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La Commission européenne déclare la guerre à Google

Coulisses de Bruxelles - dim, 19/04/2015 - 22:46

Mardi, le site d’information américain Politico va lancer, à Bruxelles, sa première filiale à l’étranger. Tout un symbole : «si les États-Unis font de l’innovation, c’est l’Union européenne qui dicte les règles du jeu», nous explique Matthew Kaminski, le patron du site européen (politico.eu). L’actualité vient démontrer la pertinence de cette analyse : en décidant, hier, de s’attaquer au géant californien Google, la Commission, qui veille au respect des règles de concurrence dans l’Union, s’aventure sur un terrain que les autorités américaines chargées de la concurrence ont désormais déserté : comme l’a révélé le Wall Street Journal, le mois dernier, la Federal Trade Commission (FTC) a établi, en 2013, que le moteur de recherche se livrait à des pratiques anticoncurrentielles. Mais elle a préféré classer l’affaire sans suite…

Ce n’est pas la première fois que les champions américains sont confrontés à une Union devenue beaucoup plus sourcilleuse en matière de concurrence que Washington. Microsoft, l’un des GAFAM américains (Google, Amazon, Facebook, Appel, Microsoft) qui domine le monde numérique, en a fait l’expérience : l’entreprise a été confrontée à une série d’enquêtes de la Commission pour pratiques anticoncurrentielles, entre 2003 et 2013, ce qui lui a coûté une série d’amendes d’un montant total de plus de 2 milliards d’euros. Dans un domaine proche, Intel, le fabricant américain de processeurs, a aussi connu les foudres de l’Union en 2009 avec une amende de plus d’un milliard d’euros pour abus de position dominante. Mais tous les secteurs de l’activité économique sont concernés : en 2001, la Commission a ainsi mis son veto à la fusion de deux entreprises américaines, pourtant approuvée par les autorités locales, General Electric et Honeywell (moteurs d’avions d’affaires et avionique). En 1997, Boeing a dû passer sous ses fourches caudines pour obtenir in extremis un feu vert à sa fusion avec McDonnell-Douglass. Deux cas emblématiques, puisqu’il s’agissait de préserver l’avenir d’Airbus. On pourrait multiplier les exemples de la puissance, souvent méconnue, de l’Union dans le domaine de la concurrence, une puissance que les entreprises du monde entier, et pas seulement américaines, ont appris à redouter.

Des règles de concurrence d’origine américaines

Ironie de l’histoire : les règles de concurrence européennes qui figurent dans le traité créant la Communauté économique du charbon et de l’acier (CECA) de 1951 et qui ont été reprises telles que dans le traité de Rome de 1957 ont été écrites par un jeune professeur de droit de Harvard, Robert Bowie, l’un des meilleurs spécialistes de l’époque. En effet, le contrôle du marché est né outre-Atlantique dès le XIXe siècle, et non en Europe : les Américains ont toujours considéré, contrairement au vieux continent, que le marché n’avait pas toujours raison et qu’il fallait le réguler afin de lutter contre les monopoles ou les oligopoles et les ententes qui étaient quasiment la règle en Europe avant la Seconde Guerre mondiale. Plus prosaïquement, il s’agissait de briser définitivement les Konzerns de la Ruhr, ces cartels qui avaient fait la puissance militaire de l’Allemagne d’avant-guerre. Faute de tradition juridique européenne dans le domaine de la concurrence «libre et non faussée», il a fallu faire appel aux juristes américains. Les articles des traités européens sur le sujet qui donnent du fil à retordre aux géants américains ont «été rédigés par Bowie avec un soin méticuleux. C’était une innovation fondamentale en Europe, et l’importante législation antitrust qui règne sur le marché commun trouve son origine dans ces quelques lignes pour lesquelles je ne regrette pas de m’être battu quatre mois durant», raconte ainsi Jean Monnet, l’un des pères de l’Europe, dans ses Mémoires. Des règles de décartellisation que l’Allemagne n’a acceptée que parce que le chancelier Konrad Adenauer a mis tout son poids dans la balance.

La Commission défend l’économie européenne

Il est amusant d’entendre aujourd’hui Barack Obama, le président américain, prendre la défense de Google, dont il est très proche, comme il l’a fait à la mi-février, en estimant que les règles européennes de concurrence sont «parfois» «davantage dictées par des intérêts commerciaux», puisque «les fournisseurs de services (européens) qui, comme vous le savez, ne peuvent pas lutter contre les nôtres, essaient seulement d’empêcher nos entreprises d’opérer là-bas.» : «nous avons possédé Internet. Nos entreprises l’ont créé, l’ont étendu, l’ont perfectionné, de telle manière qu’ils [les Européens] ne peuvent pas lutter». Autrement dit, la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles serait un moyen de priver les entreprises américaines des fruits de leur succès… Une analyse pour le moins curieuse pour le président d’un pays qui n’a pas hésité à démanteler l’opérateur téléphonique ATT en 1984.

En réalité, comme l’a expliqué hier la commissaire européenne à la concurrence, la libérale danoise Margrethe Vestager, «l’objectif de la Commission est d’appliquer les règles européennes (...) de manière à ce que les entreprises opérant en Europe ne privent pas artificiellement les consommateurs européens d’un choix aussi large que possible ou n’entravent pas l’innovation». Car aujourd’hui, on en est là. Le Parlement européen, aussi inquiet que la plupart des États membres, l’Allemagne et la France au premier chef, devant la puissance incontrôlée des géants américains du numérique, souhaite même, dans une résolution votée en décembre, que la Commission ordonne un démantèlement de Google. On n’en est pas là, mais cela donne la mesure de la bataille de Titan que Bruxelles vient d’engager. Chacun a conscience que les menaces ne sont pas seulement économiques, le numérique étant désormais l’un des principaux moteurs de la croissance occidentale, mais concerne aussi les libertés individuelles, comme l’a révélé l’affaire Snowden. Autrement dit, en imposant ses règles du jeu aux GAFAM, l’Union préservera son avenir économique et protégera son État de droit.

NB: version longue de mon article paru dans Libération du 16 avril

Catégories: Union européenne

Magyar katonák Irakban

Biztonságpolitika és terrorizmus - dim, 19/04/2015 - 17:52
Bár ma más sokkal okosabb vagyok a KTCC és a magyar katonák leendő tevékenységét illetően, ez a cikk sem volt rossz, amit a héten írtam és amit a Hir 24 oldalán lehet elolvasni.

Bonyolultabb lesz a magyar katonák feladata, mint hinnénk

A parlamenti felhatalmazás elég bonyolultan fogalmaz, de a kormányzati kommunikáció révén tudni lehet, hogy a magyar katonák alapvető feladata a kurdisztáni főváros, Erbil mellett épülő katonai bázis őrzés-védelme és a kiképzők kísérése. Túl sok részletet már csak azért sem lehet tudni az nemzetközi kiképző misszió kurdisztáni része, a Kurdisztáni Kiképzési Koordinációs Központ (KTCC) annyira új, hogy csak most nyeri el végső formáját. Annyit lehet tudni, hogy német és olasz parancsnokság alatt működik majd felválta, de lesznek britek, amerikaiak és hollandok meg norvég kiképzők is.
Mit fognak a magyar katonák Irakban csinálni?Az őrzés-védelmi feladatok bár a kemény és monoton rutin miatt egyszerű feladatnak tűnhetnek, épp a váratlanság és a kiszámíthatatlan környezet miatt érdekesek. Ha tetszik, a Magyar Honvédség egyik specialitásává vált ez a feladattípus az 1999-es NATO-csatlakozás óta.
Koszovóban 1999 és 2005 között majd 300 emberrel őriztük a KFOR fő bázisát, Afganisztánban 2006 és 2013 között a magyar Tartományi Újjáépítési Csoport (PRT) bázisát, és 2012-ben Kabulban a NATO-erők fő bázisát védték magyar katonák.

Ami általában mindenkinek beugrik az őrzés-védelmi feladatokról, az az, hogy a katonák őrzik a tábor bejáratát, beléptetik az embereket és a járműveket, szigorúan néznek az őrtornyokból kifelé. Ennél azért kicsit összetettebb a feladat, ami például függ a technikai őrzés-védelem minőségétől (mozgásérzékelők, kamerák, riasztók, behatolásjelzők). Emellett a katonáknak biztosítaniuk kell egy úgynevezett QRF-t, azaz gyorsreagálású egységet, amely képes a nap 24 órájában pár percen belül útnak indulni és megtámogatni azokat, akiket megtámadtak.
Catégories: Biztonságpolitika

Így lesz a játékpuskából éles lőfegyver

Serbia Insajd - dim, 19/04/2015 - 15:50

"Egyes srácok túl hamar nőnek fel..."

Elgondolkodtató videót tett közzé a YouTube-on egy szerb fiatalok által alapított internetes kezdeményezés, az Understand 2015 csapata. A felvétel elején normálisnak tűnő, hétköznapi gyerekek játszanak háborúsdit egymás ellen, faágakból rögtönzött játékfegyverekkel. Hirtelen egyenruhás, arc nélküli felnőttek lépnek hozzájuk, akik igazi gépkarabélyokat osztanak ki közöttük. Vajon mi történik ezt követően? (A kisfilm megnézhető a hajtás után.)

[...] Bővebben!


Catégories: Nyugat-Balkán

Iráni tisztviselő: az USA le kell álljon a terroristák támogatásával

Hídfő.ru / Biztonságpolitika - dim, 19/04/2015 - 15:29
Az ISIS mára a legjobban felszerelt és leggazdagabb terrorszervezetté vált, köszönhetően a nyugati koalíció rendszeres támogatásainak.
Catégories: Biztonságpolitika

BPC russes :Vers une sortie de crise entre Paris et Moscou ?

MeretMarine.com - dim, 19/04/2015 - 15:20

Le dossier des navires Mistral entre la France et le Kremlin sera mis sur la table en fin de semaine, selon François Holalnde qui s'exprimait sur Canal+.

Catégories: Défense

Amíg mi bevásárolunk, ők varázsolnak

Origo / Afrika - dim, 19/04/2015 - 13:04
Afrikában a boszorkányság először a 15. században jelent meg az európai gyarmatosítók közvetítésével. A nyugati civilizáció azóta már jóval kevésbé babonás, ám a fekete kontinens társadalmába mélyen beépült a boszorkányhit, amely összefügg egy kegyetlen rituáléval, az albínógyilkosságokkal is.   
Catégories: Afrika

Ebook « Été 1914 : un autre monde ? »

EGEABLOG - sam, 18/04/2015 - 21:38

Fruit d’un long travail de compléments, de mises en forme et d’adaptations, EchoRadar publie sur Amazon son premier dossier consacré aux débuts de la première guerre mondiale durant l’été 1914. Moyennant la somme raisonnable de 3 euros, il est dorénavant possible à tout possesseur d’une tablette Android/iPad ou d’une liseuse Kindle de compléter sa collection d’ouvrages.

Pour acheter l’ebook Détails ci-dessous

En effet, à l’occasion du centenaire de la Première guerre mondiale, EchoRadar a participé à la commémoration de cet événement en proposant le dossier intitulé « Été 1914 : un autre monde ? ». L’idée a ensuite germé d’en proposer une version regroupant l’ensemble des contributions, retravaillées et enrichies dans la mesure du possible. Par ailleurs, et ce fut l’objet récent de l’appel à nous soutenir financièrement (Nous faire un don), il nous a semblé nécessaire de le proposer via une plateforme dédiée. Pour votre parfaite information, sachez qu’élaborer un livre électronique réclame du temps et une connaissance technique liée aux différents formats de fichiers assurant la plus grande portabilité quel que soit le support de lecture. Et que nous regrettons l’absence d’une plateforme équivalente à Amazon en termes d’ergonomie et de puissance en Europe sinon en France.

Synopsis

Si l’on en croit les indices de développement, l’humanité n’aurait jamais été aussi riche en 1914 que dans les périodes précédentes. Toutefois, chacun sait que la guerre reste possible mais chacun l’espère courte, limitée et victorieuse. La paix européenne est celle du monde ! Malheureusement, il s’agira d’une guerre qui traumatisera l’Europe et marquera le début de son déclin relatif.

Ce monde de 1914 – décrit succinctement par cet état des lieux non exhaustif – parait à la fois si lointain et si proche de notre actualité. Il est naturellement apparu comme un sujet d’intérêt pour les blogueurs d’EchoRadar. Cet ebook regroupe les billets couvrant des aspects plus ou moins connus de cette époque dans les domaines des télécommunications et du chiffre, de la guerre navale, de la préparation militaire de certains pays, en ouvrant sur la participation à la Grande guerre. Il ne constitue pas les éléments d’un dossier exhaustif mais bien quelques briques dans l’immense « mur de la mémoire » qui se construit à l’été 2014, en France et dans le monde.

Plan

  • Avant-propos
  • I. Une nation en arme
    • L’armée nouvelle de Jean Jaurès
    • Réservistes d’hier et d’aujourd’hui
    • Des Grandes Écoles à la Grande Guerre : Polytechniciens sous la mitraille
    • Des Grandes Écoles à la Grande Guerre : le sacrifice des Normaliens
    • Les Saint-Cyriens dans la guerre
  • II. Une guerre sur terre
    • Jünger : La guerre comme expérience intérieure
    • Le rouleau compresseur russe
    • Été 1914 : une Entente qui écoute le monde ?
    • 1914-1916 : Les groupes mixtes d’automitrailleuses et d’autocanons de la Marine
  • III. …Et sous la mer
    • Sous-marins et submersibles français à la veille de la Grande Guerre
    • « Deux combats navals – 1914″ de Claude Farrère et Paul Chack
    • 1914-1918 : du sous-marin à la détection sous-marine, une guerre d’innovations
    • L’exploit de l’U-9 : la rupture sous-marine
    • « Les sous-marins allemands devant New-York » d’Adolf Beckmann
  • IV. Quelles leçons ?
    • 1914-1918 : les erreurs des politiques
    • Y a-t-il des leçons stratégiques à la guerre de 1914-1918 ?

Les blogs EchoЯadar : Qui sont-ils ? Que font-ils ?

Catégories: Défense

Afrique du Sud: boule de feu dans l'arc-en-ciel

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - sam, 18/04/2015 - 17:58
En Afrique du Sud, les dernières violences "xénophobes" ont pris une telle ampleur que le Malawi a décidé d'évacuer ses ressortissants et que le Mozambique a demandé fermement aux autorités sud-africaines d'assurer la protection de ses nationaux. Quant au président Zuma, il vient d'annuler une visite officielle à l'étranger afin de suivre l'évolution de la situation.Un peu partout dans le pays, notamment au Natal et dans la région de Johannesburg, les immigrés africains qu'ils soient  Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians sont en effet pris pour cible, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps militaires cependant que leurs biens sont systématiquement pillés. Au Natal, les pogroms ont été encouragés par le roi des Zulu et ailleurs dans le pays par le propre fils du président Zuma... Dans la "nation arc-en-ciel-", au pays de Nelson Mandela, des Noirs massacrent donc d'autres Noirs, et qui plus est, des Noirs immigrés... Voilà de quoi déstabiliser les bonnes âmes qui pensaient, la main sur le coeur et abreuvées de certitudes morales, qu'une fois le régime blanc d'apartheid balayé, les fontaines sud africaines allaient laisser couler le lait et le miel de la société post-raciale...
Un peu plus d'un an après la mort de Nelson Mandela, le culte planétaire quasi religieux rendu à sa personne apparaît donc en total décalage avec les évènements. Le réel est en effet de retour -une fois de plus et comme toujours-, balayant au passage le mythe-guimauve de la « nation arc-en-ciel » fraternelle et ouverte au monde.Dans un pays où le chômage touche environ 40% des actifs et où le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, dans un pays où 18 millions de Noirs sur une population de 53 millions d’habitants, ne survivent que grâce aux aides sociales, le Social Grant, quoi d'étonnant à ce qu'éclatent des violences xénophobes, les étrangers étant accusés de prendre le travail des plus pauvres?
L’échec économique sud-africain est en effet total -je développe ce point dans le chapitre IV de mon dernier livre Osons dire la vérité à l'Afrique-. Selon le Rapport Economique sur l’Afrique pour l’année 2013, rédigé par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union africaine (en ligne)l’Afrique du Sud s’est en effet classée parmi les 5 pays « les moins performants » du continent sur la base de la croissance moyenne annuelle, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland.
Pris dans la nasse de ses propres mensonges, de ses prévarications, de ses insuffisances, le parti gouvernemental, l'ANC -le parti de Nelson Mandela-, ne pourra pas éternellement mettre en accusation le "régime d'apartheid" afin de tenter de dégager ses responsabilités dans la faillite de ce qui fut un pays prospère. D'autant plus qu'en Afrique du Sud, une presse libre existe. Et elle ne se prive pas d'écrire qu'en deux décennies, l'ANC a dilapidé le colossal héritage laissé par le régime blanc et a transformé le pays en un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité encore en partie masquée par quelques secteurs ultraperformants, mais de plus en plus réduits. En France, faire un tel constat est considéré comme une insulte à la Nation arc-en-ciel et à la mémoire de Nelson Mandela.
 Bernard Lugan18/04/2015
Catégories: Afrique

Afghanistan (almost) has a cabinet: MPs confirm all candidate ministers

The Afghanistan Analysts Network (AAN) - sam, 18/04/2015 - 17:57

Members of parliament have endorsed all sixteen candidates put forward by Afghanistan’s national unity government. This means that, six months into its term, the country has an almost complete cabinet – only the defence minister is still missing. This is the MPs’ second such vote. The first, on 28 January 2015, saw only a third of the candidates getting through. Kate Clark, Ehsan Qaane and Qayyum Suroush ask why there has been a change of heart from the parliament and hear charges of vote-buying and MPs’ fears that, if they did not endorse the sixteen, they would be castigated by a public impatient for the government to get on with governing.

Under the constitution, every minister needs the approval of parliament to take up his or her post. When the government put through its first choice of suggested ministers, MPs only endorsed a third of them. One third had already fallen by the wayside because they dual nationals, were wanted for criminal prosecution or had no higher education and never made it to the vote. One of those who had a second nationality, Sayed Mansur Naderi, re-appeared on the current list, although for a different ministry. A further third of the candidates in January were rejected. AAN wrote at the time that the list was rather weak, with few big-hitters and many candidates who had little experience or were not obvious fits for their proposed ministries. Today’s list had similar characteristics: half have no experience working in government and many lack experience in the subject area of their ministry. For example, Afghanistan now has a medical doctor at Justice, a women’s rights activist lawyer at Counter Narcotics and a businessman at Education. Other ministers do look better suited, eg a hydraulics engineer at Water and Energy. Several of the appointments also look to be political pay back for support during the election.

It is not obvious why the parliament voted in all candidates today when it rejected many on a similar list in January. In general, MPs endorsement does not necessarily mean they like what is on offer, as voting in favour or against often has as much to do with mood and timing and what messages MPs want to send the executive and the country. It might just be that the parliamentarians, like the general public, are tired of not having a government and also feared being lambasted if they were seen as having stood in the way of a cabinet finally being formed. However, there were also allegations that money had changed hands to ‘persuade’ MPs to endorse candidates. Hasht-e Subh, for example, reported that MPs were asking for iPhones and money and that government officials were complaining that, compared to the Karzai era, bribes had gone up “terribly.”

In the January vote, MPs rejected all the Hazara, Uzbek (the third and fourth largest ethnic groups respectively) and women candidates. Today’s sweeping endorsement of all sixteen candidates does mean that Afghanistan has a fairer-looking cabinet. Of the 25 ministers, there are four women (still not enough, many activists would say, but at least the number President Ghani had promised) and, as to ethnicity, nine Pashtuns, seven Tajiks, three Hazaras, two Uzbeks, one each from Ismailis, Shia Sayeds and Turkmen and one minister who is reported by different sources as either Tajik, Uzbek or Turkmen.

This is still not quite a full cabinet. The all-important post of defence minister remains to be filled. It was the reported cause of a major rift between Doctors Ghani and Abdullah earlier in the month. Abdullah was reportedly incensed by what he said were unilateral announcements by Ghani for Afzal Ludin as defence minister (1) and Shukria Barakzai as head of the Election Reform Commission. There are also some other significant gaps: the Attorney General, Head of the Supreme Court, Head of the Central Bank and most of the country’s governors.

As AAN and others have reported, there is growing discontent in the country with the lack of governing going on, particularly given the ailing economy and disturbing attacks by insurgents – 31 civilians kidnapped in Zabul in late February and still not freed, soldiers captured and beheaded in Badakhshan on 10 April 2015 and today, a major attack in Jalalabad which left more than thirty dead and more than one hundred injured and which overshadowed parliament’s vote. Addressing the nation live on television from Badakhshan today, President Ghani said:

On one hand, we are in a very sad situation, but from another a very happy one. What happened in Badakhshan and Nangarhar is our sad situation, but the approval of our 16 ministerial candidates by the parliament is the happy one. We have had problems in the economic sector and were not able to implement policies due to the lack of ministers.

The real test of the new cabinet is whether, now that the government’s key team is largely in place, it can finally start to govern better.

How the vote went

239 MPs voted (out of 246). To be confirmed, candidate needed a simple majority of 120 votes. The votes for the sixteen (read their full biographies here) went as follows:

(AA) and (AG) refers to whether it is believed Abdullah Abdullah or Ashraf Ghani put forward the candidate

1. Abdul Bari Jahani, Culture and Information (AG): 120 votes in favour (66 rejected, 35 blank, 6 invalid)

One of the leading Pashtun poets of modern times, a Kandahari who, for many years, worked in broadcasting with Voice of America in the United States. (2)

2. Assadullah Zamir, Agriculture (AG): 192 votes in favour (28 rejected, 15 blank, 4 invalid)

An ethnic Tajik in his late thirties, born in Kabul, one of the co-founders of Fourteen Hundred / 1400, a group of young(ish) Afghans interested in influencing policies; has many years of experience working in various ministries (rural development, education, mines and agriculture).

3. Muhammad Gulab Mangal, Border and Tribal Affairs (AG): 188 votes in favour (28 rejected, 13 blank, 8 invalid)

A Paktiawal and member of the communist People’s Democratic Party of Afghanistan before it seized power in the Saur Coup of 1978, who later joined the mujahedin; a former governor of Paktika, Laghman and Helmand.

4. Engineer Mahmud Balegh, Public Works (AG): 168 votes in favour (38 rejected, 23 blank, 8 invalid)

An ethnic Hazara from Daikundi and one of the youngest ministers; an engineer by education, a former editor of Eqtedar-e Melli newspaper (published by the Shia political party Hezb-e Eqtedar-e Melli, which split off the mujahedin party Harakat-e Islami under the late Kabul MP Mustafa Kazimi after the Taleban regime came down) and now a businessman, part owner of one of the largest construction companies in the country.

5. Abdul Satar Murad, Economy (AA): 152 votes in favour (51 rejected, 29 blank, 6 invalid)

A Tajik from Parwan province in his late 50s, he was deputy head of Abdullah’s electoral campaign team and chairman of the political committee of Jamiat-e Islami; taught English at a mujahedin military academy in the 1980s, served in the Rabbani government and in various Islamic State embassies and, post-2001, set up a construction company and was governor of Kapisa.

6. Dr Muhammadullah Batash, Transport and Aviation (AG): 176 votes in favour (32 rejected, 25 blank, 6 invalid)

An Uzbek in his mid-50s from Kunduz with a PhD from Moscow University who is a Jombesh party activist; has served as deputy and acting minister of transport, as governor of Faryab and as a government advisor.

7. Sayed Sadat Mansur Naderi, Urban Development (AG): 202 votes in favour (18 rejected, 10 blank, 4 invalid)

Son of Sayed Mansur Naderi (the Ismaili religious leader and former militia commander who was with the PDPA government until 1992 and then was one of the warring parties in the civil war, allied with the ‘Northern Alliance’) who is chair of a group of companies active in nearly all of Afghanistan’s main economic sectors (including fuel import and storage, construction, precious metals and gems, security, property dealing, advertising, supermarkets and insurance).

8. Dr Abdul Basir Anwar, Justice (AA): 138 votes in favour (65 rejected, 30 blank, 5 invalid)

An ethnic Tajik from Parwan and leading member of Hezb-e Islami; holder of a medical degree, he was deputy minister of health during the Rabbani government and advisor on social affairs to former President Karzai.

9. Abdul Razaq Wahidi, Telecommunication (AA): 152 votes in favour (53 rejected, 28 blank, 5 invalid)

A Hazara from Kabul in his late 30s who grew up in Iran and returned in 2002 to teach mathematics at Kabul University, after which he served on the Kankur Committee of the Higher Education Ministry and as General Administrative Director and Deputy Minister for Administration at the Ministry of Finance.

10. Dilbar Nazari, Women’s Affairs (AA): 131 votes in favour (70 rejected, 28 blank, 9 invalid)

An Uzbek from Balkh in her 50s with a background in education and NGOs (including Oxfam, German Agro-Action and UNICEF); a former MP.

11. Salamat Azimi, Counter Narcotics (AG): 155 votes in favour (60 rejected, 23 blank, no invalid)

A lawyer and women’s rights advocate from Andkhoi in Faryab (sources put her variously as Tajik, Uzbek and Turkman) who has served as professor, head of the criminal law department and deputy director of Balkh University, head of the section for children’s rights at the Afghan Independent Human Rights Commission in Mazar-e-Sharif and a delegate at several loya jirgas.

12. Dr Farida Momand, Higher Education (AG): 184 votes in favour (31 rejected, 18 blank, 5 invalid)

A Pashtun from Nangarhar, a doctor, former professor at Kabul Medical University and dean of the pediatric department.

13. Dr Nasrin Oryakhel, Labour and Social Affairs (AG): 169 votes in favour (62 rejected, 21 blank, 5 invalid)

A Pashtun medical doctor from Paghman and leading member of President Ghani’s election campaign who has been the director of both Rabia Balkhi and Malalai hospitals in Kabul.

14. Ali Ahmad Osmani, Water and Energy (AA): 168 votes in favour (36 rejected, 29 blank, 5 invalid)

An ethnic Tajik in his early 40s, a hydraulic engineer by education and work experience (with the World Food Programme and in private business).

15. Humayun Rasa, Trade and Industries (AA): 170 votes in favour (39 rejected, 24 blank, 4 invalid)

An ethnic Hazara (with a Bayat mother) from the Qarabagh district of Ghazni who served as Deputy Minister for Literacy with the Ministry of Education and Deputy Head of Logistics in the National Directorate of Security.

16. Assadullah Hanif Balkhi, Education (AA): 161 votes in favour (27 rejected, 25 blank, 24 invalid)

An ethnic Tajik in his fifties from Balkh and member of Jamiat-e Islami (he was particularly close to the late Marshal Fahim); schooled at the Abu Hanifa madrassa and Sharia Faculty of Kabul University, he reportedly also studied in Saudi Arabia; a former ambassador to Kuwait and owner of a construction company.

 

(1) Afzal Ludin was commander of the presidential guard under Najibullah. This would have given the second ‘power ministry’ to a former PDPA regime representative, after Ulumi as interior minister.

(2) The one candidate to scrape through, Abdul Bari Jahani at Culture, was only given permission to present himself to the house this morning and accepted onto the voting list at the last minute.

A special commission had been in charge of reviewing the required documents of the candidates including university degrees, citizenship documents and documents showing they had committed no crimes. There were suspicions over the documents – citizenship or education – of eight nominees (Zamir, Baligh, Murad, Naderi, Osmani, Rasa, Balkhi and Batash), but in the end, only Bari Jahani was, initially, not allowed to present himself to parliament because of an alleged second (American) citizenship.

He should have appeared at the house on Wednesday 15 April 2015, but instead on that day, a letter was read to the house issued by the United States embassy in Kabul and sent via the Foreign Ministry and Ministry of Parliamentary Affairs. This, however, was deemed insufficient to prove that Bari had started cancelling his second citizenship. Some of the Pashtun Kandahari MPs, such as Lalai Hamid Zai and Abdul Rahim Ayubi, shouted in the session, saying some MPs were not allowing a Kandahari to be a minister. Lalai asked for Jahani to be given the vote despite his dual citizenship. Hafiz Mansur was the only MP who argued against giving one more chance to Jahani, saying the special commission had given enough time to the candidates and he should be out of the list. Finally, the speaker asked the commission to review the US embassy letter, ask the US embassy for clarification and make a decision on Jahani’s case. The commission  then allowed Jahani to make his presentation before the vote today and to be included in the vote.

Catégories: Defence`s Feeds

Le Triomphant comme neuf

MARTOLOD (Blog d'information marine) - sam, 18/04/2015 - 13:10
Après vingt mois en cale sèche, Le Triomphant est de retour à la base de l’Île-Longue.

Le SNLE Le Triomphant vient de retrouver la base navale de l’Île-Longue qu’il avait quittée pour le bassin numéro huit de Brest pour y subir une Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparation (IPER/Adaptation). Pendant vingt mois, il a subi une opération de grande ampleur visant à le mettre au même niveau que SNLE Le Terrible dernier sous-marin de ce type entré en service au sein de la FOST.

Le Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins (SNLE) Le Triomphant a débuté sa refonte en août 2013 à Brest. Le bâtiment a bénéficié d’un chantier colossal lui permettant de rénover ses différents équipements, dont le système de combat et les sonars, ainsi que d’une reconstruction de la tranche missiles. L’intégration du missile balistique M51 a été l’une des parties les plus délicates de la refonte, le nouveau missile ayant des dimensions et une masse supérieure à celle de son aîné. Remis à flot le vendredi 20 mars 2015 après vingt mois de travaux Le Triomphant a été remorqué vers sa base sous-marine en presqu’île de Crozon. De retour à l’Île-Longue il lui reste encore dix mois de mise au point et d’opérations diverses de redémarrage. C’est aussi à l’Île-Longue que le cœur nucléaire et tous les éléments de propulsion seront réinstallés et remis en service. Il devrait réintégrer au sein de la Force Océanique Stratégique (FOST), la boucle opérationnelle l’hiver prochain.
Le Triomphant est le second SNLE à avoir subi une telle opération, le premier ayant été Le Vigilant. Le Téméraire subira le même sort à partir du printemps 2016.
Réalisés par le site DCNS de Cherbourg, les SNLE du type Le Triomphant sont les plus gros sous-marins réalisés jusqu’ici en France. Ils mesurent 138 mètres de long et présentent un déplacement de plus de 14 000 tonnes en plongée. Armés alternativement par deux équipages de 110 marins, ces bâtiments peuvent mettre en œuvre seize missiles balistiques, la portée maximale du M51 étant estimée à 9 000 kilomètres. Chaque missile peut emporter jusqu’à six têtes nucléaires TN75 d’une puissance de 110 kilotonnes chacune. En dehors de cette force de frappe stratégique, les SNLE français disposent également, pour leur autodéfense, de quatre tubes permettant de lancer des torpilles lourdes F-21 et des missiles antinavire Exocet SM39.

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Kormánygépek Jugoszlávia utódállamaiban

Balkáni Mozaik Blog - sam, 18/04/2015 - 12:39

Szerbia kormánygépek tekintetében az egykori jugoszláv tagköztársaság között a legszerényebb.

A boszniai Szerb Köztársaság állami vezetői egy Cessna 525-sel utaznak, melynek értéke kb. 5 millió dollár és kategóriájában a legmodernebb VIP repülőgépek közé tartozik.

                     Cessna 525 (illusztráció)

A horvát állami vezetők egy luxus kategóriájú Challenger CL 612 típusú repülőgépet vehetnek igénybe. A repülőgép ára 18 millió dollár volt.

                            Challenger (illusztráció)

Macedónia kormánygépe 2004. február 26-án Bosznia-Hercegovina területén lezuhant, a szerencsétlenségben életét vesztette Boris Trajkovski államfő is. A kormány egy évvel később az Amerikai Egyesült Államokból beszerzett egy Learjet 60 típusú gépet 11 millió dollárért.

                    Learjet 60 (illusztráció)

Mindezekhez képes a szerb állami vezetők részére rendelkezésre álló repülőgépek valóban nagyon szerénynek mondhatók. A kormánygéppark két repülőgépből áll: egy 1991-es gyártású Learjet 31a és egy 1981-es Falcon 50 típusúból.

                   Learjet 31a

                      Szerb Falcon 50


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Az Aviolet idei nyári tervei

Balkáni Mozaik Blog - sam, 18/04/2015 - 10:58

Az Air Serbia charter cége, az Aviolet közzétette hogy öt ország 19 célállomására hirdeti meg járatait: Törökországba, Görögországba, Olaszországba, Spanyolországba és Egyiptomba, legnagyobb számban június 15-szeptember 15 között. 

Az Aviolet a járatokat három felújított és a cég új arculatának megfelelően átalakított 144 személyesre beszékezett Boeing 737-300-as típussal teljesíti. 

2014-ben az Aviolet 520 járaton 90 ezer utast szállított a népszerű üdülőhelyekre.

Dane Kondics, az Air Serbia vezérigazgatója kijelentette:

„Az Aviolet az elmúlt évben indult és bebizonyította létjogosultságát. Idén még sikeresebb nyári szezonra számítunk, arra, hogy a társaság még több utast vonz minőségi szolgáltatásaival, olyan hozzáadott értékekkel, amik ritkák a charter járatokon.”

 

Az Avioletről bővebben itt olvashat. 


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