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Afrique

EcoloApp : Une solution numérique pour un Burkina Faso sans plastique

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 23/09/2025 - 22:40

Avec EcoloApp, l'entrepreneur burkinabè Mélénick Sawadogo et sa start-up Ecology House révolutionnent la gestion des déchets plastiques. L'application rend leur collecte à la fois ludique et rémunératrice, tout en mobilisant citoyens et entreprises autour d'une cause commune : réduire la pollution, valoriser les déchets et bâtir une économie circulaire innovante.

Lefaso.net : Pouvez-vous présenter brièvement Ecology House et les principaux problèmes environnementaux qu'elle cherche à résoudre ?

Mélénick Sawadogo : Ecology House est une start-up spécialisée dans la collecte de déchets plastiques par une application mobile.

Notre particularité est que notre application récompense ses utilisateurs dans le but de créer de l'engouement pour la collecte des déchets plastiques. Une fois ces déchets collectés, nous avons mis en place une unité de transformation 3.0 pour transformer ces déchets plastiques en matériaux réutilisables.

Le principal problème que nous cherchons à résoudre est un problème crucial qui ne fait que prendre de l'ampleur au fil des années. C'est le problème de la pollution plastique. Parce que non seulement elle salit notre beau pays, le Burkina, mais aussi elle a des conséquences climatiques néfastes.

Quels types de produits sont déjà disponibles sur le marché et comment se passent les ventes jusqu'à présent ?

Nous avons un catalogue de différents types de matériaux. Nous avons d'abord des matériaux de construction qui se décrivent en pavés, en coffrage pour les poutres histoire de limiter la coupe abusive du bois, et des revêtements de nuit. Au-delà de ces matériaux de construction, des tables-bancs pour les écoles et les maisons, des bacs à culture au sol pour favoriser la culture urbaine et des poubelles. Nous avons également eu l'honneur de fournir les poubelles lors de la réouverture du stade du 4-Août. Cette activité nous a permis d'avoir un impact significatif sur notre environnement. Elle nous a aussi permis de collecter près de 400 000 déchets usagers, sans compter les autres types de déchets plastiques.

Quel est l'état actuel du prototype de l'application mobile et quelles fonctionnalités sont déjà intégrées ?

Actuellement, l'application mobile EcoloApp est prête à être mise sur le marché et nous avons déjà passé les étapes de test. Nous ajoutons d'autres fonctions au fur et à mesure. La dernière fonction que nous avons ajoutée, c'est la boutique en ligne. C'est-à-dire qu'il est possible de changer les points cadeaux collectés contre d'autres produits directement dans notre boutique en ligne. Mais dans notre boutique en ligne, les produits ne se limitent pas seulement aux produits écologiques. C'est-à-dire qu'actuellement au Burkina, il est aujourd'hui possible d'échanger ces déchets plastiques contre des mégas, des sacs de riz et des produits divers.

Avez-vous testé l'application mobile auprès de clients ou partenaires ? Si oui, quels retours avez-vous reçus ?

Nous avons principalement réalisé des tests auprès des fast-foods, des petites entreprises productrices constantes de déchets plastique et les retours ont été très positifs.

Comment l'application mobile complétera-t-elle l'offre physique de produits recyclés ?

Je dirais que ces deux aspects se complètent. Parce qu'on ne peut pas parler de transformation sans collecte. Ce n'est qu'une chaîne et comme on aime le dire, nous sommes dans une économie circulaire. C'est dans une boucle que nous sommes. C'est-à-dire que nous avons forcément besoin de collecter pour transformer. Ça ne sert à rien de collecter et de ne pas transformer. Comme ça ne sert à rien de transformer sans collecter.

Quels sont les principaux défis techniques ou opérationnels que vous rencontrez pour le déploiement de l'application ?

Les principaux obstacles que nous rencontrons sont d'ordre technique. Nous visons la mise sur le marché de notre application qui est prête. Mais pour ce faire, nous devons régler quelques aspects pour que la population burkinabè puisse pleinement en profiter. EcoloApp fonctionne de la façon suivante. Une fois téléchargée, vous avez droit à un bac à tri gratuitement chez vous. Et c'est de là que vous commencez votre activité de collecteur. Et pour mettre l'application sur le marché, nous avons besoin d'un premier stock de poubelles de tri à distribuer à la population, aux utilisateurs. Ce sont ces petits aspects qui retardent un petit peu notre déploiement sur le marché.

Avez-vous envisagé des partenariats ou des collaborations pour accélérer le développement ou la commercialisation de l'application ?

Nous avons déjà un partenaire de téléphonie mobile qui nous soutient. Et nous travaillons à trouver les fonds et les moyens nécessaires pour mettre l'application sur le marché. Afin que chaque Burkinabè puisse changer de paradigme. Et savoir qu'on peut avoir chez nous ce qu'on a l'habitude de voir ailleurs.

Quel impact positif avez-vous constaté sur la gestion des déchets ou la sensibilisation environnementale grâce à vos produits ?

Depuis la mise sur le marché des produits de Ecology House il y a deux ans de cela, nous avons pu collecter près de 400 tonnes de déchets plastiques. Et comme innovation en plus, notre application est dotée d'un système de sensibilisation. Et rien que par le test de l'application qui a touché 200 personnes, nous avons déjà pu sensibiliser pas mal de personnes sur les dangers de la pollution plastique et aussi sur les bons gestes à adopter pour éradiquer définitivement ce fléau.

Quelles améliorations ou nouvelles fonctionnalités prévoyez-vous pour l'application dans les prochains mois ?

La nouvelle fonctionnalité que nous prévoyons d'intégrer pour les prochains mois est celle des défis entre collecteurs. Pour faire en sorte que la collecte soit plus engageante pour la population. C'est-à-dire qu'il sera possible de voir la quantité de déchets plastiques que tout un chacun a pu collecter. Et de là, on pourra retrouver le meilleur collecteur et le récompenser. On se dit que cette nouvelle fonctionnalité va encore engendrer plus d'engouement pour la collecte et que notre pays sera libéré de déchets plastiques. Et tout cela ne pourra se faire qu'avec l'appui des partenaires et de toute la communauté burkinabè.

Est-ce que vous avez déjà défini un modèle économique pour votre application ?

L'application EcoloApp a un modèle économique viable qui s'inscrit dans du donnant-donnant et qui a été validé par les incubateurs. Une fois que l'utilisateur a pris la photo du déchet qu'il souhaite collecter, la photo est envoyée pour analyse. Et de là, nous voyons approximativement quelle est la quantité de déchets plastiques que l'utilisateur souhaite collecter. Nos collecteurs ne se déplacent que pour une quantité minimum de 7 kg.

Ces déchets plastiques que l'utilisateur souhaite collecter seront donc échangés soit par des points cadeaux, soit par de l'argent en espèces. Il a également la possibilité d'échanger ses points collectés dans notre boutique en ligne et de valoriser ses déchets.

Qu'est-ce que vous, vous gagnez dans ce donnant-donnant ?

Quand vous nous appelez pour 7 kilos de déchets, la rétribution qui vous sera donnée sera une rétribution de 3 à 4 kilos. Et c'est de là que nous aussi, nous tirons nos bénéfices.

Quels sont vos prochains objectifs pour le projet, tant sur le marché que sur le plan numérique ?

Sur le plan numérique, je dirais que nous sommes une équipe de jeunes Burkinabè qui ont soif de savoir, de découverte et de créativité. Et je peux vous dire que l'application EcoloApp ne va pas manquer d'innovation. Sur le volet produit, nous voyons grand avec la nouvelle démarche du gouvernement.

Nous voulons carrément aller sur des produits un petit peu plus robustes. Des polytanks que nous pourrons mettre à la disposition de chaque Burkinabè pour la rétention d'eau, de sorte que les agriculteurs puissent faire de l'agriculture hors sol avec la rétention d'eau. Car nous savons qu'au Burkina, il y a des zones où les populations souffrent du manque d'eau. Et nous savons aussi que les polytanks coûtent cher.

Vous avez amené avec vous un prototype. Est-ce que vous pouvez nous le présenter ?

Je me suis permis d'apporter un petit prototype, pour non seulement présenter le type de produit que nous confectionnons, mais aussi montrer la matière que nous avons découverte. Là, nous avons un tabouret plastique passe-partout. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

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Burkina/Gospel : Chantre Jean Tamini, messager d'amour et de paix dans un monde en perte de repères

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 23/09/2025 - 22:35

Avec son tout nouveau single An ka barika da qui signifie « Rendons grâce à Dieu », le chanteur gospel burkinabè Jean Tamini revient sur le devant de la scène musicale chrétienne. Entre passion, foi et engagement, il a accepté de se livrer dans une interview à Lefaso TV. Parcours, inspirations, ambitions et message au monde, découvrez l'univers singulier d'un artiste qui mêle traditions musicales et spiritualité dans ses créations.

Lefaso.net : Vous venez de lancer un nouveau single intitulé An ka barika da. Que signifie cette chanson pour vous ?

Chantre Jean Tamini : An ka barika da, c'est une expression de reconnaissance envers Dieu. C'est un chant d'action de grâce pour l'année écoulée et une prière pour l'année nouvelle. Il nous rappelle de toujours remercier Dieu pour ses bienfaits, pour ce qu'il fait dans nos vies personnelles, mais aussi pour notre pays, le Burkina Faso. La chanson est sortie en décembre dernier, un moment symbolique pour dire merci et remettre la nouvelle année entre les mains de Dieu.

Quelle est la particularité de ce clip ?

Le clip a été conçu pour plonger l'auditeur dans une ambiance d'adoration et de gratitude. Il mêle modernité et éléments traditionnels, à l'image de mon style musical. On y retrouve des instruments locaux, une atmosphère chaleureuse et un message universel de foi et de remerciement.

Vous vous définissez comme artiste musicien chanteur gospel. Quelle est, selon vous, la différence entre un artiste classique et un artiste gospel ?

Un artiste musicien, c'est quelqu'un qui exprime son art par la musique. Mais un artiste musicien gospel ou chantre va au-delà. Il véhicule un message spirituel. Il conduit le peuple de Dieu dans l'adoration, mais aussi touche les cœurs au-delà de l'église.

Le chantre est un ministre consacré, appelé par Dieu pour servir dans le sanctuaire (l'Église). Il n'est pas simplement un chanteur, mais un adorateur en esprit et en vérité (Jean 4:23-24). Sa voix devient un instrument de guerre spirituelle, de guérison et de visitation divine. Il ne recherche pas le succès, mais l'obéissance à Dieu et la soif de sa présence.

Son style de vie est marqué par la prière, la sanctification, la méditation de la Parole divine et la soumission à une autorité spirituelle. Même en dehors de la scène, il mène une vie cachée avec Dieu. Ses chants sont souvent prophétiques, porteurs d'onction et capables d'ouvrir les cieux.

C'est un communicateur de la foi, un chanteur chrétien engagé dans l'univers musical. Il met son talent au service d'un message inspiré de l'Évangile, destiné à un public plus large.

Il est important de souligner qu'un chantre peut être artiste, mais un artiste ne devient chantre que s'il reçoit l'appel, l'accepte, s'y consacre et exerce ce ministère dans le cadre de l'Église. À travers nos créations, nous faisons passer l'évangile, l'amour de Dieu, la paix, l'espoir. C'est une mission artistique et spirituelle à la fois.

Combien de titres avez-vous à votre actif aujourd'hui ?

J'ai officiellement quatre singles, “Yesu Bwani'', “EAC BF Centenaire'', “Ala yi wélé'', et An ka barika da. Il y a aussi Jehova Senouma, un titre que j'ai produit pendant la pandémie, mais qui n'est pas inclus dans mon catalogue officiel. Un album est en préparation, et il contiendra ces morceaux et de nouvelles compositions.

Quel est votre parcours musical ? La musique est-elle venue à vous ou l'inverse ?

La musique, c'est à la fois une passion et une vocation. Je viens d'une famille pastorale, et dès mon jeune âge, j'étais déjà attiré par les instruments traditionnels. Je jouais dans la chorale de l'église avec le quatre carrés, parfois même sans toucher le sol tant j'étais petit ! Ensuite, après mon baptême, j'ai commencé à composer. Ma toute première chanson parlait des démons et des offrandes… je m'interroge encore sur ce choix. Puis est venu le temps des studios, notamment pendant la Covid.

À quels instruments jouez-vous aujourd'hui ?

Je suis un passionné des instruments traditionnels comme le quatre carrés communément le goumbé, le djembé, maracas... Et je me débrouille un peu à la guitare. J'aime fusionner le son traditionnel avec des rythmes modernes pour donner une identité à ma musique.

Quel message portez-vous à travers votre art ?

Mon message est simple. C'est l'amour, la paix, la tolérance, le vivre-ensemble. Je crois profondément que l'amour est la clé pour un monde meilleur. La Bible dit que Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils. Si nous vivons cet amour au quotidien, malgré les épreuves et la noirceur du monde, alors nous pouvons espérer un avenir plus serein et plus uni.

Quelle est l'actualité musicale de Jean Tamini ?

Actuellement, je suis en pleine promotion de An ka barika da. Mais de nouvelles sorties se préparent, et surtout, mon premier album arrive bientôt. Nous travaillons activement dessus pour offrir quelque chose de fort, à la fois musicalement et spirituellement.

Un mot de fin pour vos fans et ceux qui vous suivent ?

Un immense merci à tous ceux qui nous soutiennent, à Lefaso.net et à Lefaso Web TV. Continuez de nous accompagner, de partager notre musique, de prier pour nous. Ce que nous faisons, ce n'est pas juste de la musique, c'est aussi un ministère. Suivez-nous sur nos réseaux sociaux pour ne rien manquer de l'actualité à venir.

Interview réalisée par Hamed Nanéma et Auguste Paré
Lefaso.net

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Burkina/SAMAO 2025 : Un pré-atelier pour tracer la voie d'une industrie du ciment respectueuse de l'environnement

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 23/09/2025 - 22:30

Le ministère de l'Énergie, des Mines et des Carrières a tenu un pré-atelier en prélude à la Semaine des activités minières d'Afrique de l'Ouest (SAMAO). Il est placé sous le thème « Développement d'une industrie du ciment respectueuse de l'environnement à partir des ressources locales du Burkina Faso : défis technologiques et opportunités économiques ». La cérémonie d'ouverture a eu lieu ce mardi 23 septembre 2025 à Ouagadougou sous la présidence du ministre Yacouba Zabre Gouba.

La SAMAO va se tenir du 24 au 26 septembre à Ouagadougou. Ce pré-atelier vise à faire connaître et à cartographier le potentiel des substances de carrières, à renforcer les capacités techniques et réglementaires des professionnels, à favoriser le partage d'expériences et à proposer des orientations de politiques publiques pour accompagner la transformation du secteur.

Selon le directeur général des mines et des carrières, Touobèkourè Stanislas Meda, les défis du secteur des mines et des carrières sont nombreux. Il s'agit, entre autres, d'adapter les technologies aux spécificités locales des matériaux, de renforcer les compétences des acteurs pour de nouvelles pratiques de production, d'élaborer des cadres réglementaires incitatifs et clairs et de mobiliser les parties prenantes autour d'une stratégie commune et inclusive.

Le directeur général des mines et des carrières, Touobèkourè Stanislas Meda

Malgré les défis persistants à relever, il existe des opportunités : diversifier les matières premières (argile calcinée, calcaire dolomitique, tufs, poudre de basalte, granite) pour produire des ciments à moindre empreinte environnementale. Stimuler l'économie locale en réduisant les importations et en créant des emplois dans les filières amont et aval. Renforcer la recherche et l'innovation pour positionner le Burkina Faso comme acteur régional de référence en ciment durable, a souligné le directeur général des mines et des carrières.

« Le Burkina Faso connaît une urbanisation rapide et une demande croissante en infrastructures. Malgré l'abondance de nos substances de carrières, une part importante des matériaux de construction demeure importée. Il est temps de convertir notre potentiel géologique en un levier de développement durable, d'emploi et de souveraineté industrielle », a indiqué M. Meda.

Pour le ministre en charge des Carrières, Yacouba Zabre Gouba, l'importance du secteur du ciment n'est plus à démontrer

Pour le ministre en charge des Carrières, Yacouba Zabre Gouba, l'importance du secteur du ciment n'est plus à démontrer parce que c'est un secteur qui participe de façon active au développement des infrastructures. « Comme vous le savez déjà, la vision du gouvernement est d'asseoir un développement endogène. Qui parle de développement endogène parle nécessairement de tirer profit de nos valeurs et de nos ressources afin qu'il y ait davantage de valeurs ajoutées. Le Burkina Faso, à l'instar de bien d'autres pays africains, connaît une croissance urbaine soutenue, accompagnée d'une demande sans cesse croissante en infrastructures et en logements, occasionnant des besoins considérables de matériaux de construction d'une manière générale et de ciment en particulier.

Parallèlement, notre pays dispose d'un important potentiel en substances de carrières qui peuvent et doivent être valorisées pour soutenir son développement socio-économique. Cette valorisation est d'autant plus un impératif qu'elle permettra de réduire significativement les importations de matériaux de construction et d'être en phase avec la vision du gouvernement, celle d'un développement endogène », a laissé entendre le ministre.

Photo de famille

Il a confié aux experts du domaine que les résultats de leurs travaux seront précieux pour orienter les politiques et renforcer la souveraineté industrielle

D'après le président de l'Association des cimentiers du Burkina, Jacques Amiong, l'utilisation des matériaux locaux peut être très rentable pour eux. Et cela va leur permettre de réduire considérablement les importations, de créer des emplois et de revaloriser les matières locales.

Rama Diallo
Lefaso.net

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« C’est ça le pillage », Sifi Ghrieb lève le voile sur les dérives de l’ancien régime à Jijel

Algérie 360 - mar, 23/09/2025 - 22:26

La mise en service du complexe de trituration des graines oléagineuses de Jijel a mis en évidence la face cachée des grands projets confisqués par […]

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Le Burkina Faso, le Mali et le Niger se retirent de la CPI

France24 / Afrique - mar, 23/09/2025 - 22:18
Sans surprise, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé lundi leur retrait de la Cour pénale internationale. Ces pays, gouvernés par des militaires, qualifient l'instance "d'instrument de répression néo-coloniale". Les trois États annoncent une décision à effet immédiat, mais dans les faits le retrait n'est effectif qu'un an après le dépôt du dossier devant l'ONU.
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La députée provinciale Nanvano désapprouve l’éjection de Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale

Radio Okapi / RD Congo - mar, 23/09/2025 - 21:37


Élue du territoire de Walungu (Sud-Kivu), la députée provinciale Béatrice Nanvano désapprouve la démarche initiée par les députés nationaux contre Vital Kamerhe et certains membres du bureau de l’Assemblée nationale.


S’exprimant lundi 22 septembre sur les ondes de Radio Okapi, elle a déploré que les élus nationaux se livrent à des querelles politiques stériles, au lieu de se concentrer sur les enjeux majeurs du pays.

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New York : Jean Emmanuel Ouédraogo a exposé sur les réformes souverainistes du Faso au 7e ECAM

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 23/09/2025 - 21:30

"Les leaders africains pour le changement : renforcer la coopération dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la recherche, de l'agro-industrie et de l'énergie verte". C'est sur ce thème que s'est tenue la rencontre organisée par le think tank The european house Ambrosetti (TEHA), au 7e Conseil européen des entreprises sur l'Afrique et le Moyen-Orient (ECAM), tenu à New York, aux Etats-Unis. Au cours des échanges, le président de l'ECAM, fondateur du groupe hospitalier privé GKSD Investment Holding et Gruppo San Donato, Kamel Ghribi, a souhaité nouer des partenariats avec l'Afrique sur bien de secteurs tels que la santé, l'agro-industrie et l'énergie.

Jean Emmanuel Ouédraogo de son côté a, dans son allocution, rappelé la vision portée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré ; une vision fondée sur la souveraineté nationale et le recours aux ressorts endogènes pour bâtir un développement durable. "Il a mis en lumière plusieurs initiatives présidentielles, parmi lesquelles l'Initiative pour la production agricole et l'autosuffisance alimentaire, qui vise à libérer le pays de la dépendance extérieure et à valoriser le travail des producteurs ; l'Initiative pour la santé, destinée à renforcer le système sanitaire national afin d'assurer un accès équitable à des soins de qualité ; et l'Initiative pour une éducation de qualité, qui ambitionne de former une jeunesse compétente, patriote et armée pour les défis du monde moderne", lit-on du compte rendu de la Primature.

Pour finir, le chef du gouvernement du Burkina Faso a marqué sa disponibilité à accueillir toute initiative internationale qui s'inscrit dans ce cadre de respect mutuel et de bénéfices partagés.

Lefaso.net
Source :
Page Facebook de la Primature du Faso

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La RDC élabore sa politique de gestion des catastrophes

Radio Okapi / RD Congo - mar, 23/09/2025 - 21:27


La vice-ministre de l’Intérieur, Eugénie Tshiela Kamba, a lancé, ce mardi 23 septembre à Kinshasa, l’atelier de validation de la politique nationale de gestion des risques de catastrophes de la RDC. Pendant trois jours, les experts de différents secteurs vont donc adopter ce document stratégique, devant permettre à la RDC de prévenir et bien gérer les catastrophes.

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Sensibilisation à la culture de la paix et à la lutte contre les violences à Beni

Radio Okapi / RD Congo - mar, 23/09/2025 - 21:25


Des acteurs des comités locaux de protection de la ville de Beni (Nord-Kivu) ont parcouru les avenues pour sensibiliser la communauté, en particulier les adolescents, à la culture de la paix et à la lutte contre les violences sous toutes leurs formes.


Cette campagne de sensibilisation s’inscrivait dans le cadre de la Journée internationale de la paix, célébrée le 21 septembre chaque année.

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Fini les empreintes, place au digital : l’aéroport d’Alger change d’ère et passe au numérique

Algérie 360 - mar, 23/09/2025 - 21:09

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a insisté mardi sur la nécessité d’accélérer les projets liés à la modernisation […]

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À New York, Marie Nyange insiste sur la préservation des terres des autochtones

Radio Okapi / RD Congo - mar, 23/09/2025 - 20:55


Lors de son intervention, lundi 22 septembre, au cours d’une séance de travail de haut niveau à New York (États-Unis), la ministre de l’Environnement, Marie Nyange, a insisté sur la nécessité de préserver les terres des peuples autochtones.


Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies.

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La RDC se dote d’un plan d’urgence multisectoriel de riposte contre le choléra

Radio Okapi / RD Congo - mar, 23/09/2025 - 19:49


La RDC s’est dotée d’un plan multisectoriel d’urgence pour répondre aux flambées épidémiques de choléra. La validation de ce document a eu lieu ce mardi 23 septembre, lors d’une rencontre tenue à Kinshasa, sous la coordination du Comité national d'action de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement (CNAEHA).


L’adoption de ce plan intervient dans un contexte épidémique préoccupant, où 14 provinces du pays sont actuellement touchées par le choléra.

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Burkina/Adaptation aux aléas climatiques : Un colloque international sur l'action anticipatoire pour renforcer la collaboration entre les acteurs

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 23/09/2025 - 19:48

Du 23 au 25 septembre 2025, le Burkina Faso abrite le premier colloque international sur l'action anticipatoire. Il est organisé par le Laboratoire géosciences et environnement de l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, en collaboration avec le groupe de travail technique sur l'action anticipatoire sur le thème « Renforcement de la gestion anticipatoire des aléas climatiques au Burkina Faso : vers une collaboration multi-acteurs fondée sur les modèles et les savoirs locaux ». Ce colloque regroupe des scientifiques, des humanitaires et bien d'autres acteurs engagés dans la gestion des risques et des catastrophes naturelles.

Le colloque international sur l'action anticipatoire au Burkina Faso a pour objectif de contribuer à l'amélioration de la gestion des crises climatiques en intégrant l'action de prospective multi-acteurs à partir de modèles robustes comme l'aide à la prise de décision éclairée. Il se veut un cadre d'échanges entre chercheurs, acteurs institutionnels, humanitaires et communautaires.

Au Burkina Faso, les aléas climatiques tels que les sécheresses, les inondations, les vents violents ainsi que les vagues de chaleur, constituent des risques pour les populations et les infrastructures exposées. Selon de nombreuses projections, ces risques climatiques vont se renforcer au fil du temps avec des effets très néfastes dans plusieurs secteurs d'activités touchant les plus vulnérables.

Photo de famille

Afin de réduire les effets négatifs des impacts des aléas climatiques, il est important de renforcer la prospection et la planification anticipatoire, à travers une collaboration multisectorielle fondée sur la science et les savoirs locaux. C'est pourquoi, au cours des 72 heures que va durer le colloque, les participants vont identifier les initiatives locales basées sur le savoir-faire local sur la prédiction du temps et du climat, prendre connaissance des initiatives existantes au niveau national en matière d'approches de prédiction des aléas et d'évaluation de leurs impacts sur les communautés, identifier les initiatives locales basées sur le savoir-faire local et autochtone en matière de prédiction du temps et du climat.

Ils vont aussi partager les expériences d'utilisation des modèles anticipatoires mis en œuvre dans d'autres pays afin de comprendre le cadre organisationnel de surveillance ou d'observation des aléas majeurs et procéder à un diagnostic des forces et faiblesses de l'utilisation des modèles anticipatoires par les structures spécialisées et proposer des solutions. Ces différentes phases devraient leur permettre de s'accorder sur le cadre organisationnel, le format de collaboration et d'identifier le rôle et la responsabilité des acteurs dans la surveillance des aléas naturels au moyen de modèles anticipatoires. Une feuille de route à soumettre aux décideurs pour l'adoption de la prise en compte de l'action anticipatoire et de ses préalables sera aussi proposée.

Pr. Seta Naba, directeur du laboratoire Géosciences et environnement

Selon le directeur du laboratoire Géosciences et environnement, Pr Seta Naba, le colloque sera ponctué par trois sessions thématiques en lien avec les aléas majeurs connus au Burkina Faso que sont les sécheresses et vagues de chaleur, les inondations et les conflits et déplacements des populations à l'intérieur du pays du fait des catastrophes climatiques.

L'action anticipatoire, une réponse aux effets présents et futurs des aléas climatiques

À en croire Dr Diakaria Son, secrétaire exécutif du Conseil national pour la sécurité alimentaire et représentant le ministre de l'agriculture, l'adaptation aux changements climatiques doit se construire autour de l'approche de l'action anticipatoire, car c'est une approche permettant une prévention et une gestion plus efficaces des risques de catastrophes prévisibles.

Dr. Diakaria Son, secrétaire exécutif du Conseil national pour la sécurité alimentaire et représentant le ministre de l'agriculture

C'est pourquoi il se réjouit de l'engouement suscité par la valorisation et la promotion de l'action anticipatoire, qui s'est concrétisé par la signature du Plan national d'action anticipatoire pour les inondations au Burkina Faso (PNAAI, 2025-2027) par le ministre en charge de l'agriculture.
Il n'a pas manqué de souligner l'importance d'une production de données scientifiques fiables pour une gestion anticipative efficace des risques climatiques. « C'est pourquoi je me réjouis de la tenue effective de ce colloque, organisé à point nommé et qui place la recherche au cœur des échanges, valorise les savoirs locaux et encourage la coopération », a-t-il indiqué.

Maurice Azonnankpo, coordonnateur résident du système des nations unies

Pour le coordonnateur résident du système des nations unies, Maurice Azonnankpo, les crises, quelles que soient leurs natures, ne sont pas des événements isolés, mais des phénomènes systémiques souvent prévisibles, qui continuent de désorganiser les mécanismes de réponse et de fragiliser les communautés.
« Face à cette réalité, l'action anticipatoire s'impose comme réponse stratégique, fondée sur l'exploitation de données climatiques et socio-économiques fiables ; des déclencheurs prédéfinis et validés et des mécanismes de financement préalablement négociés et pouvant être rapidement activés. C'est une approche innovante, pragmatique et humaine. Elle consiste à agir avant que la crise ne survienne ou que ses effets les plus néfastes ne se fassent sentir pleinement. Ainsi, elle permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de réduire les coûts humanitaires, de renforcer la résilience des systèmes locaux et de préserver la dignité des populations. L'action anticipatoire n'est pas une simple option. C'est une nécessité. Ce colloque constitue une étape décisive pour positionner le Burkina Faso comme un acteur de référence dans ce domaine à l'échelle régionale et internationale », a-t-il souligné.

Pr Jean-François Silas Kobiané, patron de la cérémonie d'ouverture

Le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Jean-François Silas Kobiané, qui a présidé l'ouverture des travaux, a salué l'organisation du présent colloque. « Les défis liés aux changements climatiques et à la résilience des communautés appellent une mobilisation de tous les savoirs et de tous les acteurs. Je forme donc le vœu que ce colloque soit un espace d'échanges fructueux, de partage d'expériences et de construction de solutions concrètes pour un Burkina Faso plus résilient et mieux préparé aux crises climatiques », a-t-il exhorté les participants.
Il faut noter que ce colloque international est placé sous le parrainage de Konomba Traoré, trésor humain vivant.

Konomba Traoré, parrain du colloque

Armelle Ouédraogo
www.lefaso.net

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Brenda Biya revient sur ses déclarations : "Ne nous mentons pas, je n'y connais rien en politique."

BBC Afrique - mar, 23/09/2025 - 19:39
Brenda Biya, 27 ans, fille du président camerounais Paul Biya, a suscité une vive polémique après avoir appelé sur TikTok à ne pas voter pour son père lors de l'élection présidentielle du 12 octobre, avant de se rétracter quelques jours plus tard.
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Brenda Biya revient sur ses déclarations : "Ne nous mentons pas, je n'y connais rien en politique."

BBC Afrique - mar, 23/09/2025 - 19:39
Brenda Biya, 27 ans, fille du président camerounais Paul Biya, a suscité une vive polémique après avoir appelé sur TikTok à ne pas voter pour son père lors de l'élection présidentielle du 12 octobre, avant de se rétracter quelques jours plus tard.
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Burkina/Recherche : L'INERA partage les résultats des essais sur les nouvelles formulations de NPK

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 23/09/2025 - 19:33

Le 23 septembre 2025, un atelier de dissémination a réuni à Ouagadougou chercheurs, acteurs étatiques, ONG et producteurs agricoles. L'objectif était de présenter les résultats des essais sur de nouvelles formulations d'engrais NPK adaptées au riz et au maïs, et d'échanger sur leur efficacité en vue d'une adoption à grande échelle par les producteurs. L'initiative s'inscrit dans le cadre du projet Fertilizer Optimizer, financé par l'ONG AGRA.

Les travaux de recherche menés par l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA) ont mis en évidence que le phosphore et l'azote sont les éléments nutritifs les plus limitants à la production du riz et du maïs au Burkina Faso. Or, la plupart des formulations d'engrais disponibles sur le marché présentent de faibles teneurs en phosphore, ce qui oblige les producteurs à appliquer des doses élevées pour couvrir les besoins des cultures.

L'engrais NPK 12-30-10 pour le riz à droite et l'engrais NPK 12-30-10-4,5Ca0 pour le maïs à gauche

Les experts de l'INERA recommandent désormais des formules avec une teneur en phosphore supérieure à 23 %. Ce seuil permet non seulement de répondre efficacement aux besoins nutritionnels du maïs et du riz, mais aussi de réduire le nombre de sacs d'engrais nécessaires, et donc les coûts à supporter par les producteurs. Les chercheurs insistent également sur l'importance des techniques d'application : l'apport doit être fait en poquet ou en bande, puis systématiquement enfoui afin d'améliorer l'efficience de l'utilisation des nutriments.

Selon Kadidia Doro Dao, chargée d'études au ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques, ces nouvelles formules marquent une rupture avec les engrais couramment utilisés. « Nous avons déjà des formulations classiques, utilisées sur presque toutes les spéculations. Mais celles qui sont présentées aujourd'hui sont spécifiques au riz et au maïs. Elles sont adaptées à ces deux cultures et permettront d'augmenter la production et la productivité », a-t-elle expliqué.
Elle ajoute que l'appropriation par les producteurs constitue une étape essentielle. Des tests de démonstration seront organisés sur le terrain pour prouver les résultats et inciter les producteurs à adopter ces formulations.

Kadidia Doro Dao, chargée d'études au ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques représentant le secrétaire général

Un appui technique et financier de AGRA

De son côté, Abdoulaye Ouédraogo, chargé de projet à AGRA Burkina, a rappelé l'engagement de son organisation aux côtés de l'INERA. « AGRA accompagne techniquement et financièrement le développement et la dissémination de ces nouvelles formulations. Environ 300 000 dollars ont été mobilisés pour ce projet, et l'INERA a fait preuve d'une gestion rigoureuse des ressources », a-t-il souligné.
Pour lui, au-delà du financement, l'essentiel reste la mise en place de mécanismes de gestion efficaces, capables de garantir des résultats durables pour les producteurs agricoles.

Abdoulaye Ouédraogo, chargé de projet à l'ONG AGRA Burkina, représentant le directeur pays

Les résultats des essais sont jugés très encourageants par les chercheurs. Dr Jean Ouédraogo, coordonnateur du projet AGRA-IFBD, rappelle que le processus s'inscrit dans une dynamique de recherche initiée depuis une dizaine d'années. « Les diagnostics ont montré que le phosphore et l'azote sont les deux contraintes majeures pour les rendements. L'innovation a consisté à augmenter la teneur en phosphore dans la nouvelle formule de NPK, puisque l'azote peut être facilement apporté par l'urée », a-t-il expliqué.

Après deux années de vulgarisation, les résultats sont significatifs. Sur le riz, les rendements ont connu une augmentation de 10 à 12 % avec la même quantité de NPK 14-23-14, largement utilisé par les producteurs. Les performances sont encore plus marquées pour le maïs : sur des variétés hybrides testées à raison de 200 kg par hectare, les nouvelles formulations ont permis une hausse de rendement d'environ 30 %, alors même que l'investissement supplémentaire reste inférieur à 10 000 F CFA.

Dr Jean Ouédraogo, coordonnateur du projet AGRA-IFBD, a indiqué que l'innovation est l'augmentation de la teneur en phosphore dans la nouvelle formulation du NPK

Pour l'INERA et ses partenaires, ces résultats constituent un pas décisif vers l'amélioration de la productivité agricole au Burkina Faso, en particulier pour deux cultures stratégiques que sont le riz et le maïs. La prochaine étape sera de renforcer la vulgarisation auprès des producteurs, en multipliant les démonstrations et en mettant en place des mécanismes d'accompagnement adaptés. « L'enjeu est de permettre aux producteurs de constater eux-mêmes les performances de ces engrais et de s'approprier les pratiques d'application recommandées. L'offensive agricole nationale place le riz et le maïs au cœur des priorités, et ces nouvelles formulations peuvent contribuer à relever le défi », a conclu Dr Jean Ouédraogo.

‎Farida Thiombiano
‎Lefaso.net

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Ce qu'il faut savoir sur la démission de Vital Kamerhe de la présidence de l'Assemblée nationale de la RDC

BBC Afrique - mar, 23/09/2025 - 18:37
Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, un allié du président Félix Tshisekedi a démissionné de son poste ce lundi après une pétition visant à le destituer.
Catégories: Afrique

Ce qu'il faut savoir sur la démission de Vital Kamerhe de la présidence de l'Assemblée nationale de la RDC

BBC Afrique - mar, 23/09/2025 - 18:37
Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, un allié du président Félix Tshisekedi a démissionné de son poste ce lundi après une pétition visant à le destituer.
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Togo- Voici la situation désastreuse que vit le peuple togolais, présentée par le M66 à New York

Togo Actualités - mar, 23/09/2025 - 18:27

La mise à mort de la démocratie togolaise par le régime presque soixante ans des Gnassingbé, les violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime actuel de Faure Gnassingbé sont, entre autres, la situation chaotique qui prévaut au Togo. Le Mouvement du 6 juin (M66) a préparé un document de 40 pages pour présentation lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Voici quelques points clés du document. (Photo, M66 et alliés).

Le mouvement citoyen M66 lance un appel urgent à une intervention internationale dans la crise togolaise

NEW YORK, États-Unis – 22 septembre 2025 – Le Mouvement citoyen M66, en collaboration avec des organisations de la société civile et la diaspora togolaise, a publié aujourd’hui un mémorandum exhaustif, lançant un appel urgent à la communauté internationale pour une intervention décisive face à la crise politique et des droits humains qui s’aggrave au Togo. Ce mémorandum met en lumière l’affaiblissement systématique de la démocratie, les violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime actuel de Faure Gnassingbé.

Points clés du mémorandum :

● Atteinte à la démocratie : La marche du Togo vers une démocratie authentique a été constamment entravée par un régime bien établi. L’adoption récente d’une nouvelle constitution, le 19 avril 2024, sans consultation populaire et en violation des dispositions existantes, a transformé le Togo en un système parlementaire, abolissant de fait l’élection présidentielle directe et consolidant le contrôle du parti au pouvoir, l’UNIR. Ce changement, entré en vigueur le 3 mai 2025, est qualifié de « fraude constitutionnelle » et d’« imposition non consensuelle ».

● Violations généralisées des droits humains : La situation des droits humains au Togo est désastreuse, marquée par un climat généralisé de peur et d’impunité. Les violations documentées comprennent des arrestations et des détentions arbitraires, des actes de torture et des mauvais traitements (y compris l’utilisation de « chaises électriques »), des exécutions extrajudiciaires, une répression violente de manifestations pacifiques avec un recours excessif à la force et un manque d’indépendance judiciaire. Parmi les cas récents mis en lumière figurent les arrestations de l’ancienne ministre de la Défense Marguerite Essossimna Gnakade, de l’artiste Essowè Tchalla (Aamron ), soumis à un internement psychiatrique forcé, et du détenu politique de longue durée Abdoul Aziz Goma, dont l’état de santé s’est gravement dégradé. Jean Paul Oumolou issu de la diaspora est en détention préventive depuis quatre ans, alors que l’activiste Foly Satchivi fait l’objet d’arrestations répétées. Une dizaine de jeunes du groupe « Tigre Révolution » sont par ailleurs décédés dans des conditions non élucidées.

● Restrictions des libertés publiques : L’espace de la société civile, des médias indépendants et de l’opposition politique est systématiquement restreint. La liberté de réunion est systématiquement refusée, les médias indépendants sont victimes de harcèlement et de censure, les organisations non gouvernementales se heurtent à des obstacles administratifs et les coupures d’Internet sont fréquentes en période de troubles politiques. Le gouvernement a également intensifié la censure d’Internet, légalisé la milice (« Sentinelles du peuple ») accusées d’avoir tué des manifestants et empêché des marches pacifiques. On note aussi une surveillance numérique accrue avec l’usage des logiciels malveillants dont « Pegasus » pour écouter et traquer les des citoyens et adversaires du régime.

Le Mouvement Citoyen M66 et ses partenaires exigent avec la plus grande fermeté :

1. Le retrait pur et simple de la Constitution unilatérale de la Cinquième République. Cette Constitution, imposée sans consultation populaire, est source de discorde et son abrogation est indispensable à la réforme institutionnelle.

2. La démission immédiate de Faure Gnassingbé et de son gouvernement illégitime. Leur maintien au pouvoir depuis plus de vingt ans, marqué par de nombreuses violations des principes démocratiques, constitue un obstacle majeur à l’instauration d’un État de droit.

3. La libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques. Leur détention arbitraire constitue une atteinte intolérable aux libertés fondamentales et une condition préalable à l’apaisement du climat social et politique.

4. La mise en place d’une transition pour l’instauration d’un État de droit démocratique au Togo. Cette transition doit inclure des consultations nationales visant à définir une nouvelle constitution consensuelle, des réformes institutionnelles profondes garantissant l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs, des réformes électorales crédibles et transparentes, et la promotion de la réconciliation nationale.

Appel aux différents acteurs de la communauté internationale :

Le mouvement M66 et les organisations alliées lancent un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures décisives :

● Aux Nations Unies : Dépêcher une mission d’enquête pour évaluer de manière indépendante la situation des droits humains et la légitimité des changements constitutionnels. Nommer un envoyé spécial pour le Togo afin de faciliter de véritables consultations nationales.

● Aux États membres : Exercer une pression diplomatique sur le gouvernement togolais pour qu’il respecte les droits de l’homme et les principes démocratiques. Envisager des sanctions ciblées contre les personnes responsables de violations des droits de l’homme et d’atteintes aux institutions démocratiques.

● Aux amis du Togo : Revoir l’engagement avec le gouvernement togolais et donner la priorité au soutien aux initiatives de la société civile, aux défenseurs des droits de l’homme et aux efforts visant à promouvoir la gouvernance démocratique.

● Aux pays voisins : Accueillir et protéger les citoyens togolais fuyant la répression, en leur offrant refuge et soutien conformément au droit international humanitaire.

● À l’Union africaine (UA) et à la CEDEAO : Appliquer les mesures appropriées pour mettre fin aux violations des droits humains et politiques au Togo, y compris l’intervention diplomatique, la médiation et les sanctions pour garantir la responsabilité et la protection des libertés fondamentales.

● À l’ensemble de la communauté internationale : Appliquer des sanctions ciblées, notamment des interdictions de voyager et des gels d’avoirs, aux responsables de violations des droits de l’homme, de répression de la dissidence et d’atteinte aux processus démocratiques.

Le M66 et ses partenaires réaffirment leur engagement en faveur d’un Togo démocratique, stable et prospère, où la voix de chaque citoyen est respectée et où les droits fondamentaux sont garantis à tous. La trajectoire actuelle est intenable et menace la stabilité régionale.

Coordonnées:

Mouvement du 6 juin – M66

Courriel : info@m66tg.org

Web : http://www.m66tg.org

source : lalternative.info

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Burkina / Loterie : Un technicien en bâtiment décroche plus de 33 millions de F CFA au PMU'B

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 23/09/2025 - 18:18

Ce mardi 23 septembre 2025 à Ouagadougou, la Loterie nationale burkinabè (LONAB) a remis un chèque de 33 116 000 FCFA à Siaka Traoré, technicien en bâtiment résidant à Garghin. Avec une mise de seulement 300 FCFA au jeu 4+1 du PMU'B, il intègre désormais le cercle des multimillionnaires.

La cérémonie de remise s'est déroulée dans une ambiance conviviale, en présence des agents de la LONAB et des médias. Représentant le directeur général de la LONAB, Yamba Jean Zida a transmis le message du premier responsable, Ibrahim Ben Harouna Zarani, empêché. Dans son allocution, le directeur général a félicité le gagnant et salué la confiance renouvelée de la clientèle : « C'est avec une grande joie que je m'adresse à vous, à l'occasion de cette cérémonie qui consacre la remise d'un gros lot à un heureux gagnant du PMU'B. Le cercle des multimillionnaires faits par la LONAB ne cesse de s'élargir. Aujourd'hui, nous nous réjouissons de féliciter Siaka Traoré pour sa persévérance et sa confiance. »

Yamba Jean Zida, représentant le directeur général de la LONAB, a transmis un message de félicitations à l'heureux gagnant

Il a également rappelé que la LONAB ne se limite pas à l'organisation de jeux de hasard, mais demeure un partenaire fidèle de l'État dans ses efforts de développement socio-économique.

L'heureux gagnant, Siaka Traoré, n'est pas un novice du PMU'B. Il a commencé à jouer en 1998. Mais c'est la première fois que la chance lui sourit avec une telle ampleur. Ému, il a confié : « Je suis franchement dépassé. À un moment donné, je me demandais même si c'était réel. Chaque jour, on joue, et il n'y a rien. Mais cette fois-ci, avec seulement 300 FCFA, j'ai décroché plus de 33 millions. C'est la preuve que la chance peut vous sourire à tout moment. »

Siaka Traoré, ingénieur en bâtiment, gagnant du jour

S'il préfère prendre le temps de réfléchir avant de dévoiler ses projets, Siaka Traoré envisage néanmoins d'investir dans le bâtiment, son domaine de prédilection : « J'ai déjà un petit projet que je vais moderniser. Ce gain va me permettre de régler certains problèmes de matériel et d'aller plus loin dans ce que j'ai commencé. »

Pour la LONAB, ce gain illustre la fidélité des parieurs. Yamba Jean Zida, le représentant du directeur général, a insisté sur la relation de confiance qui lie la société à sa clientèle depuis sa création en 1967 : « Si les gens ne jouaient pas, nous n'aurions pas de gagnants à présenter. La confiance renouvelée de nos parieurs témoigne de la crédibilité de la LONAB. Siaka Traoré a prouvé qu'il n'est pas nécessaire de miser gros pour gagner. Avec seulement 300 francs, la chance lui a souri. »
En rappelant que la loterie n'est pas réservée aux personnes aisées, il a invité les Burkinabè à continuer de tenter leur chance, tout en soulignant que les bénéfices générés contribuent directement au développement national.

Siaka Traoré a reçu son chèque des mains du représentant du directeur général

Au-delà des jackpots et des émotions suscitées par les remises de chèques, la LONAB revendique un rôle central dans l'économie nationale. Une partie importante des bénéfices issus de ses activités est reversée au Trésor public pour financer des projets sociaux et des investissements dans divers secteurs.
Le directeur général, dans son message, a d'ailleurs insisté sur cette dimension citoyenne : « La LONAB demeure un véritable partenaire de développement, fidèle aux côtés de l'État, dans sa quête d'un mieux-être pour les populations burkinabè. » Il a également adressé une pensée particulière aux Forces de défense et de sécurité engagées sur le terrain pour ramener la paix et la stabilité dans le pays.

Photo de la famille du lauréat avec les responsables de la LONAB

Avec ce nouveau succès, le cercle des gagnants du PMU'B s'agrandit. L'exemple de Siaka Traoré illustre parfaitement la devise de la LONAB : « Les lots aux gagnants, les bénéfices au Faso. »
Pour le technicien en bâtiment, ce gain inattendu est une véritable opportunité de concrétiser ses projets et d'offrir une vie meilleure à sa famille. Pour la LONAB, il s'agit d'une nouvelle preuve de sa capacité à créer des multimillionnaires et à renforcer sa relation de confiance avec ses clients.

Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

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