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Agrégateur de flux

À Abidjan, la directrice du FMI Kristalina Georgieva salue la croissance ivoirienne

RFI /Afrique - ven, 06/10/2023 - 05:10
En visite à Abidjan, la directrice du Fonds Monétaire International (FMI) Kristalina Georgieva a prononcé jeudi 5 octobre 2023 son discours inaugural des assemblées annuelles. Elle a salué la « résilience remarquable » de l’économie mondiale, tout en soulignant les cicatrices laissées par la pandémie de Covid et la guerre en Ukraine, et a particulièrement vanté la croissance ivoirienne.
Catégories: Afrique

Soudan du Sud: la Commission des droits de l’Homme de l'ONU pointe un manque de liberté d'expression

RFI /Afrique - ven, 06/10/2023 - 05:10
Le Soudan du Sud n’est pas prêt pour des élections en 2024. C’est la conclusion d’un rapport de la Commission des Nations unies pour les droits de l’homme, publié jeudi 5 octobre. C’est pourtant ce qui est prévu par l’accord revitalisé, qui a mis un terme en 2018 à la guerre civile qui opposait Salva Kiir, toujours au pouvoir, à Ryek Machar son ancien vice-président.
Catégories: Afrique

Tunisie: la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, placée sous mandat de dépôt

RFI /Afrique - ven, 06/10/2023 - 04:26
En Tunisie, la présidente du Parti destourien libre qui revendique l'héritage de Ben Ali, Abir Moussi placée sous mandat de dépôt au terme d'une garde à vue de 48h. L'opposante à Kaïs Saïed arrêtée mardi, est accusée de trouble à l’ordre public après qu’elle se soit présentée au palais présidentiel pour déposer des recours contre des décrets présidentiels qu’elle estime illégaux.
Catégories: Afrique

Le Burkina Faso annonce la suspension de plusieurs officiers et sous-officiers

RFI /Afrique - ven, 06/10/2023 - 03:59
Au Burkina Faso, le ministre de la Défense suspend plusieurs officiers et sous-officiers de leur fonction. Les raisons de ces suspensions ne sont pas mentionnées dans les documents officiels signés par le colonel-major Kassoum Coulibaly. Si les décisions de ces suspensions ont été prises mercredi, le jour même du limogeage du chef d’état-major de la gendarmerie nationale et la nomination d’un autre officier à son poste, elles n'ont été rendues public que 24h plus tard.
Catégories: Afrique

Niger: plusieurs organisations appellent à la libération de Samira Sabou

RFI /Afrique - ven, 06/10/2023 - 02:45
Toujours aucune nouvelles de la journaliste et blogueuse nigérienne Samira Sabou depuis samedi 30 septembre 2023, lorsque des hommes en civil, se présentant comme des policiers, se sont présentés à son domicile à Niamey et l'ont emmenée. Cinq jours après, ni son avocat ni ses proches ne savent où elle se trouve. Plusieurs organisations s'alarment et appellent à sa libération immédiate.
Catégories: Afrique

How Ghana's central bank lost $5bn in one year

BBC Africa - ven, 06/10/2023 - 01:54
The country's economic crisis has sparked protests and led to calls for the bank's boss to resign.
Catégories: Africa

Africa's week in pictures: 29 September-5 October 2023

BBC Africa - ven, 06/10/2023 - 01:39
A selection of the best photos from the African continent and beyond.
Catégories: Africa

Kenya’s Historic Cabinet Reshuffle

Foreign Policy - ven, 06/10/2023 - 01:00
Switching out Nairobi’s foreign minister will grant President William Ruto greater power over international affairs.

Kwilu : l’arrêt des travaux de réhabilitation de l’axe PK 622- Kakobola (Société civile)

Radio Okapi / RD Congo - ven, 06/10/2023 - 00:41


La société civile du territoire de Gungu (Kwilu) a déploré, mercredi 4 octobre, l’arrêt des travaux de réhabilitation de l’axe routier qui va de PK 600 à Kakobola, long de 70 Km.


Le président de cette structure, Joachim Kusamba a indiqué que ces travaux financés sur fonds propres du gouvernement étaient exécutés par la société AFRITEC.

Catégories: Afrique

Au Liberia, l'absence de justice hante les victimes des guerres civiles [1/3]

RFI /Afrique - ven, 06/10/2023 - 00:40
Si des procédures judiciaires ont été enclenchées en Suisse, en France et aux États-Unis, les survivants des guerres civiles qui ont déstabilisé le Liberia entre 1989 et 2003 restent traumatisées et frustrées de ne voir qu’aucun ancien chef de guerre n’a été jugé dans leur propre pays.
Catégories: Afrique

Début de l'opération de désengagement des soldats français au Niger

France24 / Afrique - ven, 06/10/2023 - 00:30
Le retrait des troupes françaises stationnées au Niger débute cette semaine, a déclaré jeudi le ministère des Armées. Le 24 septembre dernier, Emmanuel Macron a annoncé la fin de la coopération militaire avec le Niger, où les militaires se sont emparés du pouvoir en juillet dernier. Les pays voisins du Mali et du Burkina Faso, également dirigés par des juntes à la suite de coups d'Etat ces dernières années, ont déjà obtenu le retrait des troupes françaises.
Catégories: Afrique

MEP points to wider Polish backing for Azerbaijan

Euobserver.com - ven, 06/10/2023 - 00:20
A Polish ruling-party MEP has defended his Azerbaijan-friendly vote, even as EU support slips in the wake of its "ethnic cleansing".
Catégories: European Union

Burkina : L'Assemblée législative de transition adopte la loi sur la Caisse de dépôt et d'investissement

Lefaso.net (Burkina Faso) - ven, 06/10/2023 - 00:15

L'Assemblée législative de transition (ALT) en sa session du jeudi 5 octobre 2023 a adopté à l'unanimité, la loi portant création de la Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso (CDI-BF). Composée d'une cinquantaine d'articles et de 9 chapitres, cette nouvelle caisse vient remplacer la caisse de dépôt et de consignation (CDC) qui, dans son opérationnalisation, n'a pas fait long feu. Une situation qui avait d'ailleurs contraint le gouvernement à la suspendre en août 2022. La séance du jour a été dirigée par le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma.

Le mercredi 19 juillet 2023, le conseil des ministres actait un projet de loi portant création d'une Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso (CDI-BF) pour porter son développement. Sous peu, cette loi se concrétisera car l'ALT a adopté à l'unanimité ce projet qui devrait entres autres permettre de gérer et protéger l'épargne populaire, tout en facilitant la création ou la mise en place d'instruments financiers alternatifs et innovants, en complémentarité des outils du secteur financier déjà existant.

La session parlementaire de ce jour a réuni 70 votants

Ce qu'il fait noter en sus c'est que cette caisse vient en remplacement de la CDC qui, en 2022, a été suspendue pour défaut de résultats. Et pour la ministre déléguée en charge du budget Fatoumata Bako, il n'y a pas de quoi se faire du souci car cette initiative diffère de la première en bien des égards, commençant d'abord par la dénomination. "On est passé d'une caisse de dépôt et de consignation à une caisse de dépôt et d'investissement pour mettre en exergue l'aspect investissement d'intérêt général. Et entre autres innovations, il faut noter l'ancrage institutionnelle qui sera au niveau du ministère de l'Economie et des finances. Il y a aussi la composition des membres du conseil de surveillance qui inclut des représentants de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) et la poste. Alors qu'au niveau de la CDC, la composition était telle qu'on n'avait pas de représentant de ces structures pourvoyeuses. Il est vrai que l'ensemble des ressources ne viendra pas d'elles, mais il est bien qu'elles puissent participer au conseil de surveillance pour s'assurer que toutes les règles sont bien respectées" a-t-elle détaillé.

"Il n'y aura pas de conflit entre la CDI-BF et l'APEC" rassure la ministre

L'inquiétude pour ce qui est de cette loi est qu'elle devrait servir entre autres à la maturation de grands projets de développement. Une prérogative qui serait assimilable à celle de l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire (APEC) qui, elle aussi, a pour ambition de veiller à ce que les Burkinabè contribuent eux-mêmes aux projets majeurs du pays. Sur ce point, Fatoumata Bako s'est voulue claire : "il n'y aura pas de conflit entre la CDI-BF et l'APEC". "L'objectif de la CDI c'est d'accompagner tout le système financier national sur des domaines qui n'étaient pas assez couverts. C'est vrai que l'APEC qui officie plus dans l'actionnariat populaire vient d'être créée, mais on a fait cette ouverture au cas où. Ce qui veut dire que si l'APEC arrive à adresser correctement la prise en charge de tout ce qui concerne l'actionnariat populaire, il n'y a pas lieu que la CDI intervienne de nouveau sur ce volet" clarifie-t-elle.

La ministre déléguée en charge du budget, Fatoumata Bako a tenu à rassurer que cette initiative ne disparaîtra pas comme la CDC

"L'ALT a exprimé son optimisme, la balle est dans votre camp" Dr Ousmane Bougouma au gouvernement

"Être optimiste c'est voir les problèmes et croire fermement qu'on peut y remédier " foi du président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma. Pour lui, il est vrai que cette loi peut porter à confusion mais si elle arrive à voir le jour, elle peut être une véritable bouée de sauvetage pour le pays dans des situations difficiles. De ses dires, l'ALT est conscient de tous les risques qui peuvent se greffer à cette loi, mais, dit-il : elle "vient d'exprimer à travers son vote, son optimisme par rapport à cet instrument de financement. Et je dirai que la balle est maintenant dans le camp du gouvernement pour l'opérationnalisation."

"C'est un très bon instrument de financement de l'économie mais s'il n'est pas bien géré, il peut constituer un danger" avertit Dr Ousmane Bougouma

Toutefois cette opérationnalisation se fera progressivement et non du tic au tac. "Il ne s'agit pas à partir de cette loi de dire à la CNSS et à la CARFO de virer tous leur argent à la CDI. Non ! Il s'agit de voir avec elles comment, par un jeu d'écriture, l'argent peut être transféré au niveau de la CDI. Et vu que c'est un jeu d'écriture, nos systèmes bancaires ne seront pas affectés. Et comme on peut le remarquer, les directeurs de ces différentes caisses de prévoyance sociale sont au conseil de surveillance. Ils pourront donner leur mot et exprimer leurs inquiétudes. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Réforme migratoire de l'UE: à dix jours de ses législatives, la Pologne se veut inflexible

RFI (Europe) - ven, 06/10/2023 - 00:14
Le gouvernement polonais a annoncé ce jeudi qu'il s'opposera à la réforme migratoire de l'Union européenne, à la veille d'un sommet de l'UE et à dix jours des élections législatives en Pologne.
Catégories: Union européenne

Thomas Sankara, Héros de la Nation : « C'est une véritable consolation, nos attentes n'ont pas été vaines », Jean Hubert Bazié

Lefaso.net (Burkina Faso) - ven, 06/10/2023 - 00:10

Les membres du Comité international du Mémorial Thomas Sankara ont tenu une rencontre ce jeudi 5 octobre 2023 à Ouagadougou, au pied du mémorial pour mettre en place le programme des activités du 15 octobre à venir. Une décision qui intervient au lendemain de la décision du gouvernement burkinabè d'élever Thomas Sankara au rang de Héros de la Nation.

Ce sont des membres du Comité international du Mémorial Thomas Sankara satisfaits du communiqué désignant le capitaine Thomas Sankara au rang de Héros de la Nation que nous avons trouvé dans l'après-midi de ce jeudi 5 octobre 2023. Ils se préparaient à tenir une rencontre pour mettre en place le programme des activités du 15 octobre prochain, date marquant l'assassinat du « père de la révolution burkinabè ». Les membres du comité, représenté dans le monde entier, ont répondu présent à cette rencontre pour le bon déroulement des activités.

L'un d'eux a détaillé l'objectif de cette rencontre. « Nous avons tenu à faire cette rencontre pour les préparatifs de la commémoration du 15 octobre prochain, dans dix jours. Un évènement pareil implique la sécurité, le protocole, les acteurs de l'environnement, le Comité international du Mémorial Thomas Sankara, des ministères, des structures spécifiques qui sont pris en compte dans cette manifestation », explique-t-il.

Jean Hubert Bazié

Jean Hubert Bazié, puisque c'est de lui qu'il s'agit, fervent militant de la Révolution démocratique populaire et ancien compagnon du père de la révolution burkinabè poursuit : « nous ressentons une joie profonde et explosive à l'annonce de la nouvelle. C'est une nomination beaucoup attendue, même s'il y a eu des refus catégoriques auparavant. Nous sommes satisfaits de la décision du capitaine Ibrahim Traoré d'avoir permis la reconnaissance, à travers la loi, du Héros de la Nation. C'est une véritable consolation, nos attentes n'ont pas été vaines. Nous remercions le peuple burkinabé d'avoir exprimé sa fidélité à la mémoire du défunt président Thomas Sankara ».

Pour M. Bazié, cette nomination est plus qu'une justice, c'est une logique qui était incontournable et cela ne fait pas de doutes quand on voit les valeurs que le capitaine Thomas Sankara incarnait. « Il s'est battu pour le Burkina, pour les opprimés du monde, pour un changement qualitatif sur le plan social et sur le plan politique. Il a renoncé à beaucoup de choses. Cette nomination est une reconnaissance, dans tous les sens du terme, même si l'on dit que nul n'est prophète dans son pays. Cette désignation est une justice, en reconnaissant son immense sacrifice qui est allé jusqu'à la mort. Il est resté fidèle à ses idées pour sa nation », conclut-il.

Lire aussi : Burkina : Thomas Sankara « héros de la nation », ce que disent les textes
Conseil des ministres : Le capitaine Thomas Sankara, désormais Héros de la Nation

Salimatou Tianabou (Stagiaire)
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : Thomas Sankara « héros de la nation », ce que disent les textes

Lefaso.net (Burkina Faso) - ven, 06/10/2023 - 00:05

Le conseil des ministres du mercredi 4 octobre 2023 a adopté un projet de décret portant reconnaissance de la qualité de « Héros de la Nation » au père de la révolution de 1983, feu capitaine Isidore Thomas Noël Sankara. Qui peut être héros de la national ? Que disent les textes ? Voici ce qu'il faut retenir.

L'annonce a été faite par le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo. Le conseil a adopté un projet de décret portant reconnaissance de la qualité de héros de la nation à Feu capitaine Isidore Noël Thomas Sankara pour avoir marqué l'histoire et la marche du Burkina Faso. « Cette reconnaissance fait suite à l'adoption en juin 2022 de la loi portant statut de héros de la nation et du décret portant création de la Commission nationale d'analyse et de suivi des dossiers de héros, de martyrs et d'invalides de la nation », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Il a précisé que le comité technique a estimé que le dossier remplissait tous les critères. « La consécration du statut de héros de la nation à feu capitaine Isidore Thomas Noël Sankara, au-delà de la revitalisation de la mémoire des grands hommes que le Burkina Faso a connu, dans sa marche victorieuse vers le progrès, vise à pérenniser les valeurs cardinales qui fondent la République », a-t-il déclaré.

Cette reconnaissance est en application des dispositions de la loi n°005­2022/ALT du 17 juin 2022 portant statut de héros de la nation. Selon l'article 2 de ce statut, un héros national est « toute personne physique qui se distingue par sa bravoure exceptionnelle pour la défense d'une cause nationale, ses prouesses exceptionnelles et honorables pour la nation, sa contribution à faire avancer une cause de la nation ou son rayonnement international ».

Connu également sous l'appellation « héros national », leur bravoure exceptionnelle, c'est « tout engagement hors du commun de toute personne en vue d'apporter une solution à une cause nationale couronnée par un succès éclatant ».

Quant à la cause d'intérêt national, le statut dit qu'elle renvoie à l'intérêt commun de la nation par opposition à l'intérêt personnel.

Les avantages

Selon la loi, le héros de la nation bénéficie d'une prise en charge de ses enfants mineurs en qualité de pupilles de la nation et du droit à la protection de sa mémoire.

Le héros de la nation bénéficie des privilèges suivants : consécration d'une journée d'hommage ; réalisation de monument ; construction de tombeau et mausolée ; baptême de rues, avenues, places ou édifices publics en son nom ; décoration.
Il faut noter que l'initiative aux fins de reconnaissance de la qualité de héros de la nation appartient au président du Faso, au Premier ministre et au président de l'Assemblée nationale.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

201 Falcões: Defending The Skies Of Portugal For 65 years

The Aviationist Blog - ven, 06/10/2023 - 00:00

Squadron 201 Falcões of the Portuguese Air Force, based at Monte Real Air Base nº5, celebrates 65 years of operational activity. The Falcões Squadron began its operational activity as 50 Falcões Squadron at Ota Air [...]

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'Treasured Sword': Why North Korea Won't Easily Give Up Its Nuclear Weapons

The National Interest - ven, 06/10/2023 - 00:00

Kim Jong Un has made it clear in everything he has said and done that he has no intention of getting rid of North Korea’s nuclear weapons capability – the “treasured sword” that he regards as essential to the survival of his regime. He states repeatedly that the DPRK’s possession of nuclear weapons is irreversible and non-negotiable. Its permanence is even written into North Korean law.

Why North Korea Wants Nuclear Weapons

For Kim Jong Un, nuclear weapons are a vital asset. North Korea’s initial motivation for seeking nuclear weapons may have been defensive – to deter foreign (mainly U.S.) interference or attack. This motive persists, as North Korean leaders remain deeply suspicious of U.S. intentions toward the DPRK.

But whatever the North’s initial motivation, Kim Jong Un may feel emboldened by his expanding nuclear and missile capabilities to pursue more offensive goals, including intimidating South Korea, undermining the U.S.-ROK alliance, and engaging in increasingly aggressive provocations. Kim won’t want to give up the nuclear arsenal that supports either these defensive or offensive objectives.

There are other reasons why North Korea won’t part with its nuclear weapons. They have been a source, one of the only sources, of legitimacy and pride for the regime and have been used to justify the sacrifices of the North Korean people. They are one of the few reasons the world pays any attention to North Korea, and they provide leverage for Pyongyang with other countries. And not least, they have helped secure the loyalty and support of key domestic constituencies, including the military and nuclear establishments, for Kim family rule.

If North Korea were ever to give up its nuclear weapons, it would be the result of either a fundamental transformation of the policies and values of the current regime or the collapse of that regime. Neither outcome can be dismissed altogether, especially the eventual collapse of the regime.

But we can’t count on either one, at least not in the near term. Realistically, we will have to live with North Korea’s possession of nuclear weapons for the foreseeable future.

But that doesn’t mean the United States and its allies should accept North Korea as a permanent and legitimate nuclear-armed state. It acquired nuclear weapons illegally and deceitfully. Accepting the DPRK’s nuclear capability would set a dangerous precedent damaging to the global nonproliferation regime.

What America and Its Allies Must Do

So, the United States and its allies should continue to adhere to the ultimate goal of the complete denuclearization of the Korean Peninsula, however remote that goal may be.

But at the same time, it should be prepared to engage with North Korea on more modest, near-term steps that can limit the North Korean threat, and especially reduce the risk of intentional or inadvertent armed conflict that could escalate to the nuclear level.

Robert Einhorn is a senior fellow at the Brookings Institution. From 2009 to 2013, he was Special Advisor to the Secretary of State for Nonproliferation and Arms Control and a member of the U.S. negotiating team for the Iran nuclear negotiations.

Image Credit: Shutterstock. 

North Korea Will Never Give Up Its Nuclear Weapons. Will Japan and South Korea Go Nuclear?

The National Interest - ven, 06/10/2023 - 00:00

As these words are written, North Korea has halted the operation of the five-megawatt nuclear reactor at Yongbyon. This move is most likely intended to extract plutonium for weapons-grade enrichment and provide fissile material for more nuclear weapons. Late in September, North Korea amended its constitution to enshrine the goal of accelerating the production of nuclear weapons. Its focus remains on building up a significant force of strategic and tactical nuclear weapons. These, it claims, are meant for deterrence. Nevertheless, Pyongyang could easily employ them for compellence and coercion.

Pyongyang continues a series of missile tests for weapons suitable to deliver nuclear warheads against South Korea, Japan, and United States military forces in the Indo-Pacific region, as well as against the continental United States itself. It has also unveiled a new conventionally powered but nuclear-armed submarine designed to give it a basic second-strike capability.

The Biden Administration isn’t really engaged with Pyongyang, even indirectly, in discussions on achieving the goal of comprehensive and verifiable nuclear disarmament of North Korea. If Donald Trump regains the White House after the 2024 Presidential election, it is unlikely that he will make meaningful progress toward that goal. Moreover, there will be no restoration of personal summit diplomacy, especially after the failure of the 2019 Hanoi summit.

Finally, lingering concerns remain that Pyongyang could conduct a nuclear weapons test, mainly to perfect the design of tactical nuclear weapons. If Russia follows through with its implied threat to withdraw from the Comprehensive Test Ban Treaty and then tests a warhead, expect a North Korean test to follow soon after.

So what does this mean for North Korea’s future operational nuclear posture, and what are the implications for regional nuclear stability? Indeed, the nuclear dynamics will likely grow more dangerous and complex.

Of particular concern must be Pyongyang’s focus on tactical nuclear weapons designed for battlefield use on the Korean Peninsula. Pyongyang must recognize the growing qualitative conventional imbalance with the ROK and seek to rely on tactical nuclear weapons to counter the conventional military superiority of South Korean forces. But it’s also conceivable that Pyongyang could choose to use the threat of tactical nuclear weapons coercively in a crisis—much as Russia has done regarding NATO during the war in Ukraine while relying on its strategic nuclear forces to deter American retaliation.

Such a scenario would likely prompt South Korea to look at its own nuclear weapons option, with President Yoon having already hinted that a South Korean independent nuclear weapons capability has been considered. Yet, in a crisis, Seoul is unlikely to have time to build a bomb. The concern in Seoul now must be that a change of administration in Washington could raise uncertainty about American extended nuclear deterrence security guarantees to both Seoul and Tokyo. Pyongyang, perhaps backed by Russia, might exploit such a scenario to challenge U.S. strategic influence in northeast Asia and coerce Seoul.

In a future scenario of weaker U.S. extended nuclear deterrence security guarantees, South Korea would likely need to move quickly to get nuclear weapons to avoid becoming vulnerable to nuclear coercion from North Korea. This would need to be followed by a similar Japanese move.

From Beijing’s perspective, such a nuclear future would complicate its strategic outlook immeasurably. Still, it would also emphasize a need for Beijing to move more rapidly and preemptively in its own nuclear modernization and expansion efforts to encompass a greater emphasis on sub-strategic and even tactical nuclear weapons as part of a move away from the traditional “no first use” and “minimum deterrent” force posture of the People’s Liberation Army Rocket Force.

Dr. Malcolm Davis is a Senior Analyst in Defence Strategy and Capability at the Australian Strategic Policy Institute. His main research focus is on defense strategy and capability development, military technology, and the future of warfare. He tweets at @Dr_M_Davis.

Image: Shutterstock.

The U.S. Economy Is Headed for a "Hard Landing"

The National Interest - ven, 06/10/2023 - 00:00

John Maynard Keynes famously wrote, “When the facts change, I change my mind. What do you do, sir?”

Now that the economic facts are rapidly changing for the worse, the Federal Reserve would do well to heed Keynes’s observation. Maybe then it would back down quickly from its current mantra that interest rates need to stay high for longer to bring down inflation. If, despite these new facts, the Fed persists with its hawkish monetary policy stance, we should brace ourselves for a hard economic landing.

Among the more disturbing new facts is the sudden loss of investor appetite, both at home and abroad, for long-term U.S. Treasury bonds. Investors are becoming increasingly concerned that the budget deficit is heading towards 8 percent of GDP at a time when the country is close to full employment

They are also concerned that given the political dysfunction in Washington, there is little prospect that this budget deficit will be reduced anytime soon.

The question investors are asking is: who will fund the government’s long-term borrowing needs and at what price? This question becomes all the more poignant at a time when the Fed continues to reduce the size of its balance by $95 billion a month by not rolling over maturing Treasury bonds and mortgage-backed securities.

It also becomes poignant at a time when we know that both China and Japan are reducing the size of their Treasury bond holdings.

The net upshot of this change in investor sentiment is that in the short space of two months, the all-important Treasury bond yield, on which many other interest rates are benchmarked both at home and abroad, has shot up from less than 4 percent to around 4.75 percent or their highest rate in sixteen years. This spike has already caused thirty-year mortgage rates to jump to close to 8 percent, making housing all the more unaffordable to the average American household. It remains to be seen whether the U.S. housing market and the auto market can withstand such high interest rates

Another major change in facts that the Fed will do well to heed is the cracks that are now appearing in the banking system. Already at the start of the year, we had the second and third largest bank failures in U.S. history when Silicon Valley Bank and First Republic Bank failed. These two banks failed mainly because of the damage that higher interest rates inflicted on their long-term bond and credit portfolios. With long-term interest rates now spiking even higher, the banking system is bound to take another big hit to its balance sheet from falling bond prices.

It also hardly helps that it is now all too apparent that we will have a wave of real commercial estate loan failures next year. That is when property developers will have to roll over $500 billion in loans at markedly higher interest rates at the very time that they are suffering from unusually high vacancy rates in a post-Covid world. This could constitute a significant blow to the regional banks, whose exposure to commercial property lending is close to 20 percent.

When he was Fed Chairman, Alan Greenspan observed that no country is an island to itself in today’s highly integrated world economy. This is why the Fed would do well to pay heed to the rapid deterioration in the world economic outlook. China, the world’s second-largest economy, is now experiencing the slowest economic growth in decades in the wake of the bursting of its outsized housing and credit market bubble.

Meanwhile, Germany has already experienced three consecutive quarters of negative economic growth as it struggles with the combined impact of a Russian-induced energy shock and the slowing of the Chinese economy. With the European Central Bank raising interest rates at a time of economic weakness, it must only be a matter of time before the rest of the European economy succumbs to recession.

All of this would suggest that in setting interest rate policy, the Fed should be forward-looking and consider the major negative shocks at home and abroad with which the U.S. economy will have to grapple. Unfortunately, in clinging to its backward-looking, data-dependent policy, the Fed shows no sign of changing policy course anytime soon. By so doing, the Fed risks setting us up for a harder economic landing than would be needed to contain inflation.

American Enterprise Institute senior fellow Desmond Lachman was a deputy director in the International Monetary Fund’s Policy Development and Review Department and the chief emerging-market economic strategist at Salomon Smith Barney.

Image Credit: Reuters. 

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