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RDC : Sama Lukonde lance le Projet du partenariat des Nations unies pour la promotion des droits des personnes handicapées

Radio Okapi / RD Congo - mer, 27/09/2023 - 05:06


Le Premier ministre Sama Lukonde a lancé, mardi 26 septembre à Kinshasa, le Projet conjoint du partenariat des Nations unies pour la promotion des droits des personnes handicapées (UNPRPD).


Il a aussi procédé à la validation des documents stratégiques du ministère en charge des Personnes vivant avec handicapes.

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En réponse au coup d'État, les États-Unis suspendent une partie de leur aide au Gabon

France24 / Afrique - mer, 27/09/2023 - 02:40
Washington a annoncé mardi suspendre "une partie de son aide étrangère au Gabon le temps d'évaluer l'intervention anticonstitutionnelle par des membres de l'armée du pays". Les États-Unis n'ont pas formellement parlé d'un "coup d'État", ce qui, d'après la loi américaine, obligerait Washington à suspendre son aide indéfiniment.
Catégories: Afrique

As China’s Property Sector Crumbles, Who Takes the Fall?

Foreign Policy - mer, 27/09/2023 - 02:00
Two detained former executives from developer China Evergrande Group won’t be the only scapegoats.

Turkey-Iran Rivalry in the Changing Geopolitics of the South Caucasus

SWP - mer, 27/09/2023 - 02:00

The South Caucasus has long been a theatre of Turkish and Iranian cooperation and rivalry. While these two regional powers have historically balanced their inter­ests, there are signs that rivalry is taking precedence. Turkey’s unwavering backing of Azer­baijan during the 2020 Karabakh War consolidated Ankara’s footprint in the region. Azerbaijan’s retaking of the rest of Karabakh in the latest military strikes on 19 September 2023 makes a peace accord between Azerbaijan and Armenia more likely, furthering Turkey’s interests, and potentially limiting Russia’s role in the region. However, the prospect of a “less Russia, more Turkey” dynamic heightens Tehran’s apprehensions towards Ankara. Particularly concerning for Iran is the clause with­in the Moscow-brokered ceasefire of November 2020 that mandates the rebuild­ing of a road and rail link connecting Turkey to mainland Azerbaijan via Azerbaijan’s Nakhchivan exclave and Armenia’s south-eastern Syunik province; this risks marginal­ising Iran. In addition, Tehran is anxiously observing the deepening of ties between Turkey’s close ally, Azerbaijan, and Iran’s key adversary, Israel.

Ouagadougou : Plusieurs dizaines de manifestants mobilisées pour « protéger » la transition

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 27/09/2023 - 01:19

À l'appel d'activistes sur les réseaux sociaux, plusieurs dizaines de manifestants sont rassemblés au rond-point des Nations-unies, ce mardi 26 septembre 2023, pour manifester leur soutien à la transition qu'ils disent être en danger.

À motos, à vélos, en tricycles ou à pieds, ils sont venus des quatre coins de la capitale pour, disent-ils, faire bloc contre les éventuels perturbateurs de la transition.

Alors que certains sifflent et scandent le nom du président de la transition « IB ! IB ! IB », d'autres préfèrent faire le tour du rond-point des Nations Unies tout en brandissant le drapeau national.

« Nous sommes ici à l'appel de la Nation. Nous n'acceptons pas que des Burkinabè interrompent la transition pendant qu'elle lutte contre l'insécurité », a lancé un manifestant, à qui nous avons dû présenter patte blanche avant d'engager la discussion

Il est 22h30 et la mobilisation ne faiblit pas.

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Enseignement supérieur : « Les institutions privées n'ont pas les ressources nécessaires pour offrir une formation doctorale », Pr Aly Savadogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 27/09/2023 - 01:15

Le 11 septembre 2023, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a dénoncé, dans un communiqué, la délivrance des diplômes de doctorat à des étudiants par des Institutions privées d'enseignement supérieur (IPES). À travers ledit communiqué, il a été rappelé qu'aucune université privée n'a bénéficié de l'autorisation du ministère pour la formation et la délivrance de diplôme de doctorat unique et de PhD. Afin de mieux cerner la question au profit de ses lecteurs, Lefaso.net s'est entretenu le vendredi 22 septembre 2023, à Ouagadougou, avec le directeur général de l'enseignement supérieur, Pr Aly Savadogo. Selon lui, les IPES n'ont pour l'instant pas les ressources humaines et matérielles nécessaires pour offrir une formation doctorale.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous présenter votre direction générale ?

Pr Aly Savadogo : La Direction générale de l'enseignement supérieur (DGESup) est une structure du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, qui veille à l'application de la politique du gouvernement en matière d'enseignement supérieur au Burkina Faso. Elle est organisée conformément au décret 2017/145/MERSI/SG/DGESup du 13 avril 2017 portant attribution, organisation et fonctionnement de la Direction générale de l'enseignement supérieur.

Elle comprend la Direction des institutions privées d'enseignement supérieur (DIPES), la Direction de reconnaissance de l'équivalence des titres et diplômes de l'enseignement supérieur (DRETDES), la Direction de l'assurance qualité de l'enseignement supérieur ( DAQES). À ces directions techniques s'ajoutent le service administratif et financier et la régie des recettes au niveau de la DGESup. Nous avons donc pour attribution la mise en œuvre des programmes de développement de l'enseignement supérieur.

Le ministère a publié récemment un communiqué disant que les institutions d'enseignement supérieur privées ne sont pas autorisées à délivrer des doctorats ; pourquoi ce communiqué ?

Si nous avons publié le communiqué, c'est bien parce qu'il y a eu un constat. Les universités privées ayant connaissance des dispositions qui régissent la formation du niveau doctoral unique et PhD n'ont pas appliqué les textes en vigueur. Et ce, malgré les correspondances qui leur ont été adressées pour les interpeller à cet effet. Les dispositions violées sont ici les articles 57 et 58 de l'arrêté n°2020-221/MESRSI/SG/DGESup du 7 janvier 2020 portant cahier des charges des institutions privées d'enseignement supérieur. Dans les différents arrêtés, on n'a jamais fait cas de la possibilité de formation doctorale par les universités privées. Tout ce qui est jusqu'à présent autorisé, c'est uniquement la formation du Master.

Parce que les universités privées au Burkina Faso sont apparues récemment dans les années 2000, contrairement aux universités publiques, à l'instar de l'université de Ouagadougou, devenue université Joseph-Ki-Zerbo, créée depuis 1974. C'est en vue d'informer l'opinion publique, les aspirants au doctorat, que nous avons publié ce communiqué. Car il y a de plus en plus de personnes intéressées par l'obtention du doctorat au Burkina Faso. Ce qui était donc de notre devoir en tant que garant de la qualité de l'enseignement supérieur.

Pourriez-vous davantage expliquer en quoi la délivrance de diplômes de doctorat par des institutions privées d'enseignement supérieur sans autorisation du ministère constitue un problème pour le système d'enseignement supérieur au Burkina Faso ?

Le Burkina Faso s'est résolument engagé dans la mise en œuvre de l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur. Aussi, la crédibilité de notre pays en matière d'enseignement supérieur mérite d'être préservée face au risque de plus en plus de fraudes dans la délivrance des diplômes. On a eu des échos de diplômes contrefaits, de diplômes qui n'ont aucun ancrage institutionnel et qui ne sont point reconnus, etc. C'est pourquoi, depuis 2017, le ministère en charge de l'enseignement supérieur effectue des contrôles avec classement des IPES. Cela, afin de fournir à l'opinion publique et aux apprenants les éléments nécessaires d'appréciation pour être en mesure de faire le choix des écoles en connaissance de cause. Ce qui participe à la régulation du sous-secteur de l'enseignement supérieur privé qui respecte un service public.

« Les universités privées n'ont pour l'instant pas les ressources humaines et matérielles nécessaires pour l'encadrement au niveau doctoral », Pr Aly Savadogo, directeur général de l'enseignement supérieur

C'est pour cela que l'arrêté dont j'ai fait cas donne la possibilité aux IPES de s'affilier aux universités publiques qui ont une certaine expérience en la matière, afin de les accompagner dans ce sens. Mais j'insiste, sous conditions de conventions et d'affiliations.

Cependant, si l'on constate à un certain moment qu'il y a de la matière, une certaine expérience et la maîtrise de tout ce qui encadre le fonctionnement des écoles doctorales, l'on verra comment leur donner une autorisation avec évaluation à l'appui. Ce mécanisme est appliqué partout dans le monde. En outre, sachant qu'un diplômé de l'enseignement supérieur du Burkina Faso peut avoir l'opportunité de travailler à l'extérieur et que les recruteurs peuvent solliciter nos services pour authentifier le diplôme de l'intéressé, nous veillons à réguler le secteur. Ce qui entre dans le cadre de la protection des apprenants.

Existe-t-il des IPES habilitées à délivrer des doctorats au Burkina Faso ?

Il sied de mentionner que l'interdiction ne touche pas à la formation doctorale aboutissant à la délivrance de diplômes de doctorat d'exercice. Parce que tout simplement, nous avons des universités privées qui ont eu l'autorisation du ministère en charge de l'enseignement supérieur pour ouvrir des formations en sciences de la santé. Il n'y a pas de diplômes intermédiaires pour ces formations. Car lorsque vous y entrez, vous ne pouvez qu'en sortir avec un diplôme de doctorat d'exercice. Et il n'y a que deux universités qui ont eu cette autorisation.

Il y a des IPES qui croient que parce qu'elles ont des professeurs titulaires, elles sont alors capables de dispenser des formations doctorales. Non ! Ce n'est pas ainsi que fonctionnent les choses. Même si les IPES disposent de professeurs titulaires, peu importe leurs grades et expériences, cela ne leur donne nullement le droit de former des doctorants. Si des IPES estiment avoir les ressources pour dispenser des formations doctorales, elles peuvent approcher nos services techniques et formuler la demande pour voir comment est-ce qu'on peut les accompagner.

Note: ">Lire aussi : Burkina : Les Institutions Privées d'Enseignement Supérieur n'ont pas l'autorisation de délivrer des diplômes de doctorat

Y a-t-il des mesures spécifiques mises en place pour identifier et arrêter les IPES qui opèrent illégalement en proposant des formations doctorales non autorisées ?

En effet, des dispositions sont prises pour identifier et arrêter les IPES qui offrent des formations doctorales sans autorisation du ministère. À titre illustratif, l'on peut citer entre autres le décret 2018-1271/PM/MESRSI de 2018 portant organisation de l'enseignement supérieur. Il y a également, l'arrêté conjoint 2020-080-MESRSI-MINEFID du 20 mars 2020 relatif à la tarification et aux modalités de perception des recettes issues des prestations de certaines structures du ministère. Et il y a l'arrêté portant cahier des charges des IPES.

« La règlementation actuelle permet d'interpeller les IPES fautives et d'infliger même des pénalités en cas de manquement aux dispositions du cahier de charges »

Les sanctions peuvent aller jusqu'à la fermeture de l'IPES, si nécessaire. En outre, les sorties de suivi et de contrôle permettent de s'assurer du respect du cahier de charges par les IPES. Il faut noter que ces suivis et contrôle se font aussi dans l'optique d'accompagner les institutions qui ont l'ambition d'exceller. C'est pourquoi nous repartons auprès des IPES chez qui nous avons relevé des manquements pour que ceux-ci soient corrigés. Dès lors que ces IPES intègrent les corrections à apporter, elles se conforment aux dispositions en vigueur et enclenchent un meilleur fonctionnement au profit des apprenants. Et c'est l'enseignement supérieur du Burkina Faso qui gagne.

Qu'en sera-t-il pour ceux qui sont déjà détenteurs de doctorats de ces IPES ?

Si quelqu'un se forme dans une IPES qui n'est pas reconnue conformément à nos textes, cela signifie que ce dernier n'a pas bénéficié d'une bonne formation. Et c'est sûr que nous allons dire que le diplôme n'est pas reconnu. Et en disant cela, ce ne sera pas à l'avantage de celui qui a déjà obtenu un emploi. C'est dans cette dynamique que nous nous sommes engagés à faire de la prévention pour que les apprenants puissent opérer un meilleur choix des IPES conformément aux textes en vigueur. Normalement, quand on veut se former dans une école, on devrait prendre toutes les informations nécessaires avant d'aller s'inscrire. Qu'à cela ne tienne, certains peuvent dire qu'ils n'étaient pas au courant des dispositions du cahier de charges après s'être formés. Ils peuvent même expliquer qu'ils ne savaient pas que l'IPES en question n'était pas habilitée. Tout cela peut se comprendre.

Cependant, les juristes disent que nul n'est censé ignorer la loi. C'est comme une personne qui passe au feu rouge et qui dit qu'elle ne savait pas qu'il était interdit de passer. Toute chose qui est possible. C'est donc pour éviter ces désagréments que nous prenons le soin de communiquer et d'informer l'opinion publique pour que tout le monde soit au même niveau d'information. Nous avons interpelé les IPES concernées et leur avons demandé de nous faire le point des diplômés de doctorat unique ou PhD formés et la liste des personnes actuellement inscrites dans leurs établissements. Comme précise le communiqué, les diplômes de doctorat illégalement délivrés ne sont pas reconnus, normalement.

Toutefois, dans le cadre du dialogue social, comme le suggèrent certaines voix, on pourrait regarder comment résoudre le problème des personnes ayant déjà obtenu le diplôme. Nous verrons aussi ce qui peut être sauvé au niveau de ceux qui sont inscrits dans ces IPES. En vue de préserver les intérêts de ces diplômés, nous allons échanger avec les promoteurs des IPES pour sauver ce qui peut l'être sur la base des dispositions qui régissent le domaine.

Comment le ministère de l'Enseignement supérieur prévoit-il de collaborer avec les institutions d'enseignement supérieur et les parties impliquées pour assurer la conformité avec les réglementations en vigueur, afin de promouvoir l'excellence académique dans le pays ?

La bonne collaboration est justement le cheval de bataille de la DGESup et aussi de notre ministère de tutelle. Car c'est dans la fédération des forces et des ressources de notre pays à travers notre ministère que l'on parviendra à offrir aux citoyens un enseignement supérieur de qualité à même de favoriser le développement tant espéré.

Il faut déjà noter que plusieurs acteurs, notamment les partenaires sociaux et les IPES, sont impliqués dans les activités de notre ministère et, partant, de la DGESup, à travers les différentes commissions techniques chargées de statuer sur certains dossiers. Aussi, à travers des collaborations et des dialogues, nous pouvons améliorer la manière de faire dans notre structure.

C'est dans cette perspective qu'il y a un certain nombre d'associations des institutions privées avec qui nous échangeons pendant un certain temps. Nous sommes présentement en discussion dans le cadre du cahier de charges, pour la compréhension et la facilitation de certaines activités. Nous nous retrouvons souvent autour de la table de discussion lorsque les associations des IPES nous interpellent. Tout cela, dans le but d'améliorer la qualité de l'enseignement supérieur.

La question de la reconnaissance des diplômes par le CAMES polarise aussi les débats autour des diplômes délivrés par les instituts et universités privés ; est-ce l'État ou le CAMES qui garantit la fiabilité et la crédibilité d'un diplôme ? Comment cela fonctionne-t-il ?

Le CAMES (Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur) est une structure sous-régionale qui travaille en étroite collaboration avec les pays membres dans le processus de reconnaissance des diplômes qui lui sont soumis. Mais sachez qu'avant de reconnaître un diplôme ou une offre de formation, le CAMES sollicite toujours l'avis du pays concerné pour s'assurer de la régularité du diplôme ou de la qualité de l'offre de formation soumise à son appréciation.
Parce qu'il y a aussi une question de souveraineté qui entre en jeu. Cela est aussi valable pour la graduation des enseignants au CAMES. Car pour obtenir un grade au niveau du CAMES, il faut d'abord que vous soyez dans une université reconnue par l'État. Et c'est votre université qui soumet votre candidature, parce que vous ne pouvez pas le faire vous-même. S'il est vrai qu'être reconnu par le CAMES est un label, avant de pouvoir l'être, il faut d'abord être reconnu par l'État.

« Vous ne pouvez pas aller au CAMES si votre pays n'a pas reconnu votre offre de formation ou votre IPES »

Quelle différence y a-t-il entre la reconnaissance des diplômes par l'État et par le CAMES ?

Il n'y a pas de différence. Puisque les diplômes reconnus par le CAMES sont d'abord reconnus par l'État. Les gens pensent qu'ils peuvent organiser clandestinement une formation et se faire reconnaître par le CAMES pour revenir ensuite dire au pays qu'ils sont reconnus par l'institution sous-régionale. Alors, ils doivent être reconnus par l'État. Non !

Quels sont les chantiers du ministère de l'Enseignement supérieur en matière d'amélioration du système d'enseignement supérieur privé au Burkina Faso ?

Le ministère a de grands projets en chantier dans l'objectif d'améliorer la qualité de l'enseignement supérieur. Ce sont notamment l'amélioration de la gouvernance administrative, académique et pédagogique. Parce que nous sommes persuadés que si la gouvernance est améliorée de façon générale, nous pourrons constater une certaine efficacité dans nos universités. Si nous entendons aujourd'hui parler des retards académiques, des chevauchements des années, cela est à mon sens lié à la gouvernance. Si nous parvenons à améliorer la gouvernance académique et pédagogique par une planification de toutes les activités à ce niveau, qui se réalisent dans de très bonnes conditions, c'est sûr que nous allons résorber ces retards.

L'autre chantier est celui de la connectivité dans toutes les universités. Les travaux dans certaines universités ont déjà démarré à cet effet. Car il est désormais question d'enseigner autrement, en se conformant au système Licence-Master-Doctorat (LMD). Ce qui nécessite d'offrir les moyens de pouvoir se connecter pour effectuer les recherches afin de compléter les cours dispensés en présentiel.

« Nous projetons que toutes les universités soient bientôt dotées d'une connexion internet »

Aussi, il faut noter parmi ces projets, celui dénommé le « Livre blanc de l'enseignement supérieur ». Il sera identifié dans ce livre toutes les difficultés du système en vue de faire des propositions à même de relever les défis de l'enseignement supérieur de qualité. Dans cette vision, nous avons demandé la collaboration et la participation de tous les acteurs qui peuvent aider l'enseignement supérieur à tendre vers la qualité. Nous allons d'ici là valider ce livre qui va contribuer à redonner à l'enseignement supérieur ses lettres de noblesse d'antan.

Au regard des difficultés relevées en termes de formation en présentiel dans les universités, nous avons innové en proposant les formations à distance. C'est pourquoi nous voulons développer l'Université virtuelle pour donner la possibilité à ceux qui sont à l'intérieur comme à l'extérieur du pays de se former dans les différents domaines prioritaires.

Nous travaillons par ailleurs à améliorer l'environnement d'une manière générale, pour tous les acteurs dans les universités. Nous travaillons par exemple à améliorer le dialogue social entre les administratifs, les enseignants, les étudiants ; en tout cas toutes les parties prenantes qui concourent à l'enseignement supérieur.

Propos recueillis par Hamed Nanéma
Lefaso.net

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Procès CCI-BF vs Martin Sawadogo : Le verdict renvoyé au 10 octobre

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 27/09/2023 - 01:10

Le verdict du procès qui oppose la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) à Martin Sawadogo était attendue ce mardi 26 septembre 2023. Mais après une journée passée à évacuer les dossiers inscrits à l'ordre du jour, le tribunal a renvoyé le délibéré à la date du 10 octobre 2023.

L'audience de ce mardi 26 septembre 2023 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou à débuté aux environs de 9h10, en présence des parties au procès. Au perchoir, les six jurés du jour ont renvoyé une multitude de dossiers et jugé quelques prévenus. Quelques délibérés ont aussi été prononcés, mais celui qui oppose la CCI-BF à Martin Sawadogo devrait encore attendre.

"On a fait ce qu'on pouvait aujourd'hui. Je pense qu'il serait bon que l'on s'arrête là aujourd'hui" a lancé pour lever l'audience du jour, le président du tribunal, avant de renvoyer le verdict de l'affaire, au 10 octobre 2023. Il était 17h00.

En rappel, Martin Sawadogo est poursuivi pour des faits de diffamation et d'injures publiques contre les dirigeants de l'institution étatique. A l'audience du mardi 12 septembre 2023, les parties avaient été entendues par le tribunal et l'accusé soutenait entre autres que la CCI-BF était "un monstre au service des intérêts français". Des propos que l'institution assistée par Me Yves Somda a déplorés, rejetant en bloc les preuves avancées par Martin Sawadogo et soulignant qu'elles étaient non-fondées.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina/Coupe CAF : Les supporters de l'EFO crient à l'aide pour éviter le forfait de leur équipe

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 27/09/2023 - 01:05

Les supporters de l'Etoile Filante de Ouagadougou (EFO) étaient face à la presse dans la matinée de ce mardi 26 septembre 2023 pour lancer un cri de cœur pour éviter le forfait de leur club en coupe de la confédération. A cinq jours de son match retour contre Rivers United du Nigeria prévu le 1er octobre 2023, l'EFO ne sait plus à quel saint se vouer. Après des demandes infructueuses des dirigeants auprès d'institutions et de particuliers, c'est au tour des supporters de sortir crier à l'aide. Faute de moyens, la reine des stades risque de signer forfait aux portes des phases de groupe.

Engagée en coupe de la confédération, l'EFO a d'énormes difficultés pour disputer ses matchs, faute de moyens financiers. Si le club a obtenu l'accompagnement du ministère des sports pour les billets d'avion pour son premier match au Sénégal et en Côte face à Casa Sports du Sénégal, le voyage sur Yamoussoukro pour le second tour des préliminaires face à Rivers United du Nigeria a été effectué en aller et retour en bus.

Le club a été informé de cette situation à 48h du déplacement. Malgré cette situation imprévue, des personnes et des institutions de bonne volonté ont contribué à la prise en charge des frais d'hôtels et de restauration et autres charges liées à l'organisation, selon Salif Kabré, président du comité des supporters de l'EFO.

Après un match nul 0-0 concédé face à Rivers United du Nigeria le 17 septembre 2023, l'EFO doit se déplacer à Port-Harcourt au Nigeria pour le match retour. Mais faute de moyens financiers, les bleus et blancs de la capitale risquent de signer forfait. Le besoin financier de ce voyage s'élève à 33 millions de FCFA. Sans cette somme, l'EFO ne pourra pas se déplacer et devrait renoncer à la compétition. Pour les supporters de l'EFO, il serait très difficile de se déplacer au Nigeria par la route.

Tout en déplorant le silence des autorités sportives autour des requêtes à cinq jours de la rencontre retour, les supporters de l'EFO appellent ces mêmes autorités sportives notamment le ministère des sports, la fédération burkinabè de football à trouver des solutions pour permettre au vainqueur de la coupe du Faso 2023 et représentant burkinabè en coupe de la confédération de pouvoir effecteur ce déplacement.

Salif Kabré, président du comité des supporters de l'EFO

« Au stade actuel, l'EFO n'a pas les moyens pour se déplacer. Nous représentons maintenant le pays, ça sera du gâchis de signer forfait. Nos dirigeants sont à bout de souffle. On a tellement contribué pour le premier tour et on n'a plus de ressources. Malgré la situation difficile du pays, nous demandons aux autorités de nous venir en aide parce que nous avons de fortes chances de nous qualifier pour les phases de groupe . L'EFO n'a pas encaissé de but et garde ses chances de qualification au match retour. Nous sommes à 90 minutes d'une qualification en phases de poule et hisser le drapeau burkinabè dans les stades africains », assurent-ils.

« On a joué notre partition lors de l'organisation du match aller, mais on est à bout, d'où la raison de cette conférence de presse. Nous n'avons jamais connu une telle situation, c'est la première fois. Mieux, il fallait prévenir les équipes avant le début du championnat que les représentants en campagne africaine ne bénéficieront plus de l'aide du ministère. Nous sommes tristes et nous nous remettons aux autorités sportives. C'est vrai que la situation nationale est difficile mais nous demandons de l'aide. Nos équipes n'ont pas de sponsors comme dans les autres pays pour prendre en charge ces frais. Un forfait sera une honte pour le pays », expliquent-ils.

En cas de qualification en phases de groupe, l'EFO pourrait s'en sortir avec une prime d'environ 250 millions de FCFA.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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Hungary Severs Aid to Ukraine

Foreign Policy - mer, 27/09/2023 - 01:00
Budapest is willing to anger the EU and NATO if it means closer ties with Russia.

Financement du développement local au Burkina Faso : Le Dr Wendnonghen Marc Zongo propose une approche basée sur les potentialités de chaque localité

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 27/09/2023 - 01:00

Avec cette tribune, Dr Wendnonghen Marc Zongo, spécialiste en gouvernance / gestion du développement local et international, espère contribuer à alimenter la réflexion sur les alternatives possibles en matière de promotion d'un véritable développement endogène au Burkina Faso par l'entrepreneuriat, surtout dans la perspective de l'ère post-terrorisme.

Depuis quelques années, le Burkina Faso est engagé dans une dynamique de développement social et économique endogène. Dans la tribune qui suit et, à l'occasion de l'an 1 du MPSR 2, le Dr Wendnonghen Marc ZONGO apporte sa réflexion concernant les initiatives entreprises dans ce sens. Il propose, entre autres, une approche intégrée et basée sur les potentialités de chaque localité tout en prenant en compte la contribution du milieu universitaire. Il s'agit de la première d'une série que le Dr ZONGO propose au lectorat de leFaso.net en vue de contribuer à la marche du pays des Hommes intègres résolument tourné vers une ère post-terrorisme.

Le MPSR 2 et la promotion de l'entrepreneuriat au Burkina Faso

L'avènement du MPSR2 au pouvoir le 30 septembre 2022 est marqué par un intérêt croissant pour le développement endogène, c'est-à-dire un développement promu et entretenu par les burkinabè eux-mêmes et pour eux-mêmes et qui se base sur les innombrables ressources humaines, techniques et matérielles du pays. L'un des faits saillants de cette dynamique est sans équivoque l'entrepreneuriat communautaire qui mobilise toutes les forces vives du pays.

La mobilisation globale des citoyens de l'intérieur du pays et de la diaspora se traduit par un succès dans la collecte des ressources qui permettront de financer le développement dès maintenant et surtout pour les années à venir. Plusieurs secteurs d'activités sont concernés par l'entrepreneuriat communautaire. Il s'agit par exemple de l'extraction minière, ainsi que de la transformation et de la commercialisation des produits agricoles.

Notons aussi que d'autres initiatives sont en cours afin de soutenir ce développement endogène. Il s'agit principalement du financement de l'entrepreneuriat des jeunes, auquel nous nous intéressons dans cette tribune. Nous parlons des jeunes car ils constituent une frange importante de notre pays (70% de la population) certes, mais nous ne limitons notre pensée à cette catégorie. Nous pensons également aux femmes, aux filles et à toutes les autres couches sociales qui sont au cœur des priorités du Gouvernement de la Transition.

Le financement de l'entrepreneuriat des jeunes

Le financement de l'entrepreneuriat des jeunes a constitué de tous les temps un cheval de bataille pour plusieurs régimes successifs au Burkina Faso. Et pour cause, nous pouvons citer une panoplie d'organismes gouvernementaux créés à cet effet et qui ont traversé le temps. Sans être exhaustifs, nous pouvons citer le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID), l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire (APEC), le fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) ou encore le Fonds d'appui aux initiatives des jeunes (FAIJ). À ceux-là s'ajoutent les Organisations non gouvernementales (ONG). Certains organismes sont récents (par exemple le FAIJ créé en 2007 et l'APEC créée en 2023), tandis que d'autres sont moins récents (par exemple le FAARF créé en 1990 et le FBDES créé en 1998).

L'ensemble de ces organismes et de ces ONG apporte, soit directement ou soit indirectement, des ressources financières aux promoteurs, et chaque organisme a son public cible, ses modalités d'accompagnement et ses principes. Notons aussi que certains sont financés ad intra, c'est-à-dire à travers des ressources financières collectées par les burkinabè eux-mêmes, tandis que d'autres sont financés ad extra, soit à partir de conventions de financement qui lient l'État à des bailleurs de fonds étrangers.

Le problème de pérennité des projets

Si ces organismes de financement et d'accompagnement ont permis de mobiliser d'importantes ressources financières au profit de l'entrepreneuriat des jeunes, force est de reconnaitre que plusieurs failles sont observables. L'une des failles notables est liée à la pérennité des projets financés. De fait, si plusieurs projets ont pu se pérenniser, cela ne semble pas être le cas pour une bonne partie d'entre eux. Plusieurs raisons peuvent expliquer cet échec.

Il s'agit notamment du manque d'encadrement en matière de gouvernance ou encore du manque de débouchés pour les néo-entrepreneurs. En effet, plusieurs entreprises créées sont parfois obligées de compter sur les marchés publics, l'État étant le plus souvent le principal client pour beaucoup d'entreprises. En conséquence, celles qui sont moins compétitives sont de facto exclues par la concurrence et elles sont vouées à disparaitre car ayant peu ou pas d'alternatives.

Une autre raison de l'échec mentionné semble être la centralisation des projets au niveau des grands centres urbains ou de pôles économiques, au détriment de certaines périphéries qui, bien souvent disposent de ressources naturelles sur lesquelles elles peuvent envisager leur développement.
La valorisation des ressources locales pourrait pourtant contribuer à une plus-value en termes d'employabilité et de réduction de la pauvreté. Abstraction étant faite de l'insécurité, l'inexistence d'infrastructures routières ou leur mauvais état dans certaines localités peut expliquer ce délaissement, surtout en période hivernale.

Le succès des différentes initiatives de financement en cours et à venir de l'entrepreneuriat – pour ne pas dire le développement endogène – semble devoir passer, non seulement par l'amélioration des infrastructures routières, mais surtout par l'élaboration d'un schéma harmonisé de développement axé sur les ressources propres à chaque localité. Chaque localité disposant de ressources qui la distinguent des autres localités, la mise en place de ce schéma devrait contribuer à un développement local inclusif, ce qui contribuerait également à réduire les inégalités entre les régions.

Par la présente, nous ne souhaitons pas remettre en cause les acquis engrangés à travers les stratégies de développement passées et en cours en matière de promotion de l'entrepreneuriat. Nous ne souhaitons pas non plus occulter ou remettre en cause la contribution remarquable du système universitaire au développement de notre pays en matière de développement. Notre but est de contribuer à alimenter la réflexion sur les alternatives possibles en matière de promotion d'un véritable développement endogène au Burkina Faso par l'entrepreneuriat, surtout dans la perspective de l'ère post-terrorisme. Nous savons donc compter sur l'indulgence du lectorat dans l'éventualité où certains termes pourraient être jugés inappropriés.

Élaborer et mettre en place un schéma harmonisé pour la promotion de l'entrepreneuriat au Burkina Faso à travers la prise en compte des potentialités de chaque localité

Le schéma harmonisé de financement de l'entrepreneuriat au Burkina Faso dont nous suggérons la mise en place à partir des potentialités de chaque localité peut être articulé autour de deux actions phares. La première action phare serait d'élaborer une cartographie des ressources spécifiques à chaque localité du pays. Cette cartographie permettra d'orienter les actions de financement de l'entrepreneuriat des différents organismes à partir de cette cartographie. En ce qui concerne la seconde action phare, elle est une conséquence de la première action, en ce sens qu'elle consiste à réorganiser le financement de l'entrepreneuriat en fonction des potentialités de chaque localité.

Cette seconde action suppose la décentralisation des structures nationales de financement et l'orientation des structures de financement internationales (les ONG) en fonction de ces potentialités. En clair, les actions des structures, qu'elles soient locales ou étrangères en matière de promotion de l'entrepreneuriat devraient s'intégrer dans le schéma établi.

Cette réorganisation devrait permettre de ‘‘fixer'' les jeunes dans leurs propres localités, par la génération d'emplois décents et de lutter ainsi contre l'exode rural. Ainsi, chaque région se verra mieux valorisée car pouvant envisager son propre développement en fonction de ses réalités sociales, économiques et culturelles. Cela devrait conduire à la mise en place de pôles de développement locaux qui pourront être fédérés aux niveaux provinciaux ou régionaux.

Le processus de sélection et de financement

Dans une logique d'interdépendance vertueuse et de complémentarité avec les initiatives en cours tels que les pôles de croissance et les projets financés par le truchement de l'actionnariat populaire, nous proposons le processus de sélection de projets ci-dessous. Basé sur la rigueur et la transparence, il est articulé autour des principaux points suivants :

a) Les jeunes bénéficient de formations en montage de plan d'affaires et en recherche de financement pour des projets spécifiques aux potentialités de leurs localités ;
b) Ces jeunes sont constitués en groupes de 2 à 5 personnes ;
c) Chaque groupe élabore un projet en suivant un canevas établi par un comité technique préalablement mis en place ;
d) Un concours annuel est organisé dans chaque localité afin de sélectionner les meilleurs projets à financer ;

e) Les projets à financer sont choisis dans une logique de complémentarité et d'interdépendance, de sorte à créer une chaine de valeur. Par exemple, la sélection d'un projet de production de mangues devrait être couplée à celle d'un projet de transformation de mangues, d'un projet de marketing et d'un projet de commercialisation du produit fini, ainsi que d'un projet de transport de cette denrée. Cette chaîne de valeur devrait permettre aux projets sélectionnés de se soutenir mutuellement et d'assurer leur survie dans leurs premiers moments d'existence, tout en permettant de créer des unités spécialisées dans des domaines précis, le tout pouvant faciliter la fluidité du processus d'un bout à l'autre de la chaîne.
f) Les projets qui n'auront pas été sélectionnés pourront constituer un bassin d'entreprises en incubation où ils pourront se perfectionner en vue des concours à venir.

g) Le financement est octroyé sur la base d'un prêt dont les modalités sont définies par les instances compétentes en la matière en tenant compte des critères de viabilité à court, à moyen et à long terme ;
h) Les jeunes entrepreneurs participent régulièrement à des formations ponctuelles sur divers sujets d'intérêt en lien avec l'entrepreneuriat ou d'autres sujets d'intérêts comme la gouvernance d'entreprise, l'économie sociale et solidaire, le bien commun ou encore la solidarité à l'africaine (l'Ubuntu) ;
i) Une plateforme numérique est mise en place pour faciliter une meilleure vulgarisation de la démarche ;

j) Les projets financés dans chaque localité sont constitués en réseaux ;
k) Le réseau des entreprises créées dans chaque localité est mis en relation avec les autres réseaux des autres localités ;
l) Chaque projet financé et chaque réseau local créé sont mis en relation avec le monde universitaire en vue d'être soutenu par la recherche et dans la logique d'une amélioration continue et d'une capitalisation des acquis.
m)

Le rôle crucial des universités dans la démarche

Nous nous attardons sur ce dernier point que nous estimons digne d'intérêt pour ce qui suit. Le développement de certaines régions du monde est fortement attribuable à l'étroite collaboration entre les principaux secteurs socioéconomiques comme la santé, l'éducation, la science et l'agriculture, d'une part, et les universités, d'autre part. La collaboration entre les universités et l'industrie fait d'ailleurs l'objet de plusieurs études (par exemple celle de Marc St-Pierre et Petr Hanel, 2005) . Cette collaboration est mutuellement avantageuse pour les deux parties, et entre les universités et la société de manière générale.

D'une part, la société constitue le terrain propice et par excellence pour réaliser la raison d'être des universités, celle-ci étant en partie la production d'une recherche actionnable. La recherche actionnable peut être perçue comme étant une recherche menée en fonction des besoins réels de la société et dont les résultats ont un incident direct sur l'amélioration des conditions de vie des populations, à travers notamment la proposition de solutions concrètes aux questions existentielles.

Cela suppose que les diplômés sont formés pour être avant tout sensibilisés sur les réalités de leurs propres milieux de vie et pour être au contact avec ces réalités et, pour ainsi dire, avec les forces et les fragilités des composantes de leur environnement immédiat. D'autre part et, en conséquence, la société voit dans les universités des structures crédibles qui, en plus de la production intellectuelle et scientifique, sont soucieuses du Bien Commun. La crédibilité de tout système universitaire semble donc dépendre avant tout de cela.

Le système universitaire au Burkina Faso

Le système universitaire du Burkina Faso a fait ses preuves en termes de recherche actionnable. En témoignent les forums organisés çà et là en vue de restituer les trouvailles de nos chercheurs. En partant de la machinerie agricole aux foyers améliorés sans oublier la production des semences améliorés, des évènements comme le Forum de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) en disent long sur la capacité du système universitaire burkinabè à proposer des solutions concrètes aux besoins de nos concitoyens.

Mais malgré cela, certains constats invitent à faire davantage. Par exemple, il n'est pas rare de constater que, même après plusieurs années de formation universitaire, des diplômés de certaines facultés soient incapables de dire avec conviction ce qu'ils sont capables de faire sur le terrain. Cela semble pour le moins paradoxal pour un pays qui dispose de tant de ressources naturelles et où tout est à construire.

Le chômage endémique qui affecte la frange jeune de la population en Afrique, en général, et au Burkina Faso, en particulier, n'est que la conséquence directe et inéluctable de certains systèmes de formation qui sont en déphasage avec la réalité de nos sociétés. La réforme de notre système de formation tant réclamée par les observateurs revêt donc une importance particulière, surtout dans la dynamique de refondation de notre État en cours.

Par exemple, comment peut-on comprendre que les diplômés de certaines facultés aient une parfaite maîtrise des grandes organisations financières internationales sans pour autant être capables de constater qu'il y a, dans les quartiers, de petits entrepreneurs (qui sont parfois même leurs parents) et qui ont besoin d'un minimum d'accompagnement afin de mieux gérer leurs trésoreries ? Si la connaissance de ces institutions est importante, il n'en demeure pas moins pour celle relative aux promoteurs des micro-entreprises qui sont parfois aux prises avec des difficultés de gestion et à qui nous devons notre scolarisation.

La connaissance du milieu socio-économique, et surtout des difficultés que rencontrent nos concitoyens entrepreneurs devrait à notre avis constituer une priorité pour les étudiants, car ce sont ces derniers qui doivent leur apporter des solutions concrètes.

Améliorer la collaboration entre les universités et les entreprises

Pour pallier cela, nous proposons que les entreprises qui seront financées soient de facto mises en relation avec les universités, plus précisément avec les facultés qui traitent des domaines d'intervention de ces entreprises. Cela permettra aux étudiants d'avoir des terrains pour mettre en pratique et adapter leurs connaissances théoriques et pour apporter ultimement des solutions aux problèmes organisationnels rencontrés par ces entreprises. Pour ces dernières, elles bénéficieront de l'expertise du monde de la recherche et leurs acquis seront capitalisés en vue de renforcer leurs performances des initiatives à venir.

En résumé

Le Burkina Faso est engagé dans un processus de refondation. La mise en place d'un système économique viable et inclusif semble constituer un aspect névralgique de ce processus, surtout la prise en compte des aspirations profondes des jeunes. Celles-ci peuvent se résumer en la quête d'une meilleure qualité de vie et le sentiment d'être utile à la Nation.

La promotion d'un entrepreneuriat basé sur la rigueur et la transparence et qui garantit à chaque jeune la possibilité d'innover et de mettre ses talents au service de sa localité et de la Nation peut être le gage d'une prise en compte de ces aspirations profondes. Ce n'est qu'à cette condition que la jeunesse burkinabè pourra être réellement le ‘'présent'' (c'est-à-dire un cadeau), non seulement pour aujourd'hui, mais aussi et surtout pour demain.

Wendnonghen Marc ZONGO, DBA, spécialiste en gouvernance / gestion du développement local et international.

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Burkina : Les 7es Journées vétérinaires posent la réflexion sur l'utilisation des médicaments vétérinaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 27/09/2023 - 00:55

Les 7es Journées vétérinaires ont ouvert leurs portes ce 26 septembre 2023 à Ouagadougou. Organisées par l'Ordre national des vétérinaires du Burkina, elles vont se poursuivre jusqu'au 29 septembre. Elles sont une occasion de promotion de la profession vétérinaire mais aussi d'échanges autour de thématiques qui touchent la profession. La cérémonie d'ouverture a connu la participation effective du ministre de la santé et de l'hygiène publique, Robert Kargougou, patron de la présente édition.

Les 7es Journées vétérinaires se tiennent sous le thème « Les médicaments vétérinaires, enjeux et perspectives de leur utilisation pour la promotion des productions animales et la protection de la santé publique dans un contexte d'insécurité ». Utilisés dans le traitement des maladies animales, les médicaments vétérinaires peuvent constituer un danger pour la santé de l'homme si leur utilisation n'est pas faite dans les règles de l'art. A en croire le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Robert Kargougou, plusieurs difficultés sont rencontrées avec ces médicaments. Il y a d'abord le fait que le circuit de distribution illégal empiète sur le circuit légal.

vue des participants à la cérémonie d'ouverture

Robert Kargougou précise que selon les études, 50 à 70% des médicaments vétérinaires consommés en Afrique ne transitent pas par les circuits autorisés. Il existe donc sur le marché une grande quantité de médicaments vétérinaires frauduleux. A cela, il ajoute le fait que « beaucoup d'acteurs sont devenus prescripteurs, vendeurs et utilisateurs de médicaments vétérinaires », et cela sans se référer aux structures habilitées. Une situation aggravée par l'insécurité qui favorise le développement du circuit illicite de distribution.

Robert Kargougou, ministre de la santé, affirme que 50 à 70% des médicaments vétérinaires utilisés en Afrique ne transitent pas par les circuits autorisés

Le président de l'Ordre des vétérinaires, Charles Dieudonné Mandé, déplore quant à lui, la vente et l'utilisation des médicaments vétérinaires par des personnes qui n'ont pas les compétences requises. Ceux-ci s'adonnent selon lui, à un mauvais dosage desdits médicaments ainsi qu'au non-respect de la durée indiquée du traitement. Les mauvaises conditions d'acheminement et de stockage des médicaments vétérinaires peuvent également altérer la qualité de ceux-ci.

Charles Dieudonné Mandé, président de l'ordre des vétérinaires soutient que l'utilisation inappropriée des médicaments vétérinaires peut conduire à des résistances aux antimicrobiens.

L'utilisation inappropriée des médicaments vétérinaires n'est pas sans conséquences. En effet, fait savoir Charles Dieudonné Mandé, lorsque l'homme consomme la chair des animaux sur qui les médicaments vétérinaires ont été mal utilisés, il peut développer des allergies ou encore une résistance aux antimicrobiens. Il soutient que si rien n'est fait, les antimicrobiens qui servent à soigner des maladies connues vont finir par se révéler inefficaces avec le temps.

C'est pourquoi ces journées vont constituer non seulement une occasion de réflexion sur la problématique des médicaments vétérinaires au Burkina Faso, mais aussi une tribune de sensibilisation sur l'achat des médicaments vétérinaires et leur bonne utilisation. Il faut noter que l'Ordre des vétérinaires a activement participé à l'élaboration de la stratégie nationale de contrôle des médicaments vétérinaires. Il compte, à l'issue de l'atelier, formuler des recommandations à l'endroit des autorités compétentes pour une meilleure connaissance et utilisation des médicaments vétérinaires afin qu'ils n'impactent pas négativement la santé de la population.

https://m.youtube.com/watch?v=QeqUVgnoc18

Les Journées vétérinaires seront meublées par différentes communications portant sur la réglementation et le circuit de distribution des médicaments vétérinaires ainsi que les conséquences de leur utilisation inappropriée sur la santé animale, la santé publique et sur l'économie nationale. Une exposition des acteurs de la santé animale se tient également en marge de l'événement.

En rappel, c'est en 1991 que l'Ordre des vétérinaires a été créé. C'est un organisme statutaire qui accompagne l'Etat dans la gestion administrative, réglementaire et disciplinaire de la profession vétérinaire. Il a en charge la promotion de la profession vétérinaire et le respect du code de déontologie.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Colette Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

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Burkina : "Enlèvement" de Sansan Anselme Kambou, la famille exprime son inquiétude

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 27/09/2023 - 00:50

Ceci est un communiqué de presse de la famille Kambou, relatif à l'« enlèvement » d'un de ses membres dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 septembre 2023 par des hommes en armes accompagnés d'un féticheur.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 septembre 2023, des hommes en armes - accompagnés d'un féticheur portant des amulettes, faisant des incantations et portant une arme - se présentant comme des agents de l'Agence nationale de renseignement, ont enlevé notre fils, frère, époux et père Sansan Anselme Kambou. Ils l'ont extirpé de sa voiture et l'ont conduit vers une destination jusque-là inconnue.

Cela fait une semaine que nous sommes sans nouvelles de Anselme Kambou.

Les investigations auprès des Parquets près les Tribunaux de Ouaga I et Ouaga II ainsi que celui du Tribunal Militaire de Ouagadougou, n'ont révélé aucune procédure le concernant.

Cette situation - en même temps qu'elle suscite une crainte légitime que la sécurité de Anselme soit gravement menacée - constitue une source d'inquiétude et d'angoisse pour sa famille et ses proches.

Aussi, nous venons porter à la connaissance des communautés religieuses et coutumières, aux juridictions compétentes ainsi qu'à l'ensemble de la population cette situation difficile pour non seulement la famille, mais aussi, les collaborateurs et les proches de Anselme Kambou.

Dans l'espoir d'obtenir dans les plus brefs délais des nouvelles de Anselme Kambou, nous invitons les auteurs de cet enlèvement, à prendre toutes les dispositions pour garantir son intégrité physique et morale.

La famille

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Burkina/Arts plastiques : « Quand je peins, c'est pour délivrer un message », Laurent Nyanna artiste peintre

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 27/09/2023 - 00:45

Laurent Nyanna, artiste peintre burkinabè, passionné de l'art a opté pour le dessin après ses études secondaires. Il était dans les locaux de Lefaso.net, le lundi 18 septembre 2023, pour parler de son métier de peintre, des difficultés rencontrées et des projets futurs.

Lefaso.net : Depuis combien de temps exercez- vous le métier de peintre ?

Laurent Nyanna : Le métier de peintre est d'abord une passion. J'ai commencé à m'exercer dès l'enfance, donc je peux dire que je suis un passionné du métier.

Qu'est-ce qu'un peintre ? Qu'est-ce qu'il fait concrètement ?

Le métier de peintre a plusieurs significations. Il y a des peintres en bâtiment, des peintres artistiques. Il y a plusieurs catégories. Mais côté artisanat, quand on parle d'un peintre c'est le beau, un peintre doit être en mesure de créer des choses attractives. Moi à mon niveau, c'est de l'art et quand je peins, c'est pour délivrer un message.

Quels sont les outils que vous utilisez habituellement pour réaliser vos dessins ?

En ce qui concerne les outils, cela dépend du support qu'on veut et surtout de la commande et de l'inspiration. J'utilise souvent des feuilles, des toiles, du bois et différents supports, même sur le carton et le mur.

Avez-vous reçu une formation quelconque ?

Je n'ai pas eu à suivre une quelconque formation comme je l'avais dit plus tôt. C'est la passion, c'est une auto formation. Quand je vois une œuvre, je vais vérifier sur les réseaux sociaux et je me forme à partir de là. Je suis particulièrement des artistes internationaux, je vois leurs créations comment, ils arrivent à faire et je m'applique à réaliser la même chose et petit à petit, cela prendra forme. J'apprends aussi à dessiner sur autre support. Là, je m'inspire de BAOBAB DES ARTS et sur les réseaux sociaux il y en a beaucoup, je ne peux pas vous donner un nom exact.

On remarque que vous faites plus dans les portraits pourquoi ce choix ?

Au début, je voulais réaliser des images expressives. Mais le problème, c'est le marché, parce qu'on n'est pas assez reconnus. Il y a des peintres, quand ils créent, cela prend. Mais nous, c'est difficile pour le moment. On a décidé donc de faire quelque chose de différent, c'est-à-dire les portraits. Je le fais souvent en stylo. Avant j'utilisais le crayon, mais dès que j'ai adopté l'outil stylo, j'ai encore plus de commandes.

Vous prenez combien de temps pour réaliser un dessin ?

Le temps dépend du format sur lequel on travaille. Par exemple, sur un format A5 qui est le petit format, on peut le faire en une journée. Et si vous me donnez un format de 70 centimètres sur 50, on peut prendre plus de temps : une semaine ou même un mois. Mais le plus souvent, nous prenons trois à cinq jours pour livrer nos commandes les plus simples.

Combien peut coûter une œuvre ?

On n'a pas un prix fixe. Cela dépend du client et de ce qu'il veut, on fait même des portraits gratuits.

Avez-vous des apprentis ou des assistants ?

Je réalise d'autres œuvres en dehors des portraits. Je travaille seul, mais j'ai créé un groupe WhatsApp pour des formations gratuites pour encourager les amoureux des dessins.

Quel regard portez-vous sur la pratique du métier de peintre au Burkina Faso ?

Le métier du peintre en particulier au Burkina Faso il y a beaucoup de chose à faire. L'artisanat en général a besoin de soutien. C'est difficile de regrouper le secteur informel. Il faut décoller pour pouvoir avoir une certaine visibilité, sinon l'artisanat nourrit parfaitement son homme. Il y a certains qui s'en sortent vraiment et y a d'autres qui ne s'en sortent pas. A travers ce métier j'arrive à subvenir aux besoins de ma famille et à mes propres besoins. Je ne peux pas dire que je suis très aisé mais ça va.

Quelles sont vos réalisations dont vous êtes le plus fier ?

J'ai eu à réaliser quelques portraits dont je suis particulièrement fier car j'ai eu beaucoup de retours positifs. Il y a par exemple le portrait de l'athlète Hugues Fabrice Zango qui a pris la toile en ce moment. Il y a aussi le portrait de maître Titinga Frédéric Pacéré que les gens ont aussi aimé et d'autres m'ont même contacté pour des commandes.

Qui sont vos clients ?

95% de mes clients me contactent à travers les réseaux sociaux.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez couramment ?

En ce qui concerne les difficultés, y a le coût élevé du matériel. Nous ne possédons pas un local en tant que tel qui nous permet de bien faire notre travail. Il y a le manque de papier de dessins. Nous n'utilisons pas les papiers ordinaires, ce sont des papiers importés et l'accès est difficile vu que nous sommes des nouveaux dans le métier.

Quels conseils vous pouvez donner aux jeunes qui veulent emboiter vos pas ?

Pour être dans ce métier, il faut d'abord croire en soi et avancer doucement. Il est vrai que le début est difficile comme tout début car le métier demande du temps pour pouvoir devenir un professionnel du domaine. Il faut de la patience dans le travail surtout. Car même si tu apprends et que tu ne pratiques pas, c'est difficile. Donc il faut toujours s'appliquer pour épater les gens.

Avez vous des projets ?

Nos projets sont de réaliser de grandes œuvres pour le Burkina Faso, notre objectif c'est d'étendre notre savoir-faire dans le monde.

Salimatou Tianabou (Stagiaire)
Lefaso.net

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Conduite de la Transition : Le ministre d'Etat, Bassolma Bazié, échange avec la diaspora burkinabè vivant aux Etats unis

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 27/09/2023 - 00:30

Le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, et la délégation qui l'a accompagné pour la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies ont rencontré la diaspora burkinabè vivant aux Etats unis, le lundi 25 septembre 2023, à New_York.
L'objectif recherché est de donner comme d'habitude les nouvelles du pays aux compatriotes vivant à l'extérieur.

Ainsi, durant près de trois heures d'horloge, les échanges ont porté sur la situation politique et sécuritaire nationale ainsi que la question de la refondation de l'Etat.
Le ministre d'Etat, Bassolma Bazié, a fait un exposé sur les quatre piliers de la Transition et sur le Plan d'action pour la stabilisation et le développement (#PA_SD).
Il s'agit de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l'intégrité territoriale, la réponse à la crise humanitaire, de la refondation de la crise et de l'amélioration de la gouvernance, d'œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.

A l'issue de l'exposé du ministre, les préoccupations soulevées par les Burkinabè des Etats unis sont liées, entre autres, à la facilitation des investissements au Burkina Faso avec la création d'un guichet unique pour eux, la création d'un régime spécifique d'impôt pour faciliter les investissements, l'amélioration des services consulaires pour l'obtention rapide des passeports et des actes d'Etat civil, la protection des droits des Burkinabè à l'extérieur.

En plus de ces préoccupations, des questions d'actualité liées à la cohésion sociale, la création de l'Alliance des Etats du Sahel (#AES), la lutte contre le terrorisme, l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire (#APEC), la fin de la Transition ont été abordées.

A ces questions, le ministre d'Etat et sa délégation ont apporté des éléments de réponse.
Au terme des échanges, la diaspora burkinabè a formulé des bénédictions pour la bonne conduite de la Transition par son président, le capitaine Ibrahim Traoré.

DCRP/MFPTPS

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Indonesia Asks Where the Money Is for Green Transition

Foreign Policy - mar, 26/09/2023 - 23:39
A much-lauded pledge to decarbonize needs funding

Northrop Grumman Will Develop A New Advanced Stand-in Attack Weapon For The F-35

The Aviationist Blog - mar, 26/09/2023 - 23:09

The U.S. Air Force has selected the company to develop and test SiAW, the new advanced, high-speed, air-to-ground weapon for anti-access/area denial environments. The U.S. Air Force has awarded Northrop Grumman an approximately $705 million [...]

The post Northrop Grumman Will Develop A New Advanced Stand-in Attack Weapon For The F-35 appeared first on The Aviationist.

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RD Congo : le camp présidentiel rejette les accusations de Corneille Nangaa

France24 / Afrique - mar, 26/09/2023 - 22:32
Un nouveau scandale politique secoue la République démocratique du Congo à trois mois des élections générales. Corneille Nangaa, l'ancien président de la commission électorale, a affirmé dans un communiqué que le président Felix Tshisekedi a signé un accord politique avec l’ancien président Joseph Kabila pour permettre une transition pacifique à la tête du pays. Des accusations rejetées par le camp présidentiel, mais qui alimente les débats à Kinshasa. 
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RDC : le Gouvernement relance le projet de création d’une nouvelle compagnie aérienne

Radio Okapi / RD Congo - mar, 26/09/2023 - 22:29


Le Gouvernement congolais a relancé le dossier relatif à la création de la nouvelle compagnie aérienne Air-Congo. C’est ce qu’indique le Conseil des ministres publié le 24 septembre.

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Burkina/Suspension de "Jeune afrique" : L'UJPLA condamne cette série de suspensions et de fermetures d'organes d'information

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 26/09/2023 - 21:40

Le gouvernement burkinabè a suspendu, le lundi 25 septembre 2023, le média "Jeune afrique", suite à la publication d'un article sur son site, intitulé « Au Burkina Faso, toujours des tensions au sein de l'armée », qualifié de « mensonger ». Par le communiqué ci-après signé de ce mardi 26 septembre 2023, l'Union des journalistes de la Presse libre africaine (UJPLA) condamne cette série de suspensions et de fermetures d'organes d'information et demande aux autorités de revoir leur position.

Communiqué de L'UJPLA A LA SUITE DE LA SUSPENSION DU JOURNAL PANAFRICAIN JEUNE AFRIQUE AU BURKINA FASO

L'Union des journalistes de la Presse Libre Africaine (UJPLA), organisation panafricaine de défense de la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes partout sur le continent africain, a appris avec consternation que dans un communiqué en date du lundi 25 septembre 2023, le gouvernement du Burkina Faso a annoncé la suspension à compter de ce jour et ce jusqu'à nouvel ordre, de tous les supports de diffusion de l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique dans ce pays.
Selon les autorités Burkinabè, le journal s'est rendu coupable de publications jugées mensongères.

L'UJPLA rappelle que le 10 août dernier déjà, le gouvernement burkinabè avait suspendu, jusqu'à nouvel ordre, la diffusion des programmes de la Radio Omega pour avoir diffusé sur ses antennes « un entretien émaillé de propos injurieux » à l'encontre de la junte au pouvoir au Niger. Pour le gouvernement, cette radio avait pris certaines « libertés inacceptables avec l'éthique et la déontologie de la profession de journaliste et renie sa responsabilité » en tant que média.

L'UJPLA condamne avec la plus grande fermeté la dureté de tels propos tenus à l'égard du journal Jeune Afrique et cette serie de suspensions et fermetures d'organes d'information . L'UJPLA réaffirme son attachement à la liberté de la presse et au devoir d'informer des journalistes partout sur le continent. C'est pourquoi, l'UJPLA demande instamment aux autorités du Burkina Faso de revoir leur position et permettre aux journalistes d'exercer librement et avec professionnalisme leur métier tout en informant au mieux les lecteurs.

Fait à Abidjan, le 26 Septembre 2023
Le Président de l'UJPLA Yao Noël 00225 0707658888 noelyao2002@yahoo.fr

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Government Shutdown Threatens Key U.S. Initiative in Pacific

Foreign Policy - mar, 26/09/2023 - 21:30
Chaos in Congress jeopardizes Biden’s efforts to re-up ties with Micronesia, Palau, and the Marshall Islands.

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