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« Stop Vivisection » : l’expérimentation animale en débat au Parlement européen.

EU-Logos Blog - Fri, 22/05/2015 - 18:45

L’Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme prévu par le traité sur l’Union européenne et opérationnel depuis le 1er avril 2012. Il vise à renforcer la légitimité démocratique de l’Union européenne et consiste, pour les citoyens européens, à inviter la Commission européenne à soumettre une proposition législative, au terme d’une procédure détaillée par le Règlement (UE) n° 211/2011 du Parlement européen et du Conseil du 16 février 2011 relatif à l’initiative citoyenne. Avant toute chose, les personnes désireuses de proposer une ICE doivent constituer un comité de citoyens composé d’au moins sept citoyens de l’Union résidant dans sept États membres différents et ayant l’âge requis pour voter aux élections du Parlement européen. Ensuite, la proposition d’initiative doit être enregistrée par la Commission. Pour ce faire, celle-ci doit concerner un domaine relevant des attributions de la Commission, c’est-à-dire un domaine pour lequel la Commission peut présenter une proposition d’acte juridique. La proposition d’ICE doit également être conforme aux valeurs de l’Union européenne sans être « manifestement abusive, fantaisiste ou vexatoire ». Une fois l’enregistrement confirmé par la Commission, les organisateurs disposent d’un an pour recueillir le soutien nécessaire, par voie papier ou électronique. Le « soutien nécessaire » signifie que les signataires doivent être au moins un million, provenir d’au moins un quart des États membres, et que dans au moins un quart des États membres le seuil minimal de signataires est atteint ; seuil qui est proportionnel au nombre de députés européens élus dans les États concernés. Une audition est ensuite organisée au Parlement européen avant que la Commission n’examine l’ICE et publie ses conclusions dans une communication. Pour de plus amples informations sur l’ICE et sa réforme, lire l’article « L’initiative citoyenne européenne : un outil de démocratie directe en perdition ».

            Depuis le 1er avril 2012, seulement trois initiatives citoyennes ont recueilli les soutiens nécessaires : « Right2Water », « Un de nous » et « Stop Vivisection ». Les organisateurs de cette dernière ICE, « Stop Vivisection », ont été invités à participer à une audition publique à Bruxelles le lundi 11 mai dernier. Au cours de cette audition organisée conjointement par les commissions AGRI (agriculture et développement durable), ENVI (environnement, santé publique et sécurité alimentaire), ITRE (industrie, recherche et énergie) et PETI (pétitions) du Parlement européen, Gianni Tamino, Claude Reiss et André Ménache, tous trois membres du comité organisateur de l’ICE, ont pu échanger avec des experts et parlementaires européens. Avant d’entrer dans le détail des échanges, revenons sur le contenu de cette initiative citoyenne. Qu’est-ce que la vivisection ? D’après le site internet consacré à l’ICE, « La vivisection est une méthode de recherche permettant l’utilisation d’animaux vivants pour le développement des connaissances biomédicales. » La définition du dictionnaire Larousse en ligne est la suivante : « Dissection expérimentale pratiquée sur un animal vivant. Les recherches médicales […] de même que certaines techniques chirurgicales passent par un stade […] d’expérimentation animale qui peut comporter des gestes de vivisection, avant leur application à l’homme ».

Le 3 mars 2015, les organisateurs, forts de 1 173 131 signatures certifiées, ont soumis leur ICE « Stop Vivisection » à la Commission européenne. Ils demandent ainsi l’abrogation de la Directive 2010/63/UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques et invitent la Commission à proposer une directive visant à mettre un terme à l’expérimentation animale. Ladite directive du 22 septembre 2010 est une mise à jour de la Directive 86/609/CEE du 24 novembre 1986. Il s’agit de lutter contre les divergences entre les Etats membres qui risqueraient d’entraver les « échanges de produits et de substances pour la mise au point desquels sont effectuées des expérimentations animales ». Cette directive de 2010 fait également suite à la Résolution du Parlement européen du 5 décembre 2002 dans laquelle les eurodéputés appelaient la Commission européenne à proposer une révision de la directive de 1986. Une telle démarche trouve son fondement dans l’article 13 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne qui consacre le bien-être animal comme valeur de l’Union : « Lorsqu’ils formulent et mettent en œuvre la politique de l’Union dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, des transports, du marché intérieur, de la recherche et développement technologique et de l’espace, l’Union et les États membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles, tout en respectant les dispositions législatives ou administratives et les usages des États membres en matière notamment de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux. » C’est d’ailleurs sur cette base que les organisateurs de « Stop Vivisection » ont fondé leur initiative.

En ce qui concerne le contenu de la directive contestée, le législateur européen a précisé dans le texte que celle-ci « représente une étape importante vers la réalisation de l’objectif final que constitue le remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants à des fins scientifiques et éducatives, dès que ce sera possible sur un plan scientifique. À cette fin, elle cherche à faciliter et à promouvoir les progrès dans la mise au point d’approches alternatives. » Un peu plus loin il est précisé que dans l’état actuel des connaissances scientifiques, l’utilisation des animaux, notamment des primates non humains, dans les procédures scientifiques, demeure nécessaire à la recherche bio-médicale, et que de manière générale « l’utilisation d’animaux vivants demeure nécessaire pour protéger la santé humaine et animale ainsi que l’environnement ». Il s’agit là d’un point contesté par les organisateurs de l’ICE. La directive précise néanmoins que ces méthodes ne sont autorisées « que dans les domaines biomédicaux essentiels à la santé humaine, pour lesquels il n’existe encore aucune méthode alternative ». Enfin, l’article 4 pose le principe des trois « R », à savoir Remplacement, Réduction et Raffinement :

  1. « Les États membres veillent, dans toute la mesure du possible, à ce que soit utilisée, au lieu d’une procédure, une méthode ou une stratégie d’expérimentation scientifiquement satisfaisante, n’impliquant pas l’utilisation d’animaux vivants.
  2. Les États membres veillent à ce que le nombre d’animaux utilisés dans un projet soit réduit au minimum sans compromettre les objectifs du projet.
  3. Les États membres veillent au raffinement des conditions d’élevage, d’hébergement et de soins, et des méthodes utilisées dans les procédures, afin d’éliminer ou de réduire au minimum toute douleur, souffrance ou angoisse ou tout dommage durable susceptible d’être infligé aux animaux. »

Cet article de la Directive 2010/63/UE a été utilisé par certains députés européens au cours de l’audition pour démontrer la validité du cadre actuellement en place et exprimer leur opposition à la suppression de la directive prônée par les organisateurs de « Stop Vivisection ».

Lors de cette audition, Gianni Tamino, Claude Reiss et André Ménache ont appelé à la disparition totale de l’expérimentation animale d’ici cinq ans. Ils ont également demandé que l’utilisation de méthodes alternatives à l’expérimentation soit rendue obligatoire et que la phrase « l’utilisation d’animaux vivants demeure nécessaire pour protéger la santé humaine » soit supprimée non seulement de la Directive 2010/63/UE mais aussi de tous les textes européens. L’audition du 11 mai s’est ouverte sur l’intervention du Président de la commission AGRI, Czeslaw Siekierski (PPE, Pologne), qui a fait remarquer que l’ICE « Stop Vivisection » posait un certain nombre de questions : Pourquoi utilise-t-on des animaux à des fins scientifiques ? Dans quelle mesure la directive apporte-t-elle aux animaux une protection suffisante ? La directive bloque-t-elle le progrès scientifique ? Comment faire avancer la recherche tout en réduisant les essais sur les animaux ? Comment concilier protection des animaux et progrès scientifique ? Une fois ce contexte posé, Roberta Metsola (PPE, Malte), Vice-Présidente de la commission PETI, a souhaité rappeler que la procédure de l’ICE variait de celle des pétitions : « Beaucoup confondent l’ICE et la procédure des pétitions. Ce sont deux outils très différents. La commission PETI joue un rôle direct et donne une voix au citoyen européen. Une personne peut, toute seule, soumettre une pétition qui sera étudiée par le Parlement européen. Un grand nombre des ICE refusées par la Commission, parce qu’elles ne proposent pas un nouvel acte juridique ou un amendement à une législation, seraient admissibles comme pétitions au Parlement européen. » Jyrki Katainen, Vice-Président de la Commission européenne, a quant à lui expliqué que l’audition publique constituait « la seule opportunité d’entendre les avis de ceux qui ont proposé cette ICE et de ceux qui sont contre » avant d’ajouter : « Nous avons rencontré les organisateurs lors de réunions séparées, ce qui nous a permis de mieux comprendre leurs préoccupations, c’est-à-dire que l’on annule la Directive 2010/63/UE sur l’utilisation des animaux à des fins expérimentales. Ce débat devrait nous aider dans le processus d’élaboration de notre réponse écrite. La Commission va entendre ce qui sera dit et suivra de près les échanges entre les parlementaires, les organisateurs et les experts. La Commission préparera ensuite sa réponse à l’ICE « Stop Vivisection » qu’elle a l’intention d’adopter le 3 juin, juste à temps pour respecter le délai de trois mois prévu par le Règlement. »

Suite à ces propos introductifs, les organisateurs ont exposé leur démarche. Il s’agit pour eux de « mettre en cause la Directive 2010/63/UE qui prévoit que les animaux sont des modèles fiables pour les problèmes de santé humaine. Un animal n’est jamais un modèle biologique pour un autre » a asséné Claude Reiss avant de s’expliquer : « le patrimoine génétique d’une espèce est unique. Ce patrimoine génétique est mis en œuvre lorsqu’une espèce donnée est soumise à un certain stress : l’exposition à des produits chimiques, à des maladies. Une espèce va réagir avec ses gènes. Une autre espèce avec un patrimoine génétique différent va réagir avec d’autres gènes. Il n’y a aucune raison pour que les espèces répondent de la même façon. » Le scientifique a ensuite mis en cause les pratiques de l’industrie pharmaceutique : « Si vous avez un produit X et que vous voulez le mettre sur le marché, pour prouver qu’il n’est pas cancérigène, vous pouvez sélectionner une lignée de souris […] qui est très résistante du point de vue de la cancérisation. Si par contre vous sélectionnez une autre lignée […] qui est 100 fois plus susceptible de développer des tumeurs mammaires suite à une exposition, votre produit sera dit dangereux. Les conséquences de cette facilité sont catastrophiques pour notre santé. » Pour Claude Reiss, la science a fait suffisamment de progrès en 20 ans pour permettre d’évaluer les risques toxiques des produits chimiques sans passer par l’expérimentation animale. En guise de réponse, le responsable de la Direction Générale Environnement de la Commission européenne, Karl Falkenberg, a lu l’article 4 de la Directive 2010/63/UE précédemment cité. Par ailleurs, celui-ci a souligné le fait que la législation en question était relativement récente puisqu’elle n’est applicable dans les Etats membres que depuis 2013. « Nous devons encore tirer les premières leçons et présenter un rapport de mise en œuvre au bout de cinq ans, en 2018-2019 » a-t-il dit. « L’UE est très avancée par rapport au reste du monde. A ma connaissance il n’existe pas de législation chez nos partenaires qui défende le bien-être des animaux et qui, de manière aussi claire, demande à ce que l’on utilise des méthodes de remplacement lorsque cela est possible. »

Au cours du débat, trois experts sont intervenus : Ray Greek, président de Americans for Medical Advancement ; Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de Médecine en 2008 ; et Emily Mc Ivor, Policy Director à la Humane Society International/Europe et spécialiste de la défense du bien-être animal. Intervenu dans le premier round, Ray Greek estime que « le modèle animal n’a pas de valeur prédictive pour la réponse humaine aux médicaments ou à la maladie ». Pour cette raison, « la vivisection ne pourra jamais être un mal nécessaire » selon lui. De son côté, Françoise Barré-Sinoussi a tenu un discours inverse en se montrant favorable au modèle animal combiné à des méthodes alternatives ainsi qu’à des essais cliniques sur l’être humain. Pour elle, les trois modèles d’expérimentation sont complémentaires et indispensables. Au sujet des différences de patrimoine génétique entre les humains et les animaux, celle-ci a expliqué : « Ce sont des modèles, on ne peut s’attendre à ce qu’ils soient identiques, il y a des différences. Elles doivent être soigneusement prises en compte. » Grâce aux modèles animaux « de nombreux progrès ont été enregistrés », notamment pour les vaccins. « Il y a 2 à 3 millions de décès évités chaque année grâce aux vaccins. » Ainsi, pour Françoise Barré-Sinoussi, « nous avons besoin des modèles animaux même s’il y a des limites à ces modèles. Les modèles alternatifs eux aussi ont leurs limites. En France, 90% des recherches commencent par des méthodes alternatives et ce n’est que s’ils n’ont pas le choix que les chercheurs utilisent le modèle animal. Il va falloir mettre au point de meilleures méthodes alternatives à l’avenir. Nous devons passer après les modèles animaux aux essais cliniques, à l’expérimentation humaine. » Intervenue en dernière partie de l’audition, Emily Mc Ivor a plaidé pour la remise à l’ordre du jour des expérimentations biomédicales et l’interdiction des expérimentations animales. Il faut se battre pour remplacer les tests sur les animaux, a-t-elle déclaré.

Après chaque intervention d’expert, les parlementaires ont pu poser leurs questions. Celles-ci se sont concentrées sur les méthodes alternatives à l’expérimentation, la diminution du nombre d’animaux utilisés chaque année par les laboratoires et l’avenir de la Directive 2010/63/UE. Sur cette directive, les eurodéputés se sont montrés divisés. Certains considèrent, comme Françoise Grossetête (PPE, France) ou Marc Tarabella (S&D, Belgique), que le cadre actuel est suffisant et permet un équilibre entre les besoins de la recherche et la protection des animaux, quand d’autres ont invité la Commission européenne à faire une toute nouvelle proposition de directive interdisant l’expérimentation animale, à l’image d’Anja Hazekamp (GUE, Pays-Bas) qui arborait même une souris en peluche sur l’épaule en guise de soutien à l’ICE. Toutes les interventions n’étaient pas tranchées, certains députés cherchant à mieux comprendre les enjeux : « Y-a-t-il dans le monde des alternatives que nous pouvons utiliser maintenant ? Pourrons-nous arriver à ce que ces alternatives remplacent complètement l’expérimentation animale ? » a demandé Martin Häuseling (Verts, Allemagne), rejoignant ainsi les interrogations de nombre de ses collègues. Anne Sander (PPE, France) a quant à elle adressé des questions pratiques à Françoise Barré-Sinoussi : « Si aujourd’hui l’Union européenne revoit sa législation, quel impact cela aurait-il sur vos travaux de recherche ? », « Dans l’Union nous avons un outil de recherche, Horizon 2020. Pensez-vous que nous puissions utiliser cet outil pour développer des méthodes alternatives à l’expérimentation animale ? ». Au regard des réponses apportées par la chercheuse, les tests sur les animaux, sur les humains et les tests alternatifs semblent nécessaires. « Tout ce que nous voulons c’est une diminution de ces tests sur les animaux » et pour ce faire, Madame Barré-Sinoussi a appelé à ce que dans le cadre du programme Horizon 2020, des appels d’offres concernent les maladies infectieuses soient publiés. Cette réponse n’a pas satisfait les trois organisateurs présents.

A l’issue de cette audition, ceux-ci se sont pourtant montrés confiants et « estiment être parvenus à un consensus significatif » conformément à ce qui figure sur le site internet dédié à « Stop Vivisection ». Ceci étant, si l’on en croit l’article publié par Euractiv le 13 mai, l’ICE « peine à convaincre les eurodéputés ». Rendez-vous le 3 juin pour la réponse de la Commission.

 

Charline Quillérou

 

Pour en savoir plus

-. Public Hearing on the European Citizens’ Initiative « Stop Vivisection » – Agenda https://polcms.secure.europarl.europa.eu/cmsdata/upload/4d5bab05-54b5-486c-a716-943e7f1811c5/vivis-programme.pdf (EN)

-. Directive 2010/63/EU of 22 September 2010 on the protection of animals used for scientific purposes http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2010:276:0033:0079:en:PDF (EN)

-. Stop Vivisection – Website http://www.stopvivisection.eu/ (EN)

 

 


Classé dans:Actualités, BREVES, CITOYENNETE EUROPEENNE, Questions institutionnelles
Categories: Union européenne

Wanna understand China today?: Here’s a new reading list, kind of business-oriented

Foreign Policy - Fri, 22/05/2015 - 18:43
There has been some polite jostling going on this week between the U.S. Navy and Chinese military over the tepid waters of the South China Sea.

Climat : Adoptez la "Grön attitude" !

Toute l'Europe - Fri, 22/05/2015 - 18:43
Avec la saison "Grön attitude", les institutions suédoises en France proposent de réfléchir et d'échanger sur les gestes quotidiens en faveur d'un monde plus durable.
Categories: Union européenne

OSCE Security Days on “Building Bridges: Promoting Dialogue to Prevent Radicalization and Violent Extremism” sends powerful message of tolerance

OSCE - Fri, 22/05/2015 - 18:41

VIENNA, 22 May 2015 – More than three hundred participants representing OSCE participating States, religious communities, civil society, the media and the academic community held an open debate about the root causes of extremism and radicalization that lead to violence and  about possible measures and actions to prevent and counter these processes.

The aim of the OSCE Security Days was to provide an open forum for participants to review existing tools and best practices to combat violent radicalization; offer a platform for regional dialogue and cooperation, including with OSCE Mediterranean and Asian Partners; and identify a roadmap for future joint action with other International and Regional Organizations, including on engaging civil society.

Through five dynamic, panel discussions among high-level participants, with active engagement of the audience,  participants looked  at the role of media, education, inter-religious and inter-cultural dialogue, and the empowerment of women and youth in reducing tensions and turning vulnerable individuals away from radicalization.

Former Chancellor of Austria, Wolfgang Schuessel, set the scene with a keynote speech focusing on migration and the tension between freedom of expression and respect for differences. “The OSCE’s comprehensive security approach is certainly qualified to support the participating states’ efforts to come to terms with the new challenges. The organization has the necessary structures and tools to provide a comprehensive framework for concrete action Schussel said.

Most participants stressed the need to strengthen the role of education and responsible media, as well as the need for a highly flexible, diversified and cooperative approach to address the challenges posed by radicalisation and terrorist recruitment. The essential role and active involvement of women and youth was also highlighted throughout the event.

Noting the wealth of existing initiatives, networks and tools to counter radicalization, OSCE Secretary General  Lamberto Zannier called for even stronger  co-operation among all stakeholders, and joint strategies, initiatives and policies.   “Radicalization and violent extremism affect all of our societies.  The complexity of challenges demands that we be creative to tackle them effectively and build bridges on many levels: between and within countries, societies, organizations” Zannier said.  “The OSCE is ready to work with all our partners on this urgent and growing challenge and I look forward to our enhanced cooperation”.

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Személyi kérdések, Komáromi Napok és Komárom gazdálkodása volt terítéken

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Fri, 22/05/2015 - 18:41
Megválasztották a Calor, COM-Média és a KOMVaK felügyelőtanácsának tagjait, de sok kérdés merült fel. Miért nem írtak ki pályázatot a közvetítőcégre a Komáromi Napok megszervezésére? Miért nincs még új alapszabálya a KOMVaK-nak? Elveszhet egy újabb sokmillió eurós pályázat?

A photo for Memorial Day

Foreign Policy - Fri, 22/05/2015 - 18:40
It is not just about drinking a few beers, though that can be part of it.

Audio and Video of the U.S. P-8A aircraft defying China’s Navy warnings to leave airspace over disputed islands

The Aviationist Blog - Fri, 22/05/2015 - 18:26
A P-8A Poseidon from Patrol Squadron (VP) 45 captures surveillance footage of the Peoples Republic of China (PRC) conducting land reclamation operations in the South China Sea.

On May 20, a P-8A Poseidon maritime patrol aircraft belonging to Patrol Squadron (VP) 45 conducted a routing surveillance flight over the South China Sea, where has started building an airstrip on the disputed Spratly Islands in the waters claimed by the Philippines.

During the flight, the crew of the P-8A documented several warnings, issued by China’s People’s Liberation Army Navy (PLAN), most probably on the International Emergency (“Guard”) frequency 121.5 MHz, to leave the area as the U.S. military plane was approaching their military alert zone.

Interestingly, the U.S. aircraft replies to the Chinese Navy operators urging it to leave their area “quickly” as follows:

“Station calling U.S. military plane, please identify yourself”.

Then, after receiving confirmation that it was a People’s Liberation Army Navy (PLAN) operator, the answer is always the same: “I’m a U.S. military aircraft conducting lawful military activities outside national airspace; I’m operating with due regard as required under International Law.”

The audio seems to be disturbed by some kind of jamming.

Anyway, according to the U.S. Navy, the P-8 mission documented the continued expansion of reefs which have been turned into man-made islands with airport infrastructure in the South China Sea.

 

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Alerte au Burundi

Survie - Fri, 22/05/2015 - 18:24
Tous les voyants sont au rouge au Burundi. En dépit d'une forte opposition intérieure, jusqu'au sein du parti au pouvoir, et des mises en garde répétées de différentes instances internationales, le président Nkurunziza vient d'être officiellement désigné par le CNDD­FDD pour briguer un troisième mandat, en violation de la Constitution et des accords d'Arusha. Craignant les exactions commises par les forces de sécurité et les milices Imbone­rakure, plusieurs milliers de Burundais ont déjà fui le pays. Les (...) - 246 - mai 2015 / ,
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Szigorítják a rektori tisztség betöltésének szabályait

Kárpátalja.ma (Ukrajna/Kárpátalja) - Fri, 22/05/2015 - 18:19

A Legfelsőbb Tanács elfogadta a felsőoktatási törvénynek azt a módosítását, amely korlátozásokat vezet be a felsőoktatási intézmények vezetői tisztségének betöltésére vonatkozóan – adta hírül az osvita.ua május 14-én.

A törvénymódosítás célja, hogy megakadályozza az olyan személyek vezető beosztásba kerülését a felsőoktatási intézményekben, akik nem rendelkeznek az ennek megfelelő vezetői képességgel, feddhetetlen hírnévvel, kiváló tulajdonságokkal és szakmai elismertséggel.

A törvény megfogalmazói szerint a nyilvánossággal és a kutatókkal folytatott tárgyalásokat követően olyan kizáró kritériumokat határoztak meg, melyek közül ha csak egy is jellemző a jelölt személyre, akkor nincs joga betölteni az adott oktatási intézmény vezetői posztját.

Eszerint a rektori állást nem töltheti be büntetett előéletű vagy korrupcióval vádolt személy. Továbbá olyan ember sem vezethet felsőoktatási intézményt, akit a kormány átvilágítása kapcsán vizsgáltak.

Musztafa Najem parlamenti képviselő elmondása szerint azok az egykori vagy jelenlegi képviselők sem pályázhatnak felsőoktatási intézmény vezetői szerepkörére, akik igennel szavaztak a hírhedt, 2014. január 16-i diktatórikus törvényekre.
Azokat a felsőoktatási intézményekben vezetői állást betöltő személyeket pedig, akikre vonatkozik a fent említett kizáró kritériumok egyike, az illetékes hivatalnak el kell bocsátania.

Kárpátalja.ma

Enhancing communication capacities of governmental media officers focus of OSCE-supported workshop

OSCE - Fri, 22/05/2015 - 18:18
Vasilina Brazhko

Three communication strategy capacity building workshops, organized by the OSCE Centre in Bishkek, in partnership with the Information Department of the Office of Prime Minister of Kyrgyzstan, will take place from 19 to 23 May 2015 in Bishkek.

Some 60 media and communication officers from a wide range of ministries and agencies will focus on the development of communication strategies as well as tools and methods of communication.

The training is conducted by Marek Bekerman, with experience from BBC Global News in London, and Elena Voronina, Public Relations specialist.

The participants will learn about the role of media and communication services in the digital age, the importance of social media and how to incorporate all these aspects into strategies and work plans.

“The regular interaction between journalists and government is key in modern democratic societies,” said Maciej Dachowski, Head of the Politico-Military Unit of the OSCE Centre in Bishkek. “Better communication skills will help improve the transparency of government work, and therefore increase public trust in both the government and the media.”

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A megtisztulás zarándokútján

Székelyhon.ro (Románia/Erdély) - Fri, 22/05/2015 - 18:16

Az idei pünkösdi búcsúval elérkeztünk a jubileumi Mária-év kiemelkedő eseményéhez, amelynek május 23-án, szombaton délután fél 1-kor kezdődő ünnepi szentmiséjét nm. és ft. Jakubinyi György, főegyházmegyénk főpásztora mutatja be.
Kategória: Aktuális/Pünkösdi búcsú

Csíksomlyói búcsú – Pápai áldásban részesülnek az idei zarándokok

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Fri, 22/05/2015 - 18:14
Teljes búcsúval járó, vagyis az ideigtartó büntetéstől, a "tisztítótűztől" megszabadító pápai áldásban is részesülnek az idei csíksomlyói búcsú zarándokai abból az alkalomból, hogy idén 500 éves a csíksomlyói Mária-kegyszobor és az idei zarándoklatra az - ebből az alkalomból meghirdetett - jubileumi Mária-évben kerül sor.

Commandos marine : L’ECUME opérationnelle

MeretMarine.com - Fri, 22/05/2015 - 18:10

L’Embarcation Commando à Usage Multiple Embarquables de Nouvelle Génération (ECUME NG) est désormais opérationnelle. L’acceptation formelle de cet engin, variante du ZH-930 spécialement développée par Zodiac Milpro pour les forces spéciales de la marine française, permet désormais de l’employer en opérations. Elle ouvre aussi la voie à la livraison aux commandos marine des 15 premières ECUME d’ici la fin de cette année. Cinq autres embarcations sont prévues afin d’atteindre la cible finale de 20 exemplaires.

 

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Selon des écoutes, IBK et Bongo auraient bénéficié des faveurs de Michel Tomi

France24 / Afrique - Fri, 22/05/2015 - 18:00
Les présidents du Mali et du Gabon auraient reçu des cadeaux de la part d'un magnat corse, Michel Tomi, en échange d'avantages commerciaux accordés dans leur pays, selon des écoutes téléphoniques dévoilées par le site Mediapart vendredi.
Categories: Afrique

Hold up au Togo

Survie - Fri, 22/05/2015 - 17:50
Comme nous le redoutions (lire notre dossier hors-­série dans Billets n°245, avril 2015), l'élection présidentielle du 25 avril au Togo n'a été qu'une nouvelle étape grossière de la confiscation du pouvoir par le clan Eyadema, à la tête d'un Etat maffieux depuis 48 ans. Le 28 avril, Faure Gnassingbé a été décrété vainqueur avec 58,75% des voix, en « violation flagrante du code électoral » selon la déclaration publiée le 1er mai par l'opposition (rassemblée autour d'un candidat) qui a commencé à documenter les (...) - 246 - mai 2015 / , , ,
Categories: Afrique

L’avion Atlantique 2 de l’opération Chammal a effectué plus de 1.000 heures de vol

Zone militaire - Fri, 22/05/2015 - 17:48

Actuellement, le dispositif de l’opération Chammal, qui est le nom de la participation française à la coalition anti-EI (État islamique ou Daesh) emmenée par les États-Unis, repose sur 12 avions de combat (6 Rafale et 6 Mirage 2000D) ainsi que sur un E3F AWACS et un appareil de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) fourni par […]

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Hervé Renard s’en va, les Ivoiriens versent des larmes d’éléphants

LeMonde / Afrique - Fri, 22/05/2015 - 17:47
Sollicité par Lille, le sélectionneur français Hervé Renard quitte l’équipe ivorienne qu’il a pourtant portée au sommet. Amertume, abattement à Abidjan.
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Zimbabwe: nouvelles expulsions de cadres du parti au pouvoir

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La purge continue au sein de la Zanu-PF, le parti de Robert Mugabe. Jeudi 21 mai, sept nouveaux cadres du parti au pouvoir ont été expulsés. Officiellement ils sont accusés de «factionnalisme» et vouloir diviser le parti. Mais on leur reproche surtout d’être proches de l’ancienne vice-présidente Joice Mujuru, elle-même mise à l’écart en début d’année.  
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Côte d'Ivoire : Pascal Affi N'Guessan désigné candidat du FPI à la présidentielle

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Le 4e congr�s extraordinaire du Front populaire ivoirien (FPI) a ent�rin� vendredi la candidature de Pascal Affi N'Guessan � la pr�sidentielle d'octobre.
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Les Palmes dorées d’une Europe tourmentée…

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Le Festival de Cannes prône un cinéma international, audacieux, tant sur la forme que sur le fond, toujours exigeant, parfois inaccessible. Une chose est indéniable : les œuvres mises à l’honneur sont souvent sombres, politiques et iconoclastes.Dimanche, le jury de la 68ème édition du Festival de Cannes remettra au film de son choix le prix le plus prestigieux : la Palme d’or. Chaque année, les jurys changent mais ne se ressemblent pas et, il faut bien l'avouer, récompensent souvent le cinéma européen. Jusqu'à présent, l’Italie, la France et le Royaume-Uni ont particulièrement été gâtés.
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