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In the wake of the Paris attacks, American politicians of all stripes are rushing to burnish their security credentials. In their proposals they are undermining the one measure that might exhibit America’s basic motives in Syria, while adding nothing to U.S. security. House bill 4038, imposing extra screenings on Syrian refugees, and calls by governors, including at least one Democrat, to deny them entry, ignore what refugees are.
Of course we must be vigilant against terrorism. Many measures aimed at border security, some very uncomfortable, may well prove necessary. But the politicians are aiming at exactly the wrong target. They need to recall certain facts.
First, a widely overlooked point: “refugee” has a very specific meaning in law and administrative practice, distinct from other types of migrant. The UN formally defines refugees as persons fleeing persecution, which is the necessary condition even to consider anyone for U..S refugee status. The Paris attackers were not refugees; they already lived in Europe. Several travelled to and from the Middle East, but only one attacker seems even to have moved along current refugee routes.
Second, fear that terrorists could infiltrate the refugee system is understandable for anyone unfamiliar with the U.S. process. But our existing system has multiple layers of monitoring and support, in effective, long-established practices. As noted by Ambassador Ryan Crocker in the Wall Street Journal, multiple agencies, including Homeland Security and the FBI, vet all refugee candidates under consideration. A U.S. diplomat, with experience processing Middle Eastern refugees, corroborates to me that every case undergoes a multi-phased examination before gaining refugee status.
Third, even before embarking for the U.S., refugees are connected to a resettlement organization, from one of several, long-established networks. These organizations, including my friends at the International Institute of Connecticut, work closely with incoming families and individuals. Agency staff implements the rigorous State Department-funded refugee resettlement program. Volunteers mentor each family, visiting regularly to aid in their settlement. It is a service rather than security monitoring, but the relationship keeps citizens of the local community in touch with resettling refugees.
Fourth, America does not have the communities of disaffected Middle Eastern immigrants that a terrorist needs, to build networks to plan, equip, stage, and launch attacks. Europe’s large populations of alienated Muslims are not present here, and our resettlement agencies do not dump new arrivals in any shadow-lands.
The terrorism risk posed by refugees, even specifically from Syria and Iraq, is effectively zero. Yes, rapid expansion could strain a network geared to earlier levels of activity; this would explain in part the small number of Syrian refugees—10,000—that the administration proposed to accept this fall. Large increases should be carefully planned and rigorously monitored. But to worry about radicals posing as Syrian refugees is to ignore the meaning of “refugee.”
Beyond the question of domestic security, Syria itself gives us very few pieces on which to build a palatable U.S. policy. The only real forces are ISIS and the Assad regime —which started a civil war in response to the Arab Spring. Two approaches are raised in our public discourse. The first is to establish a safe haven in Syria for Assad’s non-ISIS opponents. This keeps our hands unsullied, but requires collaboration with countries of many different stripes, and will have little direct effect on either ISIS or Assad. The second is to join pro-Assad Russia in an anti-ISIS coalition; aside from the difficulties highlighted by Turkey’s shoot-down of a Russian plane, the moral compromise here is clear.
If we must choose among such options, we will need somehow to assert a basic moral context around what will be a pragmatic choice. Islamist terrorists voice an anti-Liberal, anti-Western narrative calling us amoral and imperialistic. Choosing an evil that we calculate to be the lesser, without somehow exhibiting our overarching moral values, will help our enemies, “proving” their narrative for them.
Taking in refugees is a long standing sign of America’s best nature. The system is one of the functions in the U.S. government that has been managed, quietly and collaboratively between Congress and State, for years. Through long practice it meets the standard of responsible handling in all respects, including security.
Everyone is entitled to their concerns—fear is a response to danger. Some will still worry about refugees, even if they understand that our process already eliminates the risks. Exactly to the extent that we still carry this fear, taking in Syrians who cannot abide either ISIS or Assad becomes an act of courage, undertaken out of conviction in our values.
Deux des trois personnes qui se sont fait exploser le 13 novembre aux abords du Stade de France étaient entrés en Europe et avaient traversé la Hongrie en se mêlant aux migrants, au début du mois d’octobre. Cela jette un froid.
Le flot des migrants ne cessait de grossir depuis le printemps sur la « route des Balkans », mais il a fallu attendre la fin de l’été et deux tragédies successives (le camion de l’horreur puis la photo d’un enfant noyé, Aylan) pour que les médias de l’Europe de l’Ouest daignent enfin tourner leur regard vers l’Est et saisissent la portée des évènements en cours.
Après le temps de l’ignorance, le temps de l’hystérie médiatique : tous ces migrants s’étaient subitement mué en réfugiés syriens fuyant le régime de Bachar et/ou l’État Islamique. Difficile dès lors d’émettre des nuances et de signaler, par exemple, le simple fait que les deux-tiers d’entre eux n’avaient rien de syrien. (selon les données statistiques des entrées illégales enregistrées par la police hongroise du 1er janvier au 15 septembre transmises à Hulala).
Les considérations humanitaires légitimes vis-à-vis de ces personnes fuyant la guerre et la misère occultaient alors les questions de sécurité nationale, toutes aussi légitimes, qui découlaient de cet afflux massif.
Et pourtant… Les empreintes digitales et papillaires de deux des kamikazes du Stade de France correspondent avec celles relevées sur deux individu début octobre en Grèce. Lemonde.fr écrit à propos du premier d’entre eux à avoir été identifié : « Ce kamikaze avait traversé l’île de Leros en octobre, après être passé par la Turquie. Il avait ensuite fait une demande d’asile en Serbie, avant de rejoindre le camp croate d’Opatovac puis de partir pour la Hongrie ».
Il est donc désormais avéré que des terroristes de l’organisation Daesh, en nombre indéterminé, se sont glissés dans le flot des migrants pour pénétrer incognito en Europe et y porter la guerre. Ce qui agitaient la menace peuvent se frotter les mains. Viktor Orban et son gouvernement sont plus que jamais en position de force, à domicile et en Europe.
Pour autant.
On n’est pas prêts d’oublier ces personnes en exil croisées tout au long de l’été : par exemple ces trois jeunes syriens qui avaient fui leur pays après un passage dans une prison du régime, prêts à franchir la frontière hongroise après avoir partagé quelques abricots ; ou encore cette mère de famille et ses enfants qui fuyait les Talibans dans le nord de l’Afghanistan et se montrait d’une dignité qui force l’admiration même après une douzaine d’heure de marche dans les bois.
Diaporama – C’était à la frontière entre la Hongrie et la Serbie
Et on n’est pas prêts d’oublier non plus la manière détestable avec laquelle ils ont été traités par le gouvernement hongrois.
Ah, et encore un dernier point :
Budapest a réussi à imposer petit à petit l’idée auprès des diplomates et représentants politiques européens que, si la Hongrie n’a pas fait preuve de beaucoup d’humanité dans l’affaire, on peut lui être reconnaissant d’avoir fait le « sale boulot », en se montrant intraitable sur l’application des règles de Schengen et Dublin. C’est justice, après tant de diabolisation.
Mais ce serait oublier un peu rapidement qu’en réalité, tous les migrants de passage sur le sol hongrois n’ont pas été enregistrés par les autorités hongroises, loin s’en faut (83 000 selon le ministre de l’Intérieur). Explications : après la fermeture avec trompettes et lacrymogènes de la frontière hungaro-serbe le 15 septembre, le flux s’est redirigé vers une autre porte d’entrée en Hongrie, au niveau du Baranya. Contacté par Hulala au début du mois d’octobre pour savoir comment les autorités prenaient en charge le flux, le gouvernement s’était contenté de nous renvoyer vers une déclaration précédente indiquant : « nous présumons que les Croates font le travail d’enregistrement« .
Boudeurs et vexés face à ce mauvais coup des Croates dont Budapest attendait qu’ils acheminent les migrants plus à l’Ouest, en Slovénie, les Hongrois avaient donc purement et simplement renoncé à contrôler, à enregistrer, et s’étaient résolus à faire comme tous les autres pays en amont : affréter des bus. A leur décharge, il est vrai qu’ils avaient lutté tout à fait seuls pour sécuriser leur frontière, et même dans la réprobation générale.
Mais il est tout de même regrettable d’avoir déployé tant de zèle à protéger les frontières de l’Europe comme aux temps des invasions ottomanes, pour laisser passer des terroristes sans même les avoir enregistré à leur entrée dans Schengen…
Társaságunk valamennyi tagja nevében köszönetet szeretnénk mondani Balogh Ceciliának, hogy ismét segít. Jótékonysági előadássorozatot indított a bamakói sérült gyermekek javára. A következő jótékonysági est ugyanitt- a Szavanna Étteremben- lesz december 12-én, melyre mindenkit szeretettel várunk.
A török légierő lelőtt egy orosz Szu-24 vadászgépet Szíria felett, a két pilóta katapultált. Török források szerint az orosz gép megsértette a török légteret, tízszer figyelmeztették a pilótát aki nem reagált, ezután lőtték le a határ közelében. Ankara az elmúlt hónapokban többször is tiltakozott az orosz félnél légtérsértés miatt. Moszkva elismerte a gép lelövését, a közlemény csak azt hangsúlyozza, hogy a vadászgép szír területen zuhant le.
Le port de Dunkerque poursuit le maillage fluvial de son hinterland direct. Depuis la mi-novembre la société CONTARGO opère une navette uviale conteneurisée entre le Terminal des Flandres
(TdF) de Dunkerque et les ports intérieurs de Valenciennes. Jusqu’à présent, les nombreux chargeurs de la Métropole valenciennoise, dont le marché conteneurisé est estimé à environ 100 000 EVP, ne disposaient pas de l’outil indispensable au développement d’une logistique massifée et durable via le port de Dunkerque.