Finis les relevés d’index d’électricité à domicile. Le groupe Sonelgaz va lancer à partir du mois de février prochain le compteur d’électricité intelligent. Un nouvel appareil de relevé de consommation en électricité à distance. C’est ce qu’a annoncé hier le premier responsable du groupe qui a alerté sur la consommation irrationnelle des Algériens en électricité, comptabilisant dix fois plus que la consommation du citoyen européen.
La main humaine n’interviendra désormais plus dans le relevé de consommation d’électricité. Mustapha Guitouni, directeur général du groupe Sonelgaz qui intervenait hier sur les ondes de la Radio nationale, a annoncé que le taux de consommation d’électricité sur le compteur s’affichera directement sur la facture à distance. Les agents de Sonelgaz ne se déplaceront plus pour relever les taux de consommation d’électricité comme c’est le cas actuellement.
Le consommateur serait le premier bénéficiaire de cette nouvelle technologie, puisque le but, selon M. Guitouni, est de mettre fin aux problèmes récurrents des erreurs des relevés. Le DG de la Sonelgaz, qui a annoncé que ce nouvel appareil «intelligent» sera lancé début février 2017, n’a pas donné plus d’informations que ce soit sur son coût, s’il s’agit d’une opération pilote ou généralisée ou encore sur le fournisseur de ces appareils.
Par ailleurs, l’invité de la radio a alerté sur la consommation d’électricité irrationnelle des Algériens. «La consommation d’électricité du citoyen algérien est dix fois plus importante que la consommation du citoyen européen», a indiqué M. Guitouni qui appelle à une rationalisation dans la consommation. D’ailleurs, le groupe Sonelgaz s’apprête à lancer une campagne de sensibilisation sur tout le territoire national.
Une campagne qui devra montrer aux citoyens à mieux gérer sa consommation. A titre d’exemple, dit-il, laisser durant la nuit sa télévision et son modem en mode de veille, pour une période d’un mois, représenterait 10% de la facture d’électricité. «Nous avons des capacités mais nous devons apprendre à gérer sa facture car il faut savoir que le kilowatt d’électricité coûte 11,5 dinars et nous le vendons à 4 dinars, et l’Etat prend en charge 7,54 dinars mais ça va durer jusqu’à quand ?» s’interroge l’intervenant.
Ce dernier a indiqué que le pic de consommation sur tout le territoire national, qui est enregistré vers le 31 juillet, est de 12 800 mégawatts. En été 2016, la puissance installée était de 13 500 mégawatts. «Il y avait eu 600 mégawatts de réserve mais elle n’est pas tout le temps prête car nous avons aussi des travaux de maintenance à faire», a souligné ce responsable.
Ainsi, pour faire face à l’été 2017, Sonelgaz, dit-il, doit ajouter 2 000 mégawatts supplémentaires. «La demande est de 15 900 mégawatts pour passer un été dans de bonnes conditions», a indiqué M. Guitouni.
Rappelant les redevances du groupe auprès de ses clients, 60 milliards de dinars, l’intervenant a indiqué qu’une convention est en cours de signature avec la BNA pour financer les projets de la Sonelgaz.
Le holding commun à la Banque Centrale Populaire (BCP) marocaine et à l'Atlantic Financial Group (AFG) ivoirien a conclu avec l'African Guarantee Fund (AGF) une convention de 30 millions de dollars pour soutenir les PME ouest-africaines.
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Le taux de suivi a oscillé entre 69,70%, enregistré chez les fonctionnaires de l’éducation nationale, tous corps confondus, 10% chez les personnels de l’électricité et du gaz, et 65% chez les fonctionnaires des communes.
La grève cyclique de l’intersyndicale de la Fonction publique s’est poursuivie, hier, pour la deuxième journée consécutive. Cette grève a été ponctuée d’un sit-in réprimé hier devant l’Assemblée populaire nationale. Une action de protestation qualifiée de “tournant sensible” et de “journée mémorable”, durant laquelle fonctionnaires et travailleurs ont adressé un message fort aux autorités, à savoir qu’“il n’y a pas d’autres solutions que d’ouvrir les portes du dialogue avec les représentants légitimes des travailleurs”.
Dans un communiqué rendu public, l’intersyndicale a affirmé que les autorités “ne peuvent trancher les questions concernant les travailleurs sans leur consultation”. Revenant sur le rassemblement de la veille, auquel ont pris part des dizaines de fonctionnaires qui rejettent la feuille de route adoptée par le gouvernement pour enterrer les repères et principes de l’État social, la même source dénonce “un important quadrillage sécuritaire qui a causé la frayeur des Algériennes et des Algériens et la fermeture de toutes les sorties, et empêché l’arrivée des manifestants de toutes les wilayas et gêné la circulation des citoyens, y compris l’arrivée de certains députés au Parlement”.
Elle a dénoncé aussi “la réduction significative des libertés individuelles et collectives qui sont l’axe central du processus démocratique et le renforcement des détenteurs de l’argent suspect qui est au centre des affaires publiques”. Mais pour l’intersyndicale, “le pouvoir a, sans qu’il le sache, rendu service au mouvement de protestation en réprimant les manifestants et en usant du bâton contre eux au lieu du dialogue, qu’il prétend adopter avec tous les partenaires”.
Par ailleurs, l’intersyndicale fait état de la poursuite de la deuxième journée consécutive de la grève de la “résistance et de la dignité”, “en dépit des méthodes d’intimidation, de méfiance et des tactiques de diversion menées par les autorités publiques”. Elle a fait état du taux de suivi qui oscille entre 69,70% enregistré chez les fonctionnaires de l’éducation nationale, tous corps confondus, et 10% chez les personnels de l’électricité et du gaz, en passant par 65% chez les fonctionnaires des communes.
L’intersyndicale ajoute que la grève a été suivie par les fonctionnaires de l’enseignement supérieur à hauteur de 33,70%, les professeurs et le personnel de la formation professionnelle à raison de à 17%, les fonctionnaires du commerce à 12%, les fonctionnaires de la santé à 56,20%, les praticiens de la santé publique à 60,50% et les fonctionnaires de la formation professionnelle à 55%.
Le port de pêche de Collo s’est doté récemment d’un vivier pour crustacés. Une première dans les annales de la pêche locale. Il s’agit d’une nouvelle opportunité aussi bien pour les pêcheurs de cette espèce marine que pour le secteur de la restauration dans toute la région est du pays.
Les langoustes, à titre d’exemple, sont très prisées sur les tables des établissements de moyen et haut de gamme. Elles sont même le hiatus. Ce qui représente une nouvelle opportunité pour l’activité gastronomique.
ALGER – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a appelé, mardi à Alger, les pays arabes à la mise en place d’un organisme technique pour la prise en charge des questions de la population et du développement à l’instar de l’Union Africaine (UA).
Cet organisme technique aura pour mission le transfert des nouvelles connaissances, l’échange des expériences, l’orientation en matière de choix stratégiques à développer et de décisions à prendre, a indiqué le ministre de la Santé dans une allocution lue en son nom par son chef de cabinet, Ali Rezki, à l’ouverture du forum régional de haut niveau sur le dividende démographique dans la région MENA, organisé à l’initiative du Fond des Nations Unies pour la Population (FNUAP).
Ce forum constitue une aubaine pour mieux appréhender le dividende démographique et definir des choix pratiques pour son exploitation, a estimé le ministre, ajoutant qu’une telle compréhension permettra l’adoption d’une position commune au niveau de la Ligue des Etats Arabes et des fora y afférent au niveau régional et international, notamment au sein de la commission de la population et du développement et de l’Assemblée Générale de l’ONU.
Cette rencontre permettra en outre d’informer et d’accompagner les pays de la région en matière de détermination des priorités concernant le dividende démographique et d’approches et outils les plus adaptés, a encore ajouté le ministre.
Les études ont fait ressortir que le développement social et économique ne peut se réaliser sans une baisse du taux de naissances en parallèle, a-t-il précisé.
Pour le premier responsable du secteur, la croissance démographique ne peut être assimilée à un dividende démographique qu’en garantissant une santé et un enseignement de qualité aux jeunes en âge de travailler et un accès à des emplois à même de leur permettre de réaliser un long processus productif.
L’année 2017 a été placée en Afrique sous le thème « exploiter le dividende démographique en investissant sur les jeunes » a-t-il rappelé.
Le ministre a estimé que les Etats et gouvernements sont appelés à mettre en place une feuille de route pour accélérer l’application effective d’une initiative continentale en matière de dividende démographique, affirmant que cette rencontre sera également l’occasion de tracer la voie pour des mesures concrètes à prendre sur le plan national et régional à partir de 2017.
Abordant les questions démographiques en Algérie, le ministre a affirmé que l’Etat y accorde un intérêt tout particulier depuis 1983, année du lancement du Programme national de maîtrise de la croissance démographique et la tenue, en 1994, de la Conférence internationale sur la population et le développement qui a impulsé les procédures et approches en matière d’étude des questions démographiques dans leur rapport au développement.
Evoquant les réalisations notables au profit des populations, le même responsable a cité le secteur de la santé à la faveur de la baisse du taux de mortalité infantile et maternelle ainsi que l’augmentation de l’espérance de vie à la naissance, qui tourne actuellement autour de 77 ans (76.7 ans pour les hommes et 78 ans pour les femmes en 2015).
Il a mis l’accent, en outre, sur l’accès aux prestations de la santé reproductive, la planification familiale, les médicaments essentiels, la lutte contre le SIDA, ainsi que l’amélioration notable des conditions d’habitat notamment le raccordement aux réseaux d’alimentation en eau potable et de l’assainissement et l’éradication de l’habitat précaire.
L’Algérie a connu, au cours de cette période, la mise en place de législations consacrant l’égalité homme-femme en matière des droits, l’amélioration continue de la condition féminine, traduite par une parité homme-femme dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la justice, a-t-il ajouté.
Il a rappelé également la mise en œuvre d’une politique volontariste accordant aux femmes un quota de sièges au sein des assemblées élues, ce qui a augmenté la représentation féminine au sein du parlement.
Par ailleurs, M. Boudiaf, a précisé que le plan d’action du gouvernement algérien pour la période 2014-2019 s’inscrit dans une optique de consolidation des acquis sociaux et économiques. De même, la dernière révision de la Constitution est venue renforcer l’Etat de droit, garantir les droits individuels et collectifs et anticiper l’avenir du peuple algérien en terme de besoins de développement durable, et ce en plaçant l’être humain en tant que valeur et la qualité de ses conditions de vie au cœur des aspirations légitimes auxquelles l’Algérie aspire tant pour elle que pour l’humanité tout entière.
Le ministre a souligné, dans ce sens, que le prix des Nations unis décerné en 2007 au Comité national de la population (CNP), se veut un couronnement des efforts consentis en vue de concilier les droits élémentaires de l’homme et les principes culturels et religieux de la société.
Sur un autre registre, le ministre de la santé a réitéré le soutien et l’adhésion de l’Algérie aux déclarations du Caire (juin 2013) et d’Addis-Abeba (octobre 2013). Ces deux plateformes qui ont été adaptées aux réalités sociales, culturelles et religieuses, doivent constituer, a-t-il dit, « des références essentielles dans l’élaboration de la feuille de route à mettre en place en vue de tirer profit de dividende démographique ».
Pour ce qui est des questions relatives aux besoins des adolescents (les 10-24 ans), le même responsable a révélé qu’elles figurent parmi les priorités tout autant que d’autres qui ne sont pas de moindre importance, notamment l’emploi et le chômage des jeunes, la formation et l’enseignement de qualité ainsi que la lutte contre les multiples fléaux sociaux.
Le braconnage prend des proportions alarmantes dans la wilaya d’Aïn Témouchent. Tel est le constat fait sur le terrain par l’Association de protection de l’environnement. Pour mettre un terme à la chasse illégale et anarchique, qui menace la faune en milieu forestier, elle initie une campagne de sensibilisation.
En parallèle, elle interpelle les autorités locales pour prendre les dispositions requises contre les braconniers qui menacent la pérennité de plusieurs espèces d’animaux dont la perdrix, le loup, les chacals et les lièvres. D’autant que ces chasses clandestines déstabilisent les écosystèmes, déjà fragilisés par le déficit pluviométrique.
L’association dénonce la présence de ces chasseurs, qui écument les forêts avec leurs meutes de chiens, à la recherche du moindre gibier.
ALGER – Vingt (20) personnes ont trouvé la mort et 935 autres ont été blessées dans 814 accidents de la circulation, enregistrés en une semaine (20-26 novembre) au niveau national, selon un bilan établi mardi par les services de la Protection civile.
Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Djelfa avec deux morts et 32 blessés dans 12 accidents de la route, selon la même source.
Durant la même période, les éléments de la Protection civile ont effectué un total de 11 867 interventions pour secourir des personnes et 1 131 autres interventions pour procéder à l’extinction de 787 incendies urbains, industriels et incendies divers.
Les représentants du collectif des acquéreurs de la coopérative immobilière Orchidée de Bou-Ismaïl, dans la wilaya de Tipasa, sont revenus, hier, à la charge pour interpeller les pouvoirs publics sur ce qu’ils considèrent comme une injustice qui dure depuis longtemps.
Dans deux correspondances adressées au ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, et au ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, et dont le Radar de Liberté détient des copies, ce collectif se demande par quel artifice la société Investment Building Corporation (IBC), chargée de réaliser les trois bâtisses prévues sur le plan, échappe à la justice.
Les acquéreurs, dont des ressortissants algériens établis en France, n’arrivent pas à obtenir gain de cause malgré la condamnation prononcée par le tribunal de Chéraga à l’encontre de l’entrepreneur. Dans cette affaire, qui s’apparente à un énième scandale immobilier, le wali de Tipasa a également été saisi. Mieux, ce collectif s’interroge comment IBC n’a déclaré que 15 logements sur les 91 unités prévues au Fonds de garantie et que cette institution n’a pas saisi le mis en cause.
Sachant que l’affaire devra être traitée, encore une fois, le 4 décembre prochain au tribunal de Chéraga, ledit collectif espère que les ministres Louh et Tebboune, mais aussi le wali de Tipasa, prennent acte de leur détresse.
La Chine vient de mettre en service son tout premier porte-avions, le Liaoning C’est une première pour les autorités Chinoises, elle vient de lancer officiellement son tout premier porte-avions le Liaoning la semaine dernière. Un porte-avions qui a nécessité de sacrés efforts pour les Chinois afin de le mettre à flot. C’est le capitaine Li Dongyou qui
Cet article La Chine indique que son premier porte-avions est opérationnel est apparu en premier sur Surplus Militaire.
Le 7e Festival international du cinéma d’Alger (journées du film engagé) aura lieu du 1er au 8 décembre, à la salle El-Mougar. Au programme de cette édition dédiée à la mémoire de Fidel Castro, un total de 17 films (fiction et docs) de 21 pays (Algérie, Canada, Palestine, Portugal, Yémen…) et deux tables rondes.
Pour dévoiler les grandes lignes du Festival international du cinéma d’Alger (dédié au film engagé), Zehira Yahi, commissaire de l’événement, a donné une conférence de presse, dans la matinée d’hier, à la cinémathèque d’Alger. Avant d’évoquer le programme de cette manifestation, la commissaire est revenue sur les problèmes financiers qui ont touché cette édition qui aura lieu du 1er au 8 décembre à la salle El-Mougar.
“Pour la réalisation de cette 7e édition, nous avons fait appel aux sponsors, à l’instar d’établissements publics exerçant dans le secteur culturel comme l’Onda, l’ONCI, le CADC… Nous avons également sollicité des banques et des ambassades accréditées à Alger”, a annoncé Zehira Yahi. Et de renchérir : “Nous n’avons reçu aucun centime du ministère de la Culture. Car, il nous restait encore de l’argent du budget de l’an dernier. Mais, nous avons été soutenus à travers les institutions culturelles étatiques.” Malgré cette restriction budgétaire, la conférencière a insisté sur le fait que “cette situation n’a rien changé par rapport au déroulement du festival. La qualité des films y est toujours”.
Présent lors de cette conférence, Ahmed Bedjaoui (membre du comité d’organisation) a expliqué à ce sujet : “Nous avons été inflexibles sur la qualité des films. D’ailleurs, avec Yahi nous avons visionné un total de 90 œuvres, avant la sélection finale.” Et de marteler à propos du sponsoring privé : “Les opérateurs de téléphonie mobile devraient s’intéresser à autre chose que le football”. Au sujet du deuil national de 8 jours, décrété suite au décès de Fidel Castro, la commissaire du Fica, a informé qu’“il nous a été suggéré de reporter le festival. Mais, nous ne pouvions pas le faire pour diverses raisons. Nous avons estimé pour être fidèles à la mémoire de Fidel Castro, qu’il fallait au contraire maintenir cet acte culturel, parce que parmi les domaines d’excellence de Cuba, on peut citer la culture. On peut dire que cette édition est dédiée à la mémoire de Fidel Castro”.
Pour revenir au programme de ce Fica, les organisateurs ont annoncé la projection de 17 films en compétition officielle (8 fictions, et 9 documentaires) de 21 pays, notamment la Palestine, le Portugal, le Mexique, le Nigeria, le Canada, la Grande-Bretagne et le Yémen.
Pour l’ouverture, il sera projeté (hors compétition), un film américain The birth of Nation (2016), de Nate Parker (sélectionné aux Oscars 2017). Ayant habitué les cinéphiles à des films de qualité et originaux, le Fica de cette année, ne déroge pas à la règle en proposant des œuvres comme Spotlight (USA, 2015) de Tom Mac Carthy, qui a obtenu six Oscars en 2016. Il y aura également au menu le film britannique I, Daniel Blake (Palme d’Or au festival de Cannes 2016) de Ken Loach. “Les films retenus pour cette édition sont pour la plupart primés, ou sélectionnés aux Oscars 2017”, a informé Zehira Yahi.
Concernant la compétition où il sera attribué aux lauréats des prix symboliques, le jury sera composé dans la catégorie doc de Fatma-Zohra Zaâmoum (présidente), d’Olivier Haddouchi, de Sabrina Draoui, de Denis Martinez et de Mohamed Bensalah. Quant au jury dans la catégorie fiction, il sera constitué d’Abdelkrim Bahloul (président), de Michel Serceau, de Karim Traïdia, d’Allel Yahiaoui et de Sékou Traoré.
Outre les projections, le Fica sera ponctué par deux tables rondes qui seront animées par des professionnels du métier. La première aura pour thématique “Comment accompagner l’émergence d’un jeune cinéma en Algérie”, et la deuxième portera sur “L’engagement au cinéma entre plaidoyers et défis du futur”. À noter que malgré les restrictions budgétaires l’entrée sera gratuite tout au long du festival. Pour les retardataires, il y aura une rediffusion des films à la cinémathèque d’Alger.
ALGER – Le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC) pour la gestion du système de santé en Algérie est « incontournable », ont souligné mardi à Alger des spécialistes.
Les professionnels de la question sont intervenus à l’occasion d’une rencontre sur « l’Innovation et E-santé, quel modèle et avenir pour l’Algérie », organisée sous le parrainage du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière.
Spécialiste des TIC à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Algérie, Mohamed El-Amine Djaker a observé, dans son exposé, que l’utilisation de ces nouveaux moyens de communication « a révolutionné les prestations de soins et la gestion du système de santé », à travers le monde, plaidant pour que l’Algérie les « intègre impérativement pour le développement du secteur de la santé ».
Il fera savoir à ce sujet que l’OMS, en collaboration avec le ministère de la Santé, a réalisé une enquête en 2015 sur la « cybersanté » en Algérie, dans l’objectif d’asseoir une stratégie nationale d’informatisation du secteur, précisant que ce projet est « en cours » de concrétisation.
L’OMS a également réalisé une autre enquête sur « Les facteurs de risque des maladies non transmissibles », en recourant aux ordinateurs de poche, a-t-il poursuivi, informant également l’appui par l’agence onusienne de la faculté de médecine d’Alger pour la réalisation d’une plate-forme e-learning destinée aux utilisateurs du projet « Be-healthy, Be-mobile ».
Promouvant la santé via l’utilisation du téléphone mobile, il s’agit d’un projet impliquant la direction de la Prévention, au ministère de la Santé, a-t-il précisé.
Pour sa part, le directeur des systèmes informatiques au niveau de ce département, Hadj Miloud Abdelkader a soutenu que l’introduction des TIC dans ce secteur constitue « un levier et une valeur ajoutée » pour celui-ci, dans le sens où, a-t-il explicité, la prise en charge du patient s’en trouverait améliorée, en même temps que seront réduites les erreurs médicales.
« Les TIC créent un cadre propice, offrent un tableau de bord au praticien et contribuent à la prise de la bonne décision », a-t-il souligné, notant qu’à travers la nouvelle loi sanitaire, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a décidé d’une « transformation par le numérique » du secteur.
Rappelant, à ce propos le lancement du projet Sihatic, M. Hadj Miloud a estimé que celui-ci « fournit des outils pour une meilleure prise en charge du patient », citant, entre autres, l’aspect consistant à soulager le malade de la contrainte de son dossier médical.
« Grâce à l’informatisation des données qui assurent la disponibilité de l’information, le médecin traitant a accès directement aux données liées à son patient et que son confrère peut lui transférer si besoin », a-t-il détaillé.
Dans un mot adressé aux organisateurs de cette rencontre, le ministre de la Santé a considéré que les TIC contribuent à « la prise en charge des besoins en système d’informations sanitaires mais aussi à ceux liés aux applications de gestion et de E-santé », ajoutant que cette rencontre devra « aider à la mise en place et à l’utilisation optimale » du projet Sihatic.
ALGER- Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh a affirmé lundi à Alger que l’élaboration d’une carte professionnelle biométrique faciliterait la mission des fonctionnaires de justice et des magistrats notamment pour le retrait des documents administratifs.
Le projet d’élaboration d’une carte professionnelle biométrique « est à un stade avancé » et permettra de « faciliter la mission des fonctionnaires du secteur », a indiqué M. Louh dans une déclaration, en marge de l’adoption par l’Assemblée populaire nationale (APN) du projet de loi fixant la liste des hautes responsabilités de l’Etat et des fonctions politiques dont l’accès requiert la nationalité algérienne exclusive et du projet de loi relatif à l’état civil.
La carte professionnelle biométrique permettra « le retrait de tous les documents personnels du fonctionnaire de justice ou du magistrat » dont la fiche de paie et les documents professionnels dont le certificat de travail et d’autres qui seront délivrées, via la signature électronique des données, dans le cadre de l’institution de la signature électronique au niveau du ministère de la justice.
A une question sur l’arrestation dimanche de deux syndicalistes et de représentants de partis par des agents de police, lors d’un sit-in organisé à la place de la Grande Poste, en protestation contre le projet de loi relatif à la retraite, le ministre a rappelé que toute personne ayant été agressée avait le droit « de déposer plainte auprès du procureur de la République », affirmant que « jusqu’à présent, aucun procureur de la République n’a reçu de plainte à cet effet et toute personne ayant subi des préjudices peut recourir à la justice ».
Concernant la levée du contrôle judiciaire d’anciens membres du parti dissous du Front Islamique du Salut (ex-FIS), M. Louh a précisé que cette décision n’émanait pas du ministre de la justice mais il s’agit d’une décision de justice.
Si le parquet juge que le contrôle judicaire n’est plus nécessaire, il requiert du magistrat concerné et chargé du dossier la levée de ce contrôle.
C’est le cas dans cette affaire, a indiqué le ministre, estimant qu’il s’agit de procédures ordinaires prévues dans le code de procédures pénales.
Il s’agit d’Ahmed Ben Mohamed, de Kamel Guemazi et d’Abdelakder Boukhemkhem qui ont été placés sous contrôle judiciaire en 2009, « pour participation à une marche non autorisée » à Alger.
Christophe Ventura est chercheur à l’Iris et rédacteur en chef du site Mémoire des luttes. Il est l’auteur de L’Éveil d’un continent. Géopolitique de l’Amérique latine et de la Caraïbe (éd. Armand Colin, 2014).
Comment la rue cubaine a-t-elle réagi à la nouvelle de la mort de Castro ?
La mort de Fidel Castro ne tombe pas comme une météorite sur Cuba. Le dirigeant – que personne ne nomme « Lider Maximo » sur place, contrairement aux journalistes chez nous – n’était plus aux responsabilités depuis 2008. Et déjà largement en retrait depuis sa lourde opération de 2006. À sa demande, il n’occupait plus aucune charge au sein de l’appareil d’État du fait du déclin de sa santé. En réalité, cette nouvelle était attendue. À commencer par lui. En avril dernier, lors de la clôture du congrès du Parti communiste cubain, il avait, assis au côté de son frère Raul – un geste déjà symbolique –, publiquement rappelé que le bout du chemin était désormais très proche pour lui : « Bientôt, je serai comme tout le monde. Le tour de tout le monde vient », avait-il annoncé. Il avait présenté son testament politique pour Cuba et exposé l’avenir qu’il voyait à l’idée révolutionnaire. Les Cubains savaient que cela allait arriver.
Sa mort n’en reste pas moins un événement…
Oui, qui résonne dans les profondeurs de la société cubaine, indépendamment de ce que chacun peut penser de Fidel Castro et de la révolution cubaine. Celle-ci est une bifurcation historique du pays. C’est l’accession à sa souveraineté. Il ne faut jamais oublier cela, notamment parce que Cuba est le dernier des pays latino-américains ayant acquis son indépendance par rapport à la couronne espagnole (1898)… pour se transformer, dès 1901, en protectorat des États-Unis avec l’amendement Platt – qui prévoyait un droit d’intervention de Washington dans les affaires intérieures cubaines.
Quelle est l’image qui domine à son propos, en Amérique latine ?
Il faut bien comprendre une chose : la révolution cubaine a unifié l’Amérique latine de l’après-guerre. Elle l’a même « latino-américanisée ». Cet événement tectonique a ravivé et incarné le rêve latino-américain d’indépendance et de souveraineté par rapport à la domination des puissances étrangères, notamment des États-Unis au 20e siècle. L’onde de choc de la révolution cubaine ne s’est pas arrêtée aux contours de la région, mais s’est mêlée à la vague de décolonisation des années 1960 et 1970 dans tous les pays du Sud (le tiers-monde, comme on disait à l’époque). Cuba est un petit pays qui a montré qu’on pouvait mettre en échec la première puissance mondiale et développer une politique internationale de grande puissance. Aucun pays au monde ne peut être comparé à Cuba de ce point de vue. Il est le seul qui s’est à ce point imposé au cœur du jeu des « grands » pour le perturber et influer sur l’agenda international. Parfois jusqu’au bord de la rupture, avec l’épisode de la crise des missiles de 1962.
C’est en ce sens que Castro a durablement marqué l’histoire du continent ?
Sans Fidel Castro, pas de Hugo Chavez, de Rafael Correa, de Lula, de Evo Morales, etc., au cours de la période récente. La perception latino-américaine de Fidel Castro est totalement différente de la nôtre. Cuba n’a jamais été au ban de la région, mais en son cœur. Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), négociation de l’accord de paix entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) –finalisées juste avant son décès –, développement et maintien d’importantes relations politiques et diplomatiques avec le Mexique, etc., sont autant d’illustrations de la centralité cubaine dans la vie du sous-continent. Bref, Fidel Castro est une figure populaire de l’Amérique latine populaire.
Sa disparition va-t-elle changer quelque chose à la politique de Cuba ? En particulier, peut-elle affaiblir ou faciliter les relations avec la nouvelle administration trumpiste ?
Le gouvernement est autonome de Fidel Castro depuis son retrait. Cela fait presque dix ans qu’il s’est organisé sans lui. De ce point de vue, le décès du dirigeant ne modifie pas la feuille de route du gouvernement, notamment en ce qui concerne le dossier états-unien. Pour finaliser la normalisation avec Washington, La Havane exige la levée de l’embargo, la fin de « l’occupation illégale » du territoire de Guantanamo, des transmissions d’émissions radio et télévisées anti-cubaines émises depuis le territoire américain et du soutien de Washington à l’opposition interne. Quant à Donald Trump, c’est effectivement le vrai sujet. Que va-t-il vouloir faire avec Cuba ? Depuis son élection, son discours se radicalise vis-à-vis du processus de normalisation initié par Barack Obama et Raul Castro le 14 décembre 2014. Il menace aujourd’hui d’y mettre un terme.
Une inversion de ce processus est à craindre ?
Attendons de voir ce que fera le président Trump en fonction. Pour le moment, son discours sur Cuba entre dans une stratégie globale au travers de laquelle il alterne chaud et froid sur un ensemble de sujets. Il peut être plus radical sur Cuba pour mieux faire passer son recul sur la question migratoire mexicaine. Une fois à la Maison Blanche, il devra surtout prendre en compte le souhait majoritaire de l’opinion américaine – y compris à Miami – de voir aboutir la normalisation.