Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) présentera le 20 décembre prochain, un rapport général sur la crise politique au Bénin. L'annonce a été faite le ministre nigérien des Affaires étrangères, Kalla Ankourao sur Radio France internationale (RFI).
Dans son intervention, le diplomate a rappelé la dernière mission de l'organisation sous-régionale à Cotonou le 20 novembre dernier. Au cours de cette mission, les émissaires de la CEDEAO ont pu échanger avec le président de la République, Son Excellence Patrice Talon, mais n'ont pu rencontrer les formations politiques de l'opposition. « Après notre entrevue avec le président Talon, il était un peu tard et nous avons dû rentrer », a-t-il confié aux journalistes de RFI. « Nous tenons à écouter les responsables de l'opposition et de la société civile béninoise », a poursuivi le chef de la diplomatie béninoise. Il a indiqué que la mission pourrait revenir au Bénin, ou soit les représentants des partis politiques de l'opposition au régime de Talon vont se rendre à Niamey. « Le format n'est pas encore défini, mais le principe est acquis », a-t-il souligné.
L'ancien chef de l'Etat béninois, Boni Yayi faisait partie de la délégation de la CEDEAO le 20 novembre dernier. Annoncé à la rencontre avec le président de la République et les émissaires de la CEDEAO, il a préféré se rendre au domicile de l'ancien chef d'Etat Nicéphore Dieudonné Soglo. Au terme de ladite mission, Boni Yayi est reparti au Nigéria, où il séjourne depuis environ 02 mois.
F. A. A.
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Les cours de maison ou répétition pour les apprenants deviennent de plus en plus une exigence pour certains parents. Mais cette option est diversement appréciée.
Les cours de maison permettent à l'enfant de ne pas perdre toutes ses aptitudes et de mémoriser davantage ce qui lui a été enseigné à l'école. Cette pratique est très intéressante surtout quand le maître ou le guide d'étude, fait beaucoup d'exercices avec l'élève. Mais si ce n'est pas le cas, il ne sert donc à rien que des parents prennent des répétiteurs à leurs enfants.
Pour renforcer les capacités de leurs enfants, certains parents surtout ceux qui ont les moyens optent choisissent des répétiteurs pour leurs enfants. Parfois, c'est pour le suivi, mais pour d'autres ce n'est pas le choix idéal.
« Comme le mot l'indique, répéter c'est reprendre avec l'apprenant tout ce qui a été déjà fait en classe. C'est donc le rôle du répétiteur. Il doit être donc bien formé, c'est-à-dire bien baigné du programme de l'enfant et aussi il faut pouvoir rendre la connaissance à l'enfant car l'enfant est au milieu de la connaissance dit-on. Il faut donc que l'enfant aille lui-même à la quête de la connaissance et le répétiteur ou l'enseignant sera pour lui un guide », explique Magloire Adagba, enseignant à la retraite. Il ajoute que « Dans l'exercice de son rôle, le répétiteur repasse sur les cours qui ont été fait en classe en clarifiant les points d'ombre de l'apprenant et lui donne par la suite des activités qui lui permettent de bien assimiler ce qu'il a étudié en classe ».
« Le répétiteur jaugeant bien le niveau de son apprenant, il peut toutefois se permettre d'aller au-delà du programme par rapport à ce qui se fait en classe. C'est-à-dire qu'il avance en quelque sorte dans le programme pour permettre à l'apprenant de mieux répondre en classe au cas où l'enseignent arriverait à cette étape. Aussi, est-il que les parents étant trop occupés et ne suivant pas leurs enfants, ils préfèrent donc déléguer cette tâche au répétiteur », a indiqué Houessou Mathieu, un répétiteur.
Quelle nécessité ?
Pour certains, avoir un répétiteur est très bon mais ne pas en avoir est encore mieux. Si déjà « l'enfant suit bien les cours en classe, il n'est donc plus nécessaire qu'on lui prenne un répétiteur. C'est une perte de temps pour l'élève et aussi une perte d'argent pour les parents car il suffit juste d'être attentif au cours et de faire beaucoup d'exercices », soutient André Boton, un parent d'élèves. Il poursuit en disant que « Leur présence dans les maisons n'est pas d'une grande portée parce qu'il y en a qui sèment la confusion dans le cerveau des apprenants. Certains parmi eux n'ont même pas le niveau et juste pour de l'argent, ils se proclament répétiteurs et induisent les apprenants dans l'erreur ». Selon Mathieu, « Certains répétiteurs ne sont pas du tout qualifiés surtout en ce qui concerne la formation du nouveau programme d'étude scolaire qui est en vogue ». André Boton soutient qu' « Ils viennent apprendre du n'importe quoi aux enfants car ce qu'ils leur apprennent n'est jamais conforme à ce qui leur a été appris en classe. Conséquence, les enfants sont bouleversés et ne savent plus quoi faire. Il y en a qui sont même des paresseux et lorsque les parents sont absents, ils ne font rien de bon avec les enfants ».
Si tel est le cas, les répétiteurs ne valent donc plus pour le suivi d'un enfant. Les apprenants peuvent eux-mêmes s'exercer et mieux comprendre les points d'ombre. « Moi, je n'ai pas de répétiteur et pourtant je m'en sors en classe. Et même si j'en avais, je ne pourrai jamais exceller en classe parce que les répétiteurs exigent des méthodes de travail aux apprenants et tous ne sont pas compétents », confie Ruben Aglassa, élève en classe de 3ème.
Comme Ruben, Charlène fait partie des meilleures de sa classe depuis le CI jusqu'en quatrième mais ce n'est qu'au CM 2 que ses parents ont opté lui trouver un répétiteur. Pour la maman de Charlène, il faut un suivi régulier de l'enfant à la maison et on a le résultat.
G. A.
A Alger, la matinée de ce 40e vendredi de révolution pacifique a vue un afflux important de manifestants, par rapport aux matinées des vendredis passés. En effet, des milliers de manifestants déferlent dans les rues de d’Alger réclamant le départ des symboles du système et rejetant la présidentielle du 12 décembre. 12h25 #الجزائر#الجمعة_40#Alger#Algerie#Vendredi_40 pic.twitter.com/ho6SJFHfrn — […]
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La foule ne cesse de grossir à Alger-centre, moins d’une heure après le début de la marche du 40e vendredi, ils sont des milliers de manifestants à défiler dans les rues de la capitale scandant des slogans hostiles aux tenants du pouvoir et à la tenu de l’élection du 12 décembre prochain.
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Des habitants d’El Bayadh se sont rassemblés, ce vendredi matin, devant la maison de la culture de la ville pour protester contre la venue du candidat à la présidentielle du 12 décembre, Abdelkader Bengrina, dans la cadre de sa campagne électorale. Face au dispositif sécuritaire déployé aux alentour de la maison de la culture qui […]
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Deux mois après la rentrée scolaire 2019-2020, le bureau exécutif national de l'Union Nationale des Associations des Parents d'Elèves (UNAPEEB) s'est réuni le 20 novembre 2019 pour analyser la situation qui prévaut dans les écoles. Dans une déclaration publique signée du président Paul K. Koudoukpo, le bureau exécutif national de l'UNAPEEB affirme que l'école au Bénin est menacée.
Selon les responsables de l'UNAPEEB, la fermeture de 103 centres universitaires privés à une semaine de la rentrée a posé de problèmes aux parents pour l'inscription des nouveaux bacheliers. « Suite aux diverses réactions suscitées par cette mesure, c'est seulement la semaine dernière que quarante-cinq des cent-trois centres universitaires, qui étaient encore fonctionnels ont été autorisés à rouvrir (avec retard et ses conséquences) leurs portes et poursuivre leurs activités académiques », renseigne le bureau exécutif national de l'UNAPEEB.
Au niveau des universités publiques, « c'est un système LMD spécial qui s'applique : au lieu de 25 étudiants par enseignant, c'est à des ratios supérieurs à cette norme qu'on assiste ». « Par exemple, en 1ère année espagnole, il y a plus de 1 500 étudiants. Pour s'inscrire, il faut payer 2 000 FCFA pour étude de dossier et 15 000 FCFA pour validation de l'inscription, une fois le dossier retenu », précise la déclaration.
Pour le bureau, « les universités publiques sont privatisées : dans les écoles universitaires l'inscription sur titre coûte 400 000 FCFA par an au moins ; l'inscription aux masters 1 coûte 400 000 FCFA à la FADESP et 600 000 FCFA en Lettres modernes ; pour avoir l'attestation de licence et des relevés des notes des deux semestres, en Lettres modernes, il faut débourser 39 000 FCFA ». Aussi, il y a t-il les faux frais non budgétisés.
A tout cela s'ajoutent « le manque d'amphithéâtres et de bibliothèques, le non équipement des amphis, le non fonctionnement des restaurants universitaires, la fermeture des résidences universitaires, la vétusté des bus et l'insuffisance de leur nombre, la non existence d'une infirmerie digne du nom sur les campus et la non prise en charge des personnes en situation du handicap ».
Effectif pléthorique et manque d'enseignants
Avant la rentrée, le diagnostic a été mal posé par le gouvernement, dans la recherche du mal qui ruine l'Ecole au Bénin, qui a conclu « que les mauvais résultats aux examens de fin d'année scolaire sont imputables à la qualité des enseignants », regrettent les responsables de l'Union.
Le bureau exécutif déplore les conditions dans lesquelles l'évaluation des enseignants reversés de 2008 des deux premiers ordres d'enseignement s'est tenue le 24 août 2019.
« Le 07 septembre 2019, au lieu de la session des malades comme annoncée, c'est une session de rattrapage qui a été organisée avec des pressions et contraintes de toutes sortes sur les enseignants. A la fin de tout cela, les ministres Salimane Karimou et Kakpo Mahougnon ont dénombré 257 maîtres et maîtresses puis 246 enseignantes et enseignants du secondaire (soit 503 enseignants) qui ont boycotté jusqu'au bout ladite évaluation », souligne la déclaration.
Le bureau informe que la rentrée scolaire n'a pas été effective en septembre comme programmée. « Deux, trois et quatre semaines après la rentrée, les rapports que nous avons reçus des sections s'accordent tous pour dire que la rentée scolaires n'était pas encore effective sur le terrain et qu'elle ne l'était que dans les médias », note l'UNAPEEB tout en ajoutant que « le 25 septembre 2019, les 503 enseignants boycotteurs de l'évaluation sont suspendus avec suspension de leurs salaires ».
Une visite de terrain effectuée le jeudi 10 octobre 2019, a permis de constater un effectif pléthorique dans les salles de classe : « CP/A + CP/B au CP/A avec un effectif de 80 + 67= 147 élèves pour un maître au complexe scolaire de Vakon ».
Ce n'est que le vendredi 18 octobre 2019, soit plus d'un mois après la rentrée des classes qu'il a été annoncé sur le plateau de la télévision nationale (ORTB) que « la liste des aspirants à déployer dans les écoles primaires est prête et sera bientôt validée par le conseil des ministres ».
Le mercredi, 30 octobre 2019, le conseil des ministres a enfin décidé de recruter onze mille (11 000) aspirants.
« Depuis le vendredi 08 novembre et surtout le lundi 11, des aspirants du lot des 11 000 annoncés ont commencé à prendre fonction. Depuis lors, on trouve par ci, par-là, des écoles à 03 enseignants sur 06 qui ont maintenant 05, voire 06 maîtres sur 06. C'est donc à présent que la rentrée scolaire tend vers son effectivité. Alors, nous avons sept (07) mois de cours sur les neuf (09) convenus pour l'année scolaire », constate le bureau exécutif national.
D'après UNAPEEB, « les problèmes qui se posent dans les lycées et collèges sont, le manque de salles de classe, le manque de mobiliers et surtout de professeurs malgré le déploiement des aspirants, le manque des professeurs de français, de philosophie, de mathématiques, de PCT et d'EPS dans beaucoup de collèges et lycées ».
Les écoles toujours dans l'eau
Le bureau a également soulevé les dégâts causés par les inondations dans certaines écoles. « Avec la décrue du Mono, les Ecoles Primaires Publiques (EPP) : Hèvè, Houndjohoundji, Tokpa Monoto, Vodomè, Konho, Adjaha, Hanmlangni ont rouvert leurs portes la semaine dernière. Les EPP Avlo village, Kouèta, Dohi sont toujours dans l'eau. Dans la commune d'Athiémé, les EPP Houèglé, Avégodo, Togblo, Adamè, Akonana, etc. ont été inondées. A Cotonou, l'EPP Ladji a connu ce sort. En pays Ouémè, les EPP Gogbo, Dannou, Agonguè, Hlankpa, Landohou, Hêtin etc. sont inondées. Dans la commune Des Aguégués, toutes les EPP sont inondées, mêmes celles qui sont sur terre ferme comme Agbodjèdo, Avagbodji, Bembè et Gbodjè. Dans le Mono, les collèges suivants sont inondés : CEG Aguidahoué, CEG Athiémé (la voie bloquée), CEG Dédékpoè (la voie bloquée) CEG 5 Lokossa, CEG Ouèdèmè Adja, CEG Sèvotinnou. Au CEG 2 Agatogbo, à l'entrée du village de Dohi, les apprenants et enseignants ainsi que les administratifs pataugent dans l'eau », déplore l'Union Nationale.
Le bureau a aussi noté « les conditions de vie très désastreuses des parents de ces élèves et écoliers, conditions de vie aggravées par les inondations et leurs conséquences puis la fermeture des frontières terrestres avec le Nigéria » et se demande quels résultats aux examens de fin d'année le peuple béninois doit-il et peut-il s'attendre ?
A.A.A