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Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali : Front social : Les syndicats de l’éducation déterrent les haches de guerre

Tue, 30/03/2021 - 07:12
Les autorités de la transition ont-ils grillé des arachides pourris en nommant des syndicalistes aux CNT ? C’est la question que se posent nombre d’observateurs, après le retrait de la synergie des syndicats de l’éducation de l’atelier national de validation des termes de références devant aboutir à la tenue d’une conférence sociale sur les conditions de vie et de travail dans les secteurs public et privé. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée par le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, le 27 mars 2021, à la Bourse du Travail.

En effet, selon la déclaration de la synergie lue par son porte-parole, Ousmane Almoudou, ce refus se justifie par la non implication des syndicats de l’éducation dans l’élaboration desdits termes de référence. De leur analyse, l’objectif principal de ces termes est l’harmonisation des grilles, une exigence d’un syndicat de la place qui, « a remué terre et ciel pour empêcher l’application de l’article 39. », ont-ils indiqué.

Rappelant par ailleurs les dispositions de l’article 39 selon lesquelles « Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale », les syndicats d’enseignants accusent le gouvernement d’être passé par des astuces et malices pour se soustraire à ses responsabilités.

Autre motif soulevé est le contenu de la loi de finances récemment voté par le CNT.  En effet, selon la synergie des syndicats d’enseignants, le gouvernement y a confirmé son jeu malicieux et trompeur. Apparemment informés par leurs militants qui siègent au CNT, selon les syndicalistes de l’éducation « aucune ligne n’est prévue dans ce budget pour une éventuelle augmentation en cas d’application du procès-verbal que l’Etat et le CNPM. »

Par conséquent, les syndicalistes, après avoir signifié aux autorités de la Transition leur disponibilité à faire les mêmes sacrifices qu’en 2019-2020 sous le régime défunt, ont appelé leurs militants à la mobilisation pour défendre ce qu’ils appellent un droit chèrement acquis et pour lequel certains de leurs camarades et collègues ont laissés la vie.

Autant dire que les enseignants pourraient aller gonfler les rangs du M5 RFP, qui tente ces derniers temps de récupérer l’ensemble des frustrations de la République pour régler ces comptes avec les autorités de la transition qu’il taxe d’usurpatrice de lutte.

Amidou Keita

Source : Le Témoin

Categories: Afrique

Mali : Tour du Mali de Cyclisme : Le ministre Ag Attaher se réjouit d’une double réussite

Tue, 30/03/2021 - 07:11
Le cycliste malien, Issiaka Coulibaly, a remporté la 9è édition du Tour du Mali, dédié à la paix. En cinq étapes de la compétition, les cyclistes ont couru une distance de 559 km. Au décompte final de temps, celui du Mali a remporté haut la main la compétition au classement général individuel. Issiaka Coulibaly est crédité d’un chrono de 11h 31 mn 22 secondes. Il s’empare du coup du Maillot jaune décerné au premier du classement général, vainqueur de la compétition. Le cycliste de l’équipe A du Mali, Seydou Djiré, s’est adjugé la deuxième place avec un chrono de 11h 31 mn 51 sec contre 11h 32 mn 43 sec pour le Burkinabé Souleymane Koné (11h 32 mn 43 sec), troisième de la compétition. Le classement par équipe est dominé par l’équipe A du Mali (34h 38mn 26 sec) devant le Burkina Faso (34h 38 mn 30 sec) et l’équipe C du Mali (34h 40 mn 02 sec). Le Burkinabé Bachirou Nikiéma a remporté le Maillot blanc du meilleur sprinteur tandis que le Malien Seydou Djiré s’est emparé du Maillot rouge de la combativité.

L’édition 2021 de ce Tour du Mali s’est déroulée du 23 au 27 mars derniers dans notre pays. Au Total, 53 cyclistes du Mali, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Sénégal, du Maroc, de Guinée et de Mauritanie se sont affrontés sur une distance globale de 559 km. La première étape du Tour de la Paix 2021 s’est déroulée entre Bamako et Koulikoro (100km). Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Moussa Ag Attaher, en a donné le coup d’envoi en roulant lui-même pendant quelques minutes avec les cyclistes professionnels. Cette étape a été remportée par Sidiki Diarra de l’équipe A du Mali devant les Burkinabés Bachirou et Nikiéma et Paul Daumont. La deuxième étape a été courue le 24 mars entre Dio et Kita (62 km), avec les Burkinabés Paul Daumont et Bachirou Nikiéma et l’Ivoirien Abou Sanogo comme tiercé gagnant. La troisième étape, le 25 mars, entre Bamako et Bougouni, distance de 141 km a été remportée par le Burkinabé Bachirou Nikiéma devant Yaya Diallo de l’équipe A du Mali et Bréhima Coulibaly de l’équipe B du Mali. Quant à la quatrième et avant dernière étape, le 26 mars, entre Bougouni et Niéna (130 km) elle sera décisive dans le décompte final. Souleymane Koné du Burkina Faso gagne cette étape devant Issiaka Coulibaly de l’équipe C du Mali et Seydou Djiré de l’équipe A du Mali. Arrivé 18è de la course, Sidiki Diarra perd le Maillot jaune au profit d’Issiaka Coulibaly.

Malgré la victoire du Burkinabé Paul Daumont lors de la cinquième et dernière étape (Bamako-Siby-Bamako) devant les Ivoiriens Souleymane Traoré et Kouamé Antoine Kouadio, le Malien Issiaka Coulibaly, arrivée 15è de cette course, garde le Maillot jaune du leader de la compétition.

La cérémonie de clôture s’est déroulée samedi 27 mars sur le Boulevard de l’Indépendance. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher, a estimé que l’édition 2021 du Tour de la Paix a été une réussite. « C’est avec une immense joie et satisfaction que nous avons clôturé cette 9ème édition du Tour du Mali- Tour de la paix 2021 avec une large victoire pour notre pays. Ce grand rendez-vous du vélo au Mali après trois longues années d’absence a été une franche réussite et satisfaction en terme d’innovation et de résultat », a déclaré Mossa Ag Attaher avant de se réjouir de la performance des cyclistes. « Notre Equipe nationale s’empare des Maillots jaune et vert avec deux athlètes sur le podium notamment Issiaka Coulibaly et Seydou Djiré respectivement premier et deuxième du tournoi suivis de Souleymane Koné du Burkina Faso. Le maillot rouge revient à notre athlète Seydou DJIRÉ pour sa combativité pendant le tournoi et le maillot blanc à Bachirou Nikiéma du Burkina Faso. Le grand mérite vous revient ici chers Aigles, pour avoir donné cette grande joie et satisfaction au peuple malien. Je salue ici l’esprit de fair-play et de fraternité qui a marqué ce tournoi », a-t-il indiqué.

Il a remercié par la même occasion les plus hautes autorités du pays pour leur accompagnement inlassable pour la réussite du Tour du Mali, la Fédération malienne de cyclisme ainsi que tous ses partenaires qui ont accompagné cette grande fête du vélo. Il a également rendu un hommage au Pr Dioncounda Traoré, ancien président par intérim du Mali et président d’honneur de la Fédération malienne de cyclisme ainsi que tous les anciens ministres, gouverneurs, chefs de services qui étaient présents et témoins de cette grande victoire.

 

Ousmane CAMARA

Source : Le Témoin

Categories: Afrique

Mali : Décès de Babani Sissoko : Sora s’en est allé

Tue, 30/03/2021 - 07:10
L’homme d’affaires,  Foutango Babani Sissoko, plus sous le nom de Baba Sora est décédé, le dimanche 28 mars dernier, à Bamako des suites d’une longue maladie. Originaire de la commune de Diaba, cercle de Kéniéba dans la Région de Kayes, Baba Sora était connu pour sa fortune sur laquelle les plus folles théories ont circulé quant à son origine dans les années 90.

Cette fortune  proviendrait selon  la BBC  de  la Banque islamique de Dubaï où  Baba  Sora aurait empoché, en 1995, plus de plus 242 millions de dollars (plus de 130 milliards de Fcfa) sous forme de prêt. Ce prêt aura été  obtenu par abus de confiance, souligne  une enquête de la BBC.

Devenu riche, très riche, l’enfant de Dabia (près de Kéniéba, Région de Kayes), avait également une réputation de philanthrope. En effet, de nombreux témoignages louent sur les réseaux sociaux sa « générosité », notamment, envers les griots et les artistes. Il fit la prouesse jamais vue au Mali en reconstruisant intégralement son village. La compagnie aérienne qu’il a créée porte de nom de « Dabia ». Des dons aux joueurs, aux maliens de l’extérieur en détresse, aux pauvres qui formaient une file indienne devant son domicile, aux griots et autres laudateurs, aux réalisations dans son village natal Dabia et bien d’autres, Baba Sora aura partagé avec tout le Mali sa richesse sans compter.

Sa vie a également été marquée par un passage sur la scène politique. Baba Sora a été maire de la commune de Dabia et député à l’Assemblée nationale pendant 12 ans entre 2002 et 2014. Il avait 79 ans. Son histoire restera une légende qui sera longtemps contée.

MS

Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Polémique autour du DDR : la CPA accuse, Zahabi récuse

Tue, 30/03/2021 - 07:08
C’est une nouvelle polémique autour du processus de DDR (Désarmement-Démobilisation-Réinsertin/réintégration). Selon Mouhamed Ousmane Ag Mouhamedoune, secrétaire général de la CPA, membre du comité de suivi de l’accord, le président de la Commission DDR veut s’immiscer dans les affaires de son mouvement. « Tout le monde s’est plaint un moment du fait qu’il s’invite lui-même dans le problème interne des mouvements du point où il va jusqu’à faciliter la fragmentation, et même la scission, la division des mouvements. Et là ça touché la CPA. Depuis des années il tente de créer un doublon de mouvement », explique Mohamed Ousmane qui menace de se retirer du DDR.

Le Président de la Commission DDR Zahabi Sidi Ould Mouhamed rejette ces accusations. Il reproche au secrétaire général de la CPA de vouloir intégrer des combattants non éligibles au DDR. « Il a fait une liste de 70 personnes pour la réinsertion socio-économique dans le cadre du partage de quota récent de la réinsertion. Et nous avons procédé à la vérification dans la base des données, nous avons trouvé qu’il n’y a que 5 personnes éligibles et que tous les autres étaient des nouvelles personnes ». Il ajoute que le problème a été déjà tranché lors d’une réunion de haut niveau.

En février dernier, plus de 300 ex-combattants de la CMA, de la Plateforme et d’autres groupes adhérant au processus de paix sont arrivés à Bamako en provenance de Kidal, Gao et Tombouctou. Ces derniers devraient intégrer l’‘armée reconstituée après quelques semaines de formation.

La Rédaction

Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Célébration du 26 mars 1991 : Les acteurs font le bilan

Tue, 30/03/2021 - 07:07
En trente années de démocratie, le Mali a connu plus de coups d’état que d’alternance. Le pays est, depuis près de 10 ans confronté dans une des plus graves crises de son histoire. Pour Ibrahima Kébé, membre de l’Association Faso Kanu, une organisation de la société civile, les vraies aspirations profondes des Maliens ne sont pas prises en compte après 30 ans de démocratie. « Jusqu’à preuve du contraire, les Maliens ont soif de la vraie démocratie et du développement ». Même s’il reconnaît que des acquis ont été enregistrés, M. Kébé, pense que « la gestion politique a été gangrénée par la corruption, le népotisme et la gabegie ». Des maux qui ont pourtant été les éléments déclencheurs de la révolution de mars 1991, martèle-t-il.

Maître Mountaga Tall, président du parti CNID-Faso-Yiriwaton est un des acteurs majeurs de la lutte démocratique Mali. Il estime que les principales dérives de l’ère démocratique découlent de la mauvaise gouvernance. « Les élections n’ont jamais été bonnes au Mali, la corruption que nous avons combattue de toutes nos forces n’a pas permis d’atteindre les objectifs », souligne l’avocat qui affirme que les responsabilités sont partagées entre la classe politique, la société civile et les militaires. Selon lui, il est urgent de refonder le Mali à travers des assises nationales de la refondation.

L’homme politique et l’acteur de la société civile conviennent que tout n’a pas été négatif. Selon eux, des acquis sont à préserver. Et les défis actuels du pays ne doivent pas faire perdre cela de vue.

Pour des observateurs, après trente ans de démocratie, le bilan reste « mitigé ». Certes, la démocratie est en marche au Mali, toutefois, d’énormes défis restent à lever. Il s’agit notamment des insuffisances liées au système éducatif et judiciaire.

Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Gao : 6 jeunes tués par une frappe, des djihadistes selon Barkhane, des chasseurs selon des locaux

Tue, 30/03/2021 - 07:05
Six jeunes ont été tués, jeudi dernier, dans le nord-est du Mali dans une frappe, décrite par la force française Barkhane comme visant des djihadistes alors que des notables locaux parlent de simples chasseurs tués alors qu’ils traquaient le gibier. C’est la deuxième fois en quelques mois qu’une intervention aérienne donne lieu à des versions aussi opposées de la part de l’armée française et de locaux. Six jeunes de Talataye, localité entre Gao et Ménaka, ont été enterrés jeudi après avoir été frappés depuis les airs, ont rapporté ces notables.

“Il s’agit là d’un groupe de jeunes, dont des mineurs, qui ont décidé de passer la journée en dehors du village de Talataye à bord de trois motos et armés d’un fusil de chasse, pour tirer des lapins et des perdrix”, selon une source locale. Quatre avaient moins de 16 ans, deux entre 18 et 20 ans, a-t-il dit. “Vers 10H30, des témoins alentour ont rapporté des explosions et affirment avoir vu des avions dans l’air. Impossible de savoir si c’est des avions français ou pas”, a-t-il dit. “Après, quand l’alerte a couru dans le village, il a été décidé d’envoyer des gens et un véhicule sur place pour récupérer les six corps et les inhumer au cimetière de Talataye vers 18H00”, a-t-il dit. Un conseiller communal a dit avoir vu un drone faire feu à l’ouest de Talataye. Deux autres notables s’exprimant sous le couvert de l’anonymat pour des raisons de sécurité ont fait état d’une frappe aérienne sur la foi de témoignages. Les trois notables ont tous décrit les jeunes comme des chasseurs partis à moto. La force antidjihadiste française Barkhane a de son côté publié dans la soirée un communiqué relatant une toute autre version de ce qui semble être le même évènement : le moment, en fin de matinée, et la localisation, à 60 km au nord d’Indélimane selon Barkhane, concordent. “Après une phase de renseignement et d’identification ayant permis de caractériser la présence et le regroupement de GAT” (groupes armés terroristes), Barkhane a “procédé à une frappe neutralisant” un tel groupe, a dit Barkhane. Elle ne précise pas les pertes humaines, mais indique que “trois motos ont été détruite

La Rédaction

Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Après 30 de démocratie au Mali : Quel bilan ?

Tue, 30/03/2021 - 07:04
les évènements du 26 mars 1991 (photo archives) Le 26 mars 1991, le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré renversait, par un coup d’Etat militaire, le Général Moussa Traoré au pouvoir depuis 23 ans. Cette rupture consacre l’avènement de la démocratie, et tout ce qui va avec, après l’adoption d’une nouvelle Constitution. Depuis, la date du 26 mars est commémorée pour rendre hommage aux martyrs. C’est devenu un rituel et les martyrs de 1991 ont eu droit, de la part du président de la transition, Bah N’daw, au traditionnel dépôt de gerbe de fleurs au monument qui leur est dédié. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’institutions de la République, de membres du gouvernement et d’acteurs du mouvement démocratique. S’adressant à ses compatriotes depuis le monument symbolique des martyrs, le chef de l’Etat a expliqué qu’au-delà de ce rituel, la célébration du 26 mars est l’occasion pour «faire le bilan, une rétrospection de soi et une projection pour un Mali meilleur».

Pour l’ancienne garde rapprochée de Moussa Traoré, il était important d’aller s’incliner devant la mémoire de tous ceux qui ont payé de leur vie pour qu’aujourd’hui soit. Et selon lui, chaque Malien doit commémorer à sa juste valeur et se montrer digne du sacrifice ultime de tous ceux et de toutes celles qui nous ont quittés en mars 1991 en martyr.

 Que faut-il retenir de ses 30 années de démocratie ?

 Cité comme un exemple de démocratie, le Mali a perdu 11 places pour tomber au 111ᵉ rang des pays démocratique du monde. C’est du moins le contenu du dernier rapport annuel de Freedom House, qui mesure l’évolution des libertés publiques et de la démocratie dans le monde. Selon ledit rapport, le Mali passe de la catégorie des « régimes hybrides» à celle des «régimes autoritaires», tombant aussi dans la liste des pays «non libres» de Freedom House. Explication : « Le Mali n’a pas le plein contrôle de son territoire et l’insécurité rampante a provoqué un coup d’État en août 2020, par des officiers lésés par le manque de progrès contre les insurgés jihadistes».

Et ce n’est pas tout. Naguère citée et enviée comme étant parmi les bons exemples de démocratie en Afrique, après une décennie réussie, la démocratie malienne est loin d’être honorable. Tenez-vous bien : deux des trois présidents démocratiques élus ont été déposés par un coup d’Etat militaire avec la complicité ou l’indifférence du peuple qui les a tour à tour plébiscités. C’est également cette démocratie malienne, qui a la mauvaise réputation d’avoir tabassé son chef d’Etat jusqu’à l’intérieur de son palais, par la population avec la complicité des militaires.

Quid du mouvement démocratique ?

 Après 30 années d’expérimentation, la démocratie malienne a peut-être plus brisé d’espoirs qu’elle n’a ouvert des voies et opportunités d’accès à la prospérité collective tant rêvée et promise pour les générations suivantes et futures. Sur cette question, les Maliens sont divisés. En effet, contrairement aux acteurs du mouvement démocratique, qui soutiennent dans leur majorité que leur lutte n’a pas failli à ses missions, la jeunesse malienne estime pour la plupart que le mouvement démocratique a tout simplement failli à ses missions et impératifs historiques, tant ses acteurs sont passés à côté de leur devoir de façonner une autre nature de Maliens en cultivant les vertus et valeurs dévoyées par 30 années de gabegie sur fond d’aristocratisation du pouvoir.

Il faut dire que beaucoup d’eau a passé sous le pont depuis trois décennies et l’épreuve et pratique aura démontré que les droits et libertés fondamentaux ne constituent des acquis viables qu’en étant confortés par des équilibres et équités sociales durement éprouvées par une gouvernance calamiteuse ayant affecté la crédibilité et l’autorité de l’Etat. Aussi, la dynamique et à l’élan collectifs de départ ont peu à peu cédé la place au combat à d’épanouissement individuel ou clanique dont ne saurait s’accommoder d’édification d’une nation encore embryonnaire. De quoi réduire en lambeaux tous les leviers de l’Etat dont la refondation pourrait se faire sur les ruines de la teneur symbolique du 26 Mars.

 

Amidou Keita
Source : Le Témoin

Categories: Afrique

Mali : Mines : Le Mali et le Ghana sur le podium africain des juridictions minières les plus attractives

Tue, 30/03/2021 - 07:02
Selon le Fraser Institute, le Mali est la deuxième meilleure destination africaine pour l’investissement minier, juste devant le Ghana. Exclu du rapport 2019 faute de réponses suffisantes reçues par l’Institut, l’ex Gold Coast réalise néanmoins la meilleure progression, car il était avant-dernier du classement africain en 2018. Le pays est en outre passé de la 68e place mondiale à la 31e en 24 mois.

Dauphin du Botswana en 2020, il faut aussi noter les avancées du Mali, classé 7e sur le plan continental en 2019. Avec un score de 76,27 sur 100 pour l’indice d’attractivité global, le pays a fait un bond sur le plan mondial, du tréfonds du classement en 2019 (68e sur 76 pays) à la 21e place l’année dernière. Cette progression, qui doit beaucoup à une meilleure perception des politiques minières en vigueur dans le pays, peut s’expliquer par la mise en œuvre du nouveau code minier adopté en 2019.

Pour rappel, 13 pays africains ont été évalués par le Fraser Institute en 2020, contre 10 en 2018 et 2019.

UEMOA :

Baisse de 4,8% de la croissance économique à cause de la pandémie du COVID-19

La pandémie de nouveau coronavirus (COVID-19) a engendré une forte baisse de 4,8% de la croissance économique dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a déclaré jeudi, le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré élu à la tête de l’Union lors de la 22e session ordinaire tenue en visioconférence.

Kaboré a déclaré que l’année 2020 avait été marquée au plan économique par un ralentissement de l’économie mondiale imputable à la pandémie de COVID-19, “qui a impacté négativement nos différentes économies, avec pour conséquences au niveau de notre Union, une forte baisse de la croissance, de l’ordre de 4,8%.

Il a salué les efforts déployés par les institutions communautaires en vue de soutenir les économies des Etats membres dans la riposte contre les effets négatifs de la pandémie de la COVID-19. Pour lui, les évolutions positives enregistrées dans la lutte contre la propagation du coronavirus doivent être consolidées et à ce titre, toutes les dispositions de préventions individuelles et sanitaires doivent être prises pour la maîtrise de la pandémie.

Il a salué l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine et rappelé toute son importance et que les efforts doivent être faits par chacun des Etats membres pour en tirer les dividendes.

Ségou :   

Plusieurs morts dans un accident

Un minibus est entré en collision avec un véhicule mercedes, le dimanche dernier, sur la route de Ségou. De sources locales, le bilan serait de six morts et 17 blessés. Les mêmes sources indiquent que les blessés ont été transportés à l’hôpital Nianankoro Fomba de de la ville.

San :

Le chef cantonnier décédé

Le chef cantonnier de San Hamma Sangaré a été retrouvé mort, le vendredi dernier, vers 6 h du matin dans une rue de la ville. L’information a été confirmée par ses collègues de travail. Pour l’instant, les circonstances de sa mort ne sont pas connues. Des témoins avancent que le chef cantonnier a eu un malaise dans la rue et il est tombé de lui-même. C’est en début juillet 2020, que Hamma Sangaré est arrivé à San, comme chef cantonnier.

La Rédaction
Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Alou Tine tire sur la sonnette d’alarme : « Le Mali et la sous-région vont au-devant d’un danger…»

Tue, 30/03/2021 - 07:01
L’expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali, Alioune Tine a alerté, le lundi 22 mars dernier, le Conseil des droits de l’homme des Nations- Unies sur les violences perpétrés par les groupes extrémistes violents. Dans son rapport, Alou Tine  prévient : « Le Mali et toute la sous-région vont au-devant d’un danger qu’ils n’ont jamais connu ».

L’expert des Nations-Unis fait le constat suivant : Dans les régions du nord, la situation est marquée par l’activité des groupes extrémistes violents, notamment le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans et l’État islamique du Grand Sahara, a indiqué l’expert lors de la présentation de son rapport au Conseil des droits de l’homme.

« Ces groupes se sont attaqués aux populations civiles, aux travailleurs humanitaires ainsi qu’aux forces de défense et de sécurité maliennes. Ils ont également extorqué des biens aux populations, par le biais du prélèvement forcé dit de la zakat », précise  A Tine.

Au  Centre les groupes extrémistes violents ont attaqué la population civile dans plusieurs villages, selon M. Tine. Ils ont également imposé des blocus sur certains villages, ce qui n’a fait qu’aggraver les conditions de vie des populations.

Par ailleurs, toujours selon le rapport présenté par l’Expert indépendant, les groupes extrémistes violents ont continué à étendre leurs activités dans les régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso, a poursuivi l’expert. Cette extension fait craindre un risque d’escalade des attaques contre les civils dans des régions jusqu’ici relativement épargnées et vers les pays limitrophes, a-t-il ajouté.

Tine a réitéré, comme il l’avait déjà indiqué dans son précédent rapport, que le Mali et toute la sous-région vont au-devant d’un danger qu’ils n’ont jamais connu. Il a néanmoins salué diverses initiatives qui ont été prises par les autorités maliennes et leurs partenaires pour améliorer la protection des civils, notamment les initiatives de réconciliation, dont certaines auraient abouti à des accords de paix entre des communautés autrefois en conflit.

Alou TinePlus de 1.900 violations des droits de l’homme en 2020 ayant entraîné la mort de près de 2000 personnes

L’Expert indépendant s’est dit profondément préoccupé par la détérioration continue de la situation des droits de l’homme en général au Mali. À titre d’exemple, il a fait observer qu’en 2020, la Division des droits de l’homme et de la protection de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) avait documenté 1.910 violations des droits de l’homme ayant entraîné la mort de 973 personnes, soit une augmentation de 48,86% par rapport à 2019.

Plus récemment, au moins 19 civils (tous des hommes) auraient été tués et plusieurs autres blessés lorsqu’une frappe aérienne, le 3 janvier 2021, a touché un mariage dans le village de Bounti, au centre du Mali. Au regard de la gravité des allégations, une enquête s’impose, indique M. Tine.

L’Expert indépendant ajoute avoir aussi été informé d’une récurrence préoccupante des cas de violence contre les femmes : au moins 1.090 cas de viol collectif ont été rapportés dans les régions de Mopti, de Gao et de Tombouctou depuis le début de l’année 2020, a-t-il précisé. D’autre part, au moins 1.261 écoles restent fermées en raison de l’insécurité, principalement dans le centre et le nord. L’avenir des enfants du Mali et du pays tout entier est en train d’être hypothéqué, s’est inquiété M. Tine.

Enfin, l’Expert indépendant a regretté qu’aucun progrès significatif n’ait été observé dans les poursuites judiciaires des auteurs présumés des graves violations des droits de l’homme commises au cours des deux dernières années dans le cadre des violences intercommunautaires dans la région de Mopti, ni s’agissant de violations attribuées aux forces de défense et de sécurité maliennes, impunies à ce jour.

Le renforcement de la sécurité parmi les priorités du gouvernement malien

Le Mali a été secoué par une crise sociopolitique qui a culminé en un coup d’Etat, le 18 août 2020, ayant ouvert la voie à une transition politique. Le pays, qui rencontre de réelles difficultés en lien avec sa situation sécuritaire et le contexte de lutte contre le terrorisme, demeure malgré tout déterminé à respecter et à faire respecter les droits de l’homme sur l’ensemble de son territoire, a déclaré la délégation malienne au Conseil des droits de l’homme. Bamako sollicite, pour cela, un accompagnement accru et une écoute plus attentive de la communauté internationale.

La délégation malienne a ensuite souligné que le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national figurait parmi les priorités du gouvernement malien. Elle a estimé que la tenue à Kidal, le 11 février 2021, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord d’Alger (CSA), était une étape importante, et a fait valoir la participation accrue des femmes aux travaux dudit Comité.

S’agissant de la situation dans les régions du centre du Mali, le gouvernement malien multiplie les initiatives visant à favoriser un dialogue direct entre les différentes communautés, tout en renforçant la sécurité et la protection des civils et de leurs biens, a poursuivi la délégation. La mise en place des Comités communaux de réconciliation procède de cette volonté, a-t-elle indiqué.

Les progrès enregistrés par la Commission vérité, justice et réconciliation – avec l’audition de plus de 19 800 témoignages de victimes ainsi que la tenue de deux audiences publiques – sont encourageants, a par ailleurs affirmé la délégation. La coopération avec la Cour pénale internationale (CPI) a permis l’ouverture, le 14 juillet 2020, d’un nouveau procès contre un deuxième individu pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, a-t-elle ajouté.

Les juridictions nationales compétentes jouent aussi leur partition dans le domaine de la lutte contre l’impunité, a en outre expliqué la délégation. Ainsi, dans l’affaire dite de Koulogon-peulh relative au massacre de 37 civils en janvier 2019, onze personnes ont été jugées courant 2020 par la Cour d’assises de Mopti pour assassinat et diverses autres infractions pénales, a indiqué la délégation malienne.

Accompagner le Mali dans sa transition et l’aider à renforcer ses institutions judiciaires

Il est vital que le Mali soit accompagnée dans sa transition, a souligné M. Tine. Il doit y avoir un lien entre la stratégie sécuritaire, la stratégie de protection des civils et celle qui veille au développement humain de la population, a-t-il insisté.

Il faut aider l’État malien à renforcer les institutions judiciaires, qui restent faibles aujourd’hui, a poursuivi l’Expert indépendant ; sans ce renforcement, il est impossible de lutter contre l’impunité, a-t-il rappelé.

Le Mali est aujourd’hui l’épicentre d’une menace qui est en train de se répandre vers les pays du Golfe de Guinée, a d’autre part fait observer M. Tine. Si des mesures fortes de soutien au Mali ne sont pas apportées par la communauté internationale, c’est toute la région qui est menacée, a-t-il prévenu.

Les fermetures d’écoles exposent de plus en plus les enfants à la menace terroriste, a d’autre part souligné l’Expert indépendant. Les enfants doivent continuer à recevoir l’éducation nécessaire pour éviter le pire, a-t-il insisté. Il a par ailleurs dénoncé les violences qui se perpétuent à l’encontre des femmes au Mali, ajoutant qu’un travail doit être fait dans ce domaine du côté des autorités politiques et religieuses, en coopération avec la société civile.

Mémé Sanogo
Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Les Forces d’AFRICOM mènent une opération a Tombouctou

Sat, 20/03/2021 - 21:05

 

Les forces du Commandement américain pour l’Afrique mènent une évaluation opérationnelle à Tombouctou.
Photographe : Staff Sgt Daniel Garcia

Les forces du Commandement américain pour l’Afrique mènent une évaluation opérationnelle à Tombouctou, au Mali

TOMBOUCTOU, Mali–Les forces du Commandement américain pour l’Afrique stationnées à Djibouti ont mené hier, le 19 mars 2021, leur deuxième évaluation opérationnelle au Mali. L’évaluation initiale a eu lieu le 3 mars à Gao, au Mali.

« La capacité d’exercer notre intervention sur de longues distances vers des sites éloignés fournit des informations précieuses au soldat le plus subalterne jusqu’à nos commandants supérieurs », a déclaré le colonel de l’armée américaine Jennifer Mykins, directrice des opérations de la Force Opérationnelle Interarmées Combinée-Corne de l’Afrique.  « Bien que nous soyons formés et prêts à nous déployer à tout moment vers n’importe où, l’opportunité d’exercer notre capacité à nous déployer sur tout le continent et à nous entraîner aux côtés de nos partenaires français démontre clairement notre capacité à répondre lorsque le besoin s’en fait sentir. »

Sur le terrain à Tombouctou, les forces américaines ont rencontré les forces françaises stationnées dans la région. Les troupes américaines ont reçu une formation d’interopérabilité des Français, y compris des opérations militaires en terrain urbanisé, ou formation MOUT.

Cette évaluation fait suite à la visite de la semaine dernière au Mali du commandant du Commandement des Opérations Spéciales pour l’Afrique, le major-général Dagvin Anderson, qui a visité l’ambassade des États-Unis à Bamako, où il a rencontré l’AMB Dennis Hankins. Anderson a également rencontré le commandant du secteur ouest de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation au Mali (MINUSMA) à Tombouctou.

Au cours de l’exercice, les troupes se sont déplacées d’environ 5 000 kilomètres (2 900 milles) à travers l’Afrique, testant leur capacité à transporter des troupes et du matériel sur de longues distances à court préavis pour démontrer leurs capacités opérationnelles.

« La réalisation de cette évaluation nous donne la possibilité d’affiner les opérations et de renforcer l’état de préparation, » a ajouté Mykins. « Nous sommes excellents dans ce que nous faisons, mais nous cherchons toujours des moyens de nous améliorer. »

Les forces américaines effectuent régulièrement des évaluations opérationnelles dans toutes les régions pour se préparer aux imprévus, exercer la préparation et identifier les domaines à améliorer.

L’équipe d’évaluation est composée d’unités de la Garde nationale de l’armée américaine du Dakota du Sud, du Minnesota et de l’Iowa. Leur mission au sein d’AFRICOM est de soutenir la coopération en matière de sécurité, de mener des opérations d’intervention en cas de crise et d’urgence, et de maintenir l’accès opérationnel pour promouvoir la stabilité régionale.

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U.S. Africa Command forces conduct operational assessment in Timbuktu, Mali

TIMBUKTU, Mali–U.S. Africa Command forces stationed in Djibouti conducted their second operational assessment in Mali yesterday, March 19, 2021. The initial assessment was March 3 in Gao, Mali.

« The ability to exercise our response over long distances to remote locations provides valuable insight to the most junior Soldier all the way up to our senior commanders, » said U.S. Army Col. Jennifer Mykins, Combined Joint Task Force- Horn of Africa director of operations. « Although we are trained and ready to deploy at any time to anywhere, getting the opportunity to exercise our ability to deploy across the continent and train alongside our French partners clearly demonstrates our ability to respond when the need arises. »

While on the ground in Timbuktu, U.S. forces met with French forces stationed in the area. U.S. troops received interoperability training from the French, including military operations on urbanized terrain, or MOUT, training.

This assessment follows last week’s visit to Mali by Special Operations Command Africa’s commander, Maj. Gen. Dagvin Anderson, who visited the U.S. Embassy in Bamako, where he met with AMB Dennis Hankins. Anderson also met with the Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA) Sector West commander in Timbuktu.

During the exercise, troops moved approximately 5,000 kilometers (2,900 miles) across Africa, testing their ability to transport troops and equipment long distances on short notice to demonstrate operational capabilities.

« Conducting this assessment gives us the ability to fine tune operations and build readiness, » Mykins added. « We’re great at what we do, but we are always looking for ways to improve. »

U.S. forces routinely conduct operational assessments across regions to prepare for contingencies, exercise readiness, and identify areas for improvement.

The assessment team is composed of U.S. Army National Guard units from South Dakota, Minnesota, and Iowa. Their mission within AFRICOM is to support security cooperation, conduct crisis response and contingency operations, and maintain operational access to promote regional stability.

 

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Mali : Commissariat de police du 3eme arrondissement de Bamako : De déclarant et victime de braquage, Lassiné se fait alpaguer et balance son complice Bourama

Sat, 20/03/2021 - 14:48
L’expression “à malin, malin et demi” sied parfaitement à cette histoire insolite que le Commissaire principal de police Sadio Tomoda, en charge du Commissariat de police du 3ème arrondissement, et ses hommes, viennent de dénouer. En effet, de déclarant et victime de braquage, Lassiné se fait alpaguer par les limiers dudit commissariat et balance son complice Bourama.

De sources policières, c’est lors d’une ronde habituelle, le jeudi 25 février 2021 vers 16h, que l’équipe de patrouille est tombée sur un motocycliste en possession d’un sac à main. Compte tenu de l’état très neuf de la moto et l’allure du conducteur très louche, les limiers ont tenté d’interpeler le suspect qui n’a pas hésité à prendre la poudre d’escampette.

Les flics se sont lancés alors à sa poursuite. Coincé, le suspect a fini par abandonner son engin ainsi que son sac pour disparaitre dans une ruelle au niveau du monument des chasseurs “Gondoron ni Sanè” sis à Niaréla. Ainsi, les policiers se sont emparés de la moto et du sac dans lequel ils ont trouvé deux Pistolets automatiques (PA) et une brique de cannabis (chanvre indien).

Contre toute attente, le lendemain vendredi 26 février 2021, un jeune homme de 25 ans s’est présenté au commissariat au motif qu’il a été braqué la veille et sa moto toute neuve a été emportée par ses agresseurs. Et d’ajouter que ladite moto se trouvait au commissariat de police du 3ème arrondissement.

Dans son récit, le déclarant dira qu’il se rendait à son domicile non loin du marché N’Golonina en commune II du district de Bamako, lorsqu’il a été agressé. Déconcerté, les policiers ont décidé alors de le conduire devant le Commissaire en personne.

A la question de savoir comment il a su que son engin se trouvait dans les locaux, le déclarant a laissé entendre que c’est sa tante qui lui a conseillé de venir faire une déclaration de vol avec braquage.

Aussitôt, le Commissaire Tomoda a décidé d’appeler cette tante qui a confirmé que Lassina l’avait appelée pour l’informer du vol avec braquage de sa moto lorsqu’il était en compagnie d’un de ses amis du nom de Bourama. Et de poursuivre qu’elle lui a ensuite conseillé d’aller faire une déclaration de vol au commissariat de police du 3ème Arrondissement. Le Commissaire Tomoda s’est retourné alors vers le neveu en lui demandant s’il était seul au moment de son agression et il a répondu par l’affirmatif. Le Commissaire a commencé alors à douter de la thèse du braquage avancée par le déclarant.

En attendant de voir clair dans cette affaire, le commissaire a décidé de s’intéresser aux objets saisis, à savoir les deux Pistolets automatiques (PA), le cannabis et la moto. Aussi, il est parvenu alors à avoir le numéro de l’ami Bourama. Sans surprise, ce dernier a nié jusqu’à l’existence de Lassina. Ainsi, le commissaire Tomoda a décidé d’avoir un tête-à-tête avec Lassina dans son bureau. Et une fois dans son bureau, il lui a fait cette confidence et Bourama lui a tout dit.

Le désormais faux déclarant a ainsi mordu à l’hameçon. En effet, très remonté contre Bourama, Lassina a décidé à son tour aussi de passer aux aveux.

Sans désemparés, les limiers ont lancé alors un avis de recherche du nommé Bourama à travers un dispositif savamment préparé et à la mise en œuvre duquel le suspect a été mis à contribution. Toute chose qui a permis de cueillir Bourama.

Dans les locaux du commissariat, les deux hommes ont failli en venir aux mains lors de leur confrontation. Après quelques engueulades, ils ont fini par tout avouer.

De l’enquête préliminaire, il ressort que le duo est spécialisé dans les attaques à mains armées et ils ont à leur actif plusieurs cas de braquage et de vol à mains armées. Une perquisition chez eux a permis de saisir six autres motos presque toutes neuves. Aussi, ces deux individus ne visaient que les engins neufs.

Selon nos sources, ils ont été déférés devant le Procureur de la République de la commune II. Ils méditent désormais sur leur sort entre les quatre murs de la Maison centrale d’arrêt (MCA) de Bamako. Nous tirons nos chapeaux au Commissaire Tomoda et ses hommes.                                                                           

Boubacar PAÏTAO
Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Gianni Infantino, président de la Fifa à l’ouverture d l’assemblée générale ordinaire de la caf à Rabat : “C’est fini les temps de paroles. Il faut passer aux actions, aux faits”

Sat, 20/03/2021 - 14:46
Gianni Infantino Avant le vote pour l’élection du nouveau président de la Confédération africaine de football (Caf), Gianni Infantino a tenu à s’adresser aux délégués. Dans son intervention, il a insisté sur leur unité pour évoluer en équipe en vue de propulser le football africain au sommet du football mondial.

Pour le président Gianni Infantino, la journée d’élection du président de la Caf est une journée de fête, une journée de célébration, la célébration de l’unité africaine. “C’est une journée importante parce qu’aujourd’hui, vous allez élire votre président, toute l’équipe  dirigeante de la Confédération africaine de football (Caf) et les représentants de la Caf à la Fifa. Et il est important de mettre ensemble ces deux mots : unité et équipe. Parce qu’en équipe, ensemble, on gagne. Seul, on perd. Le football est un sport d’équipe et nous enseigne beaucoup de choses. On connaît les valeurs du football, mais la valeur la plus importante est cet esprit d’équipe. L’esprit d’équipe que nous avons pu vivre et voir ces derniers jours en Afrique”, a-t-il déclaré. Il a laissé entendre qu’il a eu à parler avec tout le monde dont les 4 candidats à la présidence de la Caf. D’après lui, tous les 4 candidats ont la même vision, la même idée. “Vous voulez tous une Afrique forte et unie projetée vers l’avenir. Mais aujourd’hui, c’est la célébration de cette unité et cela grâce à vous. C’est votre décision, votre souhait, votre espoir, votre ambition qui sont les plus importants”, a-t-il dit.

A son entendement, le football africain est développé. Il faut seulement le propulser au sommet du football mondial. “Il faut arrêter de dire qu’il faut développer le football en Afrique. Il ne faut pas développer le football en Afrique, il faut propulser le football africain au sommet du football mondial. C’est fini les temps de paroles. Il faut passer aux actions, aux faits. Et vous allez pouvoir passer à ces faits en équipe de la Caf et en équipe de la Fifa qui comprend aussi toutes les autres confédérations et associations du monde entier parce que vous êtes la Caf et vous êtes la Fifa.

Nous sommes la même équipe. Et en équipe, nous allons gagner. Et le temps pour gagner, les défis que nous avons devant nous, sont arrivés aujourd’hui. Après l’élection du président de la Caf, nous allons nous mettre au travail. Il faudra travailler pour investir dans les infrastructures, pour investir dans la formation, pour investir dans la bonne gouvernance, pour investir dans les compétitions. Vous savez tout ça. Et vous avez choisi d’avancer tous unis dans cette direction”, a-t-il préconisé.        

Siaka DOUMBIA

Confédération Africaine de Football (CAF) : Véron Mosengo-Omba nouveau secrétaire général !

La Fifa vient de confirmer que Véron Mosengo-Omba va quitter son poste de directeur de la division Associations membres de la Fifa avec effet immédiat afin de prendre ses fonctions de secrétaire général de la Caf.

Veron Mosengo-Omba a rejoint la Fifa en 2016 en qualité de directeur régional de la division Associations membres de la Fifa pour l’Afrique et les Caraïbes. Ces deux dernières années, il a accompagné l’ensemble des 211 associations membres de la Fifa dans la mise en œuvre du programme de développement Forward de la Fifa, tout en supervisant les relations avec toutes les associations membres et les confédérations continentales de la Fifa dans son rôle de directeur de la division.

Natif de la République démocratique du Congo, Véron Mosengo-Omba s’est plus particulièrement investi dans l’accompagnement des 54 associations membres africains dans leurs projets Forward de la Fifa, le développement du football de jeunes et du football féminin à travers le continent, et, plus récemment, la mise en œuvre du Plan d’aide de la Fifa contre la Covid-19.

Dans une déclaration conjointe, le président de la Fifa, Gianni Infantino, et la secrétaire générale de la Fifa, Fatma Samoura, ont exprimé leur gratitude pour le travail réalisé sous la supervision de M. Mosengo-Omba à la Fifa. “Au nom de la Fifa, nous tenons à remercier Véron Mosengo-Omba pour son excellent travail et nous lui souhaitons beaucoup de réussite dans son prochain défi en tant que secrétaire général de la Caf. La Fifa a hâte de travailler avec lui sur de futurs projet.

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Huit inculpés pour association de malfaiteurs, vol qualifié et complicité…. Seul Boubacar Koné dit Déco écope de 10 ans d’emprisonnement

Sat, 20/03/2021 - 14:43
Ils sont huit à comparaître à la barre de la Cour d’assises de Bamako le mardi 16 mars 2021 pour association de malfaiteurs, vol qualifié et complicité, viol, détention illégale d’arme à feu. De ces huit accusés, seul Boubacar Koné dit Déco est reconnu coupable des faits reprochés et écope de 10 ans d’emprisonnement.

Boubacar Koné dit Déco, né vers 1994 à Bamako, est apprenti chauffeur domicilié à Kalaban-coro-Adeken. Souleymane Traoré dit Oparaki, âgé de 35 ans, est né à Bamako et habite à Bozola. Salif Konaté dit Soulmé, âgé de 38 ans, est né à Bamako et habite à Medina-coura. Boubacar Traoré dit Soldat, né le 25 mai 1989 à Bamako est transporteur domicilié  Korofina-nord. Souleymane Dramé dit Solo, âgé de 22 ans est né à Somadougou à Mopti. Il est chauffeur domicilié à Boulkassoumbougou-kouloubléni. Ousmane Karembé dit Soulé, né vers 1994 à Gountaga (Mopti) est apprenti-chauffeur domicilié à Sénou. Adama Dembélé dit Trompette, né vers 1988 à Adjoumata au Niger, est sans emploi et sans domicile fixe.

Ils sont tous inculpés pour association de malfaiteurs, vol qualifié et complicité, viol, détention illégale d’arme à feu, des faits prévus et punis par les dispositions des articles 175, 24, 252, 253, 254 et 226 du code pénal et l’article 43 de la loi n°04-050 du 12 novembre 2004 portant sur les armes et munitions en République de Mali.

Il résulte de l’information les faits suivants : Courant avril 2017, la police du 3ème arrondissement du district de Bamako est informée de la présence d’individus sur le flanc de la colline du marché de Médine qui sèment la terreur sur les populations voisines en faisant du cambriolage, du viol, du vol à main armée et en bande. Munie de cette information, la police fait une descente sur les lieux et procède à l’arrestation de deux personnes se nommant respectivement Salif Konaté dit Soulmé et Boubacar Traoré dit Soldat. Et cela, grâce à des plaintes des victimes Baladji Touré, Sadio Diamoutènè, Alima Touré, Fatoumata Touré, Nana Touré, Sidiki Berthé, Mohamed Traoré, Chaka Bébé, Badra Aliou Touré, Ali Diarra, Fodé Kéïta, Kadidia Berthé, Aïssata Traoré, Youssouf Samoura, Rokia Traoré et Aguissa Dicko.

La police interpelle également les nommés Boubacar Koné dit Déco, Souleymane Traoré dit Oparaki, Souleymane Dramé dit Solo, Ousmane Karambé dit Soulé et Adama Dembélé dit Trompette pour des faits de vol à main armée, viol, association de malfaiteurs et détention illégale d’armes à feu.

Les faits ainsi décrits révèlent une entente préalable entre eux en ce que leurs actes soient concordants et établissent également un lien suffisant entre eux dans la commission des infractions. Dans différentes opérations, certains font le guet tandis que d’autres commettent les infractions. Particulièrement, Alima Touré déclare avoir été violée pendant que les autres s’emparaient des biens de la famille.

En outre, les déclarations des parties civiles concordent avec le mode opératoire des inculpés. En droit, ils sont tous coauteurs pour avoir agi ensemble et de concert, par conséquent la complicité tombe. Il y a donc lieu de les retenir tous dans les liens de la prévention des infractions ci-dessus visées. La prétention de nier les faits qui leur sont reprochés devant le magistrat instructeur n’est qu’une stratégie de défense qui ne peut prospérer.

Après le débat de fonds, les juges ont reconnu seulement le nommé Boubacar Koné dit Déco coupable et l’a condamné à 10 ans d’emprisonnement.

 Marie DEMBELE
Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Clôture de la semaine culturelle commémorative du 20eme anniversaire du décès de Balla Moussa Kéïta : L’hommage émouvant de la ministre Kadiatou Konaré

Sat, 20/03/2021 - 13:40
Madame la Ministre de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme, Kadiatou Konaré, a présidé, le samedi 12 mars dernier au Centre international de conférence de Bamako (Cicb), la cérémonie de clôture de la semaine culturelle commémorative du 20ème anniversaire du décès du comédien et homme de culture Balla Moussa Kéita. Cette cérémonie a été l’occasion pour les acteurs de la culture malienne de rendre un vibrant hommage à ce grand homme de culture.

La cérémonie était présidée par Mme Kadiatou Konaré, ministre de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme, en présence de Souleymane Cissé, cinéaste et parrain de la semaine ; Adama Samassekou, ancien ministre de la Culture ; Maïmouna Héléne Diarra, comédienne ; Modibo Souaré, directeur du Centre national cinématographique du Mali (Cncm) ; Bouba Kéita, fils du défunt ; ainsi que plusieurs acteurs de la culture malienne.

Dans son intervention, la ministre de la Culture de l’artisanat et du tourisme a indiqué qu’elle a une pensée pieuse pour toutes les personnes connues ou anonymes qui ont servi la nation malienne à tous les niveaux, dans tous les secteurs et qui ne sont plus de ce monde. “Nous voici, après une semaine d’intenses activités, aux termes de la semaine culturelle commémorative du vingtième anniversaire de la disparition de feu Balla Moussa Kéita, ce baobab, ce monument et cette icône de la culture malienne, l’homme aux multiples talents. Cette cérémonie de clôture est certes sombre, mais pleine de significations, d’émotions et s’inscrit dans un élan de reconnaissance à l’endroit d’un géant, d’un baobab, d’une bibliothèque dont l’ensemble de l’œuvre accomplie doit servir d’exemple, de source d’inspiration pour les générations actuelles et futures”, a-t-il expliqué.

Elle a également précisé qu’elle prend la parole une fois de plus pour dire merci à feu Balla Moussa Kéita pour les services inestimables rendus à la nation malienne. “C’est ainsi à mes yeux ce que l’on devrait, si vous me le permettez, qualifier l’homme et la figure nationale à laquelle nous rendons cet hommage ou plutôt une reconnaissance méritée. Parler de feu Balla Moussa Kéita, c’est faire ressurgir ses hauts faits, ses années consacrées à transmettre le savoir, les souvenirs d’un grand homme de culture, d’un grand artiste, d’un acteur du cinéma, d’une voix, d’un animateur de télé et de radio”, a-t-elle précisé.

Une avenue porte désormais le nom de feu Balla Moussa Kéita à Bozola

Quelques heures avant la clôture de la semaine culturelle commémorative du 20ème anniversaire du décès de Balla Moussa Kéita, Mme Kadiatou Konaré, ministre de la Culture de l’artisanat et du tourisme, a inauguré une avenue au nom de feu Balla Moussa Kéïta à Bozola. Cette avenue d’une longueur d’environ 3 Km est située dernière l’Ortm. Elle aboutit au Centre national cinématographique du Mali (Cncm).À la suite de l’inauguration, elle a fait savoir que l’inauguration de cette avenue a pour but d’immortaliser physiquement feu Balla Moussa Kéita. “Cette avenue feu Balla Moussa Kéita est très bien positionnée par rapport à ce que l’homme a été. Nous sommes là juste dernière l’Ortm et en continuant, l’avenue va aboutir jusqu’au fleuve. Je profite de cet instant pour adresser mes vifs remerciements à tous ceux qui ont travaillé pour la réussite de cette semaine culturelle, particulièrement les habitants de Bozola”, a-t-elle conclu.

                     Mahamadou TRAORE 

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Bavieux Touré élu au conseil de la FIFA

Sat, 20/03/2021 - 13:37

Le président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), Mamadou Touré dit « Bavieux » a été élu au Conseil de la Fifa par acclamations.

Il devient du coup le 2e Malien à être membre du Comité exécutif de la Fifa, 15 ans après Amadou Diakité, qui y a fait deux mandats.

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Mali : Rencontre Irganga-Ciat : Le Collectif des Immouchagues reçu par le président d’Irganda !

Sat, 20/03/2021 - 13:37
Le président d’Irganda, Ousmane Issoufi Maïga, a reçu à son domicile une délégation du Collectif des Immouchagues de Tombouctou (CIAT), conduite  par son président Ibrahim Ag Nock. Occasion pour le président du CAT de louer le rôle de stabilisateur et de trait d’union entre les communautés que joue Ousmane Issoufi Maïga.

Selon Ibrahim Ag Nock, les liens entre Collectif des Immouchagues de Tombouctou et Irganda sont séculiers. Aussi, les Immouchagues de la région Tombouctou, à travers leur bureau national, ont consacré leur première rencontre à Irganda. Cela pour les raisons suivantes : “Les membres fondateurs d’Irganda inspirent une confiance et instaurent un espoir fait d’espérance aspirant au soupir de la restauration des valeurs qui nous unissent, sur lesquelles nous fûmes et par lesquelles nous serons ce que nous souhaitons faire du CIAT : une entité de la société civile, fédératrice d’idées fécondes de ciment social. La naissance du CIAT est une sorte de renaissance de ce sacerdoce comme pour rappeler qu’il urge de créer des palliatifs nécessaires et suffisants sous formes de barrières insurmontables à toutes celles et ceux qui œuvrent à installer les germes de la haine communautaire et les vices de la division des entités sociales historiquement liées et géographiquement incrustées dans des espaces territoriaux qui demeurent le seul terroir au monde laissé par leurs aïeux et empreintes de l’encre indélébile du sangs des martyrs des luttes anti coloniales et autres résistances citoyennes”, a déclare Ibrahim Ag Nock.

Le président du CIAT a aussi profité  de l’audience  pour réaffirmer la vision commune  que partage les deux organisations : “Les membres fondateurs d’Irganda inspirent une confiance et instaurent un espoir fait d’espérance aspirant au soupir de la restauration des valeurs qui nous unissent, sur lesquelles nous fûmes et par lesquelles nous serons ce que nous souhaitons faire du CIAT : une entité de la société civile, fédératrice d’idées fécondes de ciment social“, a-t-il souligné.

En outre, Ibrahim Ag Nock a souhaité approfondir la coopération bilatérale ente le CIAT et Irganda “pour partager avec vous les pans les plus importants du plan d’action quinquennal validé par les assises de Tombouctou aux fins de procéder par vos soins à la signature d’une convention utilitaire et d’intérêt hautement attendu par nos communautés respectives”.

Et de conclure : “Nul besoin de rappeler que les Immouchagues, les Songhaïs et les Armas sont, entre autres, les plus fortes communautés ayant suivi et marqué les péripéties de l’histoire de la boucle du Niger issue du Septentrion du Mali au niveau de laquelle elles ont joué des rôles et fonctions éminemment importants et complémentaires comme les rappelle Tarik es Soudan et autres chroniqueurs célèbres tels Mahmoud Kati et Ibn Batouta”.

Pour mémoire, le Collectif des Immouchagues de la région de Tombouctou (CIAT) est présent sur 22 communes et compte plus 116 élus municipaux issus de 212 villages et fractions…

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : APR-PRVM/FASOKO : Une forte alliance électorale en vue

Sat, 20/03/2021 - 13:34
Une délégation de l’Alliance pour la République (APR) conduite par son président l’ancien ministre Oumar Ibrahim Touré a été reçue mercredi au siège du PRVM/Fasoko à Boulkassoumbougou. Occasion mise à profit par les deux formations politiques pour poser les jalons d’une forte alliance électorale.

Depuis la mise en place du nouveau bureau du PRVM/Fasoko conduit par Samba Coulibaly, nombreuses sont les formations politiques et les associations qui défilent au siège de cette formation politique à Boulkassoumbougou soit pour réaffirmer leur soutien à l’instance dirigeante du parti du chameau soit pour des approches de futures alliances électorales.

Mercredi dernier, le parti Alliance pour la République avec son président l’ancien ministre Oumar Ibrahim Touré était au siège de PRVM/Fasoko pour une visite de courtoisie. Il était accompagné d’une forte délégation. Au terme des échanges, les deux parties n’ont pas caché leur satisfaction.

“C’est la deuxième fois en une semaine que nous recevons à notre siège deux anciens ministres qui sont à la tête de formation politique”, s’est félicité le président du PRVM/Fasoko, Samba Coulibaly qui a remercié ses hôtes pour cette marque d’attention à leur égard.“Le ministre Oumar Ibrahim Touré est une personnalité très respectée de la scène politique malienne qui a aussi fait de grandes réalisations surtout en Commune I lorsqu’il était au département de la Santé”, a ajouté le président Coulibaly. Selon lui, cette rencontre entre les deux partis n’est pas un fait du hasard pour la simple raison qu’ils ont beaucoup de similitudes.

“Nous avons tous été créés en 2013, nos deux bureaux exécutifs ont le même nombre de membres. Idem pour les élus lors des dernières élections législatives. Nous sommes convaincus que nous pourrons cheminer ensemble et faire de belles choses lors des prochaines échéances électorales”, a soutenu le président du PRVM/Fasoko. Il a réaffirmé toute leur disponibilité à soutenir les autorités de la Transition.

“Car pour parler d’élections, il faut que nous ayons une transition réussie et apaisée c’est pourquoi nous avons décidé de soutenir les autorités de la Transition”, a renchéri le président du parti du Chameau.

Même sentiment de satisfaction du côté du président de l’APR dont le président l’ancien ministre Oumar Ibrahim Touré s’est dit satisfait de cette visite de contact. “Ces échanges nous ont permis de baliser le terrain et de mettre en place un cadre. Une commission paritaire sera mise en place afin d’échanger sur la vie des deux formations et envisager surtout une alliance électorale forte entre les deux structures politiques pour aller de l’avant”, a révélé le ministre Oumar Ibrahim Touré qui a apprécié les points de convergence entre les deux partis. Aussi le président de l’APR a réaffirmé leur engagement à soutenir, comme le PRVM/Fasoko, la Transition. Il est prévu une seconde rencontre la semaine prochaine au siège de l’APR afin de mettre officiellement en place la commission paritaire. A noter qu’il a moins d’une semaine, l’ancien ministre Maouloud Ben Kattra à la tête d’un parti politique était au siège du PRVM/Fasoko.    

Kassoum Théra

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Tournoi sportif pour la paix et la cohésion sociale à Gao : Le président du Cnosm Habib Sissoko honoré par le ministre de la Jeunesse et des Sports

Sat, 20/03/2021 - 13:19
Sangaré Aminata Keita et Habib Sissoko L’organisation du tournoi sportif pour la paix et la cohésion sociale à Gao du 5 au 12 mars 2021 a été une occasion pour le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher d’honorer Habib Sissoko, le président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm). En effet, lors du tournoi sportif pour la paix et la réconciliation, la 1re vice-présidente du Cnosm, Sangaré Aminata Kéita, a reçu du ministre une attestation de reconnaissance décernée au président Habib Sissoko pour sa contribution de qualité à la réussite dudit tournoi.

Revenu de la Cité des Askia après 10 jours de Tournoi sportif du Mali pour la paix et la cohésion sociale tenu à Gao du 5 au 12 mars 2021, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher a présenté au conseil de cabinet de ce mardi 16 mars 2021 les trophées et attestations reçus lors du tournoi.

En plus d’être honoré par le maire de la Commune urbaine de Gao, au nom de la municipalité “Citoyen d’honneur de Gao”, il a reçu, entre autres, le trophée et l’attestation pour la paix et la cohésion Sociale décerné par le mouvement “Malien Tout Court” ; l’attestation de reconnaissance par le Centre de formation professionnelle Niali Bonaldo de Gao ; le Sabre traditionnel qui symbolise l’Unité nationale, entre autres.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports a dédié les différents trophées et attestations à tous ceux qui se sont impliqués dans la réussite du tournoi fédérateur. C’est avec les ovations que le conseil de cabinet du département de la Jeunesse et des Sports a félicité le ministre Mossa Ag Attaher avant de passer à l’examen des dossiers.

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Compétition d’haltérophilie de l’AGBM CIII et IV : Sidy Békaye Konaté dit Ben s’adjuge le trophée

Sat, 20/03/2021 - 13:16
L’Association des gros bras du Mali (Agbm) des communes III et IV a organisé le dimanche 14 mars dernier, à Kanadjiguila, une grande compétition d’haltérophilie en développé-couché pour les athlètes du district de Bamako. A l’issue de la compétition, Sidy Békaye Konaté dit Ben du centre Matrix de Sébénikoro s’adjuge le trophée en plus d’une somme de 150 000 Fcfa après avoir soulevé un poids de 180 Kg.

La compétition était présidée par Boubacar Diop, parrain de l’événement, en présence de Kécouta Sissoko, président national de l’Association des gros bras du Mali (Agbm), de Moussa Camara dit Wara, président de l’Agbm communes III et IV ; Aly Bocoum, maire de Hombori, ainsi que plusieurs amoureux d’haltérophilie.

Cette première édition a regroupé 15 athlètes venant de différents centres d’entrainement d’haltérophilie du district de Bamako. Ils se sont affrontés en développé-couché sur les poids de 130 Kg, 140 Kg, 160 Kg et 180 Kg. Les 15 athlètes ont entamé le premier tour avec 130 Kg, suivi du deuxième tour avec 140 Kg. Au deuxième tour, 8 athlètes ont été éliminés car n’ayant pu soulever les 140 Kg.

Au troisième tour, avec un poids de 160 Kg, deux autres athlètes ont été éliminés. Les 5 athlètes restants se sont opposés au quatrième tour sur un poids de 180 Kg. Seul Sidy Bekaye Konaté dit Ben du centre Matrix de Sébénikoro a pu le soulever. Avec cette performance, il remporte le trophée plus une somme de 150 000 Fcfa. Les quatre autres athlètes finalistes se sont confrontés en classement sur un poids de 140 Kg. Fodé Traoré de Samaya a été classement deuxième et la troisième place est revenue à Fousseini Kéita du secteur 1 de Sébénikoro.

A la fin de la compétition, le parrain de l’événement, tout heureux, a donné ses impressions sur la compétition. “Mes impressions sont très bonnes parce que la compétition s’est déroulée dans une bonne ambiance. Vous savez, l’idée qui est dernière cette compétition d’haltérophilie, c’est d’encourager la jeunesse à pratiquer cette discipline. Elle est une discipline sportive comme les autres et les jeunes peuvent gagner leur vie avec sans pour autant faire quelque chose de mal. Nous remercions tous les athlètes pour la participation et les spectateurs pour leur présence”, a-t-il laissé entendre, avant de promettre la pérennisation de la compétition.                  

   Mahamadou TRAORE

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

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