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Agrégateur de flux

Le gouvernement espagnol bloque une loi controversée sur l’irrigation dans le parc de Doñana

Euractiv.fr - jeu, 05/10/2023 - 18:00
Le gouvernement espagnol a bloqué une loi régionale visant à légaliser l’irrigation des cultures situées dans le parc national de Doñana, où l’on observe une pénurie d’eau, et apportera un soutien financier pour les pratiques durables.
Catégories: Union européenne

Tebboune met fin aux fonctions du chef du cabinet du 1er Ministre

Algérie 360 - jeu, 05/10/2023 - 17:56

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin aux fonctions de chef de cabinet du Premier ministre Mohamed Sofiane Hadj Sadouk, en application […]

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Catégories: Afrique

Thomas Sankara, Héros de la Nation : « Un acte historique », selon le comité international du Mémorial Thomas Sankara

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 17:52

Au lendemain de la décision du gouvernement burkinabè d'élever Thomas Sankara au rang de Héros de la Nation, le comité international du Mémorial Thomas Sankara traduit toute sa satisfaction. "C'est un acte historique qui participe à la réhabilitation de la mémoire de cet illustre devancier", indique le communiqué en date du 5 octobre 2023.

Communiqué de presse du Comité International du Mémorial Thomas Sankara

Enfin l'idéal du président THOMAS SANKARA consacré comme Patrimoine national.

Le Comité International du Mémorial Thomas SANKARA (CIMTS) a appris avec une grande satisfaction la décision du Gouvernement du Burkina Faso, d'élever le Président Isidore Noel Thomas SANKARA, au rang de Héros de la Nation, le reconnaissant ainsi comme une source d'inspiration intarissable pour tous, particulièrement pour la jeunesse et singulièrement pour tout leader politique et toute personne désireuse de servir son peuple et l'Humanité.

Cette décision prise par le Gouvernement en sa séance du Conseil des Ministres du mercredi 4 octobre 2023, est un acte historique qui participe à la réhabilitation de la mémoire de cet illustre devancier, ainsi que de la victoire des luttes d'une Jeunesse africaine qui s'identifie de plus en plus à l'idéal du Président Thomas SANKARA.
Désormais, la mémoire du président Thomas SANKARA appartient au patrimoine national, voire Africain, toute chose qui bonifiera et amplifiera la diffusion des idéaux de la révolution Démocratique et Populaire.

Nous remercions et félicitons le Gouvernement de la Transition, à travers Leurs Excellences le Président Ibrahim TRAORE et le Premier Ministre Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambèla, pour avoir posé cet acte politique, de vérité et de dignité, qui place le Président THOMAS SANKARA, définitivement dans la conscience collective de notre Jeunesse.

En effet, l'article 2 de la Loi N°005-2022/ALT portant statut de Héros de la Nation présente le Héros de la Nation comme « toute personne physique qui se distingue par sa bravoure exceptionnelle pour la défense d'une cause nationale, ses prouesses exceptionnelles et honorables pour la Nation, sa contribution à faire avancer une cause de la Nation ou son rayonnement international ».

Ce même article définit la bravoure exceptionnelle comme « tout engagement hors du commun de toute personne en vue d'apporter une solution à une cause nationale couronnée par un succès éclatant », et entend par cause d'intérêt national, l'action du Héros de la Nation qui renvoie à l'intérêt commun de la Nation par opposition à l'intérêt personnel.

De par cette loi, et cet acte important du Gouvernement, le statut de Héros de la Nation confère désormais au Président Thomas SANKARA, des droits et privilèges relatifs, notamment, à la protection de sa mémoire, à la consécration d'une journée d'hommage, la réalisation de monument, la construction de tombeau et mausolée, le baptême de rues, avenues, places ou édifices publics en son nom, et des décorations.

Cette consécration est aussi le fruit de l'engagement de plusieurs acteurs qui n'ont eu de cesse d'œuvrer à ce que soit officiellement reconnu l'héroïsme de ce Fils d'Afrique et citoyen du Monde qui était déjà Héros dans le cœur des peuples.
Dieu bénisse le Burkina Faso !

La Patrie ou la mort, nous vaincrons.

Pour le CIMTS

Le Vice-Président chargé de l'intérim.

CLM (er) Daouda TRAORE

Catégories: Afrique

Burkina : L'ONG Tree Aid organise une caravane de presse pour valoriser le consommons local

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 17:51

L'ONG Tree Aid a organisé une caravane de presse dans des grandes alimentations de la ville de Ouagadougou à savoir Leina's market, Grenier du Paysan, Alimentation Nouvelle Génération, Alimentation sougr-nooma, la Boutique De Chez Nous. Cette caravane a eu lieu le mercredi 4 octobre 2002. L'objectif global de l'activité est d'accroître la visibilité et la consommation des produits forestiers non ligneux du Programme de valorisation des produits forestiers non ligneux phase 3 (PFNL3) exposés dans les alimentations de la ville de Ouagadougou.

Pour le coordonnateur du Programme d'appui à valorisation des produits forestiers non ligneux, phase 3 (PFNL3), Moussa Ouédraogo, Tree Aid travaille à déverrouiller le potentiel de l'arbre, pour permettre aux communautés de bénéficier des avantages des ressources naturelles.

« Tree Aid est une ONG britannique créée en 1987. Son bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest est basé à Ouagadougou, au Burkina Faso depuis 1997. Il couvre le Burkina Faso, le Ghana, le Mali, le Niger et le Sénégal. Tree Aid dispose également d'un bureau à Addis Abeba, en Ethiopie. Depuis sa création, Tree Aid travaille à déverrouiller le potentiel de l'arbre pour permettre aux communautés de bénéficier des avantages des ressources naturelles. Tree Aid intervient ainsi dans l'agroforesterie et la gestion des ressources naturelles, la gouvernance forestière locale. L'ONG intervient également dans le développement d'entreprises et le commerce, la sécurité alimentaire et nutritionnelle », a indiqué Moussa Ouédraogo coordonnateur du Programme de valorisation des produits forestiers non ligneux phase 3.

Moussa Ouédraogo, coordonnateur du Programme de valorisation des produits forestiers non ligneux phase 3 (PFNL3)

Depuis 2021, a continué Moussa Ouédraogo, coordonnateur du PFNL3 en disant, l'ONG Tree Aid a entamé la mise en œuvre de la troisième phase du Programme de valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL3).

C'est un projet qui, selon lui, promeut véritablement la promotion et la commercialisation des produits à base de PFNL.

« C'est ainsi que dans la ville de Ouagadougou, des produits sont commercialisés dans des alimentations au profit des consommateurs. Cette initiative se fonde sur une demande de plus en plus forte des consommateurs de la ville, en produits à base de PFNL. Elle est donc une opportunité pour eux d'y avoir accès ».

En termes de nutrition et d'alimentation, les produits forestiers non ligneux améliorent la santé des populations. « A titre illustratif, 100 g du fruit d'Adansonia digitata (baobab), contient 360 mg de vitamine C alors que l'orange n'en contient que 57 mg. La teneur du fruit de Ziziphus jujube var. spinosa est de 1000 mg/100 g. Les produits du Moringa oleifera, en termes de protéines, sont deux fois plus riches par rapport au yaourt, quatre fois plus riches en calcium que le lait, autant de vitamine C que l'orange. Nous souhaitons que le consommons burkinabè soit une réalité », a laissé entendre Moussa Ouédraogo, coordonnateur du Programme d'appui à la valorisation des produits forestiers non ligneux phase 3.

Le Programme d'appui à la valorisation des produits forestiers non ligneux phase 3 est financé par la coopération suisse et la coopération néerlandaise avec une enveloppe de 5 milliards 700 millions de francs CFA. Les zones d'intervention, selon Moussa Ouédraogo, sont la région du Nord, du Centre-nord, du Centre-ouest, du Sud-ouest et une extension dans la région du Sahel pour prendre en compte l'approche nexus humanitaire développement.

Pour Abel Gouba, chargé de programme au niveau du bureau de la coopération suisse à Ouagadougou, il faut comprendre que les habitudes alimentaires ont beaucoup évolué.

Abel Gouba, chargé de programme au bureau de la coopération suisse à Ouagadougou

« Je pense qu'aujourd'hui cette opportunité ou ses possibilités sont réduites du fait de l'urbanisation. Egalement le fait que la majorité des familles ne vont plus au champ pour récolter le maïs s'approvisionnent systématiquement sur le marché local. Les étagères de PFNL constituent une bonne opportunité pour faciliter l'approvisionnement en produit frais et en produits naturels. Donc nous pouvons dire qu'au niveau de la coopération suisse, les effets escomptés sont plus ou moins atteints grâce à l'accompagnement et à la bonne vision également que le partenaire technique met en œuvre pour pouvoir rapprocher le produit des consommateurs locaux et des consommateurs également urbains. Il faut dire que depuis 2009, nous accompagnons l'initiative de promotion de produits forestiers non ligneux à travers des subventions conséquentes pour contribuer à améliorer la situation alimentaire et nutritionnelle de population d'abord en milieu rural et maintenant en milieu urbain. Donc en termes financiers, nous sommes à plus de 19 milliards de francs CFA depuis ces douze ans treize années d'intervention », a expliqué Abel Gouba, chargé de programme au niveau du bureau de la coopération suisse à Ouagadougou.

A croire Marceline Zongo, une cliente, les produits forestiers non ligneux ont des valeurs nutritives et sont bénéfiques parce que de qualité.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Burkina / Digitalisation : Focus Group propose quatre services pour vous simplifier la vie

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 17:51

Le Groupe de communication, d'édition et de développement de solutions digitales innovantes, Focus Group a procédé à la cérémonie de lancement officiel de ses nouvelles plateformes, ce jeudi 5 octobre 2023, à Ouagadougou. Quatre nouveaux services sont proposés pour le plus grand bonheur des populations.

Il s'agit de : la solution de payement en ligne, Focus Pay (solution qui permet aux startups et aux entreprises de vendre, de recevoir leur paiement en ligne et de faire des transferts). La boutique en ligne, Focus Shop (plateforme qui connecte vendeurs et acheteurs potentiels).

La solution de restauration, Focus Food (l'application qui offre un menu sur mesure dans vos restaurants préférés avec des saveurs diverses).

Enfin, le service de livraison en ligne, Focus Express (une plateforme pour vos besoins de livraison rapide à domicile, au bureau ou en tout lieu). Pour l'heure, seules les populations de Ouagadougou peuvent bénéficier de ces offres. Le groupe est en réflexion pour offrir le service à long terme, dans les autres villes du pays. Il s'est déjà installé en Côte d'Ivoire.

Pour plus d'informations, contactez le : 54 50 00 00/ 05 61 16 16

Cependant, il compte d'abord mieux s'implanter au Burkina Faso, avant d'offrir ses services au niveau de la lagune Ebrié. Après ces étapes, une ambition plus grande est en phase de réflexion. Celle de conquérir la sous-région.

« Simplifier la vie des utilisateurs »

Il faut rappeler que Focus Group en plus de ses quatre nouveaux nés, a deux autres services qui existaient depuis sa création à savoir : Focus Digicom (plateforme créative) qui met en relation professionnelle avec les meilleurs freelances de l'industrie créative. Il y a aussi Focus Print (plateforme d'impression) tout format et support.

Pour Izouma Sidibé, les offres du groupe visent à favoriser l'inclusion financière

« Focus Group a voulu mettre en place ces plateformes dans un seul but : celui de simplifier la vie des utilisateurs. Il y a d'abord les commerçants qui veulent vendre en ligne et aussi les clients qui veulent payer en ligne. Tous les services sont disponibles sur une seule plateforme. Ce qui fait la particularité de notre système, c'est l'écosystème que nous créons. Avec nous, on peut avoir sa boutique et la visibilité qui va avec. On paye en ligne et on est livré. Chaque partenaire qui sera sur la plateforme peut savoir à l'instant, combien on a vendu pour lui, ce qu'on lui doit et il peut faire un suivi. On offre un package aux acteurs du E-commerce. Le digital est en progression et s'impose à nous. Il représente l'avenir » a détaillé le directeur général de Focus Group, Izouma Sidibé.

La coupure du ruban de la boutique flambant neuve s'est faite en présence des autorités

Il faut noter que les partenaires du groupe de communication, d'édition et de développement de solutions digitales innovantes, Focus Group, sont : Orange money, Moov money, Coris Money et la banque UBA.

La boutique physique de Focus Group est située à la ZAD. Du matériel technologique est en vente dans ce showroom.

Une vue du showroom

L'application des quatre plateformes est disponible sur App Store et Google Play. Il a été précisé que les utilisateurs peuvent être rassurés en ce qui concerne leurs données personnelles. En plus de cela, des mises à jour sont régulièrement faites pour sécuriser l'application.

SB
Lefaso.net

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Burkina/Santé : Les services maternels quasiment inexistants en zones non loties, selon une étude de l'IRSS

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 17:51

L'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) a présenté les résultats sur la disponibilité générale des services d'accouchement au profit des femmes des zones non loties de la ville de Ouagadougou. L'atelier s'est tenu ce jeudi 5 octobre 2023.

Les études réalisées dans le cadre du projet "Countdown city 2" révèlent, entre autres, que la disponibilité des services maternels y est assez faible dans les zones non loties, selon Dr Kadari Cissé, médecin épidémiologiste. « On a rarement vu des centres de santé dans ces zones. On a réalisé des scores de soins centrés sur la patiente. Il s'agit de voir si les soins reçus tiennent compte de la particularité de chaque femme et, à ce niveau, il y a encore des efforts à fournir », a -t-il laissé entendre.

En termes de recommandations, à entendre Dr Kadari Cissé, il faut que le ministère de la Santé puisse améliorer la couverture en termes de structures de santé auprès de ces zones non loties et améliorer les soins centrés sur la patiente. « Nous pensons qu'il faut mettre l'approche en œuvre. Nous avons recommandé dans le cadre de cette étude de prévoir un espace pour pouvoir construire des centres de santé », a expliqué le médecin.

Dr Kadari Cissé médecin épidémiologiste.

Selon Daniel Yerbanga, directeur régional de la santé du Centre, différents aspects de la qualité des soins ont été évalués au cours de cette étude. « Il s'agit des soins centrés sur la patiente et de la capacité opérationnelle des services de santé maternelle et néonatale. Les résultats montrent un gap important en matière de qualité des soins au détriment des femmes des zones non loties de Ouagadougou. Ce résultat interpelle les acteurs que nous sommes sur la nécessité de tenir compte des inégalités en milieu urbain dans l'offre des soins de santé. Je tiens à remercier l'IRSS et ses partenaires pour cette initiative et les rassurer que les résultats seront utilisés pour améliorer la planification de l'offre de soins de santé maternelle dans la ville de Ouagadougou », a fait savoir M. Yerbanga.

Pour le directeur de l'IRSS, Sylvain Ouédraogo, en tant que structure publique de recherche, l'IRSS se doit d'apporter des évidences scientifiques contextuelles aux problèmes sanitaires auxquels les populations font face.

Daniel Yerbanga, directeur régional de la santé du Centre

« L'IRSS, faut-il le rappeler, est la structure du CNRST spécialisée sur la recherche dans le domaine biomédical, la santé publique, la pharmacie, la médecine et la pharmacopée traditionnelle. A ce titre, l'IRSS accompagne le ministère de la Santé à travers des recherches sur différentes thématiques incluant la santé maternelle et néonatale. Cette collaboration a permis d'améliorer la santé de la mère et de l'enfant aussi bien dans les villes que dans le milieu rural. Cependant, force est de constater que d'importantes inégalités persistent en matière d'accès aux soins de santé maternelle et néonatale surtout dans les villes », a expliqué Sylvain Ouédraogo. Afin de comprendre ces inégalités, a continué le directeur de l'IRSS, son institution a mis en œuvre, en collaboration avec le Centre africain pour la recherche sur la population et la santé et l'université John Hopkins, un projet de recherche dénommée "Countdown to 2030 city health phase II".

Sylvain Ouédraogo, directeur de l' IRSS.

« Ce projet avait pour but d'évaluer la disponibilité, l'accessibilité et la qualité des soins de santé maternelle et néonatale reçus par les femmes résidant dans les zones non loties de la ville de Ouagadougou. En juin 2023, les résultats préliminaires ont été présentés à Dakar, lors de la réunion annuelle de l'initiative Countdown to 2030. Le présent atelier vise donc à partager les résultats finaux avec les acteurs au niveau national », a confié Sylvain Ouédraogo, directeur de l'IRSS.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Burkina/Autonomisation des femmes : Un nouveau projet pour renforcer leurs compétences et droits digitaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 17:50

L'Agence belge de développement (Enabel) a tenu, dans la matinée de ce jeudi 5 octobre 2023 à Ouagadougou, un atelier d'information au profit des acteurs du monde du digital au Burkina Faso. Ce, dans le cadre du lancement officiel de ce nouveau projet dénommé « Le digital au service de l'autonomisation des femmes (D4GW). L'ouverture de cet atelier d'information s'est tenue au cours d'une sobre cérémonie présidée par le manager du projet, Judith Somda.

Ce projet digital dénommé « le digital au service de l'autonomisation des femmes » en abrégé D4G, est mis en œuvre dans trois pays, à savoir le Burkina Faso, l'Ouganda et la Belgique. Un projet initié au profit des femmes et des jeunes filles pour un budget de plus de deux millions d'euros pour les trois pays.

Au niveau du Burkina Faso, le projet est exécuté dans la région du Centre-est, et vise, entre autres, à réduire la fracture numérique au niveau des femmes, faciliter leur accès au numérique et promouvoir leurs droits en la matière.

En clair, cet atelier d'information sera l'occasion de partager les ambitions du projet avec les structures étatiques et non étatique afin de recueillir leurs contributions, a expliqué le manager du projet, Judith Somda, au cours de son mot de bienvenue aux participants. Car, dit-elle, ils sont au démarrage et ils veulent se rassurer que ce qu'ils ont identifié, il y a plus d'un an est encore d'actualité, ou bien s'il y a quelque chose à ajuster, il faut le faire pour la bonne marche du projet.

Judith Somda, manager du projet

Elle a par ailleurs indiqué que c'est un projet de deux ans, et comme axes d'intervention, il y a le renforcement des capacités des femmes en matière de digital afin de réduire la fracture numérique, dont elles sont victimes. En plus de cet axe, c'est aussi de permettre aux femmes et aux filles d'avoir accès aux outils numériques pour renforcer leurs activités économiques, parce qu'il est également question de leur autonomisation.

Vue partielle des participants issus des structures étatiques et non étatiques

L'autre axe aussi important que les autres, c'est en outre de travailler à leur accès aux droits digitaux et renforcer la communication auprès des populations pour que ces droits soient une réalité et que les gens puissent en disposer.

En somme, ce nouveau projet digital est ouvert à toutes les femmes et jeunes filles de la région, et en fonction des activités qui seront mises en place des critères de candidature seront définies, a précisé le manager du projet.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Burkina/Littérature : L'exposition-vente « Dewtere » pour promouvoir les œuvres et auteurs burkinabè

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 17:50

Du 5 au 7 octobre 2023, a lieu dans les locaux de Goethe institut la première édition de l'exposition-vente « Dewtere ». Il s'agit d'une initiative de l'association des écrivaines burkinabè Mots d'Elles en partenariat avec l'institut Goethe. L'événement est à sa première édition. La cérémonie de lancement a eu lieu ce jeudi 5 octobre 2023 à Ouagadougou. Elle a été présidée par le ministre en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le thème de cette première édition est « l'importance de la lecture pour l'apprentissage ». L'objectif poursuivi par l'organisation de cette exposition-vente est de promouvoir les œuvres et auteurs burkinabè. Et de mener la réflexion autour de questions essentielles comme la culture du goût de la lecture et l'apport dans la construction de l'individu et de la société.

A l'orée de la rentrée scolaire, ce cadre offre l'opportunité aux parents d'élèves d'acheter des œuvres et autres manuels qui serviront d'appui à l'apprentissage scolaire de leurs enfants.

« Si nous avons pu tenir ce pari cette année, c'est bien parce que nous avons reçu des appuis conséquents. À cet égard, je voudrais exprimer ici devant témoins toute notre gratitude à notre ministre ici présent pour tout l'appui matériel et financier que le ministère de la Culture a bien voulu nous accorder. Grâce à cet important appui, nous pourrons notamment convoyer régulièrement les scolaires sur le site de notre exposition, garantissant ainsi la présence de ceux mêmes pour lesquels nous l'organisons prioritairement », a laissé entendre la présidente de l'association Mots d'Elles Bernadette Dao.

Le présidente de l'association Mots d'Elles, Bernadette Dao

Madame Dao a également remercié le parrain de la cérémonie et le directeur de l'institut Goethe pour leur accompagnement.

Pour l'écrivaine, il faut inciter les jeunes à la lecture. Car dit-elle, « lire c'est conquérir le monde ».

Le parrain de la cérémonie Boureima Sigué a félicité l'association pour son engagement. « On ne peut que se réjouir de ce genre d'initiative. La finalité de l'association, c'est de redimensionner l'homme dans toute sa culture et d'en faire un acteur de développement », a indiqué le fondateur du journal Le Pays.

Le parrain de la cérémonie, Boureima Sigué

Le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo a notifié que sa présence au lancement de l'exposition-vente, est pour traduire la reconnaissance de son ministère à l'association. Qui a travers cette initiative valorise la production littéraire du Burkina Faso. Le ministre a par ailleurs
invité tous les amoureux de la lecture a passé à l'institut Goethe pour visiter les stands.

Etudiante en pharmacie, Aïda Zougmoré a appris le lancement de l'exposition-vente à travers Facebook. Amoureuse de la lecture, elle a tenu à se rendre à l'activité pour découvrir davantage les œuvres littéraires burkinabè mais aussi avoir de plus amples informations sur l'association Mots d'Elles.

Le président de la cérémonie, le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo a dédicacé et reçu des livres de la part des écrivains

L'association Mots d'Elles évolue dans l'informel depuis 2018 et a déjà pris part activement à des événements littéraires comme la biennale des littératures d'Afrique noire de Bobo en 2020. Elle a édité en 2021, un recueil collectif à l'occasion de la FILO. Lancée officiellement en 2021, Mots d'Elles compte une trentaine de membres et est présidée par Bernadette Dao.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Burkina : « Il ne peut pas y avoir d'élection s'il n'y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 17:50

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a reçu en audience, ce mardi 3 octobre 2023, à Ouagadougou, une délégation de diplomates européens conduite par la Représentante spéciale de l'Union Européenne pour le Sahel, Emmanuela C. Del Re. Cette rencontre a permis de passer en revue les différents domaines de coopération entre l'Union européenne et le Burkina Faso.

Lors des échanges, le Chef du Gouvernement a rappelé "la coopération harmonieuse" que le Burkina Faso entretient avec l'Union européenne.

« Nous avons toujours eu de bonnes relations avec l'Union européenne, contrairement à la France. Nous n'avions pas de bonnes relations avec la France parce que nous avons été colonisés par elle et qu'elle nous considère toujours comme sa colonie. Elle pense qu'elle doit toujours agir comme si nous étions encore ses colonies. Nous refusons cela. C'est à nous maintenant de définir notre vision. La France souhaite constamment nous maintenir sous sa domination et comme nous refusons cela, le Gouvernement français n'hésite pas à utiliser les institutions internationales pour entraver tous les projets en faveur du Burkina Faso. Si elle ne change pas, nos relations vont se détériorer, car nous sommes ici pour garantir notre pleine souveraineté et construire notre pays », a-t-il souligné.

Le Premier ministre s'est ensuite interrogé sur la nécessité de se précipiter pour organiser des élections :"nous en sommes à notre troisième Transition, depuis 2015. La question que nous nous posons est la suivante : comment instaurer la stabilité des institutions du Burkina Faso ? Faut-il se précipiter pour organiser des élections folkloriques pour plaire aux autres, au risque de voir le régime élu victime d'un coup d'État ? Ou devons-nous prendre le temps de poser les bases d'une société solide avant de tenir des élections ? C'est la question à laquelle nous sommes confrontés ».

Pour le Premier ministre, « il ne peut pas y avoir d'élection s'il n'y a pas de sécurité du territoire. » Il poursuit que " les populations doivent être libres de circuler, d'aller et venir, et les candidats aux élections doivent pouvoir faire campagne dans tout le pays. Nous devons réinstaller les électeurs et faire des listes électorales crédibles qui incluent tous les électeurs ».

Il a également expliqué la nécessité pour le Burkina Faso de se doter d'une nouvelle Constitution.

À entendre Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, c'est un impératif pour la refondation de la société burkinabè.

« Nous avons constaté que notre société est fragile. Nous avons donc besoin d'une organisation solide enracinée dans les structures de la société pour que les institutions soient fiables. C'est pourquoi nous voulons refonder notre Constitution. Très peu de gens se reconnaissent dans la Constitution actuelle, car elle est une copie conforme de la Constitution française, alors que nous ne sommes pas Français. Nous avons donc besoin d'une Constitution qui reflète notre histoire, notre culture et nos aspirations. Nous devons jeter les bases de l'écriture de cette Constitution qui définira de nouvelles institutions qui pourraient être différentes de celles qui existent actuellement », a expliqué le Premier ministre.

La Représentante spéciale de l'Union Européenne pour le Sahel, Emmanuela C. Del Re, a exprimé, à sa sortie d'audience, le souhait que le Burkina Faso et l'Union européenne travaillent, de concert, sur des questions prioritaires.

« Il est important que l'Union européenne et le Burkina Faso collaborent pour résoudre des problèmes d'intérêt commun tels que la sécurité, la coopération au développement et surtout l'aide humanitaire », a-t-elle indiqué.

DCRP/Primature

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Burkina/Littérature : "Naître ne suffit pas", le livre de la communauté Sant'Egidio qui met en lumière les enfants privés d'état civil

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 17:49

La communauté Sant'Egidio a présenté ce jeudi 5 octobre 2023, l'ouvrage “Naître ne suffit pas- état civil et enfants invisibles en Afrique”. C'est un livre qui raconte l'histoire de nombreux enfants, mais aussi de jeunes et adultes, qui se retrouvent sans identité ni citoyenneté pour faire face à la vie.

Les enfants invisibles sont des enfants privés de leurs droits fondamentaux, à savoir celui d'avoir une identité reconnue, tel qu'inscrit dans la convention des droits de l'enfant. L'ouvrage “Naître ne suffit pas- état civil et enfants invisibles en Afrique”, parle de ces invisibles qui vivent sans exister officiellement.

L'ouvrage illustre la vie de certains enfants qui se voient refuser le droit d'avoir une identité à travers un acte de naissance. « C'est un ouvrage qui relate l'expérience de la communauté Sant'Egidio en matière d'état civil. Il s'adresse au citoyen lambda car il souhaite être lu par tous », a indiqué Colette Guebré, responsable du programme BRAVO au Burkina Faso.

Colette Guebré, responsable du programme BRAVO au Burkina

Selon, le directeur général de la modernisation de l'état civil, Justin Omer Balima, l'enregistrement de l'état civil subit un certain nombre d'obstacles et ce livre est à saluer car il participe à mettre ces personnes invisibles en lumière.

Le directeur général de la modernisation de l'état civil, Monsieur Justin Omer Balima

Le livre est rédigé dans le cadre du programme Birth registration for all versus oblivion (BRAVO), qui promeut l'enregistrement de tous, surtout les enfants à la naissance. Il s'agit de participer à sensibiliser pour l'enregistrement des enfants à l'état civil. « C'est un engagement né dans la rue avec les enfants que nous avons rencontré qui sont en difficulté à cause du manque d'enregistrement d'état civil. Nous avons eu la possibilité de développer le programme en Afrique à partir du Burkina Faso », a expliqué Francesco Di Domenicantonio, membre du staff international du programme BRAVO.

Francesco Di Domenicantonio, membre du staff international du programme BRAVO

Le livre de 202 pages a été coordonné par Adriana Gulotta et préfacé par Andréa Riccardi et est accessible au prix de 5 000 FCFA.

Le programme BRAVO travaille depuis 2009 au Burkina Faso à promouvoir l'enregistrement de toutes les personnes, en particulier les enfants à la naissance ou au cours de leurs premiers moments de vie. Il est présent dans quatre pays d'Afrique.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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L’UE veut supprimer la facturation des bagages à main chez les compagnies aériennes

Algérie 360 - jeu, 05/10/2023 - 17:46

Le parlement européen veut mettre fin à l’une des pratiques les plus trompeuses chez les compagnies aériennes low cost. Il s’agit notamment de la facturation […]

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EU Parliament calls for harmonisation of rights of autistic people in Europe

Euractiv.com - jeu, 05/10/2023 - 17:46
EU lawmakers on Wednesday (October 4) endorsed a non-binding resolution to harmonise the rights of people with autism in Europe, recommending mutual recognition of diagnoses, better access to employment and prohibition of forced sterilisation.
Catégories: European Union

Losonci "kabriós" kaland – az autónak se ajtaja, se teteje, a sofőrnek meg jogosítványa nincs

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - jeu, 05/10/2023 - 17:44
A besztercebányai rendőrök egy igencsak fura járművel kapták gyorshajtáson a merész fiatalembert.

Comment le Parlement européen renforce ses règles de transparence depuis le scandale du Qatargate

Toute l'Europe - jeu, 05/10/2023 - 17:41
Avant la réforme des règles de transparence, les anciens eurodéputés conservaient l’accès aux couloirs du Parlement européen à la fin de leur mandat - Crédits : Mathieu Cugnot / Parlement européen

Comment un scandale comme celui du Qatargate a-t-il pu arriver ? Pour de nombreux eurodéputés, cette affaire de corruption et d’ingérence par des Etats étrangers a révélé les failles du système de transparence du Parlement européen. Rapidement, ils plaident pour instaurer des règles plus strictes afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise.

En septembre 2023, l’institution a ainsi adopté une révision de son règlement intérieur pour renforcer “les règles en matière d’intégrité, de transparence et de responsabilité”. Ces nouvelles dispositions doivent entrer en vigueur le 1er novembre.

À LIRE AUSSIQatargate : tout comprendre au scandale de corruption qui touche le Parlement européen Les manques du registre de transparence

Au moment des faits, le lobbying au niveau européen était principalement encadré par le registre de transparence. Entrée en vigueur en 2011 et révisée dix ans plus tard, cette base de données – commune à la Commission, au Parlement et au Conseil de l’UE – répertorie l’ensemble des entités qui souhaitent mener des activités de lobbying.

Lobbying : quelle définition européenne ?

Selon la Haute autorité pour la transparence de la vie publique en France, le lobbying se définit de la manière suivante dans l’Union européenne : “toutes les activités menées dans le but d’influencer les politiques et les processus de décision des instruments de l’Union, quel que soit le lieu où elles sont réalisées et quel que soit le canal ou le mode de communication utilisé”. Sont considérées comme lobbyistes “toutes les organisations et personnes agissant en qualité d’indépendants, quel que soit leur statut juridique, exerçant des activités de lobbying”.

Toujours selon l’institution, cela inclut six catégories principales de lobbyistes : des cabinets de consultants, des entreprises et syndicats, des groupes de réflexion (think tanks) et institutions académiques, des organisations cultuelles, des représentations d’autorités locales et d’autres entités publiques.

À LIRE AUSSILobbies, citoyens, agences… quelle influence sur les décisions européennes ?

L’inscription y était facultative, même si elle devenait (en théorie) obligatoire pour obtenir une accréditation au Parlement européen ou rencontrer des commissaires européens. Mais cette obligation était peu contrôlée et assortie de plusieurs exceptions. Au cœur du scandale du Qatargate, l’ONG Fight Impunity avait par exemple réussi à pénétrer dans l’enceinte du bâtiment. Les représentants de pays tiers (comme le Qatar et le Maroc) ou les anciens eurodéputés n’étaient quant à eux pas concernés par cette contrainte.

Depuis 2011, les parlementaires étaient également soumis au respect d’un code de conduite en matière d’intérêts financiers et de conflits d’intérêts. Le règlement du Parlement européen exigeait par ailleurs que certains de ses membres (ceux en charge des dossiers législatifs et les présidents de commissions) publient leurs rencontres avec les représentants d’intérêts. Mais là encore, cette consigne restait théorique car le dispositif était peu contraignant et faiblement sanctionné. Enfin, à l’image des événements survenus dans le cadre du Qatargate, tous ces dispositifs ne régulaient pas les interactions entre politiques et lobbyistes…  à l’extérieur des bâtiments officiels.

Améliorer la transparence

Encore sous le choc des révélations, le Parlement européen a voulu réagir vite et mené son introspection pour tenter de combler les manques du système. Un mois plus tard, le 16 janvier 2023, sa présidente Roberta Metsola a présenté aux eurodéputés réunis à Strasbourg 14 pistes de réformes, avec un mot d’ordre : “renforcer l’intégrité, l’indépendance et la responsabilité” de l’institution.

Une première mesure a ainsi été adoptée le 1er mai 2023 imposant une “période de réflexion” aux anciens eurodéputés. Autrement dit, ces derniers ne peuvent exercer d’activité de lobbying dans les six mois qui suivent la fin de leur mandat. Passé ce délai, ils sont contraints de s’inscrire au registre de transparence pour mener de telles actions et pénétrer les bâtiments de l’institution.

Les autres mesures nécessitaient de revoir le règlement intérieur du Parlement européen. C’est chose faite depuis le 13 septembre dernier, neuf mois après les premières révélations sur le scandale de corruption. Ce jour-là, les eurodéputés adoptent à une large majorité (505 voix pour, 93 contre et 52 abstentions) les modifications qui entreront en vigueur le 1er novembre.

Cette réforme vient notamment préciser la définition du conflit d’intérêts. En découle une interdiction pour les eurodéputés de s’engager dans “des activités de lobbying rémunérées qui sont en relation directe avec le processus décisionnel de l’Union”. Ils devront également notifier les autres activités rémunérées au-delà d’un seuil de 5 000 euros par an, en précisant le nom de l’employeur, son domaine d’activité et la nature de la tâche effectuée. Les parlementaires seront aussi contraints de déclarer leur patrimoine au début et à la fin de chaque mandat.

Autre obligation pour les députés (et leurs assistants), publier en ligne tous les rendez-vous avec des lobbyistes ou des représentants d’Etats tiers. Les “groupes d’amitié” avec ces mêmes pays tiers sont également ciblés par la réforme du règlement intérieur. Ces structures informelles et peu contrôlées dont faisaient partie certains des parlementaires suspectés dans l’affaire du Qatargate ne pourront plus utiliser les ressources du Parlement européen et devront déclarer leurs soutiens financiers ou en nature.

Vers un organe éthique européen ?

Une autre proposition faite dès 2019 par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors de sa prise de fonction est aussi revenue sur la table. L’exécutif européen a présenté le 8 juin dernier son projet d’organisme chargé d’établir des standards éthiques minimums pour l’ensemble des institutions européennes.

Ce nouvel organe éthique doit établir un socle commun de normes pour les sept institutions européennes, le Comité européen des régions et le Comité économique et social européen. Composé d’un membre de chaque institution et d’experts indépendants, il pourra statuer sur les déclarations de patrimoine et d’intérêts, les activités extérieures pendant et après le mandat ou encore les cadeaux et invitations reçus.

Cette nouvelle structure était réclamée de longue date par certains eurodéputés. Mais la proposition est loin de combler l’attente de plusieurs détracteurs qui lui reprochent l’absence d’un pouvoir d’enquête et de sanction. Dans ces conditions, l’adoption de la proposition avant les prochaines élections européennes prévues en juin 2024 semble difficile. Selon Contexte, seul le Parti populaire européen (PPE) soutiendrait le projet dans sa forme actuelle.

Trop ou pas assez ?

Comme l’atteste le résultat du vote sur la réforme des règles de transparence, une large majorité des eurodéputés soutient cette initiative. Pour Gilles Boyer (Renew), elle doit permettre de “[s’] engager ensemble sur la voie du rétablissement de la confiance de nos concitoyens dans nos institutions après les profonds dégâts causés par le Qatargate”.

Certains estiment en revanche que le texte ne va pas assez loin. “En l’état actuel du rapport de force politique au Parlement, ce n’était pas possible d’obtenir beaucoup mieux. Mais je ne pense pas que ce sont des réformes suffisantes à long terme pour rendre cette institution tout à fait transparente et éviter les conflits d’intérêts ou les influences néfastes”, concèdait Raphaël Glucksmann (S&D) à l’issue du vote. Sa compatriote Manon Aubry (GUE) s’estime également déçue après avoir plaidé (en vain) en faveur de l’interdiction de tous les revenus annexes.

Le constat est partagé par plusieurs associations, à l’image de Transparency International qui considère dans un communiqué que “les eurodéputés ont manqué l’occasion d’améliorer les règles éthiques du Parlement”. L’organisation regrette que “la nécessité de sanctions dissuasives et d’un véritable contrôle indépendant de la conduite des députés [n’ait] pas été abordée”. Des mesures qui auraient peut-être permis d’éviter le Qatargate, “le plus grand scandale de corruption à avoir touché le Parlement européen”.

Qu’est-ce que le Qatargate ?

Le 9 décembre 2022, deux médias belges révélaient qu’une vague de perquisitions venait d’être lancée contre plusieurs personnalités liées au Parlement européen. L’eurodéputée grecque Eva Kaïlí, alors vice-présidente de l’institution, est notamment interpellée à son domicile bruxellois avec 150 000 euros cachés en petites coupures dans des bagages à main et des sacs de voyage.

D’autres élus et des personnes de leurs entourages respectifs sont ainsi accusés d’avoir reçu de l’argent du Qatar et du Maroc pour tenter d’orienter certaines décisions européennes en leur faveur. Une enquête est en cours.

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Catégories: Union européenne

En Tunisie, Kaïs Saïed met la pression sur les entrepreneurs

Jeune Afrique / Economie - jeu, 05/10/2023 - 17:37
L’État tunisien a un besoin impérieux d’argent pour boucler son budget, et met donc fortement à contribution les chefs d’entreprise. Lesquels dénoncent le recours à l’intimidation et aux méthodes brutales.
Catégories: Afrique

Recompositions géopolitiques au Caucase

IRIS - jeu, 05/10/2023 - 17:35

 

Un des conflits gelés, du nom des conflits non résolus qui se sont cristallisés à la suite de l’implosion de l’ex-URSS et de l’ancien bloc soviétique, vient de connaitre un dénouement d’une rapidité spectaculaire. L’autodissolution du Haut-Karabakh, qui sera effective le 1er janvier 2024, a en effet surpris plus d’un observateur. Des recompositions géopolitiques sont à l’œuvre au Caucase et contribuent à modifier les rapports de force entre les États de la région.

 

Une récente accélération de l’histoire

Historiquement, il faut remonter aux décisions de Joseph Staline, alors commissaire du peuple aux nationalités, pour comprendre la situation qui prévaut. Tout à son principe de diviser pour régner, il rattache en effet, en 1921, le Haut-Karabakh, peuplé majoritairement d’Arméniens, à l’Azerbaïdjan.

Plusieurs décennies plus tard, en 1988, au moment où l’URSS commence à être soumise à des forces centrifuges, qui aboutissent finalement à son implosion, les députés arméniens du Haut-Karabakh demandent le rattachement de leur territoire à l’Arménie. De l’automne 1988 à juin 1994, s’ensuit une guerre qui fait environ 30 000 morts, entraine le déplacement de 400 000 Arméniens, ainsi que celui de près d’un million d’Azerbaïdjanais et l’occupation par l’Arménie d’environ 20 % du territoire de l’Azerbaïdjan (Haut-Karabakh, corridor de Latchine et rive gauche du fleuve Araxe). Depuis lors, en dépit de plusieurs résurgences de tensions armées, la situation s’est retrouvée bloquée dans son statu quo, d’où l’expression de « conflit gelé » souvent utilisée pour la qualifier. Entretemps, le Haut-Karabakh proclame son indépendance en 1991 qui ne sera jamais reconnue par quiconque.

Le groupe de Minsk créé en 1992 dans le but de favoriser une solution négociée ne parviendra jamais à faire évoluer la situation, tant les vainqueurs semblaient hostiles à toute forme de compromis. L’enjeu est d’autant plus complexe que chacun des protagonistes se réclame de principes du droit international antinomiques. Droit à l’autodétermination des peuples pour les Arméniens, intangibilité des frontières et respect de la souveraineté pour les Azerbaïdjanais.

C’est l’aiguisement des contradictions et l’impossibilité pour la partie azerbaïdjanaise d’accepter le maintien du statu quo qui permet de comprendre la guerre des 44 jours au cours de l’automne 2020. Renversement complet de situation, puisque l’Arménie et la république autoproclamée du Haut-Karabakh subissent une défaite cuisante. Pour aller à l’essentiel, c’est tout d’abord la reconnaissance de la reconquête par Bakou de ses territoires illégalement occupés par l’Arménie depuis 1994 ainsi qu’une large partie du Haut-Karabakh. Pour ce qui concerne ce dernier, environ 80 % de sa superficie revient à l’Azerbaïdjan, sans que pour autant le statut à venir ne soit précisément défini pour les 20 % restants. Deux corridors doivent être créés et placés sous contrôle russe : le premier, reliant une parcelle du Haut-Karabakh à l’Arménie pour remplacer celui déjà existant de Latchine passé sous contrôle azerbaïdjanais – clause jamais appliquée – ; le second, totalement nouveau, reliant le Nakhitchevan et l’Azerbaïdjan. La mise en œuvre du cessez-le-feu est garantie par une force de paix russe de près de 2 000 soldats. Enfin, la mise en place d’un centre russo-turc de vérification de l’application des termes de l’accord est prévue sur le territoire azerbaïdjanais. Pour autant, son mandat précis n’a jamais été totalement défini, et il semble que Moscou et Ankara n’en aient jamais eu la même interprétation.

Dernière séquence, celle qui vient de se dérouler sous nos yeux au cours du mois de septembre 2023. À la suite d’une opération éclair de 24 heures menée par l’armée azerbaïdjanaise le 19 septembre, les dirigeants du Haut-Karabakh capitulent rapidement et annoncent, le 28 septembre, qu’ils procèdent à la dissolution de leur république autoproclamée avec effet officiel le 1er janvier 2024. Depuis lors, c’est un exode massif des habitants du Haut-Karabakh en direction de l’Arménie qui se produit. La tragédie humaine ne doit pas pour autant faire perdre la rigueur de l’analyse et le vocable de génocide utilisé par certains commentateurs ne semble guère efficient. A contrario se pose l’utilisation du terme de « nettoyage ethnique » pour décrire la situation actuelle même si ce dernier ne relève pas d’une définition reconnue par le droit international.

Des recompositions géopolitiques à l’œuvre

Une redistribution des cartes géopolitiques est donc clairement à l’œuvre avec des perdants et des gagnants.

Dans la première catégorie se trouvent évidemment la République d’Arménie et le territoire du Haut-Karabakh. L’hubris qui a prévalu après leur victoire de 1994, leur refus d’accepter négociations et compromis négociés au mépris du droit international et leur propension à ne pas constater le processus de réarmement de l’Azerbaïdjan au fil des ans, ont un coût politique important. La Russie pour sa part, évidemment concentrée sur le théâtre d’opérations militaires en Ukraine n’a pas su prévenir le dénouement auquel nous avons assisté ces derniers jours. C’est certainement un coup rude pour Moscou, tant les dirigeants russes ont depuis des lustres tenu le Caucase comme leur pré carré. Les instances de régulation internationale, tout particulièrement en l’occurrence l’ONU et le groupe de Minsk, ont-elles aussi malheureusement prouvé leur impuissance. L’Union européenne (UE) enfin a montré sa pusillanimité en se contentant de jugements souvent moraux, mais peu opérationnels. Outre les divisions qui existent en son sein, l’accord de coopération stratégique dans le domaine de l’énergie, contresigné entre Ursula von der Leyen et le président Ilham Aliyev en juillet 2022, n’est peut-être pas étranger à l’aspect inaudible réservée de la politique de l’UE dans la région.

Parmi les gagnants, nous avons en premier lieu, c’est une évidence, l’Azerbaïdjan qui a retrouvé la souveraineté sur l’ensemble de son territoire national et qui apparaît comme la puissance ascendante au Caucase. La Turquie, dont nous savons qu’elle a toujours soutenu Bakou dans ses revendications au nom du principe d’« une nation, deux États » et a largement contribué à la modernisation des forces militaires azerbaïdjanaises au cours des dernières années. Israël enfin qui, tout à son obsession de contenir la puissance iranienne, n’a pas non plus ménagé son soutien à l’Azerbaïdjan.

Une des questions qui se posent désormais concerne la perspective de la création du corridor de Zanguezour qui permettrait de relier le Nakhitchevan au reste de l’Azerbaïdjan en passant par la province méridionale de l’Arménie, le Syunik. Ce corridor est d’une importance capitale, car il constituerait un lien direct entre la Turquie et l’Azerbaïdjan via le Nakhitchevan et donc entre mer Noire et mer Caspienne. Chacun peut aisément en comprendre les enjeux en matière d’hydrocarbures. Sans verser dans les fantasmes consistant à mettre en exergue de soi-disant projets panturquistes, il apparaît, de manière plus réaliste, que la concrétisation de ce corridor renforcerait considérablement l’influence de la Turquie dans la région. La question est de savoir si Ilham Aliyev saura résister à l’hubris de la victoire et acceptera le principe d’une solution négociée avec l’Arménie. Dans le cas contraire, le risque serait fort de rentrer dans une nouvelle logique d’affrontements militaires, l’Arménie défendant dans cette hypothèse son intégrité territoriale.

Enfin, il faut mentionner la République islamique d’Iran, très préoccupée par les dernières évolutions. Non seulement parce qu’elle perçoit le renforcement de l’influence turque comme une concurrence avérée dans une région où la sienne propre reste forte et qu’il lui faut préserver. Mais aussi parce que la construction du corridor de Zanguezour, non loin d’une partie de sa frontière septentrionale, lui rendrait plus difficiles les relations traditionnellement bonnes avec l’Arménie et l’ouverture qu’elle lui permet conséquemment vers l’Europe. Last but not least, les dirigeants iraniens restent aussi attentifs aux évolutions de l’Azerbaïdjan parce qu’environ 20 % de sa population est azérie et que Téhéran craint d’hypothétiques velléités irrédentistes.

L’imbroglio caucasien n’a donc pas fini de produire tensions et contradictions. À suivre dans les prochaines semaines et prochains mois.

Spain procures Spike LR2 ATGW systems

Jane's Defense News - jeu, 05/10/2023 - 17:35
Spain's Council of Ministers approved the signing of a EUR285 million (USD300 million) contract for 168 Spike LR2 long-range anti-tank guided weapon (ATGW) systems, the...
Catégories: Defence`s Feeds

Naval Group launches first Greek FDI frigate

Jane's Defense News - jeu, 05/10/2023 - 17:35
French shipbuilder Naval Group has officially launched the first Frégate de Défense et d'Intervention (FDI) multimission frigate on order for the Hellenic Navy (HN).
Catégories: Defence`s Feeds

South Africa's Cyril Ramaphosa moves to tighten porous borders with new force

BBC Africa - jeu, 05/10/2023 - 17:33
The new border force is designed to curb rising illegal immigration - a major political issue.
Catégories: Africa

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