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Updated: 1 month 3 weeks ago

Etudes supérieures : 5ème édition de la Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation (SIO) du 24 au 29 août 2020 à Ouagadougou

Tue, 18/08/2020 - 11:30

La Directrice Générale du CIOSPB porte à la connaissance des élèves, étudiant.e.s, parents d'élèves et d'étudiant.e.s, que la 5ème édition de la Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation (SIO-2020) se tiendra du 24 au 29 août 2020 dans le pavillon « des Pyramides » du Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Vous êtes toutes et tous invitées à venir nombreuses et nombreux pour découvrir les filières d'études et de formation au Burkina Faso et à l'étranger, les types de bourses, les conditions d'accès aux bourses nationales et étrangères, la démarche d'inscription en ligne sur « Campus Faso », et les services offerts par le CENOU et le FONER.

Vous aurez également l'accompagnement des Conseillers d'Orientation scolaire et professionnelle pour vous aider à faire des choix éclairés de formation.

Dre Lydia ROUAMBA
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Categories: Afrique

Résultats du concours logo CDC-BF

Tue, 18/08/2020 - 10:00

Le Directeur Général de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF) a le plaisir d'informer les participants au « concours pour la conception d'un logo, d'une charte graphique et la proposition d'un slogan pour la CDC-BF », que l'évaluation des propositions a donné les résultats suivants :

1er : Agence VISUALIX ;

1er ex-aequo : Agence VITAL.COM.

Le Directeur Général de la CDC-BF remercie tous les participants au concours et les encourage à persévérer dans leurs activités de créativité.

Les lauréats sont invités à prendre attache avec la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso pour les modalités d'attribution des prix.

Paul Kaba THIEBA
Grand Officier de l'Ordre de l'Etalon

Categories: Afrique

Décès de TONI Adama Martin : Faire part

Tue, 18/08/2020 - 07:30

Les grandes familles TONI, SOW, ZERBO, KARAMBIRI, KOUSSOUBE, DEMBELE, KI, TOE à Dièrè, Nimina, Ouagadougou, Abidjan, Etats-Unis

La famille Feu OUEDRAOGO Yembila Laurent à Kologh-Naaba
Mme TONI née OUEDRAOGO Hortense et ses enfants Nina, Amandine, Muriel à Bamako, Ouagadougou, Cotonou,

Les grandes familles OUEDRAOGO, SAWADOGO, OUARMA, BAMBARA, SOMA, COULIBALY à Boussé, Kongoussi, Garango, Banfora, Koudougou,
La famille SIBANE à Ouagadougou, Garango, Abidjan, Accra, Dakar,
Les familles alliées Kpadonou à Cotonou,

Ont la très profonde douleur d'annoncer le décès le vendredi 14 août 2020 à Bamako des suites de maladie de leur fils, beau-fils, époux, père, grand-père, frère, TONI Adama Martin, précédemment Technicien Avion à ASAM.

Le programme des obsèques est le suivant :

Mercredi 19 août 2020

15h 00 : Arrivée de la dépouille mortelle à l'aéroport international de Ouagadougou,

20h 00 : Veillée de prières au domicile du défunt sis à Kilwin

Jeudi 20 août 2020

08h 30 : Levée de corps au domicile du défunt sis à Kilwin

09h 00 : Absoute à la Paroisse Jean Marie Vianey à Tampouy suivie de l'enterrement au cimetière de Kamboinsin.

Paix à son âme !

Categories: Afrique

Burkina : L'armée prête main-forte aux populations pour la réfection de l'axe Arbinda-Dori

Mon, 17/08/2020 - 23:50

Les forces armées nationales ont rendu compte de leurs opérations hebdomadaires ce lundi 17 août 2020. Pour la semaine du 10 au 16 août 2020, plusieurs opérations ont été menées. Il s'agit essentiellement de 11 opérations aériennes suivi de convoi, de transport et de fret. Outre cela, s'ajoutent 42 opérations de sécurisations de marchés et de lieux de culte ainsi que de 230 patrouilles. L'armée a également prêté main-forte aux populations pour la réfection de l'axe Arbinda-Dori. Les détails dans cet article ci-dessous.

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina : 13 nouveaux cas à la date du 15 août 2020

Mon, 17/08/2020 - 23:45

Sur 542 échantillons analysés au Burkina Faso, 13 nouveaux cas ont été enrégistrés dont 07 à Ouagadougou, 2 à Bobo-Dioulasso, 03 à Gaoua et 01 à Sindou.

Quant au nombre de guérisons, 5 patients ont été guéris portant le total à 1018. Aucun décès n'a été enregistré, le nombre est de 55 et 207 cas restent toujours sous traitement.

Au total 1280 cas ont été enrégistrés depuis le 09 mars 2020 au Burkina Faso.

www.lefaso.net

Categories: Afrique

Santé sexuelle et reproductive : Le combat de Stéphanie Thombiano

Mon, 17/08/2020 - 23:44

C'est en 2014, que Stéphanie Thiombiano a découvert en elle, le leadership qui lui fallait pour défendre la santé sexuelle et reproductive. A l'époque, elle n'avait que 16 ans, mais semblait bien intriguée par le cancer du col de l'utérus et était déterminée à en savoir davantage. Une main levée, une question posée, et cela a suffi pour qu'une personne voit en elle un dynamisme qui pourrait profiter à la communauté. C'est comme ça qu'elle a fait ses premiers pas au mouvement d'action des jeunes de l'Association Burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF). Six ans après, nous rencontrons Stéphanie dans le studio de la radio campus et elle semble toujours déterminée dans sa lutte.

Dans la matinée du Jeudi 09 aout 2020, Stéphanie Thiombiano est venue se ressourcer à la bibliothèque pour la rédaction de son pré-rapport. Elle est étudiante en licence trois, à l'institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication(IPERMIC). Sans surprise cette jeune de 22 ans a choisi de faire la communication pour le développement. Histoire d'allier son arsenal de formation à sa vie associative. Stéphanie est en effet très active dans la vie associative au point de vouloir en faire sa vie professionnelle.

De pair éducatrice à ses débuts, elle est aujourd'hui jeune ambassadrice de la santé sexuelle et reproductive au sein de l'ABBEF et secrétaire générale du mouvement d'action des jeunes de l'ABBEF. Stéphanie milite aussi dans d'autres associations comme African youth initiative for dévelopment (AYID) et membre du Ratanga club, un détachement de l'ONG RAES.

Stéphanie Thiombiano en pleine présentation

Ce qui fait la particularité de cette jeune fille, c'est sa capacité à se démarquer en prenant des initiatives et à montrer son intérêt pour les choses qui la passionne. Son dynamisme lui a valu d'être au-devant de certains projets à l'endroit des jeunes. Elle a aussi, plusieurs fois représenté son association dans les sphères de décision, à l'international tout comme au Burkina Faso. « Dans tout ce que j'entreprends, même lorsqu'il s'agit d'un simple jeu, j'ai toujours cette rage de vouloir faire mieux que les autres » affirme-t-elle pleine de conviction. Le mot échec n'a donc pas sa place dans son dictionnaire. Elle va jusqu'à prendre des initiatives, en fouillant les opportunités qui pourraient lui permettre de représenter son association et lui donner plus de visibilité.

Kenya, Rwanda, Benin, Côte d'ivoire, Dakar, sont tous les pays que Stéphanie Thiombiano, a eu l'opportunité de connaitre dans le cadre de son association. « Elle a réussi à nous faire intégrer un réseau kenyan qui milite en faveur des droits des adolescents et jeunes et elle travaille à ce que le mouvement soit bien vu au niveau international » nous confie Oumar Tao, président national du mouvement d'action des jeunes de l'ABBEF, tout en exprimant son admiration envers la jeune battante. « C'est l'une des jeunes filles les plus dynamiques que je connais et que notre mouvement a la chance d'avoir » dit-il.

Oumar Tao, président National du mouvement d'action des jeunes de l'ABBEF

Mais d'où lui vient cette détermination ? à cette question, Reine Stéphanie Thiombiano répondra « Quand on décide d'être activiste, quelque soit le sujet que l'on défend, il y a l'amour qu'on doit mettre dans cette chose, et aussi l'abnégation. A travers cela, tout le monde peut être un bon militant » en insistant sur l'initiative personnelle « Dans une association, il y a un certain nombre d'activités que l'on va t'assigner et certaines choses qui doivent venir de toi même. On doit s'impliquer et épouser la vision de l'association ou de la cause que l'on défend » Lire la suite sur yenenga.net

Categories: Afrique

Revue à mi-parcours 2020 du secteur de la santé : 2 267 477 femmes enceintes et 3 465 943 enfants de moins de 5 ans ont bénéficié de soins gratuits

Mon, 17/08/2020 - 23:43

Faire le point de la mise en œuvre des recommandations de la précédente revue, évaluer la performance du secteur et tracer les perspectives pour le deuxième semestre de l'année, ce sont les points sur lesquels les membres du Cadre sectoriel de dialogue ont travaillé ce lundi 17 août 2020, à l'occasion de la revue à mi-parcours 2020 du secteur de planification santé. La première responsable du département de la santé, Dr Claudine Lougué, a présidé la cérémonie d'ouverture.

Cette revue à mi-parcours a regroupé les trois ministères faisant partie du Cadre sectoriel de dialogue (CSD), à savoir les ministères en charge de la femme, de l'agriculture et celui de la santé. Des partenaires techniques et financiers dont le chef de file est représenté par l'OMS y ont également pris part. « Depuis le début du PNDES, à chaque fin de semestre, on s'assoit pour regarder qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce qui n'a pas marché afin de rectifier le tir ».

C'est en ces termes que le ministre de la santé, Dr Claudine Lougué, a campé le décor de la présente revue. Il ressort que ce premier semestre de l'année 2020 a été marqué par la survenue de la pandémie mondiale à coronavirus et la poursuite des attaques terroristes qui ont mis à mal la mise en œuvre des activités du secteur.

Le ministre de la santé salue l'abnégation au travail des professionnels du secteur de la santé

Toutefois, le ministre Lougué a rassuré que les femmes et les hommes, qui animent le secteur de planification santé, ont donné le maximum d'eux-mêmes pour parvenir à des résultats à mi-parcours satisfaisants, à travers les trois effets attendus de l'axe stratégique n°2 relatif au développement du capital humain que sont l'accès aux services de santé de qualité garanti à tous ; l'amélioration de l'état nutritionnel de la population notamment des femmes et des enfants, et l'accélération de la transition démographique pour capturer le dividende démographique.

En effet, au titre des actions à fort impact, elle a relevé la poursuite de la mise en œuvre effective de la gratuité des soins au profit des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes. Au total, 2 267 477 femmes enceintes et 3 465 943 enfants de moins de 5 ans ont bénéficié de soins gratuits au cours de ce semestre.

Les participants

Des acquis certes, mais des efforts restent à fournir

Outre cela, il y a la gratuité de la planification familiale étendue à l'ensemble des régions depuis le 1er juillet 2020 ; l'acquisition de 300 ambulances au profit des communes urbaines et rurales dont 185 sont déjà livrées ; les interventions de sécurité alimentaire sensibles à la nutrition. A ce niveau, la quantité de vivres stockés pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle est passée à 68 848 tonnes pour une prévision de 50 000 tonnes.

Le présidium

Au nombre des acquis, l'on note également, l'ouverture de 98 points de vente de céréales aux populations vulnérables dans les zones déficitaires sur 59 prévues pour l'année. Et pour terminer, dans le cadre de l'élimination de la pratique de l'excision, les efforts consentis ont permis de sensibiliser plus de 2 600 000 personnes durant la période de 2016 à 2020 sur les effets néfastes des mutilations génitales féminines.

Cependant, il convient de souligner que ces actions ont rencontré des difficultés. Il s'agit, en effet, de l'insuffisance des ressources financières qui n'ont pas permis d'atteindre le niveau de réalisation en matière de construction et de normalisation des infrastructures sanitaires ; la restriction et le ralentissement de certaines activités liées à la pandémie du Covid-19 et aux attaques terroristes. Afin d'aborder avec sérénité la deuxième moitié de l'année, les membres du CSD vont examiner sans complaisance les documents soumis à leur attention et porter une analyse critique aux résultats atteints.

La revue à mi-parcours va aboutir à des propositions d'actions opérationnelles

« C'est de voir quelles sont les stratégies que nous pouvons mettre en œuvre pour pouvoir booster les activités qui sont restées dormante du fait de la pandémie à Covid-19 afin d'atteindre les objectifs assignés à ce cadre sectoriel dans l'évaluation globale du PNDES et tracer des sillons pour le prochain référentiel de développement en ce qui concerne le CSD santé », a expliqué le ministre de la santé, tout en saluant l'engagement à leurs côtés des PTF pour relever les défis et construire un Burkina Faso résilient face aux enjeux qui s'imposent.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Séjour du Premier ministre dans les Hauts-Bassins : Christophe Dabiré demande aux populations de rester debout et résiliantes

Mon, 17/08/2020 - 23:43

A la fin des échanges qu'il a eus avec les forces vives de la province du Tuy, ce vendredi 14 août 2020, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a dressé le bilan de sa visite qu'il a effectuée du 12 au 14 août 2020 dans la région des Hauts-Bassins.

Après ses sorties dans les régions du Sud-ouest, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, est allé du 12 au 14 août 2020 au contact des forces vives des trois provinces qui constituent la région des Hauts-Bassins, à savoir le Kénédougou, le Houet et le Tuy. Au terme de cette visite, le Chef du Gouvernement a estimé que « ces sorties sont réellement édifiantes » et « présentent un intérêt, parce qu'on est en contact direct avec les préoccupations des populations ».

Il a dit retenir deux enseignements de cette visite dans les Hauts-Bassins. Selon lui, le premier enseignement tient au fait qu'il a rendu visite à deux unités industrielles de notre pays, à savoir l'usine Dafani dans le Kénédougou et la mine d'or de Houndé, dans le Tuy, où il a assisté à la coulée d'un lingot d'or.
Il a expliqué que « c'est une manière pour le Gouvernement, de montrer que le secteur privé constitue la pierre angulaire sur laquelle il faut construire la croissance, la redistribution des richesses et la création d'emplois ».

« Le secteur privé est donc important pour notre politique de développement économique et social et mérite d'être encouragé. Chaque fois que nous passons dans une unité industrielle, soit le Gouvernement ou l'État a contribué à la dynamisation de cette unité, soit le Gouvernement ou l'État a participé à la mise en place de cette unité et nous devons en prendre conscience et continuer d'accompagner le secteur privé dans la création d'unités industrielles pour renforcer notre économie nationale et transformer structurellement la base de production économique au niveau de notre pays », a-t-il commenté.

Comme deuxième leçon tirée de sa visite dans les Hauts-Bassins, le Chef de l'exécutif burkinabè s'est dit édifié par la mobilisation sans faille des populations burkinabè. Et de poursuivre : « Elles se sont mobilisées, elles ont conscience que notre pays connait des difficultés. Elles ont des préoccupations, elles ont conscience que le Gouvernement, malgré les difficultés, cherche à trouver les meilleures voies de sortie et la meilleure manière de les accompagner dans la résolution des problèmes quelles connaissent ».
Pour lui, cela est réconfortant pour le Burkina Faso.

Le Premier ministre constate par ailleurs avec satisfaction, que tous nos partenaires traditionnels sont toujours à nos côtés, malgré le contexte difficile, et contribuent à faire en sorte que nous continuons à construire des routes, des écoles, des centres de santé, des universités, etc. ».

Au vu de tout cela, Christophe Dabiré pense que les populations ont pris conscience de cela et félicitent le Gouvernement pour ce qui est fait, mais continuent de réclamer davantage d'efforts en faveur de leur développement économique et social.

« Nous ferons en sorte que les préoccupations qui ont été exprimées puissent être établies en priorités, parce qu'il y a les priorités nationales dont il faut tenir compte, dans l'établissement du nouveau référentiel de développement que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a commandé. Un nouveau programme de développement économique et social, qui permettra dans les cinq prochaines années, d'amorcer le processus de restructuration de notre économie et le renforcement de la base économique de notre pays », a-t-il affirmé.

De cette sortie, il a déclaré avoir pris conscience avec les populations, que nous sommes dans un processus extrêmement difficile pour ce qui concerne la construction d'un état de droit démocratique. « Les élections couplées présidentielle et législatives du 22 novembre prochain sont en train d'avancer à grands pas et les populations ont conscience qu'il faut travailler à faire en sorte que ce processus soit achevé, apaisé, où nous aurons la satisfaction d'avoir organisé des élections libres et transparentes pour remettre en place les équipes dirigeantes qui vont conduire aux destinées de notre pays », a-t-il signifié.

Du reste, il a tenu à remercier toutes les populations de cette région qui sont sorties nombreuses pour accompagner sa délégation, avec un point d'honneur aux autorités coutumières et religieuses, « pour la sagesse » avec laquelle elles accompagnent le Gouvernement dans son travail. « Nous remercions également toutes les autres forces vives, notamment les jeunes, les femmes, les anciens, qui sont également sortis nombreux pour exprimer leurs préoccupations et nous accompagner dans notre travail. Je leur dit merci et je leur demande de rester constamment debout et résilients pour un Burkina Faso prospère », a-t-il conclu.

DCRP/Primature

Categories: Afrique

Fédération de boxe : Jérémie Bouda succède à Abdramane Koné

Mon, 17/08/2020 - 23:41

La Fédération burkinabè de boxe a un nouveau président en la personne de Jérémie Bouda. Il a été élu le samedi 15 août 2020 par les acteurs du domaine pour un mandat de quatre ans.

Le successeur d'Abdramane Koné est connu. Dans la matinée du samedi 15 août 2020, les acteurs, réunis en Assemblée générale, ont porté leur choix sur Jérémie Bouda à 35 voix contre 2 bulletins nuls.

Le président sortant a connu un mandat secoué par une profonde crise. Accusé de mal gérer les ressources de la fédération par les acteurs qui demandaient sa tête, Abdramane Koné a pu sauver son poste grâce à l'intervention du Ministre des Sports et loisirs, Daouda Azoupiou.

Héritant d'une discipline fortement affaiblie par la crise, le nouveau président promet de faire de la cohésion des acteurs l'une de ses priorités. Il s'est aussi engagé à mieux gérer les ressources de la fédération. « Nous allons mettre l'accent dans la gestion des ressources afin qu'elles aillent ce à quoi elles sont destinées », a indiqué Jérémie Bouda.

Le nouveau patron de la fédération burkinabè de boxe veut aussi repositionner le Burkina Faso sur l'échiquier international. « Nous allons travailler de sorte à ce qu'on parle du Burkina à l'international comme c'était le cas de par le passé », a-t-il ajouté.

Pour y arriver, le nouveau bureau devra rechercher les moyens. Et pour Jérémie Bouda, ce sera possible si les gens s'entendent. « Nous allons devoir rechercher les moyens. Mais s'il y a l'harmonie entre nous, nous saurons retrouver les gens qui vont nous aider », a conclu Jérémie Bouda.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Développement des collectivités : Le FPDCT constate les résultats de ses financements sur le terrain

Mon, 17/08/2020 - 23:41

Le Fonds Permanent pour le Développement des Collectivités Territoriales (FPDCT) a organisé une mission de constat de la matérialisation de ses financements. Dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins, ses premiers responsables y ont séjourné du 13 au 16 août 2020. Ils ont pu voir des ouvrages achevés et d'autres toujours en chantier.

Le droit de tirage de 2020 des communes et conseils régionaux du Burkina Faso a déjà eu lieu. Ce qui permet à ces collectivités de bénéficier des financements pour la réalisation d'infrastructures. Pour constater de visu la réalisation des projets et l'état d'avancement des travaux, le FPDCT a initié une mission de terrain. Le 13 août 2020, c'est la région de la boucle du Mouhoun qui a reçu la délégation. Dans cette partie du Burkina Faso, les collectivités ont démarré des chantiers de construction d'infrastructures sanitaires, scolaires ainsi que des marchés avec certaines achevées.

La commune de Bondokuy bénéficie de la construction de 10 boutiques dans la gare routière

Au niveau de la commune de Dédougou, grâce à l'appui du FPDCT, la clôture du siège de la police municipale est une réalité. La municipalité a également bénéficié d'appui pour la construction de l'hôtel de ville. Dans la commune de Bondokuy en sus, les élèves n'ont plus besoin d'aller loin pour chercher le savoir. Il y a eu la construction d'un lycée à quatre salles. La commune a également obtenu la construction de huit boutiques à la gare routière. Pour l'année 2020, indique le bourgmestre Kazawa Lassanou, la commune a obtenu 23 199 487 F CFA du fonds.

Cela permettra de réhabiliter la mairie, de moderniser les services. Seulement, déplore-t-il, les besoins se font encore ressentir. Les infrastructures scolaires manquent toujours. Ce qui fait que les élèves sont obligés de quitter Bondokuy pour aller jusqu'à Dédougou pour passer l'examen du baccalauréat.

le marché moderne avec des hangars dans la commune de Kourinion

Après la Boucle du Mouhoun, c'est la région des Hauts-Bassins qui a reçu les visiteurs du FPDCT. Dans la commune de Bobo-Dioulasso, la population du village de Koumi a bénéficié d'un ouvrage de franchissement. Avant, renseigne le vice-président du Comité Villageois de Développement (CVD), Brama Sanou, la bourgade était divisée en deux. En saison des pluies, plus personne ne peut aller de l'autre côté. Pourtant, il y a des centres d'intérêt comme le marché, les rites coutumiers.

L'infrastructure est donc d'une grande utilité. C'est pourquoi, le vice- président CVD a tenu à dire merci au FPDCT pour le soutien. Le directeur général du FPDCT, Bruno Diapama s'est réjoui que le financement réponde aux besoins des populations. Toutefois, il a invité les populations et les autorités communales à veiller à ce que l'ouvrage soit bien entretenu.

Après Koumi, le cap fut mis sur la commune de Kourinion, dans la province du Kénédougou. Là également, plusieurs projets ont été financés. La délégation s'est arrêtée au niveau du marché. Les commerçants ont obtenu des hangars modernes. C'est un financement de 2018. Cela fait la fierté du maire San Traoré. Pour le premier responsable de la commune, les financements contribuent au développement économique et social de la ville. Il rehausse également le niveau de la commune.

Le maire de Kourinion San Traoré se dit satisfait du soutien du FPDCT

Pour cette année, Kourinion a obtenu plus de 12 millions de F CFA comme droit de tirage. Cette somme selon le maire, servira à la construction d'une école primaire de trois classes. Mais, il y a toujours des besoins. Le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama, a promis de veiller à ce que ces besoins puissent être satisfaits. Après ces deux régions, le cap est mis sur les Cascades pour la suite de la mission d'évaluation.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Election Présidentielle de 2020 : Si j'étais Burkinabè... !

Mon, 17/08/2020 - 23:35

Le 22 novembre 2020, les Burkinabè devront faire un choix de Président tout à fait particulier : D'une part revenir sur leur passé des 27 années de Compaoré qu'ils ont voulu oublier en votant pour les 2 candidats relevant de cette ancienne gouvernance ; d'autre part, en confirmant qu'effectivement la page est tournée et que le non-retour est possible en maintenant Roch Kaboré au pouvoir.

Le Burkina Faso est un pays doté d'un peuple lucide. Cela a toujours été confirmé au fil du temps et des nombreux mouvements de révoltes collectives dont la plus significative fut celle menée par Thomas Sankara et qui aura débouché sur la révolution institutionnelle, politique et mentale dès 1983.
On ne le dit jamais assez. Sankara n'a gouverné que pendant 4 ans et 2 mois.

Pourtant, le fruit de sa vision et les enjeux populaires de sa gouvernance n'ont pris aucune ride. Jusqu'aujourd'hui, l'obsession de sortir des tenailles du néocolonialisme et le devoir de s'affirmer comme acteur d'une indépendance véritablement assumée demeurent une double équation à résoudre pour le Burkina Faso et pour l'Afrique subsaharienne. L'idéal sankariste reste actuel : la décolonisation mentale et la démocratie participative. Cette dernière a la vertu d'impliquer consciemment le peuple dans l'effort collectif de développement durable et national.

L'impersonnalité, souvent revendiquée par l'État, prend tout son sens dans son corolaire qui est le volontariat désintéressé du citoyen. Ce dernier s'implique, non pas pour lui-même, mais pour les autres et pour le profit du pays comme bénéficiaires dans l'absolu.

Il se trouve que les acteurs politiques qui ont succédé à Sankara n'ont fait que répéter cette philosophie politique de l'ancien chef d'État mais personne ne s'en est soucié de l'implémenter rigoureusement.

Dès lors, on a eu l'occasion de voir discourir des hommes politiques sur les héritages politique et culturel de la pensée de Sankara pour un Burkina Faso pionnier en la matière. Cependant, que vaut une idée sans l'action qui lui confère son utilité ? Rien !

Une question est demeurée sans réponse au Burkina Faso. Après l'assassinat de Thomas Sankara, qu'est-ce qui compte le plus, l'homme ou l'être de la pensée ? De manière évidente, toutes les politiques mises en place par différents gouvernements ont semblé faire le choix d'œuvrer à la disparition non seulement physique de Sankara le mortel, mais aussi d'essouffler toute possibilité d'émergence ou de pérennisation de sa pensée. On dirait que le dessein était de tuer le penseur et sa pensée.

En Afrique, combien de chef d'État, dès le début des années 1980, avaient pour besoin d'accéder au pouvoir pour impulser un combat visant l'affranchissement néocolonial ? Combien disposaient d'une vision opérationnelle impliquant et rassurant le peuple sur le fait que pouvoir politique et liberté communautaire étaient conciliables ? On s'était habitué à l'idée que l'exercice du pouvoir rimait beaucoup plus avec un certain terrorisme d'État sur ses citoyens. Avec Sankara, le pouvoir semble plutôt opter pour une coopération populaire visant à faire face à un ennemi exogène commun compromettant non seulement leur sécurité (État et peuple) mais aussi leur épanouissement.

La sécurité et l'épanouissement dont il est question ici peuvent passer pour n'être que de simples vocables. Pourtant, toutes les grandes puissances fondent leur propre existence sur ces deux réalités qui, quand elles sont mises en difficulté dans les rapports à d'autres États, parviennent clairement à déboucher, au mieux, sur le refroidissement des relations diplomatiques ou, au pire, sur des conflits armés internationaux.

Il est donc tout à fait normal que le Burkina Faso, en tant qu'État souverain, veille sur sa souveraineté et que le peuple, en tant qu'entité dotée d'une conscience citoyenne, construise son patrimoine et bénéficie de ses ressources variées sans l'intervention d'interférences exogènes. Encore moins sans aucune mise en service de ces espèces de collabos endogènes.

Comme on peut le constater, l'ambition ne manque pas à cette vision. Il faut être courageux et patriote pour épouser la profondeur, non pas d'un simple projet de société, comme il en existe tant dans la bouche de tout homme politique de circonstance, mais d'une manière de penser et de vivre dans l'action au quotidien.

La révolution burkinabè est un état d'esprit. Elle transforme le mental et remet au goût du jour son initiateur originel. Voilà pourquoi Thomas Sankara n'a pas beaucoup prospéré. Y compris auprès de ceux qui, avec truanderie politique, malice et sans conviction, scandent son nom et ses idées au quotidien.

Lors de la présidentielle prochaine, il faudra aller aux urnes avec tous ces indicateurs historique et idéologique dans l'esprit. Il faut donc voter en toute conscience. Il faut voter utile avec pour exigence attendue du prochain président, Roch Kaboré, son affiliation à Sankara. On est fatigué d'entendre que Sankara a fait son temps. Sankara est encore une œuvre non connue, inachevée, d'ailleurs à peine entamée, et jamais conduite dans son essence.

Que l'égoïsme gratuit n'empêche pas les gouvernants d'être humbles de reconnaître l'impossible décollage du Burkina Faso sans encrage politique sankariste. Que le courage qui a manqué jusqu'ici habite les cœurs des gouvernants.

À cet effet, ce qui est pour moi fort significatif, c'est le fait que Roch Kaboré, qui avait toutes les raisons pour se concentrer uniquement sur l'exercice de fin de son mandat, ait quand même accepté de poser un acte historique majeur : remettre l'Institut des Peuples Noirs (I.PN.), créé par Sankara et mis en berne après son assassinat, au goût du jour. Normalement, pour les combattants des libertés des Africains où qu'ils soient et pour les personnes soucieuses de la dignité bafouée du continent africain et diasporique, l'I.P.N., que Roch Kaboré vient de faire renaître de ses cendres, est un évènement (politique) qui ne saurait passer inaperçu.

En effet, face aux organisations (politiques et militaires) occidentales qui ont été créées pour maîtriser les possibles forces alternantes, I.P.N. se revendique un interlocuteur (politique et méthodologique) valable pour instaurer un équilibre de forces qui, jusqu'ici, n'aura jamais été possible. La voix de l'Africain et ses diasporas doit pouvoir compter. Et cela passe par la reconquête de notre identité et de nos valeurs culturelles, spirituelles ou linguistiques.

Que Roch Kaboré, le 6 août 2020, décide, lors du dernier conseil des ministres, de la création d'un Secrétariat technique de l'I.P.N., il faut y voir une capacité, chez ce président, de se mettre au-dessus des petits egos inutiles pour reconnaître en Sankara la pertinence d'une vision à résolument opérationnaliser. Kaboré montre par-là le respect d'une certaine cohérence qui voudrait que le FasoDanfani, en tant que conscience culturelle nationale, soit davantage penser et portée sur les plans institutionnel et méthodologique par un organisme planétaire dont les tentacules à l'international sont nombreuses : I.P.N.

Pour être convaincu que le devenir glorieux et véritable de l'Afrique se joue avec ce que l'Afrique a de profondément constitutive à son essence, la renaissance de l'I.P.N. impose l'accompagnement des activistes politique et culturel africains. Kaboré, en tant que candidat à sa propre succession, oblige l'humble rédacteur de ce propos à m'aligner derrière celui qui, historiquement, ramène I.P.N. à la vie.

Toutefois, mon soutien à Kaboré lui exige d'être à l'écoute des activités et propositions de l'I.P.N. afin de veiller à ce que les évolutions de mentalités que bâtira I.P.N. trouvent leur terrain d'expansion sous son deuxième mandat. Persuadé de ce que si l'I.P.N. venait à être un enjeu de développement des mentalités et un cadre conceptuel opérationnel de solidarité continentale et diasporique, la gouvernance africaine deviendra non seulement le début du panafricanisme (l'intérêt général passant en premier) mais aussi plus significative sur le plan de la renaissance continentale.

Voilà pourquoi il faut reconduire Kaboré au pouvoir. Voilà où l'utilité de Kaboré est attendue. Il est un impulseur du panafricanisme à venir à travers I.P.N. Nous devons agir pour le lui faire comprendre. Au-delà de ses propres principes directeurs d'homme politique. Bien évidemment !

OWONO ZAMBO
Africain digne et lucide.

Categories: Afrique

Protection de la forêt de Kua : La coordination félicite le Gouvernement pour sa décision

Mon, 17/08/2020 - 23:30

A travers ce communiqué de presse, Moussa Zerbo, coordonnateur du Mouvement pour la Protection de la Forêt de Kua (MPFK) adresse ses félicitations au gouvernement pour la décision prise en décidant de renoncer à la destruction de la forêt. En effet, le gouvernement après l'avis des techniciens a décidé de la construction de l'hôpital régional de bobo à Pala.

La Coordination du Mouvement pour la Protection de la Forêt de Kua (MPFK) félicite le Gouvernement burkinabè pour avoir non seulement accepté de diligenter l'étude d'impact environnemental et social sur la forêt de Kua, mais aussi pour avoir suivi l'avis des techniciens en renonçant à détruire ladite forêt.

Ainsi, l'hôpital sous régional de référence sera bâti sur un site de 30 ha à Pala.
C'est le lieu pour le MPFK de saluer et féliciter tous les défenseurs de l'environnement sans exception. Ils ont défendu Kua sans jamais s'opposer à la construction de l'hôpital, une infrastructure fort indispensable pour notre chère cité de Sya.

La forêt de Kua est, certes, épargnée. Mais il nous revient, Bobolaises, Bobolais et Burkinabè de tous les bords, de nous mobiliser pour le renforcement et l'entretien du couvert végétal à travers des actions de reboisement.
D'ores et déjà, une conférence de presse sera animée par la coordination et les différents acteurs les jours à venir.

Bobo-Dioulasso a besoin de tous ses fils et filles pour se développer dans la paix, la cohésion, la fraternité et l'amour. Le Burkina Faso, à l'heure du terrorisme, a besoin de l'unité de ses enfants pour vaincre et avancer.
Ensemble, main dans la main, nous réaliserons de grands exploits !
Vive l'Environnement !
Vive la paix au Burkina Faso !

Ouagadougou, le 16 août 2020

Le Coordonnateur du MPFK

Honorable Moussa ZERBO

Categories: Afrique

Assassinat de l'imam de Djibo : Le CDP exige du gouvernement des mesures idoines pour sécuriser l'ensemble du territoire

Mon, 17/08/2020 - 18:01

Suite à l'assassinat de l'imam de Djibo, Souaibou Cissé, le congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) exige du gouvernement des mesures idoines pour sécuriser l'ensemble du territoire burkinabè. Outre cette exigence, il demande également la prise de dispositions sans délais afin de protéger les populations de Djibo dans la détresse face au terrorisme.

C'est avec une très grande tristesse et une grande consternation que nous avons appris l'assassinat lâche du grand Imam de Djibo, Souaibou CISSE, par les ennemis de notre peuple.

Souaibou CISSE, Grand Iman de Djibo, avait résisté à toute compromission avec les terroristes. Sa résilience lui a valu ce sort tragique.

En cette douloureuse circonstance, nous voudrions, au nom de l'ensemble des militantes, des militants et des sympathisants, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), présenter à la famille de Souaibou CISSE, à la population de Djibo, à la communauté musulmane du Burkina Faso et au peuple burkinabè, éplorés, nos condoléances attristées et notre compassion émue.

Le terrorisme qui sévi dans notre pays, depuis cinq ans, est une des conséquences de la mauvaise gouvernance du pouvoir du MPP et de ses alliés.
Il y a peu de temps, le chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré, héliporté à Djibo, semblait redonner espoir à nos compatriotes. Mais, la réalité tragique nous ramène à l'évidence d'une parade électoraliste, au mépris des conditions de vie des populations en souffrances.

En plus du Député Maire de Djibo, Oumarou Dicko assassiné dans les mêmes conditions, sur le même axe, lui aussi revenant d'une action civique et sociale, c'est au tour de l'Imam Souaibou CISSE, de subir le martyre.

Le gouvernement du MPP et le Président Marc Christian Kaboré auraient-ils abdiqué pour laisser les populations de Djibo dans la détresse face au terrorisme ?
Le CDP exige du gouvernement des mesures idoines pour sécuriser l'ensemble du territoire burkinabè et de prendre les dispositions sans délais afin de préserver la vie des populations du Burkina Faso face aux terroristes.

Nous constatons avec une triste réalité que le terrorisme s'est installé avec aisance et terreur dans notre pays, en raison d'une mal gouvernance du Président Roch Marc Christian Kaboré et des ses gouvernements successifs.
Tout en nous inclinant sur la mémoire de notre compatriote, l'Imam Souaibou CISSE, nous exhortons les burkinabè à rester unis contre le terrorisme.

Ensemble, nous vaincrons.
Démocratie-Progrès-Justice

Ouagadougou, le 16 aout 2020

Le secrétariat à la Communication.

Categories: Afrique

L'Institut 2iE a un nouveau Directeur Général !

Mon, 17/08/2020 - 18:00

Le lundi 17 août 2020 dans la salle Michel Raibaud de 2iE, Professeur El Hadji Bamba DIAW, de nationalité sénégalaise, a été officiellement installé dans sa fonction de Directeur Général de l'Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE).

Présidée par Monsieur Niouga Ambroise OUEDRAOGO, Ministre de l'Eau et de l'Assainissement, agissant en sa qualité de Vice-Président du Conseil d'Administration de l'Institut, la cérémonie a enregistré la présence de la Représentante du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, de membres du Comité Ad'hoc mis en place par le Conseil d'administration de 2iE, de directeurs d'activités, de représentants du personnel et des étudiants de 2iE.

Recruté suite à un appel à candidatures international, Professeur DIAW prend les rênes de 2iE après une période transitoire de trois (03) ans assurée par le Professeur Mady KOANDA. Celui-ci avait pour missions essentielles d'apaiser le climat social, d'apporter des solutions aux difficultés financières de l'Institut suite aux crises de 2013, et d'organiser le recrutement du Directeur Général.

Professeur KOANDA a fait un bref résumé de son mandat plus que satisfaisant au vu des résultats atteints. Il a remercié le Gouvernement du Burkina Faso, en particulier le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement, le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et de l'Innovation, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, ainsi que le Conseil d'administration de 2iE et les partenaires techniques financiers pour l'accompagnement dont il a bénéficié durant son mandat et qui lui a permis de relever les défis qui étaient les siens.

Il a également chaleureusement remercié ses collaborateurs et l'ensemble du personnel et des étudiants pour leur soutien sans faille et leur disponibilité sans lesquels il lui aurait été difficile de réussir sa mission. Il a pour finir souhaité que le Professeur DIAW puisse bénéficier des mêmes égards et a assuré ce dernier de son entière disponibilité à répondre à ses sollicitations, chaque fois que de besoin, pour l'intérêt supérieur de 2iE qu'il quitte physiquement mais qui demeurera toujours présent dans son cœur.

Le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement a quant à lui traduit au Professeur KOANDA les félicitations et la satisfaction du Conseil d'Administration pour son abnégation au travail et pour les résultats engrangés durant son mandat, parmi lesquels on peut citer :

le renouvellement de l'accréditation des diplômes d'ingénieurs par le CAMES, par la Commission française des Titres d'Ingénieur, la réélection de 2iE comme Centre d'Excellence de la Banque Mondiale sur deux projets, le renouvellement de l'assurance qualité ISO 9001-2015, le renforcement de l'internationalisation des enseignements consacrée à travers les possibilités de mobilités internationales offertes à ses étudiants vers les grandes écoles et universités partenaires, le leadership dans la gestion de la crise liée au Coronavirus avec 0 cas COVID-19 à 2iE, la gestion des dossiers financiers, et des dossiers pendants devant la justice, etc.

Professeur DIAW hérite donc d'un institut 2iE apaisé socialement, avec une situation financière certes toujours difficile mais mieux organisée et d'excellents résultats académiques et scientifiques. Pour tout cela, le Ministre de l'Eau a souhaité bon vent et plein succès au Professeur KOANDA dans ses projets futurs et souhaité qu'il demeure à la disposition de 2iE.

S'adressant au Professeur DIAW, le Ministre OUEDRAOGO a insisté sur l'importance que revêt 2iE pour les 16 Etats membres et les institutions académiques, scientifiques, les entreprises et les partenaires techniques et financiers. 2iE est en effet une plateforme de formation et de recherche de haut niveau disposant d'infrastructures pédagogiques et scientifiques de niveau international qui doivent impérativement être préservées.

Il a invité le nouveau Directeur Général à un engagement total et à faire preuve de créativité et d'abnégation au travail. Il l'a assuré de l'accompagnement dont il bénéficiera du Conseil d'administration et du Gouvernement du Burkina Faso pour l'accomplissement de son exaltante mission. Il a pour finir invité le personnel à faire corps avec le nouveau Directeur Général dans l'intérêt supérieur de l'Institut.

Professeur DIAW s'est dit conscient de l'ampleur de la tâche qui l'attend et qui constitue en soi un sacerdoce. Il s'est déclaré prêt à relever le défi, mais avec l'ensemble des parties prenantes de l'institut dont le gouvernement du Burkina Faso, le Conseil d'Administration, les partenaires et le personnel de 2iE.

En effet, prenant pour boussole le plan d'orientation stratégique 2020-2024 de l'Institut, Professeur DIAW souhaite mobiliser toutes les ressources des hommes et des femmes qui font 2iE, pour consolider la paix, le respect, la transparence, pour une synergie d'actions permettant de renforcer le sentiment de fierté envers 2iE et d'incarner les valeurs de l'institut à savoir la Diversité, l'Engagement, le Professionnalisme, l'Equité, la Responsabilité. Après avoir remercié le Conseil d'Administration sur le choix porté sur lui, Professeur DIAW a conclu en disant que tous à 2iE devaient apprendre des erreurs du passé, pour éviter les écueils du futur.

Responsable Relations Internationales et Communication/2iE farida.thiombiano@2ie-edu.org

Biographie Professeur El Hadji Bamba DIAW

Né le 20 avril 1965, Professeur DIAW est professeur titulaire de classe exceptionnelle, spécialisé en sciences et techniques de l'Eau. Le parcours académique de cet hydrogéologue a été sanctionné par une Maîtrise en sciences physiques appliquées, un DESS en mobilisation des ressources en eau, un DEA en mécanique et ingénierie et un Doctorat Unique en Mécanique des Fluides.

Enseignant-Chercheur et précédemment Conseiller spécial du Directeur de l'Ecole polytechnique de Thiès (EPT) et Point Focal EPT du projet ASICIAO (Appropriation des Standards Internationaux pour la structuration de formations d'Ingénieurs pour l'Afrique de l'Ouest), Professeur DIAW a successivement occupé les fonctions de :

Directeur de l'EPT d'octobre 2012 à février 2019 ;
Chef de la division recherche de l'université de Thiès de juin 2007-juin 2009 ;
Directeur du laboratoire des sciences et techniques de l'eau et de l'environnement (LaSTEE), EPT ;
Coordonnateur national du projet de l'AIEA RAF/8/028 sur la recherche des fuites au niveau des barrages et des réservoirs d'eau ;
Chercheur associé au centre d'excellence du National Geophysical Research Institute (NGRI) à HYDERABAD en INDE.

En plus de nombreuses expériences de terrain et de projets d'études, Professeur DIAW compte une vingtaine de productions scientifiques de 2016 à 2019. Professeur DIAW est l'auteur d'un manuel d'Hydraulique Général paru aux Editions l'Harmattan Sénégal en mars 2020.
Professeur DIAW est également Membre de plusieurs associations.

Categories: Afrique

Projet PISAAF : Des agriculteurs de maïs des Hauts Bassins et Cascades bénéficient d'un projet d'agriculture contractuelle intégrant les aspects agro écologiques dans la production

Mon, 17/08/2020 - 18:00

Le cabinet ICDE (Cabinet d'Ingénierie en Développement d'Entreprise) procède le mardi 11 août 2020 à Bobo-Dioulasso au lancement du Projet de développement des chaînes de valeur maïs Industriel intégrant Systèmes d'Agriculture Contractuelle, d'Agro-écologiques et Financiers durables dans les régions des Hauts Bassins et des Cascades (PISAAF) à travers un atelier.

C'est à Bobo-Dioulasso que le cabinet ICDE (Cabinet d'Ingénierie en Développement d'Entreprise) a procédé au lancement du Projet de développement des chaînes de valeur maïs Industriel intégrant Systèmes d'Agriculture Contractuelle, d'Agro-écologiques et Financiers durables dans les régions des Hauts Bassins et des Cascades (PISAAF) le mardi 11 août 2020 à travers un atelier.

Participants en salle

Cet atelier vise à permettre aux bénéficiaires finaux du projet et aux partenaires, de cerner les objectifs, les résultats du projet et les indicateurs de performance attendus du projet maïs surtout de mieux affiner la stratégie de mise en œuvre du projet.

Il s'agira donc de présenter à travers ce lancement, les appuis du PACTE aux différents bénéficiaires finaux ; qu'ils s'approprient des objectifs, les résultats attendus et les indicateurs ciblés du projet ; affiner la stratégie de mise en œuvre du projet et les rôles des bénéficiaires finaux dans le succès du projet.
Il sera également présenté le Programme de Travail et Budget Semestriel (PTBS) » du premier semestre du projet et la feuille de route à adopter pour sa mise en œuvre.

Photos famille

Au Burkina Faso, les systèmes de production céréalière sont caractérisés par le fait qu'une bonne partie de la production est destinée à l'autoconsommation familiale.
Mais, il se développe de plus en plus d'autres systèmes où l'essentiel de la production céréalière vise prioritairement le marché. C'est le cas des régions des Hauts Bassins et des Cascades qui sont des zones excédentaires en maïs et dont le surplus de production est destiné au marché.

Cependant, force est de constater que ces surplus de production sont pour la plupart liés à des extensions des superficies qu'à une amélioration des rendements.
Il est donc primordial aujourd'hui que les systèmes d'exploitation agricoles doivent évoluer vers des systèmes plus résiliants, et plus intensifs. L'agriculture contractuelle apparait en ce sens comme une solution.

Marcel MINOUNGOU Coordonateur de projets ICDE

Cependant cette agriculture contractuelle bien que pratiquée dans le cadre du coton a du mal à se démultiplier au niveau des autres cultures. Le projet PACTE constitue pour cela une opportunité pour promouvoir l'agriculture contractuelle au Burkina Faso.

C'est cette opportunité qui a été saisie par le cabinet ICDE en qualité d'opérateur de projet et a bénéficié de l'appui du PACTE pour mettre en œuvre le « Projet de développement des chaînes de valeur maïs Industriel intégrant Systèmes d'Agriculture Contractuelle, d'Agro-écologiques et Financiers durables dans les régions des Hauts Bassins et des Cascades (PISAAF) ».

Comme présenté par Marcel Minoungou coordonnateur de projet à ICDE, l'objectif du PISAAF est de contribuer au développement d'une chaine de valeur maïs industriel intégré à l'accroissement des revenus des producteurs par l'agriculture contractuelle, l'intensification des pratiques agro-écologiques et la promotion de systèmes financiers durables dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades.

Siaka Sanou directeur général de AGROSERV-INDUSTRIE

Le PISAAF, d'un coût total de 997 190 043 F CFA est subventionné à 653 134 579 F CFA par le PACTE, grâce à ses partenaires financiers, l'Agence Française de Développement (AFD), l'Union Européenne (UE), l'Etat burkinabé à travers la Direction Générale de la Promotion de l'Economie Rurale (DGPER).

Le projet sera mis en œuvre avec des bénéficiaires finaux directs dont AGROSERV-INDUSTRIE qui s'est engagée à s'approvisionner sur la base d'une agriculture contractuelle avec les cinq (5) UPPA des Hauts Bassins et des Cascades (Houet Comoé Léraba Tuy kenedougou) ainsi que les Sccops Djguiya, Scoops Sinignassigui, en maïs de qualité de 9 400 tonnes par an sur trois ans.

Ce partenariat commercial est « gagnant - gagnant » et doit pérenniser car il permet à AGROSERV-INDUSTRIE de sécuriser ses sources d'approvisionnement en maïs et aux OP vendeuses de résoudre leur problème de commercialisation qui est une des grosses contraintes pour les producteurs au Burkina Faso.

Bassiaka Dao président UPPA Houet et représentant des vendeurs de maïs

Bassiaka Dao président UPPA Houet et représentant des vendeurs a invité ses collègues à prendre au sérieux le projet en mettant le paquet car ce marché contractuel est une excellente opportunité pour avoir l'assurance d'écouler ses produits. En effet dit-il, avec un marché contractuel c'est déjà gagné tu as l'assurance d'écouler tes produits avant même d'avoir semé.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Élections 2020 au Burkina : L'UCAP-Burkina invite les journalistes à s'investir pour des scrutins apaisés

Mon, 17/08/2020 - 18:00

L'Union catholique africaine de la presse – Burkina (UCAP-Burkina) a organisé, le lundi 17 août 2020 dans les locaux de l'OCADES à Bobo-Dioulasso, un atelier de renforcement des capacités des journalistes en vue d'un meilleur traitement de l'information en vue des élections présidentielle et législatives de novembre 2020. L'atelier a été placé sous le thème « Présidentielle et législatives 2020 au Burkina Faso : Quelle contribution des journalistes pour des élections apaisées ? ».

Après Abidjan en 2019, c'est au Burkina, dans la ville de Bobo-Dioulasso, que l'Union catholique africaine de la presse (UCAP) a tenu sa rencontre annuelle de 2020, à travers un atelier placé sous le thème « Présidentielle et législatives 2020 au Burkina Faso : Quelle contribution des journalistes pour des élections apaisées ? ». Cet atelier, organisé le lundi 17 août 2020, avait pour objectif de renforcer les capacités des journalistes en vue d'un meilleur traitement de l'information dans le cadre des élections de novembre prochain.

En effet, les élections à venir constituent un moment fort pour le Burkina et se tiendront dans un contexte socio-politique et sécuritaire particulier. Ce qui pourrait perturber le déroulement pacifique des élections ou mettre en péril la cohésion sociale et la paix. Aussi, cette situation peut être exacerbée par le travail des journalistes et des médias si ces derniers se démarquent de l'éthique et de la déontologie.

Les participants

Au regard de l'importance que revêt le thème de l'atelier, des représentants de plusieurs structures et regroupements politiques ont aussi été conviés. Il s'agit de membres de l'Association des journalistes du Burkina (AJB), de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du Conseil supérieur de la communication (CSC), de l'Alliance des partis de la majorité politique (APMP), du Chef de file de l'opposition (CFOP) et du ministère de la Communication et des Relations avec le parlement.

Les représentants du CFOP et de l'APMP ont animé le point sur la contribution des partis politiques au bon déroulement des élections. Quant au représentant de la CENI, il a animé le point sur le processus électoral, tandis que celui du CSC a évoqué tout ce qui entoure la couverture médiatique des élections.

Alexandre Legrand Rouamba, président de l'UCAP-B

Alexandre Legrand Rouamba, président de l'Union catholique africaine de la presse - Burkina (UCAP-B), a invité les journalistes à s'abstenir de tout discours incitant à la haine et à la division. Pour lui, le journaliste doit être un agent de paix. Aussi, les journalistes doivent plaider pour des élections inclusives et transparentes en rappelant qu'elles sont la clé de la stabilité et du développement durable du pays.

Monseigneur Lucas Kalfa Sanon, évêque de Banfora et président de la Commission épiscopale des communications sociales

Pour Mgr Lucas Kalfa Sanon, évêque de Banfora et président de la Commission épiscopale des communications sociales, cet atelier est une très bonne initiative qui montre que l'UCAP est au cœur de l'actualité.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Covid 19 au Togo et en Afrique de l'Ouest : Dr Mehenou Amouzou invite les chefs d'Etat à plus de réserve dans l'utilisation du test PCR

Mon, 17/08/2020 - 17:53

Dans une analyse de la gestion et des mesures prises dans la lutte contre le Covid-19 du Togo et de l'Afrique de l'ouest, le docteur Mehenou Amouzou critique acerbement tout le système sanitaire de tous les pays africains. Il revient en effet en détail sur les non-dits du test PCR (Polymerase Chain Reaction/Réaction en Chaîne par Polymérase) du Covid-19 et invite les chefs d'Etat africains à plus de vigilance dans son utilisation. Lisez toute l'analyse dans l'article ci-dessous.

Le gouvernement du Togo, par son Ministre des Infrastructures et du Transport Mr. Zourahetou Kassa Traoré a rendu publique un communiqué le 30 Juillet 2020. Ce communiqué portant à la connaissance des voyageurs de la reprise du traffic aérien par l'ouverture des frontières aérienne dès le 1er Aout 2022 aux vols nationaux et internationaux. Selon ce communiqué du gouvernement, l'une des conditions pour la ré-ouverture de ses frontières est que :

”Tout passager à destination du Togo, à l'exception de ceux en transit, devra être soumis au test PCR Covid-19 : un test unique à I ‘arrivée et un autre au départ. Le coût d'un test est de quarante mille francs CFA (40 000) francs CFA. Ces frais sont payables lors de I'enregistrement sur https://voyaqe. gouv. tg.” Le soucis de tous les gouvernements est de prévenir, assurer la couverture sanitaire de son peuple et l'épanouissement de sa population par son programme de développement.

Cette mesure de prévention émise par le gouvernement Togolais est elle la meilleure pour la protection de la population Togolaise contre le Covid 19 ? Ou bien simplement insuffisante ?

Pour répondre à cette question, nous allons essayer de montrer l'état de santé du peuple Togolais (enfants, jeunes, adultes et les personnes âgées) avant le Covid-19. La santé du peuple Togolais va très mal, elle est plus qu'à l'état médiocre. La mort n'hésite pas à frapper quelque soit la maladie. Le peuple se dirige droit vers la mort car les conditions sont de plus en plus inhumaines dans la plupart des centres de santé et hôpitaux.

Les qualités des soins administrées aux patients et la qualité de l'eau potable sont considérés comme un territoire de goulag en 2020. Dans le domaine sanitaire, le Togo occupe la dernière place en Afrique de l'Ouest. Il n'y a pas de volonté des gouvernements successifs d'améliorer l'état de santé du peuple Togolais ou l'effort des gouvernements sont insignifiants parce que la santé des Togolais n'est pas une priorité à leurs yeux.

En 2014 une commerçante a constaté le développement d'un goitre , qui avec le soutient de la famille elle décida de consulter les médecins et voulait que les médecins enlèvent le goitre de sa gorge par chirurgie. La famille avait dépensé une énorme fortune surtout dans les analyses qui sont estimées à plusieurs centaines de milliers de FCFA. Les médecins en chargent de faire la chirurgie exigeaient un autre montant qui était élevé mais la famille de la malade s'était sacrifiée pour réunir le montant à payer.

À trois jours de l'opération la patiente décède dans un hôpital de Lomé pour manque de sang dans son organisme. Comment était ce arrivé ? Pourquoi ces médecins qui ordonnaient les analyses et les centres de santés, cliniques ou les hôpitaux qui faisaient ces analyses ne pouvaient ils pas constater que la patiente n'avait pas suffisamment de sang ?

Ils devaient momentanément arrêter le prélèvement et prescrire des médicament à la patiente afin de faire remonter le sang à un niveau normal. Ces médecins qui malgré tout continuaient de demander des analyses.

La pauvre dame est morte laissant derrière elle quatre enfants. A qui la responsabilité de la mort de cette dame ? aux médecins ? à l'hôpital et laboratoires d'analyses ? Ou aux gouvernements successifs ?

Le décès de la pauvre dame confirme l'état des lieux sanitaire au Togo et le nombre de personnes qui continuent de perdre proches et connaissances par le manque de soins adéquats, d'hygiène et d'insalubrité complet au Togo. Les corps médicaux continuent de réclamer, de meilleurs outils de travail. Les lits des hôpitaux sont vieux et d'un autre siècle, et on se demande pourquoi ce désintéressement quasi total des dirigeants à l'amélioration du système de santé de leurs peuples ? Qu'est ce qui est arrivé ?

C'est le manque de compétence ou du mépris ? Qu'est ce qui peut être la cause d'une telle situation ? Nous soulevons des questions mais pas de réponse appropriée. Et le rôle de l'opposition Togolaise qui cherche à prendre le pouvoir est Presque inexistant comme le gouvernement lui même. Le peuple est oublié, laissé à son compte, se dirigeant vers la mort programmée par le gouvernement et la majorité de l'opposition. Nous pouvons déduire que le slogan de la majorité de l'opposition utilisé est “servir le peuple et non se servir”.

Le sida a tué en Afrique subsaharienne plus de 90 millions d'habitants et continue jusqu'à ce jour. Est ce que les fameux présidents Africains ont une fois posé la question pourquoi ce nombre de décès seulement en Afrique ? Le comparer à d'autres continents pour savoir comment cela est arrivé ? Certains présidents Africains sont de plus en plus soucieux de leurs fauteuils présidentiels, pratiquant une sorte d'esclavage. Les esclaves n'ont pas de droit.

Apres plus de 30 ans le professeur Jean Luc Montagne au cours d'une émission télévisée ou il était invité a recommandé comment traiter le patient du sida. Ce qu'il a recommande est très simple. Pourquoi certains gouvernements des pays Africains dépensent de l'argent pour payer des médicaments que certains pays européens contribuent à 75% d'aider à combattre des maladies mais qui finalement les emportent par le biais des médicaments achèté ?

Pourquoi certains pays ne veulent pas chercher à comprendre ce qui arrive ou bien ils pensent que c'est seulement l'opposition qui va mourir ? Il est parfois très difficile de comprendre le raisonnement et la gestion de certains gouvernements Africains. Si les problèmes persistent après 60 années de l'indépendance cela devrait nous permettre de mettre en cause leurs actions ? Est ce que l'Afrique est elle vraiment indépendante ? Ce qui se passé en Afrique ne peut jamais se passer dans un autre continent. Mr. Lee un très grand Ingénieur Coréen a dit “ Il y a des dictateurs en Asie de même qu'en Afrique mais la seule différence entre les deux est que Le dictateur Asiatique aime son pays et son peuple. Le dictateur Africain non... Peut être les dictateurs Africains ne cherchent pas d'évolution pour leurs pays.

Les tests de coronavirus aux frontières du Togo et des autres pays de l'Afrique de l'Ouest

Le coronavirus existe depuis dans les années 60. Ceci a été maîtrisé durant des décennies. Entre temps, il y a eu d'autres maladies qui sont apparues, comme , Ebola, le Sida, l'abeille Africane, (fabrique dans un laboratoire à Sao Paolo au Brésil), ce laboratoire appartenait à l'Occident. l'Abeille africane est vraiment très mortelle, car si elle te pique tu meurs, elle a une capacité de résistance très supérieure à l'abeille naturelle et les tuaient très rapidement. L'occident les utilise dans les pays qu'ils veulent comme moyen de déstabilisation.

L'Ebola, ne vient pas de l'Afrique, il a été crée dans un laboratoire, d'une université occidentale. Il y a seulement quelques années, ce virus a fait rage en Afrique de l'Ouest et Centrale et continue de faire rage en République Démocratique de Congo. Pourquoi ces pays Africains n'ont pas cherché à savoir plus sur cette maladie ? Pourquoi cette apparition soudaine ? Qu'est ce qui est à la base de cette apparition ? de quelle maladie (s) souffraient les personnes vaccinées ? Quel était leur état avant et après le vaccin . Y a t'il eu un suivi des personnes vaccinées ?. Un gouvernement qui se soucis de son peuple doit faire ou commander une analyse sérieuse dans deux ou trois laboratoires, comparer les résultats avant de recommander le vaccin à son peuple.

Le coronavirus d'aujourd'hui donne des soucis à tout le monde, le professeur Montagne a dit selon lui ce coronavirus peut être du a une manipulation genetique . De même le Dr. Alexandra Henrion-Caude de l'Institut Français de la Santé et de la Recherche Médicale Inserm Unité de génétique et d'épigénétique des maladies neurométaboliques et des anomalies congénitales est allée plus loin en critiquant le traitement par l'isolation. Selon elle l'interdiction complète des activités déprive l'être humain. Dr. Pierre Cave, radiologue, ancien interne et chef de clinique à Marseille, sur le site Nexus.fr affirme que « le vaccin est plus dangereux que la maladie » et qu'il faut le « refuser » au nom de « L'intérêt général ».

Dr. Cave va plus loin dans son opinion et mentionne trois points :

1. il dit l'épidémie est finie en France depuis plusieurs semaines. Toutes les publications scientifiques confirment ce constat (encore une fois, cela ne signifie pas que la maladie a disparu). Donc la question qu'il faut logiquement se poser est : "Quel est l'utilité de la vaccination s'il n'y a plus d'épidémie ?"

2. Dr. Cave continue, plus grave : les vaccins annoncés par les laboratoires ont été développés en quelques semaines, avec un IMPÉRATIF COMMERCIAL DE RENTABILITÉ immédiate. Alors que normalement, il faut des mois, voire des années pour développer un vaccin, du moins si nous répondons aux critères scientifiques de sécurité sanitaire. Cependant, dans ce cas particulier, aucun de ces critères n'a été satisfait. Eh oui ! Il fallait agir vite pour être le premier sur le marché avec des milliards de bénéfices. La course effrénée au profit est incompatible avec les contraintes de la recherche scientifique. Et ne parlons pas de morale ou d'éthique !!!

3) Il dit, le plus grave peut-être, et que l'industrie pharmaceutique se garde bien de signaler, c'est que les vaccins sont CONTRE-INDIQUÉS chez les sujets contaminés (= phénomène d'interférence virale et d'amplification). Il s'avère qu'un grand nombre de personnes ont été infectées par le coronavirus sans avoir de signes visibles de la maladie. Ce sont les « porteurs sains ». En effet il faut rappeler que ce virus n'est pas très dangereux mais très contagieux. Alors en vaccinant aveuglément la population dans un tel cas, on mettrait en danger toutes ces personnes qui ont été infectées sans le savoir.

Il conclue qu'il espère que le gouvernement français ne fera pas une autre erreur en recommandant cette vaccination ou en la rendant obligatoire.

Selon le Ministère de la Santé, l'Italie n'a pas respecté les consignes de l'OMS qui consistent de ne pas faire d'autopsie sur aucun cadavre. Elle est devenue le premier pays au monde à faire une autopsie et une investigation scientifique approfondie sur un cadavre de Covid-19. Après avoir effectué une enquête scientifique, le Ministère de la Santé Italienne a conclu que le Covid-19 en tant que VIRUS n'existe pas, mais c'est une bactérie qui cause la mort, qui provoque également la formation de caillots sanguins et entraîne la mort du patient. Qui n'est autre que "Coagulation intra vasculaire disséminée" (Thrombose). Le Ministère de la sante a dit les gens meurent en fait à cause de « l'intoxication par rayonnement électromagnétique 5G qui produit également inflammation et hypoxie amplifié dans le monde et que tout ce cirque est simplement une arnaque mondiale.

Selon le Ministère de la Sante, le moyen de le combattre, c'est-à-dire de le guérir, c'est avec « Antibiotiques, anti-inflammatoires et anticoagulants » (ASPIRIN), indiquant que cette maladie avait été mal traitée.

Comment dans le passé, l'Organisation Mondiale de la Sante (OMS) a réagit aux pandémies ?

Le New York Times a publié en 2007, un article intitulé « La foi dans un test rapide mène à une épidémie qui ne l'était pas ». Le journal explique comment les mêmes tests PCR utilisés actuellement pour le COVID-19 ont mal diagnostiqué plus de 100 agents de santé dans le New Hampshire et ont sonné la cloche d'une épidémie de coqueluche qui s'est avérée être juste le rhume.

Selon le New York Times les tests PCR n'ont jamais été conçus pour détecter un virus spécifique, et pourtant, ils sont utilisés aujourd'hui pour détecter le COVID-19. Le centre de maladie et de contrôle, (le CDC) admet que le test PCR détectera toute infection virale comme COVID-19, y compris le rhume.

Le New York Times démontre que les données actuelles du CDC sur COVID-19 montrent la même falsification que nous avons vue jusqu'à présent. Tout comme les CDC ont faussement compté les décès par pneumonie comme des décès dus à la grippe dans le passé, ils comptent maintenant la pneumonie et la grippe comme COVID-19. Ce qui est mentionnè clairement dans les propres données du CDC. En conjonction avec le New York Times à la fin du mois de mars, après le début de la fermeture aux États-Unis, le nombre de décès dus à la grippe est tombé à zéro, tout comme les décès par COVID ont commencé à augmenter.

Selon le magazine Forbes, en 2010, un compte rendu publiéavec précision de la réponse frauduleuse de l'OMS à la grippe porcine. L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a déclaré : « La fausse pandémie est l'une des plus grandes escroqueries médicales du siècle ».

Subséquent l'OMS par ses propres règles, affirme q'une pandémie nécessite « des épidémies simultanées dans le monde entier, avec un nombre énorme de décès et de maladies ». Onze semaines après le début de l'épidémie, l'OMS a déclaré une pandémie, 144 personnes étaient seulement décédées dans le monde. Juste un mois avant, ils ont changé les règles - vous pourriez maintenant avoir une pandémie avec zéro décès. Et interrogés, ils ont affirmé que l'ancienne règle n'avait jamais existé.

En 2005, Dr Peter Doshi a publié un article intitulé « Les chiffres des décès dus à la grippe aux États-Unis lont-ils plus de relations publiques que la science ? Dr Doshi s'appuyant sur les données du CDC. Plus de 18 milliards de dollars ont été mal alloués à cette fausse pandémie.

En 2001 selon les propres données de CDC, il y a plus de décès causés par la pneumonie que par la grippe. Sur les 62 000 décès dus à la pneumonie et à la grippe en 2001, seuls 18 cas étaient des cas de grippe confirmés en laboratoire : 0,03%. Le CDC regroupe la grippe et la pneumonie et les compte ensemble, ce qui est étrange, car selon leurs propres données, il y a beaucoup plus de décès causés par la pneumonie que par la grippe.

Le directeur du CDC, Glen Nowak, en 2004 a fait une présentation, dans laquelle il a appelé les médias à exprimer leur inquiétude et à s'alarmer, à prédire des résultats désastreux et a encouragé la vaccination contre la grippe. La loi sur la protection contre la grippe obligeait le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux à mener des campagnes publiques de sensibilisation contre la grippe avant chaque saison grippale. Les ventes du vaccin contre la grippe ont commencés à monter en flèche, rapportant des milliards de dollars aux fabricants.

Les Chefs d'Etats de l'Afrique de l'Ouest et Le Coronavirus.

Les Chefs d'états de l'Afrique de l'Ouest ont décidé collectivement de faire tester les voyageurs qui rentrent et sortent de leurs pays .C'est une bonne chose mais est ce que ces chefs d'états ont pris en compte la récente expérience Tanzanienne ? Selon Tanzanie news, le président Tanzanien John Magufuli, a commandé des kits de test coronavirus. Le gouvernement a obtenu au hasard plusieurs échantillons non humains, notamment d'une papaye, d'une chèvre et d'un mouton, mais leur avaient attribué des noms et des âges humains.

Ces échantillons ont été testes positifs au COVID-19, a déclaré le Président Tanzanien et ajouta qu'il était probable que certaines personnes soient testées positives alors qu'en fait, elles n'étaient pas infectées par le coronavirus. " Le président Tanzanien John Magufuli,a commenté, "Il se passe quelque chose". J'ai dit auparavant que nous ne devrions pas accepter que toute aide soit censée être bonne pour cette nation", a déclaré Magufuli, ajoutant que les kits devraient faire l'objet d'une enquête.

Est-ce que les chefs d'états de l'Afrique de l'Ouest sont au courant de l'amère expérience de la Tanzanie ? Si oui quelles sont les mesures de sécurités qui sont prises pour éviter que ce cas ne se reproduise ? Si ces mesures de sécurité sont prises par le gouvernement, est ce que le gouvernement peut les communiquer et rassurer leurs populations ? En France, durant les années 80, l'affaire de sang contaminé a marquée la république et continue d'être parce que enfants, jeunes, femmes et hommes innocents sont morts à travers le sang contaminé.

Cette décision d'imposer le test des voyageurs doit commencer dans les pays gravement touches comme, la France, l'Italie, l'Espagne, l'Iran, le Royaume Unis, les USA, etc. Bien sûre qu'il y a quelques cas en Afrique, mais comparé aux autres pays, l'Afrique est moins touchée . Si l'OMS (Organisation Mondiale de Sante) donne de kits aux Africains pour faire des tests et les accompagner, l'OMS a le rapport. Ce qui tue en Afrique est le manque d'hygiène, manque de l'eau potable, la corruption, le détournement des derniers publics, tribalisme, etc. constituent les plaies qui font des ravages parmi les populations beaucoup plus que le coronavirus. Si l'OMS veut aider l'Afrique à réduire les maux cités précédemment, L'Afrique lui sera plus reconnaissante.

Nous constatons que l'OMS s'intéresse activement aux pays moins touchés en occurance ceux de l'Afrique de faire des tests de vaccins sur l'homme en particulier l'homme Africain, de plus est le continent le moins touche au monde. Nous ne sommes pas contre les vaccins mais avant de l'inoculer dans un corps il faut qu'il y ai des études approfondies et faire des tests cliniques , sur les animaux, étudier leurs réactions et effets secondaires avant de considérer essai quelconque sur l'être humain. Comment peut on fabriquer un vaccin dans un intervalle de trois à six mois commencer à l'administrer aux gens ? Le sida a tué plus de 90 millions d'Africains sub-sahariens et continue jusqu'à nos jours.

Comme nous l'avons mentionné au début, le professeur Montagne 30 ans après avoir découvert le virus du Sida a conseillé le plus simple et facile traitement quand on a découvert que l'on est séropositif. Pourquoi donnez un médicament soit disant traiter la maladie mais fait le contraire. Ce n'est pas la faute à l'industrie pharmaceutique mais plus tôt à certains dirigeants qui n'ont pas l'amour de développer leurs pays mais plutôt un moyen d'utiliser contre les populations contestataires voir certains opposants.

En réalité les malades séropositifs qui ont pris ces médicaments sont où maintenant ? L'Afrique subsaharienne a perdu plus de 90 millions en vies humaines et aucun dirigeant ne s'est posé de questions, ou bien chercher à comprendre. Qui fera ce travail à leur place ? Pour eux, gouverner c'est de mater la population, les traiter comme esclave. Pourtant gouverner c'est prévoir, qui l'on va gouverner demain quand le peuple est négligé et abandonné.

Les chefs de gouvernements, les ministres, députés , les directeurs de sociétés d'Etat, les officiers supérieurs du pays, leaders de l'opposition, leurs femmes et leurs enfants doivent être les premiers à faire le test et les vaccins avant le peuple.

Certains pays de l'occident, des villes où il y a un grand nombre d'étrangers où les Africains d'origines résident, les ventes d'eaux minérales, les boissons, les tabacs, les liqueurs etc., n'ont pas les mêmes contenus que l'on vend dans les autres quartiers et surtout quartiers chics bien que les bouteilles sont les mêmes. La seule différence c'est de les analyser et comparer. Ce de quoi nous parlons se passe en occident. Ils se battent à défendre leurs intérêts d'abord. La majorité des dirigeants Africains ne font rien. On les "elissent" présidents mais les gouvernements qu'ils mettent en place ne respectent pas le peuple et ils savent que ces présidents sont impopulaires et assoiffés de pouvoir.

Encore une fois dans quel pays ces kits ont été fabriqués ? Qui a fait les tests sur ces kits et comment cela a été fait. Il est impensable que soixante années après leurs indépendances, les dirigeants Africains surtout d'Afrique Francophones et leurs oppositions sur mesures soient ennemies : du progrès, du bien être de leurs populations. Comment les ennemis du progrès peuvent rendre leurs populations heureuse en travaillant pour le peuple ? L'obstacle de l'Afrique à évoluer et briller sont ses dirigeants. Ils sont devenus des présidents à vie et corrompus. L'armée nationale est devenue une milice gouvernementale nationale au service du clan, la seule différence est qu' une vraie armée nationale ne tue pas la population qu'elle est supposée protéger et défendre.

La gestion des dirigeants Africains surtout francophones des affaires publiques est basée sur le clientélisme et non sur la compétence. Ils savent qu'élection ou pas ils resteront au pourvoir . Ce n'est non au peuple de décider mais plutôt les assoiffés de pouvoir par la force, la brutalité, en massacrant leurs propres populations parfois même en à tuer. Qui arme , encadre et conseille ces milices ? Avec le Coronavirus et conditions, les responsables de la mort de leurs peuples n'ont pas songé construire des hôpitaux, des centres de santés dans leurs pays. Avec les conditions d'entrées dans les pays Européens et étrangers deviennent de plus en plus difficiles. Ils seront obliges de chercher à se faire soigner à l'intérieur de leurs pays qu'ils ont négligé.

Coronavirus est d'un mal de plus. Les peuples souffrent, le taux de chômage très élevé et les gens meurent pour de simples maux de tête. Au faite quel est le rôle des gouvernements dans un pays ?

Dr. Mehenou Amouzou a obtenu son « Master in Business » à l' « European Advanced Institute of Management » ainsi qu'un Certificat en finance et investissement à Paris (France). Il a complété ses études dans les Relations Internationales et les Stratégies Politiques et de Défense et a obtenu son Doctorat de Philosophie en Finance.

CONTRIBUTION A CET ARTICLE :

Raymond West, Fundacion Paraiso Sin Fronteras, Mr. Leroy Bryant, Mr. Morgan Lewis, Amouzou Nkrumah Production, Nouho Kamara, Mr. Yves Adjeme, Vassiriki Traore, Hilaire Avomassodo & Toure Moussa.

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Chanson d'hommage et de soutien de Fadal Dey à Roch Kaboré : Ousmane So dénonce une propagande élogieuse

Mon, 17/08/2020 - 17:53

Dans une lettre ouverte, le président de l'association convergence citoyenne et panafricaine (CCP), Ousmane So, recadre l'artiste-musicien, Fadal Dey sur sa chanson d'hommage et de soutien au Président du Faso, Rock Marc Kabore. Il l'invite à bien s'informer sur la situation du pays avant de faire une propagande élogieuse. Lisez !

Monsieur Fadal Dey, Artiste-Musucien Reggaeman,

Depuis quelques jours les réseaux sociaux se sont faits l'écho de votre chanson d'hommage et de soutien au Président Roch Marc Christian kabore, Président du Faso. Après avoir longuement parcouru le contenu de cette chanson, je me suis donné le droit de vous adresser cette lettre ouverte à travers laquelle je mettrai sous lumière les inquiétudes qui m'animent. La présente lettre ouverte qui vous ai adressé à été motivée par ces facteurs suivants :

votre amour pour le Burkina Faso matérialisé déjà par la réalisation de deux chansons aux titres révélateurs de la fraternité et de l'intégrité du Peuple Burkinabè, << Bobodioulasso >>, << Sankara Forever >>.

les propos assez élaborés de votre chanson de soutien au Président Roch Marc Christian kabore contrairement à la cacophonie musicale doublée d'aberrations produite par votre confrère et compatriote sur le même sujet.

Monsieur Fadal Dey, bien avant de crever tous les abcès sur le pourquoi de mon écrit, je tiens à vous relater des faits majeurs qui constituent un socle du fondement de notre pays, le Burkina Faso.

Monsieur Roch Marc Christian kabore proclamé Président du Faso a prêté serment au titre de l'article 44 de la constitution le 29 décembre 2015 devant le conseil constitutionnel la main droite levée en ces termes : << je jure devant le Peuple Burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso >>.

La constitution que le Président a juré de défendre a été adoptée par le référendum du 02 juin 1991 révisée par les lois numéros : 002/97/ADP du 27 janvier 1997, 003-2000/AN du 11 avril 2000, 001-2000/AN du 22 janvier 2002.

Cette constitution à son titre 3 intitulé DU PRÉSIDENT DU FASO stipule en son article 36 que : << Le Président du Faso est le Chef de l'état. Il veille au respect de la constitution. Il fixe les grandes orientations de la politique de l'État. Il incarne et assure l'unité nationale. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, de la permanence et de la continuité de l'État, du respect des accords et des traités >>.

Monsieur Fadal Dey, Artiste-musicien et Reggaeman,

Dans votre chanson hommage et soutien au Président actuel, vous énoncez ceci : << Rock Marc Kabore est un Roc pour le Burkina, Christian kabore est un bouclier pour le Burkina >>. En résumé, vous faites une propagande élogieuse de la gestion sécuritaire du Burkina Faso par votre champion.

Cependant, permettez moi de vous rafraîchir la mémoire. Conformément à la constitution du pays, loi fondamentale, le peuple a confié à votre roc, le président Roch Marc Christian kabore, le 29 décembre 2015, un Burkina Faso maître de ses 274200 km² en terme de superficie et jouissant de l'intégrité de son territoire.

Environ 5 années après, 5 années que votre champion conduit les destins du pays, je vous énumère quelques statistiques majeures de sa gouvernance sécuritaire :

- attaques djihadistes au Burkina Faso, 1650 civils et militaires tués en cinq ans (Le Figaro avec l'AFP 24 juin 2020).

Le ministre de l'éducation nationale a tenu son 2eme conseil de cabinet élargi le lundi 28 octobre 2019. Il est ressorti de ce conseil qu'en octobre 2019, 1455 établissements ont été fermés à la suite de l'insécurité. D'une dizaine d'écoles primaires fermées en 2017, dans la province du soum au Sahel, la situation s'est dégradée et s'est étendue progressivement pour atteindre en octobre 2019, 1455 établissements du préscolaire, postprimaire et du secondaire

- Le conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) dénombre 838.548 personnes déplacées internes à la date du 25 mars 2020 ( lefaso.net, vendredi 03 avril 2020).

Enlèvement le 15 janvier 2016 du médecin généraliste Dr Eliot Kenneth Arthur dans la ville de Djibo par des hommes armés. Il n'a toujours pas recouvrir la liberté jusqu'à ce jour.

vendredi 07 août 2020, irruption d'individus armés non identifiés dans le marché de bétail de Namoungou, village de la commune de Fada N'gourma. Le bilan provisoire fait état d'une vingtaine de personnes tuées et de nombreux blessés ( communiqué administratif du gouvernorat de Fada N'gourma du 07 août 2020).

Enlèvement le mardi 11 août 2020 du grand imam de la localité de Djibo, Souaibou Cissé 73 ans, par des personnes armées non identifiés (radio Omega, 11/07/2020).

Monsieur Fadal Dey, voilà quelques données susceptibles de vous amener à avoir le triomphe modeste de la gestion sécuritaire de Rock Marc Kabore le roc.
Toutefois, je m'inscris parfaitement à l'hommage rendu dans votre chanson à tous les soldats tombés pour la dignité du Burkina.

Monsieur Fadal Dey, Artiste-musicien et Reggaeman,
Très attaché à la liberté d'expression, je souhaite que cette lettre ouverte vous parvienne au delà des frontières du Burkina Faso, votre pays, afin de vous permettre de comprendre la réalité actuelle dans le pays de Sankara.

Burkina Faso, le 13 août 2020.

Pour l'association Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP)

Ousmane SO
Président

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Inscription en Licence Professionnelle LP3 en réseaux et services à l'ESMT

Mon, 17/08/2020 - 10:30

Le Directeur général de LA POSTE BF informe le public burkinabè que pour compter de la rentrée académique 2020-2021, les dossiers d'inscription en Licence Professionnelle LP3 en réseaux et services à l'Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT), Antenne du Burkina Faso comprennent les pièces suivantes :

Une fiche d'inscription (disponible à l'Antenne ESMT) ;

deux photos d'identité ;

la photocopie légalisée de la pièce d'identité ou un extrait de naissance ;

la photocopie légalisée de l'attestation de réussite du BAC ;

la photocopie légalisée de l'attestation de niveau BAC + 2 dans le domaine des Télécommunications ;

La copie du reçu de paiement des frais d'inscription d'un montant de dix mille (10 000) francs CFA..

Pour les candidats titulaires d'un Diplôme de Technicien Supérieur DTS de l'ESMT, les pièces à fournir pour l'inscription sont :

une fiche d'inscription (disponible à l'antenne ESMT) ;

deux photos d'identité ;

la photocopie légalisée de la pièce d'identité ou un extrait de naissance ;

la photocopie légalisée de l'attestation de réussite du BAC ;

la photocopie légalisée de l'attestation de réussite au DTS ou du diplôme ;

La copie du reçu de paiement des frais d'inscription d'un montant de dix mille (10 000) francs CFA.

Les dossiers sont reçus à l'Antenne ESMT à partir du 03 août jusqu'au 30 septembre 2020 de 8 heures à 16 heures les jours ouvrables. Le nombre de places disponibles est de trente-cinq (35)

Le coût annuel de la formation est fixé à sept cent mille (700 000) francs CFA payable selon les modalités suivantes :

à l'inscription trois cent mille (300 000) F CFA
fin décembre deux cent mille (200 000) F CFA
fin février cent mille (100 000) F CFA
fin avril cent mille (100 000) F CFA

L'admission à l'A.ESMT se fait sur étude du dossier déposé.

Le Directeur général de LA POSTE BF

Bamory OUATTARA
Officier de l'Ordre National

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