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Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali : VISITES DU MINISTRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : LE COL SADIO CAMARA DANS LES DIRECTIONS DES ÉCOLES ET DU SPORT MILITAIRE

Thu, 10/12/2020 - 19:01
Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants (MDAC) a clos le mardi 08 décembre 2020 sa série de visites de Bamako dans les différentes structures relevant de son département. Le colonel Sadio CAMARA s’est rendu successivement à la Direction des Ecoles et à celle du Sport Militaire. L’objectif de cette visite était non-seulement d’y voir et comprendre les problèmes des hommes mais aussi de leur transmettre le message de soutien des plus hautes autorités.

Au cours des échanges, les différents commandements et la troupe ont évoqué des questions liées à leurs préoccupations quotidiennes, notamment l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie. Le ministre a loué les sacrifices consentis par les FAMa tous les jours pour la stabilité du pays.

Le ministre a également invité les hommes à plus de rigueur et de professionnalisme dans l’exécution de leurs missions de sécurisation des personnes et de leurs biens. Le Directeur des Écoles Militaires et celui du Sport Militaire, respectivement les colonels-majors Ousmane Wélé et Brahima DIABATE, ont exprimé leur satisfaction face à cette visite du MDAC.

LAYA DIARRA

Source : Le Soir De Bamako

Categories: Afrique

Mali : PARRICIDE A KORO : LA POLICE MET FIN À LA CAVALE DU BOURREAU !

Thu, 10/12/2020 - 18:59
L’indignation était à son comble à Koro le mardi 8 décembre 2020. La raison ? Une découverte macabre dans une cour familiale. Ce jour-là, un fils indigne a ôté la vie à son propre géniteur. Sa cavale n’aura été que de courte durée puisqu’il a été mis aux arrêts par les hommes du Commissaire Jean Marie Drabo. Les populations étaient aux anges et n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de ce jeune commissaire qui œuvre inlassablement à assurer la tranquillité des populations en cette période de  grave crise sécuritaire dans tout le pays dogon.

Les faits tels que rapportés par Pape Cinq Etoile : Le 08 décembre 2020 aux environs de 18 heures, un paisible citoyen s’est rendu au Commissariat de la ville pour signaler un assassinat perpétré à proximité de son domicile. Sans désemparer, une équipe s’est rendue au lieu indiqué, aux fins de constater et enquêter. Sur place le corps inanimé d’un sexagénaire gisait dans une flaque de sang, sa tête complètement endommagée, suite à la fréquence des coups. Suite aux investigations de voisinage, le meurtrier était un fils de la victime.

Il a disparu après l’abomination. D’intenses recherches engagées ont permis de le  dénicher dans les confins de la ville, quelques heures plus tard. Conduit au Commissariat, il a avoué le crime. Selon le bourreau dans son interrogatoire, son papa avait voulu réparer la porte de sa chambre contre son gré. Suite à une discussion, il s’est emparé d’un bâton pour l’assommer de plusieurs coups, sous l’effet la colère.

Source : Le Soir De Bamako

Categories: Afrique

Mali : POLITIQUE : DJEBOU N’DIAYE DÉPOSE SES VALISES AU PARTI POUR LA RESTAURATION DES VALEURS DU MALI – PRVM-FASOKO

Thu, 10/12/2020 - 16:45
Kante Djebou Ndiaye est la seule femme en lice pour le présidentielle au Mali du 29 juillet 2018. © Kante Djebou Ndiaye La scène politique n’a pas fini de révéler ses surprises aux Maliens. Après avoir pris tout son temps à réfléchir sur une destination politique finale, Madame Djénébou N’DIAYE dite Djebou a atterri au parti PRVM-FASO-KO.

Une adhésion qui va sans nul doute donner un élan à ce parti qui cherche sa voie sur le paysage malien. Femme d’affaires, Djebou est revenu au Mali après avoir passé plusieurs années en République Centrafricaine. On dit qu’elle a été conseillère spéciale de l’ancien chef de l’Etat de ce pays le président Michel DJOTODIA. Vrai ou faux, en tout cas, à son retour au bercail, elle a voulu se lancer dans la politique. Cela après avoir fait une expérience d’ONG.

Djénébou N’DIAYE dit DJEBOU est la présidente du Mouvement des Migrants pour la Réconciliation au Mali. Elle s’était lancée dans la course pour le fauteuil de Koulouba. Elle était d’ailleurs la seule femme candidate à ces élections présidentielles remportées par le candidat IBK. Après avoir participé au scrutin, elle a décidé de soutenir la candidature d’IBK au deuxième tour. En retour, elle sera récompensée par le régime. Après la chute de l’équipe IBK, tous les anciens dignitaires se cherchent y compris la candidate malheureuse dont les affaires commenceraient…

Source : Le Soir De Bamako

Categories: Afrique

Mali : LANCEMENT D’UN TRACT A YELIMANE : LES POPULATIONS DEMANDENT LA DÉMISSION DE L’ANCIEN DÉPUTÉ MAHAMADOU HAWA GASSAMA DU CNT

Thu, 10/12/2020 - 16:40
Mamadou Hawa Gassama La désignation de l’ancien député Mahamadou Hawa GASSAMA pour faire partie du Conseil National de Transition (CNT) fait beaucoup jaser dans le cercle de YELIMANE. D’après les informations en provenance du cercle, son  choix n’a pas été du goût de certaines personnes.

Actuellement, un tract aurait été lancé par les frondeurs pour exiger sa démission de l’organe législatif de la Transition. Plusieurs fois élu député de la circonscription électorale de Yelimané, celui qu’on a surnommé ‘’député étrangleur’’ a été contraint de rester hors de la compétition lors des dernières législatives. Mais cela n’a en rien entamé son engagement politique ni sa hargne dans le combat pour soutenir le mentor de l’URD Soumaila CISSE et  œuvrer à faire du parti une alternative crédible pour le peuple malien trop désabusé par les mensonges et promesses non tenues. Acteur politique très connu pour son agressivité, GASSAMA est le prototype de l’ancien candidat malheureux aux  présidentielle maliennes face à Alpha Oumar Konaré, feu Mamadou Maribatrou DIABY.

A vrai dire, GASSAMA s’illustre sur la scène par ses déclarations fracassantes et à l’emporte pièce. Il dit tout haut ce que les autres murmurent. A l’Assemblée Nationale, ses sorties étaient suivies et alimentaient toutes les causeries de salons. Bouffon pour certains, fin politique pour d’autres, l’ancien député de YELIMANE jouait bien son rôle de représentant de la nation. Son engagement et son franc-parler ont fait qu’il a battu le record en termes de mandats dans l’hémicycle. Son compteur marque quatre mandats à Bagadadji. Qui dit mieux ? Cela lui a valu des animosités de la part d’adversaires qui ont tout tenté pour l’abattre, politiquement s’entend. Comme s’il a compris le jeu, le doyen des députés, comme il aimait à le dire avec vantardise devant ses anciens collègues, avait refusé de se porter candidat lors de dernières législatives. S’il jurait qu’il a fait ce choix pour donner la  chance à d’autres de faire valoir leurs compétences au service de la nation, ses détracteurs trouvent que le choix découle d’une prise de conscience des obstacles qui se dressaient sur son chemin.

« Personne ne peut me défier dans le cercle de YELIMANE. Les populations savent que je les représente valablement » s’amuse-t-il à répondre aux journalistes qui l’assaillent quelquefois. « GASSAMA, c’est une force mais il s’est compromis en intégrant le Conseil National de Transition sans tenir compte de la position de sa famille politique »

Source : Le Soir De Bamako

Categories: Afrique

Mali : Enlèvements et tueries au centre : les populations dans l’impasse, les colonels se défilent

Thu, 10/12/2020 - 16:35
image illustration / archive Cela fait exactement une semaine que des personnes (chefs de famille pour la plupart) ont été enlevées par des hommes armés à Bamba dans le cercle de Koro. Aussi, dans le cercle de Niono, trois paysans ont-ils été tués aux environs du village de Goma-Coura le dimanche dernier, 06 décembre 2020. Au même moment à Bamako, les colonels se défilent et se piétinent pour des postes.

L’insécurité est devenue le quotidien des Maliens. Du mois de novembre à nos jours, le pays a enregistré des dizaines de morts et plusieurs blessés. Aussi, beaucoup d’enlèvements ont été signalés particulièrement au centre du pays, suite à des attaques menées par des hommes armés non identifiés.

Le mercredi 02 décembre 2020, huit (08) personnes dont un imam et son fils ont été enlevés par des groupes armés terroristes dans la commune de Bamba, cercle de Koro, région de Mopti. Ils sont tous issus du même village de Bamba Kuanga. Déjà plus d’une semaine, personne n’a encore les nouvelles de ces huit personnes tous hommes dont la plupart sont des chefs de famille.

Selon certains médias, avant l’enlèvement de ces personnes, des sources avaient signalé un regroupement de plus de 500 terroristes dans la zone, précisément dans les environs du hameau de Bankouma. Malgré cette alerte, le pire n’a pas pu être évité. C’est une situation inadmissible devant laquelle les populations se sentent abandonnées par les nouvelles autorités.

Malgré la gravité de la situation, ces autorités semblent avoir la tête ailleurs. Pendant que toute une communauté se trouve complètement séquestrée, les forces armées et de Sécurité se battent à Bamako pour des postes. Depuis des semaines, des attaques similaires font des victimes parmi lesquelles des femmes et des enfants. Au mois d’octobre, une attaque entre Bandiagara et Bankass a fait douze morts, des blessés et des portés disparus. Parmi les victimes, il y a des forains, dont deux femmes et un enfant.

Aussi, le camp de Sokoura a été attaqué, comme dernièrement le village Minimakanda. S’ajoutent les tueries perpétrées contre les forains de Farabougou dans le cercle de Niono, avec plusieurs victimes et de nombreux disparus. Le dimanche dernier, 06 décembre 2020, trois  paysans tués dans la zone de Goma-Coura toujours dans le cercle de Niono, région de Ségou.

Malgré la situation très préoccupante, les populations concernées ne sentent pas du tout les autorités qui, d’ailleurs, se déplacent rarement sur les lieux pour constater les faits. Grave, des mesures urgentes tardent à être prises pour sécuriser les populations. Au même moment, les attaques se multiplient toujours avec leurs corollaires de dégâts matériels et de pertes en vies humaines.

En attendant de trouver une solution adéquate et pérenne, les groupes d’autodéfense multiplient les investigations. Quant aux parents et proches des disparus et autres victimes, ils sont toujours sous le choc.

Amadou Kodio

Source : Ziré

Categories: Afrique

Mali : Militarisation de la transition au Mali : Quand le peuple se laisse distraire par un faux débat

Thu, 10/12/2020 - 16:31
Depuis plusieurs jours, la nomination des officiers militaires à des postes de responsabilités domine les débats politiques au Mali. Ils sont onze (11) gouverneurs sur 17 à être nommés, la semaine derrière, en conseil des ministres à plusieurs postes clés attribués aux officiers dans les départements ministériels. Des décisions contestées par la classe politique qui estime que ces postes lui reviennent de droit. Divertissant ainsi le peuple dans une période cruciale, où l’intérêt général du pays doit primer.

Une crise sécuritaire qui ne préoccupe pas les politiques ?

Le Mali traverse depuis près de 10 ans une crise sans président de son histoire. Le pays est coupé depuis plusieurs années en deux ; la souveraineté de l’Etat n’est pas exercée sur une grande partie du territoire national, notamment les régions du nord du pays et une grande partie des régions de Mopti et de Ségou. Des villages entiers sont détruits et incendiés, des civils sont tués par centaines, des responsables des administrations publiques sont enlevés, séquestrés, torturés et souvent assassinés. Il en est de même pour les opérateurs économiques.  Les militaires sont eux aussi victimes des attaques et des embuscades meurtrières. Le pays, selon plusieurs observateurs, est menacé jusque dans son existence. Une situation créée, selon certains, par le manque de vision politique des anciens dirigeants.

Une crise politique interminable !

Le Mali a connu l’une des crises politiques les plus graves sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta. Cela, avec la contestation populaire conduite par le M5-RFP qui a occasionné sa chute le 18 aout 2020. La classe politique, divisée pour l’occasion, n’a encore pas su se rassembler. Si un parti est avec la junte militaire qui a pris le pouvoir en aout dernier, une autre frange est toujours dans la contestation. Des contestations qui ont refait face après l’annonce des clés de répartition du CNT et les modalités de sa mise en œuvre. Si pendant la contestation de l’ancien régime les politiques faisaient croire qu’il s’agit de sauver le Mali, actuellement, ce serait de sauver la classe politique.

Car ils dénoncent tous la clé de répartition des membres du Conseil national de la transition (CNT). Et du coup, les états-majors des partis politiques sont tous boycottés par le CNT. Car les décisions sont prises sans consensus politique. Mais il se trouve que les directions des partis et regroupements politiques ne sont pas dans la même direction. Car pendant que les directions boycottent le CNT, des cadres politiques ont déposé solitairement leurs dossiers. Le cabinet du Vice-président de la transition a annoncé l’arrivée de plus de plus de 1000 dossiers, dont 150 du MR-RFP.  Selon certains observateurs, ces dépôts solitaires confortent les autorités de la transition dans leur décision et fragilise les directoires des regroupements et partis politiques dans cette bataille pour le CNT. Et du coup, plusieurs ténors de la classe politique se sont retrouvés dans le CNT. Il s’agit entre autres de Mamadou Diarrassouba, Mamadou Hawa Gamassa et Assarid Ag Imbarcaouane.  Ce feuilleton qu’il nous est donné de suivre est loin de livrer toutes ses vérités.

En clair, ces débats et ces tiraillements ne font que divertir le peuple malien de l’essentiel. A savoir la refondation du Mali à travers des réformes politiques, institutionnelles et administratives, l’organisation des élections générales crédibles, transparentes et inclusives. Et cela, dans le délai des 18 mois.

André Traoré

Source : Soleil Hebdo

Categories: Afrique

Mali : Lors du déjeuner de presse : le Premier ministre appelle les journalistes à ne pas «succomber aux sirènes de la simplification »

Thu, 10/12/2020 - 16:29
Instaurer un dialogue régulier avec les médias ! Tel est le souhait du Premier ministre de la Transition, M. Moctar Ouane, qui a offert un déjeuner à la presse nationale et internationale le jeudi 03 décembre 2020 à la Primature. Et cela parce que le chef du gouvernement est convaincu que la presse à un rôle primordial à jouer dans la consolidation de la démocratie, précisément dans ce contexte particulier de Transition politique.

«La démocratie, ce sont les acteurs politiques, les syndicats, la société civile mais c’est aussi et surtout la presse. En effet c’est à vous, professionnels des médias qu’il revient en grande partie d’animer le débat public, à travers vos éclairages et commentaires de l’actualité ainsi qu’une mise en perspective des déclarations des différents acteurs sociopolitiques», souligne Moctar Ouane dans une déclaration faite à l’occasion de ce déjeuner de presse. Et il a profité de l’opportunité pour rendre «un vibrant hommage à tous les professionnels des médias pour le travail extraordinaire, parfois dans des conditions extrêmement difficiles, qu’ils accomplissent au service de la démocratie».

De nos jours, les «fake news» ou «fausses informations» menacent toutes les démocraties du monde et minent les rapports entre les gouvernants et les gouvernés. Et le Premier ministre mise sur le professionnalisme de la presse nationale pour ne pas «succomber aux sirènes de la simplification dans laquelle certains veulent l’y entraîner». Et il a donné l’assurance aux hommes et femmes des médias que «nous sommes donc à votre entière disposition pour vous donner la bonne information».

Le chef du gouvernement a abordé plusieurs questions notamment le Programme d’action du gouvernement (PAG), la mise en place du Conseil national de la Transition (CNT), la grogne sociale, la seconde vague de la Covid-19, ce que certains appellent «la militarisation de la transition»…

Pour la circonstance, le chef du gouvernement s’était fait entourer par les ministres en charge de la Communication et de l’Économie numérique, Dr Hamadoun Touré ; de la Fonction publique, Me Harouna Mamadou Toureh ; de la Réconciliation nationale, le Colonel-major Ismaël Wagué ; et de la Santé et du Développement social, Dr Fanta Siby. A la fin du déjeuner, les journalistes n’ont pas caché leur satisfaction et leur souhait que cette rencontre avec le chef du gouvernement soit périodique !

Moussa Bolly

Source : LE MATIN

Categories: Afrique

Mali : Fangantigui : Nouhoum Bakayogo dit Ivo, une force indéboulonnable

Thu, 10/12/2020 - 16:27
archives La huitième édition de la compétition de développé couché dénommée ‘’ Fangantigui’’ s’est déroulée, le dimanche 06 décembre 2020 sur le terrain Municipal de l’Hippodrome. Placée sous la présidence du président de la fédération malienne de Boxe Nafaraba Keïta, parrain de l’événement, en présence de Abdoulaye Koné dit Ladjaba, l’organisateur principal et une pléiade d’invités amoureux du développé couché, cette huitième édition a enregistré la participation de plusieurs champions de la discipline dont celui du Burkina Faso Siribien Idrissa. Mais Nouhoum Bakayogo a montré qu’il reste une force indéboulonnable en remportant le trophée pour la troisième année consécutive inscrivant ainsi son nom en lettre d’or sur le palmarès de la compétition.

 

Pour la troisième année consécutive, Nouhoum Bakayogo vient de soulever le plus prestigieux des trophées en développé couché du Mali. Il devient ainsi la force indéboulonnable qui ravage tout sur son passage. Si Manhi Dembélé était parvenu à remporter deux trophées de suite, personne n’était parvenu à garder le trophée durant trois ans depuis le début de la compétition, et Nouhoum Bakayogo a réalisé cet exploit, le dimanche 06 décembre 2020.   La huitième édition de la compétition de développé couché  a tenu en haleine le public sportif  bamakois venu nombreux pour être le témoin oculaire de la démonstration de force des amoureux du développé couché de la capitale malienne et du champion du Burkina Siribien Idrissa. La vingtaine de participants devait au début soulever la barre de 150 kg à huit reprises. Dans cette phase, beaucoup de conquérants au titre tombèrent. A 160 kg aussi certains sont tombés. Les deux plus résistants, à savoir le champion sortant Nouhoum Bakayogo dit Ivo et Siribien Idrissa du volcan du Burkina Faso, mettent la barre haute et maintiennent le suspens, au grand bonheur des amoureux du développé couché. Les arbitres, pour départager les deux protagonistes,  mettent la barre à 220Kg que les lauréats devaient soulever.

Le champion du Burkina Faso, malgré sa pugnacité, ne parvient pas à soulever la barre et le champion sortant Nouhoum Bakayogo la soulève sans ambages  reconquérant  sa couronne qu’il avait mise en jeu sous les brouhahas de ses fans venus nombreux pour le soutenir et remporte le trophée des ‘’fangantigui’’ pour la troisième année consécutive. Le vice champion Siribien Idrissa a eu une enveloppe  et un trophée. «C’est une intense joie qui m’anime en ce moment. Cette victoire est le fruit des efforts consentis durant toute l’année. J’aimerais que les autorités maliennes soutiennent cette discipline sportive à hauteur de souhait pour qu’elle se développe », a déclaré Nouhoum Bakayoko. Le parrain de la septième édition, Nafaraba, s’est réjoui de l’esprit de fair-play des lauréats, tout en rassurant l’organisateur principal Abdoulaye Koné Aldabra que son accompagnement ne fera pas défaut afin de permettre à la discipline de prendre son plein envol. Abdoulaye Koné dit Aldabra a félicité Nouhoum Bakayoko et tous les participants au tournoi pour leur combativité. Il a lancé un pressant appel à l’endroit des operateurs économiques et tous les amoureux de la discipline à financer l’événement dans le but de permettre aux pratiquants de la discipline de sortir de l’ornière et de vivre de la discipline.

Moussa Samba Diallo

Source: Le Républicain

Categories: Afrique

Mali : Saison des cultures africaines en France : Le Mali y sera avec 37 artistes, 10 équipes artistiques et 30 productions

Thu, 10/12/2020 - 16:04
L’Ambassade de France et l’Institut français au Mali ont, au cours d’une conférence de presse tenue au centre culturel Blonba, le mardi 8 décembre, présenté « Africa 2020 », la Saison des cultures africaines en France. Cette conférence de presse a eu lieu en présence de la ministre de la Culture Mme Kadiatou Konaré, de l’Ambassadeur de France, Joël Meyer, de la Directrice de l’Institut français au Mali, du promoteur de Blon Ba Alioune Ifra Ndiaye, et d’un public nombreux du monde l’art et la culture.

A l’initiative du Président de la République française, Emmanuel Macron, une Saison des cultures africaines est organisée en France, appelée la Saison Africa 2020. C’est un évènement artistique et culturel, qui se tiendra du 14 décembre prochain à juillet 2021. Il s’agit d’une « saison inédite, hors normes, qui réunit les 54 pays du continent africain et elle a été conçue, pensée comme une saison panafricaine et pluridisciplinaire, centrée sur l’innovation dans les arts visuels, les spectacles vivants, les sciences, les technologies, l’entreprenariat, la gastronomie, la mode, le cinéma, l’économie mais aussi l’éducation comme enjeu transversal pour le partage et la transmission de savoirs ».

Sous la direction de la Commissaire d’exposition, Mme N’Goné Fall, architecte sénégalaise, la Saison des cultures africaines, appelé Africa 2020, aura pour but de faire connaître aux Français l’Afrique contemporaine et sa créativité, en mettant l’accent sur la jeunesse et les talents émergents.

Elle sera également l’occasion de lancer des partenariats structurants dans tous les domaines de la création, d’encourager l’entrepreneuriat culturel, et de valoriser l’expertise africaine. La Saison des cultures africaines sera l’occasion de faire découvrir en France une Afrique en mouvement et en pleine mutation. « Cette saison n’est donc pas une saison centrée sur l’expression culturelle ou artistique mais est une saison pour célébrer la création africaine et pour briser les idées reçues sur le continent africain et pour transformer les imaginaires. L’objectif est d’arriver en France à faire changer les regards et à comprendre le monde d’un point de vue africain. Cette saison est inédite et fait écho au discours du président de la République française à Ouagadougou car elle favorisera les mobilités et ciblera en priorité la jeunesse ».

La Saison des cultures africaines est organisée et mise en œuvre par l’Institut français avec le soutien du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, du ministère de la Culture, du ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse, du ministère des Sports, du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et en partenariat avec l’Agence française de Développement. Selon l’Ambassade la Saison Africa 2020, concernera 81 villes de France et des DOM-TOM ; 183 opérateurs mobilisés en France ; 200 opérateurs africains impliqués ; 450 projets dans les arts, les sciences, l’entrepreneuriat ; 14 projets itinérants ; 15 QF Africa 2020 ; 22 projets Focus Femmes ; 11 projets pédagogiques ; 12 volontaires africains accueillis dans les QG pendant 6 à 12 mois ; 274 projets portés par le Ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des Sports.

Mme la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, voit dans ce programme d’échanges interculturels, initié par le Président français, Emmanuel Macron, « une tribune pour faire découvrir à la France, l’Afrique ; mais pas n’importe quelle Afrique, cette Afrique qui se veut dynamique et en mouvement, riche de ses valeurs culturelles et plurielles. Et le Mali, j’en suis convaincue, y apportera son savoir faire millénaire à travers ses créations, autant talentueux que prolifique ». Selon la ministre, « la fierté est nôtre de montrer la richesse culturelle du Mali autour de 34 dates, 37 artistes, 10 équipes artistiques et 30 productions. Selon Alioune Ifra Ndiaye, cette initiative n’est pas que culturelle, mais est également destinée à jouer un rôle politique d’intégration entre les enfants maliens et français, en cette période de crise de confiance dans un monde aux prises aux insécurités de tout genre.

Daou

Source: Le Républicain

Categories: Afrique

Mali: Cristiano Ronaldo parle de sa relation avec Messi

Thu, 10/12/2020 - 15:26
 Cristiano Ronaldo, vainqueur du Barça avec la Juventus (3-0) ce mardi soir en Ligue des champions, a évoqué sa rivalité avec Lionel Messi. « On est très content. On savait que c’était presque mission impossible, ça a été une mission compliquée mais on a bien joué. La clé, ça a été de bien rentrer dans le match, et à partir de là on a vu que c’était possible. Cela peut nous procurer de la confiance, on avait besoin d’une victoire comme celle-là contre une grande équipe comme le Barça.

(Sur les penalties) Je ne sais pas, ce sont des décisions arbitrales, je ne veux pas parler des arbitres. Mais je crois que quand tu marques trois buts au Camp Nou, il n’y a aucun doute sur qui mérite de passer comme premier de groupe…

(Messi ?) J’ai toujours eu une relation cordiale avec lui, on a partagé douze ou treize ans de remises de prix. Je ne l’ai jamais vu comme un adversaire, je me suis toujours bien comporté avec lui. On sait que, dans le football, on aime chercher une rivalité pour le spectacle. Mais pour moi, il est comme toujours. Le Barça traverse un moment difficile, mais ça reste le FC Barcelone. »

Par: Igfm – IGFM
Categories: Afrique

Urgent : Le gouvernement du Mali est traduit devant la Cour de justice de la CEDEAO pour ne pas avoir criminalisé l’excision

Thu, 10/12/2020 - 13:52
image d’illustration Les organisations de défense des droits des femmes – Equality Now, Institute for Human Rights and Development in Africa (IHRDA), l’Association Malienne pour le Suivi et l’Orientation des Pratiques Traditionnelles et l’Association pour le Progrès et la Défense des Droits des Femmes ont déposé une plainte devant la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Abuja, au Nigéria, pour contester le fait que le Mali n’ait pas interdit les mutilations génitales féminines (MGF).

Au moins 89% des femmes et des filles maliennes âgées de 15 à 49 ans ont été victimes de cette pratique néfaste, 73% des filles maliennes subissant l’excision avant leur 15e anniversaire, selon l’Enquête Démographique et de Santé 2018.

En dépit des efforts concertés d’Equality Now et de ses partenaires à exhorter le gouvernement du Mali à élaborer et à appliquer une loi criminalisant les MGF, ceci ne s’est pas encore produit.

S’exprimant à Nairobi après le dépôt de la plainte, Faiza Mohamed, directrice du bureau d’Afrique d’Equality Now, a déclaré que le gouvernement avait failli dans son devoir de diligence.

Elle a souligné qu’au moins 89% des filles et des femmes maliennes âgées de 15 à 49 ans sont victimes des MGF, 73% des filles maliennes subissant l’excision avant leur 15e anniversaire, selon l’Enquête Démographique et de Santé 2018.

En outre, les MGF de type II (excision) sont la forme la plus courante, touchant 48,9% des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans. Les types IV (entailles) et IIs sont également pratiqués dans le pays.

«Nous avons lancé plusieurs appels au Mali au cours des 18 dernières années, l’exhortant à honorer ses obligations nationales, régionales et internationales de protection envers les femmes et les filles contre cette pratique néfaste. Cependant, ceci n’est toujours pas fait, et nous ne pouvons plus rester à ne rien faire car des milliers de femmes et de filles au Mali continuent d’être soumises aux MGF », a déclaré Mme Mohamed.
En juin 2020, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) a signalé que le faite que le gouvernement malien n’ avait pas pu criminaliser les MGF mettait en danger la vie et le bien-être des femmes et des filles dans le pays. Equality Now a accueilli favorablement les conclusions du Comité et a réitéré ses appels au Mali, le pressant de protéger les femmes et les filles contre cette pratique néfaste.

Le Mali n’a pas criminalisé les MGF bien qu’il ait ratifié la CEDEF et le Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique («Le Protocole de Maputo») et est donc tenu de mettre fin aux MGF en adoptant les lois nationales nécessaires.

Selon le rapport de la CEDEF, en 2002, les chefs religieux ont bloqué l’adoption d’un projet de loi qui aurait conduit à l’interdiction des MGF. Depuis lors, il n’y a eu aucune autre tentative de la part des pouvoirs publics de criminaliser les MGF, l’État objectant qu’une loi anti-MGF rendrait la pratique secrète.

Le Directeur exécutive d’IHRDA, Gaye Sowe, a expliqué que l’affaire avait le potentiel d’établir un nouveau jalon dans la jurisprudence des droits des femmes et des filles en Afrique.

«Cette affaire inciterait non seulement la Cour de la CEDEAO à rendre une décision contraignante sur la situation des MGF au Mali, mais établirait également un précédent juridique et une norme applicables non seulement au Mali et en Afrique de l’Ouest, mais dans toute l’Afrique dans son ensemble», a-t-il déclaré.

 

La redaction

Categories: Afrique

Mali: Diarrassouba se retire du groupe whatsapp des ex-députés RPM

Thu, 10/12/2020 - 13:52
L’honorable Mamadou Diarassouba, plus connu sous le nom de « kénékaraba » Pour avoir accepté de siéger au Conseil national de transition (CNT) l’ex-député de Dioïla fait l’objet de commentaires sarcastiques (provenant de ses adversaires)  depuis plusieurs jours sur certains réseaux sociaux. C’est au point que certains de ses anciens collègues députés ont commencé à lui manquer de respect à travers des messages audio whatsapp. Ce qui poussé le nouveau Conseiller national de la Transition à se retirer du groupe whatsapp des élus RPM.

Ce retrait est-il est un prélude à un départ du parti du tisserand, dont Diarrassouba est et demeure le 1er secrétaire à l’organisation du bureau politique national ? Wait and see !

La Rédaction

Source: Soleil Hebdo

 

Categories: Afrique

Mali : l’actualité du jour en Bambara Jeudi 10 Décembre 2020

Thu, 10/12/2020 - 13:28

Les titres

Mali : Gao : agression d’un pompiste par des hommes armés

Mali : Mopti : 5 chasseurs morts et 2 autres blessés à la suite d’une attaque

Mali : Covid19 : 29 nouveaux cas, 38 guéris et 01 décès à la date du Mercredi 09 Décembre 2020

Mali : Bamako, lutte contre la Covid19 : 91 détenus bénéfices de la grâce présidentielle

NB : les images sont à titre illustratif

 

Categories: Afrique

Mali : Conseil national de transition : A quoi joue l’Imam Oumarou Diarra ?

Thu, 10/12/2020 - 12:46
Le visage du Conseil national de transition est enfin connu depuis une semaine. La liste des membres a été dévoilée avec beaucoup de surprise. Car des personnalités que personne n’attendait voir au CNT ont fait leur entrée dans l’organe législatif de la transition. Et tous les grands partis politiques y sont représentés, malgré eux.

En effet, la présence de certaines personnalités dans le CNT a suscité beaucoup de débats. Si le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, et le puissant secrétaire à l’organisation du RPM, non moins ancien questeur de l’Assemblé nationale du Mali, Mamadou Diarrassouba, ont pu supporter les critiques, tel n’a pas été le cas pour ce ténor du M5-RFP, Imam Oumarou Diarra. En effet, après avoir voté par procuration pour le Président élu, le Colonel Malick Diaw, l’Imam de la Place de l’indépendance a démissionné. Selon ses propres mots : « Faisant suite à votre décret n°2020-0239/PT-RM portant nomination des membres du Conseil national de la transition (CNT) en date du 03 décembre 2020, je viens par la présente décliner l’offre. »

L’Imam Diarra fait comme si son nom a été mis dans le décret sans son consentement. Alors que plusieurs sources indiquent que personne ne sait retrouver dans le CNT par hasard. Mieux, plusieurs réunions ont été tenues au préalable avec tous les potentiels membres du CNT. Et que c’est sur la base des dossiers déposés au bureau du Vice-président de la transition que les consultations ont été engagées. Ceux qui ont été retenus ont tous donné leur accord avant la publication de la liste définitive. La question qu’on se pose est celle de savoir si l’Imam Diarra n’a pas su au moment des consultations et des réunions tenue très souvent à Kati que le CNT ne répond pas à ses attentes ? Pourquoi a-t-il voté par procuration pour le Président Diaw ? Et Pourquoi a-t-il déposé ses dossiers et participer à des réunions préparatoires ?

En clair, l’Imam Oumarou Diarra a voulu faire de la récupération politique. Cela, en oubliant qu’il n’était pas le seul à déposer son dossier en catimini et qu’on ne peut rien cacher comme avant.

André Traoré

Source : Soleil Hebdo

Categories: Afrique

Mali : 21% de taux d’admission au Bac : des jeunes imputent leur échec à la perturbation de l’année

Sun, 22/11/2020 - 10:04
Image d’illustration Les résultats du baccalauréat session d’octobre 2020 ont été publiés ce samedi 21 novembre 2020. Si certains candidats sont en joies, d’autres indiquent que leur échec est dû à la perturbation que l’année a connu.

Des jeunes crient leur ras le bol face à la grève illimitée des administrateurs civils. Selon eux, il est de plus en plus difficile d’avoir certains documents administratif. Ils demandent au gouvernement et au gréviste de trouver une solution.

Sport : on parle de la qualification des aigles du Mali à la CAN Cameroun 2022. Ils ont battu mardi dernier la Namibie sur un score de 2 buts à 0.

Source : Studio Tamani

Categories: Afrique

AQMI désigne son nouveau chef pour remplacer Abdelmalek Droukdel

Sun, 22/11/2020 - 10:02
Capture d’image prise à partir d’une vidéo mise en ligne sur YouTube par Al Andalus le 6 mai 2013 montrerait une photo d’Abou Obaida al-Annabi. © HO / YouTube / AFP Tué en juin par les forces armées françaises, le djihadiste Abdelmalek Droukdel a été remplacé par l’Algérien Abou Oubaïda Youssef al-Annabi à la tête de l’organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Un nouveau chef a été désigné par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). L’organisation terroriste a également confirmé le décès de son émir historique, l’Algérien Abdelmalek Droukdel, selon le SITE Intelligence Group.

L’entreprise basée aux États-Unis, qui surveille les sites djihadistes, a annoncé qu’Aqmi avait exhibé le corps de son ancien dirigeant dans une vidéo pour la première fois.

Abdelmalek Droukdel a été tué au cours d’une opération de l’armée française en juin dans le nord du Mali.

Aqmi a annoncé que c’est l’Algérien Abou Obeida Youssef al-Annabi qui avait été choisi pour succéder à Abdelmalek Droukdel.

Le groupe terroriste a aussi confirmé le décès de l’otage suisse Béatrice Stockly qui avait été kidnappée à Tombouctou en janvier 2016.

Avec Reuters

Texte par :FRANCE 24

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Mali : la grève est finie, le bras de fer se poursuit

Sun, 22/11/2020 - 09:56

La centrale syndicale UNTM a décidé d’arrêter la grève, qu’elle estime être un succès (image d’illustration) RFI/David Baché

La grève nationale et multisectorielle de trois jours, à l’appel du premier regroupement syndical du pays, l’UNTM, a paralysé de nombreux secteurs du Mali entre mercredi et ce vendredi. Les négociations pourraient reprendre rapidement entre l’UNTM et le gouvernement, mais le bras de fer se poursuit.

Pour Yacouba Katilé, président de l’Union nationale des travailleurs du Mali, la grève a été un succès. L’appel à cesser le travail pendant trois jours a été bien suivi, notamment dans le secteur bancaire, les mines, ou encore les services publics des douanes, des finances et de la santé.

Le président de l’UNTM indique avoir reçu une invitation à reprendre les discussions, dans une lettre envoyée par le ministère du Travail et de la Fonction publique. Sollicité par RFI, ce ministère n’a pas donné suite.

Les revendications de l’UNTM ne sont pas nouvelles, elles portent notamment sur le cas des travailleurs compressés, salariés des anciennes entreprises d’Etat nationalisées à partir des années 80, mais aussi sur l’harmonisation des grilles indiciaires à partir desquelles sont calculés les salaires des fonctionnaires, ainsi que sur les primes et indemnités accordées à certaines catégories.

Pour autant, le bras de fer se poursuit : l’UNTM indique vouloir déposer un nouveau préavis de grève, en début de semaine prochaine, pour une date et une durée qui restent à définir. « Nous voulons être dans une position de pression, indique le président de l’UNTM, pour que les discussions ne traînent pas encore pendant des mois. »

Texte par :David Baché

 

Source : RFI

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Mali : Journée mondiale de l’enfance : les enfants jouissent-ils de tous leurs droits ?

Sun, 22/11/2020 - 09:50
Village d’enfants SOS Sanankoroba « Protection des droits de l’enfant en période de crise, une responsabilité partagée ». Tel est le thème national choisi pour la célébration de la 31ème journée internationale des droits de l’enfant commémorée chaque 20 novembre.

Cette année, la célébration a été délocalisée à Koulikoro. L’objectif, selon la Direction Nationale de la Promotion de l’enfant et de la famille, est d’être en contact avec les cibles. Le Parlement des Enfants a profité de cette journée pour interpeller les autorités, les populations, les groupes armés afin qu’ils s’impliquent davantage dans la protection des droits des enfants.

Source: Studio Tamani

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Mali : DOMAINES : Les vendeurs des immeubles de l’Etat sous bonne protection

Sun, 22/11/2020 - 09:47
A tour de bras, des hauts cadres de l’Etat ont profité des sept dernières années pour piller les domaines de l’Etat en toute impunité. Qu’attend-on pour faire la lumière sur la scandaleuse vente des immeubles de l’Etat ? La question mérite d’être posée puisque les hommes d’affaires et leurs complices au cœur de cette nouvelle forme de spéculation foncière se la coulent douce alors que les autorités ont choisi de se taire sur les réseaux ayant monté de toute pièce les arguments de vente de ces biens de l’Etat.

 

La liste des opérateurs économiques ayant acheté les immeubles de l’Etat circule sous les boubous dans la ville de Bamako. On y trouve des figures bien connues de l’opinion nationale pour leurs fortunes dont les origines restent méconnues. La population attend des suites judiciaires à ces ventes d’immeubles qui sentent la corruption à plein nez à cause du forcing par lequel les acquéreurs ont eu ces bâtiments.

Il appartient aux structures de contrôle comme le bureau du Vérificateur ou l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite-OCLEI) de faire la lumière sur les allégations de corruption. On sait que certains anciens ministres d’IBK ont tout fait pour que ces immeubles soient vendus via des sociétés écrans fabriquées par leurs collaborateurs. Les soupçons portent sur le gouvernement ayant servi entre 2017 et 2019.

Pendant cette période, des immeubles situés au cœur de la capitale ont été vendus à des commerçants maliens qui n’ont jamais démenti leur implication dans ces transactions douteuses. Des immeubles emblématiques comme l’ancien siège des historiens africains et de nombreux autres bâtiments construits aux premières heures de la République ont été vendus contre le gré de leurs occupants et les responsables des services publics y établis.

Le gouvernement n’a jamais fait le point sur la vente de ces immeubles qu’il a justifié par le souci de renflouer les caisses de l’Etat. La plupart de ces immeubles a été bradée, selon des analystes. Mais on ne sait pas combien tout cela a apporté au trésor public. L’audit de ces ventes doit permettre à l’opinion de savoir ce qui a été fait de ces biens qui auraient servi à rendre une poignée de personnes riches insolemment. En attendant, les autorités actuelles ne montrent pas leur détermination à faire la lumière sur ces scandales dont les responsables sont encore au Mali et circulent librement.

Parmi les noms figureraient Mamadou Diadié Bah, M Amadou Djigué, Oumar Niangadou dit petit Barou, M Mandiou Simpara, Modibo Yaranangore, PDG de Yara service, Brehima Bathily, pétrolier, etc. Sont-ils au-dessus de la loi pour qu’ils expliquent comment ils ont acquis ses biens ? Le Malikoura doit s’y intéresser

Nous y reviendrons !

Source: La Sirène

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Mali : LUTTE CONTRE LES FEUX DE BROUSSE : qu’est ce qui fait courir SOMAGEFORT

Sun, 22/11/2020 - 09:45
Feux de brousse (archives) Sous les prétextes fallacieux, la société dénommée SOMAGEFORT tente de lutter contre les feux de brousse. Un acte qui contraste avec la coupe abusive des bois dans laquelle la société semble se spécialiser. 

 

Crée sur les cendres de la société de gestion forestière Halidou Cissé, SOMAGEFORT verse aujourd’hui dans une campagne trompeuse de lutte contre le feu de brousse. Son domaine d’intervention, pourtant les forêts classées, la faune avec à la clé les coupes abusives des espèces protégées.

Question, entre le feu de brousse que la société tente de faire croire qu’elle est contre et la coupe abusive des arbres, les populations commencent à se poser des questions. Aujourd’hui, il est difficile d’estimer le nombre de pied d’arbre que la société abat au quotidien. Autres questions, une confusion est faite autour de l’exportation du bois notamment bois d’ébène tant prisé sur le marché international et rare. Le grand paradoxe est que le service des eaux et forêts censés mettre de l’ordre est devenu par la force des choses sa complice. Une évidence, dans les zones d’intervention de la société, les acteurs du secteur de bois n’arrivent pas à comprendre la flexibilité par laquelle SOMAFEFORT est en train d’évoluer sans aucune crainte. Que dit réellement la règlementation en vigueur dans ce domaine, qui protège Somagefort, voilà entre énigmes que nous tenterons de cerner dans nos prochaines parutions.

Source : La Sirène

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