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Agrégateur de flux

Burkina : Plus de 200 milliards de francs CFA transférés chaque année par la diaspora

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 23:38

Réunis à l'Assemblée législative de transition (ALT), les députés ont adressé des questions au ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur sur la contribution de la diaspora burkinabè à l'essor économique national ainsi que sur les mesures envisagées pour renforcer la structuration de cette diaspora. C'était ce mardi 11 novembre 2025. Au sujet du premier pan de la question, Jean-Marie Karamoko Traoré est revenu sur les domaines dans lesquels ces derniers interviennent, chiffres à l'appui.

La diaspora burkinabè à l'extérieur est estimée à environ 16 millions de personnes. Cette dernière intervient dans plusieurs domaines dont les plus importants sont les suivants : les transferts de fonds, la participation à l'actionnariat populaire et la contribution à l'effort de paix, les investissements productifs, les transferts de compétence, la réalisation d'infrastructures socioéconomiques et les dons divers aux communautés locales, la coopération décentralisée et le développement local, ainsi que la promotion de la destination Burkina Faso.

Concernant les transferts de fonds, M. Traoré montre une grande contribution de la diaspora au Produit intérieur brut et à la résilience des ménages. « Selon la Stratégie nationale de gestion de la diaspora (SNGD), la part contributive de la diaspora au PIB national était de l'ordre de 2,8% pour l'année 2023. Sa contribution au Produit intérieur brut (PIB) atteint actuellement 3% selon le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) », a laissé entendre le chef de la diplomatie burkinabè, ajoutant que selon la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, les Burkinabè de l'extérieur transfèrent annuellement par des canaux légaux plus de 200 milliards de francs CFA.

« La Banque mondiale fait ressortir respectivement les chiffres de 348 058 662 000 francs CFA, 319 409 440 000 francs CFA et 352 935 240 000 francs CFA, au titre des transferts de fonds de la diaspora burkinabè, au cours des années 2021, 2022 et 2023. Ces montants dépassent l'aide publique au développement que les pays de l'OCDE devraient allouer à notre pays », a-t-il détaillé.

Une vue des députés présents au cours de cette session

Plus de 500 millions de contributions à l'actionnariat populaire

Deuxièmement, la diaspora intervient à travers la participation aux différentes initiatives de développement au niveau national. Elle apporte pour ainsi dire sa contribution à l'actionnariat communautaire afin de soutenir le développement national à travers la création d'entreprises communautaires. « Selon l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire (APEC), les Burkinabè vivant à l'extérieur constituent la deuxième force de souscription à l'actionnariat populaire. En fin octobre 2025, le montant total reçu des Burkinabè de l'extérieur au titre de l'actionnariat populaire se chiffrait à 593 530 000 FCFA. Cette contribution pourrait être améliorée », a précisé Jean-Marie Karamoko Traoré.

Par ailleurs, de 2023 à 2025, le cumul des contributions reçues de la diaspora à travers le canal du ministère des Affaires étrangères concernant le Fonds de soutien patriotique s'élève à 1 123 241 165 francs CFA. Pour l'année 2025, précise l'orateur du jour, les contributions qui ont fait l'objet de cérémonies officielles de remise au ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur se chiffrent à 165 240 007 francs CFA. En sus, les contributions en nature pour 2025 ont une valeur estimative de 19 625 000 francs CFA.

« A cela s'ajoute de nombreux dons en nature qui ont également été fait par la diaspora en soutien aux personnes déplacées internes et aux VDP (sacs d'habillement et savons, vivres et produits alimentaires, sacs de chaussures, engrais bio, motos ; taxi-moto ; liaisons satellitaires ; liaisons radios ; colis de nattes pour les volontaires pour la défense de la patrie ; colis de nattes pour les personnes déplacées internes) a égrené le ministre, qui souligne que les Journées nationales d'engagement patriotique et de participation citoyenne organisées par les missions diplomatiques et postes consulaires, permettent de sensibiliser la diaspora sur le bien-fondé de leur contribution au développement de la mère patrie.

Outre Jean-Marie Karamoko Traoré, les ministres en charge de l'administration territoriale et celui des sports étaient face aux députés

Un transfert de compétences fructueux

Au titre des investissements de projets, la diaspora finance des Petites et moyennes entreprises familiales, lance des projets d'infrastructures locales, participe à des opérations d'investissement et crée des entreprises directement ou à travers des ONG/associations. « Avec la dynamique en cours insufflée par les plus hautes autorités de notre pays, les Burkinabè de l'extérieur se sont davantage orientés vers la réalisation d'investissements productifs. Le ministère travaille à fournir l'accompagnement nécessaire à la diaspora », a-t-il informé.

Au sujet des transferts de compétences, des cadres burkinabè qualifiés rejoignent des centres d'innovation et d'excellence à l'étranger, où praticiens, ingénieurs, scientifiques et inventeurs travaillent, a annoncé le ministre. « Ils y trouvent ainsi des opportunités pour mieux valoriser leur savoir-faire en termes de technicité et de plus-value financière. En vue de mettre ce savoir-faire à la disposition des centres de formation et de recherche du Burkina Faso, des initiatives de divers ordres sont développées en vue de profiter des compétences de la diaspora burkinabè », a-t-il lâché.

« Le transfert de compétences et de savoir-faire de la diaspora burkinabè dans divers domaines, notamment la santé, les TIC, l'ingénierie et l'enseignement, apporte significativement de l'expertise, des mentorats, des formations pratiques et surtout des formations supérieures et universitaires et des partenariats universitaires/entreprises. « À ce jour, sans être exhaustif, ce transfert de compétences est constaté notamment dans l'enseignement supérieur où des Burkinabè de l'extérieur sont sollicités pour partager leurs connaissances dans des unités de formation et de recherche du Burkina Faso », a développé M. Traoré.

« Mon département travaille en définitive à améliorer tous les dispositifs de protection et d'organisation de la diaspora », Jean-Marie Karamoko Traoré

La diaspora, impliquée dans l'organisation d'événements culturels

Sur la coopération décentralisée entre des collectivités étrangères et burkinabè, le ministre rassure : « les actions de partenariat sont parfois suscitées par la diaspora burkinabè résidant dans les communes étrangères d'accueil. Ainsi, les actions des collectivités ne se limitent pas à une démarche humanitaire, mais prennent la forme d'un véritable partenariat de territoires. » Et à propos de la participation au rayonnement culturel, il souligne leur implication dans l'organisation de journées culturelles. « Ces journées permettent de maintenir le lien de rattachement à la mère patrie et de mieux promouvoir les potentialités culturelles et touristiques. Elle œuvre également à promouvoir les grandes manifestations culturelles, artisanales et touristiques telles que le SIAO, le FESPACO, le SITHO, etc. », souligne-t-il.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Le célibat : Entre liberté assumée et solitude redoutée

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 23:35

Chaque année et depuis 1990, le 11 novembre est consacré journée des célibataires dans plusieurs pays. Et même si cette journée semble être très peu connue au Burkina Faso, Lefaso.net a saisi l'occasion pour trendre son dictaphone à un certain nombre de Burkinabè (mariés ou célibataires). Ils s'expriment sans détours sur les avantages et les inconvénients de la vie de célibataire.

Ce sont des hommes et des femmes, des étudiants, des élèves, des fonctionnaires ou des commerçants. Ils ont un point commun : ils sont célibataires ou l'ont une fois été. Si, pour certains, ce statut est un choix de vie, pour d'autres, il est un fardeau.

« Je vis pour moi-même et mon âge n'est pas un blocus pour m'empêcher de dormir les nuits juste parce que je suis célibataire », confie Clémentine Koama, journaliste-entrepreneure de 26 ans. Pour elle, le célibat rime avec la liberté, plus de temps pour suivre et construire ses projets et aussi moins de disputes. « J'entreprends et je suis journaliste. Il y a des jours où je rentre tard à cause du nombre important de clients et de mes reportages. À ce stade, si j'étais mariée, il faudrait que mon époux soit très compréhensif. Or c'est une qualité que l'on rencontre rarement de nos jours, car il aura beau me comprendre, un jour, il va forcément craquer », a-t-elle poursuivi.

Clémentine Koama sur la question de son célibat

Même son de cloche chez Gustave Konaté, président du collectif des jeunes communicants du Burkina. « Lorsqu'on est célibataire, tu n'as pas à te justifier de tes actes ni de tes choix. Tu gagnes la connaissance de soi, l'autonomie. Tu n'as de comptes à rendre à personne », a-t-il martelé. Le jeune célibataire de 28 ans souligne également que le célibat permet une bonne gestion financière, à telle enseigne qu'il permet de réduire les dépenses.

Cependant, cette indépendance a un revers, car pour d'autres personnes, la vie en solo est synonyme de privation affective. Elle contraint, selon cette catégorie de célibataires, à toujours traverser seul certaines situations difficiles.

Gustave Konaté, président du collectif des jeunes communicants du Burkina

« Les nuits sont souvent longues. C'est en ce moment qu'il faut reconnaître que l'amour joue un rôle protecteur. « Il aide à surmonter les épreuves et à amortir certains chocs de la vie », lance Mahamadi Junior Ouédraogo. Âgé de 29 ans et célibataire, Mahamadi Junior Ouédraogo indique aussi que « le célibataire peut ressentir une solitude affective, car il ne bénéficie pas du soutien émotionnel et du partage quotidien qu'apporte une relation.

« L'absence de projet commun peut réduire la perspective de construire une stabilité durable, qu'il s'agisse de fonder une famille ou de bâtir des projets à deux », confie Junior Mahamadi Ouédraogo

Le point de vue de ceux qui ont dit « oui », sur la question du célibat

La question du célibat peut être considérée comme universelle car elle soulève aussi un intérêt particulier pour les personnes mariées, qui ont autrefois été célibataires.

Hamed Nanéma, journaliste au média en ligne Lefaso.net, souligne que ce statut, qu'il soit souhaité ou pas, a aussi des inconvénients malgré le taux de liberté qu'il engendre. Notamment la solitude et aussi la parentalité. Car, dit-il, « dans la vie, tout homme, à un moment donné, a besoin de parler à quelqu'un. Mais pas à n'importe qui. Plutôt à une personne en qui il a confiance, et la plupart du temps, cette personne sera celle avec qui l'on partage sa vie. La Bible déclare que deux valent mieux qu'un. À deux, lorsque l'un tombe, l'autre a la capacité de le relever. Et puis on ne peut pas aspirer à avoir une famille si l'on est seul », a-t-il fait savoir.

« Tout homme, à un moment donné, on a besoin de parler à quelqu'un », souligne Hamed Nanéma, journaliste au journal Lefaso.net

Abdoul Karim Koalga, couturier au quartier Gounghin, renchérit en affirmant qu'il lui est difficile de faire confiance à un célibataire, en parlant des hommes, car il n'a pas les pieds sur terre. « Lorsqu'un célibataire me demande un prêt d'argent, j'ai peur, car il peut s'enfuir avec mon argent à tout moment. Comme il vit seul et n'a pas de charge, pour lui tout est permis », a-t-il laissé entendre.

« Le célibataire n'est pas une personne en qui on peut se fier », lance Abdoul Karim Koalga, couturier au quartier Gounghin.

Issaka Koanda, marié et père de deux enfants résidant à Zagtouli, confie que le célibat n'est avantageux que lorsqu'on en profite pour se construire et réaliser des projets. « Le célibat, c'est juste pour un bout de temps. Et cela permet de se concentrer sur l'avenir, d'étudier et de réaliser ses projets. En dehors de cela, la vie en solo conduit au libertinage. Et, dans nos sociétés, un célibataire peine à se faire respecter à cause de la pression à laquelle il fait face. »

« Le célibat c'est juste pour un laps de temps », Issaka Koanda, marié et père de deux enfants

Issaka Koanda décrit cela comme un inconvénient et invite les jeunes filles et hommes célibataires à s'engager, car c'est très important dans la société. Il cite en exemple les personnes profondément attachées aux coutumes ou aux traditions. Pour eux, il leur est souvent interdit d'accepter un présent de la part d'un célibataire sous prétexte que c'est impur.

Née dans les années 1990 à l'initiative d'étudiants de l'université de Nankin, en Chine, la « Journée des célibataires » est aujourd'hui une célébration mondiale. Selon le magazine américain Times, ces jeunes cherchaient à l'époque à créer une alternative à la Saint-Valentin : une journée qui leur permettrait de s'offrir des cadeaux à eux-mêmes, comme le font les couples le 14 février. Le choix de la date du 11 novembre n'est pas anodin : le 11/11 met en avant le chiffre 1, symbole de solitude et d'individualité.

Peu à peu, la célébration a dépassé le simple cadre estudiantin pour devenir une véritable fête de l'indépendance affective, note le journal français Le Parisien. Contrairement aux célébrations centrées sur l'amour romantique, la Journée internationale des célibataires met en avant l'autonomie, la confiance en soi et le bien-être personnel, mentionne de son côté le site journees.net, qui ajoute qu'elle contribue aussi à déconstruire les stéréotypes entourant le célibat, longtemps perçu comme une situation transitoire ou marginale.

Avec le temps, la date du 11 novembre est devenue un rendez-vous commercial majeur, notamment dans le commerce en ligne. Des soirées spéciales, des événements festifs ainsi que des campagnes de sensibilisation sont organisés dans plusieurs pays. Certains programmes mettent l'accent sur le développement personnel à travers des conférences, des ateliers ou des séances de coaching. D'autres initiatives, plus solidaires, voient des entreprises reverser une partie de leurs bénéfices à des associations caritatives.

Ainsi, la « journée des célibataires » s'impose désormais comme une célébration de la liberté, du partage et de la valorisation de soi, bien loin du simple contrepoint à la Saint-Valentin.

Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

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Coupe du monde U17 Qatar 2025 : Les Étalons cadets qualifiés pour les 16es de finale

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 23:32

Les Étalons cadets ont battu leurs homologues du Tadjikistan 2-0 et valident leur billet pour les 16es de finale. Cette rencontre, comptant pour le troisième et dernier match des phases de groupe, s'est jouée dans l'après-midi de ce mardi 11 novembre 2025, à Doha au Qatar où se déroule ce Mondial réservé aux moins de 17 ans.

Cherif Barro sur penalty et Éric Ouattara sont les deux buteurs burkinabè. Une victoire qui permet aux poulains d'Oscar Barro de prendre la deuxième place, synonyme de qualification directe pour les 16es de finale.

Au même moment, les États-Unis ont battu la République Tchèque par 1-0 et prend la tête de ce groupe I. Les États-Unis et le Burkina Faso sont donc les deux qualifiés pour la suite de la compétition dans ce groupe I.

En attendant les autres matchs des autres groupes, la République Tchèque 3e fait partie des meilleures équipes classées troisième et pourrait aussi valider sa qualification.

Lefaso.net

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Emprunt obligataire : Le Burkina Faso dépasse son objectif avec 131,355 milliards de francs CFA levés

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 23:30

L'État burkinabè a annoncé, dans un communiqué daté du 6 novembre 2025, la clôture réussie de son opération d'emprunt obligataire par appel public à l'épargne. Menée du 22 septembre au 17 octobre 2025, cette émission a permis de lever 131,355 milliards de francs CFA, dépassant ainsi l'objectif initial fixé à 120 milliards, soit un taux de couverture de 109,5%.

Cette performance témoigne, selon le ministère de l'Économie et des Finances, de la confiance renouvelée des investisseurs et épargnants, dans la résilience de l'économie nationale et la gestion des finances publiques.

L'opération s'inscrit dans une stratégie visant à diversifier les sources de financement du budget de l'État tout en dynamisant le marché financier régional.

Elle a été structurée par un consortium composé de la Société burkinabè d'intermédiation financière (SBIF), Coris Bourse, la Société africaine d'ingénierie et d'intermédiation financière (SA2IF) et Image finance internationale (IFI).

Selon le communiqué, les fonds mobilisés serviront à soutenir le financement du développement économique et social du Burkina Faso, à travers des investissements productifs et structurants.

Le ministère a adressé ses remerciements à l'ensemble des souscripteurs pour leur engagement en faveur de l'économie nationale.

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Diaspora : Le gouvernement veut renforcer la contribution des Burkinabè de l'extérieur au développement national

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 23:28

Les Burkinabè de l'extérieur sont présents dans diverses parties du monde, avec de multiples profils, offrant des potentialités pour contribuer au développement du pays, surtout en ce moment où le Burkina Faso a amorcé l'élan d'un développement endogène, fondé sur les ressources qui lui sont propres. Les défis de développement et ceux sécuritaire et humanitaire imposent l'implication de la diaspora dans tous les secteurs de développement, sans oublier la valorisation de leurs actions pour la construction nationale. Structurer ce beau monde pour que les compétences ne se dispersent pas fait partie des missions du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur. Ce mardi 11 novembre 2025, face aux députés de l'Assemblée législative de transition, le ministre Karamoko Jean-Marie Traoré s'est exprimé sur les mesures envisagées pour structurer cette diaspora, forte de plus de 16 millions de Burkinabè.

« Conscient de la nécessité d'une meilleure organisation et de la participation de la diaspora à la vie nationale, le gouvernement a adopté, en 2024, un décret portant institution du Haut conseil des Burkinabè de l'extérieur (HCBE) », a d'entrée de jeu souligné le ministre en charge des affaires étrangères. « Cette instance a pour mission de favoriser une meilleure structuration de la diaspora à travers la création, dans chaque juridiction diplomatique et consulaire, de Conseils de base. Ces structures de proximité constituent des cadres de concertation, d'échanges et de mobilisation des Burkinabè résidant à l'étranger autour de leurs préoccupations et de leurs intérêts communs. Les Conseils de base permettront aux membres de la diaspora de se réunir conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, de débattre des questions relatives à la vie communautaire et de faire remonter leurs préoccupations aux ambassades et consulats dont ils relèvent », a-t-il expliqué.

« Le gouvernement entend promouvoir une meilleure représentativité, coordination et participation de la diaspora à la construction nationale » Jean-Marie Karamoko Traoré

Outre cela, Karamoko Jean-Marie Traoré évoque la Stratégie nationale de gestion de la diaspora (SNGD) 2025-2029, première politique du Burkina Faso en matière de diaspora, adoptée par arrêté conjoint du 8 avril 2025. En plus de permettre la mise en œuvre de la stratégie en question, elle a pour ambition de renforcer la protection des Burkinabè de l'extérieur, de les organiser et de les mobiliser, cela en vue de leur contribution au développement socioéconomique et culturel du Burkina Faso. « Elle permettra aussi de renforcer les liens affectifs et le sentiment d'appartenance à la mère patrie », a-t-il précisé, ajoutant la mise en œuvre du Plan d'actions national 2025-2027 de la Stratégie nationale de gestion de la diaspora (SNGD) qui, à travers plusieurs activités, devrait permettre à la diaspora de contribuer à plus de 4% du PIB national, ce, d'ici à 2029, selon les estimations du ministre en charge des Burkinabè de l'extérieur.

Les ministres en charge de l'administration territoriale et des sports ont eux aussi donné des éclaircissements à l'ALT sur certaines questions

Pour cette année 2025, annonce-t-il, son département a en projet la création d'une plateforme numérique de la diaspora avec, à la clef, la mise en place d'un guichet unique. Ce guichet interviendra comme interface, permettant dans un premier temps de faciliter l'accès des Burkinabè de l'extérieur à toutes les informations utiles, puis, dans un second, d'alléger en leur faveur toutes les procédures en matière d'investissements et d'entrepreneuriat dans leur pays d'origine. « Il faut mentionner que le partenariat entre mon département et des structures non étatiques aboutira également à la mise en place d'un projet de mobilisation de la diaspora autour des différentes initiatives présidentielles », a-t-il relevé, outre le projet de création d'un fonds d'investissement des Burkinabè de l'extérieur, dont l'objectif est de mobiliser l'épargne de la diaspora, ceci pour financer des projets structurants en leur faveur.

Une vue des députés assistant à l'intervention du ministre Jean-Marie Karamoko Traoré

Par ailleurs, afin de tirer le dividende des fils du pays disposant d'expertises à l'extérieur au profit du développement national, il est prévu la mise en place d'un répertoire des experts de la diaspora. Cette initiative est en cours de mise en œuvre. « II faut relever également le projet de création d'un observatoire national des migrations qui prendra en compte tous les acteurs pertinents pour mener des études et des réflexions en vue d'optimiser la contribution de la diaspora au développement national », a-t-il poursuivi avant de conclure sur ces mots : « alors que l'intérêt pour l'investissement au Burkina Faso continue de croître, en témoigne l'engagement pour les différentes opérations de réalisation de grands projets avec la nouvelle dynamique impulsé par les plus hautes autorités de notre pays tels que Faso Mêbo, la diaspora burkinabè est disposée à exploiter toutes les opportunités pour bâtir un avenir plus prometteur pour tous les Burkinabè », a affirmé M. Traoré.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Diaspora burkinabè aux USA : 1ère Foire internationale de l'agribusiness et de la manufacture au Nebraska, un tandem innovation américaine et dynamisme africain

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 22:57

La diaspora burkinabè au Nebraska, USA, à l'instar de bien d'autres à travers le monde, ne tarit pas d'initiatives visant non seulement à nourrir la fibre patriotique et africaine, mais aussi à renforcer son esprit d'ouverture aux peuples du monde. A peine achevée la première édition de « Wendok Soccer Tournement », une sorte de coupe d'Afrique des communautés africaines résidant dans cet État, qu'est lancée la Foire internationale de l'agribusiness et de la manufacture (FIAM), portée par ce groupe de Burkinabè, regroupés autour de International Agribusiness Initiative (IAI), organisation à but non lucratif. Elle s'est déroulée les 29 et 30 octobre 2025 au Nebraska, État du centre des États-Unis d'Amérique, et a réuni des agriculteurs, des dirigeants d'entreprises agroalimentaires et des experts du secteur des États-Unis d'Amérique (USA) et d'Afrique. Pour ce coup d'essai, ce fut un coup de maître, à en croire les promoteurs.

Ce cadre, porté par John Ouédraogo (président du comité d'organisation), Julien koala (président du conseil d'administration) et Moussa Guira (directeur de programme de l'IAI), a ainsi permis de mettre en lumière, les potentialités de l'agriculture et de l'agro-industrie des deux continents, américain et africain.

Selon les organisateurs, la Foire internationale de l'agribusiness et de la manufacture (FIAM) est un espace d'échanges et de partages d'idées autour de l'agriculture des deux continents. « Le Midwest américain a longtemps été une référence mondiale en matière de productivité agricole, d'ingénierie des équipements et de chaînes d'approvisionnement résilientes. L'Afrique apporte une croissance de marché inégalée, une diversité de ressources et une énergie entrepreneuriale. Lorsque nous relions ces forces (Américains et Africains), lorsqu'un fabricant d'équipements du Nebraska s'associe à une entreprise agribusiness ghanéenne, malienne ou burkinabè, lorsqu'un transformateur alimentaire ivoirien co-conçoit avec une entreprise d'emballages de l'Iowa, lorsqu'un laboratoire de recherche béninois collabore avec une université,... le pont devient un moteur », a, à l'ouverture de la FIAM, présenté le président du comité d'organisation, John Ouédraogo.

Tables-rondes, rencontres B to B, panels et diverses autres activités ont donc orné ces deux jours de foire dédiée à la sécurité alimentaire, à l'innovation et aux partenariats agricoles. On note à ce titre que, et à titre illustratif, les participants ont eu un B to B avec Nebrask Corn Industry et ont pu visiter des usines à Grand Island (Chief Case HI et Kopony coffe factory), l'Innovation Campus à l'Université de Nebraska à Lincoln (UNL) et l'usine de fabrication de drones et tracteurs agricoles.

Ce qui leur a permis d'approfondir leur compréhension des technologies agricoles modernes et des stratégies de développement.

Pendant deux jours, des délégations du secteur agricole et des chambres d'industrie et de commerce de plusieurs pays d'Afrique, dont le Burkina Faso, le Botswana, le Mali, les USA, ont animé cette première édition de la FIAM.

« Nous avons échangé des idées, forgé de nouveaux partenariats et découvert des technologies qui redéfiniront l'agrobusiness dans les années à venir », a, à la clôture, dressé le président du conseil d'administration de l'IAI, Julien Koala, par ailleurs promoteur de « Wendok Soccer Tournement ».

Pour les organisateurs, à l'image du directeur de programme de l'IAI, Moussa Guira, qui a livré une communication sur la vision et les objectifs de l'initiative, cette première édition a été un succès, au regard notamment de la diversité des activités et de la richesse des échanges lors des panels.

« Nous adressons nos sincères remerciements à tous les partenaires, sponsors et participants qui ont contribué à la réussite de cet événement. Les échanges et les liens tissés ont jeté les bases d'une collaboration et d'une croissance accrues à l'échelle mondiale. Nous serons ravis de vous accueillir à nouveau lors de la prochaine édition, en septembre 2026, afin de poursuivre notre engagement commun en faveur du développement de l'agroalimentaire, de l'innovation et de la production industrielle à l'échelle mondiale », se sont ainsi montré reconnaissants les organisateurs, qui donnent rendez-vous pour la deuxième édition, les 3 au 4 septembre 2026.

O.L
Lefaso.net

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Les inscriptions sont ouvertes pour les cours gratuits de formation technologique pendant la Semaine du Numérique 2025

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 22:39

Alors que le Burkina Faso poursuit sa transformation numérique à toute vitesse, une main-d'œuvre qualifiée dans le domaine du numérique est essentielle pour soutenir et accélérer la croissance de son secteur digital. En marge de la 20ᵉ édition de la Semaine du Numérique 2025, le leader technologique américain Cybastion organisera un cours intensif de trois jours dans le cadre de son programme Africa DigiEmpower. L'événement se tiendra du 18 au 21 novembre à Ouagadougou, sous le thème « L'IA au cœur de la transformation numérique ».

Africa DigiEmpower, un partenariat entre les entreprises américaines Cybastion et Cisco et le Gouvernement du Burkina Faso, est une initiative ambitieuse visant à former jeunes et femmes du continent aux compétences numériques les plus recherchées afin de les préparer aux emplois du futur.

Les inscriptions sont désormais ouvertes pour les participants souhaitant s'inscrire à l'un des cours gratuits de formation technologique : Bases du matériel informatique, Cybersécurité et Entrepreneuriat. À partir du 19 novembre, les apprenants acquerront des compétences pratiques et recherchées pour démarrer une carrière dans le domaine de la technologie. À l'issue des formations, le 21 novembre, dernier jour de la Semaine du Numérique, les participants recevront un badge et un certificat numérique certifiés Cisco, reconnus à l'international dans l'industrie technologique.

Lancée cette année en Côte d'Ivoire, l'initiative Africa DigiEmpower sera prochainement déployée au Burkina Faso. Ce cours de formation pendant la Semaine du Numérique offrira un avant-goût de ce programme ambitieux, qui sera également étendu à la République Démocratique du Congo (RDC) et au Gabon d'ici la fin de l'année.

« Former les jeunes talents aux compétences numériques est essentiel pour que le Burkina Faso réussisse dans l'économie numérique actuelle, » a déclaré Dr Thierry Wandji, PDG de Cybastion. « Nous sommes reconnaissants pour notre partenariat avec le Gouvernement du Burkina Faso, qui nous permet d'élargir notre portée et de rendre la formation numérique plus accessible, tant dans les zones urbaines que rurales. »

Avec près des deux tiers de la population âgés de moins de 25 ans, le Burkina Faso fait face à un important déficit de compétences numériques. Africa DigiEmpower vise à doter les jeunes professionnels burkinabè des savoir-faire nécessaires pour accéder à des carrières à forte croissance et à l'entrepreneuriat, notamment en cybersécurité, en intelligence artificielle, en maintenance informatique et en technologies de l'information.

« En ouvrant les portes des métiers d'avenir à une nouvelle génération, Cybastion et notre organisation à but non lucratif, Theya Foundation, contribuent à répondre à la demande du marché du travail pour une main-d'œuvre numérique compétente, » a déclaré Ibrahim Younoussi, directeur général de Cybastion Burkina Faso. Theya Foundation administre le programme de formation numérique à travers l'Afrique.

« L'initiative Africa DigiEmpower contribue à former la prochaine génération de professionnels et d'innovateurs du numérique en Afrique, » a déclaré Anne-Valérie Sil, vice-présidente exécutive de la Fondation THEYA by Cybastion. « En dotant les jeunes et les femmes des compétences et des outils nécessaires pour s'épanouir dans l'économie numérique, nous construisons un avenir digital plus inclusif et plus résilient. »

Le nombre de places est limité. L'inscription est obligatoire et doit être effectuée avant le lancement de la Semaine du Numérique.

Accédez au lien d'inscription ici : bf.africadigiempower.org

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Burkina/Agriculture : Les producteurs semenciers font le point 2024 et tracent les perspectives

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 22:03

Réunis ce 11 novembre 2025 au siège de l'Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers du Burkina (UNPS-B), à Ouagadougou, plusieurs dizaines d'acteurs de la filière sont venus participer aux travaux de leur assemblée générale ordinaire 2024. Une rencontre annuelle pour faire le bilan et faire une projection des activités du secteur. L'ouverture officielle a été faite par le ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, représenté par son secrétaire général, Gaoussou Sanou.

Dans ce contexte marqué par les défis sécuritaires, le changement climatique et les nouvelles ambitions du gouvernement pour l'autosuffisance alimentaire, les producteurs semenciers souhaitent faire de cette assemblée une étape décisive vers une meilleure structuration et une plus grande capacité de production. En ouvrant les travaux, le secrétaire général Gaoussou Sanou, au nom du ministre, a salué la régularité des instances de l'UNPS-B, gage de transparence et de bonne gouvernance. Il a rappelé que la semence reste « le premier maillon de la chaîne de production agricole », expliquant qu'aucune politique agricole durable ne peut prospérer sans une semence de qualité, fiable et disponible. Le message du ministre se voulait encourageant, mais aussi exigeant. Il a réaffirmé également son engagement à accompagner la professionnalisation du secteur, particulièrement à travers un appui renforcé à la structuration et à la valorisation de la production semencière locale. « Le gouvernement a décidé de mettre à la disposition des petits producteurs agricoles 20 000 tonnes de semences certifiées pour la campagne humide 2025-2026. Une planification de 20 000 tonnes par an est prévue pour les cinq prochaines années », a-t-il précisé dans son discours.

Le secrétaire général, Gaoussou Sanou, représentant le ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques à l'ouverture de l'assemblée générale ordinaire 2024 de l'UNPS-B

Une annonce qui rassure l'union et lui offre un cadre stable pour mieux anticiper et organiser la production dans les différentes régions. Dans son intervention, le président de l'UNPS-B, Inoussa Ouédraogo, a dressé un bilan satisfaisant. « Nous pouvons dire que c'est assez satisfaisant avec un taux d'exécution de 83 % et un taux d'exécution financier qui frôle les 90 % », a-t-il expliqué. Pour lui, ces résultats sont d'autant plus encourageants que le contexte national reste marqué par d'importantes contraintes sécuritaires. Selon lui, la vision des autorités et le dynamisme actuel du ministère de l'Agriculture permettent à la filière de se projeter avec ambition. Il insiste cependant sur la nécessité de redoubler d'efforts pour accompagner les objectifs nationaux en matière d'autosuffisance alimentaire. « Les producteurs sont très conscients des attentes du gouvernement et du peuple burkinabè, surtout en matière de disponibilité de semences de qualité », a-t-il rappelé.

L'un des défis majeurs évoqués par le président reste la situation sécuritaire, qui a contraint plusieurs producteurs à se déplacer. Malgré cela, l'Union assure avoir procédé à des réajustements internes permettant à de nombreux producteurs de poursuivre leurs activités dans d'autres localités. Parmi les autres défis se trouvent la planification à long terme, la question de la mécanisation et la mobilisation des jeunes dans la production agricole.

Le président de l'UNPS-B, Inoussa Ouédraogo, a dressé un bilan satisfaisant

Mécaniser pour maintenir la compétitivité

La question de la mécanisation a constitué un point central pour le président de l'UNPS-B. Constatant le désintérêt croissant des jeunes pour l'agriculture, accentué par l'attrait du secteur minier, l'Union estime que seule une mécanisation accrue pourrait rendre les travaux agricoles plus attractifs et moins pénibles. « Sans mécanisation, l'activité reste difficile, et il devient compliqué de mobiliser les jeunes autour de la production agricole », a expliqué Inoussa Ouédraogo. L'UNPS-B travaille actuellement à renforcer les capacités matérielles de ses membres et annonce une avancée majeure : une prochaine convention avec le ministère de l'Agriculture pour l'acquisition de 167 tracteurs destinés aux producteurs semenciers.

Le président de l'union a mis en avant des avancées importantes enregistrées au cours de l'année. Il y a le renforcement des capacités des producteurs à travers des formations et un meilleur accès aux intrants, la certification renforcée des semences, gage de compétitivité au niveau régional, l'inscription officielle du Burkina au système OCDE, ouvrant de nouvelles opportunités commerciales, la signature d'une convention pour fournir chaque année 20 000 tonnes de semences sur cinq ans, etc. Ces acquis, a-t-il dit, montrent que malgré les contraintes, la filière semencière burkinabè avance, structurée par une vision à long terme et un travail collectif visible.

Joseph Tiéba, producteur semencier dans la région de Banfora et vice-président de l'UNPS-B, remercie le gouvernement pour ses efforts

Producteur dans la région de Banfora et vice-président de l'UNPS-B, Joseph Tiéba estime que cette assemblée vient à point nommé pour affiner la stratégie. « Après le travail, il est bien de se retrouver pour faire le bilan et donner une bonne directive aux actions futures », confie-t-il. Il souligne une avancée majeure : la production de semences est aujourd'hui mieux corrélée aux besoins réels, grâce à l'appui technique du ministère. « Avant, on produisait sans tenir compte des besoins. Maintenant, avec la formation et le matériel technique, c'est plus rationnel », se réjouit-il.

Avant de déclarer les travaux ouverts, le secrétaire général a insisté sur l'importance de faire de cette rencontre un moment de lucidité collective. Les producteurs sont invités à proposer des solutions réalistes et à maintenir une cohésion interne forte, condition indispensable pour relever les défis qui se posent à eux. L'assemblée générale se poursuit jusqu'au 12 novembre 2025 avec des discussions techniques, la validation du rapport d'activités et du rapport financier, mais aussi des échanges de terrain permettant d'orienter les actions futures.

Farida Thiombiano
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

CILSS : Les États du Sahel en concertation à Ouagadougou pour renforcer la gouvernance et l'adaptation régionale

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 22:02

Le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) tient, du 11 au 13 novembre 2025, à Ouagadougou, la 32ᵉ session de son Comité régional de programmation et de suivi (CRPS). Cette rencontre annuelle, qui réunit les représentants des États membres, des institutions partenaires et des organes spécialisés, constitue une étape clé dans le dispositif de gouvernance du CILSS.

Véritable cadre de concertation technique et stratégique, le CRPS prépare les décisions majeures qui seront soumises à la session ordinaire du Conseil des ministres du CILSS, prévue le 25 novembre 2025, à N'Djamena, au Tchad.

Au cours de l'exercice 2024-2025, le CILSS a multiplié les initiatives pour renforcer son leadership et mobiliser des ressources en faveur du développement durable dans la région sahélienne. Il s'agit entre autres de la table ronde des bailleurs de fonds arabes, tenue à Vienne sur le financement du plan stratégique du CILSS 2050, du forum de Dakar sur l'irrigation, en avril 2025, qui a débouché sur la nouvelle stratégie Sahel pour l'irrigation et l'adoption de la déclaration Dakar +10 sur l'irrigation, et du forum de Nouakchott sur l'élevage et le pastoralisme, en novembre 2024.

La photo de famille

Malgré ces avancées notables, des défis persistent. Le CILSS entend renforcer sa culture institutionnelle et son efficacité opérationnelle afin de s'adapter aux mutations mondiales.

Selon le directeur exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou, il s'agit désormais d'intégrer davantage les innovations technologiques, notamment les outils liés à l'intelligence artificielle, tout en anticipant les impacts des transformations démographiques, migratoires et économiques en cours dans la région.

Au cours de la cérémonie, le directeur exécutif du CILSS a fait une mention spéciale au Cap Vert et à la Gambie qui ont repris le versement de leurs contributions au CILSS après plusieurs années de suspension.

« Ces dynamiques traduisent une appropriation croissante du CILSS par ses États membres et une volonté partagée de renforcer la coordination technique et la cohésion régionale », a-t-il indiqué.

Le directeur exécutif du CILSS Dr Abdoulaye Mohamadou

Le représentant du ministre en charge de l'agriculture, Boukary Savadogo, a rappelé aux participants que les pays du CILSS continuent d'être confrontés à de multiples défis. Notamment la variabilité climatique accrue, la pression foncière, la dégradation des terres, et l'insécurité multiforme qui affectent la production et la mobilité des acteurs ruraux.

« Ces contraintes n'ont jamais empêché la détermination de mon pays, le Burkina Faso, ainsi que des autres pays membres du CILSS, à bâtir une agriculture forte, moderne et orientée vers la souveraineté alimentaire. En effet, au Burkina Faso, sous l'impulsion du président du Faso, l'offensive agro-pastorale et halieutique a été lancée en 2024 pour la souveraineté alimentaire du pays. Elle constitue une réponse audacieuse et structurée à la dépendance alimentaire et à la vulnérabilité de nos systèmes de production. Grâce à ses institutions spécialisées comme l'institut du Sahel et le Centre régional AGRHYMET, le CILSS accompagne les États dans la gestion intégrée des ressources naturelles, la prévention des crises alimentaires et la planification résiliente face au changement climatique », a souligné le directeur technique du ministère en charge de l'agriculture, représentant du ministre Ismaël Sombié.

Le directeur technique du ministère en charge de l'Agriculture Boukary Savadogo, représentant du ministre Ismaël Sombié

Il a salué les efforts de mobilisation de ressources engagés en 2024-2025 par le CILSS. « Ces résultats illustrent le dynamisme de notre institution commune qu'est le CILSS et l'excellence de ses rapports avec ses États membres et les partenaires techniques et financiers. La présente session du Comité régional de programmation et de suivi offre une plateforme privilégiée pour évaluer les réalisations de l'année écoulée et planifier les actions de l'année 2026 », a notifié M. Savadogo.

Il a terminé en rappelant que le Burkina Faso demeure « fermement » attaché aux idéaux de solidarité, d'autonomie et d'intégration régionale qui guident le CILSS depuis plus de 50 ans.

Rama Diallo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

China Makes a Tech Splash in Portugal

Foreign Policy - mar, 11/11/2025 - 21:54
Beijing dabbles in diplomacy at Web Summit.

Tehran’s Residents Are Panicking as Taps Run Dry

Foreign Policy - mar, 11/11/2025 - 21:50
Years of drought and neglect have left the city nearly unsustainable.

Décès de SANOU / ARISTE Clémence : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 21:32

La grande famille SANOU à Bobo Dioulasso, Sakaby, Tounouma, Dingasso, Wolonkoto, Ouagadougou, Canada.
Abbé Joseph SANOU, Chef de Famille,
Les familles alliées : COULIBALY, OUATTARA, KI, LEGALLIC,

La grande famille ARISTE au Burkina, en France, en Angleterre et au Canada
La famille de feu Jean André DIALLO
La famille de feu Lédéa Bernard OUEDRAOGO
Les familles alliées

Mr. Abel SANOU ex Directeur Général Adjoint de Bolloré Transport & Logistics à la retraite époux de la défunte.
Les enfants : SANOU Franck Ismael Maghan et SANOU Andrea Alika
Le petit fils : TRAORE Yanis Abel Ismael

Vous traduisent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude pour les nombreuses marques d'amitié, de compassion et les soutiens multiformes (spirituel, moral, matériel et financier) manifestés tout au long de la maladie, du rappel à Dieu le 11 octobre 2025, de l'inhumation et des funérailles à Sakaby de leur fille, soeur, cousine, tante, belle-fille, épouse, mère et grand-mère…
Madame SANOU / ARISTE Clémence précédemment Gestionnaire de Projet
Votre présence bienveillante à leurs côtés lors de cette douloureuse épreuve leur a apporté force, consolation et réconfort.

Nos remerciements et notre infinie reconnaissance vont à l'endroit :
Des parents, amis et connaissances du Burkina et de l'étranger,
Du personnel soignant en France,
Des voisins du quartier zone 1 à Ouagadougou et ceux des secteurs 5 et 12 à Bobo Dioulasso,

Des anciens collègues et collaborateurs du groupe Bolloré, du projet PARITE, de Save The Children Burkina et RDC, EDC Mali, CRS Burkina et du CESAO
Des structures, associations et personnes individuelles
De L'Archevêque de Bobo Dioulasso, Monseigneur Laurent DABIRE
De L'Archevêque Émérite de Bobo Dioulasso, Monseigneur Paul OUEDRAOGO

De L'Archidiocèse de Bobo Dioulasso

De La paroisse Saint Maurice de Sakaby

De La cathédrale de l'Immaculée Conception de Ouagadougou

De la CCB Sainte Cecile de la Zone 1

Des notabilités et les populations de Sakaby

Des membres des différentes confessions religieuses

Que le Dieu Tout Puissant, dans son infinie bonté bénisse et comble chacun de ses grâces.

Union de prières

Catégories: Afrique

Décès de DONDOULGOU née OUÉDRAOGO Assèta Chantal Marie Françoise : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 21:30

Son Excellence Naba Yemdé Chef du canton de Tanghin ;
Son Excellence Naba Sanem Chef de Zorgho ;
Son Excellence Naba Bagonponré Chef de Tooghin ;
Son Excellence Naba Tigré Chef de Gouantenga ;

La grande Famille DONDASSE à Ouagadougou et à Méguet ;
La grande famille DONDOULGOU à Bobo Dioulasso ;

La grande famille KABORÉ à Bobo Dioulasso, Ouaga, Zorgho et Tanghin ;
La grande famille OUÉDRAOGO et alliées à Bobo Dioulasso, Ouaga et Zorgho ;
La famille Bonkoungou à Bobo Dioulasso, Ouaga, et Tanghin ;
La famille Dembèga et Rimbèga à Ouaga et Tanghin ;
La famille Soudré à Ouaga et Méguet ;

Monsieur DONDOULGOU N Roger, Contrôleur des télécommunications à la retraite à Bobo Dioulasso ;

Les enfants Edith, Elise, Evariste, Emeline, Emma, Augustine Elizabeth, Emile et Eveline à Bobo Dioulasso et à Ouaga ;

Mme SAGNON/KABORE Florence, frère et sœurs ;
KABORE Victor, frères et sœurs ;
KABORE Albert, frères et sœur ;
KABORE Clémentine, frères et sœurs ;
Les familles alliées SAVADOGO, TRAORE, NEBIE, YAMEOGO, SONGBANE, LANKOANDE et DELMA ;

Les petits enfants, arrières petits-enfants, nièces et neveux ;

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur épouse, sœur, mère, tante, grande mère, belle-mère, arrière grande mère, Madame DONDOULGOU/OUEDRAOGO Assèta Chantal Marie Françoise le vendredi 07 Novembre 2025 à la clinique Saint Léopold de Bobo-Dioulasso dès suite de maladie dans sa 82 -ème année.

Elle vous informe par ailleurs que les obsèques se déroulerons selon le programme suivant :

Levée du corps : Hopital Sanou Souro mercredi 12/11/2025 à 15h00mn ;
Veillée de prière le mercredi 12/11/2025 à 19 h 30 mn au domicile de la défunte sis a Sarfalao secteur 17 à Bobo Dioulasso ;
Levée du corps au domicile le Jeudi 13/11/2025 à 07 h 00 mn pour la messe ;
Messe le jeudi 13/11/2025 à 08 h 00 mn à l'Eglise Saint Vincent de Paul ;
Transfert du corps à partir de 10 h 00 mn pour Tanghin (Province du Ganzourgou) après la messe.
Messe d'absoute le vendredi 14/11/2025 à 08h suivi de l'Inhumation à partir de 10 h.

“Et Dieu essuiera toutes larmes de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses sont passées”. Apocalypse 21-4.

Catégories: Afrique

Passé colonial : Benjamin Stora appelle la France à reconnaître ses crimes en Algérie

Algérie 360 - mar, 11/11/2025 - 21:14

L’historien français spécialisé dans la guerre d’Algérie, Benjamin Stora, a relancé, cette semaine, un débat sensible sur la mémoire coloniale. Dans ses récentes déclarations, il […]

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Catégories: Afrique

Décès de SANOU/AGALEOUE ADOUA Rolande Annonciata : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 21:00

LES GRANDES FAMILLES :
• SANOU à Bobo-Dioulasso, Farakan, Donona, Dioulassoba
• AGALEOUE à Tiébélé, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso
• NEBIE à Longa
• BASSIA et YAGO à Léo
Monsieur Ousmane SANOU au Ministère de l'Economie et des Finances

LES ENFANTS
• Aminata Djamila
• Abdoul Chahid
• Jalal Udine
• Mouhamad Achraf
• Fatim Hanifa

LES PARENTS
Feu Aimé Gérard AGALEOUE ADOUA
Mme Alice NANA à Ouagadougou

LES TANTES ET ONCLE
• Son Excellence Madame DICKO/AGALEOUE ADOUA Maria-Goretti Blandine, ancien Ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Danemark ;
• Mme OUEDRAOGO/AGALEOUE ADOUA Solange Rachel, Notaire à Bobo-Dioulasso ;
• Mme OUEDRAOGO/AGALEOUE ADOUA Claire à Ouaga ;
• M. AGALEOUE ADOUA David Ismaël, agent à la SONAGESS

Ont la très profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu le dimanche 09 novembre 2025 à 1h00 à la Clinique « Cercle D'Or » à Ouagadougou de leur épouse, mère, fille, petite fille, cousine, tante, nièce, belle-sœur, et amie dans sa 44ème année.

Mme SANOU/AGALEOUE ADOUA Rolande Annonciata

Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :

• Mardi 11 novembre 2025 : transfert du corps de la clinique Source de Vie au domicile familial à Ouidi à 17h00 Grande veillée prière de 20h30

• Mercredi 12 novembre 2025 : levée du corps au domicile familial à 08h30 suivie de la messe d'action de grâce à 09h00 heures à l'église notre Dame du Rosaire de Kolgh Naaba. Suivie de l'enterrement au cimetière de Gounghin

Union de prière pour le repos de son âme.

« Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » Luc 23, 43

Catégories: Afrique

Décès de YONLI Fernand Bertin Myabah : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 11/11/2025 - 21:00

La grande famille YONLI, à Tansarga, Fada N'Gourma et Ouagadougou,

la grande famille TANKOANO/SININI, à Nassougou, Fada N'Gourma et Ouagadougou

Les familles alliées et amies

YONLI Kanhouanda Mathieu, gendarme à la retraite à Fada et épouse TANKOANO Bernadette

ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de leur fils, frère, père, oncle, beau-frère et grand-père, Monsieur YONLI Fernand Bertin Myabah, Professeur d'Education Physique et Sportive (EPS), décès survenu le jeudi 6 novembre 2025 à Ouagadougou de suite d'une courte maladie. L'enterrement a eu lieu le samedi 8 novembre 2025 au cimetière de Karpala.

La famille tient à remercier sincèrement tous ceux et celles qui, par leurs prières, leurs visites, leurs appels, leurs messages de compassion et leur présence, leur ont témoigné affection et soutien pendant ces moments douloureux.

Elle vous prie de trouver ici l'expression de sa profonde gratitude et de ses sincères remerciements.

« Si nous mourons avec le Christ, avec lui nous vivrons. » (2 Timothée 2, 11)

Catégories: Afrique

Putin Will Never Compromise on Ukraine

Foreign Policy - mar, 11/11/2025 - 20:45
Russia’s president is too committed to his own fantasies to ever accept Ukraine’s independence.

Brussels braces for another north–south migration clash

Euractiv.com - mar, 11/11/2025 - 20:35
Commission’s first migration management report rekindles tensions over who pays and who hosts asylum seekers
Catégories: European Union

Téléphonie mobile : l’ARPCE met en garde contre l’utilisation de ce type d’appareils

Algérie 360 - mar, 11/11/2025 - 20:15

L’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) a lancé, ce mardi, un avertissement officiel à l’attention des citoyens concernant les dangers […]

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Catégories: Afrique

La JSK, victime d’arbitrage ? Un député interpelle Sadi

Algérie 360 - mar, 11/11/2025 - 20:04

La polémique née de l’arbitrage du match CS Constantine – JS Kabylie (1-0) ne cesse d’enfler dans la scène footballistique algérienne. Les décisions arbitrales ayant […]

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