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Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali : l’interview de Nouhoum Togo après le décès de Soumaila Cissé(vidéo)

Thu, 31/12/2020 - 16:20

Mali : l’interview de Nouhoum Togo après le décès de Soumaila Cissé

Categories: Afrique

Mercato – PSG : Lionel Messi aurait déjà choisi son prochain club !

Thu, 31/12/2020 - 15:37

Si le flou persiste actuellement concernant l’avenir de Lionel Messi, dans l’esprit de la star du FC Barcelone, cela serait pourtant très clair. Visiblement, tout serait écrit pour l’Argentin.

L’été dernier, Lionel Messi a réclamé son départ du FC Barcelone. Finalement resté, l’Argentin attend surtout de savoir qui sera le prochain président du club catalan pour statuer sur son avenir. En effet, La Pulga est en fin de contrat et alors que sa prolongation sera la priorité du successeur de Josep Maria BartomeuMessi pourrait également décider de s’en aller. Avec Neymar et Mauricio Pochettino, le PSG apparait plus que jamais comme le grand favori bien que Manchester City et Pep Guardiola aient également leurs arguments. Mais pour l’avenir de Lionel Messi, il pourrait bien falloir regarder ailleurs, notamment de l’autre côté de l’Atlantique, aux Etats-Unis.

Dernièrement, la presse catalane assurait que Lionel Messi avait une idée en tête pour son avenir, qui était de rejouer avec Luis Suarez à l’Inter Miami. Et cet avenir du côté de la Floride se précise plus que jamais. En effet, au micro d’El Larguero, José Antonio Ponseti a révélé que l’Argentin avait déjà un luxueux appartement à Miami, avant de rajouter : « Ce que Messi veut c’est rester à Barcelone jusqu’en 2022 puis amener sa famille à Miami. Mais pas avant 2022. Il peut aller à Manchester City, mais il pense à ses enfants. Il veut qu’ils vivent à Miami, qu’ils vivent cette expérience ».

Source : Le 10Sport.com

Categories: Afrique

Mali : Mamacita réagit à la libération Sidiki Diabaté

Thu, 31/12/2020 - 14:10

L’artiste malien Sidiki Diabaté hume, depuis deux jours, le vent de la liberté, même si ce n’est que provisoire. Après trois mois d’incarcération à la prison centrale de Bamako, pour séquestration, coups et blessures aggravées, suite à une plainte de son ex-copine Mariam Sow dite Mamacita, il est désormais libre de ses mouvements.

La star malienne Sidiki Diabaté a été libérée sous caution de 15 millions FCFA, mardi 29 décembre. Une nouvelle qui a fait vibrer le monde du showbiz africain et même des fans sur les réseaux sociaux. Plusieurs artistes africains se sont réjouis de cette bonne nouvelle, notamment le Guinéen Grand P, qui avait même effectué un voyage, il y a quelques semaine à Bamako, pour rencontrer l’artiste en prison.

Considéré comme la victime dans cette affaire de « séquestration, coups et blessures aggravées », la Guinéenne Mariam Sow dite Mamacita, qui faisait le buzz sur tik tok à l’époque, s’est exprimée sur cette liberté provisoire de son ex-petit ami. Elle a indiqué qu’elle ne lui faisait ni chaud ni froid et dit s’en remettre à la volonté de la justice.

« Je suis fatiguée mentalement et physiquement. Donc qu’il soit libéré ou pas, je n’ai rien à dire au fait. Si la justice a décidé ainsi, c’est que ça doit se passer ainsi. Mais je suis épuisée mentalement et physiquement. Moi je ne peux pas sortir. Si je sors, on me regarde bizarrement. Je ne peux pas être dans les endroits publics », a réagi Mariam Sow, qui vit certainement les moment les plus difficiles de sa vie, puisqu’elle serait devenue la « risée populaire ».

Si les dernières rumeurs évoquent sa fuite à Dakar au Sénégal, depuis la détention de Sidiki Diabaté et face à la pression populaire à Bamako, la jeune Mariam Sow, qui a vécu 7 ans de relation amoureuse avec le prince de la Kora, a dit : « je suis au Mali. Je ne suis pas au Sénégal ».

Source : AFRIK.com

Categories: Afrique

Mali : l’actualité du jour en Bambara Jeudi 31 Décembre 2020

Thu, 31/12/2020 - 13:37

Les titres:      

Mali : Deux militaires tués dans une embuscade

Mali : Arrestation d’une bande de braqueurs des clients de la banque  

Mali : l’enterrement de Soumaïla Cissé prévu pour demain vendredi

Mali : Covid19 : 233 nouveaux cas, 56 guéris et 07 décès à la date du Mercredi 30 Décembre 2020

NB : les images sont à titre illustratif         

Categories: Afrique

Mali : Dérive liberticide: la jonglerie gouvernementale

Wed, 23/12/2020 - 06:19
Dans l’instruction du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD) relative à l’application de l’état d’urgence, le lieutenant-colonel Abdoulaye MAIGA, il est clairement dit : ‘’les autorités administratives compétentes sont habilitées à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature, des réseaux sociaux, ainsi que celui des émissions radiophoniques ou télévisées, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales’’.

Le motif était suffisant pour que les organisations faîtières de la presse crient aux dérives liberticides à l’heure de la crise sanitaire. Pour elles, les autorités usent ou mésusent de leurs pouvoirs exceptionnels à la faveur de l’état d’urgence. À cet effet, une Assemblée générale est convoquée le dimanche 20 décembre, à la Maison de la presse, avec un seul point à l’ordre du jour : l’instruction ministérielle en ce qui est des aspects concernant la presse. Le caractère liberticide de cette disposition ministérielle a été affirmé avec force par les journalistes.
Aussitôt, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation tente de désamorcer la bombe médiatique par le truchement d’une jonglerie de haut vol. Dans un communiqué date du même dimanche 20 juin, ‘’le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation rassure l’opinion publique que l’instruction relative à l’état d’urgence ne vise nullement à remettre en cause quelque liberté que ce soit ; elle n’a pas vocation à prescrire des mesures nouvelles et ne fait que rappeler les dispositions des lois et règlements’’.
Dans sa justif, ‘’le Ministère rappelle que l’instruction ministérielle repose sur une longue tradition du département visant à éclairer les autorités administratives chargées de l’application des lois et règlements, en vue de l’application correcte des textes.
Contrairement à certaines interprétations distillées dans les médias, l’instruction du 18 décembre 2020 ne procède que de la mise à jour de l’instruction n°01847 / MAT-SG du 24 novembre 2015 édictée en application du Décret n°2015-0752/P-RM du 20 novembre 2015 déclarant l’état d’urgence sur le territoire national sur la base de la Loi n°87-49 /AN-RM du 04 juillet 1987 relative à l’état de siège et à l’état d’urgence.
La mise à jour est justifiée par la nécessité d’exécuter correctement le Décret n° 2020-0317 /PT-RM du 18 décembre 2020 déclarant l’état d’urgence sur le territoire national et le besoin d’adaptation de la nouvelle instruction avec les dispositions de la Loi n°2017-055 du 06 novembre 2017 relative à l’état de siège et à l’état d’urgence’’.
Le fait est que cette instruction ministérielle fleure la défausse, comme si les médias hypothéquaient davantage la lutte contre la propagation fulgurante de la maladie à Coronavirus dans notre pays. C’est cela le combat et les moyens sont clairement définis dans le communiqué du Conseil des ministres extraordinaire du vendredi 18 décembre 2020. Sans doute aurait-il dû ourler ses mots de mille précautions, parce que dans cette crise, le danger ce ne sont pas ‘’la presse et des publications de toute nature, des réseaux sociaux, ainsi que celui des émissions radiophoniques ou télévisées, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales’’ ; c’est plutôt la maladie qui met à nu les limites de notre dispositif de riposte. En clair, on se trompe d’ennemi et de combat.
Ainsi, en s’arc-boutant derrière les dispositions légales, dans la logique d’éteindre les polémiques par leur banalisation, il n’y a point de doute que l’Exécutif flirte avec un arrangement avec la vérité. Dura lex sed lex. C’est ce que certains juristes qui ont retrouvé de la voix défendent avec acharnement, en étant volontiers amnésique qu’il y a la loi et l’esprit de la loi. La presse le sait et ne saurait se laisser enfumer sur le sujet. Mais, qu’on se le dise, la référence explicite au contrôle de la presse pendant l’état d’urgence est superfétatoire. À moins qu’on ne cherche à faire d’une pierre deux coups : régler son compte avec le COVID-19 et museler en même temps la presse qui devient certainement un peu trop rasoir.
Dans la dynamique d’enfarinement, parce que la loi ne sera pas changée sous les trémolos de la presse, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation et son homologue de la Communication et de l’économie numérique, le Dr Hamadoun TOURE, ont rencontré hier, les organisations faîtières de la presse pour discuter de la situation de vive voix. Une main tendue acceptée par ces dernières qui ont donné suite à l’invitation à elle adressée. Au terme des échanges, un seul point peut être retenu : la mise en place d’un cadre de concertation entre les responsables de la presse et les autorités gouvernementales.
« Nous venons de terminer. Ils ont dit qu’ils n’ont aucune intention de violer la liberté de la presse. Ils proposent la mise en place d’un cadre de concertation. Nous leur avons dit que nous allons faire le compte rendu aux journalistes demain à 11 h à la Maison de la Presse », a déclaré Bandiougou DANTE, Président de l’URTEL.
Est-ce suffisant comme réponse aux préoccupations des médias ? Les faîtières de la presse prennent aujourd’hui l’avis de leurs mandants, avant toute autre évolution de la situation.
C’est Thomas JEFFERSON qui disait : ‘’notre liberté dépend de la liberté de la presse, et elle ne saurait être limitée sans être perdue’’. À méditer.

PAR BERTIN DAKOUO

Source : INFO-MATIN

Categories: Afrique

Mali : Règlement intérieur du conseil national de transition: le recadrage de la Cour constitutionnelle

Wed, 23/12/2020 - 06:18
CNT : Saisie par lettre confidentielle n°0001du Président du Conseil national de Transition en date du vendredi 11 décembre 2020 pour statuer sur la conformité du Règlement Intérieur du Conseil national de Transition (contrôle de constitutionnalité), la Cour constitutionnelle du Mali a rendu vendredi dernier 18 décembre son arrêt. Pour son premier arrêt en la matière l’honorable cour ne fait pas dans la sensiblerie, affectivité, complaisance encore moins dans la dentelle.

Juge de la constitutionnalité́ des lois, garante des droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques, la Cour Constitutionnelle n’a pas failli à son sacerdoce d’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité́ des Pouvoirs Publics. Dans un arrêt qui fera jurisprudence, elle a retoqué le règlement intérieur du Conseil national de la transition sur au moins quatre (4) points. Aussi, il sera partout désormais écrit dans le marbre que :

Les membres du CNT ne sont pas députés, donc pas honorables
Adoptant le vendredi 11 décembre leur règlement intérieur, à l’unanimité, sans reproches ni murmures, les membres du Conseil national de la Transition avaient formulé ainsi l’article 2 : ‘’les membres du Conseil national de Transition portent le titre de Député de la Transition’’.
Examinant à la loupe le subterfuge, les juges constitutionnels n’ont pas manqué de relever l’insidieux copier-coller de l’article 60 de la Constitution qui dit que ‘’les membres de l’Assemblée Nationale portent le titre de Députés’’. Or l’article 61 de la Constitution dispose ‘’les Députés sont élus pour cinq ans au suffrage universel direct…’’ Ce qui est très loin (comme djégué dialan ni badji) du cas des membres du CNT qui ne sont que nommés et pour simplement la durée de la Transition (18 mois). Donc bien qu’étant, au regard de l’article 13 de la Charte de la Transition, membres de l’organe législatif de la Transition, les 121 gars nommés par le CNSP ne sauraient porter le titre de Député. Leur nom, selon la Charte qui crée le Conseil national de Transition, n’est pas député, mais plutôt ‘’membres du Conseil national de Transition’’. En clair, ils ne sont pas députés donc ne peuvent s’affubler du titre d’honorable.

Les questeurs ne seront
pas nommés, mais élus
Le propre de la démocratie lapidairement expliqué aux despotes du 18e par Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, c’est que ‘’pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir’’. Aussi, avons-nous hérité d’une Cour constitutionnelle qui statue obligatoirement outre sur la constitutionnalité́ des lois organiques et des lois avant leur promulgation; les règlements intérieurs de l’Assemblée Nationale, du Haut Conseil des Collectivités et du Conseil Économique, Social et Culturel avant leur mise en application quant à leur conformité́ à la Constitution; (mais aussi sur) les conflits d’attribution entre les institutions de l’État. C’est dans ce rôle consacré de régulateur du fonctionnement des institutions que la Cour constitutionnelle sur la base du sacro-saint-principe de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire qui est un principe constitutionnel consacré a déclaré inconstitutionnel l’article 9 alinéa 3 du Règlement Intérieur du CNT qui dit : ‘’en application de l’article 19 de la Charte de la Transition, les questeurs sont nommés par Décret pris en Conseil des Ministres, parmi les membres du Conseil national de Transition sur proposition de son Président’’.
Pour la haute juridiction constitutionnelle, cette nomination constitue une immixtion intolérable du pouvoir exécutif dans la gestion interne d’un pouvoir législatif et une violation du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs. Exerçant sa censure, elle déclare que ‘’les questeurs doivent, au même titre que les autres membres du bureau, être élus par leurs pairs’’.

Parfaire la procédure
d’immunité parlementaire
La Cour constitutionnelle ne fait pas d’objection à l’immunité des ‘’membres du Conseil national de Transition’’. Dans son arrêt, elle considère qu’aux termes de l’article 62 de la Constitution, les députés bénéficient de l’immunité parlementaire ; que les membres du Conseil national de Transition, organe législatif, bénéficient de la même immunité aux termes de l’article 44 du Règlement Intérieur ; que cependant ledit article, tout en restant conforme à la Constitution, n’indique pas de façon complète les modalités de la mise en œuvre de sa levée ; qu’il y a lieu d’ajouter : « A la fin des débats, il est procédé au vote d’une résolution sur la base du rapport présenté par la commission ad hoc. La résolution est communiquée au Gouvernement par le Président du Conseil national de Transition ».

Pas de prorogation de
mandat pour le CNT
Sur la base de l’article 22 de la Charte de la Transition qui fixe «la durée de la Transition est fixée à dix-huit (18) mois à compter de la date d’investiture du Président de la Transition » la Cour constitutionnelle met un bémol sur les velléités de ceux qui s’auto-octroient une légitimité qu’ils n’ont pas et qui ne peut leur être octroyée. Aussi censure-t-elle l’article 94 du Règlement Intérieur qui dit que «le Conseil national de Transition demeure jusqu’à la mise en place d’une nouvelle Assemblée Nationale issue d’élection régulière».
Pour le juge constitutionnel, le Conseil national de la Transition ne peut avoir une durée excédant celle fixée par l’article 22 de la Charte de la Transition à savoir 18 mois pas une seconde de plus.

Plus de transparence sur
l’indemnité parlementaire
Ce n’est pas seulement sur le titre député de la Transition ou sur la nomination des questeurs par Kati que la Cour constitutionnelle a exercé son pouvoir de censure.
Elle estime que si ‘’aux termes de l’article 62 de la Constitution, les députés bénéficient de l’immunité parlementaire ; que les membres du Conseil national de Transition, organe législatif, bénéficient de la même immunité aux termes de l’article 44 du Règlement Intérieur’’ ; la Cour constitutionnelle exige plus de transparence quant aux modalités de la mise en œuvre de l’indemnité parlementaire.
Le même effort de transparence est exigé du CNT s’agissant de la procédure de modification du Règlement Intérieur. Pour la Cour, il convient de déterminer les modalités de cette modification conformément à l’article 15 de la Charte de la Transition

….Mais aussi plus rigueur
En effet, de manière élégante, la Cour constitutionnelle demande aux membres du CNT plus de rigueur.
Lorsque l’article 3 de la Charte de la Transition dit : ‘’les organes de la Transition sont: le Président de la Transition, le Conseil national de Transition, le Gouvernement de la Transition’’ ; on ne saurait accepter le dilettantisme d’un Conseil national de Transition qui dans son Règlement Intérieur se désigne tantôt par « le Conseil national de la Transition » tantôt par « Conseil nationale de Transition », ou désigner la Charte de la Transition par « la Charte de Transition ». Pour en finir avec ces légèretés la Cour a tranché net. C’est, d’une part, ‘’Conseil national de Transition’’ et non Conseil national de la Transition et, d’autre part, ‘’Charte de la Transition’’ et non ‘’Charte de Transition’’.

PAR CES MOTIFS
Article 1er : Déclare la requête du Président du Conseil national de Transition recevable ;
Article 2 : Déclare contraires à la Constitution et à la Charte de la Transition, les articles 2, 9 alinéa 3 et 94 du Règlement Intérieur du Conseil national de Transition ;
Article 3 : Déclare conformes à la Constitution et à la Charte de la Transition, toutes les autres dispositions du règlement Intérieur du Conseil national de Transition, sous réserves de l’harmonisation de la dénomination du Conseil national de Transition et de la Charte de la Transition et de l’amélioration des articles 44 et 95 relatifs respectivement à la procédure de vote de la levée de l’immunité des membres du Conseil national de Transition et à la procédure de modification du Règlement Intérieur ;

ARRÊT N° 2020-07/CC DU 18 DECEMBRE2020 RELATIF A LA REQUÊTE AUX
FINS DE CONTRÔLE DE CONFORMITÉ A LA CONSTITUTION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CNT

La Cour constitutionnelle

AU NOM DU PEUPLE MALIEN
Vu la Constitution ;
Vu la Charte de la Transition ;
Vu la Loi n°97-010 du 11 février 1997 portant Loi organique déterminant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle, modifiée par la Loi n° 02-011 du 05 mars 2002 ;
Vu le Décret n° 94-421 du 21 décembre 1994 portant organisation du Secrétariat Général et du Greffe de la Cour constitutionnelle ;
Vu le règlement intérieur de la Cour constitutionnelle en date du 28 août 2002 ;
Vu la lettre confidentielle n° 0001/P-CNT en date du 11 décembre 2020 du Président du Conseil national de Transition, transmettant à la Cour Constitutionnelle le Règlement Intérieur du Conseil national de Transition, pour contrôle de conformité à la Constitution ; Vu les pièces jointes ;
Les rapporteurs entendus en leur rapport ;
Après en avoir délibéré ;
Considérant que par lettre confidentielle n° 0001/PCNT en date du 11 décembre 2020, enregistrée le même jour au courrier confidentiel sous le n° 069 et au courrier ordinaire du Greffe de la Cour de céans sous le n° 389, le Président du Conseil national de Transition a saisi la Cour constitutionnelle, aux fins de contrôle de conformité à la Constitution, du Règlement Intérieur du Conseil national de Transition adopté le 11 décembre
2020 ;

SUR LA RECEVABILITÉ DE LA SAISINE
Considérant que l’article 68 de la Constitution dispose : « L’Assemblée Nationale établit son règlement intérieur… » ;
Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 86 de la Constitution : « La Cour Constitutionnelle statue obligatoirement sur la constitutionnalité des lois organiques et des lois avant leur promulgation ; les règlements intérieurs de l’Assemblée Nationale, du Haut Conseil des Collectivités et du Conseil Economique, Social et Culturel avant leur mise en application quant à leur conformité à la
Constitution… » ;
Considérant que la Charte de la Transition dans son préambule dispose : « La présente Charte complète la Constitution du 25 février 1992 » ;
Qu’aux termes de l’article 13 de la Charte de la Transition : « Le Conseil national de Transition est l’organe législatif de la Transition » ;
Que l’article 15 alinéa 1 de ladite Charte indique : « Le Conseil national de Transition élabore son Règlement Intérieur lors de sa session inaugurale » ;
Considérant qu’en sa séance du 11 décembre 2020, le Conseil national de Transition a adopté son Règlement Intérieur constitué de dispositions préliminaires, de quatre (04) titres, de quinze (15) chapitres et de quatre-vingt-seize (96) articles ;
Que le Règlement Intérieur ainsi adopté a été transmis à la Cour constitutionnelle le même jour, par le Président du Conseil national de Transition, pour contrôle de sa conformité à la Constitution ;
Considérant que l’article 47 de la Loi n° 97-010 du 11 février 1997 modifiée par la Loi n° 02-011 du 05 mars 2002 portant loi organique déterminant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour Constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle dispose : « Les règlements intérieurs et les modifications aux règlements intérieurs adoptés par l’Assemblée Nationale, le Haut Conseil des
Collectivités Territoriales, le Conseil Economique, Social et Culturel sont transmis obligatoirement à la Cour Constitutionnelle par les Présidents de ces Institutions et ce, avant leur mise en application par les Institutions qui les ont votés.
Le Président de l’Institution concernée procède sans délai à la mise en conformité du texte avec l’arrêt de la Cour. Celle-ci reçoit communication du texte définitif avant sa mise en application » ;
Considérant qu’aucune disposition dudit Règlement Intérieur n’a encore été mise en application ; que dès lors, la Cour constitutionnelle est régulièrement saisie par le Président du Conseil national de Transition, conformément aux dispositions des articles 68 et 86 de la Constitution, 13 et 15 alinéa 1 de la Charte de la Transition et 47 de la loi organique sur la Cour constitutionnelle susvisée ;
Que par conséquent, il y a lieu de déclarer recevable la saisine de la Cour constitutionnelle par le Président du Conseil national de Transition ;

SUR LA CONFORMITÉ DU REGLEMENTINTERIEUR
Considérant que le Règlement Intérieur adopté par le Conseil national de Transition en sa séance du 11 décembre 2020, est constitué de quatre-vingt-seize (96) articles répartis entre des dispositions préliminaires, quatre (04) titres et quinze (15) chapitres ;
Que les dispositions préliminaires (articles 1er à 4) énoncent les textes régissant le Conseil national de Transition, précisent que ses membres portent le titre de « Députés de la Transition », fixent le siège ainsi que l’ordre et la sécurité au sein du Conseil national de Transition et déterminent la langue officielle dans laquelle se déroulent les débats ;
Que le titre premier (articles 5 à 44) relatif à l’organisation et au fonctionnement du Conseil national de Transition est composé de sept (07) chapitres : le chapitre I régit la démission du député de la transition et la vacance de siège, le chapitre II traite du bureau du Conseil national de Transition, le chapitre III concerne les attributions du bureau du Conseil national de Transition, le chapitre IV est relatif aux nominations personnelles, le chapitre V porte sur les commissions, le chapitre VI régit la commission de contrôle et le chapitre VII est consacré à la police, à la discipline et à l’immunité ;
Que le titre II relatif à la procédure législative comporte six (06) chapitres (articles 45 à 79), qui portent respectivement, sur le dépôt des projets et propositions de loi, le règlement de l’ordre du jour et l’organisation des débats, la tenue des séances plénières, le mode de votation, la discussion des projets et propositions de loi et les amendements ;
Que le titre III relatif au contrôle parlementaire comprend deux parties (articles 80 à 90) consacrées aux rapports entre le Conseil national de Transition et le Gouvernement : la première partie comporte deux (02) chapitres, dont le premier traite des résolutions, des questions écrites, demande de renseignements et enquêtes et le second évoque les questions orales, les questions d’actualité et les interpellations du Gouvernement ;
Que la deuxième partie, est relative à la mise en jeu de la responsabilité du Gouvernement, au débat sur le plan d’actions de la feuille de route de la Transition et aux motions de censure ;
Que le quatrième et dernier titre (articles 91 à 96) porte sur les dispositions diverses, notamment celles relatives aux indemnités allouées aux députés de la transition, aux interdictions à eux faites, à leurs insignes, à l’écharpe, à leurs avantages et à la modification du Règlement Intérieur ;
Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 60 de la Constitution « Les membres de l’Assemblée Nationale portent le titre de Députés » ;
Que l’article 61 de la Constitution dispose « Les Députés sont élus pour cinq ans au suffrage universel direct… » ;
Qu’au regard de ces dispositions constitutionnelles, le titre de Députés s’acquiert par élection au suffrage universel direct ;
Considérant que l’article 2 du Règlement Intérieur indique : « Les membres du Conseil national de Transition portent le titre de Député de la
Transition… » ;
Considérant que les membres du Conseil national de Transition ont été nommés par décret du Président de la Transition ; que dès lors, même si le Conseil national de Transition est, au regard de l’article 13 de la Charte de la Transition, l’organe législatif de la Transition, ses membres ne sauraient porter le titre de Députés ;
Qu’au surplus, la Charte qui crée le Conseil national de Transition n’attribue pas la qualité de député, mais plutôt l’appellation de « membres du Conseil national de Transition » ;
Que l’article 2 du Règlement Intérieur est contraire aux dispositions des articles 60 et 61 de la Constitution et 13 de la Charte de la Transition ;
Que par conséquent, il convient de remplacer dans le Règlement Intérieur, l’appellation « Député de la Transition » par « membres du Conseil national de
Transition » ;
Considérant que la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire est un principe constitutionnel consacré ;
Que l’article 9 alinéa 3 du Règlement Intérieur dit : « En application de l’article 19 de la Charte de la Transition, les questeurs sont nommés par Décret pris en Conseil des Ministres, parmi les membres du Conseil national de Transition sur proposition de son Président » ;
Que cette nomination constitue une immixtion du pouvoir exécutif dans la gestion interne d’un pouvoir législatif ; qu’il s’agit d’une violation du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs ;
Que dès lors les questeurs doivent, au même titre que les autres membres du bureau, être élus par leurs pairs ;
Qu’il y a lieu de dire que l’article 9 alinéa 3 est contraire à la Constitution ;
Considérant qu’aux termes de l’article 62 de la Constitution, les députés bénéficient de l’immunité parlementaire ; que les membres du Conseil national de Transition, organe législatif, bénéficient de la même immunité aux termes de l’article 44 du Règlement Intérieur ; que cependant ledit article, tout en restant conforme à la Constitution, n’indique pas de façon complète les modalités de la mise en œuvre de sa levée ; qu’il y a lieu d’ajouter : « A la fin des débats, il est procédé au vote d’une résolution sur la base du rapport présenté par la commission ad ’hoc. La résolution est communiquée au Gouvernement par le Président du Conseil national de Transition » ; Considérant que l’article 22 de la Charte de la Transition dispose : « La durée de la Transition est fixée à dix-huit (18) mois à compter de la date d’investiture du Président de la Transition » ;
Que l’article 94 du Règlement Intérieur indique « le Conseil national de Transition demeure jusqu’à la mise en place d’une nouvelle Assemblée Nationale issue d’élection régulière » ;
Que cette indication n’est pas conforme à la disposition de l’article 22 ci-dessus ;
Que dès lors, il y a lieu de préciser que la durée du mandat du Conseil national de Transition est celle fixée par l’article 22 de la Charte de la Transition ;
Considérant que l’article 95 prévoit la modification du Règlement Intérieur sans en préciser la procédure appropriée ; qu’il convient de déterminer les modalités de cette modification, conformément à l’article 15 de la Charte de la Transition ;
Considérant qu’aux termes de l’article 3 de la Charte : « Les organes de la Transition sont : le Président de la Transition, le Conseil national de Transition, le Gouvernement de la Transition » ;
Que par endroits le Règlement Intérieur mentionne tantôt, « le Conseil national de la Transition », tantôt « la Charte de Transition » ; que de telles énonciations ne sont pas conformes aux écritures de la Charte ;
Qu’il convient de les harmoniser en réécrivant « Conseil national de Transition » et « Charte de la Transition » ;
Considérant qu’en dehors des dispositions des articles 2, 9 alinéa 3 et 94, les autres dispositions du présent Règlement Intérieur sont conformes à la Constitution et à la Charte de la Transition ;

PAR CES MOTIFS
Article 1er : Déclare la requête du Président du Conseil national de Transition recevable ;
Article 2 : Déclare contraires à la Constitution et à la Charte de la Transition, les articles 2, 9 alinéa 3 et 94 du Règlement Intérieur du Conseil national deTransition ;
Article 3 : Déclare conformes à la Constitution et à la Charte de la Transition, toutes les autres dispositions du règlement Intérieur du Conseil national de Transition, sous réserve de l’harmonisation de la dénomination du Conseil national de Transition et de la Charte de la
Transition et de l’amélioration des articles 44 et 95 relatifs respectivement à la procédure de vote de la levée de l’immunité des membres du Conseil national de Transition et à la procédure de modification du
Règlement Intérieur ;
Article 4 : Ordonne la notification du présent arrêt au Président du Conseil national de Transition, au Premier ministre et sa publication au Journal officiel.
Ont siégé à Bamako, le dix-huit décembre deux mille vingt
Monsieur Amadou Ousmane TOURE, Président
Monsieur Beyla BA, Conseiller
Monsieur Mohamed Abdourahamane MAIGA….Conseiller Madame KEITA Djénéba KARABENTA, Conseiller
Monsieur Aser KAMATE., Conseiller
Maître DOUCOURE Kadidia TRAORE, Conseiller
Madame BA Haoua TOUMAGNON, Conseiller
Maître Maliki IBRAHIM, Conseiller Monsieur Demba TALL, Conseiller
Avec l’assistance de Maître Abdoulaye M’BODGE, Greffier en Chef.
Suivent les signatures illisibles
Pour Expédition certifiée conforme délivrée avant enregistrement

Bamako, le 18 décembre 2020
LE GREFFIER EN CHEF
Maître Abdoulaye M’BODGE

Source : INFO-MATIN

Categories: Afrique

Mali : Nouvelle demande de suspension des négociations: l’UNTM met en garde l’État

Wed, 23/12/2020 - 06:16
La reprise des négociations entre le gouvernement et la centrale historique, l’Union nationale des travailleurs du Mali, a été repoussée à une date ultérieure. À la demande de la partie gouvernementale, les négociations ont été suspendues avec l’UNTM, le vendredi dernier, pour aller à un conseil extraordinaire des ministres afin d’apporter des éléments de réponse aux différents points du préavis. Hier encore, les autorités ne disposaient aucune réponse pour contenter les travailleurs. Puisque la nouvelle demande de report est son émanation. Peut-on éviter une nouvelle grève ?

Le bras de fer entre les autorités de la transition et l’Union nationale des travailleurs du Mali semble encore de beaux jours devant lui. Et pour cause ? La reprise du dialogue attendue hier a été à nouveau repoussée. Après avoir observé une grève de 72 heures, du 18 au 20 novembre 2020, et une autre de 5 jours, du 14 au 18 décembre 2020, sur toute l’étendue du territoire national, aucune perspective heureuse ne se dégage entre les deux parties. Ce qui présage une nouvelle grève de la centrale historique avec ses conséquences désastreuses sur l’économie nationale. En tout cas, à l’UNTM, on n’exclut pas ce nouvel arrêt de travail si les négociations échouaient avec la partie gouvernementale.
« Tout dépend de ce qui va être comme avancée dans le dossier avec la partie gouvernementale. Si nos revendications ne sont pas satisfaites, on ira en grève encore, il n’y a pas de doute. Comme elles ne sont pas pressées, nous aussi nous attendons », nous a confié hier Moustapha Guittèye, secrétaire aux revendications de l’UNTM.
À la suite de cette nouvelle demande de suspension, l’UNTM a adressé, hier lundi 21 décembre, une lettre aux militants. La lettre signée du secrétaire général, Yacouba Katilé, remercie les militants de la ‘’mobilisation plus qu’impressionnante que vous avez consentie pour soutenir la deuxième grève de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) du 14 au 18 décembre 2020 qui a encore mis à nu les échecs de nos adversaires, de nos ennemis du monde gouvernemental du monde politique en passant par de simples citoyens inconditionnels des causes perdues pourvues que l’argent, les promesses creuses soient distillées, voulaient ternir notre juste combat’’.
Les allégations mensongères sur des dirigeants syndicaux, régionaux, nationaux, les supputations sur notre engagement patriotique, qui brille comme soleil, sont passées sur vous, comme l’eau sur le beau plumage d’un canard, déclare-t-il. Avant d’ajouter : « Merci de votre confiance, merci de votre détermination à soutenir l’égalité des citoyennes et des citoyens, des travailleuses et des travailleurs devant le droit, devant la loi, devant la justice, devant la quête du bien-être, du progrès, dans les conditions opérationnelles égales. Stupide est l’idée que partout dans le monde existent des inégalités, des injustices, car il s’agit là de valider tout simplement le défi des prescriptions de notre créateur, Allah le Tout-Puissant. Tout Omniscient. Tout Miséricordieux, qui nous invite à être justes, sincères, droits, honnêtes, véridiques et à combattre le mal,
Camarades-Travailleuses et Travailleurs ».
Si la fin de cinq (05) jours bien remplis de débrayages justes, ouvre, sur demande du gouvernement, et avec insistance, la voie au dialogue, Katilé estime pourtant qu’il ne s’agit pas là de l’abandon de l’esprit de combat, de confrontation. Le secrétaire général met ainsi en garde : « nous nous irions à ses discussions avec les autorités ayant à l’esprit deux choses :
• La durée limitée des négociations, qui ne sauraient s’éterniser même en l’absence d’un préavis ;
• La détermination à avoir des accords susceptibles de rectifier les décisions, les mesures inégalitaires qui nous renvoient au rang de citoyens inférieurs, de travailleurs inférieurs quand bien même on est détenteur de parchemins qui mettraient tout homme, sous tous les cieux, à l’exception du Mali, au haut de la pyramide des salaires, des primes et indemnités, de la considération de la nation ».
Yacoubat Katilé appelle enfin les militants à rester donc sur le qui-vive, ‘’car à tout moment, l’action subite, ravageuse des avantages et des signes de supériorité factice, peut être décidée’’.
Dans un préavis de grève en date du 23 novembre 2020 adressé au ministre du Travail et de la fonction publique, porte-parole du gouvernement, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) exige du Gouvernement la satisfaction de plusieurs points, dont l’éradication des disparités dans les conditions des travailleurs par l’établissement de la justice sociale ; la fin du calvaire des compresses à travers le paiement de leurs droits ; l’octroi aux partants volontaires à la retraite sans acception du droit à pension ; l’octroi du bénéfice de la prolongation des âges de départ à la retraite selon les catégories A, B2, B1 et C ; le Recrutement de 8600 jeunes diplômés dans les fonctions publiques par an, pendant 5 ans ; la normalisation de la carrière administrative des recrutés divers de l’enseignement, des catégories D-E de la fonction publique de l’État, dont les perspectives d’avenir, passent par la relecture corrective du Décret n°051/P-RM du 10 février 2011 ainsi que l’intégration des contractuels payés sur fonds propres des hôpitaux; la libération des domaines fonciers de l’ORTM et de l’IER illégalement occupés ; la transposition dans le secteur privé des augmentations de salaire obtenues en 2014 et 2019; l’éradication des violations de la liberté syndicale dans les services publics para- publics et privés notamment, à l’INPS, à la CMSS, SOMISY SA à SYAMA et à l’ambassade du Mali aux USA…

Dans le cadre du dénouement de la crise, l’UNTM a reçu, ce 17 décembre 2020, à la Bourse du Travail, les présidents de plusieurs chambres et représentations dont : la Chambre d’Agriculture (APCAM), le Conseil malien des Chargeurs (CMC), la Chambre des mines du Mali CMM), l’Assemblée permanente des chambres de métiers du Mali (Apcm), le Conseil national du patronat malien (CNPM). Aux termes de la rencontre, l’UNTM a accédé à leur demande de revenir à la table de négociation.

Source : INFO-MATIN

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Mali : Atteinte aux libertés fondamentales: Bouba porte plainte

Wed, 23/12/2020 - 06:15
Dans une lettre en date du 21 décembre 2020, le fils de l’ancien président de la République, Boubacar Keita porte plainte devant le président de la Commission nationale des droits l’homme (CNDH). La lettre adressée par l’intermédiaire du cabinet d’avocats FIDUCIA, interpelle pour mettre fin rapidement aux conditions arbitraires imposées au fils de l’ancien président de la République par le régime de la transition.

Voici ce que dit la lettre !

Monsieur le Président de la Commission nationale des droits de l’homme
Nous avons l’honneur de vous informer que nous sommes les conseils » de Monsieur Boubacar KETTA, le fils de l’ancien Président de la République Ibrahim Boubacar KETA.
À ce titre nous venons par la présente vous informer de ce qui suit :
Suite au renversement du régime de l’ancien Président de la République Ibrabim Boubacar KEÏTA, courant août 2020, Monsieur Boubacar KElTA a été placé dans une situation arbitraire et exceptionnelle que l’on peut qualifier de détention arbitraire ou de séquestration.
En effet, il a été totalement isolé dans la maison familiale, privé de tout contact, ses téléphones lui ont été retirés et interdiction lui a été faite de recevoir.

Au-delà des textes, notamment l’article 5 de la Constitution de 1992 en son préambule, il y a lieu de rappeler que la mission première de l’Etat est le renforcement de l’Etat de droit, à travers une justice saine et équitable.
L’institution de Justice doit être la garante des droits de chacun sans aucune discrimination. Il y va même de l’existence de la démocratie.
Aussi, notre démarche auprès de votre Commission, défenseur et soutier droits humains, consiste à trouver rapidement une solution à ce problème.
La Commission nationale des Droits de l’Homme a toujours été à la pointe de la lutte pour les droits humains dans un Mali qui est en quête de chefs qui conduisent à une démocratie authentique.
Nous savons que votre institution a toujours été animée de cet esprit et combat.
C’est pourquoi nous venons solliciter votre accompagnement afin que sorte rapidement des conditions arbitraires et dégradantes à lui imposées.
En vous souhaitant bonne réception de la présente et comptant sur votre engagement constant, nous vous prions de croire Monsieur le Président, à l’expression de nos salutations très respectueuses.

Source : INFO-MATIN

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Mali : 41EME SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ANPE : LE BUDGET PRÉVISIONNEL DE L’AGENCE S’ÉLÈVE A LA SOMME DE 6.462.000.000 FRANCS CFA

Wed, 23/12/2020 - 06:07
L’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE), a tenu hier mardi 22 décembre 2020  sa 41ème  Session de son Conseil d’Administration relatif à une session consacrée au budget  de l’agence. Elle était  placée sous la présidence de M. Issa Bengaly, président du conseil d’administration. Elle a enregistré la présence du Directeur général de l’Agence, Ibrahim Ag NOCK, en présence des autres administrateurs.

Au cours de cette  Session les administrateurs de cette structure plancheront sur l’examen et adoption du point d’exécution à mi-parcours du Plan de travail Annuel (PTA) 2020 et projet du PTA 2021, ainsi que l’examen et adoption du point d’exécution à mi-parcours du budget 2020 et projet prévisionnel du budget 2021.

Le président du conseil d’administration de l’Agence   a rappelé lors de son allocution liminaire que « l’une des recommandations formulées à la Direction Générale consistait à produire l’état d’exécution des activités du Programme et de l’exercice budgétaire en cours. Cela, afin de permettre aux administrateurs que nous sommes, d’être édifiés sur les réalisations et les prévisions budgétaires ».

Concernant le Plan de Travail Annuel (PTA) 2021 soumis, il dira qu’il s’inspire du Plan d’action de la politique Nationale de l’Emploi et du Plan d’action de la Politique Nationale de la Formation Professionnelle. Il est en parfaite harmonie avec le Plan Stratégique de Développement (PSD) et le Contrat Annuel de Performance signé entre l’ANPE et le Ministère de tutelle.

Pour Monsieur Bengaly, « en plus des programmes habituels de l’ANPE, le PTA 2021 consacre une place de choix au secteur privé à travers la création et le développement des Petites et Moyennes Entreprises (PMEJ). Il y a lieu de noter que le taux global de réalisation des activités ou en cours de réalisation au 30 septembre 2020 est de 80% pour un taux d’exécution du budget avoisinant le même chiffre.

À cet égard, je voudrais, en votre nom, féliciter la Direction Générale pour les résultats obtenus et l’invite à persévérer dans cette dynamique pour plus de résultats tangibles ».

Par la suite, il souhaite que « l’année 2021 soit une année de promotion des emplois à travers le partenariat public-privé, moteur de croissance et de contribution à la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi ».

Ainsi, les différents projets et programmes d’insertion, les projets relatifs à l’amélioration de l’employabilité des demandeurs d’emploi á travers les sessions de Techniques de Recherche d’Emploi (TRE) et les sessions de perfectionnement et reconversion doivent être renforcés.

Il appelle  la Direction Générale de (…)

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Alpha C. SOW –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : INCENDIE À KATI : LE COLONEL-MAJOR FELIX DIALLO FAIT L’ÉTAT DES LIEUX

Wed, 23/12/2020 - 06:06
Le samedi 19 décembre 2020 au camp de Kati, un grave incendie a ravagé certaines parties des bâtiments du 32ème Régiment d’Infanterie Motorisée et de la 324ème Compagnie d’Infanterie Motorisée   abimées par les flammes. L’incendie a causé beaucoup de dégâts matériels  à déplorer.

Le Chef d’État-Major de l’Armée de Terre (CEM-AT), le Colonel-major Félix Diallo, s’est rendu sur les lieux, le lundi 21 décembre 2020, pour un constat général. Le CEM-AT s’adressant aux hommes a rappelé que « cela ne doit point être un facteur de division, mais plutôt de cohésion ». Il a ensuite rassuré que les bâtiments et les matériels seront rétablis dans un bref délai.

Le courant fait d’énormes dégâts au Mali. Dans la nuit du lundi 26 octobre, aux environs de 23 heures, un violent incendie  a ravagé une partie du grand marché de Bamako. Heureusement qu’il n’y a pas  eu de perte en vie humaine, mais le dégât matériel  était très lourd. Même si le feu a été maîtrisé par les sapeurs-pompiers  dépêchés sur les lieux, il a décimé plusieurs boutiques.

Après les premières constatations des forces de l’ordre, une enquête a été ouverte pour connaître les réelles causes de ce drame. Alors la question mérite d’être posée. Qu’elle a été la cause de cet incendie ?

Gaoussou TANGARA –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : CONFÉRENCE DES FAITIÈRES DE LA PRESSE : COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE AVEC LES DEUX MEMBRES DU GOUVERNEMENT.

Wed, 23/12/2020 - 06:04
On ne peut pas s’entretenir avec deux ministres qui nous ont donné des garanties et en arriver là . soit ils nous ont floués,  soit il y a un autre niveau de gestion différent des autorités actuelles, cela est clair  »,  dixit un des responsables des organisations faîtières de la presse.

En effet les responsables des organisations faîtières de la presse étaient face à la presse hier mardi 22 décembre 2020, à la maison de la presse.

Le but était de faire un compte rendu de leur rencontre  avec le ministre de la communication Hamadoun Toure et celui de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maiga.

Au début  de la rencontre M.Dramane Aliou Koné président de la Maison de la presse a pris la parole pour faire un récapitulatif : « Comme promis Dimanche dernier , nous sommes là aujourd’hui pour vous rendre compte de notre rencontre tenue lundi 20 décembre 2020 avec deux ministres du Gouvernement. »

Avant de passer la parole il apporte une précision : « Nous étions au nombre de quatre dont Bassidiki Touré président de l’Association des Éditeurs de Presse Privée (ASSEP),Bandiougou Danté président de l’Union des Radiodiffusions et Télévisions Libres (URTEL), et Modibo Fofana Président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL Mali). »

Ainsi après les salutations d’usage M. Bandiougou Danté  prendra la parole en ces termes :

« Nous sommes allés à cette rencontre sur invitation du département de la primature , de l’Administration Territoriale et de   celui de la Communication.

Des échanges, libres, francs, fructueux  et courtois se sont passés entre nous.

Par la suite nous avons trouvé un terrain d’entente.

En effet assurance nous a été donnée que le document ne visait nullement à bâillonner la presse.

Que le document vise à préserver des vies humaines contre la maladie du coronavirus.

Il nous a même été demandé d’accepter la mise en place d’un cadre de concertation ou l’on prendra en compte les questions essentielles de la presse devant être débattues au sein du Conseil National de Transition, parce que nous y avons deux représentants bien qu’on devait avoir quatre.

Une rencontre avait même été prévue entre les techniciens du département de la communication et les techniciens de la maison de presse pour des questions essentielles nous concernant. »

« Que demander de plus ! »S’exclama Mr Bandiougou Danté avant de poursuivre : « c’est vrai qu’on pouvait signer le communiqué commun et les camarades allaient découvrir l’accord à travers les journaux. 

Nous avons dit que tout ce qui a été proposé dans la rencontre est très bien, nous en sommes contents, nous l’acceptons et en sommes fiers. »

Cependant Mr Danté mentionne qu’après la restitution qu’ils allaient procéder à la signature d’un accord de partenariat basé sur le respect mutuel entre la presse et les autorités de Transition mais hélas.

M.Danté dénonce en ces termes: « chaque fois qu’un organe a été menacé nous avons été là.

L’instruction que le gouvernement avait produit qui était source d’inquiétude pour nous, de menace pour la liberté de la presse.

Nous nous sommes retrouvés autour de ce document nous en avons parlé.

Et ce qui s’est passé hier ne vise ni une radio ni un individu,  fut-il RAS-BATH,  mais la démocratie et la liberté de la presse ;  aujourd’hui c’est RAS-BATH demain c’est qui ? Nous sommes contre la forme de son interpellation. Si une procédure normale avait été introduite contre lui, on allait pouvoir utiliser les voies normales pour voir ce qui se passe. Ainsi nous sommes dans un contexte global de menace de la liberté de la presse de remise en cause de la démocratie, on glisse inexorablement vers une dictature qui ne dit pas son nom et cela est inacceptable.»

M. Danté profita de l’occasion pour lancer un appel : « Aujourd’hui c’est vraiment l’occasion pour nous presse en ligne, audiovisuelle, presse écrite  de nous mettre ensemble pour défendre la liberté de la presse. Nous n’allons pas accepter que l’on mette en cause les acquis de mars 1991. Nous sommes restés à équidistance du combat du M5-RFP de tout autre mouvement du genre, mais cela est fini parce que quand la démocratie est mise en cause et la liberté de la presse  est menacée,  tous ceux qui veulent la liberté doivent se lever »

Toujours dans cette même lancée M. Danté demande des clarifications sur le cas RAS-BATH : « On ne peut pas s’entretenir avec deux ministres qui nous ont donné des garanties et en arriver là. Soit ils nous ont floués,  soit il y a un autre niveau de gestion différent des autorités actuelles, cela est clair. »

Rappelons que le chroniqueur Youssouf Bathily alias RAS BATH aurait été interpelé dans la nuit du 20 décembre 2020 par des individus se présentant sous la bannière de la Gendarmerie Nationale.

IR-BABA –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : DOUANE MALIENNE : SAISIE DE 143 LINGOTS D’OR D’UNE VALEUR ESTIMÉE A PLUS DE 04 MILLIARDS DE FRANCS CFA

Wed, 23/12/2020 - 06:03
Une cargaison de quatre-vingt-huit (88) lingots d’or pour 143 kilos, d’une valeur estimée à plus de 07 millions d’euros (plus de 4 milliards de FCFA). C’est le bilan de la saisie record effectuée par la douane malienne, dans la nuit de samedi 19 à dimanche 20 décembre dernier, sur la route de la Guinée Conakry par la Brigade Spéciale de Lutte contre la Fraude et la Criminalité Transfrontalière.

De sources proches de la douane, la fameuse cargaison était cachée dans une voiture en destination de la Guinée. Les 143 kilos découverts étaient «destinés à être exportés à l’insu des agents de la  douane. Ce qui aurait eu comme conséquence de perturber notre économie», a dit le Colonel-major Amidou Fakourou Bakagha, Directeur général adjoint des Douanes du Mali. Les saisies de drogues, armes, produits sanitaires impropres à la consommation par la douane malienne sont fréquentes dans cette zone frontalière entre le Mali et la Guinée voisine.

De plus en plus la douane fait une très belle moisson, et ne cesse de prouver sa perspicacité et sa farouche détermination à lutter contre les trafics de  drogues, d’armes,  de produits sanitaires impropres à la consommation.

Il faut rappeler que la Douane avait fait   une importante opération auprès d’un individu qui se faisait passer pour un agent des douanes. Une quantité de 400 kilogrammes de chanvre indien a été saisie dans un véhicule tout-terrain par le service des Enquêtes douanières à travers la base de lutte contre la fraude et la criminalité transnationale de Kadiolo. Ledit véhicule était conduit par un individu se présentant comme un agent des Douanes.

Il avait à sa disposition tous les attributs liés au corps de la Douane: insigne de corps, galons de contrôleur des douanes et même une arme. Seulement, l’agent en question n’appartient pas au service des douanes. C’est un usurpateur. C’est grâce à la vigilance des agents en charge de la surveillance des marchandises que cette saisie importante a pu être faite près du village de Mandala, à 20 km de Sikasso.

Gaoussou TANGARA –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : SUSPENSION DE LEUR MOT D’ORDRE DE GRÈVE ILLIMITÉE : LE SYNDICAT DES ADMINISTRATEURS CIVILS ET ALLIES INSCRIT DESORMAIS SES ACTIONS DANS LE CADRE DE L’UNTM

Wed, 23/12/2020 - 06:01
Après un long « bras de fer » avec le Gouvernement de Transition, les Comités Exécutifs Nationaux Syndicats de la Plateforme d’Action Commune (SYLTMAT, SYNAC, SYNTRACT et le CS-ADR), ont finalement décidé de suspendre leur mot d’ordre de grève illimitée.

Une décision qui fait suite à la signature d’un cadre de concertation et d’action avec l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), le   lundi dernier, pour  ont-ils fait savoir, « œuvrer au renforcement de la coopération entre les deux organisations, soutenir et/ou participer et faire participer leurs militants à travers le pays, à toutes les activités des deux organisations, y compris dans les méthodes d’actions et de lutte pour la défense des intérêts moraux et matériels des travailleurs et de mener des actions concrètes pour le respect et la préservation du Droit Syndical contre les tentatives directes et indirectes de violations et de mises d’entraves à la liberté syndicale… »

Si les autorités de la Transition ont de quoi se réjouir de la suspension de la grève illimitée du Syndicat des Administrateurs civils et alliés, compte tenu des retards pris dans la mise en œuvre effective du processus électoral, le fait que ces derniers et l’UNTM aient décidé d’unir leurs forces ne présage pas  cependant de bonne augure ni pour elles, ni pour les nouvelles autorités légitimes qui sortiront des nouvelles élections devant consacrer la fin de la Transition !

Pour le reste, voici le contenu du communiqué N°09 des Comités Exécutifs Nationaux Syndicats de la Plateforme d’Action Commune (SYLTMAT, SYNAC, SYNTRACT et le CS-ADR) informent l’opinion publique de leur signature à la Bourse du Travail d’un cadre de concertation et d’action avec l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), ce jour lundi 21 (..)

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Alpha C. SOW –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : RENFORCEMENT DES MESURES DE PROTECTION AU BURKINA FASO : 3 000 RÉFUGIÉS MALIENS SONT RETOURNES DANS LE CAMP DE GOUDOUBO, LUNDI

Wed, 23/12/2020 - 05:59
Suite à la révision de son plan de réponse humanitaire, publié en juillet 2020, le Burkina Faso a renforcé ,avec l’appui des partenaires financiers, la sécurité dans la ville de Goudoubo et environs. C’est en cela que les réfugiés maliens sont retournés dans le camp  de cette ville.

Suite aux attaques terroristes de 2012 au Mali,  neuf mille  (9 000) réfugiés maliens ont été établis dans le camp de Goudoubou, au Burkina Faso, avec l’aide de l’Agence des Nations Unies pour Les Réfugiés (UNHCR).

En Mars dernier, d’autres attaques terroristes ont forcé ces déplacés maliens à « plier les bagages » pour être relocalisés dans les camps  des villes voisines, à Dori et Mentao, qui pourtant n’ont pas  échappé au phénomène.

Face à cette insécurité grandissante, le Burkina Faso a adopté un plan de réponse humanitaire, publié en juillet dernier. Ce plan vise à soutenir les familles et communautés les plus vulnérables dans les régions les  plus exposées aux violences des extrémistes. Il a redoublé ses efforts à travers le renforcement de la sécurité, au nord-est. Une sécurisation par  des patrouilles et le déploiement de plus de  militaires dans la ville de Goudoubo et alentours.

C’est en cela que les 3 000  réfugiés maliens sont retournés au camp de Goudoubo.  Le  HCR les a transportés en effet avec une  trentaine de convois de bus et de camions : « Les réfugiés maliens qui retournent à Goudoubo nous avaient demandé de les ramener dans le camp qu’ils appellent leur chez-soi car c’est là qu’ils vivaient, pour la plupart, depuis 2012 », a déclaré la Représentante du HCR au (…)

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BAH DIABY –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : RENFORCEMENT DU PROCESSUS DE REFORME DE LA LUTTE CONTRE L’INSECURITE AU MALI : LES JEUNES FILLES ET FEMMES ONT MARQUE LEUR ENTRÉE EN SCÈNE, HIER

Wed, 23/12/2020 - 05:58
Dans le but de renforcer les capacités des femmes et des organisations civiles avec l’appui de la section de  Réforme du Secteur  de la Sécurité et de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (RSS/DDR) de la MINUSMA, la ville de Gao a abrité le mardi 22 décembre 2020 la cérémonie de lancement de l’Atelier sur le rôle des jeunes filles et des femmes pour la lutte contre l’insécurité. C’est une activité initiée par le Réseau National pour le Développement des Jeunes filles et Femmes du Mali (RENAD JEF-Mali).

Le représentant du chef du bureau régional de la MINUSMA à Gao, Jean B. Kabirigi a présidé à la cérémonie d’ouverture du lancement de l’Atelier sur le rôle des jeunes filles et femmes dans le processus de la Réforme du Secteur de la Sécurité et de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (RSS/DDR). Etaient aussi présents à la cérémonie le conseiller spécial du Gouverneur de la région de Gao, et plusieurs  autres personnalités de la région.

Jean B. Kabirigi dans son discours a indiqué que « cette activité était conduite par le (…)

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Bah  Diaby –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : LE M5-RFP FACE À LA PRESSE HIER : “CERTAINS CHEFS MILITAIRES ONT ABANDONNE LE TERRAIN POUR S’INSTALLER A BAMAKO ET KATI AU DETRIMENT DE LA SECURITE DU PAYS”

Wed, 23/12/2020 - 05:56
La première conférence de presse du Mouvement du 5 juin-Rassemblement de Forces Patriotiques (M5-RFP) après la mise en place du Conseil National de Transition (CNT) s’est tenue hier mardi 22 décembre 2020 À Sogoniko en Commune V du District de Bamako dans la cour de l’ancienne compagnie « Bittar Transport ».

Pour la première fois depuis un certain temps, plusieurs membres du comité stratégique du M5-RFP d’origine étaient présents, notamment, Mohamed Ali Bathily, Jeamille Bittar, Choguel Kokalla Maïga, Me Mountaga TALL, Ibrahim ikassa Maïga, et Konimba Sidibe entre autres.

Durant plusieurs minutes les membres ont lu la déclaration finale du Comité stratégique du M5 RFP en Français et en Bambara.

A l’entame, Choguel K Maïga a tenu a excuser les autres membres du Comité qui selon lui sont « pris par des cérémonials » avant de souhaiter la bienvenue à Mohamed Ali Bathily, qui a été absent plusieurs fois lors des précédentes rencontres.

La déclaration lu par les différents membres précise : «Tout en s’inclinant sur la mémoire des victimes des tueries et exactions perpétrées par le régime défunt, et sur celle de toutes les victimes civiles et militaires de la crise sécuritaire, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement de Forces Patriotiques (M5RFP)réaffirme le sens de la lutte héroïque du Peuple malien qu’il a porté plusieurs mois durant pour l’émergence d’un Mali nouveau

Avant d’ajouter «Le M5-RFP qui a observé une pause dans la tenue de ses activités de mobilisations populaires et de manifestation publiques, tout en travaillant intensément à sa réorganisation interne, considère que la Transition en cours «est son bébé», et s’engage pleinement pour sa réussite, en empêchant toute velléité de restauration du régime défunt ou toute tentative de déviation de la Transition des attentes réelles et légitimes du Peuple

Ainsi «Le M5-RFP dénonce les manœuvres orchestrées pour dévier le processus de changement en cours et déplore que, pour ce faire, certains chefs militaires ont abandonné le terrain pour s’installer à Bamako et Kati et s’adonner à des activités politiques et procéder à la confiscation du pouvoir. D’ailleurs, les populations expriment par vagues leur désarroi à travers des manifestations quotidiennes massives tant à Farabougou, Tombouctou, Sofara, Kayes, Gao, ainsi qu’à Koulikoro, Bandiagara, Koro, Ansongo et Bamako, etc.Le Comité Stratégique du M5.RFP porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que (…)

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IR-BABA –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : COMMISSION D’ENQUÊTE INTERNATIONALE POUR LE MALI : UN ÉNIÈME RAPPORT DE L’ONU CONTENANT DE GRAVES ACCUSATIONS A L’ENCONTRE DES FAMAS ET DES GROUPES ARMES

Wed, 23/12/2020 - 05:55
Créée le 19 janvier 2018 par le Secrétaire général des Nations Unies conformément à l’article 46 de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali de juin 2015, la Commission d’enquête internationale pour le Mali vient de transmettre son Rapport au Conseil de Sécurité. Fort de plus de 300 pages, le rapport révèle de graves abus de violation des Droits humains au cours de la période 2012-2018. Selon des sources qui ont consulté  le dit-rapport, « l’Armée Malienne est accusée de crime de Guerre »tandis que certains groupes armés sont indexés comme auteurs de crimes contre l’humanité. Des abus qui sont tous deux  passibles de passage  devant une Cour Pénale Internationale si les faits sont avérés.

La création d’une Commission d’enquête internationale a été prévue par l’article 46 de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui dispose que « les Parties conviennent de promouvoir une véritable réconciliation nationale fondée sur [ la création d’une Commission d’enquête internationale chargée de faire la lumière sur tous les crimes de guerre, les crimes contre l’Humanité, les crimes de génocide, les crimes sexuels et les autres violations graves du Droit international, des Droits de l’homme et du Droit international humanitaire sur tout le territoire malien».

C’est ainsi qu’à la demande du Gouvernement du Mali, le Secrétaire général des Nations Unies a établi la Commission d’enquête internationale pour le Mali le 19 janvier 2018. Le 23 janvier 2018, le patron de l’ONU a nommé Mme Lena Sundh de la Suède comme Présidente de la Commission et M. Simon Munzu du Cameroun et M .Vinod Boolell de l’Ile Maurice comme membres de la Commission. La Commission a pour mandat :

– d’enquêter sur les allégations d’abus et de violations graves du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris les allégations de violence sexuelle liée au conflit, commis sur tout le territoire du Mali entre le 1er janvier 2012 et le 23 janvier 2018.

Dans le cadre de ses travaux, la Commission d’enquête était au Mali du 29 octobre 2018 au 02 novembre 2018.

Au cours de cette mission d’enquête, la Commission a rencontré toutes les sensibilités du pays. Il s’agit notamment des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad, de la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger, ainsi que la Commission vérité, justice et réconciliation, sans oublier, les missions diplomatiques, les représentants des autorités religieuses, de la société civile nationale et internationale, et des Nations Unies. Selon le contenu du rapport qui bénéficie pour le moment du sceau de confidentialité, la commission pense avoir recueilli (…)

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Mahamane TOURE –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : JOLI COUP CONTRE LES RÉSEAUX DE TRAFIQUANTS D’ARMES AU SAHEL : INTERPOL SAISIT DES DIZAINES DE MILLIERS D’EXPLOSIFS, DES ARMES A FEU ET DES MUNITIONS DANS LA ZONE DES TROIS FRONTIERES

Wed, 23/12/2020 - 05:53
Dans un communiqué rendu public par Interpol , il ressort qu’une opération dénommée KAFO II ,qui se consacrait à une lutte farouche contre le trafic de stupéfiants et assimilés, aura permis de saisir plusieurs milliers d’explosifs. Ladite opération qui s’est déroulée au Mali, au Niger, au Burkina Faso et en Côte -d’Ivoire a mobilisé 260 personnes du 30 novembre au 06 décembre dans les aéroports, les ports et les frontières terrestres des quatre pays.

Le trafic d’armes à feu est un commerce lucratif qui alimente et finance d’autres types de crimes graves”, a déclaré le secrétaire général de l’Interpol, Jürgen Stock.

Selon en effet des sources proches de l’ONU, il nous revient qu’une opération d’Interpol et l’Office des Nations Unies contre les drogues et le crime (UNODC) menée à plusieurs points de passage frontaliers en Afrique de l’Ouest et au Sahel , a permis de saisir 50 armes, 40 000 bâtons de dynamite et détonateurs destinés aux activités minières clandestines et près de 1 500 kilos de drogue provenant de réseaux utilisés pour approvisionner les terroristes.  « L’intervention a donné lieu à un nombre indéterminé d’arrestations lundi par l’organisation  qui a (…)

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Mahamane TOURÉ –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE : ACTUALITÉ ARTS&CULTURE SANTÉ ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE By NOUVEL HORIZON / 23 décembre 2020 LES PREVISIONS DU MINISTERE DE LA CULTURE DEJOUEES

Wed, 23/12/2020 - 05:51
Les restrictions qui viennent de tomber mettent à mal le monde de la culture. Une pause frustrante pour les acteurs du milieu ainsi que la famille des artistes qui ne sera pas au rendez-vous des fins d’année. 

L’arrivée du covid avait conduit à une éventuelle fermeture des lieux de célébration , espace culturels et stades en début d’année. Si à l’époque , l’arène de la culture a eu du mal à partir dans ce sens , elle sera la plus touchée de tous. Le CICB et le palais Amadou Hampathé Bâ furent fermés durant la période du confinement et même après.

Une polémique avait pris forme avec le promoteur du festival BAMA’ART pour que soit ouverts ces espaces pourvoyeurs d’emplois.

Sauf que la montée en force du covid 19 depuis Novembre a tout déjoué. La seconde vague conduira à l’état d’urgence qui a prévu la fermeture des espaces musicaux et culturels. Une limitation de mobilisation qui montre bien que la ministre de la culture Kadiatou Konaré sera bousculée par les décisions gouvernementales préventives.

Sa chance , c’est qu’elles s’étendent au 4 janvier. Autrement dit , après le nouvel an , les activités sont censées reprendre s’il n’y a pas prolongation. Il est clair que la fin d’une année restera sobre sans entrées d’argent pour le département. La limitation des rassemblements à 50 personnes, prévue sur une période de 10 jours de restrictions fait que des endroits comme le CICB ou le Palais de la culture perdent beaucoup.

Assez d’affiches étaient au rendez-vous : les concerts de Dr Keb , Hawa Bah , le réveillon d’Abdoulaye Diabaté ou celui d’Oumou Sangaré. S’il est vrai que son hôtel est en rénovation, la diva sera à Abidjan le 26 Décembre où elle recevra un prix d’honneur. Autrement dit , elle échappera à l’état d’urgence. N’oublions pas que BAMA’ART prévu du vendredi 1er  au dimanche 3 janvier est ajourné pour le mois d’après.

Pourtant les activités du secteur de Kadiatou Konaré permettent aussi au département des sports d’en profiter. Nul n’ignore que le palais des sports est de plus en plus prisé alors que les stades Omnisports et 26 Mars restent des cibles de plusieurs sommités ou entités religieuses. C’est dire que d’autres départements subissent les affres du covid quand celui de la culture est à l’arrêt.

Vu la ténacité de la ministre, l’optimisme reste de garde. Celle qui fut désigné ministre de la 1ère semaine de Décembre par le BAROMÈTRE avait initié assez d’atelier. Ils portaient sur la relance du secteur culturel et touristique autour de thématiques permettant d’identifier des actions concrètes. Il ne va s’en dire que puisqu’il faudra désormais faire avec la pandémie , Kadiatou Konaré ira sur sa lancée en 2021 , une fois les restrictions du covid levées pour que la culture reprenne ses droits !

BAMOISA –

Source : NOUVEL HORIZON

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Mali : « Je ne suis ni malade, ni démissionnaire, encore moins en résidence surveillée. Je suis en « kalwa » comme disent les marabouts »

Thu, 10/12/2020 - 19:07
INTERVIEW (PRESQUE) IMAGINAIRE Où est donc passé le président de la Transition, dont la dernière apparition publique remonte au 25 novembre dernier ? Les rumeurs courent, folles et fofolles. Certains le disent « malade », après la découverte, jeudi 26 novembre d’un foyer de covd-19 à la présidence de la République ; tandis que d’autres pensent, sans l’ombre d’une preuve pour l’instant, qu’il serait « placé en résidence surveillée » pour avoir « démissionné » de son poste de président de la Transition.

Dans cette interview qu’il nous a accordée, au téléphone, le week-end dernier, Bah N’Daw tente d’apporter des réponses aux questions que se posent les Maliens. Actuellement. Entretien. Sans concession.

Mr le président, d’où nous parlez-vous en ce moment ?

De chez moi voyons, d’où voulez-vous que je vous parle ?

De votre résidence de la Base aérienne ou de votre domicile de Djélibougou ?

Ecoutez, Le Mollah, je suis chez moi !

A votre domicile de Djélibougou, ou à la Base aérienne ?

Je suis chez moi.

Alors, pourquoi les Maliens ne vous voient plus, ne vous entendent plus, depuis le 25 novembre dernier ?

Je réfléchis sur la meilleure manière de présider cette transition pour le bonheur de nos concitoyens.

Donc, vous n’êtes pas malade, comme disent les rumeurs ?

Je suis en parfaite santé, en dépit de mes 70 balaies.

Alors, pourquoi n’avez-vous pas pris part à la réunion inaugurale du Groupe de suivi et de soutien à la Transition, qui s’est déroulée à Bamako ?

Quand cette réunion se tenait, je me faisais soigner une molaire qui me faisait souffrir.

Sûr ?

Certain !

Pourquoi, vous n’aviez pas lu, le lundi 30 novembre, à la télé, votre discours à la nation, retrouvé sur les réseaux sociaux ?

C’est ce que je viens de vous dire. Comment peut-on lire un discours à la nation avec une mâchoire enflée ?

Le mardi 1e’ décembre, aussi, un communiqué avait annoncé que vous avez présidé la réunion du conseil supérieur de la défense sur le covid-19, mais sans votre image.

C’est, encore et toujours, le même coupable : ma dent !

Même le conseil des ministres du mercredi du 02 décembre se serait tenu sans vous, dit-on. Est-ce, toujours, à cause de votre dent ?

Affirmatif ! comme, dit-on, dans l’armée.

D’autres rumeurs, circulant sur les réseaux sociaux, disent que vous êtes en résidence surveillée pour avoir « démissionné » de votre poste de président de la Transition.

Je ne suis ni malade, ni en résidence surveillée pour avoir rendu ma démission. Comme je vous l’ai dit tantôt, j’ai décidé de prendre quelques jours sabbatiques pour mieux réfléchir sur la meilleure manière de conduire cette Transition pour le bonheur de nos concitoyens.

Avez-vous besoin de vous cacher pour mener cette réflexion ?

Je ne suis pas caché. En réalité, j’observe ce que les marabouts appellent le « Kalwa », cette retraite qui vous permet de vous couper du monde pour vous rapprocher davantage de Dieu. C’est ce qui explique mon absence devant les cameras que j’adore en plus.

Que répondez-vous à ceux qui croient, dur comme fer, que vous n’êtes plus en odeur de sainteté avec votre « fils prodige », je veux parler du vice-président de la Transition ?

Rassurez-vous, jusque-là, tout se passe bien entre moi, le vice-président et le chef du gouvernement. Contrairement à ces rumeurs, montées de toutes pièces, nous nous entendons à merveille. Aucun à l’horizon. Et nous travaillons d’arrache-pied pour mener cette Transition à bon port.

Mr le président, depuis le 25 septembre dernier, date de votre investiture et de votre vice-président, c’est la première fois que vous nous accordez une interview par téléphone. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?

Allez-y demander le chérif de Nioro, Acharafou- charafa ou le « vénéré » imam Dicko. Quand on observe le « kalwa », on se retire du monde pour mieux se rapprocher de Dieu, afin qu’il vous inspire et vous guide dans le bon chemin.
Dans ces moments de solitude et de communion avec Dieu, on ne peut accorder une interview. C’est pourquoi, j’ai choisi de réaliser cet entretien au téléphone. Parce que je sais que vos lecteurs attendent de moi des explications sur mes absences de ces derniers temps.

Donc, à la semaine prochaine alors ?

Inchallah !

Propos recueillis par Le Mollah Omar /

Source : Canard dechainée

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