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Afrique

La détention d’Ivoiriens par le Burkina Faso, nouvel épisode dans la crise diplomatique opposant les deux pays

LeMonde / Afrique - mar, 30/09/2025 - 18:00
Le chef de la junte burkinabé, Ibrahim Traoré, a, pour la première fois, confirmé l’arrestation, le 24 août, de six fonctionnaires ivoiriens, précisant qu’ils se livraient à des actes d’« espionnage ».
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Maroc : une soixantaine d’interpellations lors de manifestations

LeMonde / Afrique - mar, 30/09/2025 - 17:53
Des jeunes ont été interpellés, lundi 29 septembre à Rabat, lors de manifestations organisées pour le troisième jour d’affilée par un collectif baptisé Gen Z 212, pour réclamer de meilleurs services de santé et d’éducation.
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Dubrovnik, la ville qui préfère perdre de l'argent plutôt que d'être « détruite » par le tourisme de masse

BBC Afrique - mar, 30/09/2025 - 17:49
Située dans la partie la plus méridionale de la Croatie, la ville populaire tente de freiner le tourisme de masse avec des mesures innovantes.
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« Vous n'aurez plus jamais besoin de travailler » : des criminels offrent de l'argent à des journalistes pour pirater la BBC

BBC Afrique - mar, 30/09/2025 - 17:15
Le journaliste Joe Tidy s'est vu offrir de l'argent s'il aidait les cybercriminels à accéder aux systèmes de la BBC.
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"Soudard", "exportateur de terrorisme" : l'Algérie et le Mali se déchirent à l'ONU

France24 / Afrique - mar, 30/09/2025 - 16:34
À l’ONU, le Premier ministre malien est revenu sur le conflit opposant son pays à l’Algérie, qu’il a qualifiée de "champion de la promotion du terrorisme". Du "bavardage de caniveau" visant à masquer "les échecs" de la junte, a répondu le ministre algérien des Affaires étrangères. Déjà tendue, la relation entre Alger et Bamako a connu une nette aggravation depuis la destruction d’un drone malien par l’armée algérienne en avril. Décryptage.
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Le président de Madagascar dissout le gouvernement après les manifestations de la "génération Z"

BBC Afrique - mar, 30/09/2025 - 15:12
Selon les Nations unies, 22 personnes ont été tuées et plus de 100 autres blessées depuis que les manifestations ont éclaté jeudi.
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Encourageons les personnes handicapées à faire du sport !

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/09/2025 - 14:27

Les personnes handicapées sont dans nos maisons, dans nos familles.
Ce sont nos frères, ce sont nos sœurs. Trop souvent, par peur ou par excès de protection, nous les cachons. Nous pensons les protéger, mais en réalité nous les enfermons. Cela s'appelle la surprotection.

Or, le sport est une chance, une ouverture, une source de santé et de dignité.
Alors, vous qui avez un frère, une sœur, un ami en situation de handicap :

Encouragez-les à bouger, à marcher, à sortir.

Aidez-les à faire des exercices simples.

Faites-leur découvrir le sport, sous toutes ses formes.

Le sport, ce n'est pas seulement la compétition. C'est aussi l'effort, le mouvement, la joie de se sentir vivant. C'est la santé du corps et l'équilibre de l'esprit.

Ne les sous-estimez pas.
Ne les surprotégez pas.
Accompagnez-les, encouragez-les, motivez-les.

Donnez-leur ce petit électrochoc qui les fera sortir, qui les fera briller à travers le sport. Parce que le handicap n'enlève pas la capacité de rêver, d'agir et de vivre pleinement.

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Appel à candidature pour le poste de directeur général de la société Faso réassurance

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/09/2025 - 14:00

FASO Réassurances SA (FASO RE), sis 4ème étage de l'immeuble Caisse des Dépôts et d'Investissement– CDI-BF – recherche des candidats pour le recrutement de son Directeur Général.
Date de prise de fonction : Janvier 2026.

Contexte du poste :
FASO Réassurances est une société nationale de réassurance d'économie mixte, née d'une joint-venture entre l'Etat et les sociétés d'assurances du marché Burkinabè. Elle est chargée de :
la gestion, au nom et pour le compte de l'État, de la cession légale des primes ou cotisations des sociétés d'assurances exerçant au Burkina Faso ;

la souscription des opérations de réassurances conventionnelles vie et non vie ;
l'aide à la création et au fonctionnement d'institutions nationales d'assurances et le soutien au développement du marché de l'assurance burkinabè en fonction des besoins dudit marché ;
les échanges et la coopération commerciale entre les compagnies nationales d'assurances et de réassurances ;

la réalisation de toutes opérations sauf la souscription directe d'assurances et la fourniture de tous services de nature à faire progresser la réalisation de ses objectifs ;
Et d'une manière générale, la réalisation de toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l'objet social.

Sous l'autorité du Conseil d'Administration qui définit les objectifs globaux de la compagnie, le Directeur général devrait assurer la direction stratégique, opérationnelle et organisationnelle de la compagnie tout en garantissant sa croissance, sa rentabilité et sa solidité financière, conformément aux exigences règlementaires auxquelles elle est assujettie.

Missions principales :
mettre en œuvre le plan stratégique de la société ;
superviser les activités de souscription, de gestion des risques (notamment la rétrocession, la mise en place des process, procédures et politiques…), de gestion de sinistres et de développement commercial ;
assurer la gestion financière de la société à travers la mise en œuvre d'une planification efficace des flux de trésorerie et des investissements à la fois rentables, diversifiés et sûrs (mise en place de tableaux de bord) ;
assurer la mise en œuvre du plan informatique et de continuité d'activités de la société ;
veiller au respect des normes prudentielles et mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance d'entreprise ;

encadrer les équipes de direction, gérer le personnel en instaurant une culture de performances et d'éthique ;
représenter la compagnie auprès des parties prenantes (actionnaires, institutions financières, investisseurs, organisations professionnelles…),
rendre compte régulièrement au CA, Autorités de régulation et toute partie prenante, des performances, risques et perspectives de la société à travers un système périodique et efficient de reporting (tableaux de bord de pilotage).

Profil recherché :

Diplôme supérieur (BAC+5 minimum) en assurance, actuariat, finance, économie, droit ou équivalent ;
Expérience confirmée (au moins 10 ans) dans l'assurance/réassurance, dont 5 ans dans un poste de direction d'une entreprise d'assurance, de réassurance ou de contrôle des assurances ;
Compétences solides en stratégie, management, négociation et gestion du changement ;
Maîtrise des marchés africains et internationaux de la réassurance ;
Avoir la nationalité Burkinabè ;
Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
Etre âgé d'au moins 50 ans au 31 décembre 2024.

NB : Parler couramment anglais serait un avantage.

Qualités personnelles :

Expérience reconnue en Leadership, vision stratégique et orientation résultats ;
Capacité de décision et capacité à gérer le temps et la pression ;
Excellentes aptitudes relationnelles, communicationnelles et rédactionnelles ;
Intégrité, rigueur et sens élevé des responsabilités ;

Candidature

Le dossier de candidature se compose comme suit :

1. Une lettre de motivation adressée au Président du Conseil d'Administration justifiant les conditions de compétence, d'expérience et d'ancienneté requises ;
2. Un curriculum vitae auxquelles sont jointes les copies certifiées conformes des titres, des diplômes et attestations de qualification ;
3. Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu (et datant de moins de trois (03) mois) ;
4. Un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
5. Un certificat médical, délivré par les Autorités Médicales agréées, attestant que le candidat remplit les conditions d'aptitude physique exigées.

Les dossiers de candidature seront transmis sous plis fermé confidentiel au plus tard le 15 octobre 2025 à 16h TU, à Monsieur le Président du Conseil d'Administration de la Société FASO Réassurances, 01 BP 5968 Ouagadougou 01, sis au 4ème étage de l'Immeuble de la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso – CDI-BF, téléphone fixe (00226) 25.45.19.25.

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République populaire de Chine : Quand l'intelligence artificielle remplace le conducteur à Pékin

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/09/2025 - 13:12

À Pékin, l'avenir de la mobilité est déjà une réalité : des véhicules autonomes, guidés par l'intelligence artificielle, transportent chaque jour des passagers sans aucun conducteur. A bord d'un mini-bus intelligent, nous avons pu vivre cette expérience futuriste ce lundi 29 septembre 2025, dans la capitale de la République populaire de Chine

Peur, hésitation, curiosité… tels étaient les premiers sentiments des journalistes africains ce matin-là, en embarquant dans les mini-bus sans chauffeurs. À l'intérieur, le volant est absent, tout comme la cabine du conducteur. Seul un tableau de bord lumineux, indiquant le niveau de recharge électrique et servant aussi de caméra, est visible.

Une fois la ceinture attachée, les portes se referment automatiquement et le véhicule se met en marche. « C'est vraiment éblouissant », lance mon confrère béninois, tout en vérifiant sa ceinture. « C'est un monde futuriste », ajoute Maria-Baptista, journaliste de Gabon24, visiblement émerveillée.

Pour la journaliste Maria-Baptista du Gabon 24, ces véhicules démontrent le quotidien du monde futur

Sur le trajet, toutes les règles de circulation sont respectées. Le véhicule freine, change de voie et klaxonne. « J'ai été surpris quand le mini-bus a klaxonné sur des piétons qui traversaient maladroitement la route », s'étonne un confrère de l'Île Maurice.

Le journaliste de la RDC, Christian-Timothée appelle l'Afrique à relever le défi de l'intelligence artificielle

À l'arrivée, la portière s'ouvre automatiquement pour laisser descendre les passagers, puis se referme seule avant que le véhicule n'aille stationner en bordure de route, sans aucune intervention humaine.

1 000 véhicules autonomes en circulation chaque année

Au Centre commercial d'innovation des humanoïdes de Pékin, les véhicules électriques guidés par l'intelligence artificielle s'étendent à perte de vue : voitures personnelles, taxis, camions… tout est disponible pour les visiteurs. Selon un responsable, ces modèles « made in China » circulent déjà dans plusieurs continents. Toutefois, aucun permis de vente n'a encore été accordé pour l'Afrique.

Un aperçu des voitures intelligentes

Très impressionnés, les journalistes africains ont quitté le centre avec des sentiments partagés entre émerveillement et impatience. Tous ont formulé le vœu de voir un jour ces véhicules intelligents rouler dans les rues africaines. Mais en attendant, ils appellent les dirigeants du continent à investir dans l'innovation et à relever le défi de l'intelligence artificielle, devenue incontournable dans le monde moderne.

Serge Ika Ki, à Pékin

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Burkina/Langue chinoise : L'ENAM lance une formation au profit des agents publics et de ses étudiants

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/09/2025 - 13:11

L'École nationale d'administration et de la magistrature (ENAM) a lancé une formation en langue mandarin, langue chinoise au profit des fonctionnaires et de ses étudiants. Cette initiative, concrétisée par le directeur général de l'ENAM, Jacob Yarabatioula, s'inscrit dans une perspective stratégique visant à optimiser la coopération sino-burkinabè. Le lancement officiel a eu lieu ce lundi 29 septembre 2025 au sein de l'école.

Près de 350 personnes sont déjà inscrites pour participer à cette formation. La formation se fera les lundis, mercredis et vendredis. Chaque séance durera 1h30 minutes. Pour chaque classe, il y aura 60 personnes. Elle va durer trois mois pour le premier niveau. Ceux qui seront admis passeront au second niveau qui va durer également trois mois. Au troisième niveau, les apprenants auront la possibilité d'aller à l'université Nazi Boni pour recevoir leur certification. Après la certification, ceux qui désirent continuer à apprendre la langue chinoise pourront s'inscrire dans une université chinoise pour poursuivre les cours, selon le directeur de la formation continue de l'ENAM Boniface Bonané. Pour cette première cohorte, la formation est gratuite. L'ENAM a signé une convention avec l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. L'université mettra à partir du 15 octobre un enseignant permanent en mandarin à la disposition de l'École nationale d'administration et de magistrature pour former les apprenants.

Une vue des participants

La Chine est la deuxième puissance économique mondiale. Le besoin de fluidifier les échanges entre le Burkina Faso et la Chine est plus pressant que jamais. La maîtrise de la langue chinoise est désormais perçue comme un levier essentiel pour déverrouiller de nouvelles opportunités de collaboration et d'investissement.

« La Chine n'est pas un petit pays. Quand elle engage une relation avec un pays, elle est respectueuse envers ce pays. Et pour cela, nous voulons avoir la Chine comme pays ami de l'ENAM. La Chine, c'est le pays qui sait faire le transfert de compétences. Elle ne fait pas qu'accompagner, elle transfère ses compétences. Et pour mieux agir, nous pensons que la langue est importante. Or à l'ENAM, nous formons les commis de l'administration. Ce sont eux qui sont à l'aéroport, aux impôts et partout dans l'administration. Donc, si nous avons une très bonne coopération avec la Chine, si nous connaissons leur langue, cela pourrait faciliter les relations entre nos deux pays. Ce programme vient renforcer les capacités linguistiques des agents publics pour préparer nos cadres et étudiants à de futures opportunités soit de formation, de travail ou de business entre la Chine et le Burkina Faso. Nous pensons que notre école, en tant que pôle de référence linguistique, pourrait être également, à partir de la langue, un niveau où on peut échanger culturellement », a indiqué le directeur général de L'ENAM.

Le directeur général de l'ENAM, Jacob Yarabatioula

La Chine souhaite entretenir de bonnes relations avec le Burkina. Elle est disposée à accompagner le Burkina Faso dans son processus de développement, a souligné l'ambassadeur de la Chine au Burkina Faso, Zhao Deyong.

« Pour la coopération entre nos deux pays, nous avons besoin davantage des talents qui maîtrisent nos deux langues. Nous apprécions beaucoup la vision du directeur général de L'ENAM. On constate que de plus en plus, les Burkinabè s'intéressent à la culture et à la langue chinoise. Nous souhaitons qu'à travers l'apprentissage de la langue chinoise, les apprenants arrivent à mieux connaître la culture et le mode de développement de la Chine. À l'avenir, l'ambassade va créer plus d'opportunités pour permettre aux élèves et étudiants de se rendre en Chine pour apprendre la culture chinoise », a indiqué l'ambassadeur.

L'ambassadeur de la Chine, Zaho Deyong et son traducteur

Il a informé que depuis le renouvellement des relations entre Pékin et Ouagadougou, plus de 5 000 Burkinabè ont obtenu le visa pour se rendre en Chine.

Rama Diallo
Lefaso.net

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SITHO 2025 : Bilan et témoignages des exposants et des visiteurs du salon

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/09/2025 - 13:11

Durant quatre jours, exposants et visiteurs ont animé les allées du salon, entre valorisation du patrimoine, échanges d'affaires et découvertes culturelles. Le dimanche 28 septembre 2025, nous sommes allés à la rencontre de ces acteurs, pour connaître le bilan qu'ils font de cette 15ᵉ édition du SITHO.

Djouma Sirima, exposante de Banfora

« C'est la première fois que je viens au SITHO, mais j'ai déjà participé au SIAO et à d'autres foires, mais jamais au SITHO. Pour la fréquentation en termes de clientèle, je trouve cela très bien même si je n'ai pas eu beaucoup de marchés, j'ai pu quand même avoir quelque chose. Je vends de la farine de maïs blanc qui aide les diabétiques, le fonio également. J'ai aussi du couscous de petit mil sucré, j'ai des chenilles, la farine de pois de terre. En ce qui concerne la visibilité, j'ai eu beaucoup de contacts, certains ont pris mes cartes de visite et d'autres m'en ont donné. Les personnes que j'ai reçues sont plus des nationaux, mais il y a eu aussi des internationaux. Je reviendrai pour les prochaines éditions parce que lorsque l'on sort de chez soi on voit de nouvelles choses, de nouvelles expériences. En plus de cela, il y a aussi du divertissement et de la diversité, cela me pousse à venir car j'aime le divertissement. Cela m'aide à m'améliorer et sur le site j'ai acquis de nouvelles expériences à travers mes échanges avec les autres exposants. »

Madiaha Koné/Ouattara, exposante de Banfora

« Je viens de Banfora au secteur 04. Je suis teinturière, confectionneuse de kôkô-donda, batik, bogolan et Faso danfani. C'est ma première participation au SITHO. Par rapport à la fréquentation de mon stand, il y a eu de l'affluence, les visiteurs sont venus nombreux et nous avons eu beaucoup de marchés. Mais l'objectif de la vente ne se limite pas seulement à la foire, mais va bien au-delà. En effet, à l'issue de la foire, il est possible d'avoir de potentiels clients à travers les contacts que nous avons eus. Je souhaiterais revenir pour la prochaine édition. »

Nouria Ouédraogo, visiteur

« Je suis venu au SITHO aujourd'hui pour la première fois. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le fait qu'il représente bien les cultures africaines des différents pays. J'ai découvert plusieurs sites touristiques et bien d'autres choses. L'organisation a été à la hauteur parce que nous avons pu visiter librement et c'était bien organisé. Selon moi, l'organisation est déjà bien, mais ce qui pourrait être amélioré pour les éditions à venir serait d'inviter plus de personnes à participer à ce salon pour observer les expositions des différents peuples afin de mieux connaître la culture. »

Wendyam Christelle Kaboré, visiteur

« C'est ma première participation au SITHO. J'ai vu les postes de certains participants sur les réseaux sociaux TikTok et ça avait l'air intéressant, je voyais l'ambiance et j'ai voulu y participer. J'aime beaucoup l'organisation et le fait qu'il y ait beaucoup de nationalités qui sont venues pour se regrouper, pour former une même famille, c'est vraiment bien. J'ai beaucoup aimé le stand nigérien. On a vu le Nigérien et le Burkinabè danser ensemble, c'était vraiment magnifique et beau à voir. Ce salon me donne envie de découvrir beaucoup de sites touristiques, de pays. »

Diao Souba, exposant de la région du Kuilsé

« Nous avons une fréquentation régulière des stands, plusieurs visiteurs sont passés par là. Nous avons bien évidemment atteint nos objectifs en termes de visibilité, parce que nous avons reçu une panoplie d'autorités aussi bien coutumières que régionales telles que le gouverneur de région, de personnalités du monde de la communication des arts du tourisme et de l'hôtellerie. Nous avons reçu des ressources de la région du Kuilsé. Nous avons pu exposer les potentialités de la région et c'était vraiment très intéressant. Nous avons reçu une centaine de visiteurs, mais pas particulièrement des internationaux. La plupart étaient des locaux. Je reviendrai prochainement au SITHO parce que les régions participent régulièrement. Deuxièmement, parce que ça nous permet d'exposer les potentialités culturelles, touristiques et artistiques de notre région et de vraiment augmenter la visibilité en termes de talents artistiques que nous avons dans nos régions. »

Fadilatou Kaboré, exposante

« Je suis à ma première participation et je rends grâce à Dieu. Je suis dans la vente de parfums, d'encens et d'autres articles et vu que nous sommes en saison pluvieuse, les visiteurs s'intéressent plus à nos produits. En parlant de visibilité et de contact, nous ne pouvons pas vraiment nous prononcer là-dessus. Car actuellement, il y a de nombreux festivals et c'est aussi l'approche de la rentrée, ce qui fait qu'il n'y a pas assez de visiteurs. Ce que nous faisons, c'est de partager nos cartes de visite pour qu'à la fin du SITHO les gens qui s'intéressent à ce que nous commercialisons puissent nous contacter pour acheter nos produits. Nos clients sont uniquement des locaux. Je reviendrai à la prochaine édition parce que le SITHO permet de promouvoir le tourisme du Burkina Faso et si nous venons en tant qu'exposant, ce n'est pas pour la vente mais pour la publicité des produits. Je pense aussi que c'est une belle initiative vu qu'il y a plusieurs nationalités qu'on rencontre et on crée une nouvelle famille, c'est déjà une très belle chose et je pense que je serai présente à la prochaine édition. »

Boubacar Compaoré, exposant au village SITHO

« La fréquentation du stand cette année s'est vraiment améliorée, vu qu'il y a de l'engouement à travers les visiteurs. Les années précédentes j'étais là mais l'ambiance n'était pas pareille. Nous prions que l'année prochaine soit encore meilleure. Comme clientèle, il y a eu beaucoup plus de locaux que d'internationaux vu que nous vendons des produits locaux et que la majeure partie de nos clients ont été des nationaux. Nous vendons des jus 100 % naturels faits à base de fruits du terroir comme les jus d'ananas, d'orange, de papaye, de pastèque, faits sans conservateur ni colorant. S'il plaît à Dieu, je serai là pour la prochaine édition parce qu'il y a de l'ambiance et nous arrivons à présenter nos produits à travers le monde. »

Kadizèta Ouédraogo, exposante de la région du Yaadga

« De notre côté, le marché a été favorable et même les cartes de visite que nous avons apportées sont finies, ce qui veut dire que nous aurons d'autres commandes parce que les gens ont apprécié ce que nous faisons dans la région et ils ont demandé des cartes pour pouvoir commander après le SITHO. Notre clientèle a été plus composée de nationaux que d'internationaux. S'il plaît à Dieu, je compte participer aux prochaines éditions du SITHO parce qu'à notre niveau venir au SITHO c'est honorer la région et en plus de cela nos produits sont honorés dans la région, dans les autres régions et dans d'autres pays. Les produits que nous commercialisons sont les calebasses, qui font partie de la culture et qu'on demande souvent au niveau de la tradition. Et vu aussi que présentement la calebasse tend à disparaître, c'est ce qui nous pousse à la valoriser. Nous avons aussi apporté des coupes en calebasse, des tasses en calebasse, des pots de fleurs en calebasse, des colliers. Aussi nous avons également apporté différents types de savon à base de neem, de balanites et d'argile verte. Tous ces produits sont fabriqués dans la région du Yaadga. On a aussi apporté des pagnes tissés et des aliments tels que les grumeaux, les biscuits de pain de singe, des pommes de terre, des macaronis de pommes de terre, du niébé ».

Muriel Dominique Ouédraogo
Léa Robine Fonina Tiéba
(stagiaires)
Lefaso.net

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Décès de TRAORE Mamadou Jean François de Salles : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/09/2025 - 12:30

La grande famille TRAORE à Ouagadougou, Niamey, Tenkodogo, Bobo-Dioulasso, la famille de Feu TRAORE Abdoulaye à Dapoya II, Tenkodogo, les familles Bidiga à Tenkodogo, Zabsonré à Bané, Tahirou à Tillabery au Niger, la famille Sorgho à Tenkodogo,

Les familles TAPSOBA, TIEMTORE, CONGO, COMPAORE, à Zam, Tamsin, Ouagadougou et ailleurs.

La Famille OUEDRAOGO à Bendogo.

TRAORE Salifou Ingénieur Agronome, Cadre de la CEDEAO à la retraite, le Général de Brigade TRAORE Abraham à la retraite, TRAORE Youssouf Ingénieur Topographe à la retraite, Mme Nébié Née TRAORE Salimata Angèle Greffier à la retraite, Mme COMPAORE Née TRAORE Maïmounatou, au Médiateur du Faso à la retraite, TRAORE Soumane Abdoulaye précédemment à la CNSS à la retraite, TRAORE Inoussa Pharmacien à Bobo-Dioulasso, TRAORE Seydou Joel Professeur à la retraite, et leurs frères et sœurs,

Mme veuve TRAORE Née TAPSOBA Théophine, précédemment au Ministère de l'Administration Territoriale et de la Mobilité (MATM), à la retraite,

les enfants : Housseim, Aboubacar Fabrice, Abidine Stéphane, Faridatou Marie-Noëlla,

les pétits enfants,

Les familles amies et alliées,

Ont le grand regret de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père et grand-père

TRAORE Mamadou Jean François de Salles,
Assistant Major de Police à la retraite,
Décès survenu le Lundi 29 Septembre 2025 à l'âge de 68 ans.

Programme des obsèques

Mercredi 1er Octobre 2025
20h 30 mn : Veillée de prières au domicile du défunt à cité an IV B, porte N°25

Jeudi 02 Octobre 2025

08h 30 mn : Levée du corps au domicile du défunt.

09h 00 mn : Messe à l'église Saint Pierre de Gounghin, suivi de l'inhumation au cimetière de Gounghin

Union de prières

Catégories: Afrique

Europe’s ‘climate bank’ maintains green finance target, tilts towards adaptation

Euractiv.com - mar, 30/09/2025 - 09:11
The new investment roadmap will double climate adaptation funding, while targeting lower energy prices and slashing red tape
Catégories: Afrique, European Union

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