Un drame s’est produit, dimanche dernier, en début de soirée à Rouiba, à l’est d’Alger. Selon nos sources, le drame s’est produit à la sortie de Rouiba, précisément au niveau de la zone industrielle où un chauffeur de taxi, quadragénaire, père de trois enfants, a été agressé à l’arme blanche par ses clients.
Selon des témoignages, les agresseurs voulaient lui subtiliser son véhicule. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de ce drame et arrêter les auteurs de ce crime.
Depuis octobre 2016, la Somalie connaît une séquence électorale qui a débuté par l’élection des sénateurs de la Chambre haute, puis celle des députés de la « Chambre du peuple », et qui doit se conclure le 30 novembre 2016 par la désignation du nouveau président de la République fédérale de Somalie, à l’occasion d’un vote des deux chambres réunies en congrès. Contrairement aux dernières élections de 2012, qui marquaient la fin du processus de transition, les députés seront désignés par un collège électoral réunissant plus de 14000 chefs de clans tandis que les 54 sénateurs seront désignés par les instances fédérales, là où, en 2012, seuls 135 délégués avaient été autorisés à voter.
Comme nombre de commentateurs ne manqueront pas de le souligner, ces élections peuvent donc apparaître comme le signe de la reconstruction progressive du pays, en dépit de la menace sécuritaire majeure que le groupe terroriste Al-Shabaab continue de faire peser sur le pays. Les attentats à répétition commis par le groupe depuis le début de l’année 2016, leur volonté affichée de perturber des élections qu’ils estiment illégitimes ainsi que les difficultés rencontrées par les troupes de l’AMISOM [1] à faire reculer le groupe sur le terrain, semblent mettre en péril la fragile renaissance politique de la Somalie. En réalité, il serait erroné de voir dans cette situation une dynamique de progrès politique à laquelle seules les menaces sécuritaires feraient obstacle.
En effet ces élections, loin d’être le vecteur de démocratisation qu’on voudrait y voir, sont au contraire le symptôme d’une crise profonde : non pas tant la faillite d’un pays, trop souvent présenté comme le symbole d’un perpétuel chaos, que celle de la stratégie de reconstruction et de stabilisation que les organisations internationales et les acteurs extérieurs [2] expérimentent depuis plus d’une décennie en Somalie.
L’aboutissement d’un long processus de transition
Ces élections générales sont le fruit d’un long processus de reconstruction de l’Etat somalien qui a débuté avec l’adoption en 2004 d’une Charte de Transition et la création du Gouvernement fédéral de transition (TFG) en 2008. Puis la rédaction d’une « feuille de route » s’est traduite en une Charte fédérale de transition (2011). Sur cette base fut ensuite élaboré un document préparatoire à une Constitution provisoire (mai 2012), cette dernière étant finalement adoptée le 1er août 2012 et complétée en 2013 par un texte, « Vision 2016 », visant à mettre en place des élections en 2016. Aboutissement d’un laborieux processus, la Constitution provisoire sert de cadre légal à ces élections, établissant notamment que les mandats de l’actuel parlement et du président prendraient fin en 2016, et que des élections au suffrage universel direct seraient alors organisées sur le principe « un homme, une voix », en garantissant 30% de sièges réservés aux femmes.
Mais à l’heure où le suffrage universel direct a été tout bonnement abandonné et où les retards ne cessent de s’accumuler dans le calendrier électoral (puisque les votes auraient dû commencer en août et ont déjà été repoussés plusieurs fois), des lacunes voient le jour dans l’ensemble du processus. En l’absence de partis politiques, et dans la mesure où les Etats fédéraux ne sont pas encore réellement institués, ce sont toujours les logiques de clans qui prévalent pour la désignation des sénateurs. Ces logiques alimentent une concurrence très rude entre des candidats prêts à dépenser une fortune pour acheter les votes des chefs claniques, siégeant dans les collèges électoraux.
Bien qu’une commission fédérale ait été désignée afin d’encadrer le scrutin et de veiller à son bon déroulement, nul ne peut dire quelle peut être la marge d’action de ces observateurs dans la mesure où nombre de points décisifs n’ont pas été abordés dans la Constitution provisoire. L’article 91 signale par exemple que le terme du mandat présidentiel est de 4 ans, sans toutefois préciser si ce dernier peut se représenter, ni établir de limitation du nombre de mandats, tandis que l’article 90 confère au président la charge de nommer le Premier ministre sans en déterminer les modalités, laissant dans l’incertitude la question de savoir si ce dernier doit être le chef de la majorité ayant obtenu le plus de sièges au parlement ou si cette nomination est laissée à l’entière discrétion du Président.
En ne définissant pas l’étendue des pouvoirs du Président ni les conditions d’un équilibre institutionnel, la Constitution provisoire n’offre pas actuellement un cadre suffisamment solide auquel recourir en cas de litige. La campagne agressive menée par l’actuel Président, Hassan Cheikh Mohamoud, pour sa propre succession, usant de tous les moyens à sa disposition pour affaiblir et réprimer ses opposants, donne pourtant la mesure de l’âpre rapport de force pour la conquête du pouvoir, d’autant qu’aucune disposition n’a également été prévue dans l’hypothèse d’une égalité entre les candidats au second tour. Insuffisamment préparées, mal encadrées et dépourvues de clauses auxquelles se référer en cas de contestation des résultats, ces élections exposent ainsi les différentes étapes du processus à de graves tensions politiques et à une potentielle crise institutionnelle dans un Etat qui n’en est pas encore tout à fait un.
La Constitution provisoire, condensé des failles du processus de stabilisation
En outre, les dynamiques politiques locales se structurent toujours essentiellement autour des relations claniques, et les personnes ayant contribué au processus national de transition de ces dix dernières années sont largement discréditées par des scandales de corruption et s’affrontent autour de visions radicalement antagonistes de ce que doit être l’Etat somalien. Dans ce contexte, l’organisation d’élections sur la base d’un document présentant encore autant de lacunes est une gageure. Tous les aléas qui surviendront au cours de ce processus électoral hasardeux et peu inclusif ne pourront dès lors que fragiliser la légitimité des prochaines autorités politiques. Ces élections ne sont pour autant que le symptôme d’un malaise plus profond, celui d’une stratégie de reconstruction qui prétend établir un pouvoir sans souveraineté et à rebours des rapports de forces politiques somaliens., et dont la faiblesse profonde se cristallise directement dans la Constitution elle-même.
Cette constitution fait depuis le début l’objet d’un certain scepticisme au sein de la population, certains regrettant la faible conformité de ce texte aux prescriptions de la Charia, la loi islamique, d’autres regrettant au contraire trop de renoncements aux libertés fondamentales. Les débats autour des valeurs promues par la Constitution provisoire sont aussi l’expression de profondes divergences sur la forme politique que doit adopter la Somalie, dont la dernière expérience politique se rapprochant le plus d’un régime étatique centralisé fut la dictature de Siad Barré de 1969 à 1991. L’enjeu d’une Constitution n’est donc pas tant ici de reconstruire l’Etat somalien que de façonner entièrement un corps politique ad hoc qui s’éloignerait progressivement de la politique traditionnelle pour adopter des mécanismes plus institutionnalisés.
Á cet égard, l’instauration d’un régime de type fédéral [3] est rapidement apparue comme la formule idéale pouvant mettre fin à un modèle traditionnel d’administration politique fondé sur la réunion des clans en grandes assemblées (shir), peu compatible avec les modèles étatiques internationaux. C’est pourquoi la nature fédérale de l’Etat somalien est consacrée depuis la Charte Fédérale de Transition de 2004 [4] sans que, par ailleurs, aucun référendum populaire ou vote ne soit jamais venu sanctionner ce choix. Unanimement présentée comme la meilleure formule pour « reconstruire » l’Etat somalien, il est vrai que la solution fédérale semble en théorie favoriser un mode de répartition équitable des pouvoirs, lorsqu’à la faveur d’une dynamique de type bottom-up des régions préexistantes décident par elles-mêmes de se constituer en Etat fédéraux et de s’assembler dans une unité politique plus large.
Mais en Somalie, où le fédéralisme a été entériné avant même que les Etats membres fédéraux (Federal Member states, FMS) ne soient identifiés et constitués, il a fallu déterminer de toutes pièces ces instances fédérales, sur le seul exemple du Puntland, région semi-sécessionniste vaguement structurée, mais suffisamment autonome pour apparaitre comme un modèle possible d’Etat fédéral. On comprend aisément que, dans ces conditions, la répartition des pouvoirs entre le Gouvernement fédéral et les Etats fédéraux ne soit toujours pas fixée par la Constitution .
La Constitution somalienne s’accommode d’une évidente ambiguïté. D’un côté, des prérogatives générales du Gouvernement fédéral sont énoncées dans l’article 54 [6] . De l’autre, l’article 50 reconnaît des compétences partagées selon le principe de la subsidiarité [7], sans en préciser plus avant les modalités. L’article 54 avoue ainsi que « L’attribution des pouvoirs et des ressources sera négociée et convenue par le Gouvernement Fédéral et les Etats membres fédéraux (dans l’attente de la formation des Etats membres fédéraux) ». On peut dès lors se demander ce qu’il faut attendre des élections en cours alors qu’aucun consensus n’a encore été trouvé en amont pour établir le régime de pouvoir et déterminer les détenteurs de la puissance d’Etat. Le fait que la Constitution ne suggère à ce jour aucune résolution à ce problème crucial, prive de facto cette séquence électorale de toute réelle ambition.
Les élections : un facteur d’instabilité de plus
Produit de forces diverses et contradictoires, la Constitution somalienne apparait donc comme le consensus le plus sommaire susceptible d’être atteint. Mais alors que cette constitution inaboutie est censée permettre et organiser la mise en place d’un régime politique légitime en Somalie, l’espoir de voir ce processus déboucher sur des institutions solides et une autorité politique souveraine semble sérieusement menacé. Pour les plus optimistes, le caractère provisoire de cette Constitution nuance l’ampleur de l’échec, puisqu’à termes, lorsque le pays se sera doté d’un gouvernement, d’un parlement et d’instances fédérales légitimes, un nouveau texte constitutionnel viendra corriger les imperfections de ce premier essai. C’est donc sur la base de cette belle promesse qu’est censée se poursuivre la (re)construction de l’Etat somalien, promesse dont les élections actuelles entretiennent l’illusion.
Cette décevante séquence électorale, en plus de révéler les failles profondes du paradigme politique en train de s’installer dans le pays, contribue en réalité à éloigner encore davantage la probabilité d’un contrat social légitimant une puissance souveraine, et ce faisant, alimente durablement l’instabilité politique. Même si ces élections parviennent à se dérouler dans le calme, elles ne peuvent répondre à aucune des attentes qu’elles suscitent. Du point de vue de la stratégie globale de reconstruction du pays, elles ne servent qu’à renouveler le mandat de personnalités corrompues en entérinant un rapport de force déjà existant entre les différents clans qui les soutiennent. Elles permettent simplement à ce processus de se poursuivre sans offrir de perspectives nouvelles quant aux décisions politiques majeures qui doivent être prises pour que la Somalie devienne un Etat effectif.
D’un point de vue politique, avec moins d’0,1% de la population appelée au vote des représentants parlementaires de la « Chambre du peuple », ces élections de 2016 témoignent de l’exclusion répétée des Somaliens du processus de transition « démocratique » de leur pays. Sans assise réelle, les nouvelles autorités somaliennes auront donc encore bien des difficultés à réconcilier l’ensemble du territoire somalien. Alors qu’elles devraient être en effet une étape indispensable à un nouvel ordre politique, ces élections ne sont encore qu’une illusion de stabilité et de démocratie, incapable de produire la légitimité nationale nécessaire à l’avènement d’un Etat somalien souverain.
[1] Acronyme de la Mission de l’Union Africaine en Somalie.
[2] En particulier les Etats-unis, l’UE, L’UA et l’ONU, via son Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie (UNPOS).
[3] Constitution provisoire, 2012, Article 1 (1): “Somalia is a federal, sovereign and democratic republic”.
[4] Charte Fédérale de Transition, 2004, Article 11 (1) : “The Transitional Federal Government of the Somali Republic shall have a decentralised system of administration based on federalism”
[5] L’Article 3 (3) indique que “The Federal Republic of Somalia is founded upon the fundamental principles of power sharing in a federal system”, sans que ces principes ne soient par la suite declinés en pratique.
[6] L’Article 54 précise que certaines competences seront exclusivement exercées par le Gouvernement fédéral: « Foreign Affairs; (B) National Defense; (C) Citizenship and Immigration; (D) Monetary Policy, which shall be within the powers and responsibilities of the federal government.”
[7] Article 50(b), “Power is given to the level of government where it is likely to be most effectively exercised”, et Article 50(f), “The responsibility for the raising of revenue shall be given to the level of government where it is likely to be most effectively exercised”
EL-BAYADH – Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a mis l’accent lundi soir dans la wilaya d’El-Bayadh, sur la nécessité de réfléchir à une stratégie d’approvisionnement des collectivités locales au Sud du pays en énergie solaire et réduire les dépenses de l’Etat en matière de consommation d’électricité.
S’exprimant lors de l’inspection du projet d’une centrale solaire dans la commune de Labiodh Sidi Cheikh (110 km d’El-Bayadh), le ministre a indiqué que les projets d’exploitation de l’énergie solaire permettront de réduire les dépenses de l’Etat en ce qui concerne plusieurs autres opérations de développement, à l’instar du pompage des eaux de forages en zones éloignées et de l’accompagnement des projets d’investissement agricole au Sud.
M. Bedoui a, en outre, insisté sur l’utilisation des nouvelles technologies dans le domaine de l’Energie, de sorte à garantir plus de rationalité dans les dépenses publiques, avant de rappeler les énormes potentialités de l’Algérie en matière d’énergie solaire qui ne demandent qu’à être exploitées de façon optimale.
Il a, dans ce cadre, exhorté les experts de l’entreprise allemande chargée de la réalisation de la centrale solaire de Labiodh Sidi-Cheikh à explorer les possibilités de partenariat dans le domaine avec les collectivités locales dans le Sud du pays.
Lancé en 2014 sur une superficie de 39,2 hectares, le projet de centrale solaire de Labiodh Sidi-Cheikh a nécessité un financement de 4,75 milliards DA, et offrira une capacité de production de 24 mégawatts.
Première du genre à travers la wilaya d’El-Bayadh et dont les travaux ont été achevés, elle devra être mise en exploitation prochainement avec l’installation de lignes de 60 kilovolts connectés au réseau national.
Lors de son inspection du projet d’aménagement de la zone d’activités de Labiodh Sidi-Cheikh, le ministre a mis en avant l’importance de ce genre d’infrastructures dans l’impulsion de la dynamique économique et la création d’emplois dans la région.
Cette zone, première du genre au niveau de cette collectivité, couvre une superficie de 30 hectares répartie en 154 lots destinés à accueillir des projets d’investissement.
L’opération, pour laquelle a été allouée une enveloppe de 280 millions DA, est actuellement à quelque 95% d’avancement de ses travaux et devra être réceptionnée avant la fin de l’année en cours avec pour objectif d’impulser la dynamique de développement économique dans la région, selon les explications fournies à la délégation ministérielle.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a également inspecté, dans la même commune, le projet d’une piscine semi-olympique, dont le taux de réalisation avoisine les 72%, où il a appelé les responsables concernés à veiller à sa (projet) livraison dans les délais impartis pour le mettre à la disposition des clubs sport ifs locaux et des jeunes de la région.
M. Bedoui a, par ailleurs, effectué une visite de courtoisie au siège de la zaouia de la tariqa (confrérie) Chikhia ainsi que le mausolée du saint patron Sidi Abdelkader Ben Mohamed.
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DIA-29 novembre 2016: Décidément rien ne va plus entre la chaîne Ennahar Tv et la ministre des Ptic Houda Faraoun. Selon le PDG du groupe Ennahar tv Anis Rahmani qui s’est exprimé sur son compte Twitter, la ministre a ordonné à toutes les entreprises dépendant de son secteur, en l’occurrence : Mobilis et Algérie Télécom, de stopper la diffusion de leurs publicités sur la chaîne Ennahar Tv.
Cette décision fait suite aux reportages parfois critiques de la chaîne concernant les dernières décisions de la ministre dans le secteur: Le limogeage du DG de Mobilis, la mauvaise gestion d’Algérie Télécom et surtout les difficultés de l’internet à Alger.
Avec cette décision jugée suicidaire, selon certains, la ministre risque d’ouvrir un front très risqué pour son parcours dans le gouvernement, avec la chaîne la plus regardée et la plus influente du moment surtout après sa distinction à Milan.
Quelque 1 200 étudiants de l’université des hydrocarbures et de chimie ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya de Boumerdès pour réclamer leurs droits au recrutement à la fin de leur cursus.
Les étudiants ont réclamé le recrutement automatique à Sonatrach comme le stipule la convention signée auparavant entre la compagnie et la faculté des hydrocarbures. Ils réclament également leur affectation à l’Institut algérien du pétrole sans condition, ni concours ni formation.
Les manifestants souhaitent la signature d’autres conventions avec d’autres compagnies pétrolières internationales afin qu’ils puissent être recrutés directement et sans aucun engagement.
Quatre (04) terroristes se sont rendus dimanche 27 novembre 2016 aux autorités sécuritaires d’In Amenas.
«Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts fournis par les Forces de l’ANP et ses services de sécurité, quatre (04) terroristes se sont rendus, ce dimanche 27 novembre 2016, aux autorités sécuritaires dans la localité frontalière de Tarat relevant du secteur opérationnel d’In Amenas / 4° RM», a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Les terroristes étaient, selon le communiqué « en possession de quatre (4) pistolets mitrailleurs de type kalachnikov et huit (8) chargeurs garnis ».
« Il s’agit des terroristes recherchés dénommés: B. Djelloul, B. Abdelmalek, B. Miloud et B. Cherif », a fait savoir la même source.
« D’autre part, des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont saisi, le 26 novembre 2016, deux (02) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, trois (03) chargeurs et une quantité de munitions, suite à des opérations de fouille et de ratissage à In Guezzam/ 6° RM. Ces résultats interviennent suite aux opérations menées par les détachements de l’ANP, en étroite coordination avec les différents services de sécurité et l’exploitation efficiente de renseignements et d’informations», ajoute le MDN dans son communiqué.
Par ailleurs, des sources sécuritaires ont affiché à Echorouk que 2016 était l’année où les terroristes s’étaient rendus en grand nombre aux autorités sécuritaires comparativement à ces quatre dernières années.
Le ministère de la Défense a affirmé que 65 terroristes, dont des femmes se sont rendus de leur gré entre janvier et octobre 2016 aux autorités sécuritaires du pays (armée, gendarmerie et police nationales) et placés sous contrôle judiciaire.
D’après nos sources, ces terroristes activaient dans les wilayas de Aïn Defla, Illizi, Jijel, Tamanrasset, Adrar, Constantine, Tizi Ouzou, Médéa, Bouira, Skikda, Boumerdès, Khenchla, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Sidi Bel Abbès, El Oued, Mila et Bordj Badji Mokhtar.
Il y en a parmi ces terroristes ceux qui ont rejoint les groupes armés depuis 1993 et activé dans des gangs criminels connus du Centre, Sud, Est et l’Ouest du pays.
Selon nos sources, cette reddition s’explique par les grandes pertes, et l’impuissance avérée des groupes terroristes face aux coups et à la mobilisation des éléments de l’armée et des différents services de sécurité dans les différentes localités du pays, particulièrement les wilayas frontalières.
D’après des chiffres communiqués par le MDN en collaboration avec la gendarmerie et la police nationales, pas moins de 350 personnes étaient appréhendées et poursuivies pour soutien aux groupes terroristes et 100 terroristes abattus depuis le début de l’année en cours.
On 29 November 2016, the Council adopted conclusions on measures to support young researchers and raise the attractiveness of scientific careers. The conclusions build on the Bratislava declaration that was presented to EU research ministers last summer with the objective of supporting new generations of researchers and scientists who are called to be key drivers of Europe's prosperity.
The detention of irregular migrants in specialized centers to ensure their removal is a contentious precautionary measure. Although the Return Directive does not constitute the ultimate solution to this controversial issue, nor has the CJEU been very concrete and clear in the matter, both have had an important impact on the Spanish detention legislation (Organic Law 2/2009 and the recent Royal Decree that regulates the detention facilities). This blog post briefly addresses two contentious issues: the implications of the CJEU’s Zaizoune ruling and insufficient alternatives to detention.
In the Zaizoune case, the CJEU declared the Spanish measure of replacing expulsion with a fine to be incompatible with the Return Directive. Before the Zaizoune case, most of the irregular stay cases were handled in Spain by issuing a fine, jointly with a voluntary period of departure of 15 days, to the migrant. If the fine was not paid or the departure from the national territory did not occur, the migrant’s removal would take place through a preferential procedure as soon as the individual was re-identified by the law enforcement authorities. Following the Zaizoune case, the ordinary procedure of removal now must be applied, which grants the migrant a period of voluntary departure, in contrast to the preferential procedure. While the Spanish law used to broadly transpose the exceptions of the Return Directive regarding the granting of a period of voluntary departure, the current application of the ordinary procedure to most of the removal cases will require a restrictive interpretation by the national courts. Otherwise, the CJEU may also declare this broad transposition of the Return Directive incompatible with EU law.
On the other hand, the Return Directive establishes as a core objective that the detention of any irregular migrant should effectively lead to his or her expulsion, yet data shows that Spanish law enforcement authorities excessively resort to detention. Out of the 7,340 people detained in 2014, only 3,483 were finally expelled. Nevertheless, while the Return Directive grants the States the possibility to detain a migrant a maximum period of 18 months, in Spain the authorities only have 60 days to effectively remove the migrant. Given this dilemma, the solution lays in the Spanish courts, which should further resort to alternatives to detention.
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Après 27 ans d’existence, la patrouille « Cartouche Doré » a officiellement été mise en sommeil le 24 novembre dernier, à l’issue d’une ultime représentation donnée lors d’une cérémonie organisée sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard. « Le souvenir de la patrouille restera à jamais gravé dans le cœur de nombreux jeunes, notamment dans celui de ceux […]
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Floundering on a Sea of Cultures
Mike Ungersma argues that Europe can learn much
from 200 years of American immigration
What happens if we place a drop of red dye into a beaker of clear water? Do we have clear water plus a spot of red dye? Obviously not. We have a new coloration to every molecule of water. That is what I mean by ecological change. A new medium does not add something; it changes everything. In the year 1500, after the printing press was invented, you did not have old Europe plus the printing press. You had a different Europe.
Neil Postman, Amusing Ourselves to Death
While the American media theorist and cultural historian, Neil Postman, was talking here about the impact of television, he could just as easily been referring to the greatest sociological experiment in modern history: the mass migration of millions of Syrians, Afghans, Somalis, Nigerians and countless other nationalities into Europe. Moreover, it’s an experiment that is not happening in a laboratory, posed in a seminar room or offered up in a lecture hall, but actually taking place in an extraordinary short space of time on the streets and in the neighbourhoods of virtually every European city. No one knows what impact this remarkable event will have. What we do know is – depending on your point of view – communities and their character are changing as a result, with their very essence under threat, or, they are being infinitely enriched by ethnic and cultural diversity while their economies benefit from low-cost workers and an injection of new, highly trained professionals. Whatever the true effect, this is a wave of mass migration on a scale Europe previously saw only during two world wars.
There is no need to rehearse the amazing numbers, statistics from a variety of migration ‘watchers’ showing how London, Paris, Rome, Berlin, Athens – never mind hundreds of smaller towns and even villages – are experiencing a rush of new arrivals who bring with them novel and even unknown religious, cultural, ethnic and linguistic differences and practices. This societal change is tidal, unprecedented and challenging, causing many to wonder whether old, long established beliefs and familiar surroundings will be altered beyond recognition.
Europe’s economic ‘pull’ is magnetic and compelling. There is the undeniable attraction of the welfare state and good jobs. There is affordable housing in poorer areas in host communities away from the hostility of more affluent neighbourhoods. Sympathetic support awaits migrants from countless voluntary agencies and charities, willing to not only assist in finding a place to live, learning the local language, locating schools and medical help, but also acting as a buffer from prying bureaucracy and rapacious landlords.
Historically, wherever people are free, they choose to live ‘among their own’, a truism that is even reflected among immigrants themselves. Wherever they end up, they almost always elect to live with ‘their own’ – or – for a variety of reasons, are forced to do so. Familiar faces that speak the same language are welcome indeed when one is faced with upheaval and displacement. This is why Paris has its banilieues, London its Chinatown, Berlin its Turkish ghettos, and the the Roma are coerced into segregation in almost every host European country just as they were in their home nations.
Still another truism seems to be that this extraordinary state of population flux and historic movement in Europe shows no sign of ending. As long as there are impoverished and desperate migrants and refugees who can find a way to prosperous Europe, they will come.
This phenomena is, however, not new. Substitute the United States for every mention of Europe in the myriad of news stories about the ‘migration crisis’, and you have a more or less perfect fit, albeit a century or even 150 years earlier. Remarkably, perhaps, substitute Roman Catholic for Muslim, and the parallel is striking. Take, for example, this excerpt from one of many editorials in the Louisville Journal by its editor, George D Prentice, who was alarmed by the influence ‘foreign’ immigrants – especially Catholics – might exert in the upcoming election for Kentucky’s state governor:
Rally to put down an organization of Jesuit Bishops, Priests, and other Papists, who aim by secret oaths and horrid perjuries and midnight plotting to sap the foundation of our political edifices — state and national.
It was August, 1855. Clearly not all of the ‘huddled masses’ – the inscription that was later to adorn the Statue of Liberty in New York Harbour – were welcome in the ‘Land of the Free’. Prentice was far from alone in his concern. Charlie Hebo’s calculated irreverence toward France’s millions of Muslims was more than matched by the repeated insults hurled at the latest wave of 19th century immigrants to America by the ‘No Nothings’ – a offshoot of the early Republican Party. While the movement disappeared as a political force, its anti-immigrant policies deeply infected the American body politic.
Irish immigrants were a favourite target. One cartoon from the satirical magazine Puck in 1889 shows the legendary American ‘melting pot’ working for everyone but one Irishman who stands aside holding a knife, waving the flag and demanding to be accepted. German Catholics were similarly regarded.
The Syrian, Afghan, Iraqi and African refugees streaming into Europe since 2015 have roiled its politics and tested its tolerance. In 19th century America, the vast waves of immigrants pushed politics further and further to the right. In every single decade from the 1870s to the present, the American Congress felt the need to respond with legislation, sometimes welcoming immigrants and but more frequently, restricting the flow. The ‘crisis’ created a rollercoaster of action and reaction, what has subsequently been regarded by historians as a surge of populism. When they were manifestly needed, the bar to immigrants was lowered. When the need subsided, the welcome was suddenly withdrawn. The Civil War was an example. Some historians argue the outcome of that costly conflict might have been very different were it not for the 500,000 German and Irish immigrants who served in the Union Army. Not all were volunteers however, and their forced conscription into ‘Lincoln’s Ranks’ touched off violent protests in New York in the summer of 1863. Ironically, the Irish vented their frustration on the city’s blacks whom they felt threatened their jobs following the emancipation of southern slaves. Unlike wealthier Americans who could literally buy a substitute when faced with draft, the Irish were swept up into the ranks in number which were far disproportionate to the Irish population.
Nearly a century later, with millions of young American men off fighting in Europe and the Pacific, the country welcomed Mexican ‘braceros’ to work the fields and farms. Meanwhile, tens of thousands of blacks fled from poorly paid agricultural employment in the South to work in wartime northern mills and factories, a mass internal migration of unprecedented levels. Most resided in ghettoes, and to this day, American cities live with the consequences. Similarly, the Chinese were welcomed as ‘coolie’ labour during the 19th century’s rapid push to connect every major American city by rail. But when the ‘Golden Spike’ was driven and the Trans-Continental Railroad complete, Congress expressed its gratitude to the thousands of Chinese workers upon whose backs the task was made possible by passing the 1882 ‘Chinese Exclusion Act’, which not only barred further Chinese immigration, but forbade those already there to apply for citizenship. Most were left unemployed, to fend for themselves in an increasingly hostile America. More recently, Hispanics, always present in America in numbers that continue to surprise Europeans, had arrived in the country by their thousands, and not just from Mexico. Now their presence is altering the face of American politics and has pushed blacks down the ranking of ethnic minorities.
Europeans, representatives of a venerable culture that bequeathed so much to America, are not accustomed to thinking of the US as a role model, except perhaps in technology and enterprise. But the experience of Americans dealing with wave after wave of immigration, of seeking to integrate disparate peoples into a still-expanding and developing democracy, may have lessons for Europe, and especially the European Union as it grapples with the influx of millions of invited and uninvited refugees and economic migrants. What can be learned?
Some lessons are self-evident. Given the mix enveloping Europe’s shores, count on disruption at virtually every level of society. In the US, the country at least had the advantage of trying to accommodate people of a broadly similar background – largely expatriates of democracies with an historic Western Judaeo-Christian heritage. Apart from a small injection of anarchists, communists and convinced socialists, immigrants to America were content to leave political ideologies behind. Most were driven by the opportunities they perceived available. Much potentially divisive baggage was left behind. While they may not have been uniformly and heartily welcomed, the US they encountered – at whatever period – was not alien and strange. Hence, a ‘Clash of Civilizations’ seems unlikely in any foreseeable American context, but Europe?
Secondly, America benefits from almost impenetrable natural borders. With the exception of Mexico, migrants to America faced a very difficult and costly journey to Ellis Island’s immigrant reception centre in New York Bay, the gateway to 12 million immigrants to the United States for more than 60 years. Europe’s borders are easily overcome, virtually impossible to patrol and a subject of fierce political disagreement.
Thirdly, if the American experience is a guide, expect even more unsettling turmoil. Echoing the movement in 19th century America, the drift toward populism across Europe, as well as the discontent and discomfort many feel about their new neighbours, will be exploited and used by opportunists in every nation. That certainly was the case in America. The cost of ignoring rising public feeling in this regard has already been paid in Britain, where the precipitous and disastrous ending of the government of David Cameron is a alarming warning recognised in every chancellery in Europe. As the Scottish-born historian Niall Ferguson argued recently:
Populists are not fascists. They prefer trade wars to actual wars: border wars to military fortifications. The maladies they seek to cure are not imaginary: uncontrolled migration, widening inequality, free trade with unfree countries and political cronyism are all things that millions of voters have good reason to dislike. The problem with populism is that its remedies are in practice counterproductive.
Finally, the plaintive pleas of those who feel ‘We Can Do This,’ may be misjudging the magnitude of the task. It is more than 150 years since Abraham Lincoln’s Emancipation Proclamation that freed three million black Americans from servitude. In spite of decades of positive, energetic, forceful legislation and immense civic effort – not to mention the election of a black President – this thorny and difficult issue of integrating a minority remains unfinished.
Europe, like Sisyphus, has a mountain to climb and a very large boulder barring the path.
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