Le Chef de l'Etat, Patrice Talon a procédé ce jeudi 10 octobre 2019 à l'ouverture officielle du dialogue politique au Palais des Congrès de Cotonou. Sur les 9 partis invités, 8 partis ont répondu présents à ces assises. Il s'agit de : BR, FCBE, FCDB, PFR, PRD, MOELLE, UDBN et UP. Seul le parti DUD n'est pas représenté.
Après le discours officiel du Chef de l'Etat, s'en est suivi l'allocution du facilitateur M. Sossa Dorothée.
Au cours des assises, les partis de l'opposition ont exprimé leurs préoccupations. Elles sont entre autres : la libération des prisonniers dont les délits sont liés à la crise postélectorale, le règlement des cas des exilés volontaires ou forcés, l'arrestation des poursuites et arrestations en cours, la décrispation de l'atmosphère politique, le toilettage des lois et décisions liées à la CRIET, au Droit de grève, au Code du numérique, à l'arrêté portant interdiction de délivrance d'actes administratifs à certains citoyens et le financement des partis de l'opposition.
Après les préoccupations diverses, cinq points ont été adoptés à l'ordre du jour à l'unanimité de la plénière. Il s'agit de : toilettage des lois liées aux élections, renforcement du système partisan, recherche de l'équité dans la représentation à l'Assemblée Nationale (représentation territoriale, représentation des femmes...), statut de l'opposition et mesures d'apaisement pour la paix et la cohésion nationale.
Les partis ont été appelés à « faire des propositions en sous-points par type de préoccupation inscrite à l'ordre du jour ».
A.A.A
Dans un communiqué diffusé ce jeudi, Amnesty International a affirmé être « profondément préoccupée par un climat de répression qui s’instaure ces dernières semaines » en Algérie. L’ONG appelle « le pouvoir à ne pas briser le rêve et l’espoir des Algériennes et des Algériens qui revendiquent pacifiquement et fraternellement un État de droit et des […]
The post Amnesty International « profondément préoccupée » par la répression des manifestations appeared first on .
Le dialogue politique initié par le chef de l'Etat Patrice Talon s'est ouvert ce jeudi 10 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. En dépit des contestations, le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) de l'ancien président Boni Yayi s'est fait représenté par le secrétaire Paul Hounkpè, Allassane Soumanou Djemba et Théophile Yarou.
Dans une interview accordée à la presse, Paul Hounkpè a souligné que les opposants aussi bien que les mouvanciers sont tous des Béninois. « Nous estimons que nous sommes tous des Béninois. Ceux qui sont au pouvoir et qui agissent et ont créé les problèmes de la crise que nous connaissons aujourd'hui sont des Béninois », a-t-il laissé entendre indiquant que les guerres finissent autour d'une table de négociation.
Pour le Secrétaire exécutif national, la politique de la chaise vide ne permettra pas de sortir de la situation.
Selon Allassane Soumanou Djemba, les préalables exigés avant les discussions, constituent l'entrée en matière. […]. « Au lieu que nous ayons des préalables avant d'arriver, les préalables viennent maintenant en conclusion », a confié l'ancien ministre soulignant que les FCBE ne sont pas allées se balader.
F. A. A.
La députée RCD Lila Hadj Arab a annoncé, ce jeudi sur sa page Facebook, sa démission de l’Assemblée populaire nationale (APN). « L’Algérie a pris en main son destin. Il est vrai que tout n’est pas encore fait et que nous sommes à la croisée des chemins. Les Algériens ont fait preuve d’un engagement, d’une maturité […]
The post Une autre députée démissionne de l’APN ! appeared first on .
Le président de la République du Bénin Patrice Talon a ouvert officiellement ce jeudi 10 octobre au palais des congrès de Cotonou, le dialogue politique en présence des délégués des partis de la mouvance et de l'opposition. Les assises vont s'achever le samedi 12 octobre 2019, avec des recommandations et conclusions. Les citoyens rencontrés dans la ville de Cotonou espèrent une issue favorable au terme de cette rencontre.
09 partis sont officiellement invités à prendre part au dialogue politique initié par la Chef de l'Etat, Patrice Talon. Les formations politiques ont répondu à l'invitation du président de la République en dehors du parti DUD de Valentin Houdé.
Selon Emeric Latifou, étudiant en droit, Patrice Talon a honoré sa promesse en initiant ce dialogue politique. « Il l'a annoncé et il tient sa promesse. Cela montre combien de fois, le Père de la Nation aime son pays », a-t-il déclaré. Il souhaite que les discussions au cours de ce dialogue débouchent sur la réconciliation des fils et filles du Bénin.
« J'espère que ce dialogue organisé pour dénouer la crise post-électorale sera un succès. Je ne comprends rien de la politique, mais je crois que tous les acteurs concernés doivent laisser leurs intérêts personnels et penser à privilégier l'intérêt de la Nation », a confié Laurent Zannou, informaticien exerçant à Cotonou.
Johnson Fanou souhaite que le dialogue se passe dans la convivialité et dans la fraternité. « Au-delà de tout, nous sommes des frères et même si il y a mésentente, il faut se comprendre et trouver une porte de sortie ».
A en croire Chérif Hounoun, « c'est une joie pour les citoyens de savoir qu'un dialogue politique est ouvert pour discuter des préoccupations des uns et des autres ». « Personne ne peut oublier la crise post-électorale qu'a traversé le Bénin au lendemain des élections législatives. On ne peut pas en rester là et continuer à vivre comme cela, les invectives, les menaces sont du passé. C'est pourquoi, je salue l'appel au dialogue du Chef de l'Etat Patrice Talon ».
D'après Michel Koba, les partis qui ne veulent pas participer à ce dialogue ont tort. « Je ne comprends pas pourquoi certains partis refusent de participer à cette rencontre. Peut-être que je me trompe, mais je crois qu'il s'agit de prendre un nouveau départ. Ceci étant, il faut oublier le passé et maintenant améliorer ce qui ne va pas », a-t-il déclaré tout en espérant que cette rencontre débouche sur une attente favorable.
« Nous ne voulons que la paix pour notre pays. A cause de la politique, certains citoyens sont décédés lors des manifestations post-électorales. On ne veut plus accepter cela dans notre cher pays. Qu'ils arrivent à trouver une solution à leurs différents problèmes », souhaite dame Médégan Jocelyne, commerçante à Cotonou.
‹‹Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes››
A l'ouverture du dialogue politique 05 points ont été adoptés à l'ordre du jour par la plénière à savoir : le toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques ; le renforcement du système partisan ; la recherche d'équité dans la représentation du peuple à l'Assemblée nationale ; le Statut de l'opposition et les mesures d'apaisement de la situation politique. « Je suis ravi que les lois qui ont conduit à l'exclusion de certains partis notamment de l'opposition soient au cœur des débats. Mon souhait est que ces lois soient modifiées pour le bonheur de tout un chacun », a indiqué Roman Faizoun transporteur à la retraite.
Gratien Amoussou, professeur dans une université privée de Cotonou pense que ce dialogue politique est « le moment pour les fils et filles du Bénin de se réconcilier ». « Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes. Vous savez que le Bénin est un pays de paix. Vous-même vous voyez à chaque fois qu'on tombe, on se relève toujours. Moi, je comprends le président Patrice Talon qui veut faire avancer ce pays. Il a entamé des réformes et il faut qu'on l'accompagne. S'il a organisé ce dialogue politique, je crois que c'est pour apaiser la tension et j'ai la certitude que ça sera ainsi », a-t-il déclaré.
« On ne peut jamais voir les choses de la même manière. Mais pour sauver tout un pays, il faut bien regarder dans la même direction. Nous ne voulons plus assister aux violences au Bénin. Il y a encore des élections qui viennent. Que cette rencontre soit vraiment un dialogue, il faut que les acteurs concernés se parlent et se comprennent. C'est pour l'avenir de tout un pays », a conclu l'enseignant.
Akpédjé AYOSSO
Dans une déclaration des forces dites de la Résistance constituées des partis de l'opposition, celle-ci n'entend pas baisser les bras. Pour ces formations politiques, trois ans et demi ont vu ‹‹ s'écrouler une Nation qui, il y a encore peu, tirait sa fierté et sa raison d'être, non pas des immenses ressources géologiques dont regorgent certains pays, mais de son histoire construite à la sueur et au sang de son vaillant peuple, une fierté reconnue et saluée de par le monde ».
L'ancien président Nicéphore Soglo et ses alliés se demandent « aujourd'hui, que reste-t-il de cette histoire, de cette richesse qu'aucun sous-sol ne peut produire ? ».
Pour les responsables des partis de la Résistance, « La question est bien venue en ce jour, jeudi 10 octobre 2019, où l'actualité nous interpelle et nous questionne ». « Qu'avons-nous fait des résolutions de la Conférence Nationale ? Quels souvenirs gardons-nous de la mémoire de ceux qui sont morts pour qu'arrive le 19 février 1990 ? Que nous réserve l'avenir ? », se demandent-ils. Tant d'interpellations dans le rang des opposants qui n'entendent pas se laisser faire. Il s'agit selon eux d'un gâchis qui doit faire retourner dans leurs tombes les Pères initiateurs et animateurs de la Conférence Nationale.
« La tradition de droiture, de justice et de fraternité de ce peuple pacifique l'a amené à confier ses destinées à un de ses fils prodige par infamie. Une erreur dont il (le peuple) paie aujourd'hui le prix, un prix insensé et totalement injuste », s'inquiètent-ils. Les forces de la Résistance font déclarent que « de nombreux concitoyens ont été jetés en prison et continuent de l'être et d'autres contraints à l'exil en raison de leur opinion politique, pendant que se pavanent sans scrupule et avec arrogance, ceux qui ont commis de graves crimes économiques ».
L'opposition dénonce aussi le ''parlement d'exclusion'' mis en place. Aussi s'interrogent-ils sur la nature du dialogue politique, pendant que nos compatriotes sont contraints à l'exil ?
« Plus de 503 enseignants du primaire et du secondaire ont été suspendus, sans aucune procédure en cette rentrée où les classes sont pléthoriques et sans enseignants, sous le prétexte d'avoir refusé d'être soumis à une prétendue évaluation diagnostique », dénoncent-ils.
La Résistance Nationale est selon eux, ‹‹ résolue à combattre quoi qu'il en coûte la déliquescence des valeurs qui fondent la République ». Ils pensent qu'avant d'envisager un dialogue, il urge « la reprise des élections législatives pour donner la parole au peuple et lui permettre de choisir ses représentants », « l'amnistie générale pour tous les exilés et détenus politiques », « la restitution des dépouilles mortelles de nos compatriotes assassinés à leurs familles respectives afin de leur permettre de faire le deuil des disparus » et la « la réintégration sans délai dans leur fonction des 503 enseignants abusivement suspendus ».
Les forces de la Résistance rappellent que « Nul n'ignore le rôle éminemment positif joué par le Clergé dans la mise en route du processus démocratique dans notre pays, et tous les efforts qu'il déploie depuis que l'héritage de la Conférence Nationale est mis à mal. Comme si sa démarche dérangeait, on a fait l'option de l'ignorer, de l'infantiliser pour recourir à des personnages douteux de notoriété publique pour conduire le pseudo dialogue, aggravant la crise de confiance ».
« Le Bénin est notre commune Patrie, nous devons travailler ensemble à la construire, à produire la richesse et à la partager. C'est pourquoi, le Comité de la Résistance Nationale se bat et continuera de se battre contre l'intimidation, la dictature et la répression sauvage », souligne la déclaration des forces de l'opposition.
Par ailleurs, il est annoncé la création d'un Fonds National de Solidarité, destiné à venir en aide aux orphelins qui sont abandonnés à leur sort.
G.A.
Sur invitation du chef de l'Etat Patrice Talon, les partis politiques ayant engagé les démarches pour se conformer à la loi sur la charte des partis politiques et le nouveau code électorale sont conviés à un dialogue politique dont les travaux ont été ouverts ce jeudi 10 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. Seul objectif, parvenir à un consensus et ouvrir le jeu électoral aux formations politiques exclues des dernières élections législatives, apaiser la tension sociale et éviter que les violences et tensions survenues lors desdites élections, ne reprennent lors des prochaines joutes électorales.
Quelques citoyens rencontrés dans les villes d'Abomey-Calavi et Cotonou se sont prononcés sur la démarche du président de la République.
Codjia Nestor, surveillant général dans un complexe scolaire à Abomey-Calavi, a salué la démarche du chef de l'Etat. Pour lui, le président de la République en initiant ce dialogue, prouve à la face du monde qu'il est conscient de la tension sociale dans le pays et qu'il faille aller à la table de discussion pour trouver un consensus. « C'est également une façon de régler les problèmes avant les prochaines élections », a expliqué le SG. Se référant aux violences qui avaient caractérisé les dernières élections législatives, il estime qu'il serait bien que tous les tous les problèmes soient réglés avant l'organisation d'autres élections. Codjia Nestor a émis le vœu que les acteurs politiques parviennent à un consensus et qu'aucun parti politique ne soit exclu des prochaines compétitions électorales.
A lire aussi : Actualité politique : Les forces de l'opposition font des propositions au Gouvernement A lire aussi : Dialogue politique : Le PRD invite à l'abandon de toutes charges contre Yayi A lire aussi : Dialogue Politique : Les assurances de Dorothée Sossa A lire aussi : Dialogue politique au Bénin : Le PRD recommande le couplage des élections en 2021Selon Romaric Hounkpè, instituteur, il faut tirer leçon du passé pour mieux organiser les choses dans l'avenir. « Les dernières élections au Bénin nous ont laissés un goût amer », a-t-il regretté invitant les acteurs politiques à la concertation, au dialogue et au consensus. Pour l'instituteur, le Bénin est un pays de paix et il faudrait que les dirigeants d'aujourd'hui évitent de ternir cette belle image du pays. « Dans le cadre du présent dialogue, il faudrait que les politiciens parviennent à un consensus. Il ne faudrait pas que cela accouche d'une souris comme ce fut le cas au terme des échanges avec le chef de l'Etat à la veille des législatives », a-t-il souhaité.
''Il faut permettre à tous les partis de participer aux prochaines élections''
« On ne veut pas deux choses. Que les partis politiques participent désormais aux élections dans le pays », a affirmé Ghislain Kocou, étudiant à l'université d'Abomey-Calavi. Saluant l'initiative du chef de l'Etat, il a émis le vœu que ces assises aboutissent à des conclusions sûres, et que ce ne soit pas un marché de dupe. On a besoin que la paix revienne dans le pays, a-t-il conclu.
Pour son camarade Daniel Zodji, le Bénin a connu des élections difficiles lors des dernières législatives. « S'il est vrai que ces élections ont créé beaucoup de polémique, il est aussi vrai qu'elles ont été organisées sur la base de lois que les opposants n'ont pas cru devoir respecter », a souligné l'étudiant. Réfutant l'argument de l'exclusion, il soutient que même des députés de l'opposition ont participé au vote des lois supposées être à l'origine de leur exclusion.
Pour Christophe Agbala, peintre auto, il faudra qu'au terme du dialogue, des dispositions soient prises pour permettre à tous les partis politiques de participer aux prochaines élections. « Si cette question n'est pas réglée, c'est dire que rien n'est encore fait », a-t-il souligné indiquant que les mêmes violences auxquelles on a assistées lors des dernières législatives pourraient refaire surface.
Les députés de la 7ème législature avaient doté le Bénin de deux lois fondamentales dont l'application a eu comme conséquence directe, l'exclusion de certaines formations politiques aux élections législatives. Il s'agit de la Charte des partis politiques et du nouveau code électoral. Au regard des difficultés liées à l'application de ces lois, et la tension sociale que connaît le pays depuis ces élections, le président de la République a annoncé lors de ses sorties médiatiques, un dialogue politique dont l'objectif sera de trouver un consensus autour des sujets à polémique, et contribuer à apaiser le climat social.
F. A. A.
L’application mobile de VTC Wesselni, se fixe de nouveaux objectifs pour cette nouvelle année et s’implique avec ses futurs adhérents ‘chauffeurs’ pour une reconversion professionnelle de qualité, le rapidement possible. En effet, tout habitant des grandes villes d’Algérie : Alger, Oran, Constantine, Annaba, Blida et Bejaia, ayant un permis de conduire, avec ou sans voiture […]
The post Wesselni : Nouvel ère du VTC en Algérie appeared first on .
Les autorités répriment, depuis l’entame de la révolution, les marches des étudiants pour inhiber les manifestations du vendredi. Jusqu’ici, cette politique n’a pas induit l’effet souhaité, au contraire. La stratégie de la terreur réussira-t-elle à émousser la détermination du peuple à en découdre avec le régime et ses appendices ? Jusqu’à présent, la révolution citoyenne […]
The post La mobilisation n’a pas fléchi face à l’usage de la force policière : La répression est-elle rentable pour le régime ? appeared first on .
Le Parti de Me Adrien Houngbédji se démarque tous les jours de la politique politicienne. Connu comme le parti de paix et d'unité, le bureau exécutif du PRD vient de faire une proposition salutaire qui appelle réellement à l'apaisement de la tension sociopolitique. Le président Adrien Houngbédji et son parti invitent le gouvernement à abandonner les poursuites judiciaires à l'encontre de Boni Yayi.
Dans un mémorandum rendu public en prélude au dialogue politique qui se déroule au palais des congrès, le Parti du renouveau démocratique estime que pour toutes mesures d'apaisement, il est important voire irréversible de « l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre le Président Boni Yayi pour lui permettre de participer à tout dialogue politique national ».
Cette demande, qui a échappé aux Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) dont le président d'honneur est Boni Yayi, dénote du sens de responsabilité du parti arc-en-ciel à reconnaître la vraie place que mérite l'ancien président de la République. Le PRD estime que malgré tout, le président Boni Yayi est une référence dans le paysage politique national.
Il faut attendre la fin des assises pour savoir si la doléance du PRD par rapport à l'ancien chef de l'Etat sera prise en compte.
G.A.
Plusieurs cas de méningite ont été enregistrés dans plusieurs villes du pays. Une large propagation qui commence à inquiéter les parents. Le virus est très contagieux et peut même engendrer des décès. Selon le docteur Mohamed Yousfi, chef de service infectiologie à l’hôpital de Boufarik, les cas signalés jusqu’à présent sont des cas de méningite […]
The post Plusieurs cas d’hospitalisation enregistrés : Propagation inquiétante de la méningite appeared first on .
La Banque Mondiale vient de publier son rapport sur la croissance en Afrique subsaharienne. Ce document montre une faible croissance de moins 3% en général bien que certains pays se démarquent tant bien que mal.
2,6% en 2019 contre 2,5% en 2018. C'est que révèle rapport Africa's pulse, publié par la Banque Mondiale sur la croissance en Afrique subsaharienne. Selon l'économiste en chef de la Banque Mondiale Albert Zeufack, « depuis quatre ans l'Afrique croit presque à moins de 1% ». Trois facteurs principaux sont identifiés comme cause. La persistance des incertitudes liées aux actions commerciales dans le monde, ce qui affecte les exportations africaines et l'investissement ; le ralentissement des réformes structurelles dans les pays concernés notamment en ce qui concerne la gestion des terres ; les réformes dans les secteurs publiques de la gouvernance et les chocs climatiques a expliqué l'économiste. Albert Zeufack indique que malgré cette situation, quatre pays ont fait le plus fort taux de croissance au monde. Il s'agit de l'Egypte, du Rwanda, de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Ces quatre économies continuent de croître à un taux supérieur à 7% par an.
Le Bénin, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, l'Ouganda et le Burkina Faso arrivent en deuxième position avec un peu plus de 6% par an.
Albert Zeufack, souligne que ces derniers contribuent à rehausser la moyenne de la croissance africaine. Mais ces économie sont « tirées vers le bas par nos plus grandes économies que sont le Nigéria, l'Afrique du Sud et l'Angola qui s'en sortent avec moins de 1% ».
Outre ces pays, la croissance reste stabilisée à 4% par an. « Les économies africaines subissent elles aussi les contrecoups de la conjoncture internationale, ce qui se traduit par une croissance modérée dans l'ensemble de la région », a indiqué le spécialiste de la Banque mondiale. Albert Zeufack ajoute que « dans le même temps, la faiblesse de la croissance dans les pays d'Afrique est clairement corrélée à la faiblesse de gouvernance et, les responsables publics et citoyens doivent placer la transparence et l'efficacité des institutions au cœur de leurs priorités ».
Le rapport présente la pauvreté comme un mal qui gangrène l'Afrique. Albert Zeufack indique qu'il y a en Afrique 416 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec moins de 1,9 dollars par jour.
G.A.
En visite officielle à Alger, le Ministre Turc Mevlut Cavusoglu a tiré quelques points au clair quant à la décision des autorités turques relative à la réduction du nombre de visas accordés aux Algériens. Lors d’une conférence de presse avec son homologue algérien Sabri Boukadoum, Mevlut Cavusoglu a estimé qu’il s’agissait d' » une mauvaise compréhension des procédures » et […]
The post En visite à Alger: Le ministre turc des Affaires étrangères rassure que son pays « continuera à délivrer des visas d’entrée » appeared first on .
The post Vidéo/ Tizi Ouzou : Des étudiants de l’université Mouloud Mammeri apportent leur soutien aux détenus d’opinion. appeared first on .
En dehors de l'appel du chef de l'Etat à l'endroit de toutes les parties prenantes, le modérateur et facilitateur général des assises, Dorothée Sossa, n'a pas manqué de rassurer chacun. Dialoguer pour la paix est donc un devoir, un devoir constitutionnel, une obligation suprême, leur a-t-il rappelé citant l'article 36 de la Loi fondamentale qui dispose que : « Chaque Béninois a le devoir de respecter et de considérer son semblable sans discrimination aucune, et d'entretenir avec les autres des relations qui permettent de sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationale ». Et de souhaiter que les parties présentes adhèrent au projet de paix. « Je voudrais souhaiter que nous y mettions du cœur et de l'allant pour ne pas trahir notre destin commun », a déclaré Dorothée Sossa. Il exhorte ainsi chacun à la culture de la paix. Il pense bien que tous doivent privilégier l'intérêt supérieur de notre pays et sa construction harmonieuse. Ceci en ce moment de crise. Le modérateur croit en la capacité des Béninois à étonner le monde. « Les Béninoises et Béninois ont toujours su écrire des pages glorieuses de leur histoire. Face à des périls menaçants et imminents, ils ont pu, contrairement à d'autres nations, trouver des sursauts salutaires », a rappelé Prof Sossa.
« Nous les héritiers de ces braves aînés qui ont fait la fierté de notre pays sur le continent africain et au-delà, devrions pouvoir mériter cet héritage en resserrant nos rangs », a exhorté le facilitateur général du présidium du dialogue politique.
G.A.