C'est terminé pour le projet : « Voie vers la résilience et l'autonomisation des femmes », mis en œuvre dans la province de la Sissili, dans le Centre-ouest. Les parties prenantes ont initié un atelier de clôture ce mardi 28 janvier 2025 à Ouagadougou, rencontre au cours de laquelle les résultats de sa mise en œuvre ont été présentés aux participants.
Après trois ans de mise en œuvre (février 2022- janvier 2025), dans la province de la Sissili, région du Centre-ouest, le projet « Voie vers la résilience et l'autonomisation des femmes » ou RESIFA/KANA KOLU est arrivé à son terme. Il visait à renforcer la résilience des femmes dans ladite province en améliorant leur autonomisation économique et leur état nutritionnel et de santé. Après le délai d'exécution, un atelier de clôture réunit l'ensemble des parties prenantes pour évaluer son impact sur les populations tout en présentant les résultats. Les acquis engrangés par le projet sont satisfaisants, à en croire les échanges.
Les bénéficiaires du projet ont effectué le déplacement de Ouagadougou pour cet atelierParmi les réalisations majeures, on peut retenir que 5 050 femmes ont été formées aux techniques de production et de transformation des produits forestiers non ligneux et en matériel d'élevage, 15 personnes formées à la multiplication de boutures en techniques de multiplication des boutures de cinq variétés. Ce n'est pas tout. On note la construction de quatre forages avec pompes solaires pour faciliter l'accès à l'eau potable, l'accompagnement de la coopérative Tougoulou dans la transformation de la patate douce à chair orange en produits à vendre à grande échelle. Ce sont plus de 70 000 personnes qui ont bénéficié des retombées du projet RESIFA/KANA/KOLU.
Selon le représentant pays de l'ONG Helen Keller Intl, Georges Timithe, pour autonomiser les femmes rurales et renforcer leurs capacités en matière d'agriculture durable et de santé communautaire, des cadres de partages d'expériences et d'apprentissage ont été mis en place. Les résultats de l'évaluation finale du projet montrent des progrès significatifs dans plusieurs domaines, foi du représentant pays. En plus de l'autonomisation socioéconomique de ces dernières, il y a l'augmentation de leur production agricole et animale qu'il faut relever.
Le représentant pays de l'ONG Helen Keller Intl a indiqué que le projet a réalisé des progrès significatifsAussi, grâce aux activités génératrices de revenus favorisées par le projet, plusieurs d'entre elles sont devenues des actrices incontournables du bien-être de leurs familles. « Grâce aux efforts conjoints, à peu près 70 000 personnes, en majorité des femmes, ont été touchées par le projet », a-t-il laissé entendre. Ce projet, a-t-il souligné, a démontré que l'union des forces permet de réaliser des changements durables et significatifs dans les vies. « Les femmes rurales de la Sissili sont désormais mieux préparées pour affronter les défis agricoles et nutritionnels », a-t-il confirmé.
Le haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, a souligné la parfaite collaboration entre l'ONG Helen Keller Intl et les services déconcentrés du ministère de l'Agriculture. Toute chose qui a permis au projet d'engranger ces résultats fort appréciables. « De tels projets ne peuvent qu'avoir des résultats à la hauteur des engagements », a-t-il estimé avant d'ajouter : « aujourd'hui, nous avons l'opportunité de réfléchir ensemble sur les défis surmontés, les succès obtenus et les enseignements que nous pouvons tirer de la mise en œuvre du projet dans la province de la Sissili ». Le haut-commissaire a, de ce fait, traduit toute sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à la réussite du projet. « Votre dévouement et votre professionnalisme sont une source d'inspiration pour nous tous », a-t-il lancé.
Le haut-commissaire de la province de la Sissili a salué la collaboration entre le gouvernement et l'ONGPour rappel, le projet « Voie vers la résilience et l'autonomisation des femmes » ou RESIFA/KANA KOLU est financé par Helmsley Charitable Trust à près de trois milliards de francs CFA. Il est mis en œuvre par Helen Keller Intl dans exactement sept communes, 100 villages et le district sanitaire de Léo.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
C'est pour des faits de blessure involontaire ayant entraîné une incapacité permanente de travail, que le conducteur de train SS a comparu devant le Tribunal correctionnel, ce mardi 28 janvier 2025. Il lui est reproché d'être passé sur le pied de MK, qui s'était endormi là, sur les rails, après avoir ressenti des vertiges. Toute chose qui a eu pour conséquence, l'amputation de son pied gauche.
À l'appel de ce dossier enrôlé pour être jugé ce mardi 29 février 2025, la victime MK s'est avancée en béquilles, le pied gauche amputé depuis la hanche. L'histoire qui est la sienne s'assimile à un film de fiction, quand bien même sa situation n'a rien de séduisant. Son membre amputé vient du fait qu'il s'est endormi sur des rails, après avoir ressenti des vertiges, alors qu'il se baladait dans un quartier de la ville de Ouagadougou.
"Ce jour-là, je ne travaillais pas. Donc je suis sorti marcher un peu. J'ai senti à un moment que ma tête tournait. Il était environ 20h, 20h30. Je me suis donc assis sur les rails, le temps pour moi de reprendre mes esprits. À un moment je me suis endormi et après, évanoui. C'est quand le train est passé sur moi que je me suis réveillé", a relaté la victime pour ce qui est de sa mésaventure. "Ce qui vous arrive est malheureux, mais on dirait que c'est vous qui êtes allé chercher ça. Vous aviez bu non ?" questionnera le président, visiblement effaré après son récit.
"Non", répondra-t-il, avant de poursuivre en ces termes : "je reconnais que c'est moi qui me suis mal comporté. Je demande seulement au Tribunal de m'aider à pouvoir reprendre mon travail. Je suis tapissier. Avec ce que j'ai eu, les gens me tendent souvent la main, mais je sais que quand ils se lasseront de moi, je vais souffrir. Tout ce que je veux, c'est qu'on m'aide à avoir du travail seulement pour ne pas dépendre des gens au vu de mon handicap" s'est-il exclamé.
"J'ai actionné l'avertisseur sonore, mais il ne s'est pas réveillé"
Revenant sur les circonstances qui ont entouré cet accident, le prévenu, SS conducteur du train au moment des faits, relève qu'il n'est pas à son premier voyage Ouaga-Bobo. Selon ces dires, les obstacles sur le train sont fréquents. Ils rencontrent des arbustes, des pneus, des animaux, des mesures, etc. "Et pour prévenir que le train arrive lorsqu'on rencontre un obstacle, il y a ce qu'on appelle, l'avertisseur sonore" a-t-il d'abord planté comme décor.
Ensuite, poursuit-il : "quand j'ai vu l'obstacle, j'étais à environ 60 m. J'ai cru que c'était un sachet parce qu'il était de couleur noire et c'était à côté d'un dépotoir. J'ai donc actionné l'avertisseur, comme il fallait le faire. C'est une fois que j'ai franchi l'obstacle que je me suis rendu compte qu'il ne s'agissait pas d'un sachet. Mais plutôt d'un humain. J'ai donc actionné l'arrêt d'urgence mais j'avais passé l'obstacle d'environ 15 à 20 m".
À la question de savoir s'il s'est arrêté après avoir entendu les cris de la victime, le prévenu répondra par la négative. "Je n'ai pas entendu de cris. Quand je suis descendu, il était toujours, couché" a-t-il répondu.
"C'était un humain, ... il aurait pu s'arrêter"
Selon le Procureur, s'en sortir suite à cet accident ne relève pas seulement de la chance. Si vous êtes croyant, vous devez être reconnaissant vis-à-vis de votre créateur. "C'est incroyable" s'est-elle exclamée. Toutefois, questionne-t-elle la victime : "le président vous a demandé si vous aviez bu, mais moi je vous demande si vous vous étiez drogué".
"Je ne fume même pas de cigarette, n'en parlons pas de drogue" a-t-il répliqué. "Si vous n'aviez pas bu pas, vous ne fumez pas, vous ne vous droguez pas, on ne comprend pas comment vous avez fait pour ne pas vous réveiller quand le train est arrivé. En circulation, lorsque le train arrive, on s'arrête parce qu'il émet un bruit que tout le monde peut entendre. Même un enfant sait que les rails, c'est uniquement pour le train. Mais je ne comprends pas pourquoi vous, vous partez dormir là-bas" dira-t-elle, tout en reprochant quand même au prévenu de ne s'être pas arrêté, à la vue de l'obstacle.
"Il est vrai que le train ne peut s'arrêter d'un trait. Il est vrai que le conducteur pouvait penser que c'est un sachet. Mais c'est justement parce que c'en est pas un, qu'on est là. Malheureusement, c'est un humain, un humain qui a perdu un de ses pieds. Vu qu'il doutait de ce qu'était vraiment l'obstacle, il aurait pu s'arrêter" a-t-elle regretté, demandant par la même occasion que le prévenu soit condamné pour maladresse, conformément à l'article 552-2 du code pénal qui dispose :
"Est puni d'une peine d'emprisonnement de trois mois à deux ans et d'une amende de deux cent cinquante mille (250 000) à deux millions (2 000 000) de francs CFA, quiconque cause à autrui par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation d'une loi ou d'un règlement, des blessures, coups, maladies entraînant une incapacité totale de travail de plus de trois mois". Contre ce dernier, elle a requis 3 mois d'emprisonnement et une amende de 250.000 francs CFA, le tout assorti de sursis.
"La victime elle-même a violé la loi"
Tout en remerciant le procureur pour les observations faites, Me Josué Ouédraogo, conseil du prévenu, dit ne pas comprendre les réquisitions qui en ont découlé. Selon ces dires, la maladresse reprochée à son client n'a pas lieu d'être. Pour sa défense, il invoque l'article 61.5 du décret portant règlement sur la police, la sûreté, la réglementation des voies ferrées, qui dispose entre autres qu'il est interdit de se tenir sur les rails et qu'avant, toute personne devrait se munir d'une autorisation expresse.
Dans le cas d'espèce, la victime s'y est non seulement retrouvée sans autorisation expresse. Pire, elle s'y est endormie d'un sommeil divin. "Il a lui-même violé la loi et en plus de ça, il vient se plaindre" décrie-t-il. Par ailleurs, Me Ouédraogo soutient que toutes les diligences ont été prises par son client, qui est resté professionnel, selon lui. "Lorsqu'il a rencontré l'obstacle, il a actionné l'avertisseur sonore. Il n'y a pas eu de mouvement" a-t-il d'abord précisé.
"Et il s'agit là, d'une locomotive thermique. L'avertisseur sonore fait davantage de bruit que tous les groupes que nous avons ici. Lorsqu'il retentit, même à 200 m, vous avez l'impression que le sol se dérobe sous vos pieds. Cela n'a pas suffi à le réveiller. On est encore tenté de se demander si, comme le disait le procureur, la victime n'était pas sous l'emprise de substance. Mais nous n'en sommes pas là. Une chose est sûre, la victime n'a pas bougé. Ce qui pouvait conforter mon client sur le fait qu'il s'agissait bel et bien d'un sachet, vu qu'il a clairement dit que c'était à côté d'une poubelle" a poursuivi Me Ouédraogo.
Toujours selon lui, l'éclairage neutre de la zone où s'est produit l'accident, le fait que le train ne puisse s'arrêter brusquement, en plus du fait que la victime se soit retrouvée dans une zone où elle ne devrait pas, renforcent l'idée selon laquelle, la maladresse ne peut être retenue. "Dès que M. Sawadogo s'est aperçu que c'était un humain, il s'est arrêté. Les rails, ce n'est pas comme la route. Et on parle là d'un engin de plusieurs tonnes qui ne s'arrête pas immédiatement et qui ne tourne pas. S'il doit s'arrêter chaque fois qu'il voit un obstacle, il va arriver quand ? Le train ne peut pas faire autrement que de rouler sur les rails. Voilà pourquoi cet espace lui est réservé et que personne ne doit y être. Ce n'est pas une voiture qui peut bifurquer" a-t-il relevé, avant de conclure en ces termes :
"En résumé, nous avons d'une part, une victime qui ne devait pas être sur les rails mais qui s'y est retrouvée, sans autorisation expresse. D'autre part, on met tout en œuvre pour le réveiller, mais rien. Donc non seulement, il a violé la loi, mais en plus de ça, il poursuit celui qui a fait preuve de toutes les diligences possibles et il demande à ce qu'on le condamne... Au vu de tout ce qui précède, je plaide, qu'il vous plaise, M. le président, de renvoyer la victime des fins de la poursuite pour infraction non constituée et de déclarer irrecevable la constitution de partie civile".
Le verdict est attendu pour le 18 février 2025.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Le mérite du Burkinabè Koulibi Fidèle Zongo est reconnu au niveau international. Il est le lauréat du prix 2025 de la Fondation FARM. L'enseignant-chercheur au Centre Universitaire de Tenkodogo de l'Université Thomas Sankara a reçu son prix le 28 janvier 2025, à Paris. Les travaux du lauréat visent à améliorer la productivité agricole et les conditions de vie des populations rurales, tout en renforçant leur résilience face aux défis climatiques et sécuritaires.
Ce prix lui donne droit à 5 000 euros ( plus de trois millions de FCFA). Ce qui va lui permettre d'étendre une démarche engagée avec les 42 femmes de l'association « Nabonswende », en vue d'améliorer la qualité des composts.
« J'ai choisi cette thématique afin d'oeuvrer à la recherche d'un système alimentaire durable pour les populations rurales », a justifié le lauréat de 43 ans.
Recherche-développement participative avec les productrices de compost, c'est l'approche de recherche-développement participative qu'a initié Koulibi Fidèle Zongo avec 42 femmes productrices de compost au Nord du Burkina Faso. Rassemblées au sein de l'association « Nabonswende » de Niessega, ces femmes ont entrepris dès 2018 une production communautaire de compost dans l'optique de récupérer et de revitaliser les terres dégradées. Le compost y est produit pendant 45 jours avec un mélange de matériaux locaux ( pailles de graminées de brousse, bouse de vache broyée et cendre).
Dans l'optique d'améliorer les performances agronomiques de ces composts destinés à la fertilisation des sols pour des cultures vivrières, le Collectif des Associations du Sud-Est pour le Burkina (C.A.S.E. Burkina) apporte son appui technique et financier aux femmes de cette association. C'est avec le soutien de ce collectif et sous l'égide du Centre Universitaire de Tenkodogo que monsieur Zongo a pu engager son travail. Ses recherches l'ont conduit à effectuer la caractérisation du mode de compostage et des composts et la conduite de tests d'amélioration des paramètres de fertilité.
Des dires du lauréat, ce prix de la Fondation FARM va permettre « de renforcer davantage les capacités des femmes de l'association Nabonswende et de mener des évaluations technico-économiques sur les composts améliorés, en vue d'étendre le projet dans d'autres villages du Burkina Faso », a t-il espéré.
Koulibi Fidèle Zongo est Docteur-ingénieur en Agro-pédologie et agronomie, diplômé des Universités Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou et Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. Il est présentement enseignant-chercheur au Centre Universitaire de Tenkodogo de l'Université Thomas Sankara.
L'homme a été ancien ingénieur agriculture au ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Burkina Faso, consultant et chargé d'études pour divers projets de développement agricole depuis 2008.
A noter que le prix de la Fondation FARM a été créé en 2024 et remis pour la première fois, le 28 janvier 2025 à Paris lors de la Conférence annuelle internationale de la Fondation FARM. À travers ce prix, la Fondation FARM souhaite valoriser la recherche-action et les synergies entre science, secteur privé et politiques publiques, pour que la recherche contribue concrètement à l'amélioration des conditions de vie des populations rurales et au développement de systèmes alimentaires durables.
La Fondation FARM pour l'agriculture et la ruralité dans le monde, créée en 2005 a pour mission principale de promouvoir le développement durable des agricultures et des filières agroalimentaires dans le monde, en particulier dans les pays en développement. FARM mène des études, organise des évènements et participe au débat public sur les questions de résilience au changement climatique des agricultures, d'approvisionnements durables, de financement des transitions agricoles et de souveraineté alimentaire.
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Source : Fondation FARM
Danish PM Frederiksen, however, signalled she had "no reason to believe there is a military threat to Greenland or Denmark."
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La Loterie nationale burkinabè (LONAB), a procédé, à la remise officielle d'un chèque de trois millions de FCFA à un gagnant de la Tombola minute plus (TMP), Désiré Kiendrébéogo. C'était ce mardi 28 janvier 2025.
Recevant son chèque des mains du directeur régional de la LONAB du Centre, Jean Zida, Désiré Kiendrébéogo, s'est dit désormais encore plus motivé pour jouer.
Désiré Kiendrébéogo tenant son chèque de trois millions en mains et remerciant la LONAB pour cette opportunitéCe gérant d'auberge dans la capitale burkinabè a gratté une carte de 200 FCFA et le voilà millionnaire. Une joie et une satisfaction qu'il a du mal à exprimer à haute voix, mais avec un calme olympien et le sourire aux lèvres.
Pour cet habitué en matière de ce type de jeu au niveau de la LONAB, chaque chose a son temps. Il dit jouer à la Tombola minute plus depuis des années et par jour, sa mise varie entre 400 et 600 francs CFA.
Ce trentenaire dit être de la région du Centre-ouest et compte repartir dans son Koudougou natal afin de s'offrir une parcelle sur laquelle il compte construire.
En attendant que ce projet voit le jour, le directeur régional du Centre, de la LONAB, Jean Zida, invite les parieurs à aussi tenter leur chance au niveau de la TMP. Car en plus des gros lots, la TMP permet de gagner. La preuve en est que M. Kiendrébéogo a misé 200 FCFA et a eu trois millions de francs.
Photo de famille entre le lauréat et l'équipe de la LONABYvette Zongo
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Not right now – but that could soon change.
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Nach der Ablehnung des Haushaltsentwurfs für 2025 durch die Nationalversammlung und dem Zusammenbruch der Regierung Barnier im Dezember hat der französische Senat am vergangenen Donnerstag seine Zustimmung gegeben. Damit ist die Verhandlungsrunde zwischen Ober- und Unterhaus des Parlaments eröffnet. Doch die nächste Bewährungsprobe steht bereits bevor: Ende Februar beginnen die Ratingagenturen mit einer neuen Bonitätsbewertung. Erst im Dezember hatte die Agentur Moody’s die Kreditwürdigkeit des Landes herabgestuft – ein deutlicher Hinweis auf die finanziellen Herausforderungen, denen sich das Land stellen muss.
Die französischen Regierungen stehen seit Jahren vor der Aufgabe, das Haushaltsdefizit in den Griff zu bekommen – ein Problem, das nicht nur wirtschaftliche, sondern auch tiefgreifende politische Auswirkungen hat. Im Jahr 2022 waren die öffentlichen Sozialausgaben im Verhältnis zum Bruttoinlandsprodukt (BIP) die höchsten aller OECD-Länder. Besonders die steigenden Kosten des Rentensystems belasten den Haushalt erheblich. Während ältere Generationen von stabilen Rentenzahlungen profitieren, sehen sich junge Arbeitnehmer mit hoher Steuerlast und zunehmender Arbeitsplatzunsicherheit konfrontiert. Diese Spannungen werden durch eine stark ideologisierte wirtschaftspolitische Debatte verstärkt, die sich auf die Kaufkraft konzentriert, jedoch die Wettbewerbsfähigkeit der Wirtschaft vernachlässigt.
Bisher hatte Frankreich keine größeren Probleme, seine Schulden zu finanzieren. Die Anleihen des Landes galten als die sichersten in der Eurozone, was sich in den relativ niedrigen Zinsen widerspiegelte. Angesichts der anhaltenden politischen Krise, sehen Investoren beim Kauf französischer Anleihen mittlerweile ein höheres Risiko als beim Kauf griechischer, spanischer oder portugiesischer Anleihen. Das derzeitige Zinsniveau für französische Staatsanleihen ist das höchste seit 2012, was die Kosten für den Schuldendienst in die Höhe treibt – sie sind inzwischen mit dem Etat des Bildungsministeriums vergleichbar. Infolgedessen werden nachfolgende Regierungen nicht nur einen begrenzten fiskalischen Spielraum haben, sondern auch politisch kostspielige Haushaltskürzungen vornehmen müssen. Mit einem Haushaltsdefizit von mehr als sechs Prozent des BIP im Jahr 2024 wird die Staatsschuldenquote weiter über das derzeitige Niveau von 112 Prozent des BIP hinaus ansteigen. Mehr als die Hälfte davon wird von ausländischen Investoren gehalten, die sich relativ schnell vom französischen Markt zurückziehen könnten.
Die Rolle der Europäischen ZentralbankEin stabilisierender Faktor ist die Europäische Zentralbank (EZB), die nach wie vor auf dem französischen Schuldenmarkt aktiv ist und dazu beiträgt, die Bedingungen für die Schuldenfinanzierung zu lockern. Allerdings zieht sich die EZB allmählich aus diesen Geschäften zurück. Zudem könnte eine mögliche pro-inflationäre Politik eines wiedergewählten Donald Trump die Finanzierungskosten für französische Schulden weiter steigen lassen. Dies könnte sich als großes Problem für das Land erweisen, das bis 2025 eine Rekordsumme von rund 300 Milliarden Euro an Anleihen an den Finanzmärkten verkaufen will. Im Extremfall wäre das Eurosystem gezwungen, über die Bank von Frankreich im Rahmen des Transmissionsschutz-Instruments (TPI) mehr französische Staatsanleihen aufzukaufen. Das 2022 eingeführte TPI ermöglicht es der EZB, Schuldentitel von Ländern zu kaufen, sofern die Kriterien für Haushaltskürzungen und Strukturreformen erfüllt sind. Ein solches Eingreifen seitens der EZB und der Europäischen Kommission könnte jedoch zu politischen Spannungen in Frankreich führen, da es als Eingriff in die nationale Souveränität gewertet werden könnte.
Die prekäre Lage der französischen Staatsfinanzen wird die nachfolgenden Regierungen an der Seine schwer belasten. Die endlosen Debatten über den Zustand der öffentlichen Finanzen werden im Vorfeld der nächsten Parlamentswahlen, die voraussichtlich Mitte dieses Jahres anstehen, und der Präsidentschaftswahlen im Jahr 2027 einen günstigen Nährboden für den Aufstieg extremer populistischer Kräfte bilden. Die Notwendigkeit, in Paris weitere politische Kompromisse auf Kosten des Haushalts zu schließen, wird das Risiko einer Finanzkrise, die auf andere Länder der Eurozone übertragen werden könnte, zunehmend erhöhen. Obwohl die Ausgaben des Verteidigungsministeriums vorerst nicht von Kürzungen betroffen sind, wird sich dieses Szenario im Falle einer ernsteren Krise auf dem französischen Schuldenmarkt nur schwer vermeiden lassen. Angesichts der Herausforderungen aus Ost und West sind die wachsenden Haushaltprobleme Frankreichs eine sehr schlechte Nachricht für Deutschland und Europa.
Au total, 250 nouveaux cas de lèpre ont été enregistrés en 2024 dans la zone de santé de Moba, province du Tanganyika. Ce bilan a été dressé ce mardi 28 janvier à Radio Okapi par le superviseur du programme de lutte contre la lèpre et tuberculose de la zone de santé de Moba, Philippe Ndaïle.
Dans un communiqué publié mardi 28 janvier, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’alarme de l’impact dévastateur sur la population civile des affrontements armés en cours autour et dans la ville de Goma. Ils occasionnent un afflux massif de blessés par balles et par munitions explosives dans les structures soutenues par le CICR, notamment l'hôpital CBCA Ndosho à Goma.
Buddy Squadron is a traditional joint training event of U.S. and South Korean air forces, which dates back to the 1990s. The 25-4 iteration of the exercise is the last for the A-10C based at Osan Air Base. U.S. Air Force A-10 Thunderbolt IIs (also known as the Warthogs), assigned to the 25th Fighter Squadron […]
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