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Afrique

Dialogue stratégique algéro-brésilien : Réunion aujourd’hui à Alger

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 15:04
Une réunion du Dialogue stratégique algéro-brésilien se tiendra aujourd’hui à Alger sous la co-présidence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du ministre brésilien des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira Filho. Cette réunion se déroulera dans le cadre de la visite de travail du chef de la diplomatie brésilienne en Algérie du 22 au 24 juillet, à l’invitation de M. Messahel. Lors de cette visite, les deux ministres « examineront les possibilités de renforcement des dispositifs de coopérations existantes et la prospection de nouvelles opportunités d’investissements et de partenariat mutuellement bénéfique ». Cette visite permettra également aux deux ministres « de poursuivre, conformément à la tradition établie, leur concertation et la coordination des positions des deux pays autant sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun qu’au sein des foras auxquels ils appartiennent ». Pour rappel, une première réunion du Dialogue algéro-brésilien s’est tenue en octobre 2015 à Alger. L’accord portant sa création a été signé lors de la 4ème session de la commission mixte intergouvernementale, qui s’est déroulée à Brasilia le 19 juillet 2010. Cette première réunion a été consacrée à la mise en place des mécanismes susceptibles d’impulser et d’intensifier le dialogue stratégique algéro-brésilien. Elle a été également l’occasion de discuter de l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur raffermissement, à travers notamment, la mise en place de programmes, de projets et d’initiatives de partenariat, mutuellement bénéfiques dans tous les domaines. L’Algérie et le Brésil s’étaient engagés à œuvrer au renforcement des relations économiques et à leur diversification et à la consolidation du cadre juridique existant entre les deux pays, selon un communiqué conjoint.Ils s’étaient également engagés à encourager le développement de la coopération et des échanges bilatéraux dans les domaines de l’énergie, de la santé, du commerce, des travaux publics, de l’agriculture, du développement social, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le Brésil parmi les 5 principaux partenaires commerciaux de l’Algérie Concernant le domaine commercial, le Brésil figurait, en 2017, parmi les cinq premiers clients de l’Algérie, avec 2,08 mds usd (6% des exportations globales algériennes), ce qui représente une hausse de 28,7% par rapport à 2016. En mars dernier, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a estimé, à l’issue d’un entretien avec l’ambassadeur brésilien en Algérie, Eduardo Botelho Barbosa, que le Brésil est « en mesure d’apporter sa contribution à la relance de l’industrie algérienne », relevant l’expertise brésilienne dans le secteur des mines et dans l’industrie sidérurgique dont pourraient bénéficier les entreprises algériennes dans le cadre de partenariats. Dans le domaine de l’industrie automobile, M. Yousfi a invité les opérateurs brésiliens à investir en Algérie dans les composants automobiles, estimant que l’industrie agroalimentaire est aussi un domaine dans lequel les opérateurs algériens et brésiliens peuvent coopérer. Pour sa part, l’ambassadeur du Brésil a mis en exergue la « bonne forme » de la relation économique entre l’Algérie et le Brésil, soulignant que « les échanges commerciaux entre les deux pays ont évolué de 30% en 2017 avec un différentiel favorable à l’Algérie ». Meriem L.

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Reprise spectaculaire du tourisme en Tunisie : Le secteur table sur 8 millions de touristes en 2018

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 14:59
Écrit par Fayçal Djoudi.

Après avoir été durement affecté par l’horreur du terrorisme en 2015, le tourisme en Tunisie, l’un de ses poumons économiques, semble revigoré par une fréquentation de touristes en croissance, confirmant l’amorce d’une reprise observée par les professionnels depuis le début de l’année. Ce qui augure d’un été radieux rendu ainsi par l’arrivée prévue de quelque 8 millions de touristes, dont 3 millions d’Algériens.

Pour s’en convaincre, il suffit de se tourner vers les professionnels de ce secteur clé, soulagés de voir son horizon s’éclaircir. Ils s’enthousiasment devant l’afflux de touristes dans les endroits les plus prisés du pays. «Tous les hôtels affichent complet à Djerba, à Hammamet, à Sousse et à Mahdia», s’accordent-ils à dire. De nouveau sur les bons rails, le tourisme repart nettement à la hausse en Tunisie, pour la plus grande satisfaction de sa ministre de tutelle, Selma Elloumi, qui se félicite de cette «amélioration importante». A tel point que «les chiffres de 2014 ont été dépassés, voire ceux de 2010 (+6%), année de référence pour le tourisme tunisien», s’est-elle réjouie. «En effet, le nombre d’entrées a dépassé les 2,3 millions le 20 mai, soit une hausse de 21,8% par rapport à la même période en 2017 et de 5,7% par rapport à la même période en 2010. Les recettes liées au tourisme, elles, ont atteint 358,6 millions de dollars durant les cinq premiers mois de 2018, soit une hausse de 31,8% par rapport à la même période en 2017», a-t-elle encore précisé. En 2017, 7 millions de touristes ont visité la Tunisie, 23% de plus par rapport à 2016, et l’évolution des nuitées passées a augmenté de plus de 20% alors que le tourisme intérieur a atteint 30% du total des nuitées à lui seul. Les recettes touristiques, elles, ont atteint 1 milliard d’euros, soit une amélioration de plus de 17%. Une saison touristique réussie en somme ! Mais l’année 2017 ne sera pas un pic historique, vu que les recettes touristiques ne dépasseront pas, au final, les 3 milliards de dinars tunisiens. Loin des performances des années 2008 (3,4 milliards), 2009 (3,47 milliards), 2010 (3,52 milliards) ou encore et surtout 2014 avec son record de 3,6 milliards de dinars tunisiens. Il n’en demeure pas moins que pour Selma Elloumi, l’objectif pour la Tunisie est d’atteindre les 10 millions de touristes en 2020.

Les Algériens fidèles à la destination
D’ici là, la Tunisie peut toujours compter sur le pays voisin direct qu’est l’Algérie. Les autorités tunisiennes ambitionnent de porter le nombre de touristes algériens à 3 millions, dans le sillage du record de 2,5 millions de touristes algériens enregistré l’année dernière. L’affluence des Algériens a représenté l’année dernière 35% des 7 millions de touristes ayant visité la Tunisie. Même la ministre tunisienne du Tourisme, Selma Elloumi, a constaté que des indicateurs «très positifs» ont été observés depuis le début de l’année en cours. Elle a souhaité que lorsque les Algériens viennent en Tunisie, il leur soit donné l’impression d’être chez eux et non d’être en visite dans un pays étranger.
Il en est de même pour plusieurs opérateurs tunisiens rencontrés à Hammamet. Comme nous le confirme Mourad El Magroun, tour-operator tunisien propriétaire de l’agence de voyages New Sun Travel : «Nous avons mis en place plusieurs mesures en faveur des visiteurs algériens […] Nous avons également œuvré à améliorer les services et nous engagerons les hôteliers à proposer des prix bien étudiés à nos frères venus d’Algérie.» Et de démentir dans la foulée les informations relayées par certains médias selon lesquelles certains hôtels tunisiens auraient exigé une augmentation de 30% sur leurs tarifs pour les touristes algériens. Il assuré qu’aucune hausse «soudaine» n’a été décidée pour les touristes algériens, reconnaissant que les prix ont connu, d’une façon générale, une légère hausse. «Au contraire, certains hôtels tunisiens ont décidé de faire des réductions allant jusqu’à 30% pour les familles algériennes», a-t-il indiqué. Voilà qui enterre définitivement la polémique qui avait commencé à enfler il y a tout juste une semaine, lorsque le secrétaire général adjoint du Syndicat national des agences de voyage (SNAV), Cherif Menacer, avait affirmé dans une tribune que «de nombreux hôtels en Tunisie ont refusé d’accueillir des familles algériennes en plus d’avoir procédé à une augmentation des tarifs de réservations de 30%».
Pour sa part, un responsable de la direction du tourisme de Hammamet a révélé qu’une réunion a été organisée il y a une semaine pour étudier le marché algérien. «Nous considérons le touriste algérien comme un touriste tunisien. La tenue d’une réunion pour discuter du marché algérien est une preuve que c’est un marché stratégique pour nous. Nous avons discuté avec l’Office national du tourisme tunisien de la façon d’attirer le plus grand nombre de touristes algériens, en particulier en dehors de la haute saison estivale. L’Office régional du tourisme de Sousse a été chargé de préparer une série de propositions», a-t-il indiqué. De son côté, le représentant régional du tourisme à Sousse, Bassam Al-Ouertani, a fait savoir qu’«il existe un plan d’action en faveur des Algériens, notamment en ce qui concerne les services et les prix. Des offres spéciales seront faites pour les retraités, en particulier pendant les vacances d’été, en plus de l’augmentation du nombre de vols à destination et en provenance de la Tunisie».

Le come-back des Français
Après les Algériens, ce sont sans doute aux touristes français que les Tunisiens se sont habitués. Après avoir déserté en masse la Tunisie pour des considérations sécuritaires – 3 Français ont été tués lors de l’attentat du Bardo en 2015 – ils font un come-back très remarqué dans les stations balnéaires tunisiennes. Les réservations ont grimpé en flèche pour atteindre un taux de croissance de plus de 200% par rapport à 2017. Pour René-Marc Chikli, le président du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto), ce retour en grâce de la Tunisie dans le cœur des touristes français s’explique par le fait «qu’il n’y a pas eu d’événements particuliers» susceptibles de les dissuader d’en faire leur destination préférée, avant de livrer une analyse plus nuancée. «Les Français ont redoublé leur confiance vis-à-vis de la destination, en partie et pas en totalité. Il y aura encore beaucoup de chemin à faire pour convaincre les Français de partir en Tunisie et atteindre les chiffres enregistrés en 2010.» Mais la reprise spectaculaire du tourisme en Tunisie n’est pas sans susciter une certaine inquiétude quant à la capacité du pays à y faire face. Apportant un bémol à l’enthousiasme général, Jabeur Ben Attouch, le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), cité par le journal tunisien Assabahnews, exhorte l’Etat à prendre des «mesures exceptionnelles», notamment la libération de l’importation des moyens de transport touristique, et à pallier sans délai au manque de personnel qualifié, consécutif aux nombreux licenciements que la grave crise liée aux attaques terroristes a entraîné.

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« La police républicaine désormais dans la proactivité » (Général Hounnonkpè)

24 Heures au Bénin - Mon, 07/23/2018 - 14:54

La police républicaine est désormais dans la proactivité, elle ne va plus attendre qu'il y ait des victimes avant d'agir, c'est ce qu'a affirmé le directeur général de la police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè, ce dimanche 22 juillet 2018, sur le plateau de la télévision nationale. Selon le directeur général, « il faut occuper le terrain et surtout anticiper. Ne pas attendre qu'il ait d'abord des victimes » en privilégiant la prévention avec des patrouilles dissuasives de jour comme de nuit.
Nazaire Hounnonkpè a aussi souligné que le taux de couverture aujourd'hui a été amélioré avec des agents postés un peu partout sur le territoire et la sécurisation des corridors systématisée avec des patrouilles 24h/24. La manière de travailler aussi a totalement changé, a-t-il précisé en rappelant que dans un passé pas très lointain, les unités étaient beaucoup plus enclines à faire de la police judiciaire et les commissariats et les brigades étaient beaucoup plus perçus comme un prolongement du parquet, donc des boîtes de réception de plaintes ; ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

Outre ces différentes avancées, la police républicaine fait l'effort de soigner son image à travers la création d'un climat de confiance entre elle et les populations, a informé le directeur général. « La police est le premier compagnon de l'homme en temps normal. On essaie d'expliquer aux agents la nécessité d'enlever de leur tête la perception selon laquelle après eux sur la terre, il n'y a plus personne. Nous sommes un service public et chaque citoyen qui rencontre un policier ou une patrouille doit se sentir à l'aise », a souligné Nazaire Hounnonkpè. Pour lui, il faut que la police se mette dans son rôle de protecteur des personnes, de leurs biens et d'assistance. D'ici quelques années, poursuit-il, la police ne sera plus redoutée même si la loi elle, sera davantage redoutée.

Au ministère de l'intérieur, informe le directeur général, un numéro vert (166) est ouvert et les populations peuvent appeler 24h/24.

Selon lui, le gouvernement a mis les moyens pour que 10 minutes après l'appel, une équipe de patrouille soit à disposition. Comparant la police républicaine à l'ex police nationale et l'ex gendarmerie nationale, le général Hounnonkpè, fait observer que ces unités n'ont jamais disposé d'un système de transmission et le gouvernement actuel a débloqué plus de 4 milliards FCFA pour acheter les relais et réhabiliter entièrement le système de transmission.

Le lancement officiel de ces systèmes sera fait en août prochain, a précisé le directeur général. Ainsi, les policiers sur les carrefours n'auront plus à utiliser leur propre téléphone, mais plutôt des talkies-walkies en vue d'être plus opérationnels, a confié le directeur général. Il exhorte les populations à savoir que l'insécurité zéro n'existe nulle part. Chaque citoyen, selon lui, doit en prendre conscience et éviter des comportements à risque.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le Bloc progressiste pour soutenir les réformes de Talon

24 Heures au Bénin - Mon, 07/23/2018 - 14:40

Une nouvelle naissance dans l'arène politique. Le Bloc progressiste vient de poser ses premiers pas avec le regroupement des partis et alliances de partis politiques proches du pouvoir. C'était ce dimanche 22 juillet 2018 à Cotonou.
Annoncé au lendemain de la prise du pouvoir, le rêve du chef de l'Etat se concrétise petit à petit. Créer des grands blocs politiques afin de permettre aux politiques d'accéder au pouvoir. Conformément à la réforme du système partisan qui tient à cœur aux partisans de la Rupture, onze partis et alliances politiques avec d'autres en attente de la validation de leur adhésion ont confirmé leur fusion prochaine en un seul bloc. Ainsi, le forum politique sur l'assainissement de la vie politique, par les alliés ont fait naître le ‘'Bloc progressiste'' qui s'engage dans la promotion des réformes du chef de l'Etat. Selon l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago, « la décision de la création prochaine de ce parti politique est un acte fondateur de portée historique majeure et salutaire ». Ce signal fort annonce déjà plusieurs adhésions. Il indique que les formations politiques ont déjà pris la mesure du danger que constituent pour la démocratie et la nation, la dispersion et l'émiettement excessifs des forces politiques. « Les expériences successives des alliances de partis politiques ont montré leurs insuffisances, notamment à travers leur caractère éphémère notoire et la transhumance politique fréquente des élus parlementaires et communaux », signale-t-il.

Une nécessité qui s'impose
Il est impérieux selon Mathurin Nago de fédérer les ressources, les expériences et les intelligences pour mettre en place un parti digne du nom, plus fort et véritablement d'envergure nationale. Il reconnaît que la tâche ne sera pas facile. « C'est pourquoi nous nous y sommes tous attelés, d'abord dans nos partis respectifs, ensuite dans notre creuset collectif avec d'autant plus de ferveur et d'optimisme que le contexte actuel y est favorable », assure M. Nago. Les onze partis politiques selon Abraham Zinzindohoué, sont unis sur la base de principes, d'idées et de vision au service du peuple. Cette fusion vise à « cultiver et perpétuer les idéaux de la démocratie, du patriotisme, de l'unité nationale, de la paix, de la justice et du progrès social », martèle-t-il. Un parti qui selon lui, va contribuer à l'animation de la vie politique, économique, sociale et culturelle et contribuer efficacement à l'édification d'une nation prospère.
Le Bloc progressiste regroupe l'Union fait la Nation (Un), l'Alliance des Forces démocratiques unies (Alliance Fdu), la Renaissance du Bénin (Rb), l'Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And), l'Union pour le Bénin (Ub), le parti Alternative citoyenne (Ac), le Congrès du peuple pour le progrès (Cpp), l'Union pour la solidarité et le progrès (Usp-Alléluia), la Nouvelle vision pour la fraternité et le développement (Nvfd), le Congrès pour le développement et la solidarité (Cds-Finagnon) et le Parti pour la démocratie et le progrès social (Pdps) et autres. En attendant la création d'autres regroupements de partis, on peut dire que le Bloc progressiste a déjà fait un pas de géant.

G.A.

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Une université n'est pas un cours primaire qu'il faut créer dans tous les quartiers

24 Heures au Bénin - Mon, 07/23/2018 - 14:39

Invité sur Diaspora FM et Eden TV, ce dimanche 22 juillet 2018, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Attanasso, s'est prononcée sur les réformes actuelles dans son département ministériel.

« Quand il y a réforme, il y a toujours des résistances. Avec le temps, on commence par s'entendre. Ils ont compris l'utilité des réformes et nous accompagnent. Ce n'est pas facile mais avec le temps, ça va de mieux en mieux », affirme le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans son secteur, il y beaucoup d'irrégularités qu'il faut corriger. « Il y a beaucoup de dysfonctionnement et beaucoup de textes non appliqués. Il y a trop de choses qui pouvaient permettre l'amélioration des choses au niveau des universités. Nous avons pris notre bâton de pèlerin pour améliorer et mieux faire », explique Marie Odile Atanasso. Dans cet imbroglio, le pire reste la situation au niveau du secteur privé. « Ce qui était criard était ce qui se passait dans les établissements privés. Les produits formés n'étaient pas ce qu'il faut. Des professeurs qui n'avaient pas le niveau ainsi que les étudiants qui sortaient », explique le ministre. Afin de trouver une solution, elle s'est engagée dans bien des consultations en vue de prendre la décision idoine. « C'est de là que nous avons eu des rencontres avec les acteurs et écouter certains. Ce que nous a amené à initié les examens de licence et master pour voir la qualité de ce qui se passe », souligne Marie Odile Atanasso.
Il ne faut pas avoir selon elle, des formations disparates. « En principe, les établissements se créent avec toutes les dispositions mais ici les établissements sont créés sans avoir même le site de formation ». Elle ajoute qu' « Une université n'est pas un cours primaire qu'il faut créer dans tous les quartiers, c'est des laboratoires de qualité. Une université rassemble les fils et filles, qui créent l'unité ».
Le ministre de l'enseignement supérieur s'affaire à mieux fédérer les universités afin de voir comment rationnaliser le personnel. « Nous sommes dans les universités publiques où il n'y a pas de logique avec la réalité du terrain. Il y a des formations qui sont créées mais qui ne sont pas adaptées aux besoins du terrain. Nous sommes entrain de travailler pour corriger les irrégularités », assure-t-elle. ‹‹Sinon, nous risquons de former pour la forme et il n'y aura pas toujours d'adéquation avec l'emploi et c'est déplorable. Nous y arriverons », ajoute Mme Attanasso.

Gestion des universités publiques

Afin d'aider les universités par des apports conséquents, le ministre Marie Odile Atanasso pense qu'il urge de mettre en place le Conseil d'administration. Selon elle, « l'université est gérée de façon autonome et il nous est impossible de connaître la taille des ressources. En mettant sur pied le Conseil d'administration, on pourra avoir plus d'informations et cela permettra d'améliorer la gouvernance ». Elle affirme que aujourd'hui, « toutes les universités sont gérées comme des entreprises privées et il faut y arriver aussi au Bénin ». Le Conseil d'administration n'est pas selon elle, si nouveau. Il a toujours existé mais sous une forme large. Elle indique que même, les recteurs « veulent aussi de ce Conseil d'administration et font pression sur nous. Ce qui permet d'avoir plus de visibilité dans ce qu'ils font. On veut avoir un Conseil pour mieux gérer les fonds, identifier les besoins, accompagner les universités ». Elle assure qu' « On est entrain de travailler pour que le schéma de gouvernance soit le même dans toutes les universités. On a déjà validé deux AOF. Si tout va bien dès la rentrée prochaine, le Conseil d'administration sera installé dans toutes les universités ».
Ainsi donc, « Nous ambitionnons d'avoir des universités de qualité avec des infrastructures de qualité. Nous réfléchissions pour y arriver. Certes, ça prend plus de temps mais il ne faut pas se presser pour le faire aussi », explique le ministre.

Gratuité de l'enseignement

La question de la gratuité de l'enseignement n'a pas été occultée. Pour Marie Odile Atanasso, « dans aucun pays la gratuité ne fait du bien ». En plus, cela n'a été instauré sur aucune base. La gratuité de l'enseignement supérieur n'est pas obligatoire selon elle. « Je ne vois pas l'importance de la gratuité au niveau des universités. C'était un choix hasardeux », indique-t-elle Ce qui a fait « qu'après toutes les consultations, les recteurs ont demandé la suppression de cette gratuité. C'est une décision politique qui devrait être accompagnée par les recteurs mais c'est eux mêmes qui ont demandé sa suppression ». Elle précise que le chef de l'Etat n'a pas été d'avis de la suppression rapide mais progressivement. Mais la gratuité n'avantage pas les universités du moment où, « il faut construire des infrastructures et recruter des enseignants ». A titre d'exemple, elle rappelle qu' « avec la gratuité, l'Etat apportait un (01) milliard et il y avait un gap de plus de deux (02) milliards FCFA ». Aujourd'hui, il faut réformer les choses et permettre aux universités de mieux fonctionner.
Le ministre pense qu'il faut dépasser l'étape d'inscription dans les écoles et facultés. « Nous sommes arrivés dans un schéma où il n'y plus frais d'inscription mais le coût de la formation. Il faut voir ce qui est possible, faire le point des besoins, les infrastructures, les enseignants et proposer ce que peut donner l'étudiant. C'est de là que le gouvernement verra ce qu'il peut apporter aux universités ».
Pour l'harmonisation des formations dans les établissements privés, le ministre pense que tout est finalisé déjà. « Tout est fin prêt au niveau de la Direction Générale de l'Enseignement Supérieur. Il reste que les promoteurs d'établissement vont prendre les nouvelles harmonisations », précise-t-elle.
Concernant les examens, elle renseigne que « les résultats des licences ont donné environ 89%. Il y a donc un gap qui n'a pas la compétence et nous verrons comment faire pour les accompagner ». Mme Attanasso précise par ailleurs que « tous les établissements n'ont pas présentés tous leurs étudiants. Ceux qui l'ont fait ont présenté les étudiants qui sont prêts et non tous leurs étudiants ».

G. A.

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« Le Bénin est malade de ses élites » (Jacques Ayadji)

24 Heures au Bénin - Mon, 07/23/2018 - 14:39

Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, observant l'évolution des cadres béninois depuis les années 1960, pense que le Bénin est malade de ses élites. Il l'a affirmé, ce dimanche 22 juillet 2018, lors de l'émission ‘'Cartes sur table'' de la radio Océan Fm. Si quelque chose est noire, constate le directeur général des infrastructures, on arrive à dire non, que c'est un peu du jaune et on manipule le peuple. Jacques Ayadji a rendu hommage aux élites des années des indépendances qui, selon lui, ont mené des luttes pour que nos pays puissent s'affranchir de la domination des colonisateurs. Une lutte couronnée par l'ascension de nos pays à l'indépendance. Mais après, déplore Jacques Ayadji, les espoirs nés de cette volonté d'accession à l'indépendance, se sont rapidement mués en désillusion jusqu'en 1990 avec la parenthèse de l'année 1972 où, le général Mathieu Kérékou est arrivé au pouvoir mettre fin à ce qu'on appelait, le ‘'monstre à trois têtes'' avec une volonté d'industrialisation du pays marquée par la création de certaines industries. Les présidents de la République selon Jacques Ayadji, sont toujours aux tâches des élites et tout ce qui se passe, ne saurait être imputé aux chefs d'Etat. Le général Mathieu Kérékou, en son temps, parlait « d'intellectuels tarés ».
Aujourd'hui, poursuit-il, nous avons depuis 2016, l'accession du président Patrice Talon au pouvoir avec des méthodes différentes et le courage de prendre des décisions. Mêmes des choses auxquelles on pensait que personne n'allait toucher, souligne le directeur général des infrastructures, il arrive à les faire sans craindre d'être impopulaire. Pendant que ces réformes sont en chantiers, il déplore que des élites s'invitent dans le débat pour dire que c'est mauvais ce qu'il fait.
Jusqu'en 2010, Jacques Ayadji, dit n'être pas du tout connu des Béninois. Son entrée progressive sur la sphère publique fut marquée par une déclaration publique de Nicaise Fagnon, ancien ministre des infrastructures et des transports de l'ancien président, Boni Yayi. Le ministre dans sa déclaration disait que « de 1960 à 2006 à la veille de l'accession du président Boni Yayi au pouvoir, rien n'a été fait au ministère des infrastructures et c'est en cinq ans que le président Boni Yayi et son gouvernement ont fait plus que tout le monde ». Alors qu'il n'était que chef division temporaire du projet de construction de la voie Godomey-Akassato, Jaques Ayadji fut révolté et comme pour dire non, qu'on ne peut pas dire des choses comme ça, il a sorti un document dans lequel il a exposé preuve à l'appui que le point de ce que l'ancien ministre de Boni Yayi défendait, faisait 14 km de voie sur les 5 ans de gestion. Pour lui, on peut défendre un gouvernement tout en étant honnête et objectif par rapport à ceux qui ont précédé ce gouvernement. Une réaction qui, à l'époque a eu un écho favorable même au niveau des cadres du ministère et lui a valu sa place au sein du syndicat du ministère. Sa maîtrise du secteur rappelle-t-il, a fait que, chaque fois qu'il s'agissait de prendre la parole sur le secteur, ce n'était que lui. « Un intellectuel, quand il veut opiner sur un dossier, il le fait de façon objective », recommande le directeur général. Pour Jacques Ayadji, lorsqu'on est entrain de tisser une corde et qu'on prend le relai dans cet exercice, il y a toujours une ancienne corde, peut importe sa qualité et, il faut reconnaître cela, et c'est ce que le directeur général des infrastructures veut des élites béninoises.
« Le Bénin a besoin d'être reformé et pour que ces réformes marchent, il faut que des élites accompagnent » exhorte-t-il. Ceux qui sont au pouvoir selon lui, ne sont pas des dieux, il peut arriver qu'ils se trompent. Mais lorsqu'on prend la parole, il faut d'abord dire ce qui est bon, ce qui est moins bon ; un fait que Jacques Ayadji ne constate pas chez les élites au Bénin.
Au sujet de la participation aux prochaines législatives de son Mouvement des élites engagées pour l'émancipation du Bénin (Moele-Bénin), Jacques Ayadji affirme qu'au nom de la discipline du groupe, il ne peut se prononcer. La façon dont le parti est né, sans tapage vise selon lui, à donner un symbole. « Lorsque l'enfant veut naître, beaucoup son surpris de la naissance et on invite maintenant les gens pour la cérémonie de sortie de l'enfant », a-t-il souligné. Il annonce la sortie officielle du parti le samedi 28 juillet prochain. M. Ayadji invite les Béninois qui voudraient faire du chemin avec ce parti, à venir massivement à cette cérémonie. « On ne vient pas au Moele-Bénin pour des intérêts personnels », avertit Jacques Ayadji avant d'ajouter qu'on vient pour militer et lorsqu'on milite, on prend sa place dans le mouvement et on participe à la prise de décision. Pour lui, ce parti est mis en place pour montrer qu'on peut faire autrement la politique et pour faire autrement, c'est les militants à la base qui doivent payer les cotisations pour faire en sorte que les ressources que le parti va utiliser soient des ressources qui proviennent des militantes et des militants du parti.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Mauritanie: un ministre évoque un 3e mandat pour le président Ould Abdel Aziz

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 14:30
RFI - En Mauritanie, la polémique refait surface autour de l’éventualité d’un troisième mandat pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz....
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Nouadhibou: Visite de travail de l'ambassadeur marocain

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 13:51
Mauriweb - Le nouvel ambassadeur du royaume chérifien en Mauritanie, Hamid Chabar, se rendra lundi à Nouadhibou pour une visite de travail et de...
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Afrique du sud : 11 chauffeurs de minibus tués dans une embuscade

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 13:17

Onze chauffeurs de minibus-taxis sud-africains ont été tués par balle et quatre blessés au retour de funérailles par des hommes non-identifiés qui ont ouvert le feu sur leur véhicule dans la province du KwaZulu Natal, a annoncé la police dimanche. Les victimes revenaient à Johannesburg après les funérailles d’un confrère samedi soir lorsqu’elles ont été prises en embuscade, a précisé le commissaire national de la police, Khehla Sitole.

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Déclaration : Nouvelle manifestation d’hostilité du régime contre des victimes des événements de 1989

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 13:12
FONADH - Le dimanche 22 juillet 2018, la police de l’aéroport Oum Toumsi a empêché une délégation de veuves, orphelins et rescapés de...
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Mauritanie : Arrestation de plusieurs hauts responsables de la SONADER

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 12:54
Alakhbar - La police des crimes économiques a arrêté ces derniers jours de hauts responsables de la Société Nationale pour le Développement...
Categories: Afrique

Mauritanie: 11 millions de dollars de l’USAID pour les réfugiés maliens et les populations vulnérables

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 12:33
Le360 - C’est dans ce contexte national et sous-régional que l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), à travers...
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La levée de l'immunité des députés objet de débat

24 Heures au Bénin - Mon, 07/23/2018 - 12:17

Mise en place pour étudier la demande du procureur relative à la levée de l'immunité des députés Valentin Djènontin et Idrissou Bako, la commission spéciale vient de déposer son rapport au président de l'Assemblée nationale. La suite du dossier pourra être connu dans les prochains jours. La commission n'a disposé d'aucun élément de preuve pouvant être exhibé contre les déclarations des mis en cause. Ce rapport de la commission bien qu'étant une étape franchie n'a pas été exempt de réserves puisqu'il souligne que dans le commission « certains ont relevé qu'il n'y a pas lieu de faire droit à la demande de levée de l'immunité des députés incriminés en raison des charges insuffisantes››. Par contre d'autres estiment qu'il faut faire droit à cette demande pour permettre à la justice de faire la lumière sur les faits en laissant les députés comparaître devant les juges de fond pour laver leur honneur. Ainsi, le débat est toujours ouvert. Le dossier doit être soumis en débat à la plénière. Les mis en cause pourront être sauvés si, les 2/3 des députés ne donnent pas leur accord favorable à l'issue du vote en plénière. Dans le cas contraire, ils doivent se mettre à la disposition de la justice pour la suite de la procédure. Pour le moment, la demande de levée de l'immunité des députés Valentin Djènontin et Idrissou Bako reste toujours d'actualité et ne sera vidé qu'après son étude en plénière.

G.A.

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L’ombre grandissante des djihadistes en Afrique de l’Ouest

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 11:54
Le Temps - Le Sénégal vient de juger une vingtaine d’islamistes soupçonnés de vouloir établir un califat en Afrique de l’Ouest. Un procès...
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Des associations des droits de l’homme dénoncent: Une rencontre sur la Migration empêchée à Oran

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 11:42

Par Moncef Wafi.

  Déjà fortement éprouvée par le dossier de la migration et son traitement officiel, critiquée par des ONG de l’intérieur du pays comme de l’étranger, l’interdiction d’une rencontre nationale sur la migration à Oran ne va pas arranger l’image de l’Algérie.

En effet, la septième rencontre nationale de la Plateforme Migration Algérie (PAM), prévue les 20 et 21 juillet derniers à Oran, a été empêchée par les services de sécurité. L’information a été donnée par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) de Noureddine Benissad et de la Ligue algérienne de défense des droits humains (LADDH), de Salah Dabouz. Les deux communiqués, rendus publics samedi dernier, rapportent que le «rendez-vous auquel devait participer une quinzaine d’acteurs de la société civile en Algérie», initialement prévu dans un hôtel d’Oran, a été empêché pour «absence d’une autorisation préalable pour une rencontre «publique», conformément à la «réglementation en vigueur»». Les organisateurs dénoncent «une véritable pression policière», indiquant que «jamais un tel dispositif d’empêchement d’une rencontre d’échange inter-associatif n’a été observé», alors même que les précédentes rencontres de cette plateforme «se sont normalement déroulées à Alger». Pour cause, et «face à cette première interdiction», il a été décidé de transférer la rencontre «au siège d’une association membre», histoire de contourner la législation «dans la mesure où il s’agissait d’une rencontre interne, limitée à vingt personnes». Mais c’est sans compter sur la ténacité des éléments des services de sécurité «qui ont sommé l’association hôte d’annuler la rencontre», les menaçant même de «retombées administratives graves».

Cette dernière n’a eu d’autres choix que d’obtempérer et a «évacué la quinzaine de personnes qu’elle a invitée à son siège». La même source ajoute que «les intimidations ne se sont pas arrêtées là puisque, à un hôtel où le groupe devait déjeuner, il a été donné comme instruction téléphonique «de ne pas s’attabler en un seul groupe, et de se séparer avec un maximum de trois personnes par table»». Selon toujours les organisateurs, «la filature des présent.e.s ne s’est arrêtée qu’après le départ de ces derniers de la wilaya d’Oran». Les deux associations des droits de l’homme ont décidé d’alerter l’opinion publique nationale «sur les pressions que subissent les acteurs de la société civile en Algérie, engagés dans la protection et la promotion collaborative des droits des personnes migrantes en Algérie».

Les deux communiqués affirment que contrairement à la version officielle, «il devient impossible à la société civile en Algérie de participer et collaborer à améliorer les conditions des migrant.e.s», affirmant que la mobilisation est présente «pour faire avancer ce cadre collectif, car convaincus que c’est la seule voie pour contribuer au respect des droits fondamentaux des personnes en général, particulièrement migrant.e.s.».

Rappelons qu’en décembre 2015, et à l’initiative d’associations, de collectifs et de personnes ressources intervenant dans le domaine de la migration, et suite à un processus d’échanges et de rencontres, la PMA est née. Selon ses concepteurs, cette plateforme se veut être un espace d’échange, de réflexion et d’action autour de la question migratoire, et se donne pour mission d’agir en faveur de l’accès aux droits des migrant.e.s en Algérie.

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Election présidentielle 2019: Les grandes manoeuvres

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 11:37

Alors qu’il ne reste plus que quelques mois pour la tenue de la prochaine élection présidentielle, prévue au printemps 2019, la scène politique nationale donne la nette impression d’être toute focalisée sur l’évènement.

Cet été caniculaire ne semble pas de tout repos pour la classe politiquetant les événements, tournant principalement autour du prochain rendez-vous électoral, s’enchaînent. Autantdire que les grandesmanoeuvres ont bel et bien commencé. La question de la candidature du Président Bouteflika demeure, incontestablement,la pierre angulaire de toute la rhétorique, des déclarations et de positionsdes uns et des autres.

Sera-t-il ouiou non candidat ? Sile principal intéressé garde pour le moment le silence,ses partisans s’activent dans tous lessens et multiplient les appels de pied afin de l’amener à se décider et briguer ainsi un 5e mandat et ce, au moment oùla liste des candidats, à l’exception de celle déjà annoncée de Nacer Boudiaf, lefils du défunt Mohamed Boudiaf, resteencore vierge. Pour revenir aux partisans d’un 5e mandat , c’est incontestablement le FLN qui mène le bal. Le vieux parti a été le premier à se prononcer sur l question. Son secrétaire général , Djamal Ould Abbès, fait le forcing depuis de longs mois déjà donnant l’impressionde mener la campagne avant lalettre. Il a, pour ce faire, mobilisé tout l’appareil du FLN et c’est pourquoi lesappels et les invites en direction du Président Bouteflika se sont multipliés.

Dans la foulée, et après avoir longtemps hésité voire même guerroyé contra le vieux parti sur la question, le RND afini par sortir de son silence en affichant ouvertement son soutien à un 5e mandat. Ahmed Ouyahia, son secrétaire général,a alors inspiré une résolution du conseil national du parti dans ce sens. « Noussommes le premier parti à avoir appeléouvertement le Président à poursuivre sa mission » se vantent même les dirigeants du RND adressant au passage une pique au FLN. Car pour eux, ce parti n’a pasencore réuni sa plus haute instance, à savoir le comité central, pour se positionnerde manière officielle.

D’autres partis et organisations de la société civile ont emboîté le pas, à l’exemple notamment du TAJ et de l’UGTA. Maisun grain de sable est venu gripper cette machine. En effet la position affichéepar un autre parti partisan du Président Bouteflika a suscité moult interrogations. Le MPA, parti que dirige Amara Benyounès, ne s’est pas encore inscritdans cette dynamique. Il préfère attendre un peu pour voir plus clair. Amara Benyounès a soutenu que le conseil national de son parti se prononcera sur laquestion du 5e mandat en automne ou même un peu plus tard encore. Uneposition de « wait and see » qui a ouvert la voie à toutes les spéculations. Certainsont même cru percevoir le recul de l’hypothèse du 5emandat.Ce d’autant qu’unautre parti, affilié à l’opposition celui là, croit savoir lui aussi que l’option d’un 5e mandat s’éloigne de plus en plus.

C’estpourquoi le MSP, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a lancé une nouvelle initiativepolitique pour favoriser l’option d’une période de « transition » autour delaquelle la classe politique accréditera un consensus national. C’est dans cette optique qu’Abderazak Makri a rencontré Amara Benyounès et AliBenflis en attendant d’en faire de même avec d’autres leaders politique. Pendant ce temps Ali Benflis, qui ne désespère pas de monter sur la plus haute marche du pouvoir sillonne d’ores et déjà le pays dans ce qui semble être une campagne anticipée.

Par Kamel Hamed.

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Judo: Les Algériens visent les JO 2024

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 11:17

Les jeunes judokas algériens qui ont dominé les épreuves des Jeux africains de la jeunesse (JAJ-2018), avec un total de 8 médailles (4 or, 1 argent, 3 bronze) représentent «l’avenir du judo algérien», dont l’objectif principal sera les Jeux olympiques de 2024.

«Notre objectif avec cette jeune génération, qui prouve à chaque compétition un réel potentiel face aux meilleurs judokas du continent, est de former une équipe nationale performante pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris», a déclaré le directeur technique national, Salim Boutebcha. Les judokas algériens ont dominé jeudi les épreuves individuelles des JAJ-2018, en décrochant 7 médailles (3 or, 1 argent, 3 bronze). Les médailles d’or algériennes ont été remportées par Bouchkif Nihel (-52 kg), Dris Messouad Redouane (-66 kg) et Abdellah Remouche (-100 kg). L’Algérie s’est également distinguée en décrochant vendredi la médaille d’or de l’épreuve par équipes (mixte) en battant le Nigeria sur le score de 6 à 2. «C’est un bilan plus que positif, nos athlètes ont atteint leur objectif en améliorant notamment la moisson de médailles obtenue lors des JAJ-2014 au Botswana (3 or et 1 argent). D’autant plus que c’était une compétition relevée en présence des meilleurs judokas africains de la catégorie», a ajouté le DTN.

De son côté, l’entraîneur national, Mourad Moukeh, a estimé que cette nouvelle génération de judokas méritait «plus d’attention de la part des responsables du sport national». «En matière de jeunes talents, l’Algérie a toujours été un vivier. Maintenant, c’est aux responsables du sport national de prendre en charge cette jeune génération prometteuse», a déclaré Moukeh. L’entraîneur national a également indiqué que trois judokas algériens ont déjà validé leur billet pour les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ-2018) prévus début octobre à Buenos Aires, alors que deux judokates sont toujours en course pour une qualification au rendez-vous argentin. «Une médaille olympique nécessite beaucoup plus de moyens de préparation et plus d’engagement de la part des autorités concernées par la prise en charge des athlètes», a-t-il ajouté. La liste définitive des participants aux JOJ-2018 sera connue fin juillet. La Fédération internationale a arrêté des quotas par continent selon le classement mondial des judokas concernés par la compétition. Les épreuves de judo des JAJ-2018, disputées les 19 et 20 juillet à la salle Harcha-Hacène, ont regroupé 74 athlètes, dont 35 filles, représentant 28 pays africains.

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Real Madrid: Benzema se fait plumer au poker menteur

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 11:11

Très alerte sur les informations le concernant, Karim Benzema utilise les réseaux sociaux pour réagir au quart de tour. Avec le risque que cela comporte. Quand le président du Napoli l’a traité de «vieux», l’attaquant madrilène a immédiatement répondu, obtenant même les excuses d’Aurelio de Laurentiis, qui a déclaré ne pas avoir voulu «manquer de respect» à l’attaquant madrilène. Mais en cette fin de semaine, un autre bruit en provenance de la presse italienne a fait de l’effet, puisque Gianluca di Marzio a annoncé une rencontre entre les représentants de KB9 et les dirigeants du Milan AC dans la cité lombarde, en vue d’un possible futur transfert.

De la même manière, le Français a fait savoir son étonnement et sa colère sur les réseaux sociaux avec cette phrase: «Di Marzio, c’est toi qui devrait changer de métier. Menteur.» Autant dire que le Madrilène niait en bloc cette rencontre, et accusait l’un des journalistes les plus crédibles sur les transferts en Europe, de raconter des bobards. La réponse n’a pas tardé puisque Di Marzio a interrogé Ludovic Fattizzo, intermédiaire dans ces négociations, et qui a reconnu avoir rencontré les dirigeants milanais cette semaine avec les représentants de Karim Benzema. «Oui, c’est vrai, j’ai rencontré le Milan AC avec les représentants du joueur. Je peux vous le confirmer, mais je ne peux pas en dire plus», a reconnu l’intermédiaire souvent impliqué dans les transferts vers l’Italie.

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Interview de Bakary Guèye, Ex Porte-parole du PMC Arc-en-ciel

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 11:11
Tawary - Le PMC Arc-en-ciel est secoué actuellement par une crise profonde qui a vu le départ de la majorité des membres du bureau Exécutif....
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USM Annaba: Ziaya et Kebaïli en renfort

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 11:03

Libre après la fin de son aventure avec le MC El Eulma, l’ancien attaquant international algérien Abdelmalik Ziaya a trouvé preneur. Âgé de 34 ans, Ziaya s’est engagé en faveur du promu en Ligue 2, l’USM Annaba. L’ancien buteur de l’ES Sétif et Al Ittihad en Arabie saoudite a donc décidé de continuer sa carrière et de ne pas raccrocher les crampons. De son côté le club de Annaba a enregistré l’arrivée du jeune milieu de terrain du CSC, Cherfi Kebailli, sous forme de prêt. La direction qui souffre en ce moment d’une crise économique essaye d’avoir des joueurs en fin de contrat et sous forme de prêt pour espérer faire bonne figure.

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