L'ex-ministre nigériane des Finances – et ancienne directrice générale de la Banque mondiale – est entrée au conseil consultatif de la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures.
Cet article Ngozi Okonjo-Iweala : AIIB est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Dans une visite guidée par le directeur général de l’Hôpital du Mali, Dr. Mamadou Adama Kané, accompagné de son staff, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a constaté de visu la centrale de production d’oxygène médical, une première au Mali.
“L’objectif de cette visite était de faire l’état des lieux et de s’assurer du bon fonctionnement de la nouvelle centrale d’oxygène médical, qui est la première dans une structure de santé au Mali. Elle permettra d’assurer une disponibilité permanente de l’oxygène médical, mais aussi d’économiser des centaines de millions de F CFA”, s’est félicité le MSHP.
L’Hôpital du Mali, structure stratégique, ne cesse d’innover pour le bien-être des patients. Chaque année, ses services sont renforcés grâce à l’appui du département et du partenaire chinois qui assiste la structure hospitalière dans la prise en charge des pathologies et le renforcement du plateau technique.
L’extracteur permet de concentrer l’oxygène contenu dans l’air (environ 21 %). Selon les autorités, cette centrale va soulager la bourse de l’établissement qui dépense beaucoup dans l’achat de cet intrant incontournable en milieu hospitalier. Il va permettre d’élargir également l’utilisation de l’oxygène dans d’autres structures en besoin.
“Les centrales des CHU Gabriel Touré et du Point G seront bientôt fonctionnelles. Et nous projetons d’étendre cette initiative aux autres hôpitaux du pays dans les plus brefs délais”, a promis Dr. Togo.
OD.
————————————————————–
CAMES : Le Mali a 10 nouveaux agrégés
Lors du 18e concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales à Dakar, 10 candidats (neuf hommes et une femme) maliens ont réussi au concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames). Ce lot comporte trois majors de promotion (chirurgie générale, chirurgie thoracique, informatique médicale).
De retour, les lauréats ont été accueillis à l’aéroport international Président Modibo Kéita par le ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, mais aussi par d’anciens professeurs agrégés des universités maliennes. Les lauréats ont ensuite été reçus par le Premier ministre. C’était la semaine dernière à la Primature.
Le personnel médical a profité de cette occasion pour féliciter certains ténors de la médecine au Mali, notamment le Pr. Gangaly Diallo, chef du département de la chirurgie générale du CHU Gabriel Touré et général de l’armée malienne qui a eu à former cinq professeurs agrégés dans sa carrière.
O.D avec le MSHP
Liste des récipiendaires
Source : L’Indicateur du Renouveau
D’une manière générale, le pays subissait de temps à autre des pénuries incompréhensibles. C’était en particulier le cas du papier sous toutes ses formes, papier aluminium, essuie-tout et surtout papier toilette dont les rouleaux se vendaient à l’unité très logiquement dans les papírbolt (« papeteries ») ou dans les kiosques à journaux. D’autres produits pouvaient manquer comme l’huile ou le concentré de tomates dans sa boite rouge Arany fácán (« faisan doré ») que les Français parlant mal hongrois prenaient pour des boîtes de pâté. A contrario, je découvris à mon arrivée en Hongrie de nouveaux produits que je n’avais jamais vus comme les kakis ou les oranges à peau verte qui venaient de Cuba, le pays frère.
Ces pénuries avaient des effets induits intéressants. Tout d’abord, les Hongrois se promenaient souvent avec toute leur fortune sur eux en liquide. Car il ne fallait surtout pas rater faute d’argent l’achat qui se présentait de manière inattendue. Car point de chèque, ni encore moins de cartes de crédit dans la Hongrie de la fin des années 80. D’autre part, on avait toujours sur soi des sacs en plastique susceptibles d’accueillir les produits achetés au hasard. Ensuite, on stockait beaucoup de peur de manquer.Par ailleurs, des filières existaient pour certaines denrées: j’avoue humblement avoir été pendant les premières années de mon séjour à Budapest dans une boucherie de Buda que m’avait indiquée une de mes amies hongroises, où on trouvait le vendredi entre midi et 13h de la viande de bœuf délicieuse. Il n’était pas besoin de demander ; le vendeur me reconnaissait, partait dans l’arrière boutique et revenait avec un paquet tout emballé de papier gris qu’il me remettait sans rien dire. Enfin donc, on voyait poindre au gré des rues des files d’attente.
C’est ainsi que le 8 novembre 1989 à l’aube en sortant du métro Felszabadulás tér (l’actuelle Ferenciek tere), je tombais sur une de ces fameuses files d’attente dont on m’avait parlé. Et sans réfléchir, je fis comme tout le monde. Les bananes étaient en effet au bout et pour la première fois de ma vie, j’en achetai 4 kg d’un coup. En reprenant le chemin de l’institut Szegfű utca, après mon cours de hongrois à l’Alliance française Galamb utca, je m’aperçus qu’il y avait un point de vente de bananes improvisé quasiment à chaque coin de rue. Arrivé au bureau, je distribuai généreusement mes précieuses bananes qui firent des heureux. J’appris aussi la raison de cette invasion soudaine. La veille, le 7 novembre, les Budapestois avaient profité du jour férié à l’occasion de la grande révolution bolchevique et de la toute récente exemption de visa par l’Autriche pour se rendre à Vienne et remplir leurs coffres au retour de bananes et autres produits de l’Ouest.
Le système D à la hongroise fonctionnait ainsi à merveille. Trop bien même puisque, à peine le rideau de fer tombé, Budapest se trouva vite envahi des produits occidentaux. À la phase de pénurie succéda un problème bien plus difficile à résoudre : celui du pouvoir d’achat qui ne permettait pas à la plupart des Hongrois de céder à la tentation.
La justice du Zimbabwe a suspendu mercredi les poursuites intentées contre cinq anciens combattants de la guerre d’indépendance accusés d’avoir « sapé l’autorité » du président Robert Mugabe en dénonçant ses méthodes « dictatoriales ».
Lors de la deuxième audience de leur procès devant un tribunal d’Harare, le juge Hosea Mujaya a reproché au parquet ses demandes répétées de report des débats.
« Je rejette tout nouveau report (…) gardez votre pagaille au sein de votre service », a sèchement argumenté le magistrat.
Cette décision impose au parquet de renouveler toute la procédure avant d’obtenir une nouvelle date d’audience.
Douglas Mahiya, le porte-parole de l’Association nationale des anciens combattants du Zimbabwe (ZNLWA), et quatre autres de ses responsables sont poursuivis pour avoir écrit en août un texte accusant M. Mugabe de comportement « dictatorial ».
Ils avaient également annoncé qu’ils ne soutiendraient pas une nouvelle candidature à la présidence du chef de l’Etat, 92 ans.
Mardi, leur avocate, Beatrice Mtetwa, avait rejeté devant le juge les accusations lancées contre ses clients.
Jusque-là considérés comme des piliers du régime, les vétérans ont publiquement manifesté leur défiance au président l’été dernier, en pleine vague de manifestations anti-Mugabe.
La répression implacable menée par le régime contre toute forme d’opposition a jusque-là réussi à éteindre la contestation.
Mais la grave crise économique que traverse le pays, où 90% de la population est au chômage, maintient la pression sur le régime du président Mugabe.
Pour pallier le manque de liquidités qui asphyxie l’économie, le gouvernement du Zimbabwe a annoncé l’émission prochainement de « billets d’obligation », indexés sur le dollar, ravivant dans la population les craintes de l’hyperinflation des années 2000.
Si cette allégeance est apriori bien accueillie par Bamako en ce sens qu’elle fait un de moins au rang de ses adversaires sur la scène politico-militaire, elle n’exclut pas pour autant une montée d’adrénaline chez les caïds d’Ançar-dine qui pourraient, partant de là, multiplier d’ardeurs dans leurs velléités belliqueuses.
Le Gouvernement malien vient, certes, d’enregistrer une avancée significative dans sa démarche vers la paix, lorsque le mouvement politico-militaire, né il y a de cela six mois pour la défense de la communauté peulh, dit avoir déposé les armes. L’équation, qui était à plusieurs inconnus avant ce revirement, se réduit d’une unité quand on sait que l’ANSIPRJ prenait elle aussi l’armée malienne pour cible tout comme les groupes djihadistes exclus du processus de paix. On débouche ainsi sur une situation favorable aux autorités maliennes qui vont désormais focaliser leurs efforts sur la seule mise en œuvre des clauses de l’accord de paix ; car, n’ayant plus pratiquement d’interlocuteurs de taille à persuader.
Mais, force est de constater que le bonheur que procure cette nouvelle donne connaitrait sa plénitude si cette intégration de l’ANSIPRJ au processus de paix avait pris la forme d’un compromis tenu secret entre les acteurs qui auraient eu des discussions pour en arriver là.
En effet, en annonçant tout haut cette information et à qui veut l’entendre via les ondes de la radio Studio Tamani, Oumar Aldjana, le Président du mouvement ANSIPRJ, pourrait involontairement narguer ainsi les ennemis de la paix au Mali. « On veut passer ce message, dire que, pour le moment, l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice a déposé les armes, et qu’elle s’inscrit dans la logique de la paix. Notre alliance est dans le processus d’Alger. Elle est pour la stabilité du Mali, elle est pour l’intégrité territoriale du Mali», a-t-il déclaré. Toute chose qui est de nature à inciter à la révolte dans le camp des mouvements djihadistes se considérant comme des marginalisés de l’accord, lesquels se font déjà entendre par des attaques à répétitions contre l’armée malienne.
Ces mouvements djihadistes notamment Ançar-Dine de Iyad Ag Ghaly et Al Mourabitoune de Moctar Bel Moctar, ont plus à gagner dans la belligérance d’ANSIPRJ que dans son revirement spectaculaire à se ranger du côté de l’Etat malien. Se sachant désormais seuls dans leurs ébats, délaissés par la division interne au Mali qui faisait indirectement leurs affaires, ces mouvements pourraient être amenés à passer à une vitesse supérieure dans le rythme des attaques. Lorsque celui qui disposait des mêmes cibles que soi retourne sa veste pour se ranger aux côtés de l’adversaire commun d’hier, il y a de quoi s’attendre à une fureur de la part de la victime de cette nouvelle alliance. En cela, ANSIPRJ et son Président Oumar Aldjana auront peut-être péché par la médiatisation de leur changement de fusil d’épaule. Ils exposent involontairement aussi bien le sud du Mali que leur fief (Région de Mopti) à d’éventuelles représailles djihadistes.
Katito WADADA : LE COMBAT
Source : Le Combat
Ne traduit-elle pas un manque de considération pour les journalistes et les techniciens de cette structure de la Presse d’Etat?
Depuis plus de cinquante ans cet outil de travail performant au service de l’Etat, n’a jamais dérogé à sa mission patriotique. Il a valorisé l’image du Mali et de ses gouvernements successifs. Il ne méritait pas ce camouflet cinglant, de balayer d’un revers de main le mérite des générations d’hommes de médias, aguerris dans la mobilisation sociale
La décision maladroite et inacceptable d’imposer le Système d’alerte précoce de la CEDEAO dans la cour de l’Agence malienne de Presse et Publicité( AMAP) est le résultat d’une réflexion inachevée. Les travailleurs, à travers leur Comité syndical s’indignent et s’opposent à cette “cruauté administrative”. Le Comité syndical de l’AMAP, a décidé d’observer deux jours de grève. Il a déposé un préavis de grève de 48 heures à compter du 28 novembre prochain. Il n’apprécie guère cette décision fallacieuse. Il a organisé lundi dernier un point de presse pour informer l’opinion publique de la maladresse des autorités et leur manque de considération à l’égard des « trimeurs ». La preuve?La décision de déposséder l’AMAP de plus de la moitié de sa cour n’a-t-elle pas été imposée ? Quelles raisons inavouées soutiennent cette velléité de déloger les « pauvres travailleurs » de l’Agence?
L’accompagnement de la tutelle fait défaut. Les travailleurs face au grand risque qui plane sur leur outil de travail, se trouvent confronter à un véritable casse-tête. Face à la situation des interrogations légitimes se posent. Avons-nous atteint les cimes de la cruauté administrative ? Sommes-nous devenus des aveugles qui discuteraient de couleurs ? Malheureusement nous sommes déçus de l’attitude de la tutelle de l’AMAP. Pour certains cela n’est guère une surprise comme le disait l’écrivain et homme politique français du 18ème siècle, Antoine de Saint-Just : « tous les arts ont produit des merveilles, l’art de gouverner n’a produit que des monstres »
N’est-ce pas que la décision d’affecter le bâtiment au Système d’alerte précoce de la CEDEAO est une plaisanterie de mauvais goût? Ceux qui sont à l’origine de la décision se perdent en conjoncture sur les véritables motivations de leur décision absurde.
Le rappel s’impose pour mieux comprendre la barbarie administrative qui frappe aujourd’hui l’AMAP. Après les turbulences que notre pays a connues en 2012, sanctionnées par un putsch, le ministère de l’Economie numérique et de la Communication qui cohabitait avec l’AMAP, a emménagé à la Cité administrative. Après constat de la vacuité des lieux, l’administration de l’AMAP, sous l’impulsion des syndicalistes avait demandé l’affectation dudit bâtiment central à ses services.
Toutes les tentatives pour obtenir le local, sont restées vaines. A la grande surprise des travailleurs, une décision vient d’affecter le bâtiment à la mission de la CEDEAO dont les missions sont quasiment incompatibles avec celles de l’AMAP. Il ressort même de certaines confidences que le chef du Système d’alerte précoce de la CEDEAO, après une mission de prospection, aurait même demandé qu’il soit acté dans le procès-verbal les réserves qu’il avait formulées. Le chef de mission aurait estimé qu’il ne se sentait pas en sécurité dans cet environnement .
Les travailleurs de l’AMAP unis derrière leur syndicat expriment leur ras-le-bol. Ils entendent initier des actions et les inscrire dans la légalité pour signifier leur exaspération contre une malencontreuse décision. Un haut cadre du département, en charge de l’Economie numérique, aurait été à l’origine de la décision. Nous rappelons à nos chefs qui ont l’obligation de soutenir l’AMAP pour casser les reins à ce projet odieux, une citation de l’ancien président français Jacques Chirac : « Un chef, c’est fait pour cheffer ». Alors assumez-vous!
Les syndicalistes ignorent la vraie intention de cet aîné dans la profession qui se comporte malheureusement en véritable procureur de la mission de la CEDEAO. La situation risque d’être un caillou dans sa chaussure. Il risque d’être interpellé par l’histoire. L’AMAP est aujourd’hui menacée dans son existence puisqu’elle ne disposera même pas suffisamment de bureaux. Si on l’amputait encore d’une partie substantielle.
Le secrétaire général du Comité syndical de l’AMAP, Souleymane Bobo Tounkara, a expliqué à ses confrères de la presse, la triste et navrante réalité que vivent les travailleurs de sa structure d’information. Il a rappelé la détermination des syndicalistes et des agents de l’Agence à se battre contre l’absurde, l’inacceptable et l’incompréhensible décision. Que Dieu bénisse le Mali .
YOUMA
Source : Le Pouce
What are the results of the Precrimbet research phase, which just ended?
The goal of this research phase was to analyse the nature and extent of criminal risks linked to the sports betting market and underline the responsibilities of betting operators, regulators and law enforcement with regards to risk management and mitigation. The objective was also to identify and promote good practices and existing solutions which have already been implemented at national and international levels.
We used different sources of information. The first one is a series of interviews conducted in various countries such as France, Italy, Belgium, Estonia, Greece and Singapore. We also sent questionnaires to a number of regulators and betting operators who informed us about their regulations and policies, as well as their opinions on sensitive matters.
An important lesson is that the subject of criminal risks in sports betting has become a critical issue. Many public authorities expressed their concern. We are not only talking about match fixing, which is already being addressed within the EU, but about money laundering, criminal infiltration within the betting industry, illegal betting or cybercrime. We see that high divergences exist between the evolution of criminal behaviour in general, expanding through globalisation and the Internet, and the capacities of law-enforcement against contemporary crimes. In this sense, national situations are very diverse. Some countries have more knowledge and expertise, especially on subjects such as cybercrime or money laundering, than others.
The betting sector is vulnerable because it is highly liquid (around 500 billion euros bet each year worldwide), has a strong virtual dimension, and is transnational. Many operators are based offshore, and around 70-80% of the bets are placed by consumers from jurisdictions where the concerned betting operators do not have an authorization to accept the bets. That represents a major problem because it means that many potential criminal risks are not rightly monitored and addressed by national regulators.
We conducted a risk assessment of betting market at the EU level and we set a number of priorities. One of the most important risks today regards the potential criminal infiltration of the betting industry, as revealed in 2015 through a major case involving Italian mafia and Maltese-based websites. Controlling betting operators allows criminal networks to easyly launder money and raise profits making through the provision of illegal betting, especially if these betting networks combine retail and online activity. The risk-based approach must be adapted to each national context, depending notably on the level of organized crime infiltration and the size of the illegal betting market.
During the research phase, Dr Ingo Fiedler conducted a “mystery benchmarking” of 19 betting operators in order to check if they respect national legislations of several countries such as Belgium, Italy Germany, France and Spain. It proved that most of the tested operators were indeed compliant and law-abiding. It further shows that fighting illegal betting bears results.
At last, we propose 14 recommendations to the national and to the European level which regards mostly public authorities. Those recommendations are ambitious and level the challenges of the fight against this modern criminal threat. We naturally promote the existing tools at national levels, but also international instruments, such as the Convention of the Council of Europe on the manipulation of sports competitions or the implementation of the 4th EU Anti-Money Laundering Directive.
The first Precrimbet seminar took place last week in France. What were the objectives of this event?
The first Precrimbet seminar took place at the premises of the French betting regulator, the “Autorité de régulation des jeux en ligne” (ARJEL), which demonstrated a real interest in hosting it. The participants were the representatives of the entities that compose the French national platform against match fixing, built in anticipation of the entry into force of the Council of Europe Convention.
The French betting regulation (2010) is rather restrictive. In particular, ARJEL issues a list of authorized competitions (in cooperation with sport organisations), pay-out rates are limited and a strong emphasis is put on the fight against illegal betting (retail betting is controlled by a monopolistic operator, FDJ). In terms of control, ARJEL implements a quite unique technical system which gives it the possibility to control all the betting transactions placed online on the licensed operators. This frontal system can automatically detect suspicious sports events.
During this seminar, we presented to the participants the Precrimbet preliminary results, which were confirmed by law-enforcement.
We also gained information from ARJEL on their specific risk-management approach, and how it is shared within the national platform.
A specific session dwelled upon the exchange of information and cooperation. The goal was to analyse how an information or an alert linked to match-fixing is managed by the platform. At last, we had a session on the implementation of the anti-money laundering directive, as some provisions of this implementation are still under discussion.
What next for the Precrimbet programme? What are your priorities?
In total, 12 seminars will be organized among EU Member states. The seminars agendas and official dates will be updated on the Precrimbet programme webpage on the IRIS website. Greece (15 of December) and UK (24 of January) are the two next countries we will visit, and they will again be organised in collaboration with the national betting regulators.
The subject of criminal risks linked to betting is as critical as it is new for the public authorities of many States, that’s surely why we had a positive response from the betting regulators we contacted and to whom we proposed to organize those events. The current priorities for the Precrimbet programme is to adapt our research findings to national needs, because each country has a different vision, different available tools and experiences in addressing this type of criminal risks.
Also, the goals are to disseminate knowledge and expertise and good practices. Many States are currently building their national platform against match fixing, as required by the Convention of the Council of Europe, even though this Convention has not entered into force yet.
The objective of the national seminars is moreover to test our preliminary findings and collect additional information regarding the national frameworks and experiences. In June 2017, two months after having organized the last seminar, we will publish a comprehensive White book which will be sent to all relevant national and international authorities in the EU. It will draw all the conclusions of our research and seminar phases. The publication will also be an opportunity to present our work to the European Commission, which funds our program. The EU commission is in a strong position to favour transnational cooperation, exchange of information and assist Member States in their apprehension of the criminal risks.
More about PreCrimBet Programme.
Depuis trois ans, le patron du groupe Cevital déploie une stratégie d'internationalisation particulièrement offensive. Mais qui n'a pas encore percé au sud du Sahara.
Cet article Algérie : le grand patron Issad Rebrab mise sur la colocalisation est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Selon des Experts du domaine, ce phénomène s’explique par l’abondance des pluies qui a provoqué une montée considérable des eaux. Ce qui a anéanti les cultures de 2015 à 2016.
Une situation qui demande un plan d’urgence pour atténuer ces difficultés alimentaires sur l’ensemble du territoire national.
«La situation pourrait évoluer parce que nous allons avoir une réunion définitive au mois de mars prochain pour permettre d’arrêter définitivement la situation au plan alimentaire et nutritionnel», dit le Commissaire à la Sécurité alimentaire, Dr Oumar Ibrahim Touré.
Par ailleurs, selon nos informations, les 500.000 Maliens qui se trouvent en phase d’urgence, quelques soit l’évolution du dossier, vont connaître une situation alimentaire difficile pendant la prochaine période des soudures. Surtout, si rien n’est envisagé d’ici à là.
Bref, pour les permettre aux populations des zones touchées de passer cette période dans la sérénité, il va falloir mobiliser pour elles près de 15.000 tonnes de nourriture.
Adama A. Haïdara : LE COMBAT
Source : Le Combat
Noblesse de calendrier aurait dit Léo Ferré. Alors que je venais de lire le matin dans l’avion qui me ramenait de Beyrouth le livre de Béatrice Barbusse, Du sexisme dans le sport, paru aux éditions Anamosa, l’après-midi, Nathalie Boy de la Tour était élue présidente de la Ligue de football professionnel (LFP). Béatrice Barbusse, ancienne sportive de haut niveau, est sociologue et maître de conférences à l’université Paris-Est Créteil. Elle a été la seule femme à présider en France un club professionnel masculin d’handball tous sports collectifs confondus, l’US Ivry Handball, de 2008 à 2012. Elle préside le Conseil d’administration du centre national pour le développement du sport.
Vous préconisez le développement d’une « conscience de genre » – à l’instar d’une conscience de classe – pour lutter contre les discriminations. Pouvez-vous expliquer ?
Pour lutter contre les discriminations, il faut dans un premier temps que les groupes discriminés soient conscients d’appartenir à un tel groupe social. Autrement dit, à l’instar de la conscience de classe, il faut que les membres appartenant au genre féminin aient conscience de constituer un « genre en soi » mais aussi un « genre pour soi ». Ici, le genre féminin existe bien objectivement en tant que catégorie sociale discriminée. Il existe de nombreux indicateurs pour le démontrer. En l’occurrence, les statistiques avancées dans le livre et dans de nombreux rapports montrent bien que dans le sport la place des femmes est marginale. Nous faisons ainsi face à un « genre en soi ». Mais pour que le genre constitue une catégorie non pas seulement objective mais aussi subjective, il faut que les femmes aient conscience d’appartenir à une catégorie à part et en particulier discriminée. Il faut qu’elles aient le sentiment de faire partie d’un « genre pour soi ».
Cette conscience de genre est indispensable afin de lutter contre les discriminations pour plusieurs raisons. La première est qu’une femme qui a tout à fait conscience d’appartenir à un genre discriminé saura davantage faire preuve de réflexivité à l’égard de son propre comportement qu’une femme qui a juste conscience d’être une femme. Dès lors, celle qui a cette conscience peut éviter de reproduire des comportements qui favorisent sa propre infériorisation et celle de toute la gent féminine. De l’autre côté, celle qui la nie en adoptant le comportement classique de la selfmade woman (« J’y suis bien arrivée, moi ! ») accepte au fond de fait la situation inégalitaire et s’y adapte tant bien que mal sans jamais la remettre en cause. Alors que, et c’est la deuxième raison, lorsque l’on est consciente d’appartenir à une catégorie discriminée, infériorisée, on a plus de chance de se mobiliser pour lutter contre et donc de se rebeller. Voilà pourquoi la conscience de genre est si importante. Sans son développement, le sexisme dans le sport a encore de beaux jours hélas. Pour dire les choses plus simplement, si les femmes de sport, et les sportives en premier, n’ont pas pleinement conscience d’appartenir à une classe discriminée, alors elles ont toutes les chances d’y rester.
Le plafond de verre en matière de sport est-il en train d’être remis en cause ou paraît-il toujours solide ?
Le plafond de verre se fissure de plus en plus ces dernières années. On le voit bien dans le football avec l’arrivée à des fonctions inimaginables encore il y a quelques années de Corinne Diacre à Clermont, de Nathalie Iannetta à l’UEFA et de Nathalie Boy de la Tour à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP) ou de Stéphanie Frappart à l’arbitrage. Mais il reste encore solide. Les fissures qui apparaissent ne sont pas suffisamment importantes pour que le plafond s’écroule totalement. Il faudra encore du temps pour que les choses s’équilibrent réellement.
Il faudra surtout continuer à mesurer les évolutions, à les scruter, et surtout à les provoquer. À cet égard, il est intéressant de suivre en ce moment les résultats des élections fédérales pour voir si les fédérations respectent la loi du 4 août 2014 ou si elles vont plus loin. Et oui pourquoi pas ? Prenons le cas d’une fédération où la proportion des femmes licenciées est inférieure à 25% : elle n’a donc pas l’obligation d’avoir 40% de femmes au moins à son conseil d’administration. Pour autant, elle peut volontairement aller au-delà de la stricte proportionnalité et aller vers les 40%. C’est comparable avec la responsabilité sociale des entreprises. Elle les oblige à respecter les règles et les minima imposés par le droit du travail et le droit social mais rien ne les empêche de les dépasser. Hélas, la quasi-totalité des fédérations n’iront pas au-delà de ce que la loi leur impose, ce qui démontre bien que le sexisme ne disparaitra pas tout seul…
Y-a-t-il des sports plus rétifs que d’autres à l’égalité homme/femme ?
Dans les sports dits « masculins », c’est-à-dire ceux où le nombre de licenciés masculins est très élevé, il est plus difficile de faire accepter l’égalité homme/femme, mais en même temps c’est au sein de ces sports que les évolutions seront de fait plus significatives. On le voit aujourd’hui avec la boxe et le football. Certes, les mentalités sont peut-être plus rétives en raison de la prégnance d’une culture patriarcale, mais lorsqu’il y a un volontarisme politique affiché et assumé comme dans le football français, les évolutions sont bien là. Lorsque des boxeuses comme Estelle Mossely ou Sarah Ourahmoune réalisent des performances sportives – comme aux derniers Jeux olympiques (JO) de Rio – cela réveille les consciences et peut accélérer les évolutions.
En sens inverse, dans les sports où les femmes sont davantage pratiquantes, comme le handball, le basket, l’équitation, elles n’atteignent pas pour autant des postes de responsabilité (entraineur, arbitre, dirigeant). Comme me le faisait remarquer le professeur Pierre Parlebas la semaine dernière lors de mon intervention au laboratoire de recherche de Paris V, le sport en général (et en particulier les sports olympiques) est sexiste, alors que la plupart des pratiques corporelles notamment des jeux sportifs traditionnels ne le sont pas…