Seule ville de Bosnie-Herzégovine ayant un accès la mer, Neum se prépare à battre un nouveau record d'affluence, après celui de 2023. Malgré le pont de Pelješac qui la contourne, l'enclave attire de plus en plus de visiteurs... Grâce à ses prix : ici, tout compte environ moitié moins cher qu'en Croatie. Reportage.
- Articles / Bosnie-Herzégovine, Tourisme balkans, Economie, Courrier des BalkansIm September 2024 soll beim Zukunftsgipfel der Vereinten Nationen der globale Digitalpakt verabschiedet werden. Der Pakt wird zentrale Themen der internationalen Digitalpolitik aufgreifen, vom Zugang zu digitalen Technologien bis hin zu regulatorischen Herausforderungen Künstlicher Intelligenz. Gleichzeitig soll der Pakt dazu dienen, die Rolle der VN in diesem Bereich neu zu bestimmen. Bislang bleibt aber vieles vage, und die Klärung strittiger Fragen wird in Folgeprozesse ausgelagert. Für die deutsche Politik geht es um viel, gilt es doch, das übergeordnete Ziel »Stärkung der VN« mit jenen Zielen für die internationale Digitalpolitik zu verbinden, welche gerade erst innerhalb der Regierung vereinbart wurden. Entscheidend dafür wird sein, Rückschritte bei Themen wie Menschenrechtsschutz und Nachhaltigkeitspolitik zu verhindern und Leitplanken für die Ausgestaltung des Folgeprozesses zu setzen.
Revue de presse kinoise du mercredi 17 juillet 2024.
La plupart des journaux parus ce mercredi 17 juillet dans la capitale congolaise reviennent sur la violation de la trêve humanitaire décrétée par les Etats Unis d’Amérique dans l’Est de la RDC où les FARDC font face à la guerre d’agression.
Une commission mixte composée des experts du ministère congolais du Commerce extérieur et de l'Ambassade de l'Ouganda en RDC, a été mise en place mardi 16 juillet à Kinshasa. Elle chargée d'accélérer la libération des véhicules de transit transportant des poissons à destination de la RDC, arrêtés par les autorités ougandaises il y a quelques jours.
Les ONG LICOCO, ODEP et ASADHO s’érigent en défenseurs et surveillants du contrat SICOMINES (la Sino-Congolaise des Mines) pour, disent-elles, le bien-être des Congolais.
D’un montant de 324 millions de dollars par an, le 5eme avenant dudit contrat concerne la construction des infrastructures notamment routières en RDC.
Ouahigouya abrite du 16 au 18 juillet 2024, une session de formation des forces de sécurité intérieure et des autorités administratives régionales et locales, sur les us et coutumes de la région du Nord. Organisée par le PNUD dans le cadre du projet Réforme du secteur de la sécurité, cette formation vise à améliorer la connaissance des forces de sécurité, sur les us et coutumes des communautés vivant dans la région du Nord, afin de faciliter la collaboration civilo-militaire.
Le présent atelier de renforcement de capacités réunit les forces de sécurité intérieure, les autorités administratives régionales et locales, les coutumiers et religieux, les organisations féminines, des représentants des personnes déplacées internes, tous issus de la région du Nord. Au cours de l'atelier, les participants vont en apprendre davantage sur les us et coutumes des communautés Mossi, Peule, Fulsé, Samo, Nyonnionssé et Dogon. Il leur sera également présenté l'état des lieux de la collaboration entre civils et militaires et les enjeux liés à la cohésion sociale. Les mécanismes locaux de prévention et de gestion des conflits leur seront également exposés. Un plan d'action devrait être élaboré à la fin des travaux, pour une meilleure prise en compte des us et coutumes des communautés dans les opérations de sécurisation.
Selon le point focal du PNUD dans la région du Nord, Marie Joséphine Thama, la méconnaissance des us et coutumes des communautés par les forces de défense et de sécurité, engendre bien souvent des conflits et empêchent les dernières citées d'accomplir pleinement leur mission de protection des populations. Le PNUD engagé aux côtés du gouvernement burkinabè depuis l'avènement de la crise sécuritaire et humanitaire, espère à l'issue de cette formation, voir s'améliorer les relations entre civils et militaires, pour une franche collaboration en vue d'un retour de la paix et de la cohésion sociale.
Marie Joséphine Thama, point focal du PNUD dans la région du NordKuilga Albert Zongo, secrétaire général de la région du Nord, représentant le gouverneur, fait remarquer que la construction de la paix et la réconciliation nécessitent une concertation et une bonne collaboration entre les populations et les forces de défense et de sécurité. Et lorsque cette collaboration est « entachée d'allégations, d'exactions ou de stigmatisations à l'endroit de certaines communautés », la collaboration est mise à rude épreuve. C'est pourquoi il a salué la tenue de la présente session de formation, qui va sans nul doute améliorer la bonne entente et la bonne collaboration entre forces de sécurité et populations.
Kuilga Albert Zongo, secrétaire général de la région du Nord« Cette bonne collaboration va sans doute faciliter la participation de l'ensemble des acteurs de la région dans la promotion du dialogue, de la paix partant du développement. Pour éviter d'éventuelles dérives, il est impératif de multiplier les actions susceptibles de restaurer la confiance entre les populations et les forces de défense et de sécurité (FDS) pour une meilleure synergie d'actions dans le cadre de la lutte antiterroriste », a-t-il ajouté.
Un plan d'action visant une meilleure prise en compte des us et coutumes des communautés dans les opérations de sécurisation, sera élaboré par les participants au cours des travaux.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, a procédé au lancement des « dialogues alimentaires » et du « dialogue multi-acteurs » de la ville de Ouagadougou, ce mardi 16 juillet 2024 à l'hôtel de ville. Ces dialogues, qui se dérouleront du 16 au 19 juillet 2024, visent à renforcer la gouvernance inclusive des systèmes alimentaires urbains, tant formels qu'informels de la ville de Ouagadougou.
La ville de Ouagadougou, en pleine expansion avec une population atteignant 3 204 000 habitants en 2023, connaît un taux de croissance de 4,84% par an, selon les chiffres des nations unies de 2023. Cette croissance rapide pose des défis majeurs en termes de gestion alimentaire urbaine, d'occupation des espaces verts et de stabilité des prix alimentaires face aux crises mondiales.
Pour répondre donc à ce défi de sécurité alimentaire, l'ONG RIKOLTO et Inades-Formation ont mis en place le projet AfriFOODlinks depuis décembre 2022.
Financé par l'Union européenne, ce projet de recherches et d'innovation cherche à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans 15 villes africaines et 5 villes européennes. Il promeut une approche circulaire des systèmes alimentaires urbains, encourage une gouvernance inclusive et multi-acteurs et stimule la création d'entreprises agroalimentaires innovantes dirigées par des femmes et des jeunes.
Pour parvenir à cette sécurité alimentaire, AfriFOODlinks organise des dialogues alimentaires et multi-acteurs des systèmes alimentaires de la ville de Ouagadougou. Durant 96 heures, des panels, des discussions multi-acteurs et une célébration des mets locaux seront organisés.
A entendre le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, cet atelier revêt une importance cruciale pour la ville de Ouagadougou, en ce sens qu'il permettra aux experts de réfléchir et de proposer des orientations sur les systèmes à adopter afin que la population puisse accéder à des systèmes d'approvisionnements alimentaires sains, ce qui est essentiel pour le bon déroulement des activités.
« Nous venons de lancer officiellement les travaux de l'atelier qui porte sur la gouvernance des systèmes alimentaires sur la ville de Ouagadougou. Une population en bonne santé dépend en partie du système alimentaire dont elle s'approvisionne. (…) Les cultures urbaines que nous allons enclencher aujourd'hui doivent vraiment être bien surveillées pour que nos populations puissent avoir des produits qui répondent aux normes. A l'issue des travaux, les collectivités de Ouagadougou doivent s'engager à suivre les consignes qui nous seront données pour que nous puissions donner une alimentation saine à nos populations », a déclaré le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.
« Durant ces quatre jours d'atelier, nous allons en premier lieu avoir des panels qui seront focalisés sur un certain nombres de thématiques. Nous allons d'abord échanger ensemble sur la gouvernance alimentaire sur la ville de Ouagadougou ; échanger sur l'alimentation saine sur la ville de Ouagadougou tout en touchant tout ce qui est aspect qualité et pour la santé humaine. Nous allons ensuite parler des questions de la gestion des infrastructures marchandes, infrastructures liées au système alimentaire. Enfin, nous allons inviter aussi des acteurs qui sont dans l'agroalimentaire et qui sont dans l'alimentation de la ville de Ouagadougou pour que nous puissions échanger sur leurs expériences en termes de succès mais également de difficultés et voir comment nous pourrions trouver ensemble des solutions », a détaillé le directeur de Inades-Formation, Isidore Della.
La représentante pays de l'ONG RIKOLTO, Bernadette Ouattara, a souligné l'importance de ce projet coordonné par RIKOLTO et qui concerne, pour le Burkina Faso, la ville de Ouagadougou.
« Nous allons accompagner à la facilitation du processus multi-acteur, la concertation des acteurs pour amener chaque acteur à exprimer son avis sur ce qu'il faudrait faire pour trouver des solutions aux problématiques qui auront été mises en exergues », a-t-elle déclaré.
Les résultats attendus au sortir de ces échanges incluent la sensibilisation des acteurs à l'importance d'un système alimentaire sain et durable, la promotion des produits locaux et la consommation responsable, et l'engagement accru des acteurs pour une gouvernance inclusive et durable des systèmes alimentaires urbains.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
L'Institut des sciences des sociétés (INSS) du Burkina Faso a organisé ce mardi 16 juillet 2024, à Ouagadougou, la 4e édition de la Journée des doctorants, un événement annuel destiné à promouvoir la recherche et à encourager les échanges académiques entre les jeunes chercheurs. Co-parrainée par Dr Marie Thérèse Arcens/Somé et Dr Cyriaque Paré, cette édition est placée sous le thème « Recherches doctorales en période de crise ».
La 4e Journée des doctorants a été ponctuée par trois principaux panels, animés exclusivement par les présentations des travaux de thèse des doctorants. Le premier panel est intitulé « Philosophie, lettre et sociologie ». Regroupant le plus grand nombre de communications de la Journée, le deuxième panel, intitulé « Sciences juridiques et politiques », a été subdivisé en deux parties. Le troisième et dernier panel, quant à lui, est intitulé « Éducation et géographie ».
Dix-sept travaux de thèse à présenter
Alors que dix-sept communications au total ont été présentées par les doctorants, la communication inaugurale, elle, a été livrée par le Dr Alain Joseph Sissao.
La directrice de l'INSS, Dr Aoua Carole Bambara/Congo a affirmé lors de son discours, que les doctorants sont les coeurs battants de la recherche. « Ils apportent de nouvelles perspectives, des idées innovantes, et une belle énergie qui sont essentielles à l'avancement de la recherche », a-t-elle ajouté.
Rappelant que le parcours doctoral est parsemé de défis, de rigueur intellectuelle, de résilience personnelle, d'un engagement sans faille, de longues heures d'études, des moments de doute et d'obstacles imprévus, Dr Aoua Carole Bambara a souligné que le travail du doctorant ne se limitait pas qu'à la production de thèses. Ce travail contribue justement, selon elle, à l'évolution des connaissances et au développement de nouvelles perspectives face aux défis multiformes.
L'humilité en toute circonstance scientifique
Pour la présidente du conseil scientifique, Dr Edwige Traoré, les doctorants doivent faire preuve d'humilité en toute circonstance scientifique. Cela constitue, renchérit-elle, la voie royale pour accéder à la connaissance. « Je présente mes remerciements également à nos collègues des universités Joseph Ki-Zerbo, Thomas Sankara de Ouagadougou, Norbert Zongo de Koudougou et Nazi Boni de Bobo-Dioulasso qui ont accepté d'être à nos côtés pour écouter nos chers doctorants et apporter leurs contributions à l'avancée de leurs travaux de thèse », a-t-elle mentionné.
« Nous vous demandons d'être à l'écoute des remarques et suggestions à l'endroit de vos communications », Dr Edwige Traoré, présidente du conseil scientifiqueCette journée, tenue dans les locaux de l'INSS, est un moment unique et précieux dans la vie académique des doctorants. Et c'est avec honneur qu'ont accueilli Dr Marie Thérèse Arcens/Somé et Dr Cyriaque Paré, le choix de leurs personnes pour le parrainage de cet évènement scientifique. « Il va sans dire que la préparation d'un doctorat n'est pas donnée à n'importe qui. La rigueur qui en est exigée, l'organisation de sa vie autant professionnelle, familiale, sociale, que de chercheur, la recherche à mener avec méthode, la posture à prendre en matière d'éthique et de déontologie sont les maîtres-mots sur lesquels le parrain et la marraine ne peuvent qu'être vigilants, voire intransigeants », a porté à la connaissance de ses filleuls, Dr Marie Thérèse Arcens.
« Nous souhaitons à tous de sortir grandis professionnellement de cet exercice ô combien périlleux », Dr Marie Thérèse Arcens/Somé, marraine de la 4e Journée des doctorantsLa nécessité de soutenir les doctorants
Le Dr Cyriaque Paré, co-parrain des doctorants de l'INSS, a souligné l'importance de l'accompagnement des jeunes chercheurs dans les moments cruciaux de leur parcours académique. Il a mis en lumière les défis auxquels les doctorants sont confrontés, en particulier ceux qui obtiennent un emploi avant d'avoir terminé leur thèse. « Certains doctorants après avoir trouvé un travail, sont tentés d'abandonner leurs recherches en raison des exigences professionnelles et personnelles qui viennent s'ajouter à la préparation de leurs thèses » a-t-il confié. Cette situation, bien que compréhensible, menace la réussite académique de nombreux doctorants, compromettant ainsi leurs aspirations et la contribution potentielle de leurs recherches à la société.
« Nous attendons de nos filleuls qu'ils réussissent l'exercice doctoral et soutiennent avec toute la rigueur scientifique », Dr Cyriaque Paré, co-parrain de la 4e Journée des doctorantsDr. Paré a également révélé que l'accompagnement des doctorants ne se limite pas à un soutien moral et académique. Parfois, il est nécessaire de leur offrir une aide matérielle et financière pour qu'ils puissent mener à bien leurs travaux de recherche. « Il nous faut parfois fournir un soutien matériel et financier à nos filleuls, afin de leur permettre de surmonter les obstacles qui se dressent sur leur chemin » a-t-il expliqué.
Cette assistance est essentielle pour aider les doctorants à rester concentrés sur leurs objectifs académiques et à atteindre l'excellence malgré les défis qu'ils rencontrent. Par cette approche, Dr. Paré et ses collègues démontrent un engagement profond envers le succès de leurs protégés, renforçant ainsi la communauté académique de l'INSS.
La 4e Journée des doctorants de l'INSS offre une plateforme précieuse pour la diffusion et le débat des recherches en sciences sociales. Elle permet non seulement de mettre en lumière les travaux des jeunes chercheurs mais également de renforcer les réseaux académiques et d'ouvrir de nouvelles perspectives pour la recherche au Burkina Faso.
Cette journée annuelle s'inscrit désormais comme un rendez-vous incontournable pour les doctorants et l'ensemble de la communauté scientifique burkinabè, contribuant ainsi, à l'émergence d'une recherche solide et pertinente pour les défis du développement national.
Hamed Nanéma
Lefaso.net