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(B2) L’appel américain à mettre sur pied une coalition maritime dans le Golfe et le détroit d’Ormuz dirigée clairement contre l’Iran a fait plouf !
Le HMS Duncan de retour au pays après son opération nationale de protection (Crédit : UK Royal Navy)Un enthousiasme modéré
Lancé en juillet dernier, cet appel n’avait pas vraiment suscité un enthousiasme folichon dès le début. C’est un euphémisme. Les Européens rechignaient à suivre les Américains, dans une tentative de déstabilisation supplémentaire de Téhéran. Washington qui a été frapper à la porte de Paris ou Berlin, Bruxelles et La Haye, Rome ou Madrid a essuyé partout des refus polis, mais fermes. Trois mois après, c’est un fait. Aucun pays ne s’est rué à suivre les Américains dans l’aventure, si ce ne sont les Britanniques après l’arrivée au pouvoir de Boris Johnson. Et, encore, du bout des lèvres (1). Les Polonais ont dit réfléchir à un possible soutien. C’est faible…
Une perte d’influence ?
On peut même parler d’un échec certain. En 2003, l’Amérique de Georges W. Bush avait réussi à entraîner derrière elle une petite dizaine de pays européens, et non des moindres (Italie, Espagne, Pologne, Portugal, Danemark notamment), contre l’Irak de Saddam Hussein. Aujourd’hui, un silence poli répond à leurs demandes répétées. On pourrait y voir une perte d’influence américaine en Europe (2). Cela serait une conclusion sans doute hâtive.
La voie diplomatique plutôt que la provocation maritime
Trois causes à cet échec peuvent être discernées. Tout d’abord, le faible résultat de l’intervention de 2003 en Irak reste dans toutes les mémoires. Et, aujourd’hui, même les plus fidèles des fidèles, ne sont plus prêts de s’engager les yeux fermés dans une nouvelle aventure guerrière au Moyen-Orient sous conduite américaine. Ensuite, les errements de l’administration Trump ne prêtent pas à grande confiance. Sa persistance dans une politique de pression maximale sur Téhéran ne produit pas vraiment d’effet patent pour l’instant. Et les rétorsions contre des navires ou marins par l’Iran est toujours possible. Prudents, les Européens préfèrent utiliser la voie diplomatique, qui a montré dans le passé un certain succès. Ils l’ont dit de façon très nette, tous ensemble lors du gymnich, la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères, à Helsinki fin août (3).
Une politique de pression contre-productive
En poussant l’Iran dans ses retranchements, les États-Unis n’arrivent qu’à favoriser la radicalisation et à jeter dans les bras d’autres pays l’Iran. Dans ce qui était jusqu’à présent considéré comme une chasse gardée américaine — le Golfe et le Moyen-Orient —, les Américains ont perdu un allié précieux, les Européens, qui préfèrent désormais la neutralité, et ont ouvert largement les portes à leurs adversaires stratégiques : Russie et Chine. Bravo !
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Un hélicoptère français de type Gazelle de la force Barkhane déployé en appui des troupes au sol a été contraint à un atterrissage d’urgence vendredi (14 juin) lors d’une opération dans le sud du Liptako malien, à proximité du Niger, a confirmé lundi (17 juin) l’état-major des armées
Déploiement au Mali (crédit : état-major des armées / DICOD)L’atterrissage a été brutal. Les trois membres d’équipage, blessés, ont été évacués vers l’antenne médicale de Gao, et rapatriés vers la France « par mesure de précaution ». « Leurs jours ne sont pas en danger » précise le communiqué. L’hélicoptère aurait été atteint par des tirs.
Un sous-groupement blindé français de la force Barkhane a sécurisé la zone d’atterrissage permettant l’évacuation des blessés. Le reliquat de terroristes présent dans le secteur a été « mis hors de combat ». Plus d’une vingtaine de terroristes ont été mis hors de combat grâce à cette opération. Les fouilles de la zone effectuées par les militaires français et maliens (FAMa) ont permis de saisir « une grande quantité de ressources parmi lesquelles plus d’une vingtaine de motos, des moyens d’observation et de communication, ainsi que de l’armement ».
L’opération avait démarré jeudi (13 juin). Action menée « en liaison avec les forces armées maliennes (FAMa) et en coordination avec l’armée nigérienne », qui agissait de l’autre côté de la frontière, au sud. Ce sont « les renseignements » recueillis par les Nigériens qui ont apparemment permis de cerner le « groupe armé terroriste ».
En fin de soirée, les commandos héliportés de Barkhane, appuyés par une patrouille d’hélicoptères Tigre et un drone Reaper, « se sont engagés dans une zone boisée dans la région d’Azabara, afin d’affronter directement le groupe terroriste qui y avait été repéré ». Le lendemain, des avions Mirage 2000 sont venus en appui avec « une séquence de frappes sur les positions où l’ennemi s’était retranché », puis un sous-groupement blindé ainsi que les militaires maliens des FAMa se sont déployés.
(NGV)
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(B2) Les élections européennes vont être une étape douloureuse pour les socialistes européens, dont le nombre de députés au Parlement européen va chuter. Mais du fait des nouvelles distributions des groupes, les élus de la rose rêvent toujours d’isoler le parti populaire européen (PPE) et de s’imposer comme la première force dans l’hémicycle
Pedro Sanchez au soir de la victoire du PSOE espagnol aux élections législatives (28 avril). Victoire socialiste qui pourrait bien ne pas se reproduire au niveau européen (Crédit : AFP)Les socialistes en perte d’influence en Europe
Si le groupe remonte dans les sondages depuis deux semaines, cela ne doit pas cacher une tendance de fond en Europe : le déclin des partis sociaux-démocrates et socialistes. Le groupe va perdre du poids, passant de 185 députés actuels à 150 maximum, selon les dernières prévisions. L’effondrement du Pasok grec, tombé sous la barre des 5% en 2015, n’était qu’un tir de semonce. Depuis, le recul s’est généralisé : aux Pays-Bas, en France, et dimanche dernier encore en Italie. Au sein de l’Union européenne, la famille socialiste ne participe plus au pouvoir que dans dix États membres.
Chute du noyau dur : Italie, Allemagne et Royaume-Uni
Aujourd’hui, trois pays dominent le groupe : l’Italie avec 31 députés, l’Allemagne avec 27 députés et le Royaume-Uni avec 18 députés. Cet équilibre va évoluer, avec une chute conséquente des partis socialistes dans ces trois pays. Si les Italiens devraient rester la première nationalité dans le groupe, ils n’obtiendraient que 18 sièges, selon les meilleurs pronostiques. Même constat chez les Allemands. Le SPD, jusqu’ici maillon structurant de la famille socialiste européenne, devrait perdre plus de 10 sièges. Pour le Parti travailliste britannique, la chute devrait être plus réduite, avec une délégation pouvant aller jusqu’à 15 députés.
Les Espagnols en position de force ?
Selon les derniers sondages, les socialistes espagnols pourraient obtenir jusqu’à 18 sièges, soit cinq de plus qu’actuellement. Fort de cette probable victoire, le PSOE se place en leader de la social-démocratie européenne. Après des présidences italiennes et allemandes, un Espagnol pourrait prendre la tête du groupe politique. La liste menée par le ministre Josep Borrell travaille déjà à Bruxelles pour tenter une telle ascension.
Les socialistes français, futurs grands absents ?
Pour les socialistes français, mai 2019 pourrait être une véritable hécatombe. En mars 2019, le Parti socialiste a choisi de se ranger derrière Place Publique pour les Européennes, renonçant ainsi à présenter son propre candidat comme il le faisait pourtant depuis 1979. Malgré cette union, les sondages créditent la liste PS-Place publique d’à peine plus de 5% des voix, passant ainsi à la limite le seuil pour envoyer des députés à Strasbourg. Plusieurs anciennes figures socialistes, telles que François Hollande ou Lionel Jospin ont, depuis, exprimé ouvertement leur soutien au parti du poing et de la rose, tentant d’assurer une présence socialiste au Parlement. Même s’ils parviennent à être représentés, les socialistes perdrons vraisemblablement leur influence. Les Irlandais pourraient également ne pas atteindre la barre des 5%.
L’inconnue roumaine
Les socialistes roumains passeraient de 13 à moins de 10 sièges, selon les sondages. Mais les relations avec Liviu Dragnea, le dirigeant controversé du parti socialiste au pouvoir en Roumanie, sont particulièrement tendues. Celui-ci pourrait mener son parti, le PSD, au sein de l’alliance d’extrême droite. De son côté, l’ancien Premier ministre roumain Victor Ponta, qui a quitté le PSD pour former son propre parti pro-roumain, devrait intégrer les conservateurs de l’ECR.
Pologne, Tchéquie, Portugal, Belgique, … en chute également
La tendance à la chute des socialistes se confirme aussi dans les pays de l’Est. En Hongrie, MSZP perd plus de quatre points dans les sondages, et devrait donc n’avoir que deux sièges, contre quatre actuellement. En République tchèque, le ČSSD n’obtiendrait que 7% des votes et un seul député (contre quatre pour la période antérieure). Pour le Parti socialiste belge, la chute devrait être moins forte, passant de quatre à trois députés.
Des hausses dans certains pays
Les tendances ne sont pas à la baisse dans tous les pays. Le groupe profite de la poussée de certains de ses membres. Les socialistes bulgares pourraient obtenir jusqu’à six sièges (+2), les Lettons deux sièges (+1), les Maltais quatre sièges (+1), les Slovènes deux (+1) et les Finlandais trois (+1). Dans plusieurs cas, c’est le statut quo qui est prévu : Danemark (trois députés), Estonie (un député), Irlande (un député), Lituanie (deux députés), Autriche (cinq députés).
Rester un partenaire incontournable … pour une nouvelle alliance avec les libéraux ?
Le groupe socialiste pourrait tout de même avoir entre 140 et 150 députés, se maintenant donc comme la seconde force dans l’hémicycle, à seulement une vingtaine de sièges du PPE. Et restant ainsi un partenaire incontournable pour une coalition. C’est d’ailleurs vers de nouveaux alliés que les socialistes se tournent, sachant que l’accord de 2014, entre S&D et PPE, ne pourra être renouvelé. Le chef de file des socialistes, le néerlandais Frans Timmermans, a tendu la main à la gauche européenne, aux Verts et aux Libéraux.
En marge de leur réunion de Sibiu, le 9 mai dernier, les socialistes Pedro Sanchez (Espagne) et Pedro Costa (Portugal) ont rencontré les libéraux belge et néerlandais Charles Michel et Mark Rutte pour tenter de créer une alliance et renverser les espoirs du PPE pour prendre le contrôle de la Commission européenne (lire : Les 27 ouvrent le bal des prétendants à la présidence de la Commission européenne (V2)).
Ce processus a été prolongé avec les appels de plusieurs responsables socio-démocrates à faire front commun contre les nationalistes et les conservateurs du PPE. Le dernier en date étant le Premier ministre portugais, António Costa. Venant de l’un des rares dirigeants d’un PS en bonne santé, cette complicité affichée est un précieux argument à la possible future coalition. Autre soutien, celui de l’ex-chef du gouvernement italien, Matteo Renzi. Celui-ci est plus symbolique, puisque Matteo Renzi n’a plus aucun poste politique, pas même au sein de son parti, et n’est plus vraiment en odeur de sainteté parmi ses camarades.
(Leonor Hubaut)
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