You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 1 month 3 weeks ago

L'Alliance pour une mine responsable dévoile les résultats de l'étude de la Covid-19 dans les communautés minières artisanales

Mon, 07/09/2020 - 18:19

A l'instar de nombreuses ONG, centres de recherche, cabinets d'étude et organisations internationales de développement, l'Alliance pour une mine responsable a participé du 11 Mai au 31 Juillet 2020, a une vaste étude sur l'impact de la Covid-19 dans les communautés minières artisanales. Celle-ci visait à collecter, traiter et partager des données permettant de comprendre comment les restrictions liées à la COVID-19 affectent la vie économique et sociale des mineurs et de leurs familles.

Cette collecte de données a été financée par le Fonds fiduciaire multi-donateurs de la Banque mondiale pour l'appui programmatique mondial aux industries extractives, et coordonnée par l'initiative Delve COVID-19 Impact Reporting qui couvre 23 pays différents et est disponible sur http://www.delvedatabase.org/.

Au Burkina Faso, elle s'est intéressée à divers acteurs (artisans miniers, acheteurs, société civile, administration publique etc.) du secteur de la mine artisanale et à petite échelle des régions du Centre-Nord et du Sud-Ouest. Ainsi, à travers des entretiens téléphoniques sur la base de questionnaires développés par Delve, et grâce au soutien financier de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l'équipe d'ARM au Burkina a pu mener à bien cette étude.

La vie pendant la COVID

Les mesures barrières contre la Covid-19 sont en vigueur sur le plan national depuis Mars 2020. Dès le mois de mars, à la suite de la confirmation des premiers cas, l'Etat burkinabé a commencé à instaurer une série de mesures telles que :
• L'instauration du couvre-feu par un décret présidentiel ;
• L'interdiction de regroupement de plus de cinquante personnes ;
• La fermeture des aéroports de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ;
• La fermeture des frontières terrestres et ferroviaires ;
• L'interdiction de transport interurbain de passagers ;
• La mise en quarantaine des centres urbains ;

La plupart des mesures, reconduites à plusieurs reprises, ont nui au bon fonctionnement des activités minières artisanales. Même si aujourd'hui les activités minières ont repris et que le prix d'achat est à la hausse, il est possible de constater que le secteur de la MAPE a été éprouvé, d'autant plus que les mesures sociales prises par l'Etat afin d'alléger les effets négatifs de la Covid-19 sur les agents économiques n'ont pas véritablement concerné les acteurs de la MAPE.
Le présent article présente ainsi un résumé des enquêtes réalisées.

Résultats de l'étude

Démographie
1.1. Âge
L'âge moyen des interrogés est de 43 ans (de 28 à 66 ans).

1.2. Genre
70% d'hommes (14) pour 30% de femmes (6) interrogés.

1.3. Pays
Burkina Faso

1.4. Région sous-nationale (division administrative de premier niveau en dessous du pays)
Centre (11, soit 50%), Centre-Ouest (3), Sud-Ouest (3), Ouest (1), Centre-Nord (1), Sahel (1).

1.5. District (ou équivalent au niveau administratif)
Ouagadougou (11), Réo (2), Koudougou (1), Gaoua (1), Bobo dioulasso (1), Imiougou (1), Essakane (1) Diébougou (1), Dano (1).

1.7. Pouvez-vous me dire ce qui décrit le mieux votre principal rôle dans l'exploitation minière ? Agent d'Etat affilié au gouvernement (5), Société civile (7), ONG (4), Vendeur de marchandises (1), Acquéreur (1), Syndicat des artisans miniers du Burkina Faso (1), Conseiller du village de Zinko (1).

1.8 Depuis combien de temps travaillez-vous dans le secteur minier (cumulativement) ?
La durée moyenne est de 12 ans (et varie entre 12 mois – le vendeur- et 32 ans – représentant du syndicat des artisans miniers du Burkina Faso).

1.9 Plus haut niveau d'éducation atteint
65% Etudes Post secondaire (13), 10% Ecole secondaire inachevée (3), 15% Ecole primaire achevée
(1) , 5% Ecole secondaire achevée (1), 5% Non alphabétisé (1).

Santé & Sécurité

1) Y'a-t-il des cas COVID confirmés dans les zones minières ?
2 cas ont été reportés (10% des interrogés), par des interrogés étant basés à Ouagadougou.

2) Dans quelle mesure les exploitants de l'EMAPE suivent-ils :
a. Les restrictions gouvernementales associées à la COVID
45% des interrogés déclarent que les exploitants respectent les restrictions gouvernementales. Un d'eux mentionne le fait que les artisans respectent les mesures n'engageant pas de moyen financier, ce qui laisse supposer que seule la distanciation sociale est respectée.

b. Les meilleures pratiques dans les exploitations visant à prévenir/limiter la propagation du virus COVID dans les zones minières
15% (3 personnes) déclarent que de meilleures pratiques sont mises en place pour prévenir et limiter la propagation du virus au niveau des sites miniers.

30% déclarent néanmoins à l'inverse qu'aucune mesure n'a été prise ou suivie. Deux personnes mettent en avant comme explication que les artisans miniers ne croient pas à la maladie. Une autre personne (agent d'Etat) souligne en particulier le peu de mesures prises au niveau des fosses, tandis qu'en zones commerçantes les mesures sont mieux respectées. Une autre fait état du relâchement de la population au fil du temps.

3) Quels sont les principaux besoins et lacunes qui résultent de la réponse COVID dans les zones communautaires de l'EMAPE ?

Il semble qu'il y ait des insuffisances dans la réponse et des mesures inappropriées au secteur de la MAPE.

60% des interrogés reportent en effet une insuffisance en termes de provision de matériel de protection/prévention (masques, dispositifs de lavage de main, gels).
Nombreux (60%) dénoncent également les défaillances de la stratégie de sensibilisation gouvernementale, selon eux non appropriée pour toucher la cible des artisans miniers, et insuffisante.

Ceci a pour conséquence directe un non-respect des mesures– ou une insuffisance - au niveau des sites miniers, qui sont par ailleurs difficiles à contrôler.

Par ailleurs, plusieurs relèvent les besoins en dotation de produits de première nécessité, en assistance alimentaire, ou encore des aides pour les artisans ayant effectués des prêts auprès des banques.

Genre

4) Y a-t-il eu des changements dans la participation et les rôles des hommes dans le secteur de l'EMAPE depuis le début de la COVID ? Qu'en est-il des femmes ? Si oui, quels changements ont été observés ?
La majorité (90%) reporte ne pas avoir observé de changements dans la participation et le rôle des hommes et des femmes.

Néanmoins, plusieurs acteurs font état de la baisse du nombre de travailleurs en raison de la diminution de l'activité.

Une (1) personne (conseiller du village de Zinko, Centre Nord) mentionne ainsi que les femmes ont été particulièrement touchées et qu'elles ne venaient presque plus travailler.

Un (1) acteur de la société civile (basé à Ouagadougou) relève qu'il y a eu des changements dans le volume de travail dû au fait que pendant le confinement beaucoup d'intrants qui venaient de la capitale ne pouvaient plus parvenir aux sites, ce qui a également joué sur (limité) la participation des femmes.

5) Y a-t-il des vulnérabilités ou des changements particuliers qui affectent davantage les femmes que les hommes ?

Les changements, généralement mentionnés comme étant liés à la fermeture des sites miniers ou réduction de l'activité, ont été reportés comme étant les mêmes pour les hommes et les femmes par 75 % des interrogés.

Néanmoins, plusieurs acteurs ont souligné que du fait de leur position habituellement inférieure dans le secteur, les femmes ont été plus vulnérables à l'arrêt puis à la diminution des activités, notamment car elles gagnent moins que les hommes et dépendent de cette activité pour survivre au jour le jour.

Deux (2) acteurs ont cependant affirmé que les hommes ont été plus touchés du fait de la fermeture des sites durant les mesures de confinement liées à la Covid-19, puis en raison de la fermeture liée à l'arrivée de la saison des pluies (juillet), durant laquelle les femmes peuvent continuer leur activité alluvionnaire mais pas les hommes.

Sécurité Humaine

6) Y a-t-il des signes d'insécurité grandissante dans les communautés minières EMAPE depuis le début de la COVID ?

Pour 72% (16), la situation sécuritaire n'a pas changé. 20% (4 acteurs) mentionnent même que l'insécurité a baissé du fait notamment des mesures de quarantaine et du couvre-feu, qui a réduit la mobilité.

Seul un (1) agent d'Etat (à Ouagadougou) a mentionné l'apparition de conflits à Diébougou (région du Sud-Ouest). D'autres rappellent également que l'insécurité qui s'installe progressivement au Burkina Faso provient principalement de la menace terroriste, notamment au Nord (Déclaration du Conseiller du village de Zinko, région du Centre Nord, au sujet de communes voisines du Nord) et à l'Est.

7) Quels sont les risques probables pour la sécurité et les conflits à mesure que la crise COVID-19 se poursuit ?
35% des interrogés notent un risque de banditisme accru (ex. vols, cambriolages sur les sites où de l'or est stocké dû à la chute des prix), principalement du fait de la perte de revenus et accroissement de la pauvreté.
50% affirment qu'il existe un risque de troubles sociaux (ex. révolte de la population à cause des mesures restrictives prises par l'Etat car il y a des personnes qui vivent au jour le jour.)

Sécurité Alimentaire

8) Y a-t-il des signes d'insécurité alimentaire grandissante dans les communautés minières EMAPE depuis le début de la COVID ?
65% ont répondu dans le sens d'une augmentation de l'insécurité alimentaire durant la période de l'enquête. Une personne a précisé que cela avait principalement concerné la période de quarantaine, et que la reprise des transports et de la mobilité avait permis d'améliorer la situation.

a. Si oui, quels sont les principaux facteurs qui contribuent à l'augmentation de l'insécurité alimentaire ?
Parmi les raisons évoquées, il est à noter :
 L'épuisement des stocks de nourriture et les difficultés de ravitaillement et d'approvisionnement du fait du confinement et de la limitation des déplacements,
 La perte de revenus liée à la baisse d'activité, ce qui a eu un impact important en particulier pour les femmes et leur famille.
 et la hausse de prix des denrées du fait de la fermeture des frontières.

9) Quels sont les risques probables pour la sécurité alimentaire à mesure que la crise COVID-19 se poursuit ?
 35% évoquent le risque d'insécurité alimentaire.
 Plusieurs évoquent le risque de raréfaction des produits alimentaires dans certaines zones et même de rupture de fourniture en produits alimentaires (risque de pénurie) du fait notamment de la réduction de la capacité de production agricole et l'indisponibilité de produits alimentaires sur les marchés.
 Le risque de la hausse des prix des aliments est également évoqué par 15% des interrogés.
 20% (4) évoquent également les risques de pillages ou de cambriolages des boutiques et magasins dans le cas notamment où les prix flamberaient.
 Un acteur évoque la possibilité du développement d'actes de violence à l'encontre des restauratrices pour avoir accès à la nourriture.

Prestation de Services & Engagement du gouvernement
10) Comment le gouvernement répond-il aux nouveaux besoins des communautés EMAPE depuis le début de la crise COVID ?
Certains sites ont été fermés, mais selon la majorité - 60% des répondants - le gouvernement n'a rien entrepris pour répondre spécifiquement aux besoins des communautés minières (mis à part l'allégement des factures d'eau et d'électricité, mesure valable pour tous).
Certains acteurs (3) notent néanmoins l'instauration de mesures de sensibilisation sur les mesures barrières.

11) Comment les acteurs non gouvernementaux (OSC, Institutions Religieuses, ONG, Coopératives, etc.) répondent-ils aux besoins émergents des communautés EMAPE depuis le début de la crise COVID ?
La majorité des répondants (60%) déclarent qu'aucune organisation n'a entrepris d'actions depuis le début de la crise. D'une manière générale, les acteurs dénoncent un manque d'actions concrètes : parmi les ONG ou OSC étant intervenues, elles ont principalement entrepris des actions de sensibilisation, dans la limite de leurs moyens (ex. le syndicat des artisans miniers, dans les différentes régions pour le respect des mesures barrières, OSC dans le Centre-Ouest, l'ONG Eau Vive). Une action de solidarité entre artisans miniers a également été notifiée.

12) Quelles lacunes existent dans la réponse des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux aux besoins des communautés EMAPE depuis le début de la crise COVID ?
 La majorité (60%) dénoncent l'inaction du gouvernement pour le secteur EMAPE – à l'exception de la fermeture des sites - ainsi que l'échec de l'Etat à faire respecter les mesures prises au niveau national.
 Trois (3) acteurs dénoncent le fait qu'aucune mesure n'ait été prise spécifiquement pour les communautés EMAPE.
 De plus, deux acteurs du secteur public (10%) dénoncent le manque de moyens financiers mis à disposition des communes pour agir sur les sites.
 Enfin, un acteur dénonce le trop long temps de réaction des acteurs pour répondre à la crise.

Marchés & Chaînes d'Approvisionnement

13) Partager toute annonce de changement dans les zones de la chaîne d'approvisionnement des ressources minérales (ci-dessous) et expliquer si et comment la COVID-19 est directement ou indirectement liée aux changements constatés :

a. Exploitation des mines artisanales (état opérationnel, niveaux de production

Il semble que si tous les sites n'ont pas fermés, l'arrêt ou la forte baisse des activités a été momentanément généralisée.
• Selon la majorité des répondants (80%), le COVID-19 a impacté négativement l'état opérationnel (ralenti) ainsi que les niveaux de production. Plusieurs acteurs ont précisé que la limitation de la mobilité (ex. fermeture des frontières, limitation des déplacements au niveau national) a fortement impacté la production. Trois (3) acteurs remarquent ainsi qu'une des conséquences a été l'indisponibilité des intrants (ex. du fait de la fermeture des frontières). D'autres mentionnent comme facteur de baisse de la productivité la difficulté de se mouvoir pour la vente ou encore pour se déplacer ou se regrouper sur les sites.
• Seulement 20% des acteurs (4) mentionnent la fermeture de certains sites, et l'arrêt des activités, notamment au Centre Ouest (Koudougou et Réo).

• Seul un (1) acteur (agent d'Etat à Ouagadougou) déclare une absence d'incidence majeure au niveau des zones couvertes par son agence.

i. Comment diriez-vous que le niveau de l'activité minière se compare par rapport à celui d'AVANT LA CRISE COVID ?
• 60% déclarent que le niveau d'activité minière est plus bas qu'avant la crise.
• 10%, donc un (1) acteur interrogé fin juillet, affirment que le niveau est désormais plus haut qu'avant la crise.
• 10% (basés à Ouagadougou) déclarent que la crise n'a pas changé le niveau d'activité ou n'a pas significativement impacté les activités.

ii. Comment diriez-vous que le niveau de l'activité minière se compare par rapport à celui de l'ANNÉE DERNIÈRE À LA MÊME ÉPOQUE ?
75% déclarent que le niveau d'activité minière est plus bas que l'an passé.

b. Financement de l'EMAPE (niveaux, méthodes, acteurs)

Selon 75% des répondants, le COVID-19 a influencé négativement le financement de l'EMAPE.

 Le niveau de financement avec baissé ainsi que le nombre d'acteurs qui participaient au financement du secteur (notamment étrangers ou financements extérieurs du fait de la fermeture des frontières).
 Dans le Centre Ouest, avec l'arrêt des activités tout a été stoppé et aucun financement n'était donc possible.

 Le vendeur de marchandises (Ouest, Bobo Dioulasso) interrogé ne déclare cependant aucun changement, surtout au niveau des comptoirs d'achats.
 Un acteur note que la difficulté d'accès au financement valait surtout pour les nouveaux arrivants dans le secteur.

 L'acquéreur interrogé a insisté sur le fait que la baisse de la production a impacté négativement le financement, car le niveau de financement est corrélé au niveau de production.

c. Prix des minéraux au niveau des mines

65% ont noté une chute du prix de l'or au cours de la crise sanitaire (jusqu'à 12000 FCFA le gramme). Fin juillet, le prix était à nouveau en hausse (de 30000 à 35000 FCFA le gramme).

i. FACULTATIF SI VOUS LE SAVEZ : Prix déclarés au niveau des sites miniers par minéral avec variation en % par rapport au mois précédent
 Deux acteurs ont déclaré une chute d'environ 60 % (Sud-Ouest) et 50% (Ouest) du prix de l'or.
 Un acteur (Ouagadougou) a déclaré une appréciation du prix d'environ 40% par rapport au mois passé.

ii. FACULTATIF SI VOUS LE SAVEZ : Niveaux de prix du centre d'échange déclarés par minéral avec variation en % par rapport au mois précédent.
Absence de réponses.

d. Systèmes Légaux de Commerce et d'Exportation

• 35% déclarent que les systèmes légaux de commerce et d'exportation étaient moins voir pas utilisés.
• 30% déclarent que les systèmes légaux étaient plus utilisés. Un vendeur de marchandises (Ouest, Bobo-Dioulasso) explique que le système légal avait en effet l'avantage, tandis que le

représentant du syndicat de artisans miniers, basé dans le Centre Ouest, et un acquéreur de Ouagadougou déclarent que les systèmes légaux étaient la seule option en cette période.

• Deux (2) personnes (10%, basées à Ouagadougou) déclarent que les deux systèmes étaient autant utilisés.

e. Systèmes de Commerce Informel et Illicite

 30% déclarent que les systèmes de commerce informel et illicite étaient peu utilisés (moins) voir quasiment inexistants en cette période, notamment du fait de la fermeture des frontières.

 50% des répondants déclarent que le système informel et illicite était autant ou plus utilisé, notamment du fait que les mesures barrières rendaient difficile le passage par les systèmes légaux.

 Un acteur d‘une ONG basé à Réo (Centre Ouest) explique que les collecteurs des sites vendent l'or de façon informelle aux acheteurs nationaux, et que l'or est ensuite revendu suivant un circuit illicite.

NB :

La synthèse qui ressort des réponses des questions d et e doit prendre en compte le contexte de la légalité du commerce de l'or au Burkina Faso.
Le commerce de l'or, et l'artisanat minier d'une manière générale, est en train de se formaliser avec la création de l'ANEEMAS (du moins c'est l'objectif visé).
Le statut des acteurs du commerce de l'or est néanmoins divers. Tandis que les comptoirs d'achat, qui ont besoin d'un agrément pour l'exportation de leur or, font en général partie du circuit légal ; les différents collecteurs qui se trouvent sur place et qui revendent à des détenteurs de fonte dans les régions (hormis les collecteurs envoyés par les comptoirs), sont pour la majeure partie informels. Ils sont par ailleurs en capacité de vendre aux comptoirs agréés ou à n'importe quel acteur sur le territoire national ou dans les pays voisins.

Nous pouvons supposer que la majeure partie des personnes interrogées, dans l'incapacité de se mouvoir, a gardé en tête ce schéma connu. Cependant, dans les faits, il était difficile en cette période pour le circuit informel de faire sortir l'or étant donné que tous les pays voisins étaient affectés par la Covid-19 et que les frontières étaient fermées. En conséquence, afin de pouvoir exporter de l'or du pays, il fallait passer par le système de commerce légal, ce qui était également difficile en cette période.

Le commerce de l'or au niveau des sites des grandes régions minières se fait majoritairement dans un circuit informel/illégal. On ne trouve « un peu de légalité » qu'avec les quelques comptoirs bien reconnus.

i. Diriez-vous que le niveau de la contrebande est comparable à celui d'avant la crise COVID ?

 35% (du Centre et Centre Ouest) déclarent que le niveau de contrebande est plus bas qu'avant la crise du COVID.
 20% déclarent que ce niveau est plus élevé (du Sud-Ouest et du Centre).
 15% des acteurs ont déclaré que le niveau était le même.

De manière générale, les résultats de cette étude ont révélé majoritairement un niveau de sécurité humaine inchangé avec des risques probables.

Par ailleurs, un nombre important d'artisans miniers sont confrontés à l'insécurité alimentaire en raison de l'inflation des prix des denrées et de la réduction des revenus résultant des fermetures temporaires des sites, de la baisse des prix des minéraux et de l'accès réduit au travail.

A cela, il faut ajouter l'inaction du gouvernement et des acteurs non gouvernementaux qui n'a pas faciliter la résilience des artisans miniers.

Pour plus d'informations :
armburkina@minesresponsables.org
Tel :25 36 28 97

Categories: Afrique

Bobo-Dioulasso : Les journalistes outillés en droit international humanitaire

Mon, 07/09/2020 - 18:17

Le Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) a organisé pour 7 et 8 septembre à Bobo-Dioulasso un atelier de formation sur le droit international humanitaire au profit de 25 journalistes et autres professionnels de média. Cet atelier permet aux journalistes de connaitre leurs droits et devoirs afin de garantir leur sécurité en période de conflit armé.

Afin de renforcer la capacité des journalistes et autres professionnels de média en droit humanitaire, le comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) a organisé le lundi 7 septembre à Bobo-Dioulasso un atelier de formation sur le droit international humanitaire.

Placé sous le thème ‘'former les journalistes et autres professionnels de média sur le droit international humanitaire, c'est leur permettre de respecter et de promouvoir le respect des règles et principes applicables en période de conflit'', l'atelier qui est une première à l'endroit des journalistes se tient les 7 et 8 septembre 2020.

Les participants

Ce sont au total six (6) modules qui seront présentés dont les généralités sur le droit international humanitaire, les personnes et les biens protégés par le droit international, les obligations et responsabilités des journalistes au regard du droit international humain, la répression des violations graves du droit international humanitaire, la place et rôle du comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire au Burkina Faso.

En effet, les journalistes qui interviennent dans les situations de conflit armé le font le plus souvent au péril de leur sécurité et de leur vie compte tenu des énormes risques auxquels ils sont exposés pendant le déroulement des hostilités.

Julie Francine Yonli/Yaméogo secrétaire permanent du CIMDH

Par ailleurs, au regard de la sensibilité de l'information relative au conflit armé, il est important que les journalistes connaissent les règles du droit humain international afin d'éviter de publier des informations qui auront des répercussions négatives sur le conflit ou qui mettront en danger des personnes protégées par le droit international humanitaire.

Etant donné qu'il y a des règles du droit international humanitaire qui protègent les journalistes dans leurs missions périlleuses, Il est donc important que ces derniers connaissent les règles qui les protègent face à de telles situations et qui définissent les obligations auxquelles ils sont tenus.

Ainsi, cette formation contribue à garantir la sécurité des journalistes en période de conflit armé, leur éviter de poser des actes ou d'adopter des comportements qui vont compromettre cette protection et faire d'eux des cibles légitimes au sens des règles régissant la participation aux hostilités, éviter que de par leurs informations et publications ils ne portent atteinte à l'honneur et la dignité des personnes (surtout les personnes privées de liberté) ou de contribuer à exacerber les tensions.

Le secrétaire général des Hauts-Bassins Sayouba Sawadogo

Comme souligné par Julie Francine Yonli/Yaméogo secrétaire permanent du CIMDH, cette session est une première et s'inscrit dans le cadre de la diffusion du droit international humain au sein de la population civile qui est une obligation découlant des conventions de Genève et leurs protocoles additionnels.

Photo de famille

En effet, la diffusion du droit international humanitaire est également inscrite dans la politique sectorielle « Justice et Droits humains » 2018-2027 et le plan d'actions 2019-2023 de mise en œuvre du droit international humanitaire au Burkina Faso.
C'est donc l'objectif spécifique 2 de l'axe stratégique 1 du plan d'actions 2019-2023 de mise en œuvre du droit international humanitaire au Burkina Faso qui est consacré à cette diffusion sur le droit international humanitaire auprès des groupes socioprofessionnels notamment les journalistes.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Gouvernance des entreprises publiques : Les administrateurs des sociétés à capitaux publics à l'école des bonnes pratiques

Mon, 07/09/2020 - 18:16

La 21e session de formation des administrateurs des sociétés à capitaux publics se tient, du 7 au 21 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso. Le thème retenu pour cette édition est : « Processus de mise en place de la démarche qualité et implications sur l'amélioration des performances des sociétés à capitaux publics ». Le top de départ des travaux a été donné, ce lundi 7 septembre 2020, par Gisèle Sagnon, conseillère technique du ministre du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat.

Cette formation a été maintenue malgré le contexte sanitaire difficile marqué par la pandémie du Covid-19, au regard de l'intérêt majeur que revêt cette activité du fait de son impact sur la gouvernance des entreprises publiques et parapubliques au Burkina Faso. C'est la conseillère technique du ministre en charge du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat, Gisèle Sagnon, (représentant le ministre Harouna Kaboré) qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux.

Selon elle, en organisant les sessions annuelles de formations des administrateurs des sociétés publiques à capitaux publics, le gouvernement entend créer un espace d'échanges et de partage d'expériences dans le but de renforcer les capacités des administrateurs et dirigeants en ce qui concerne les bonnes pratiques de gouvernance d'entreprise. Cette 21e session de formation vise particulièrement à accompagner les dirigeants des entreprises publiques, à s'approprier les différentes étapes du processus d'implémentation et de mise en place de la démarche qualité en vue de la certification de leurs structures. Toute chose qui, selon Gisèle Sagnon, favorisera la mise en conformité des systèmes d'organisation et de fonctionnement des entreprises avec les standards internationaux.

Gisèle Sagnon, conseillère technique du ministre du commerce

Le thème retenu pour ce séminaire de formation des administrateurs est : « Processus de mise en place de la démarche qualité et implications sur l'amélioration des performances des sociétés à capitaux publics ». A en croire la représentante du ministre en charge du commerce, ce choix a été souhaité par les administrateurs et conduit par les soins de la direction générale de la promotion de l'entreprise. « Le choix du thème s'inscrit dans la dynamique d'amélioration de la gouvernance des entreprises publiques en matière de pilotage et de gestion. Nous attendons qu'à l'issu de cette formation, tous ceux qui seront formés, aient une bonne maitrise de la démarche qualité. Il s'agit ainsi d'implémenter dans chacune de nos sociétés à capitaux publics, ce concept de qualité pour que chacun se l'approprier afin de le mettre en œuvre », a-t-elle souligné.

Les administrateurs des sociétés à capitaux publics présents au séminaire de formation

Au cours de ce séminaire, plusieurs modules seront développés au profit des participants, en vue de contribuer à l'amélioration de la performance et de la gouvernance des entreprises. Il s'agit entre autres, des « rôles et responsabilités des organes de gouvernance et de gestion », « le management qualité : historique, principes et concepts clés ; typologie des normes, amélioration des performances », « la norme ISO 9001 : 2015 : exigences et bonnes pratiques internationales » et la « conduite d'un projet de certification ISO 9001 : 2015 : étapes, outils, risques et retours d'expériences », etc.

Ces modules seront dispensés par le cabinet Afrique compétences. Anselme Sam est directeur associé de ladite société. Il est expert en management qualité, sécurité, environnement ; auditeur systèmes normatifs, certifié IRCA et doctorant en sciences de gestion. Il a indiqué que le choix du thème de cette session est « d'une actualité cruciale » parce que les études internationales et sous-régionales chiffrent à 20%, les chiffres d'affaires des entreprises des sociétés qui sont consacrées au norme qualité.

Anselme Sam du cabinet Afrique Compétences, formateur

« Cela veut dire que la norme qualité coûte chère à l'Etat. Par cette formation, le gouvernement à travers le ministère du commerce vise à permettre aux organes de gouvernance que sont les conseils d'administration et les directeurs généraux, de s'approprier des démarches et des étapes à suivre pour pouvoir arriver à terme à certifier les structures sur la norme ISO 9001 version 2015. C'est une norme internationale qui est élaborée par l'organisation internationale de normalisation qui regroupe aujourd'hui 165 pays à travers le monde dont notre pays est membre à travers l'ABNORM qui s'occupe de la normalisation au Burkina Faso. Donc c'est une norme internationale qui regroupe les bonnes pratiques de gestion et d'organisation d'une structure qui veut connaitre la performance », a-t-il expliqué.

Avant d'ajouter : « C'est une problématique cruciale pour l'Etat burkinabè dans la recherche de compétitivité d'entreprise à capitaux publics. A travers la version 2015 qui est la version d'actualité à l'échelle internationale, nous avons 309 bonnes pratiques contenues dans ce référentiel. Toute structure qui veut connaitre la performance, qui veut avoir une certaine renommée et qui veut faire preuve d'une bonne organisation, doit pouvoir mettre en œuvre progressivement ces 309 chantiers afin de bénéficier de cette reconnaissance internationale ». Cette session de formation sera ainsi mise à profit pour passer en revu ces 309 exigences avec les participants.

Bourahima Sanou, maire de la commune de Bobo-Dioulasso

Les administrateurs organisent une collecte de poches de sang pour sauver des vies
Au cours de cette rencontre, il est également prévu deux activités entrant dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises, à savoir une collecte de poches de sang et des visites touristiques dans la ville de Sya. Pour la conseillère technique du ministre du commerce, Gisèle Sagnon, « l'objectif visé à travers l'opération de collecte de poches de sang est de contribuer à renforcer les stocks de sang pour la période hivernale en cette période difficile de recrudescence du paludisme et de répondre à l'appel du Chef de l'Etat, à l'endroit de tous les Burkinabè lors du lancement de la série de collecte de sang dans les institutions de la république ».

Quant aux visites touristiques, elles entrent dans le cadre de la promotion touristique avec la visite du musée communal de Bobo-Dioulasso et le mausolée Guimbi Ouattara. Toutefois, elle a exhorté les participants à faire de ce cadre, un lieu de partage d'expériences et de réflexion.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Sommet de la CEDEAO à Niamey : Le terrorisme, le covid-19 et le Mali à l'ordre du jour

Mon, 07/09/2020 - 15:08

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont entamé ce 7 septembre 2020 à Niamey, les travaux de la 57è session de leur conférence. Trois allocutions ont ponctué la cérémonie d'ouverture. Celles du président de la Commission, Jean-Claude Kassi-Brou, du président en exercice, le président du Niger Mahamadou Issoufou, et du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et du chef de bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas.

Le sommet de Niamey est le seul sommet en présentiel que la CEDEAO aura tenu, cette année. Pandémie de Covid-19 oblige, c'est par visioconférence que les chefs d'Etat et de gouvernement se sont jusqu'à présent réunis. A la fin août 2020, la région enregistre 160 704 cas, avec, malheureusement, 2389 décès.

Lors du sommet extraordinaire d'avril 2020, le président du Nigeria, Muhammadu Buari avait été désigné champion de la communauté dans la lutte contre la pandémie. Le Covid-19 aura un impact négatif sur les économies des pays de la région. On attend, en effet, une récession de -2,1% à fin 2020, en lieu et place d'une croissance prévisionnelle établie à 3%.

En plus du Covid-19, les chefs d'Etat et de gouvernement aborderont, ici, à Niamey, la lutte contre le terrorisme qui sévit dans le Sahel et le Nord du Nigéria. Au cours du premier semestre 2020, on a dénombré 270 attaques terroristes, qui ont fait près de 1754 morts, et de nombreux blessés, civils et militaires.

La situation sociopolitique au Mali sera également au coeur des travaux, en vue de trouver des solutions pour une sortie rapide de crise. « Le génie du peuple malien nous autorise à avoir beaucoup d'espoir dans ce sens », dira le président de la Commission, Jean-Claude Kassi-brou. « Il est du devoir de notre communauté d'assister les Maliens en vue d'un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques.

La junte doit nous aider à aider le Mali », renchérira, pour sa part, l'hôte du sommet, le président du Niger, président en exercice de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou. Ce dernier devrait passer les rênes à son homologue du Ghana, Nana Akufo-Addo, pour présider les destinées d'une région, qui connaîtra cinq scrutins présidentiels dans les quatre prochains mois : Guinée, Côte d'Ivoire, Ghana, Burkina Faso et Niger.
Source : Direction de la Communication de la présidence du Faso

Categories: Afrique

Axe Bobo-Dioulasso-Banfora : Une attaque armée repoussée par les éléments de la police nationale

Mon, 07/09/2020 - 15:07

Dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 septembre 2020, les forces de défense et de sécurité (la police) ont repoussé une attaque d'individus armés au niveau du poste de contrôle de Farakô-bâ, situé sur l'axe Bobo-Dioulasso-Banfora.

C'est aux environs de 1 heure du matin que des hommes armés non identifiés ont ouvert le feu sur les éléments au niveau du poste.

La riposte des éléments des forces de défense et de sécurité (la police) a contraint les assaillants à prendre la clé des champs.

Aucun blessé ni décès n'a été enregistré dans les rangs des éléments des forces de défense et de sécurité.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Oxfam recrute plusieurs profils

Mon, 07/09/2020 - 11:00

AVIS DE RECRUTEMENT
N° 09-20/OXFAM/BF
INTERNE/EXTERNE

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté. Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire de développement et de campagne dans plus de 90 pays.
Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales l'autonomisation la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs visitez notre site web https://burkinafaso.oxfam.org/

Dans le cadre de nos activités au Burkina Faso, nous recherchons les profils suivants :
RESPONSABLE DE JUSTICE GENRE ET PROTECTION, OUAGADOUGOU
PROGRAMME OFFICER PARTENAIRE LOCAL HUMANITARIAN LEADERSHIP (LHL), OUAGADOUGOU
FINANCE OFFICER ACTION HUMANITAIRE (AH), KAYA

COMMENT POSTULER

Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays par intérim ;
Un CV actualisé ;
Les photocopies des diplômes et attestations.
Tous les documents du dossier doivent être regroupés en un fichier unique et devra être transmis à l'adresse email recrutement.burkina@oxfam.org.
Veuillez intituler l'objet du dossier comme suit : « AH plus le titre du poste ».
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Pour consulter la description complète du poste, veuillez-vous connecter sur notre site https://burkinafaso.oxfam.org/

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement l'exploitation et les abus sexuels le manque d'intégrité et les infractions financières et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

Remarque

La date limite de réception est fixée au mercredi 16 septembre 2020 à 16h30. Cependant, Oxfam se réserve le droit de clôturer le poste par anticipation si un(e) candidat(e) correspondant au poste est retenu(e).

Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.
Pour le poste basé hors de Ouagadougou, Oxfam accorde la priorité aux candidats de la localité.

Oxfam rappelle qu'aucun frais n'est exigé pour le traitement des offres d'emploi et qu'aucun frais n'est perçu aux différents stades du recrutement (candidature, entretien, traitement ou autre).

Categories: Afrique

Test de recrutement d'étudiants en Anglais et en Statistique Appliquée et Prospective Economique (SAPE) à l'Institut de Formation et de Perfectionnement aux Métiers

Mon, 07/09/2020 - 10:30

Le Président de l'Université de Ouahigouya informe les bacheliers des sessions de 2020 et 2019 qu'il est ouvert à l'Institut de Formation et de Perfectionnement aux Métier (IFPM) de l'Université de Ouahigouya un test de recrutement d'étudiants en première année de licence professionnelle au titre de l'année universitaire 2020/2021 dans les filières suivantes :

1- Statistique Appliquée et Prospective Economique (SAPE), BAC séries C, D, E ou équivalents ;
2- Anglais, BAC séries A, D ou équivalents.

Le régime de formation qui dure trois (03) ans est celui de la Licence-Master-Doctorat (LMD).

Le dossier de candidature est composé des pièces suivantes :
 une demande manuscrite non timbrée adressée à Monsieur le Président de l'Université de Ouahigouya en y précisant la filière ;
 un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif d'acte de naissance en tenant lieu ;
 une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation provisoire de succès au baccalauréat, et le relevé de notes obtenues au baccalauréat ;
 un certificat de nationalité pour les candidats étrangers ;
 une quittance de paiement des frais de participation au test de quinze mille (15 000) F CFA non remboursable et payable à l'Agence Comptable de l'Université de Ouahigouya ;
 une photocopie non légalisée de la carte nationale d'identité.
Les dossiers de candidature sont reçus à la Direction des Affaires Académiques, de l'Orientation et de l'Information (DAOI) de l'Université de Ouahigouya, à Somyaga, route de Ouagadougou, tous les jours ouvrables du 03 au 14 septembre 2020 de 8h à 15 h.

Le test de recrutement se déroulera le 17 septembre 2020 à partir de 6h30mn sur le site de l'Université de Ouahigouya, à Somyaga, route de Ouagadougou, selon le programme suivant :
7h à 9h : Français
9h 30 à11h 30 : Anglais
12h 30 à 15 h 30 : Mathématiques

Les épreuves sont notées sur vingt (20) points et toute note inférieure à sept (07/20) points dans une épreuve est éliminatoire.

NB :
1-Pour toute information complémentaire, bien vouloir se présenter à l'Administration de l'Université de Ouahigouya, à Somyaga, route de Ouagadougou tous les jours et heures ouvrables.
2-L'admission au test n'implique pas l'attribution d'une bourse de l'enseignement supérieur ;
3-L'Université décline toute responsabilité pour tout dossier déposé ou reçu hors de ses services techniques ou par toute autre personne non habilitée ;
4-Les cours sont dispensés sur le site de l'Université de Ouahigouya, sis à Somyaga au PK10, route de Ouagadougou ;
5-La présence aux activités pédagogiques est obligatoire ;

6-Une procédure d'authentification des diplômes étrangers sera engagée par l'administration de l'Université et les frais y relatifs seront à la charge du candidat ;

Ouahigouya, le

Dr Adama OUEDA
MC, Biologie et Ecologie Animales

Le Président de l'Université de Ouahigouya informe le public qu'il est ouvert un recrutement en complément d'effectif, en régime « inscrit sur titre » en première année, deuxième année ou troisième année de licence professionnelle dans les filières suivantes à l'Institut de Formation et de Perfectionnement aux Métier (IFPM) de l'Université de Ouahigouya au titre de l'année universitaire 2020/2021.

1- Statistique Appliquée et Prospective Economique (SAPE),

Peut s'inscrire en L1, le candidat pouvant justifier soit :
D'un diplôme de baccalauréat dans les séries BAC séries C, D, E ou équivalents ;
D'un diplôme ou titre admis en équivalence du baccalauréat ou en dispense de Validation des Acquis d'Expériences (VAE) ou de Validation des Acquis Professionnels (VAP) ;
Pour les étudiants ayant entamé dans les années antérieures une première année d'enseignement supérieur, l'admission au S1 ou au S2, est accordée après évaluation des acquis pédagogiques capitalisables par une commission pédagogique de l'Université de Ouahigouya.

2- Anglais

Peut s'inscrire en L1, le candidat pouvant justifier soit :
D'un diplôme de baccalauréat dans les séries A, D ou équivalents ;
D'un diplôme ou titre admis en équivalence du baccalauréat ou en dispense de Validation des Acquis d'Expériences (VAE) ou de Validation des Acquis Professionnels (VAP) ;
Pour les étudiants ayant entamé dans les années antérieures une première année d'enseignement supérieur, l'admission au S1 ou au S2, est accordée après évaluation des acquis pédagogiques capitalisables par une commission pédagogique de l'Université de Ouahigouya.

Le régime de formation qui dure trois (03) ans est celui de la Licence-Master-Doctorat (LMD).

Le dossier de candidature est composé des pièces suivantes :
une demande manuscrite non timbrée adressée à Monsieur le Président de l'Université de Ouahigouya ;
un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif d'acte de naissance en tenant lieu ;
une photocopie légalisée du diplôme de baccalauréat ou du titre admis en équivalence pour les candidats en L1 ;
les photocopies légalisées des relevés de notes des S1 et S2 de la L1 ou du titre admis en équivalence pour les candidats en L2 ;
les photocopies légalisées des relevés de notes des S1,S2 ,S3 et S4 de la L2 ou du titre admis en équivalence pour les candidats en L3 ;
une photocopie légalisée du diplôme requis pour les candidats en L3 ;
un certificat de nationalité pour les candidats étrangers ;
une quittance de paiement des frais de participation au test de quinze mille (15 000) F CFA non remboursable et payable à l'Agence Comptable de l'Université de Ouahigouya ;
une autorisation d'inscription signée du supérieur hiérarchique pour les candidats salariés.

Les dossiers de candidature sont reçus à la Direction des Affaires Académiques, de l'Orientation et de l'Information (DAOI) de l'Université de Ouahigouya, à Somyaga, route de Ouagadougou, tous les jours ouvrables du 03 au 18 septembre 2020 de 8h à 15 h.

Les dossiers incomplets ne sont pas recevables.
Les candidats retenus à l'issue de l'examen des dossiers sont astreints au paiement des frais annuels de formation indépendamment des droits d'inscription.

Ouahigouye le ..............................

Dr Adama OUEDA
MC, Biologie et Ecologie Animales

Categories: Afrique

Elections du 22 novembre 2020 : Les partis et formations politiques autorisés à y prendre part sont connus

Mon, 07/09/2020 - 10:30

Le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale (MATDC) à travers ce communiqué et conformément à l'article 157 du code électoral a rendu public la liste des partis, regroupements ou formations politiques autorisés à prendre part aux élections de novembre 2020. Par ailleurs, il appelle les autres partis et formations politiques à se conformer aux dispositions réglementaires, avant le 11 septembre 2020, s'ils souhaitent prendre part auxdites élections.

Aux termes de l'article 157 du Code électoral, « Seuls les partis ou formations politiques ou regroupements d'indépendants légalement constitués depuis soixante-dix jours à la date du scrutin et conformément à l'article 13 de la Constitution peuvent présenter des candidatures ».

En application de ces dispositions et à la date du 31 août 2020, les partis et formations politiques et les regroupements d'indépendants suivants sont autorisés à prendre part aux élections du 22 novembre 2020.

Par ailleurs, les partis et formations politiques qui n'ont pas encore tenu leurs instances suprêmes sont invités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour y procéder et en faire notification au Ministre d'Etat, Ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale au plus tard le 11 septembre 2020. Passé ce délai, ils ne pourront pas prendre part aux élections du 22 novembre 2020.

PARTIS POLITIQUES

1. Alliances des Démocrates du Burkina, (A.D.B)
2. Alliance des Démocrates pour le Développement (A.D.D.)
3. Alternative Patriotique Panafricaine/Burkindi (A.P.P/.Burkindi)
4. Alliance de la Convention Démocratique du Faso (A.C.D.F)
5. Alliance des Démocrates Révolutionnaires (A.D.R)
6. Alliance pour la Démocratie du Faso (A.DE.FA)
7. Alliance pour la Démocratie et la Fédération / Rassemblement Démocratique Africain (A.D.F/R.D.A)
8. Alliance des Forces Démocratiques (A.F.D)
9. Alliance des Forces Progressistes (A.F.P)
10. Alliance des Générations pour la Renaissance (A.G.R)
11. Alliance des Jeunes pour l'Indépendance et République (A.J.I.R)
12. Alliance Panafricaine pour la Refondation – Tiligré (A.P.R-Tiligré)
13. Alliance pour le Progrès et la Liberté (A.P.L)
14. Alliance pour la Renaissance, la Démocratie et l'Intégration (A.R.D.I)
15. Alliance Travailliste pour le Développement (A.T.D)
16. Burkina Yirwa
17. Coalition pour la République-Parti Progressiste (CO.R.P)
18. Convention Nationale pour le Progrès (C.N.P)
19. Congrès pour la Démocratie et le Progrès (C.D.P)
20. Congrès des Jeunes pour le Progrès (C.J.P)
21. Congrès pour le Progrès et la Solidarité / Génération 3 (C.P.S/G3)
22. Congrès des Nations Africaines/Burkina Faso (C.N.A/BF)
23. Congrès pour la Renaissance et le Progrès (C.R.P)
24. Conseil National pour le Changement (C.N.C)
25. Convergence de l'Espoir (ESPOIR)
26. Convergence pour l'Emergence et le Développement (C.E.D)
27. Convergence Patriotique pour la Renaissance/Mouvement Progressiste (C.P.R / M.P)
28. Convergence des Patriotes et des Progressistes / Faso Baara (C.P.P/F.B)
29. Ensemble pour l'Avenir du Burkina Faso (E.P.A.B)
30. Front Africain pour le Changement (F.A.C)
31. Front Commun pour le Développement (F.C.D)
32. Front des Forces Sociales (F.F.S.)
33. Front Patriotique pour le Changement (F.P.C Yélémani)
34. Front patriotique pour le renouveau (F.P.R)
35. Front Progressiste (F.P)
36. Haute Alliance de Warrantage pour la République (H.A.W.R.E)
37. L'Autre Burkina / Parti pour le Socialisme et la Refondation (L'Autre Burkina/P.S.R)
38. La Marche pour la Patrie (L.M.P)
39. Le Faso Autrement
40. Le Faso en Démocratie (FADEM)
41. Mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso (AGIR ENSEMBLE)
42. Mouvement d'Animation Culturelle pour l'Ennoblissement de la Politique (M.A.C.EN.POL)
43. Mouvement Africain des Peuples (M.A.P)
44. Mouvement pour le Burkina du Futur (M.B.F)
45. Mouvement pour le Changement et la Renaissance (M.C.R)
46. Mouvement Ensemble au Service de la Société pour son Indépendance (M.E.S.S.I)
47. Mouvement des Forces Démocratiques (M.F.D)
48. Mouvement des Jeunes Patriotes pour le Progrès (M.J.P.P/SAHA)
49. Mouvement des Jeunes Républicains (M.J.R)
50. Mouvement des Intellectuels pour le Développement (M.I.D.E)
51. Mouvement pour la Démocratie et le Développement (M.D.D)
52. Mouvement Démocratique du Faso (M.D.F)
53. Mouvement pour la Démocratie et la Renaissance (M.D.R)
54. Mouvement des Jeunes Patriotes du Burkina (M.J.P.B)
55. Mouvement Patriotique pour l'Alternance (MO.P.A)
56. Mouvement pour le Progrès et le Changement (M.P.C).
57. Mouvement du Peuple pour la Démocratie (M.P.D).
58. Mouvement Panafricain du Faso (M.P.F)
59. Mouvement Panafricain des Forces Unies pour le Travail, l'Union et la Renaissance (M.P/FUTUR)
60. Mouvement du Peuple pour le Progrès (M.P.P)
61. Mouvement Patriotique pour le Renouveau du Burkina (M.P.R/B)
62. Mouvement Patriotique pour le salut (M.P.S)
63. Mouvement pour le Rassemblement Patriotique (M.R.P)
64. Mouvement pour la Renaissance du Burkina (M.R.B)
65. Mouvement pour le Renouveau Démocratique (M.R.D)
66. Notre Cause Commune (N.C.C)
67. Nouvelle Alliance du Faso (N.A.F.A)
68. Nouvelle Démocratie Sociale (N.D.S)
69. Nouvel Elan Démocratique en Afrique (N.E.D.A)
70. Nouvelle Initiative Démocratique/Parti d'Action des Peuples (N.I.D / P.A.P)
71. Nouveau Temps pour la Démocratie (N.T.D)
72. Organisation Démocratique pour la Défense de la Nature (O.D.D.N)
73. Organisation pour la Démocratie et le Travail (O.D.T)
74. Organisation des Peuples Africains – Burkina Faso (O.P.A-BF)
75. Parti Burkina Laafia (P.B.L)
76. Parti Centriste pour la Démocratie et le Progrès (P.C.D.P)
77. Parti pour la Cohésion Nationale (P.C.N)
78. Parti des Démocrates du Faso (P.D.F)
79. Parti Démocratique pour l'Intégration et la Solidarité – Laafia (P.D.I.S-LAAFIA)
80. Parti pour la Démocratie et la Jeunesse (P.D.J)
81. Parti pour la Démocratie et le Progrès/Parti Socialiste (P.D.P/P.S)
82. Parti pour la Démocratie et le Socialisme (P.D.S)
83. Parti pour le Développement et le Changement (P.D.C)
84. Parti pour le Développement et la Démocratie (P.D.D)
85. Parti Ecologiste pour un Développement Nouveau (P.E.D.N)
86. Parti Fasocrate (P.F)
87. Parti Indépendant du Burkina (P.I.B)
88. Parti de l'Indépendance, du Travail et de la Justice (P.I.T.J)
89. Parti des Militants du Peuple (P.M.P)
90. Parti National pour le Développement et la Paix (P.N.D.P)
91. Parti National des Démocrates Sociaux (P.N.D.S)
92. Parti Patriotique des Jeunes Républicains (P.P.J.R)
93. Parti du Peuple Républicain (P.P.R)
94. Parti Politique Panafricaniste – Burkina Faso (PP-BF)
95. Parti pour la Protection de l'Environnement / Conservation de la Nature (P.P.E/C.N)
96. Parti pour le Progrès et la Liberté du Burkina (P.P.L.B)
97. Parti des Patriotes Progressistes (P.P.P)
98. Parti Progressiste National (P.P.N)
99. Parti du Progrès pour le Renouveau National (P.P.R.N)
100. Parti de Rassemblement pour la Démocratie Intègre et la Solidarité (P.A.R.A.D.I.S)
101. Parti du Regroupement Africain (P.R.A)
102. Parti pour la République et le Changement (P.R.C)
103. Parti pour la Renaissance de la Démocratie au Faso (P.R.D.F)
104. Parti Républicain pour l'Indépendance Totale (P.R.I.T-LANNAYA)
105. Parti de la Renaissance Nationale (PA.RE.N)
106. Parti pour le Renouveau Démocratique (P.R.D)
107. Parti Socialiste Burkina (PS Burkina)
108. Parti du Travail (P.T)
109. Parti pour le Travail et la Démocratie (P.T.D)
110. Parti pour l'Unité Nationale et le Développement (P.U.N.D)
111. Progressistes Unis pour le Renouveau (P.U.R)
112. Rassemblement des Burkinabé pour le Progrès (R.B.P)
113. Rassemblement des Forces Panafricaines (RFP)
114. Renaissance Démocratique et Patriotique au Faso (R.D.P.F)
115. Rassemblement pour la Démocratie et le Socialisme (R.D.S)
116. Rassemblement des Ecologistes du Burkina Faso (R.D.E.B. F)
117. Rassemblement des Nouvelles Idées (R.N.I)
118. Rassemblement des Patriotes pour le Renouveau (R.P.R)
119. Rassemblement Patriotique du Faso (R.P.F)
120. Rassemblement Patriotique pour l'Intégrité (R.P.I)
121. Rassemblement Pour le Burkina (R.P.B)
122. Rassemblement du Peuple pour le Travail (R.P.T)
123. Soleil d'Avenir (Mouvement S.A.)
124. Union Démocratique Burkinabè pour la Renaissance (U.D.B / R)
125. Union pour la Démocratie et le Développement (U.D.D)
126. Union des Démocrates Indépendants (U.D.I)
127. Union Des Républicains (U.D.R)
128. Union pour le Développement Social (U.D.S)
129. Union des Forces Centristes (U.F.C.)
130. Union des Forces Démocratiques du Burkina (U.F.D.B.)
131. Union des Forces Progressistes (U.F.P)
132. Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (U.N.D.D)
133. Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (U.N.D.P)
134. Union Nationale des Indépendants pour le Changement (U.N.I.C)
135. Union Nationale pour la Jeunesse Active (U.N.J.A)
136. Union Patriotique et Socialiste (U.P.S)
137. Union pour le Progrès et le Changement (U.P.C)
138. Union pour la République et la Démocratie (U.R.D)
139. Union pour la Renaissance Démocratique du Burkina (U.R.D.B)
140. Union pour la Renaissance Démocratique/ Mouvement Sankariste (U.R.D/M.S)
141. Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNI.R /P.S)
142. Union Pour la République (U.P.R)
143. Vision Burkina-Parti Pacifiste (VISION BURKINA).

FORMATIONS POLITIQUES

1. Alliance Arc en Ciel des partis et formations politiques de la Majorité Présidentielle (A.C.M.P)
2. Alliance pour la République et la Démocratie (A.R.D)
3. Alliance Soleil du Progrès (A.S.P).

REGROUPEMENTS D'INDEPENDANTS

1- Sidwaya
2- Les Tondikara de la Paix
3- Ensemble pour le Faso
4- Union Nationale des Indépendants (U.N.I)
5- Convergence des Masses Populaires (C.M.P)
6- La Nature
7- Mouvement pour la défense de la démocratie (RI/ M.D.D)
8- Alliance pour la Paix et l'Intégrité (A.P.I)
9- Debout pour la Patrie (D.P.P)
10- Fasokooz
11- Mouvement le Réveil « vaa-ir »
12- Le Renouveau (L.R)
13- Indépendants associés (I.A)
14- Burkina uni pour le développement (B.U.D)
15- Burkina uni pour le triomphe (B.U.T).

Diffusion :
Large diffusion

Ouagadougou, le

Pour le Ministre d'Etat et P/D,
Le Secrétaire Général

Pierre BICABA
Officier de l'Ordre de l'Etalon

Categories: Afrique

Burkina : L'or sert à financer le terrorisme

Mon, 07/09/2020 - 00:57

Selon un rapport commandé par le gouvernement, l'or est une source de financement des activités terroristes au Burkina Faso. Depuis 2016, les groupes armés terroristes ont engrangé 70 milliards de francs CFA dans les attaques contre les sites miniers.

« L'industrie est devenue une source de financement bienvenue pour les djihadistes et autres mouvements armés dans les zones dépourvues d'autorité centrale », a affirmé Ollo Kambou de l'Observatoire économique et social du Burkina qui a réalisé le rapport.

Selon les chercheurs, les attaques contre les sites d'orpaillage permettent aux terroristes d'avoir accès aux explosifs et à l'or.

Ils notent également que la plupart des attaques sont financées de l'extérieur et que certaines sociétés de transfert d'argent et des organismes à but non lucratif sont les principaux canaux utilisés pour financer leur financement.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Election présidentielle de 2020 au Burkina : Kadré Désiré Ouédraogo représentera le mouvement « Agir Ensemble »

Mon, 07/09/2020 - 00:16

Le mouvement « Agir Ensemble » a investi, le dimanche 6 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso, Kadré Désiré Ouédraogo comme candidat à l'élection présidentielle de novembre 2020 au Burkina Faso. Après son investiture, le candidat a construit son discours d'acceptation autour de la paix, la sécurité, l'égalité dans la transparence, le développement pour la prospérité.

C'est à l'issue d'un congrès national du parti que Kadré Désiré Ouédraogo a été désigné candidat à l'élection présidentielle 2020. Ancien Premier ministre du Burkina et ancien président de la commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouédraogo a occupé de hautes fonctions économiques et politiques.

Remise de l'attestation de désignation officielle de Kadré Désiré Ouédraogo comme candidat à l'élection présidentielle de 2020

Conscient de l'immensité des tâches à accomplir, Kadré Désiré Ouédraogo s'est engagé à œuvrer pour la cohésion nationale en faisant taire les querelles secondaires et les vieux ressentiments. Pour ce qui concerne la question de la paix et de la sécurité qui sont d'actualité, il envisage de changer radicalement de stratégie en améliorant le dispositif militaire et la mise en place d'un dispositif administratif et social dont le but sera de travailler ardemment à la réconciliation, de lutter contre la marginalisation régionale, les déserts administratifs...

Des sympathisants du mouvement Agir Ensemble

Kadré Désiré Ouédraogo n'a pas manqué de décrier la gabegie et la corruption au Burkina Faso dont font cas les rapports et organes de contrôle et de gestion des administrations du pays. Aussi, il a invité la jeunesse à se mobiliser et à refuser l'immobilisme dans le chaos en choisissant d'avancer avec le mouvement Agir Ensemble. Enfin, pour le développement et pour la prospérité, Kadré Désiré Ouédraogo veut mettre tous les Burkinabè au travail et mettre en place la politique ambitieuse du slogan « Produisons, transformons et consommons burkinabè ».

Photo de famille avec les premiers responsables du mouvement Agir Ensemble

Des sympathisants et représentants d'autres formations politiques de l'opposition comme de la majorité étaient présents à la cérémonie. On pouvait y apercevoir les représentants du Chef de file de l'opposition politique (CFOP), de l'ADF/RDA, de Le Faso autrement…

Le mouvement Agir Ensemble a été créé le 7 septembre 2019.

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Avis d'appel d'offres pour l'achat de 7.345 postes radios munis d'enregistreurs

Mon, 07/09/2020 - 00:15

I – OBJET

Dans le cadre de la réponse de Plan International Burkina Faso à l'éducation en situation d'urgence financé par les projets ECW, AFD, LIFE, BNO et le projet FASST il est prévu l'achat de 7.345 postes radios munis d'enregistreurs pour permettre aux élèves de pouvoir enregistrer les cours dispensés à partir des antenne émetteurs radio

II - ALLOTISSEMENT

Les acquisitions, objet du présent appel d'offres sont groupés en un (01) lot unique.

III.- PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

Le présent appel d'offres est ouvert à égalité de conditions à tous les fournisseurs, entrepreneurs et prestataires de services spécialisées régulièrement installés au Burkina Faso et ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.

IV - CONSULTATION ET ACQUISITION DU DOSSIER

Le dossier d'appel d'offres peut être consulté ou retiré à la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) ; Email : burkina.co@plan-international.org moyennant un paiement forfaitaire de Vingt-cinq mille (25.000) Francs CFA.

V – PIÈCES A FOURNIR

Les pièces à fournir sont les suivantes :
1. Attestation de situation fiscal (ASF) ;
2. Attestation de Non Engagement du Trésor Public (ANETP) de l'Agence Judiciaire du Trésor (AJT)
3. Attestation de situation cotisante de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ;
4. Photocopie de l'avis de constitution de l'entreprise ou du registre de commerce ;
5. La lettre d'engagement datée, signée, cachetée et conforme au modèle joint au dossier d'appel d'offres ;
6. Une copie du reçu d'achat du DAO
7. Une fiche de renseignement du soumissionnaire

VI – DÉPOTS DES OFFRES

Les offres devront parvenir ou être déposées la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) au plus tard le Lundi 21 Septembre 2020 à 11 heures 00 minutes.

VII – DÉLAI D'ENGAGEMENT

Les soumissionnaires restent engagés par leurs offres pendant un délai de quatre-vingt-dix (90) jours.

VIII - RESERVES

Plan International Burkina Faso se réserve le droit d'apporter toutes modifications au présent appel d'offres ou de ne donner aucune suite à tout ou partie dudit appel d'offres

IX – RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES

Les renseignements sur le présent avis d'appel d'offres peuvent être obtenus à la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) du lundi au jeudi entre 08h 00 - 15 h30 et le vendredi de 08h 00 à 12h 00.

Ouagadougou, le …………….

La Direction

Categories: Afrique

Banque africaine de développement : Akinwumi Adesina, élu président, a prêté serment pour un second mandat

Mon, 07/09/2020 - 00:14

Élu président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina a prêté serment. Il est le huitième président élu de l'institution financière africaine.

« Aujourd'hui, un arc-en-ciel s'étend des 81 pays membres de la Banque africaine de développement (AfDB.org) à travers le ciel bleu profond de l'Afrique. L'avenir nous invite à l'avènement d'une Afrique plus développée et d'une Banque beaucoup plus forte et résiliente. »

C'est par cette métaphore que le président Adesina s'est adressé aux participants de haut rang présents à la cérémonie virtuelle organisée le mardi 1er septembre, au cours de laquelle il a officiellement prêté serment pour un second mandat à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement.

Huitième président élu de l'institution, Akinwumi Adesina a été réélu, jeudi 27 août, par la totalité des gouverneurs des États membres, régionaux et non régionaux, à la présidence de la Banque africaine de développement.

La cérémonie de prestation de serment, qui s'est déroulée au siège de la Banque à Abidjan, était présidée par Kenneth Ofori-Atta, ministre des Finances du Ghana et nouveau président du Conseil des gouverneurs de la Banque.

Plusieurs présidents africains ont assisté en direct à la cérémonie, qui se déroulait de façon virtuelle : Paul Kagamé du Rwanda, George Weah du Libéria, Alpha Condé de la Guinée, Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau et Denis Sassou Nguesso de la République du Congo. Pour le Nigéria, Goodluck Jonathan, ancien président, et Atiku Abubakar, ancien vice-président, étaient également présents.

Au cours de la cérémonie, Kenneth Ofori-Atta était assisté de la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba, présidente sortante du Conseil des gouverneurs de la Banque, ainsi que de Vincent Nmehielle, le secrétaire général de la Banque, qui a lu la résolution portant sur l'élection de M. Adesina à la présidence de l'institution.

Le 27 août dernier, en marge des Assemblées annuelles 2020 du Groupe de la Banque, les gouverneurs des 54 pays membres régionaux africains et des 27 pays membres non régionaux ont élu, à l'unanimité, Akinwumi Adesina pour un second mandat de cinq ans.

Pour le ministre ghanéen des Finances, Kenneth Ofori-Atta, « nous devons continuer à orienter et à diriger les efforts de la Banque dans l'établissement de normes mondiales d'excellence, d'intégrité et d'engagement envers nos prestations et la réactivité face aux défis du continent. » Et s'adressant au président Adesina : « Vous avez obtenu un nouveau mandat de manière historique ! »

Le premier mandat (2015-2020) de M. Adesina était porté par un programme audacieux de la Banque reposant sur cinq priorités de développement appelées « High 5 » : « éclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie » ; « nourrir l'Afrique » ; « industrialiser l'Afrique » ; « intégrer l'Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations d'Afrique ».

Aujourd'hui, ce programme est en cours de réalisation, selon le président Adesina, précisant que 18 millions d'Africains avaient désormais accès à l'électricité, 15 millions bénéficiaient de financement pour leurs investissements, 60 millions avaient accès à l'eau potable, 141 millions de personnes disposaient dorénavant de technologies agricoles améliorées pour la production d'aliments et 101 millions de personnes avaient accès à des transports améliorés grâce à de nouvelles infrastructures.

« Ensemble, nous avons tracé une nouvelle voie pour l'Afrique. Nous avons obtenu des résultats impressionnants de manière collective », a soutenu Akinwumi Adesina.

Pour son second et dernier mandat (2020-2025), le président Adesina a souligné qu'il tirerait partie des réalisations collectives pour faire émerger une Banque plus solide et plus résilient. « Nous nous concentrerons sur les institutions, les personnes, les prestations et la durabilité. Ensemble, nous gagnons pour l'Afrique. Encore une fois, allons de l'avant, poussés par la puissance de notre mission, elle-même inspirée par la primauté de notre vision et stimulée par notre solidarité indéfectible ! »

Des représentants des gouvernements du Nigéria et de la Côte d'Ivoire ainsi que des directeurs exécutifs et de hauts responsables de la Banque ont également assisté à la cérémonie.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Categories: Afrique

Présidentielle de 2020 au Burkina : Quand le système de parrainage se révèle un ‘‘diktat'' masqué de la classe politique classique !

Mon, 07/09/2020 - 00:00

Le Burkina Faso est entré dans le lot des pays ayant instauré, dans les conditions d'éligibilité à la présidentielle, le système de parrainage. Si dans l'esprit, cette innovation se présente comme un test à la lettre pour jauger la capacité de mobilisation du prétendant à un certain niveau, dans les faits, elle a l'allure d'un piège tendu par les partis politiques classiques (ou dits grands) aux fins de mieux contrôler le jeu politique, notamment en période électorale.

L'article 124 du Code électoral énumère parmi les éléments à contenir par la déclaration de candidature à la présidentielle, « les attestations de parrainage d'au moins cinquante élus ». Il est complété par l'article 125 : « … Lorsque l'acte de parrainage ne comprend que des conseillers municipaux, ceux-ci doivent être répartis dans au moins sept des treize régions du Burkina Faso. Cette répartition dans des régions du Burkina Faso n'est pas exigée lorsque, en plus des élus locaux, l'acte de parrainage comprend au moins un député ou lorsqu'il ne comprend que des députés. L'acte de parrainage comporte les noms, prénoms, la nature du mandat et les signatures authentifiées par une autorité compétente. Un élu peut parrainer tout candidat de son choix ; toutefois, il ne peut parrainer plus d'un candidat ou remettre en cause son parrainage.

L'auto-parrainage n'est pas autorisé. Le parrainage multiple et le faux parrainage sont nuls. Si cette nullité est susceptible d'entraîner l'annulation d'une candidature, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le notifie au candidat soixante-douze heures avant la date de publication de la liste. Il est accordé un délai de vingt-quatre heures au candidat pour procéder au remplacement des parrainages annulés. Les attestations de parrainage sont établies sur un formulaire conçu et délivré par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au plus tard trente jours avant la date de clôture de dépôt des candidatures ».

A l'observation de ces dispositions, on peut se rendre compte que ce système a été instauré pour aussi éviter des candidatures à relent d'intérêts locaux, régionalistes/particuliers. Il s'agit également dans l'esprit, de limiter les candidatures ‘‘fantaisistes'', dans la mesure où l'expérience a montré que certains individus se présentent à la présidentielle pour juste bénéficier du financement de la campagne, sans pour autant disposer d'un véritable programme et/ou d'une organisation sérieuse, capable de conduire une campagne électorale digne de ce nom.

Mais le hic est que dans le contexte burkinabè actuel, cette innovation semble biaiser le jeu politique, en défaveur surtout des candidats indépendants ou investis par les partis politiques nouvellement créés ou n'ayant pas d'élus. La candidature indépendante aux élections législatives et municipales étant à ses débuts (elle n'a été admise qu'à partir de 2015), on compte très peu d'élus conseillers municipaux élus (aucun député) sous la bannière de regroupements d'indépendants (largement en-deçà des 50 requis par le parrainage).

La soumission des élus à leur organisation politique est indéniable. La preuve est bien là avec le rapport des députés sur la situation sécuritaire qui préconisait le découplage des législatives de la présidentielle, mâté et hostilement balayé par la direction politique des partis siégeant à l'Assemblée nationale. Les choses sont donc bien canalisées par les partis politiques classiques, disposant d'élus : le candidat indépendant, ou d'un parti politique qui n'a pas d'élu, doit négocier. A quel prix ? Comment s'y prendre sans se compromettre, lorsqu'on sait que l'un des arguments avancés par les défenseurs (organisations de la société civile) de la candidature indépendante à toutes les élections est que les partis politiques ont perdu toute crédibilité de représentation auprès des populations ?

A l'ADF/RDA, la direction politique est claire : aucun élu ne peut donner son parrainage à un candidat sans son aval. « S'il y a des candidats qui ont besoin d'accompagnement parce qu'ils ont des difficultés de parrainages, on pourrait en discuter. Aucun conseiller de l'ADF/RDA ne peut apporter un parrainage à quelqu'un d'autre sans le consentement du parti. Mais si la direction du parti vous autorise à le faire, vous pouvez le faire sans problème », a confié, en réaction à une question à cet effet, le président de l'ADF/RDA, Gilbert Noël Ouédraogo, lors du Conseil politique du parti, le 30 août 2020 à Ouagadougou. Cette instruction, même si elle n'est pas publiquement crachée par les partis politiques ayant des élus, comme l'a fait l'ADF/RDA, elle est valable pour tous. C'est donc le contrôle du jeu politique.

Dès lors, le risque de voir certains élus marchander leur soutien peut également être grand. En tout cas, certains candidats indépendants sont convaincus que « chacun a son prix ». En un mot comme en mille, chaque élu peut être amené à botter en touche, la consigne du parti en la matière. Une conviction qui n'est pas sans fondement lorsqu'on se réfère à la « jurisprudence Assibou Ouédraogo » (à l'issue de la municipale de 2012, l'UPC avait obtenu 10 sièges sur 19 dans l'arrondissement 5 de Ouagadougou ; ce qui devrait lui permettre de diriger la mairie, mais son conseiller Assibou Ouédraogo décide de se rallier au CDP et les choses basculent en faveur de ce dernier. Les responsables de l'UPC avaient, à l'époque, confié que d'importantes promesses avaient été faites par le CDP à son conseiller Assibou Ouédraogo, en l'occurrence une moto, une parcelle et de l'argent).

En tous les cas, les candidats indépendants (ou investis par des partis n'ayant pas d'élus) se voient obligés de marchander ou de conclure un deal avec les partis politiques qui en disposent. Ceux qui ne voudraient pas verser dans cet esprit seront obligés de se limiter au stade de déclaration d'intention à la compétition pour Kosyam (palais présidentiel).

En attendant que les jours à venir décident du sort de chaque candidat déclaré sur ce point précis, on peut simplement s'interroger sur l'apport de cette disposition à la démocratie burkinabè, surtout à sa capacité à offrir au peuple, une nouvelle dynamique tant attendue.


Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina Faso : 5 nouveaux cas à la date du 4 septembre 2020

Sun, 06/09/2020 - 23:33

La situation de la maladie à Coronavirus fait état de cinq nouveaux cas dont un importé à la date du 4 septembre 2020.

Au total, 312 échantillons ont été analysés. Sur les cinq cas enregistrés, Ouagadougou en compte deux, un à Bobo et un à Nouna.

A la même date, trois guérisons ont été enregistrées portant à 1103 le nombre total des guérisons. Aucun décès n'a été mentionné par le personnel soignant.

Depuis le 9 mars 2020, le Burkina Faso a enregistré 1452 cas confirmés dont 498 femmes et 954 hommes. 294 personnes sont toujours sous traitement.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Saison pluvieuse : Ouagadougou enregistre 97,4 millimètres d'eau, le 5 septembre 2020

Sun, 06/09/2020 - 23:30

Ouagadougou a enregistré une forte pluie dans la journée du samedi 5 septembre 2020. Selon les services météorologiques, 97,4 millimètres d'eau sont tombés sur la capitale.

Ces fortes précipitations ont provoqué des inondations dans la plupart des quartiers et l'effondrement des maisons. A Tanghin, l'un des quartiers, une femme enceinte est morte noyée.

A l'image de la capitale, d'autres villes ont aussi enregistré une forte pluviométrie. Fada N'gourma a reçu 155,6 millimètres cubes d'eau, Ouargaye, dans la région du Centre-est, en a reçu 74,6. Mogtedo et Boulsa ont, quant à eux, enregistré 73,2 mm.

De façon générale, les pluies ont concerné plus de la moitié du territoire national.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Yako : Il se donne la mort après avoir tué sa femme

Sun, 06/09/2020 - 23:00

Un homme s'est donné la mort à Yako, chef-lieu de la province du Passoré, après avoir tué sa femme à coups de machette, rapporte l'Agence d'information du Burkina (AIB).

Le drame s'est produit aux environs de minuit dans la nuit de samedi à dimanche 6 septembre 2020. Un habitant de la ville de Yako, âgé de 40 ans, a découpé son épouse à l'aide de machette. Transporté au Centre médical avec antenne chirurgicale de la ville, la victime a rendu l'âme dans la nuit.

A la recherche de l'époux, principal suspect dans l'affaire, les éléments de la police ont découvert, aux environs de 5h, son corps sans vie suspendu à une corde.

Les mobiles de l'assassinat ne sont pas encore connus mais selon des proches de la famille, dont les propos ont été rapportés par l'AIB, le mari avait l'habitude, depuis 4 ans, de menacer sa femme au point que le père de cette dernière a dû intervenir à plusieurs reprises pour tenter d'apaiser la situation.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Fédération des syndicats de la santé humaine : Un forum pour renforcer l'unité d'action syndicale

Sun, 06/09/2020 - 22:24

La Fédération des syndicats de la santé humaine du Burkina Faso (F-Santé-BF), composée du Syndicat des médecins du Burkina (SYMED), du Syndicat autonome des infirmiers et infirmières du Burkina (SAIB) et du Syndicat des sages-femmes, maïeuticiens et accoucheuses du Burkina (SYSFMAB), a tenu, à l'Ecole nationale d'administration et de la magistrature (ENAM) à Ouagadougou, du 3 au 5 septembre 2020, un forum de l'unité d'action syndicale. Ce cadre a permis à ces trois syndicats de mutualiser leurs efforts pour les luttes futures.

Au Burkina Faso, trois syndicats du domaine de la santé ont organisé un cadre d'échanges en vue de mutualiser leurs actions. Il s'agit du Syndicat des médecins du Burkina (SYMED), du Syndicat autonome des infirmiers et infirmières du Burkina (SAIB) et du Syndicat des sages-femmes, maïeuticiens et accoucheuses du Burkina (SYSFMAB). En effet, ces différents syndicats se sont affiliés à l'International des services publics (ISP) et ont décidé de former la Fédération des syndicats de la santé humaine du Burkina Faso (F-Santé-BF) pour mieux défendre leurs intérêts.

Une formation au profit des militants

Selon les premiers responsables de la F-Santé-BF, les travailleurs et travailleuses du monde entier, quelles que soient leurs connotations sociétales, culturelles et économiques, ont besoin de se défendre contre les injustices, les tracasseries, l'arbitraire et les abus de pouvoir. Le syndicat est donc un outil qui permet aux travailleurs de lutter pour améliorer leurs conditions de travail et de vie.

Les premiers responsables de la F-Santé-BF.

C'est fort de cette conviction que le regroupement de syndicats a organisé une formation au profit des participants à ce forum. Le thème de cette formation était « Syndicalisme et militantisme des jeunes ». Pour le formateur, Nazi Kaboré, le syndicalisme démocratique doit être souverain. C'est pourquoi il a invité les jeunes de la F-Santé-BF à se mobiliser derrière les dirigeants des syndicats de manière à ce que le syndicat soit démocratique, indépendant idéologiquement et financièrement afin d'éviter de subir la loi de celui qui donne.

Le formateur Nazi Kaboré

Des acquis engrangés

Depuis sa création le 13 septembre 2018, la F-Santé-BF a pu engager le dialogue avec les autorités sur l'élaboration du statut particulier des travailleurs de la santé afin de résoudre les problèmes des carrières des infirmiers et infirmières, sages-femmes et accoucheuses. Il y a aussi la mise en œuvre du Fonds public hospitalier (FPH) pour améliorer l'offre de soins pour la population et motiver le personnel de la santé. Bref, de nombreuses luttes sont menées pour améliorer les conditions de travail de la vie des agents sanitaires.

Des militants de la F-Santé-BF

Pour information, l'International des services publics (ISP) regroupe plus de 700 syndicats avec près de 30 millions de travailleurs et travailleuses dans 154 pays du monde.

Dofinitta Augustin Khan (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre le COVID-19 : La fondation Rayimi au secours des agents de santé de Koudougou

Sun, 06/09/2020 - 22:24

Les agents de santé de la ville de Koudougou sont désormais équipés du minimum pour éviter de se faire contaminer par le coronavirus. Un équipement en matériel de protection individuelle et collective leur a été remis le 4 septembre 2020 par la fondation Rayimi de Naaba Saga 1er, chef de Issouka et l'Association des chefs coutumiers de Koudougou. Un don rendu possible grâce au soutien financier de l'ambassade d'Allemagne au Burkina Faso.

Malgré les multiples actions en faveur de la lutte contre le coronavirus, les acteurs de premier rang que sont les agents de santé sont très souvent oubliés dans la dotation ou l'équipement de matériel. C'est pour combler ce déficit que le chef de Issouka Naaba Saga 1er, président de la fondation Rayimi de Koudougou a entrepris de jouer sa partition en apportant un soutien aux agents de santé de la ville de Koudougou.

Naaba Saga 1er d'Issouka, président de la fondation Rayimi a justifié sa démarche par le fait que les agents de santé sont continuellement exposés dans le cadre de leur travail dans la lutte conte la COVID-19

Très rapidement, il prend l'engagement de trouver du matériel de protection individuelle et collective pour la cause. Il trouve donc les arguments nécessaires auprès de l'ambassade d'Allemagne au Burkina Faso, qui finance à plus de 7 millions de FCFA pour l'achat du matériel de protection au profit des agents de santé. Ainsi acquis, le 4 septembre a été retenu pour la remise officielle du matériel aux agents des différents CSPS de la commune, et ce sous la présidence du maire de la ville de Koudougou Maurice Moktar Zongo et du médecin chef du district sanitaire de Koudougou, représentant le directeur régional de la santé du Centre-Ouest.

Du côté des bienfaiteurs de la fondation Rayimi, l'ambassadeur d'Allemagne Dr Andreas Pfaffernochke était présent en compagnie de son épouse. Les principaux bénéficiaires que sont les majors des différents CSPS de la ville étaient également tous présents.

L'ambassadeur d'Allemagne au Burkina Faso SEM Andreas Pfaffernochke a dit être disposé à accompagner le Burkina Faso dans la lutte contre la COVID-19

Le matériel remis se compose de vingt dispositifs de lave-mains, 15 000 pairs de gants, des blouses renforcées, des thermo flash, 600 litres de savon liquide, 300 flacons de gel hydro-alcoolique, 800 boules de savon, 3000 masques à usage unique et 2000 masques lavables, le tout d'une valeur de 7 millions 120 000 FCFA.

En remettant le matériel, le chef d'Issouka, président de la fondation Rayimi a intervenu en premier pour justifier son acte avec les autres chefs coutumiers regroupés au sein d'une l'association. Pour Naaba Saga 1er, le but de la fondation qu'il préside, c'est de s'investir dans le social en faveur de tous ceux qui méritent ou qui nécessitent une assistance.

Et selon le chef, au regard du sacrifice consenti par les agents de santé avec un risque énorme de se faire contaminer par le coronavirus, il était temps de songer à eux avec du matériel de protection. C'est ce qui justifie son engagement qui a abouti à l'acquisition du matériel remis ce 4 septembre. S'adressant aux agents de santé venus pour recevoir le matériel, Naaba Saga 1er leur a traduit toute la reconnaissance de la fondation qu'il préside au regard du don de soi dont ils font montre dans la lutte conte le COVID-19 qui jusque là a permis de préserver Koudougou de cette maladie.

Le maire de Koudougou recevant officiellement le matériel de protection au profit des agents de santé de sa commune

Quant au médecin chef du district sanitaire de Koudougou, Dr Sylvain Soubeiga, il a dit au nom du directeur régional de la santé du Centre-Ouest, toute la joie d'être bénéficiaire de ce matériel. Pour lui, le geste est hautement salutaire et salvateur pour l'ensemble des agents de santé de la commune de Koudougou. Aussi, il a magnifié l'acte posé par la fondation Rayimi, et partant le geste de l'ensemble des membres de l'association des chefs coutumiers de la ville de Koudougou qui est inédit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Il a par ailleurs rassuré les donateurs de la bonne utilisation du matériel remis, qui constitue d'ailleurs un facteur motivant pour les agents de santé.

Intervenant à son tour, l'ambassadeur Andreas Pfaffernochke d'Allemagne au Burkina Faso qui venait de présenter officiellement ses lettres de créance dans notre pays deux jours auparavant a dit toute l'estime qu'il a pour le peuple burkinabè, un peuple courageux selon ses propres termes. Aux acteurs de la santé, le diplomate allemand a saisi l'occasion pour leur rendre hommage eux qui ont pu contenir la propagation de le COVID-19. Mieux, il a félicité le Centre-Ouest pour avoir gardé jusque là ses frontières intactes d'un éventuel cas de coronavirus.

A l'occasion, tous les majors des différents CSPS de la ville de Koudougou ont effectué le déplacement pour recevoir leur matériel

Il a par conséquent pris l'engagement d'user de toutes ses possibilités pour soutenir davantage les actions entrant dans le cadre de la lutte contre cette pandémie au Burkina Faso. Bouclant la série des interventions, le maire Maurice Moktar Zongo s'est dit satisfait pour ce don qui vient combler un manque à gagner en matière d'équipement pour les agents de santé dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.

Il au nom de son conseil municipal rendu hommage à la fondation Rayimi pour son acte citoyen, et tout naturellement, il a traduit la reconnaissance de la ville à l'ambassade d'Allemagne au Burkina Faso.

Raogo YAMEOGO

Categories: Afrique

CSPS de bang-pooré : Une Journée de salubrité pour assainir le cadre de travail

Sun, 06/09/2020 - 22:24

A l'initiative de l'Association des jeunes en mouvement pour la nation, une Journée de salubrité s'est tenue le dimanche 6 septembre 2020, au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de bang-pooré, sis au quartier Tanghin de la ville de Ouagadougou. A cette occasion, les membres de ladite association ont mis en terre des plants et procédé à la remise de matériel de protection contre la pandémie du Covid-19. La cérémonie a été placée sous le patronage du PDG de l'entreprise Yonli Service, Hornoré Yonli.

La pluie qui s'est abattue dans la matinée du dimanche 6 septembre 2020, n'a pas empêché les membres de l'Association des jeunes en mouvement pour la nation (AJMN) de prendre d'assaut la cour du CSPS de bang-pooré, situé au quartier Tanghin. Munis de balaie, de pelles, de brouettes, râteaux, ils sont venus pour redonner un visage plus accueillant à ce site qui reçoit des malades en cette saison hivernale.

Pendant que les uns désherbent, les autres ramassent les ordures et les mettent en tas à l'extérieur de la cour du CSPS. Soumaïla Ouédraogo est le secrétaire général de l'AJMN. Selon lui, la philosophie qui sous-tend l'organisation de cette journée de salubrité est de rendre « le lieu sain et limpide ». C'est aussi une occasion pour l'association de lancer un appel à la jeunesse burkinabè pour assainir leur cadre de vie comme le souligne le thème de la présente journée « mains dans les mains ».

Le SG de l'association prône pour une synergie d'action

« C'est mains dans les mains que nous allons réussir à bâtir un avenir meilleur, prospère et sain », estime M. Ouédraogo qui avait à ses côtés le président de l'association, Seydou Tiemtoré. Le choix de ce site, à en croire le SG de l'AJMN, n'est pas anodin. « Nous avons choisi ce CSPS parce que c'est un centre de santé de notre quartier. Tout le monde est amené un jour à y venir. Donc, en tant que jeune responsable, qui doit prendre la relève de demain, nous avons choisi notre CSPS. Et comme vous l'avez vu, il y a de la saleté par endroit. C'est pour cela nous sommes venus pour assainir le lieu », a-t-il expliqué.

Le patron de la cérémonie salue l'initiative des jeunes

Le président de l'Union des jeunes entrepreneurs du Burkina par ailleurs PDG de l'entreprise Yonli service s'est impliqué dans cette initiative salvatrice. « Ces jeunes m'ont approché par rapport à leur initiative. Vu que c'est salutaire, je ne pouvais que répondre favorablement à leur demande », a confié le patron de la cérémonie, Hornoré Yonli.

Des actions en perspective

Visiblement comblé par la démarche des membres de l'association, il n'a pas manqué de promettre des mesures d'accompagnement. « Mon apport, c'est les conseils. L'expérience que j'ai, je vais leur donner les conseils qu'il faut pour pouvoir travailler. Nous allons également approcher les structures qui peuvent les former ou les accompagner dans leurs activités », a-t-il dit. Mais pour l'instant, M. Yonli a demandé aux bonnes volontés de prêter main-forte à ces jeunes, car, ce sont des leaders de demain. « Vu déjà leur démarche, je pense que ce sont des jeunes à encourager », soutient-il. La satisfaction est le maitre mot employé par Salia Cissé du CSPS de bang-pooré pour apprécier l'acte citoyen posé par les membres de l'association AMJN. « On est vraiment très content. Je les remercie infiniment », a-t-il déclaré.

La remise du matériel de protection

M. Cissé a émis le vœu de voir d'autres personnes emboiter leur pas. Cette Journée de salubrité a été l'occasion pour les organisateurs de mettre en terre des plants et d'apporter leur pierre dans l'effort de guerre contre le Covid-19 à travers la remise de matériel de protection composé de balaie, de désinfectants, des sceaux et des serpières audit CSPS. Ce geste de générosité a été fortement apprécié par M. Cissé.

Photo de famille

Pour lui, ce matériel permettra de lutter contre la pandémie du Covid-19 et d'autres germes. Pour rappel, l'AMJN a vu le jour, il y a deux mois de cela. Cette association est apolitique. Depuis sa création, elle s'est illustrée à travers des activités de formation de ses membres. Parmi ces derniers, il y a certains qui veulent entreprendre. D'autres étudient toujours et ambitionnent également se lancer dans l'entrepreneuriat. Espérons que leur cri de cœur sera entendu.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Centre de formation professionnelle de Fada N'Gourma : L'Amicale des anciens élèves reverdit l'établissement

Sun, 06/09/2020 - 22:24

L'Amicale des anciens élèves du Centre de formation professionnelle de Fada N'Gourma a organisé une journée de plantation d'arbres, le samedi 5 septembre 2020 dans l'enceinte de l'établissement.

Pour réunir tous les ex-pensionnaires du Centre de formation professionnelle de Fada N'Gourma (CFP/Fada), l'Amicale des anciens élèves de l'établissement a organisé une plantation d'arbres le samedi 5 Septembre 2020, en présence des autorités administratives et religieuses.

Les autorités présentes à la cérémonie

La cérémonie a été ponctuée par des discours, des témoignages, une remise symbolique d'une enveloppe de plus de deux millions de F CFA collectés auprès des membres de l'amicale pour l'achat de deux tonnes de vivres au profit des déplacés internes. Le clou de la journée a été la mise en terre de plus d'une dizaine de plantes de diverses espèces.

Remise symbolique de l'enveloppe pour l'achat de deux tonnes de vivres au profit des DPI au représentant du service social de la mairie de Fada

Selon le comité d'organisation local, cette cérémonie a été réfléchie et murie en trois semaines et a pour objectif de réunir tous les anciens du CFP/Fada afin de se retrouver, se parler et voir ce qu'il faut faire pour le centre qui les a forgés. Joël Saré, ancien élève du CFP de la promotion 1987-1991, section maçonnerie, chef d'entreprise actuellement à Bobo-Dioulasso, est l'initiateur de l'amicale. « Pour moi, cette cérémonie de rencontre fait partie de la formation de la valeur humaine que le centre nous a inculquée », a-t-il expliqué.

Joël SARE, ancien élève du CFP et initiateur de l'amicale

Il a poursuivi que le vivre-ensemble, la cohésion et l'entente étaient très développés au niveau de l'école et c'est pourquoi il fallait se réunir en amicale, se retrouver et réfléchir afin de poser des actes pour s'entraider entre anciens élèves, apporter des solutions aux préoccupations du centre, notamment l'aider à s'adapter au niveau de la technologie.

Aristide Thiombiano, ancien élève du CFP/Fada

Pour Aristide Thiombiano, architecte et également ancien élève du CFP, la mise en place de l'amicale est la bienvenue. « Je suis très heureux de retrouver certains camarades et promotionnaires grâce à cette rencontre dont l'objectif principale est la solidarité. C'est un sentiment de joie qui m'anime. De concert avec l'administration du centre, nous allons travailler afin de pallier certaines difficultés de l'établissement qui nous a formés et continue de former nos jeunes frères. Je souhaite plus de forces et d'adhérents à notre amicale afin que nous puissions réussir dans les actions futures », a-t-il conclu.

Photo des membres de l'amicale avec les autorités.

S.S.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages