L’auteure, François Pons commence par l’évocation du premier séjour qu’elle y a fait, en 1980, et qui, malgré un concert agréable au lac Balaton, lui a laissé un souvenir mitigé, notamment lié au traumatisme ressenti lors de la traversée des barbelés du Rideau de Fer. L’auteure a néanmoins souhaité y retourner en 1999, en prenant, comment pourrait-il en être autrement, l’Orient express et en arrivant en gare de Budapest Keleti. Elle évoque de ce fait son attrait pour les voyages en train, indispensables selon elle pour découvrir qu’on traverse chaque pays d’Europe centrale en quelques heures ; un hommage qu’on ne peut qu’approuver, à l’heure où le consumérisme touristique à la mode du city-trip, de l’aviation à bas coûts et de la voiture de location ont malheureusement démodé ce moyen de transport. Elle évoque aussi la « solitude » de la langue hongroise, et la contiguïté des zones linguistiques slaves, hongroise, allemande, qui donnent plusieurs noms aux villes – Cluj-Napoca, ville principale de la Transylvanie roumaine, devient ainsi Kolozsvár en hongrois et Klausenburg en allemand – et imposent de parler deux ou trois langues – mais on peut craindre que l’essor de l’anglais lingua franca n’ait mis ce multilinguisme spontané quelque peu hors du coup.
L’angle retenu, comme le titre l’évoque sans détour, est celui des tragédies : celles des défaites que le pays a subies après l’effondrement de son royaume médiéval à Mohács en 1526, face à une armée venue d’Istanbul ; puis en 1848 face à la répression venue de Vienne, en 1956 face à celle venue de Moscou, et en 2004, face aux oukazes de Bruxelles, qui ont vite fait oublier les illusions de rattrapage du voisin autrichien.
Mais la Tragédie essentielle, que j’ai passée sous silence jusqu’ici, vient de la France, il s’agit bien sûr du traité conclu le 4 juin 1920 à Trianon, où la Hongrie se vit amputée des deux-tiers de son territoire ; à cause de cela, de nombreux représentants du génie hongrois sont nés dans des villes que le traité a rendus étrangères, tels les musiciens Béla Bartók (en Roumanie) et Franz Liszt (en Autriche). De nombreux hongrois, bien au-delà des cercles nationalistes, en tiennent encore rigueur aux français – et si ces derniers n’y peuvent pas grand-chose comme peuple, on ne peut nier que Clémenceau fut cyniquement à la manœuvre. Le souvenir de la tragédie provoque, par retour de bâton, un irrédentisme linguistique dont la loi Orbán est le reflet, qui permet aux magyarophones de Slovaquie, Roumanie ou Serbie d’avoir la nationalité hongroise.
L’auteure évoque, par la bouche de l’une des personnes interviewés, quelques moments de gloire du pays (quand je vous dis que tout n’est pas fichu) : pour les intellectuels, la période de la monarchie austro-hongroise d’après 1867 (période que devait clore la Grande Guerre puis, précisément, le Traité de Trianon) ; et, pour les milieux populaires, la période du socialisme du goulache, qu’a entrevue l’auteure, entre 1956 et 1989, où un socialisme autoritaire mâtinée d’une tolérance pour la petite entreprise permettait à l’ensemble de la population d’améliorer son niveau de vie, et qu’a close la victoire à la Pyrrhus de 1989.
Le lecteur adhérera sans retenue à l’amour de l’auteur pour la Hongrie, et le livre constitue un pied dans la porte idéal pour le novice qui souhaiterait aborder ce pays. Mais l’angle retenu ne risque-t-il pas de donner corps au discours nationaliste, qui fait précisément son miel de ce sentiment de chute finale ? Quoi qu’il en soit une «narration commune de l’histoire en Europe centrale», selon l’expression de Françoise Pons, reste à écrire : une tâche ardue assurément, mais indispensable à l’émancipation des peuples de la région.
Le livre se clôt par l’entretien avec trois témoins, une chronologie et une bibliographie.
Megjelent a „Kertészet korszerűsítése – kertészeti gépbeszerzés támogatása” című (VP2-4.1.3.5-16 kódszámú) felhívás! A támogatási kérelmek benyújtására a 2016. december 19. napjától 2018. december 18. napjáig van lehetőség, a felhívás meghirdetésekor a támogatásra rendelkezésre álló tervezett keretösszeg 18,08 milliárd Ft. A felhívás célja a jó minőségű kertészeti termékek iránt mutatkozó fokozódó kereslet kielégítéséhez, valamint a kertészeti ágazat versenyképességének fenntartásához, fokozásához szükséges új gépek, eszközök beszerzése vagy minőségi cseréje. Az igényelhető vissza nem térítendő támogatás összege egyéni projekt esetén maximum 10 millió Ft, kollektív projekt esetén maximum 20 millió Ft. A támogatás maximális mértéke 40-70% lehet. Bővebb információ, a felhívás tervezete és előminősítési regisztráció alább!
We extend our sincere congratulations on your election as the 45th President of the United States of America.
The strategic partnership between the European Union and the United States is rooted in our shared values of freedom, human rights, democracy and a belief in the market economy. Over the years, the European Union and the United States have worked together to ensure peace and prosperity for our citizens and for people around the world.
Today, it is more important than ever to strengthen transatlantic relations. Only by cooperating closely can the EU and the US continue to make a difference when dealing with unprecedented challenges such as Da'esh, the threats to Ukraine's sovereignty and territorial integrity, climate change and migration.
Fortunately, the EU - US strategic partnership is broad and deep: from our joint efforts to enhance energy security and address climate change, through EU - US collaboration on facing threats to security in Europe's Eastern and Southern neighbourhoods, and to the negotiations on the Transatlantic Trade and Investment Partnership - we should spare no effort to ensure that the ties that bind us remain strong and durable.
We should consolidate the bridges we have been building across the Atlantic. Europeans trust that America, whose democratic ideals have always been a beacon of hope around the globe, will continue to invest in its partnerships with friends and allies, to help make our citizens and the people of the world more secure and more prosperous.
We would take this opportunity to invite you to visit Europe for an EU - US Summit at your earliest convenience. This conversation would allow for us to chart the course of our relations for the next four years.
Qualifier les Chinois de « bridés sournois » tous « peignés de gauche à droite avec du cirage noir », du racisme ? Vous n’y pensez pas ? C’est une simple « maladresse » foi de Jean-Claude Juncker. Et d’ailleurs, l’auteur de cette saillie, le conservateur allemand Günther Oettinger, ci-devant commissaire à l’économie numérique, s’est « excusé », ce qui prouve « que ses propos n’ont pas traduit sa pensée », poursuit benoitement le président de l’exécutif européen dans un entretien au quotidien belge francophone Le Soir (payant).
Bon d’accord, il s’en est aussi pris, entre autres, au mariage gay, aux femmes qui ne sont dans les conseils d’administrations des entreprises que grâce à la politique des quotas, à la Wallonie, une « micro-région gouvernée par des communistes » qui a osé retarder de trois jours la signature du CETA… « Je n’aurais pas dit ce qu’il a dit, car il donne l’impression de ne pas aimer les Chinois, les homosexuels, les Wallons et d’autres », explique Juncker : « j’ai particulièrement été choqué par ce qu’il a dit au sujet des homosexuels » (les femmes et les Chinois, c’est moins grave manifestement). « Un commissaire ne peut pas tenir des propos pareil. Je lui ai dit qu’il devait s’excuser auprès de ceux qui ont pu se sentir visés ». Notez le « pu ». Et ? Et rien. Circulez, il n’y a rien à voir. Oettinger ne sera non seulement pas viré (car on ne vire pas un commissaire allemand), mais il va être promu vice-président de la Commission chargé du budget, un poste clef alors que vont bientôt s’ouvrir les discussions sur les prochaines perspectives budgétaires.
On se demande dès lors quelles sont les limites de l’acceptable pour Jean-Claude Juncker ? Qualifier les Israéliens de « youpins cupides », les Congolais de « nègres voleurs », les Algériens de « crouilles islamistes », les homosexuels de « folles dégénérées » ou les femmes, de « connasses qui nous brisent les burnes », ça passerait ? Où commence l’abjection qui appelle une sanction politique dans l’esprit du président de la Commission ? Le racisme anti-chinois, le sexisme ou le mépris à l’égard de la démocratie ne sont-ils pas l’exact contraire des « valeurs européennes » que Jean-Claude Juncker prétend défendre ? Surtout que Oettinger n’avait même pas l’excuse de s’exprimer dans un bar ou dans un vestiaire : il donnait un discours en tant que commissaire européen devant des patrons allemands. En clair, il incarnait son institution et l’Europe, il engageait la parole de son institution.
Juncker blanchit donc plus vite que son ombre un commissaire habitué de ce genre de propos. Mais comment s’en étonner, lui qui n’a pas su condamner fermement l’embauche de José Manuel Durao Barroso par Goldman Sachs, une condamnation sans aucun risque politique et qui aurait été tout bénéfice pour son institution ? Il confirme ainsi que la Commission, et ça n’est pas nouveau, a structurellement des difficultés à assumer un minimum de responsabilité politique. On l’avait vu dès 1996, avec l’affaire de la vache folle, où personne n’avait été sanctionné en dépit des graves manquements mis à jour par une commission d’enquête du parlement européen. Et ce n’est que sous la pression des eurodéputés que la Commission Santer avait finalement démissionnée en 1999, faute d’avoir su virer à temps Édith Cresson, la commissaire française impliquée dans une affaire d’emplois fictifs. Rien ne change : Juncker voulait une Commission politique, elle reste désespérément technocratique, incapable de sortir de sa bulle.
PS: lire ici le coup de gueule de Politico contre la com’ de la Commission.
Hamarosan megjelenik az „Egészségügyi alapellátás infrastrukturális fejlesztése” című (TOP-4.1.1-16 kódszámú) felhívás. A pályázat célja a jó minőségű közszolgáltatásokhoz való hozzáférés javítása, az egészségügyi alapellátási rendszer eredményességének és hatékonyságának, valamint prevenciós funkcióinak a fokozása. A felhíváskor rendelkezésre álló keretösszeg 2,917 milliárd Ft. Az igényelhető vissza nem térítendő támogatás minimum és maximum összege a felhívás területspecifikus mellékletében kerül szabályozásra, a támogatás maximális mértéke az összes elszámolható költség 100%-a. Bővebb információk, a felhívás tervezete és előminősítési regisztráció alább!
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Representatives from member states, the UN Secretariat, and experts from civil society organizations and think tanks discussed the challenges and opportunities to civil society engagement in the Malian peace process, in particular in the context of the upcoming National Reconciliation Conference (Conference d’Entente Nationale), due to take place in December 2016 in Bamako, Mali. This roundtable event, jointly organized by IPI and the Global Partnership for the Prevention of Armed Conflict (GPPAC), took place at IPI on November 8, 2016.
Four Malian civil society actors presented an overview of the current situation in Mali and remaining challenges to civil society’s full engagement in the peace process. Boubacar Thera, West Africa Network for Peacebuilding in Mali (WANEP-Mali), spoke about progress made, with support from international donors and NGOs, in ensuring that civil society representatives have been able to contribute to protecting civilians in Mali by monitoring human rights violations, contributing to assessing root causes of the 2012 crisis, and creating space and opportunities for dialogue.
Maître Saran Keïta, Women’s Peace and Security Network in the ECOWAS Region (REPSFECO-Mali), highlighted, in particular, the important monitoring role of civil society to observe the implementation of the peace accord and to ensure that its content reaches local communities. Néné Konaté, from the Malian Institute of Research and Action for Peace (IMRAP), added that civil society actors could help support participative processes throughout the country, as indeed local ownership of the peace accord is essential to durable peace in Mali. Professor Aguissa Ag Mohamed, Malian Coalition for the International Criminal Court (CM-CPI) and Observatory for Human Rights and Peace (ODHP), noted that despite all its potential and willingness to see the process moving forward, civil society actors suffer from limited resources.
Overall, civil society actors called for inclusive dialogue and a greater role for civil society in the follow-up to the peace accord, including for the upcoming Conference d’Entente Nationale. They noted a particular gap in the participation of youth and women in the implementation of the peace agreement. They submitted that civil society could play a central role in creating a permanent dialogue framework to work with community leaders in Mali. This could act as a form of multi-stakeholder platform to connect local actors with broader processes, thus contributing to long-term sustainable peace in the country. The recent establishment of interim authorities and the upcoming national reconciliation conference offer opportunities that will need to be leveraged.
Issa Konfourou, Permanent Representative of Mali to the United Nations, welcomed the presentation by Malian civil society actors, and noted progress in the implementation of the inter-Malian peace accord despite the challenges created by residual insecurity. This event, organized in partnership with GPPAC, feeds into the broader work that IPI does on Mali, peace operations and mediation.
Arthur Boutellis, Director of IPI’s Brian Urquhart Center for Peace Operations, moderated the meeting. Jenny Aulin, Managing Advisor, Human Security, GPPAC, provided closing remarks.