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Ilham Aliyev: Sargsyan with his lies could enter the Guinness Book of Records

News.Az - Fri, 03/06/2016 - 09:29
“I had not seen a president who tells four lies in one sentence. Serzh Sargsyan with his lies could enter the Guinness Book of Records, and that will be an anti-record.”
Categories: Russia & CIS

Összekötik a kontinenseket

Magyar Szó (Szerbia/Vajdaság) - Fri, 03/06/2016 - 09:28

Felismerve Közép- és Kelet-Európa igényeit a távközlés terén, a topolyai székhelyű SAT-TRAKT telekommunikációs szolgáltató immár harmadik alkalommal szervezte meg június 2-án és 3-án Belgrádban CEE CEE SUMMER elnevezéssel Közép- és Kelet-Európa távközlési szolgáltatóinak találkozóját. Több mint 250 képviselő érkezett Szerbiába az európai, ázsiai, afrikai és amerikai adatátvitellel és telefonszolgáltatással foglalkozó cégekből. Valamennyien folyamatosan kapcsolatban vannak egymással, a találkozó mégis lehetőséget nyújtott arra, hogy üzleti tárgyalásokat folytassanak.

Mali : Quartier Bamako-coura en Commune III du District de Bamako : La visite surprise de l’Honorable Karim Kéïta objet de moult commentaires

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:25
le Président de la Commission Défense à l’Assemblée Nationale du Mali, Monsieur Karim Keïta Les habitants de Bamako-coura qui ont reçu la visite du fils du président de la République, l’Honorable Karim Kéïta, le jeudi 19 mai dernier, n’en reviennent toujours pas. Pourquoi cette visite de l’Honorable député dans cette circonscription qui n’est pas celle où il a été élu ? Ne cessent encore de s’interroger des hommes et des femmes que le fils du président de la République est venu saluer ce jour-là aux environs de 17 heures.

Ce sont, en effet, ses Tontons du grin situé en face du siège de l’ADEMA-PASJ, qu’il était venu saluer dans un cadre strictement privé. Il a ensuite fait le déplacement auprès des Tontons de deux autres grins situés dans les parages. Djibril Sy et votre fidèle serviteur lui ont servi de guides lors de ces « visites de courtoisie » rendues aux Tontons, mais aussi à tous ceux qui avaient accouru, des quatre coins du quartier, pour serrer la main de l’Honorable député.

En toute humilité et dans le respect

Voilà qu’une visite strictement privée s’est transformée en un mini-bain de foule. Tous semblaient être séduits par la grande humilité, la courtoisie et le respect dans les propos mais aussi par le dynamisme du jeune député que la plupart des Tontons, Tantis et autres n’avaient vu hormis à la télé.

Rappelons qu’à son arrivée, l’Honorable député avait été reçu dans le bureau de Youssouf Sidibé dit Youssoufa, où un bref échange d’amabilités a eu lieu. Cela en présence, outre du maître des lieux, Youssoufa, des deux personnes susmentionnées. Là, au nom de l’ensemble des Tontons, Tantis et autres, ceux-ci ont remercié l’Honorable Karim Kéïta pour « cette visite aux Tontons » et loué le courage et la détermination du président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale suite aux visites de terrain qu’il vient d’effectuer dans les régions du nord du pays et à Mopti. A cette occasion, des vœux ont été formulés pour un retour rapide de la paix dans le septentrion et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Cette visite surprise de l’Honorable Karim Kéïta, qui a été hautement appréciée, continue encore de faire l’objet de moult commentaires dans ce quartier populaire. 

MF

Source : L’Intelligent Mali

Categories: Afrique

Energiespeicher als Rückgrat einer vernetzten Energieerzeugung

Presseportal.de - Fri, 03/06/2016 - 09:25
Intersolar Europe und ees Europe: München (ots) - Der intelligenten Vernetzung von dezentralen Energieerzeugungsanlagen gehört die Zukunft: Nur wenn PV-Anlagen, Windkraftwerke, Mikro-KWK-Anlagen sowie andere Energieerzeuger und -verbraucher miteinander digital verknüpft und ...

Mali : Le chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, denonce : « Les terroristes bénéficient de la complicité au sein des mouvements signataires des accords »

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:24
Face à l’escalade meurtrière au nord, le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, ne mâche plus ses morts. Dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, le diplomate tchadien  dénonce certains forfaits surtout le  fait que les terroristes « bénéficient de complicités au sein de la population et même des mouvements signataires des accords ».

En l’espace de dix jours fin mai, six Tchadiens et cinq Togolais ont péri dans des embuscades probablement menées par des groupes jihadistes. Le 31 mai, une attaque a tué un autre Casque bleu à Gao, ainsi que trois prestataires de services maliens. Soixante-dix casques bleus sont morts dans le bourbier malien depuis près de trois ans. Nommé au début de l’année en remplacement du Tunisien Mongi Hamdi, le patron de la Minusma, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, dresse un tableau sans concession de la situation. Il dénonce sans détour que les groupes terroristes «  bénéficient de complicités au sein de la population et même des mouvements signataires des accords… »

Quant aux conflits intercommunautaires,  M.Annadif trouve que « partout où ils s’entretuent, c’est parce que l’État est absent. On doit également faire face aux coupeurs de route, qui profitent eux aussi de l’absence de l’État. C’est très dangereux, car ce phénomène descend du Nord vers le Centre, et même vers le Sud ».

Il enfonce le clou en soutenant  qu’ «  il peut arriver aussi que des gens proches du gouvernement instrumentalisent eux aussi telle ou telle communauté. Il y a une brèche, et certains essayent de s’y engouffrer ».

Il finit par reconnaissance par les insufissances de la force onusienne au Mali. « Nous manquons de moyens adéquats pour faire face à la situation. Nous attendons un appui en équipements. Cet appui relève des pays contributeurs de troupes, mais 80% de ces contributeurs ne remplissent pas leurs engagements, par manque de moyens plus que par manque de volonté. Ces pays ont besoin d’aide bilatérale. Nous avons demandé à leurs partenaires de les aider, car cela ne pourra pas durer », assène-t-il.

“On est devant un constat : l’accord de paix n’avance pas, j’ai peur qu’on puisse arriver à un blocage”, a déclaré M. Annadif lors d’une conférence de presse, deux jours après une double attaque contre la Minusma à Gao.

“La meilleure façon de combattre les terroristes, de les isoler, c’est la mise en oeuvre effective de l’accord de paix. Et toute minute, tout temps perdu pour la mise en oeuvre de cet accord est autant de temps gagné par les ennemis de la paix”, a affirmé le diplomate tchadien, en allusion à l’absence de l’Etat et de l’administration dans une bonne partie du nord du Mali.
Pour faire face à la menace terroriste, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU estime que la MINUSMA doit changer d’attitude. « Nous-mêmes au niveau de la MINUSMA, nous devrions faire notre autocritique (…) pour qu’on soit plus proactif, plus dissuasif. Dans un tel environnement, il faut qu’on montre ce dont on est capable », a poursuivi M. Annadif.

AMC

 

Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Gambie : l'opposition demande aux pays voisins de prendre des sanctions contre Yahya Jammeh

Jeune Afrique / Politique - Fri, 03/06/2016 - 09:23

Des opposants gambiens ont appelé jeudi à Dakar les pays voisins à prendre des sanctions contre la Gambie. Selon un rapport publié simultanément par Amnesty International, la répression s'est aggravée dans le pays.

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Categories: Afrique

Mali : Face à la montée en puissance de l’opposition : Que font les 70 partis politiques de la majorité qui disent soutenir IBK ?

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:22
Amadou Koita , président (PS) Yeleen Kura C’est un simple meeting que la majorité avec son allié du jour, le PS Yeleen Kura (alors dans l’opposition), a animé pour répondre à la « marche pour le Mali » de l’opposition républicaine du samedi 21 mai dernier qui a mobilisé quelque 50 000 personnes, aux dires des organisateurs. Alors que du côté de la majorité, la salle de 3 000 places du palais de la Culture avait eu de la peine à être remplie lors de ce meeting, l’on se demande maintenant, au vu également de la pression de l’opposition exercée sur le pouvoir IBK, que font les 70 partis politiques qui disent soutenir le chef de l’Etat ? A part quelques leaders politiques qui mouillent réellement le maillon, la majorité fait preuve d’une simple figuration sur cette liste des partisans du chef de l’Etat alors même qu’elle est adossée aux délices du pouvoir.

Cela doit être la grande désolation du côté du pouvoir IBK qui, apparemment, manque de répondants au sein de la majorité pour faire face aux critiques acerbes de l’opposition sur la « mal gouvernance ». Alors même qu’au soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2013, de très nombreux leaders de formations politiques se sont transportés à la résidence d’IBK à Sébénikoro pour signifier leur allégeance à celui qui était alors arrivé en tête du scrutin susmentionné.

Sur la photo de famille, qui a fait le tour du monde à la veille du second tour de la présidentielle, on voyait le candidat IBK entouré de grosses pontes du microcosme politique national. Les citer tous ici serait trop fastidieux. En tout cas, selon des membres du camp présidentiel, les soutiens d’IBK à l’époque étaient plus de 60 partis politiques. Avec sa brillante élection à la magistrature suprême du pays, ces soutiens allaient augmenter pour atteindre quelque 70 formations politiques. Certains leaders étant venus aux côtés d’IBK avec leur petite idée derrière la tête mais aussi avec de grosses ambitions pour eux même. Certains seront par la suite ministres, d’autres députés, responsables de service, etc. On a même parlé de « partage de gâteau » au moment où le régime procédait au placement de ces cadres politiques à des postes juteux de l’Etat.

Un soutien mièvre aux actions du Gouvernement

En retour, le président de la République, élu à plus de 77% des voix de l’électorat, était naturellement en droit de s’attendre à des soutiens fermes du côté de ces leaders ralliés tôt ou tard à sa cause. Mais, une fois assis dans des fauteuils douillets et dans les ors de la République, la plupart ne se sentent plus obligés de mouiller le maillot pour leur mentor. Plusieurs fois, en privé comme en public, le chef de l’Etat s’était offusqué de cette situation qui concerne aussi bien les responsables de son propre parti, le RPM, que d’autres formations qui composent la majorité présidentielle.

Sinon comment comprendre que les 70 formations politiques qui meublent cette majorité ne soient pas capables d’organiser une marche de soutien aux actions du chef de l’Etat. Comment comprendre également que l’opposition occupe totalement le terrain de la mobilisation populaire face à ce qu’on appelle la majorité présidentielle ? Voilà des interrogations que le pouvoir ne cesse de se poser au vu de la surchauffe du climat politique ces derniers temps.

Si le pouvoir est bien soutenu par cette kyrielle de formations politiques plus ou moins représentatives, c’est aujourd’hui l’occasion pour celles-ci de bander les muscles et de répondre aux accusations – fondées ou infondées – dont le régime IBK est la cible de la part d’une opposition républicaine qui a présentement le vent en poupe. Nous assistons, par contre et cela depuis longtemps, à un soutien mièvre aux actions du Gouvernement de la part de la plupart de ces formations politiques. Certainement par manque de combattants.

Le récent réveil de certains ministres, membres ou pas d’un parti politique, partis sillonner le pays réel est le signe le plus patent que l’immobilisme ne pouvait perdurer. Mais c’est d’une « marche de soutien aux actions du chef de l’Etat » que certains représentants de partis membres de la majorité présidentielle disent attendre. Afin de savoir si cette majorité forte de ses 70 formations politiques membres est aussi capable de mobiliser autant sinon plus que l’opposition avec seulement la dizaine de partis politiques qui la composent. Peut-être moins, avec le départ du PS Yeleen Kura rejoindre la majorité présidentielle.

Malicki Dembélé 

Source : L’Intelligent Mali

Categories: Afrique

'Genocide' resolution will harm Germany-Turkey ties - German lawmaker

News.Az - Fri, 03/06/2016 - 09:21
The lower house of Germany's Federal Parliament approved a controversial motion labeling the 1915 events as 'genocide' on Thursday, disregarding warnings from Turkey.
Categories: Russia & CIS

Richtig. Wichtig. Lebenswichtig.

Presseportal.de - Fri, 03/06/2016 - 09:20
Bayerische Landesärztekammer: München (ots) - Unter diesem Motto wird am Tag der Organspende am 4. Juni 2016 auf dem Marienplatz in München für die "Herzenssache Organspende" geworben. Die Deutsche Stiftung Organtransplantation (DSO) und einige Kooperationspartner bieten ein ...

Mali : Attentat : L’attaque de Gao confirme l’alerte des Américains

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:20
Un véhicule militaire de l’ONU, le 1er juin 2016 à Gao au Mali © STR AFP C’est avec une voiture piégée que les terroristes ont attaqué mardi soir peu avant 21 h le camp de la Minusma à Gao abritant le personnel administratif et sécurisé par les casques bleus chinois. Un changement de stratégie qu’avaient prédit les services de renseignements de nombreux pays.

D’après un témoin, la détonation du véhicule a blessé deux vigiles à l’entrée du camp. L’attaque a été suivie d’échanges de tirs, selon des riverains contactés par Sahelien.com. La ville était plongée dans le noir, après une coupure de courant qui a duré environ une heure de temps.

L’assaut a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a précisé qu’il a été exécuté par des membres d’Al-Mourabitoune, groupe du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, a rapporté mercredi SITE, organisation américaine qui surveille les sites Internet islamistes.

En avril, les services de renseignement de l’ambassade des Etats-Unis au Mali ont publié un message d’alerte sur le portail de l’ambassade d’une préparation d’attaque terroriste à Bamako. Cette alerte avait été vite prise au sérieux et donné lieu à une rencontre entre le Premier ministre et l’ambassadeur des Etats-Unis pour discuter des mesures de prévention et de lutte contre le terrorisme. Selon les proches du chef de gouvernement, la menace concernait une voiture piégée dans un lieu fréquenté par les expatriés.

MD

 

Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Optimaler Schutz vor Einbruch, Hochwasser und Schmutz durch individuell hergestellte Lichtschachtabdeckungen (FOTO)

Presseportal.de - Fri, 03/06/2016 - 09:20
Modahum GmbH: Egling bei München (ots) - Immer stärker werdende Unwetter, übertretende Flüsse und Bäche sowie die stetig steigende Zahl von Einbrüchen stellt die Hausbesitzer vor neue Herausforderungen. Die Firma modasafe hat eine Lichtschachtabdeckung ...

« Women SenseTour in Muslim Countries »- 3 questions à Justine Devillaine

IRIS - Fri, 03/06/2016 - 09:19

Ancienne étudiante IRIS Sup’, Justine Devillaine a coréalisé, avec Sarah Zouak, une série documentaire : « Women SenseTour in Muslim Countries » à la rencontre des femmes musulmanes qui font bouger les lignes. Elle répond à mes questions à l’occasion de la projection du premier épisode, tourné au Maroc.

Vous vous décrivez comme non musulmane et même non croyante. Qu’est-ce qui vous a conduit à participer à cette série de documentaires ?

Je me définis effectivement comme une « athée convaincue ». Néanmoins, ma contribution au Women SenseTour – in Muslim Countries (WST) est bien moins liée à mes (non) croyances, qu’à mon engagement contre les discriminations, et plus spécifiquement contre les discriminations de genre.

J’ai construit mon féminisme comme beaucoup de jeunes femmes : sans m’en rendre compte. J’ai été témoin de certaines situations, j’en ai vécu d’autres, puis j’ai découvert la sociologie et j’ai lu sur le sujet. C’est quand je suis allée travailler en tant que professeure de Français pendant trois mois au Maroc que j’ai réalisé le décalage entre le discours que j’entendais sur les femmes musulmanes en France et la réalité. J’avais d’ailleurs moi-même beaucoup de préjugés dont je ne soupçonnais pas l’existence jusqu’alors.

A partir de là, je me suis intéressée plus particulièrement aux femmes dans le monde arabe et à leurs histoires. J’ai écrit un mémoire sur les femmes dans les révolutions arabes. Puis j’ai rencontré Sarah Zouak, la fondatrice du WST pendant notre année de Master 2 à l’Iris Sup’. Alors que nous travaillions sur notre projet d’étude dans le même groupe, elle montait en parallèle le WST. J’ai tout de suite trouvé l’idée très intéressante et même nécessaire, et quand elle a eu besoin d’une personne pour l’accompagner en Indonésie et en Iran, je me suis proposée, et je n’ai plus quitté le projet.

Je suis féministe, c’est-à-dire que j’estime que toutes les femmes devraient avoir le droit de choisir les armes de leur émancipation. A cet égard, il est important de comprendre qu’en France, aujourd’hui, les femmes musulmanes sont mises dans une position particulièrement vulnérable : elles sont jugées de tous côtés, notamment par des personnes qui se définissent comme féministes, elles sont discriminées à l’école mais aussi sur le marché de l’emploi, et sont aussi souvent victimes d’agressions. C’est ainsi que, pour faire changer les choses, j’ai choisi ce beau projet qu’est le WST, fondé et porté par une jeune femme directement concernée.

Comment expliquer la force des préjugés qui font de la femme musulmane une femme soumise ?

Il m’est toujours difficile de comprendre comment certaines personnes peuvent penser que des femmes, du fait d’une partie de leur identité – ici leurs croyances religieuses – sont « naturellement » soumises. D’une part, c’est partir du principe que les femmes musulmanes constituent un bloc homogène, ce qui n’a pas de sens : elles sont définies par d’autres choses que leur religion, à savoir leur nationalité, leur classe sociale ou encore leur orientation sexuelle. D’autre part, dans tous les pays sans exception, les femmes vivent dans des systèmes patriarcaux, dans lesquels elles ne sont pas considérées comme égales aux hommes. Pourquoi cataloguer spécifiquement les femmes musulmanes comme « soumises » ?

Dans un premier temps, on peut parler de l’interprétation patriarcale des textes sacrés, qui place effectivement la femme comme inférieure à l’homme, ce qui est l’un des arguments principaux des non musulmans pour justifier ce stéréotype des musulmanes soumises. Il semblerait pourtant pertinent de confronter cela à la réalité, dans laquelle les musulmanes, comme toutes les femmes, travaillent, vont à l’école, sont femmes au foyer si elles le désirent et prennent des décisions pour et par elles-mêmes. En outre, depuis des années, des femmes mènent un véritable travail de relecture des textes dans une perspective féministe, pour montrer la présence de l’égalité femmes-hommes dans le Coran. Parmi elles, Asma Lamrabet, l’une des héroïnes de l’épisode #1 Maroc de notre série documentaire.

La vision occidentale de la femme musulmane soumise prend ses racines dans notre Histoire. Les Français ont ainsi justifié la colonisation du Maghreb, dont l’une des raisons officielles était d’aller civiliser ces populations incapables de traiter leurs femmes sur un pied d’égalité – comme si c’était le cas en France. Le corps des femmes, comme lors de tout conflit, a été instrumentalisé et utilisé à des fins politiques. Cela a donné lieu à de nombreuses humiliations pour les femmes, lors notamment de ces tristement célèbres scènes de dévoilement public en Algérie. On invoque encore aujourd’hui le stéréotype de la femme musulmane soumise pour des raisons politiques, afin d’insister sur le caractère rétrograde de l’Islam (car quoi de plus rétrograde que les inégalités femmes-hommes ?) On sait bien que les plus grands racistes adorent se découvrir une fibre féministe quand cela les arrange, comme on a pu le voir avec les événements de Cologne il y a quelques mois.

La force et la permanence de ce stéréotype sont aussi, et surtout, garanties par les médias, qui parlent sans cesse des femmes musulmanes, selon deux modèles très précis : soit pour nous parler d’une femme soumise, victime de violences, battue par son mari, son père ou son frère ; soit pour nous parler d’une femme émancipée qui a complètement rejeté ses origines ou l’Islam. Bien sûr, ces femmes existent, mais le problème réside dans le fait de nous montrer uniquement ces poncifs-là alors que les musulmanes, comme toutes les femmes, sont plurielles. Il faut arrêter de parler sans cesse des femmes musulmanes sans jamais leur donner la parole.

Ces préjugés vous paraissent-ils plus fort en France que dans les autres pays occidentaux ?

Aujourd’hui, il est difficile de faire abstraction de « l’obsession française » envers les femmes musulmanes : on voit constamment sur les devantures des kiosques des unes parlant de la menace qu’est l’Islam, accompagnées de femmes voilées pour illustrer ce danger, femmes qui sont discriminées à l’école, sur le marché de l’emploi et même dans leurs loisirs. De même, nos représentant(e)s politiques se permettent les pires phrases contre leurs concitoyennes, avec notamment des comparaisons entre le port du voile et l’esclavage, ou encore plus récemment entre le hijab et le brassard nazi. Cette avalanche permanente de violences est vraiment choquante.

À cet égard, il est facile de croire que la France est le pire pays occidental quant aux préjugés et violences concernant les femmes musulmanes. Le rapport du réseau européen contre le racisme, ENAR, intitulé Muslim Women, Forgotten Women? Understanding the gender dimension of islamophobia (disponible en ligne) tend toutefois à nuancer cette idée. Basée sur des recherches en Belgique, au Danemark, en France, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Suède et au Royaume-Uni, l’étude montre que dans l’ensemble de ces pays, les femmes musulmanes sont discriminées, en particulier sur le marché du travail et sur leurs lieux de travail, où elles sont victimes d’une triple « peine » : sur base du genre, de l’origine ethnique et de la religion. « Les discriminations à l’emploi sont souvent liées aux perceptions d’‘Islamité’, et surtout aux vêtements des femmes musulmanes. Par exemple, au Royaume-Uni, 12,5% de femmes pakistanaises doivent répondre à des questions sur le mariage et les aspirations familiales lors d’entretiens d’embauche, alors que 3,3% de femmes blanches reçoivent de telles questions »[1]. L’étude montre également que les musulmanes sont plus susceptibles d’être victimes de crimes et discours de haine que les hommes musulmans, surtout si elles portent le voile. En France, plus de 80% des victimes d’agressions islamophobes sont des femmes et aux Pays-Bas, le chiffre est de plus de 90%.

Les pays européens n’ont pas tous la même histoire avec les musulmanes : on trouvera plutôt des personnes d’origine turque en Allemagne et plutôt d’origine pakistanaise au Royaume-Uni, par exemple. Les situations varient selon les pays occidentaux, avec plus de violences en France, au Royaume-Uni ou encore aux États-Unis, mais restent globalement similaires dans leurs logiques. La montée de l’islamophobie et des violences et discriminations envers les femmes musulmanes est, malheureusement, générale.

[1] ENAR, «Forgotten Women : The impact of Islamophobia on Muslim women », disponible sur http://www.enar-eu.org/Forgotten-Women-the-impact-of-Islamophobia-on-Muslim-women

 

Mali : Politique : Temps couvert sur mon pays…

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:19
L’honorable Yaya Sangaré Les nouvelles sur mon pays dans les grins, dans les marchés, sur les chantiers, dans les bureaux sont extrêmement alarmantes et inquiétantes. Je vis pourtant dans ce pays depuis toujours, et j’y conserve mes racines et… ma famille et mes amis. Bref, tout sans compte bancaire à l’étranger.

Le Mali serait dans un vilain état. Beaucoup de gens le murmurent, mais il n’est pas suffisant de le dire. Il faut que des gens agissent pour le démontrer, que les plus hautes autorités le ressentent. Le Mali va très mal dit-on, même si la situation est larvée. Le ciel est couvert. Les signes d’alerte s’accumulent, tels que la grande marche des “indignés de la République” du 21 mai 2016, la cherté du panier de la ménagère, l’insécurité généralisée, l’enlisement de la crise au nord avec ses nombreux morts de soldats maliens, la mauvaise distribution de la justice, la mauvaise gestion du foncier et de nos hôpitaux, l’incapacité du gouvernement à faire face à la demande sociale, la corruption et les scandales financiers à répétition, l’impunité, les difficultés d’approvisionnement des citoyens en eau et électricité propres et régulières à coût abordable, les difficultés de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, entre autres.

Le peuple en marche, le 21 mai 2016 a alerté et reproché au gouvernement d’avoir de la peine à se réformer, à faire des économies d’échelle sur son train de vie, surtout de compter en son sein des bras cassés. Il déplore le comportement agressif, insultant, ou menaçant de certains membres du gouvernement et de chefs d’institutions assurés qu’ils sont, d’être des intouchables. Je rappelle qu’un membre de l’équipe gouvernementale doit travailler, pas pour que sa présence dans l’équipe soit remarquée, mais pour que son absence se ressente.

On me rétorquera que le gouvernement est en train de fournir de gros efforts dans un pays qui avait été plombé par une crise multigrade. Qu’il faut de la patience, de la résilience car ce sont des réformes profondes qui sont en cours dont les résultats seront durables. Mais tout se passe comme si c’est une transpiration sous la pluie.

Difficile de voir les effets. Je n’accable pas le Président de la République, ni son gouvernement. Ils ne sont pas peut être responsables de tout. Ni du passé du pays, ni des contraintes réelles de mise en œuvre du programme présidentiel. Mais ils doivent s’acquitter du devoir d’amener les maliens au bonheur et à recouvrer leur honneur malmené.

L’histoire nous enseigne que l’enfer ne tombe pas d’un coup sur tout un pays. Il y a des étapes à franchir et notre pays est en train de les franchir à toute allure. Si on n’y prend garde.

Je ne voudrais pas paraître comme le prophète de malheur, encore moins comme un oiseau de mauvais augure qui prédirait le malheur pour son pays si éprouvé par le terrorisme, les violences de tous genres, car les maliens sont des amis, des frères, des parents, et je les aime tous et je voudrais les voir tous heureux à mon image à moi.

J’ai peur qu’au regard de tout ce qui se raconte que dans les jours ou mois à venir, les maliens aient à choisir entre rester et subir dans leur pays, préparer leurs effets ou ce qui en reste et fuir pour d’autres cieux plus cléments. Je présume que la majorité de la population choisira le premier cas de figure, sinon le second cas n’est en général envisagé que par des jeunes, sans famille, armés de courage et de quelques économies. Ou alors à des gens poussés à bout par la faim, la peur, ou la mort certaine.

À l’analyse de la situation ambiante, le Mali fait face à deux défis majeurs : une situation économique (microéconomie) catastrophique, et un tissu social et culturel en état de délabrement avancé. Si apparemment l’État ne manque de rien, le malien lambda commence à manquer de tout, les marmites ne bouillent plus, les jeunes manquent de travail, l’horizon s’assombrit. Ce sont, littéralement, des dizaines de milliers de gens qui se retrouvent avec une part non négligeable de leurs revenus amputée, parce que les “affaires” ne marchent plus. Des “sociétés écran” se sont multipliées dans le circuit de la fourniture de services à l’administration publique en contraignant les entreprises enregistrées au fisc à mettre les clés sous le paillasson.

Vous comprenez aisément avec moi que les maliens sont habitués aux initiatives privées mais accrochées aux bras de l’état-maman. De telle sorte qu’ils ont pour beaucoup perdu l’habitude de se battre et de prévoir.

Par ailleurs, ce qui a fait du Mali, une nation enviée de par le passé, est en train de disparaître peu à peu pour être remplacé par un mélange de cultures allogènes et d’inculture généralisée dans toutes les matières pourtant essentielles à la compréhension du monde moderne d’aujourd’hui.

Le patriotisme, une infamie…

La notion de patriotisme en est même devenue infamante. Il n’y a plus, comme ce fut le cas par le passé, de réelle cohésion nationale, car il n’y a plus vraiment de sentiment général de faire partie d’une même nation, avec une histoire et des intérêts communs. Et ce qui m’inquiète le plus, c’est l’éventualité d’un affrontement entre les populations du nord et celles du sud, entre ethnies, entre les syndicats, les associations réclamant leurs droits et les hordes de voyous manipulées qui peuplent nos banlieues, violentes et prêtes à descendre dans les rues, et à saccager tout ce qui symbolise l’Etat et les richesses bâties insolemment.

Pour faire face à ces défis, notre pays souffre malheureusement de deux tares qui limiteront grandement sa capacité d’action. D’une part, nos institutions et notre classe politique donnent l’image de n’être pas taillées pour gérer des problèmes de cette ampleur. Elles donnent l’air d’avoir créé les problèmes et de les entretenir depuis toujours. Et les populations lassées, ne peuvent plus compter sur elles pour les résoudre. Car, à l’épreuve, le processus de décision politique est trop long et fastidieux pour pouvoir réagir à l’urgence d’une situation se dégradant à grande vitesse.

D’autre part, nous constatons la démotivation et la démission des hauts cadres parmi les mieux formés, les plus inventifs, les plus imaginatifs, les plus dynamiques et les plus entreprenants dans l’administration publique. Les médiocres et les laudateurs ont remplacé les plus méritants. Les compétences sont au garage ou ailleurs, en dehors du pays. On fuit le fardeau du pays pour se positionner sur le lieu du partage du gâteau “Mali”. C’est peut-être comme cela la politique telle que pratiquée sous nos cieux. Pour autant, nous nous devons de sauver notre pays qui s’il n’est pas au fond de l’abîme, est au bord du précipice. Sachez bien que la plupart de ceux qui restent à leurs postes, le sont par manque d’autres options. Sinon, ils sont constamment humiliés par des moins que rien dont le seul mérite est de posséder la carte de membre d’un parti politique tentaculaire auquel ils ne croient même pas. Alors, ce sont des gens, pour la plupart peu scrupuleux qui se retrouvent aux commandes de l’Etat, à des postes stratégiques sans structures solides pour les soutenir, et incapables de créer de la richesse et des emplois ou d’entretenir l’espoir pour les jeunes patriotes et méritants.

Le pouvoir est en train de tomber progressivement dans une forme de disgrâce à cause des écarts insupportables dans la gestion du pouvoir, tant par les dérives du parti au pouvoir, que par le zèle de certains proches d’IBK, à la limite tombés dans la malveillance contre le peuple.

Les conséquences d’une telle situation sont imprévisibles et fâcheuses : de la pauvreté partout, un chômage qui explose ; des salaires qui ne suffisent plus ; la violence qui gagne du terrain ; l’inflation des prix des prix de première nécessité et la chute vertigineuse du pouvoir d’achat, la faim, la soif….

Rien n’est irréversible dans la marche d’un peuple, car les périodes d’euphorie sont toujours suivies de périodes de doute face à la persistance des problèmes hérités du passé et à l’apparition de nouveaux. Toutes choses qui peuvent inciter les populations “désabusées” et impatientes à ‘’radicaliser’’ leurs revendications sans tenir compte des disponibilités du pays.

L’histoire nous enseigne aussi que nos populations ne meurent pas de faim et soif à cause de simples perturbations météorologiques ou d’une incapacité quelconque de leur part à dompter la terre nourricière, mais que la faim et la soif dans nos pays sont le plus souvent organisées et planifiées de mains d’hommes, via la création des conditions socioéconomiques et politiques calamiteuses…

Certains me diront que je suis pessimiste, alarmiste ou extrémiste. Peut-être le suis-je. Peut être pas. Mais, si vous êtes optimistes, alors contaminez-moi. En attendant, je ne suis pas le seul à m’inquiéter… Alors, si nous nous couchons, nous sommes morts. La menace d’une explosion sociale est sourde. Car le silence d’un peuple meurtri est comparable à celui d’un fusil chargé ; le fusil chargé ne parle que pour tuer. Alors…

Hon. Yaya Sangaré

Député à l’Assemblée nationale

Bamako

Source: L’indicateur du Renouveau

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Vitra Design Museum eröffnet Schaudepot (FOTO)

Presseportal.de - Fri, 03/06/2016 - 09:18
Vitra Design Museum: Weil am Rhein (ots) - Am 3. Juni 2016 wird auf dem Vitra Campus ein neues Gebäude eröffnet: das Vitra Schaudepot, entworfen von den Basler Architekten Herzog & de Meuron. Im Schaudepot präsentiert das Vitra Design Museum Schlüsselobjekte seiner ...

Mali : En un mot : Les morts obligent Ban Ki-moon

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:16
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon Un mandat plus robuste et un effectif plus étoffé pour la Minusma sont les deux principales décisions que s’apprête à suggérer au Conseil de sécurité le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Mais que l’on ne s’y trompe pas : cette détermination de l’ONU à en découdre désormais avec les terroristes n’est pas pour les beaux yeux de notre pays, mais il s’agit d’endiguer les attaques meurtrières qui visent les casques bleus, nouvelle cible des ennemis de la paix. En trois ans, 70 soldats de la paix ont perdu la vie au Mali. Ce qui fait de la Minusma l’une des missions les plus meurtrières pour les casques bleus.

Comme la Monusco au Congo démocratique, dotée d’une brigade d’intervention, notre gouvernement avait toujours souhaité que le mandat de la Minusma soit renforcé par des interventions musclées contre les terroristes. Mais tant que les victimes étaient des Maliens, le Conseil de sécurité se montrait sourd et s’en tenait à la résolution créant la Minusma, qui a tout l’air d’une force sans âme. Aujourd’hui, la triste réalité du terrain rattrape les Nations unies. M. Ki-moon crie même haro sur le baudet. Il accuse les mouvements armés d’être les complices des terroristes.

Vivement donc la Minusma renforcée au service d’une plus grande sécurité pour tous au Mali.

DAK

Source: L’indicateur du Renouveau

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"24 Wochen" doppelt erfolgreich beim Studio Hamburg Nachwuchspreis / Koproduktion des Kleinen Fernsehspiels im ZDF ausgezeichnet (FOTO)

Presseportal.de - Fri, 03/06/2016 - 09:16
ZDF: Mainz (ots) - In gleich zwei Kategorien wurde der Film "24 Wochen", eine Koproduktion des Kleinen Fernsehspiels im ZDF, beim Studio Hamburg Nachwuchspreis geehrt: Anne Zohra Berrached konnte bei der feierlichen Verleihung am Donnerstag, 2. Juni ...

Der beste Tag der Woche - Umfrage: Mehr als die Hälfte der Deutschen liebt vor allem den Samstag

Presseportal.de - Fri, 03/06/2016 - 09:15
Wort & Bild Verlag - Apotheken Umschau: Baierbrunn (ots) - Die Arbeitswoche ist geschafft und das Wochenende noch jung - für mehr als jeden zweiten Bundesbürger gibt es keinen schöneren Tag als den Samstag. In einer repräsentativen Umfrage des Gesundheitsmagazins "Apotheken Umschau" ...

phoenix Live: 30 Jahre Bundesumweltministerium - Montag, 6. Juni 2016, 13.15 Uhr

Presseportal.de - Fri, 03/06/2016 - 09:14
PHOENIX: Bonn (ots) - Anlässlich seines 30-jährigen Bestehens veranstaltet das Bundesumweltministerium einen Festakt, an dem u.a. alle bisherigen Umweltministerinnen und -minister teilnehmen werden. Neben Bundeskanzlerin Angela Merkel (CDU) werden Sigmar ...

Bouteflika vs « Le Monde » : ouverture du procès en diffamation ce vendredi

Jeune Afrique / Politique - Fri, 03/06/2016 - 09:13

Le tribunal correctionnel de Paris abrite ce vendredi, à partir de 13h, un procès inédit intenté par Abdelaziz Bouteflika au journal Le Monde. Le président algérien accuse le quotidien français de diffamation suite à la publication de sa photo dans le cadre du scandale des Panama Papers.

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Mali : Quand des rumeurs d’un remaniement /réaménagement paralyse le travail gouvernemental : IBK attendu pour renouveler (ou pas) sa confiance au Premier ministre Modibo Kéïta – Mohamed Ag Erlaf, Hamadou Konaté et Soumeylou Boubèye Maïga aux aguets.

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:13

Annoncé partant depuis plusieurs mois déjà, le Premier ministre Modibo Kéïta demeure toujours en place et rien n’indique qu’il sera remercié dans les jours à venir. Au contraire. Selon les dernières nouvelles, son sort n’est plus scellé et son bail à la Primature est même en voie de renouvellement pour plusieurs mois encore. Vrai ou faux ? Seul le chef de l’Etat, le seul décideur en la matière, pourrait édifier sur le départ ou non de son Premier ministre. En tout cas, au moment où les rumeurs d’un remaniement/réaménagement de l’équipe Modibo Kéïta III se font de plus en plus persistantes, paralysant même l’action gouvernementale, IBK se doit de libérer ses ministres de l’anxiété d’une éventuelle sortie du Gouvernement et l’opinion publique du fardeau de ces rumeurs qui ralentissent de surcroit l’activité économique.

En cas d’un éventuel départ de Modibo Kéïta, ils sont, principalement, trois personnalités à être dans la course pour la Primature. A savoir, le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlag, le ministre de la Solidarité, de l’Action Sociale et de la Reconstruction du Nord, Hamadou Konaté et, enfin, l’ancien ministre de la Défense d’IBK, Soumeylou Boubèye Maïga. Voici, en effet, trois sérieux prétendants à la succession du Premier ministre Modibo Kéïta, si celui-ci venait à être remercié par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta.

Les trois personnalités dans le starting-block pour la Primature

S’agissant du ministre Mohamed Ag Erlaf, sa probable nomination à la Primature avait été évoquée, une première fois, au lendemain de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, intervenue à Bamako le 15 mai et le 20 juin 2015. Après cet événement capital dans la vie de la nation, plusieurs observateurs avaient pensé à la nécessité pour le chef de l’Etat de « frapper un coup fort » dans le sens du retour de la confiance entre le Gouvernement et les ex-Mouvements rebelles, principalement, la CMA. En nommant à la Primature ce ressortissant de la région de Kidal.

Cela, compte tenu du rôle important et de la mission patriotique que le ministre Ag Erlaf n’a de cesse joué depuis la fin de la rébellion des années 90. Ce grand commis de l’Etat a été plusieurs fois ministre dans des Gouvernements successifs de l’ancien président de la République, Alpha Oumar Konaré. Avant de diriger, sous le régime ATT, la puissante Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales (ANICT) dotée d’un fonds de plusieurs milliards FCFA. C’est une personnalité connue pour sa générosité et sa connaissance approfondie des réalités du Mali, nord comme sud. Il apparait dès lors comme une sorte de trait d’union entre le nord et le sud du pays.

Quand au ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadou Konaté, il semble se plaire plutôt dans son rôle de numéro 2 du Gouvernement à la tête d’un super ministère dont l’action est déterminante dans ce Mali convalescent. En tête des sondages, il y a de cela quelques semaines, il a été récemment talonné par les deux autres prétendants précités. Toutefois, son éventuelle nomination à la Primature ne devrait point surprendre ; dès lors que cette personnalité intègre et exigeante bénéficie de la confiance totale du chef de l’Etat, IBK. C’est dire qu’il a encore toutes les chances de succéder à Modibo Kéïta au cas où ce dernier est appelé à faire ses valises.

Après le récent voyage express (aller-retour en 72 heures) à Paris de l’ancien ministre Soumeylou Boubèye Maïga, les rumeurs sont allées dans tous les sens. Si pour les uns, c’est la France qui exigerait sa nomination à la Primature, pour les autres, c’est bien le chef de l’Etat lui-même qui veut, désormais, la présence de ce grand stratège à ses côtés. Cela, compte tenu de la situation sécuritaire qui se dégrade au jour le jour et du front social et l’atmosphère politique qui s’échauffent. Favori des sondages il y a deux semaines seulement, il est récemment retombé au même niveau que ses présumés concurrents, à savoir les ministres Mohamed Ag Erlaf et Hamadou Konaté. Toutefois, il garde encore ses chances pour prendre les rênes de la Primature en cas de départ de l’actuel titulaire du portefeuille.

Mamadou FOFANA
Source : L’Intelligent Mali

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