(B2) C’est une erreur de la part des mécaniciens de la compagnie Airbus Helicopters qui a été la cause décisive du crash d’un hélicoptère Tigre de la Bundeswehr au Mali. L’appareil s’était écrasé le 26 juillet 2017 lors d’un vol de mission à environ 70 kilomètres au nord de Gao, faisant deux morts.
Hélicoptère de la Bundeswehr dans la Minusma (© NGV / B2)Un porte-parole du ministère l’a confirmé ce mercredi (12 décembre), comme le rapporte notre confrère Thomas Wielgold de Augengeradeaus. Le rapport final du général de l’Agence fédérale allemande de la sécurité aérienne révèle que les pilotes n’avaient aucune chance d’éviter l’accident : l’hélicoptère est entré soudainement et de manière imprévisible dans un état de vol incontrôlé que l’équipage ne pouvait pas intercepter.
L’origine directe du crash réside dans un mauvais réglage du rotor principal de l’hélicoptère, effectué en mai 2016 « par le personnel du constructeur », plus précisément par trois techniciens d’Airbus. Or, les ingénieurs d’Airbus n’avaient pas encore achevé leur « formation préalable » et n’avaient pas « les qualifications nécessaires pour effectuer ou réduire les réglages de la commande du rotor principal », selon des éléments du rapport vus par Spiegel online.
Le pilote automatique s’est éteint par inadvertance, ce qui a inévitablement conduit à l’accident, selon l’agence Reuters. L’arrêt involontaire a fait basculer l’hélicoptère vers l’avant ; la pression sur le rotor principal a tellement augmenté qu’elle l’a arraché en quelques secondes.
Ce crash avait entraîné la suspension des vols d’hélicoptères pour la Minusma, et surtout une sacrée polémique en Allemagne sur l’entretien des appareils.
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(B2) C’est la dernière trouvaille des communicants de la Bundeswehr. Une série d’une vingtaine d’épisodes, façon clip, diffusés sur what’s app et youtube. Objectif : faire connaître le commandement des forces spéciales, alias le KSK
(crédit : Bundeswehr)
Une vie quotidienne hors de toute légende
Souvent entouré de mythes et de secrets depuis sa création, le commandement des forces spéciales reste peu connu outre-Rhin, se justifie la Bundeswehr. « Pour la première fois, nous fournissons un aperçu complet de la vie professionnelle quotidienne de la KSK, libre de toute légende, mais toujours en préservant le secret qui est important pour notre survie », explique Dirk von Holleben, chef du marketing de la Bundeswehr.
20 épisodes jusqu’à la mi-décembre
Durant plus de 20 épisodes, qui seront diffusés dans les prochaines semaines, chacun peut alors suivre la vie quotidienne de ces forces. On peut ainsi suivre le personnel de soutien du KSK dans les jungles du Belize ou les commandos lors d’un exercice international des forces spéciales au Danemark. Le tout raconté par le photographe et aventurier Robert Marc Lehmann, qui a accompagné le KSK dans ses déplacements et a prêté son oeil et sa voix, pour décrire leur travail.
(NGV)