The competition for carbon capture, storage, and utilisation is intensifying. Historically dominated by North America, the lead in this technology is now being seized by key players across Asia – reaching from Saudi Arabia to Japan. Unlike traditional energy (transition) geopolitics, this new arena prioritises technology, geology, and industrial leadership over raw materials. For Germany and Europe, the developments imply a need for more pragmatism in climate diplomacy and policy instruments. Moreover, to keep pace with competitors, policymakers should adopt a proactive approach to CCS vis-à-vis technology and industry.
La Confédération africaine de football (CAF) a perdu l’une de ses figures de proue. Le Camerounais Issa Hayatou a tiré sa révérence, jeudi 8 aout, à Paris (France).
L’illustre disparu meurt après avoir tout donné au niveau de son continent qu’à l’échelle mondiale.
Le week-end est enfin là ! Ce qui veut dire qu’il est temps de planifier vos activités pour pleinement en profiter. Mais avant, il est […]
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Summary and Key Points: The Russian Navy's recent global deployments, including visits to Latin America and the Indo-Pacific, have raised questions about Moscow's intentions. While the U.S. Navy remains the dominant blue water force, Russia has been showcasing its naval capabilities with port visits in Venezuela, Cuba, India, and other nations.
-These actions could signal a worrisome trend for Washington, or they may reflect Moscow's desperate attempts to prove its fleet's relevance on the world stage.
-Despite deploying mostly training ships and older vessels, Russia's increased presence suggests a strategic effort to counter U.S. influence and assert its global reach.
Russian Navy is on the Move: Worrisome Trend for America, or Desperate Move by Moscow?The U.S. Navy maintains a presence around the world, and its fleet remains the largest true blue water force in service today. By contrast, the Russian Navy is largely seen as a green water force that can barely deploy warships to distant regions.
This summer Moscow has sought to counter that opinion. Twice its vessels visited Latin America, and Russian warships recently arrived at India's port of Cochin in the Arabian Sea.
These efforts to "show the flag" could be seen as a worrisome trend for Washington, or as a desperate move by Moscow to show its fleet can still sail the world's seas. Perhaps it is a bit of both.
Russia's Latin American TiesThe U.S. Navy is able to deploy multiple nuclear-powered aircraft carriers and their strike groups to multiple regions, even if current operations leave the U.S. sea service spread a little thin. Carriers are being sent to the Middle East while continuing to maintain a presence in the Indo-Pacific.
By comparison, Russia's Baltic Fleet deployed the training ship Smolny to the Venezuelan port of La Guaira on Tuesday. The visit comes mere weeks after a Russian Navy flotilla comprising the guided-missile frigate Admiral Gorshkov and medium sea-going tanker Akademik Pashin arrived in the same port after a visit to Cuba.
"We are always glad to welcome fraternal Russia's naval ships," the Venezuelan Navy’s deputy commander, Vice Adm. Edward Centeno, told TASS. "Today, on August 6, we are welcoming the training ship Smolny. A program of stay in Venezuela has been prepared for its crew, including visits to historical sites of the administrative center of the state of La Guaira, and cultural and sporting events."
TASS added that a year ago, "the Russian Navy's training ship Perekop took part in a naval parade in Venezuela on the occasion of the 200th anniversary of the Battle of Lake Maracaibo." That engagement was the last battle of the Venezuelan War of Independence, and it marked the end of Spanish rule in what is now Venezuela. The Kremlin skipped noting that Imperial Russia supported Spain at the time.
Indo-Pacific DeploymentsAs the Russian training vessel arrived in Venezuela, another Russian Navy detachment made a scheduled port visit to Cochin port. The Pacific Fleet’s missile cruiser Varyag and frigate Marshal Shaposhnikov visited the Omani port of Salalah after beginning a long-distance deployment in January. Over the past seven months, the flotilla has visited India, Sri Lanka, Iran, Qatar, and Eritrea. It marks one of the longest deployments of the Pacific Fleet in recent years.
Moscow also announced on Wednesday that it will hold its first drills with the Indonesian Navy this coming November. The Orruda 2024 joint exercises will begin in Surabaya, in the Indonesian province of East Java, and run from Nov. 4-8.
Russia is increasing its global deployments, even if most of the vessels sent are training ships and antiquated vehicles.
Author Experience and Expertise: Peter SuciuPeter Suciu is a Michigan-based writer. He has contributed to more than four dozen magazines, newspapers, and websites with over 3,200 published pieces over a twenty-year career in journalism. He regularly writes about military hardware, firearms history, cybersecurity, politics, and international affairs. Peter is also a Contributing Writer for Forbes and Clearance Jobs. You can follow him on Twitter: @PeterSuciu. You can email the author: Editor@nationalinterest.org.
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Le ministère de la Santé, à travers la Direction des ressources humaines et l'Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP), a animé une conférence de presse dans la soirée du mercredi 7 août 2024, à Ouagadougou. Les échanges ont permis d'apporter des réponses sur la suspension des salaires des fonctionnaires en position de stage au sein de l'AGSP.
Pour contextualiser, 1 784 agents de santé (infirmiers, agents de santé communautaire, des sages-femmes) n'ont pas été payés dans le mois de juillet 2024. Ils ont débuté leur stage dans les écoles de formation professionnelles en 2023. Le ministère de tutelle a constaté que certains de ces fonctionnaires stagiaires ont continué à percevoir leurs salaires et les indemnités alors qu'ils ne sont plus en exercice dans les centres de santé.
Et pourtant, conformément aux dispositions légales et réglementaires, notamment la loi 081, losqu'un agent est en position de détachement après avoir été admis à un concours professionnel, c'est sa structure d'accueil qui est en charge de sa rémunération. Une fois que l'agent quitte la structure de détachement, cette mesure change.
Les agents ont été invités à respecter la procédure afin d'éviter tout désagrémentCette suspension est une mesure qui va permettre aux agents d'être payés par le Système intégré de gestion administrative et salariale du personnel de l'État (SYGASPE) qui est le logiciel de prise en charge du personnel concerné.
« Il s'agit d'une régularisation de la situation administrative et financière. Il faut au préalable arrêter le salaire parce que la méthode classique est la suivante : l'agent doit demander l'arrêt de son salaire. Il doit aussi demander son certificat de fin de détachement et de remise en activité. En plus de ces deux documents, il y a le Relevé d'identité bancaire (RIB) que l'agent doit déposer au niveau de la direction des ressources humaines du ministère de la Santé. Ce circuit est connu de la plupart des agents de santé », a indiqué le directeur général de l'AGSP, Frédéric Loué.
A droite, Frédéric Loué et à gauche, Salif SiguiréLa direction des ressources humaines s'explique
Le directeur des ressources humaines du ministère de la Santé, Salif Siguiré a fait comprendre que la reprise d'un salaire suit un mécanisme. Elle n'est pas systématique, a-t-il souligné. « Pour faire sortir de l'argent, il faut toute une procédure. Il faut des pièces administratives qui doivent permettre de justifier la sortie. Si ces pièces n'existent pas, on ne peut pas faire un rétablissement de salaire. Dans la procédure, l'acteur (l'agent de santé) doit impérativement introduire sa requête. La régularisation ne permettait pas une reprise systématique. Il est important que nous puissions faire une clarification. Il faut savoir que lorsque nous sommes en position de stage de formation, nous avons droit à notre rémunération de base. C'est le salaire de base qui nous revient en plus de l'indemnité d'astreinte. Cette indemnité est subornée à la demande de l'intéressé. Dans cette demande, la pièce maîtresse est le certificat de scolarité de l'agent. Il y a également d'autres pièces qu'il doit prendre à notre niveau pour constituer son dossier », a détaillé Salif Siguiré.
Le ministère de la Santé a rappelé qu'il faut économiser les ressources financières au regard de la crise sécuritaireA noter que les agents concernés vont bénéficier de leurs salaires à partir du mois d'août aussi bien pour ce mois que pour celui de juillet 2024 pour lequel les salaires ont été suspendus (même si la situation administrative de l'agent est à jour ou pas). Cependant, les concernés doivent s'atteler à régulariser au plus tôt les exigences administratives et salariales.
SB
Lefaso.net
La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1er mars 2025, à Ouagadougou, sous le thème : « Cinéma d'Afrique et identités culturelles ». L'information a été donnée ce jeudi 8 août 2024, par le délégué général, au cours d'une conférence de presse.
Tout est mis en œuvre pour faire de la 29e édition du FESPACO, l'une des plus réussie. Les petits plats sont mis dans les grands pour y parvenir. A quelques semaines de la clôture de l'appel à films, 349 films ont été réceptionnés dont huit films burkinabè. Il s'agit de 57 films fictions longs métrage, 4 films courts métrages, 2 films documentaires courts métrage, une série télévisuelle. Les réalisateurs ont jusqu'au 30 sept 2024 pour inscrire leurs films. Un chiffre qui a connu une légère hausse comparativement à l'édition précédente.
Le délégué général du FESPACO a demandé aux réalisateurs de ne pas attendre la dernière minute pour inscrire leur filmLe comité international de sélection est déjà composé. Neuf figures de proue du cinéma dont Mohamed Saïd Ouma (Îles Comores), Enoka Julien Ayemba (Cameroun), Hawa Essuman (Ghana), Farah Dramani (Niger), etc. auront la tâche de sélectionner les films. Le président du jury fiction long métrage de cette 29e édition du FESPACO est le doyen des réalisateurs, le Malien Souleymane Cissé. Il a à son actif deux Etalons d'or. La Kenyane Judy Kibingé est la présidente du jury documentaire et court métrage. Les accréditations sont également lancées. A ce jour, 33 nationaux et 56 internationaux sont déjà inscrits. Les inscriptions sont exclusivement en ligne et le deadline est le 31 décembre 2024.
Les activités connexes au FESPACO à savoir les Ateliers Yennenga, le Marché international du cinéma et de l'audiovisuel africains (MICA) sont également lancées. Pour le délégué général du FESPACO, Alex Moussa Sawadogo, le MICA, n'est pas une rue marchande. C'est un espace de business et de recherche de partenariats.
Une minute de silence a été observée à la mémoire de Gnama Paco Drabo décédé le mardi 6 aout 2024« Il faut reconnaître que le Burkina Faso a l'un des festivals catégorie A, où l'inscription était gratuite. Cette fois ci, nous l'avons fait payante pour s'inscrire dans la ligne du professionnalisme. La somme tourne autour de 33 000 francs CFA », a déclaré le délégué général du FESPACO. Il a saisi l'occasion pour demander à ceux qui ont déjà les films prêts, de ne pas attendre la dernière minute pour s'inscrire. « Cela n'a aucun impact sur la sélection des films. Même si votre film n'est pas à 100% prêt, il faut le déposer. Dans aucun festival, on attend de finir totalement avant de déposer. Il faut toujours mentionner que c'est une copie de travail », a-t-il fait savoir.
Le Tchad sera présent pour marquer sa solidarité et son engagement au Burkina Faso, selon le SG du ministère tchadien de la CultureAristide Tarnagda assurera la cérémonie d'ouverture et de clôture de cette 29e édition du FESPACO. Le pays invité d'honneur pour la 29e édition du FESPACO est le Tchad, représenté à cette conférence de presse par le secrétaire général de son ministère en charge de la culture, Souleymane Abdoulaye Babalé.
Aristide Tarnagda sera le metteur en scène de la cérémonie d'ouverture et de clôture de la 29e édition du FESPACOA l'écouter, le Tchad sera présent pour marquer sa solidarité et son engagement aux côtés du Burkina Faso. « On a une très longue histoire culturelle et politique. Je suis de formation cinéaste. Pour nous venir au FESPACO, c'est accomplir le pèlerinage cinématographique. Cela fait six éditions successives que je suis présent pour le FESPACO. Même si on n'a pas encore eu l'Etalon d'or, nous sommes convaincus que nous sommes sur la bonne voie. C'est le lieu aussi pour nous de venir exposer notre culture. Je suis fier d'être au Burkina Faso qui est notre terre aussi. Parce que même si les Burkinabè viennent du Tchad, nous aussi nous venons du Burkina Faso. L'histoire retiendra cela à vie », a-t-il témoigné.
Obissa Juste Mien
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Dans le cadre de l'évaluation semestrielle des ministres par le chef du gouvernement, Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a annoncé, à Ouagadougou, ce jeudi 8 août 2024, la réouverture d'environ 1 300 écoles. Présentant son bilan pour le premier semestre de l'année, le ministre Sosthène Dingara a déclaré avoir réalisé un taux de 65% de son contrat d'objectifs.
Malgré les défis sécuritaires que traverse le Burkina Faso, le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara a annoncé la réouverture d'environ 1 300 écoles dans la période d'octobre 2023 à juin 2024. « Rien que hier, nous avons reçu, de la région de la Boucle du Mouhoun, la demande de réouverture d'environ 300 écoles pour la rentrée scolaire prochaine. Nous avons foi que dans cette dynamique, bien d'autres écoles dans les zones à fort défis sécuritaires vont rouvrir », a confié le ministre Dingara.
Vers la construction de complexes scolaires
Concernant le Lycée Philippe Zinda Kaboré, le ministre a dit être toujours en réflexion sur la transformation et le devenir de cet établissement. La vision du gouvernement est selon lui, d'ériger aujourd'hui, des complexes scolaires (du préscolaire jusqu'au secondaire) comme ce sera le cas pour l'école de Bonheur ville qui va bientôt être inaugurée.
Le ministre Jacques Sosthène Dingara en séance d'évaluation avec le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla« On avait comme objectif pour l'année 2024, notamment l'accompagnement des élèves et apprenants des zones à fort défis sécuritaires, la réforme du système éducatif par l'intégration de l'initiation des métiers et des valeurs civiques. Nous avions aussi un objectif relatif à la construction des infrastructures scolaires pour améliorer l'accès à l'éducation… », a rappelé le ministre.
Les examens et concours organisés malgré les défis sécuritaires
Sosthène Dingara mentionne ainsi avoir réalisé au premier semestre, un taux d'exécution de 65%. Selon lui, l'un des objectifs qui représentaient un défi pour son département, était l'organisation des examens et concours. Cette activité majeure organisée dans un contexte particulièrement difficile sans incident majeur, est un pari gagné pour le ministère de l'Éducation, a précisé son premier responsable.
« J'invite l'ensemble des acteurs en termes de perspective, à se mobiliser davantage pour le second semestre, afin que le secteur de l'éducation puisse jouer véritablement le rôle fondamental qui lui revient dans la refondation de notre État. Cela, à travers une éducation de qualité empreinte de patriotisme et de civisme au profit de la jeunesse qui reste la pierre angulaire de la refondation de notre nation », a-t-il déclaré.
Lors du récent remaniement ministériel, il faut noter que le présent ministère évalué a été scindé en deux, confiant désormais le portefeuille de l'Enseignement de base, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales à Jacques Sosthène Dingara. L'Enseignement secondaire, lui, a été attribué à Aboubakar Savadogo, en plus de la Formation professionnelle et technique.
Avec un bilan encourageant, le ministre Dingara, se tourne désormais vers le second semestre avec l'ambition de consolider les acquis et d'accélérer les réformes nécessaires pour garantir à chaque Burkinabè l'accès à une éducation de qualité.
Hamed Naéma
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Le ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi, Boubakar Savadogo a affirmé que les travaux de réhabilitation du Stade du 4 Août ont été réalisés en fonction du rapport de la Confédération africaine de football (CAF) au mois de novembre 2023. « Nous pensons avoir bien exécuté les travaux comme il se devait. Et nous attendons l'appréciation de la CAF pour nous dire s'il y a encore du travail à faire ou si toutes les normes édictées ont été respectées, afin de pouvoir procéder à l'ouverture du stade », a-t-il indiqué. Il répondait aux questions de la presse à l'issue de son évaluation mi-parcours par le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, ce jeudi 8 août 2024, à Ouagadougou. Selon Boubakar Savadogo, le ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a atteint un taux de réalisation de 35%.
Le taux de réalisation de mise œuvre du contrat d'objectifs confié au ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi est estimé à 35% au terme du premier semestre de l'année 2024. Ce résultat s'explique selon le ministre Boubakar Savadogo, par certaines raisons. L'une d'entre elles, est l'opérationnalisation du fonds de financement des politiques stratégiques dénommé “Faso Kuna-Wili'' visant à offrir notamment à la population burkinabè en général et à la jeunesse en particulier, des opportunités d'insertion socioprofessionnelles et économiques.
La réforme des fonds de financement
Trois principaux fonds de financement avaient en effet, été conçus pour la mise œuvre des politiques stratégiques évoquées. Il s'agissait du Fonds d'appui au secteur informel (FASI), du Fonds d'appui à la promotion de l'emploi (FAPE) et du Fonds d'appui aux initiatives des jeunes (FAIJ). Après plusieurs années de fonctionnement, la nécessité de reformer ces fonds est apparue en raison des objectifs quasi-communs qu'ils poursuivent, d'où la création du Fonds “Faso Kuna-Wili''
« Nous sommes en train d'opérationnaliser le fonds “Faso Kuna-Wili''. Vous avez pu constater lors des conseils des ministres que les ex fonds ont été dissouts et la question du personnel est en train d'être résolue à cet effet », a affirmé le ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi.
Séance d'évaluation du ministre Boubakar Savadogo avec le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de TambèlaDes activités reportées en raison d'un remaniement ministériel
L'autre raison expliquant le résultat auquel est parvenu son département, est la multitude d'activités programmée au second semestre qui évidemment n'a pas pu donc être réalisée, précise-t-il. Il y a aussi le fait du remaniement ministériel intervenu récemment, a-t-il rappelé. En effet, Boubakar Savadogo a désormais la charge du ministère de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique. « Certaines activités avaient été suspendues sur demande des plus hautes autorités pour attendre ce réajustement avant de pouvoir les poursuivre », a-t-il soutenu.
La probable ouverture du Stade du 4 Août
Concernant la réhabilitation du Stade du 4 Août, le ministre Savadogo a affirmé que les travaux ont été réalisés en fonction du rapport de la Confédération africaine de football (CAF) au mois de novembre 2023. « Nous pensons avoir bien exécuté les travaux comme il se devait. Et nous attendons l'appréciation de la CAF pour nous dire s'il y a encore du travail à faire ou si toutes les normes édictées ont été respectées, afin de pouvoir procéder à l'ouverture du stade », a-t-il indiqué. Le ministre a souhaité pour sa part, que le match des Étalons prévu pour le 10 septembre prochain, se tienne à Ouagadougou.
Malgré ces défis, Boubakar Savadogo se dit très optimiste quant à l'atteinte des objectifs fixés pour le reste de l'année 2024. Le ministre est convaincu que les efforts fournis au cours du second semestre permettront de combler les retards et de réaliser les ambitions du ministère pour le développement du sport, de la jeunesse et de l'emploi au Burkina Faso.
Hamed Naéma
Lefaso.net
Crédit photos : Primature
Dans la nuit du 6 au 7 août 2024, une opération conjointe entre le Groupement des unités mobiles d'intervention n°4 (GUMI 4) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Gossina a été menée contre un groupe de bandits armés à Sankoué, dans la province du Nayala. Cette mission a permis de neutraliser cinq terroristes et de récupérer un important lot de matériel.
Les efforts conjoints du GUMI 4 et des VDP de Gossina ont permis de saisir un important arsenal de guerre ainsi que divers équipements logistiques à Sankoué. Conduite par le "commandant Victoire", cette opération a été couronnée de succès avec un bilan encourageant. Côté ami, aucune perte en vie humaine, ni de dégât n'a été enregistré parmi les forces de défense et de sécurité.
Du côté ennemi, le bilan de cette intervention fait état de cinq terroristes neutralisés. En ce qui concerne le matériel récupéré, il s'agit de cinq motos de marque Aloba, deux talkie-walkie, trois chargeurs, un PKMS, un AK-47, quatre bandes de PKMS, six chargeurs de AK-47, des produits pharmaceutiques, de la nourriture composée de 200 Plumpy (un aliment à base d'arachide utilisé en cas de famine), six rouleaux de détonateurs, un voltmètre, six sources de charge électrique pour les engins explosifs, du matériel mécanique, une somme de 149 025 francs CFA et des billets étrangers, huit paires de chaussures, des effets d'habillement militaire, des effets de couchage, dix téléphones portables, sept bâches contre les intempéries, trois documents d'identité, neuf boules de savon, des cartes de recharge et de crédits de communication…
Cette opération intervient au lendemain d'une attaque perpétrée à Nimina, un village de la province du Nayala situé à environ 15 kilomètres de Toma, le chef-lieu. Bien que les populations saluent la bravoure et le professionnalisme des unités engagées, elles attendent impatiemment l'opérationnalisation du 23e Bataillon d'intervention rapide (BIR 23) dont la création a été décrétée par le président Ibrahim Traoré en janvier 2024.
Babakourou Fougui