s'agit d'un crime de guerre dont le Kremlin est forcément responsable.
Le 05/10/2016

Jurek


http://www.solonin.org/article_buk-na-donbasse-zachemhttp://aillarionov.livejournal.com/http://militaryarms.ru/boepripasy/rakety/buk-m1/http://www.kasparov.ru/material.php?id=57EE8FF65B6A9http://www.twitlonger.com/show/n_1so07ua

i Solonine énumère les matériels automoteurs « Osa » , « Tor », « Toungouska » et « Pantsir » qui peuvent atteindre des cibles à 5000-6000 m d'altitude et 8-12 km de distance ce qui est largement suffisant pour atteindre les Su-25 et An-26 qui équipent l'aviation ukrainienne.
ii Slava Rabinovitch parle également de l'attentat contre l'avion de ligne russe A-321 qui, partant de Charm-el-Cheikh, le 31 octobre 2015 a sauté au-dessus du Sinaï à cause d'un bagage piégé à détonateur et dispositif à retardement chimiques. (bagage appartenant à un passager russe qui, au dernier moment, n'a pas pris l'avion). L'hypothèse de Rabinovitch est que cet avion a été piégé par les services russes mais que le dispositif chimique fragile et peu fiable a fonctionné prématurément. L'avion russe ayant dû sauter au-dessus du territoire ukrainien et non du Sinaï.
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European Border and Coast Guard Agency (EBCG)

CSDP blog - Thu, 10/06/2016 - 22:00

The new European Border and Coast Guard Agency (EBCG) is established today, October 6, 2016.

This successor of the former Frontex (from French: Frontières extérieures for "external borders") is an agency of the European Union headquartered in Warsaw, Poland, tasked with border control of the European Schengen Area, in coordination with the border and coast guards of Schengen Area member states. Frontex was established in 2004 as the European Agency for the Management of Operational Cooperation at the External Borders, and primary responsible for coordinating border control efforts.

In response to the European migrant crisis of 2015-2016, the European Commission proposed on December 15, 2015, to extend Frontex's mandate and to transform it into a fully-fledged European Border and Coast Guard Agency. On 18 December 2015, the European Council roundly supported the proposal, and after a vote by the European Parliament, the Border and Coast Guard was officially launched on 6 October 2016 at the Bulgarian external border with Turkey.

To enable the Agency to carry out its tasks, its budget would be gradually increased from the €143 million originally planned for 2015 up to €238 million in 2016, €281 million in 2017, and will reach €322 million (about US$350 million) in 2020. The staff of the agency would gradually increase from 402 members in 2016 to 1,000 by 2020.

The European Border and Coast Guard Agency is not a new body. It does not replace Frontex and it retains the same legal personality. What the Commission draft Regulation aims to do is to strengthen the mandate of the EU border agency, to increase its competences and to better equip it to carry out its operational activities. The new tasks and responsibilities of the Agency need to be reflected by its new name. It coordinates its work alongside the European Fisheries Control Agency and European Maritime Safety Agency with regard to coastguard functions.
The permanent staff of the Agency will be more than doubled between 2015 and 2020. The new proposal provides for a reserve of European border guards and technical equipment. The Agency will be able to purchase its own equipment (this is not a novelty). However - and this is new - the Member States where this equipment is registered (this refers mainly to big equipment items such as patrol vessels, air crafts, etc. which need a flag of state) will be obliged to put it at the Agency's disposal whenever needed. this will make it possible for the Agency to rapidly deploy the necessary technical in border operations. A rapid reserve pool of border guards and a technical equipment pool will be put at the disposal of the agency, intending to remove the shortages of staff and equipment for the Agency's operations.

A monitoring and risk analysis centre will be established, with the authorisation to carry out risk analysis and to monitor the flows towards and within the EU. The risk analyses includes cross-border crime and terrorism, process personal data of persons suspected to be involved in acts of terrorism and cooperate with other Union agencies and international organisations on the prevention of terrorism. A mandatory vulnerability assessments of the capacities of the Member States to face current or upcoming challenges at their external borders will be established. The Agency is able to launch joint operations, including the use of drones when necessary. The European Space Agency's earth observation system Copernicus provides the new Agency with real time satellite surveillance capabilities alongside the current Eurosur border surveillance system.

ember States will be able to request joint operations, rapid border interventions, and deployment of the EBCG Teams to support national authorities when a Member State experiences an influx of migrants that endangers the Schengen area. In such a case, especially when a Member State’s action is not sufficient to handle the crisis, the Commission will have the authority to adopt an implementing decision that will determine whether a situation at a particular section of the external borders requires urgent action at the EU level. Based on this decision, the EBCGA will be able to intervene and deploy EBCG Teams to ensure that action is taken on the ground, even when a Member State is unable or unwilling to take the necessary measures.

The right to intervene is a point of contention between a number of EU Members and the Commission, especially those Members whose borders form the external borders of the EU, such as Greece, Hungary, Italy, and Poland. They want to ensure that intervention is possible only with the consent of the Member States, whose external borders necessitate the presence of the ECBGA. Greece’s Alternate Minister for European Affairs, Nikos Xydakis, stated in an interview that while Greece is supportive of a common European action and of changing Frontex’s mandate, it wants the ECBGA to take complete charge of migration and refugee flows.

Tag: FRONTEXEBCG

Interview de Stanislav Levchenko, ancien officier du KGB.

C'est pas secret... Blog - Tue, 09/13/2016 - 18:08
Vous avez dirigé des journalistes au Japon. Comment les avez-vous recruté ? Quels types de journalistes cherchiez-vous afin de mener des mesures actives ?
Tout d'abord, le recrutement est un processus très long et compliqué. Il faut de deux à quatre ans pour achever un recrutement et avoir un agent qui travaille pour vous. Pour réussir cela, il vous faut utiliser tous les outils dont dispose notre profession. Nous effectuons au préalable une vérification complète des antécédents de la cible afin de définir l'angle d'attaque pour le recrutement. Un officier du KGB se focalise généralement sur deux types de journalistes. Le premier type est le journaliste spécialisé dans un domaine et qui détient des informations sensibles et est en contact avec les individus occupant des postes clés.

Stanislav LevchenkoQuels types de spécialistes le KGB recherche-t-il ?

Ceux qui ont développé une expertise dans les divers aspects de la vie politique, économique ou dans les affaires militaires. Je me concentrais sur les spécialistes de la politique. Un tel agent peut être utile de différentes manières. Il peut écrire des articles bien-sûr, qui défendent le point de vue et les objectifs de l'URSS sur un sujet particulier. De plus il peut vous donner accès à des informations sensibles qu'il aura collectées pour vous. Enfin, parce qu'il est un spécialiste, il est susceptible de connaître et d'interagir avec d'autres membres de l'élite. Vous pouvez demander à votre agent d'influence de mener divers opérations d'influence contre ces individus. Quatre des agents dont je m'occupais au Japon étaient d'éminents journalistes. Ils avaient des contacts à haut niveau au sein du Parti Socialiste et du Parti Libéral Démocrate et parmi des officiels du gouvernement, y compris des membres du Cabinet du Japon. Le journaliste me fournissait des informations secrètes ainsi que des documents. Je leur ai aussi fait mener plusieurs opérations d'influence contre des membres du gouvernement.
Quelle était la seconde catégorie de journalistes que vous recrutiez ?

Le second type de journaliste était celui qui disposait d'un large auditoire, ou qui travaillait pour un journal à grand tirage. Un des agents que le KGB dirigeait au Japon était le proche confident du propriétaire d'un des plus gros journaux japonais qui tirait à 3 millions d'exemplaires par jour. Il a été utilisé pour mener diverses mesures actives contre ce journal.
Pourriez-vous être un peu plus précis au sujet des méthodes de recrutement utilisées, et des opinions politiques des agents d'influence que vous dirigiez ? Combien d'agents dirigiez-vous ?
Une fois que la décision d'approcher un journaliste ou un autre membre de l'élite, diverses méthodes sont utilisées.  Il n'y a pas de mode opératoire général, on procède au cas par cas. Laissez-moi vous donner un exemple. En général, l'idée de base est de trouver un terrain d'entente ou un centre d'intérêt commun, et ainsi d'établir une relation personnelle avec la cible. Cette approche peut être appliquée à des cibles de tous bords politiques. Pour ceux dont les opinions penchent à gauche, le centre d'intérêt commun pourra se trouver sur le terrain idéologique. Pour quelqu'un de l'autre bord politique, le centre d'intérêt pourra être un problème particulier. Par exemple la cible peut être très favorable à Taïwan et opposée à un rapprochement entre la Chine et le Japon. Le centre d'intérêt commun est ici évident, et un accord peut être passé sur ce point particulier. Si l'individu était un journaliste, je l'assistais en lui fournissant de l'argent, ainsi qu'un soutien moral et des encouragements, mais aussi des informations et des documents.

Quelles autres méthodes sont utilisées pour effectuer un recrutement ? Est-ce que le chantage est utilisé pour le recrutement ou pour garder un agent actif ?

Bien qu'il soit de la première importance d'établir une relation sur un centre d'intérêt commun, l'argent est aussi utile. Certains individus, même ceux qui sont anti-soviétique, ne travailleront pour vous que pour de l'argent. L'argent détient un fort pouvoir de persuasion. D'un autre côté, je ne trouve pas que le chantage soit une technique très efficace. Bien sûr, le KGB s'en est servi. Personnellement, je n'aimais pas le chantage parce que j'avais le sentiment qu'il pouvait pousser l'agent dans les bras des services de contre-espionnage de la nation cible [NdT : voir la tentative avortée de recrutement par le chantage du journaliste américain J Alsop par le KGB].

Quelles étaient les opinions politiques des agents qui étaient sous votre responsabilité au Japon ? Combien d'agents avez-vous dirigé ?

Environ un tiers des agents sous mon contrôle étaient de conviction socialiste et marxiste. Un autre tiers était neutre politiquement, ou au centre. Le dernier tiers était à droite. En 1979, je m'occupais de 10 individus : des agents et d'autres en cours de recrutement ; avec qui j'avais entre 20 et 25 réunions clandestines par mois. Dans la Résidence de Tokyo, il y avait 5 officiers traitants qui s'occupaient des mesures actives au travers de 25 agents d'influence. Le nombre total d'officiers du KGB dans la Résidence de Tokyo était de 50 à 60.

Est-ce que la plupart des agents comprenaient qui vous étiez réellement ? Réalisaient-ils que vous étiez un officier du KGB ?

Je dirais que la majorité ne le savait pas. Ils croyaient que j'étais un correspondant de New Times et pas un officier du KGB.

Fournissiez-vous aux journalistes des informations, des documents à publier ? En d'autres termes, leur donniez-vous des histoires ou des articles ?

En ce qui me concerne, je décrivais les grandes lignes, les thèmes à aborder et je fournissais des informations ; mais c'est l'agent qui se chargeait de rédiger l'article. Je ne pensais pas que c'était une bonne chose de lui fournir un article complet, prêt à être publier. La raison est que chaque journaliste a un style et une méthode d'écriture particulier, et un article écrit par mes soins ou par quelqu'un à Moscou, pourrait détonner et ainsi mettre la puce à l'oreille des services de contre-espionnage du pays cible. En général, on fournit les thèmes, les lignes directrices et les objectifs. On fait des suggestions, et on discute avec l'agent de la manière de mettre en œuvre et de réaliser ces objectifs.

Avez-vous réussi à faire recruter d'autres agents par vos agents, en plus de leurs opérations de mesures actives ?

Il est très rare qu'un agent puisse effectuer un recrutement. Cela arrive, mais c'est très rare. Il est beaucoup plus fréquent qu'un agent vous aide à identifier une recrue potentielle. Une fois que la cible est identifiée, on peut commencer le long processus qui consiste à évaluer s'il est opportun de la recruter, et, le cas échéant, à déterminer la bonne manière de l'approcher. C'est principalement à cela que m'aidaient les agents qui étaient sous mon contrôle.

Comment déterminiez-vous quel agent devait accomplir une tâche particulière, ainsi que la conduite à suivre pour la mise en œuvre de telle ou telle opération ?

Comme je l'ai déjà dit, les opérations de mesures actives au Japon se fondaient sur les directives que nous recevions de Moscou.  Nous les recevions souvent quotidiennement, à raison de trois à cinq directives à la fois. Habituellement, les officiers responsables des mesures actives avaient une réunion avec le chef de groupe afin de déterminer la meilleure manière de mettre en œuvre ces directives. Un fois que l'on avait décidé de la marche à suivre, on en référait à Moscou pour obtenir son aval. Cela n'était pas nécessaire pour chaque opération, mais pour la plupart d'entre-elles.

[...]

Etiez-vous autorisés à faire preuve d'initiative ? Pouviez-vous modifier les ordres, puis les exécuter ?

Lors de nos réunions nous pouvions proposer des modifications des ordres et des consignes, il y avait une grande liberté d'action. Toutefois, dans la plupart des cas, nos plans étaient envoyés à Moscou pour y être avalisés. Nous ne prenions généralement pas d'initiatives sans la permission du Centre.

Comment mesuriez-vous l'efficacité des opérations menées par les officiers traitants ? Est-elle étroitement surveillée ? Quelle est l'importance des résultats ?

Les activités des officiers traitants sont étroitement surveillées et évaluées. Le succès a une importance cruciale. Toutefois il est parfois difficile d'évaluer le succès d'une opération. Certaines choses sont faciles à mesurer et à évaluer ; par exemple, la production d'un journaliste  (le nombre d'articles publiés ou la quantité d'informations confidentielles collectées) ou d'un parlementaire que vous avez recruté (faire certaines déclarations, lancer certaines discussions, ou créer au sein du Parlement une atmosphère favorable aux objectifs de l'URSS). Ces éléments sont évalués conformément à certains critères par nos supérieurs.

L'impact d'autres types d'opérations est en revanche plus difficile à mesurer. Par exemple, le succès des mouvements pacifistes en Europe, dans lesquels le KGB et le Département International étaient très largement impliqués, est indéniable. Toutefois le développement des mouvements pacifistes ne peut être seulement attribué au KGB et au DI. Ainsi, l'évaluation de l'efficacité des mesures actives dans la croissance des mouvements pacifistes est plus que subjective. Mais le chef de la résidence locale du KGB et le chef du groupe des mesures actives sont tout de même responsables de l'évaluation de telles activités.

[...]

Beaucoup d'observateurs à l'ouest minimisent l'utilisation d'agents d'influence, d'organisations internationales servant de couverture, ainsi que d'autres types de mesures actives. Que leur répondez-vous ?

Tout d'abord, il existe des indicateurs de l'importance que les Soviétiques donnent à ces activités. La quantité de mesures actives publiques ou clandestines est considérable, et cela peut être étudié et documenté. En tant qu'ancien membre du KGB, je peux vous dire que le KGB et le DI disposaient de toutes les ressources tant humaines que matérielles pour mener à bien cette entreprise considérable.

Source : Former CIA and KGB agents share inside look at espionageNous n'étions jamais à cours de moyens. Bien sûr ce n'est pas quelque chose de nouveau. Un examen de l'histoire du PC d'URSS démontrerait l'importance de telles tactiques. Une lecture attentive des déclarations et des écrits des dirigeants soviétiques donne un aperçu de l'importance de ces mesures. Bien que nous ayons discuté de leur efficacité plus tôt, laissez-moi insister de nouveau sur le fait que ces mesures actives sont évaluées selon des critères particuliers. Leur succès est d'une importance vitale. L'augmentation du recours aux mesures actives depuis les dix dernières années, est due aux progrès considérables faits dans la maîtrise de ces dites mesures.
Tiré de : "Dezinformatsia : The Strategy of Soviet Disinformation. 1984. pp 170-181"

A lire : Le KGB en France
             Oleg Kalugin sur la pénétration du KGB en France. 
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Is China Deliberately Trying To De-Rail The Russia/Saudi Oil Deal?

C'est pas secret... Blog - Mon, 09/12/2016 - 11:42
China, the world’s largest oil consumer, has been increasing oil imports and feasting on the low crude oil prices. Could Russia and Saudi Arabia’s plan to stabilize crude oil prices cut into China’s oil hoarding plans?
Chinese oil imports have increased to 32.85 million tons in August, the second highest figure after the record 33.19 million tons import figures of December 2015. It’s a 7 percent increase over the same period last year, and a 6 percent increase over July. Currently, the Asian giant imports 66 percent of its crude oil requirements.
“Chinese oil majors are no longer under orders to increase domestic production, as they were doing so at a loss,” said Adam Ritchie, executive general manager for supply at Caltex Australia Ltd. “China’s change to let economics decide between imports and domestic production is a big change,” reports Bloomberg.
Russia and Saudi Arabia, the two largest suppliers, have been battling it out to increase their market share in China. While Russia has increased its market share in China from 12.6 percent last year to 13.6 percent this year, Saudi’s have seen their share dip from 15.1 percent to 14 percent during the same period.
“There’s a market-share battle going on mainly among the Middle East producers and Russia,” Olivier Jakob, managing director of Petromatrix, said by phone from Zug, Switzerland. “Rivals are making a big push into China,” reports Bloomberg.
An agreement between both the competing producer nations reduces the bargaining power of the Chinese refiners, who had started to choose the spot sales offered by Russia against the long-term contracts policy of Saudi Arabia.
Nevertheless, the Chinese can breathe easy, because like many other experts globally, even the Chinese analysts are not confident that the deal between Saudi Arabia and Russia will result in any substantive action.
"It will be very difficult to implement this agreement, as the volume for each exporter country is different. Many countries - producers of oil and gas rely on exports, so they are unlikely to agree to the terms of the agreement," a senior consultant for Sinopec Yang Qixisaid.
lire la suite.
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De l'Ukraine et d'autres choses

C'est pas secret... Blog - Mon, 06/27/2016 - 08:25

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