(B2) Le patrouilleur de haute mer ‘Enseigne de vaisseau Jacoubet‘ (F-794) de la Royale (la marine française) a quitté, après 36 jours, l’opération de lutte contre les trafics au large de la Libye (EUNAVFOR Med / Sophia).
(crédit : EUNAVFOR Med)
L’équipage a assuré notamment l’interpellation (hélage) de 9 navires de commerce dans le cadre de surveillance de l’embargo sur les armes de la Libye.
L’opération qui est juste renouvelée pour trois mois (lire : L’opération Sophia prolongée de trois mois, faute de mieux) a, à sa disposition, aujourd’hui trois navires : le navire de débarquement italien San Marco (L-9893) qui assure le commandement depuis août dernier, la frégate allemande Augsburg (F-213), la frégate espagnole Numancia (F–83). Elle dispose de quatre avions patrouilleurs : un avion espagnol Casa CN-235 Vigma D4, un M28 Bryza polonais, deux avions SW3 Merlin III affrétés par le Luxembourg.
(NGV)
(B2) C’est une erreur de la part des mécaniciens de la compagnie Airbus Helicopters qui a été la cause décisive du crash d’un hélicoptère Tigre de la Bundeswehr au Mali. L’appareil s’était écrasé le 26 juillet 2017 lors d’un vol de mission à environ 70 kilomètres au nord de Gao, faisant deux morts.
Hélicoptère de la Bundeswehr dans la Minusma (© NGV / B2)Un porte-parole du ministère l’a confirmé ce mercredi (12 décembre), comme le rapporte notre confrère Thomas Wielgold de Augengeradeaus. Le rapport final du général de l’Agence fédérale allemande de la sécurité aérienne révèle que les pilotes n’avaient aucune chance d’éviter l’accident : l’hélicoptère est entré soudainement et de manière imprévisible dans un état de vol incontrôlé que l’équipage ne pouvait pas intercepter.
L’origine directe du crash réside dans un mauvais réglage du rotor principal de l’hélicoptère, effectué en mai 2016 « par le personnel du constructeur », plus précisément par trois techniciens d’Airbus. Or, les ingénieurs d’Airbus n’avaient pas encore achevé leur « formation préalable » et n’avaient pas « les qualifications nécessaires pour effectuer ou réduire les réglages de la commande du rotor principal », selon des éléments du rapport vus par Spiegel online.
Le pilote automatique s’est éteint par inadvertance, ce qui a inévitablement conduit à l’accident, selon l’agence Reuters. L’arrêt involontaire a fait basculer l’hélicoptère vers l’avant ; la pression sur le rotor principal a tellement augmenté qu’elle l’a arraché en quelques secondes.
Ce crash avait entraîné la suspension des vols d’hélicoptères pour la Minusma, et surtout une sacrée polémique en Allemagne sur l’entretien des appareils.
(NGV)