(B2) En fixant à 1,11% du revenu national brut le pourcentage nécessaire pour le budget européen des sept prochaines années, en mettant le focus sur les fonctions régaliennes (sécurité, défense, politique étrangère, frontières), la Commission européenne ouvre le débat et force les États membres à sortir du bois. La proposition faite mercredi (2 mai), par […]
L’article Cadre financier pluriannuel. Pour 2021-2027, priorité sécurité, défense… et valeurs est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Cadre financier pluriannuel. Pour 2021-2027, priorité sécurité, défense… et valeurs est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Comme indiqué dans notre Carnet (30.04.2018), le policier belge Frank Van Der Mueren a bien été nommé, mercredi (2 mai), chef de la mission européenne EUCAP Sahel Niger (mission de renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure). Il remplace, à compter du 1er mai, pour une durée non déterminée, la Finlandaise Kirsi Henriksson […]
L’article Un policier belge (re)prend la tête de la mission EUCAP Sahel Niger est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Un policier belge (re)prend la tête de la mission EUCAP Sahel Niger est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Les « Premiers entretiens de la défense européenne » auront lieu vendredi 1er juin (de 10h à 18h) à l’université Panthéon Sorbonne. Un évènement organisé par les universités de Paris I et de Grenoble (1), avec quelques autres (2), et auquel B2 participe…
Le principe de ces « Premiers entretiens » est simple : pas de blabla, des interlocuteurs qui sont au cœur des faits et des initiatives et peuvent décrire par le menu, le contenu, les enjeux, les difficultés, de façon claire, franche, en évitant deux écueils : d’un côté, l’optimisme béat (« tout va bien, une révolution est en train de se produire »), de l’autre la critique ou le défaitisme permanents (« ça ne sert à rien, ça ne marchera jamais, les Européens sont des incapables »).
La matinée sera consacrée à dresser un état des lieux des trois principales innovations en matière de défense européenne : la coopération structurée permanente (la fameuse PESCO) avec Frédéric Mauro (avocat, GRIP), l’Examen annuel coordonné de défense (le CARD) avec Fabienne Coulomb (Sciences-Po Grenoble), le Fonds européen de défense, avec Anne Fort (DG GROW, Commission européenne).
Vous sortirez de cette matinée nourri des principales données pour aller vous égayer dans le quartier latin, manger un morceau, faire une photo souvenir, et continuer de deviser.
L’après-midi permettra de tracer les grandes perspectives susceptibles de donner corps à une défense intégrée : premièrement, la recherche et les capacités intégrées, avec Françoise Grossetête (eurodéputée et rapporteur sur le programme de développement industriel de la défense européenne ou EDIDP pour les intimes), Stéphane Abrial (Safran), Jean-Youri Marty (Agence européenne de la défense) et sous la houlette de Federico Santopinto (GRIP) ; deuxièmement, le marché des équipements militaires avec Joël Barre (DGA), Antoine Bouvier (MBDA), Pierre Delsaux (DG GROW, Commission européenne), animé par Edouard Simon (Confrontations).
Enfin, nous ferons un petit ‘Retex’ des ‘grosses’ opérations de la PSDC pour en tirer une leçon à l’ère du Brexit (avec votre serviteur) et quelques anciens des missions et opérations européennes (les noms sont encore en attente de confirmation) : le général de Kermabon (EULEX Kosovo), le général Ponties (EUFOR RCA) et le VAE Labonne (EUNAVFOR Atalanta).
Avant d’accueillir… un invité surprise, à moins qu’il (ou elle) ne choisisse de faire l’introduction… Et de nous en aller prendre un petit rafraichissement mérité.
Pour s’inscrire, c’est ici
(avant le 31 mai 2018 – dans la limite des places disponibles)
(NB : n’oubliez pas le sésame : la pièce d’identité – contrôle à l’entrée)
(1) L’Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne (IREDIES, École de droit de la Sorbonne) et le Centre d’études sur la sécurité internationale et les coopérations européennes (CESICE, Sciences-Po Grenoble)
(2) l’association des anciens auditeurs du Master « Stratégies industrielles et politiques publiques de défense » (MSIPPD, Paris 1), Confrontations Europe, Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP, Bruxelles) et Institut d’études de la Guerre et de la Paix (IEGP, Paris 1)
Cet article Les Premiers entretiens de la défense européenne. Il est temps de s’inscrire est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Au sein du cadre financier multiannuel (proposé ce mercredi par la Commission) se cachent plusieurs pépites. La future facilité européenne pour la paix est l'une d'entre elles. Dotée de 10,5 millions d'euros (en prix courants), sur sept ans, elle vise à résoudre les graves blocages actuels en matière de maintien de la paix et […]
L’article Une facilité européenne pour la paix prévue pour 2021 est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Une facilité européenne pour la paix prévue pour 2021 est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) La Haute représentante de l'Union devrait avoir un nouveau chef de cabinet, à partir du 1er juin. Fabrizia Panzetti a choisi de retourner au Parlement européen, dont elle est originaire, pour devenir la chef de cabinet du nouveau président du groupe Social et Démocrate (S&D), Udo Bullman. De nationalité italienne, Stefano Grassi est actuellement […]
L’article Federica Mogherini va avoir un nouveau chef de cabinet est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Federica Mogherini va avoir un nouveau chef de cabinet est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Faciliter la recherche et l’innovation technologique de la défense, planifier les achats en commun, développer la mobilité militaire… c’est bien. Inciter les pays, les industriels, les instituts de recherche à coopérer entre eux, ce peut être souhaitable. Mais cela ne fait pas en aucune façon une Europe de la défense. Et c’est même dangereux, si cela devient la seule piste d’évolution.
Un déficit d’investissement inéluctable
Qu’il y ait un déficit de financement de la défense en Europe dans les États membres, c’est un fait, un fait inéluctable. Que l’industrie européenne soit clairsemée, fragmentée, c’est aussi un fait. Mais de là à prétendre que cette consolidation industrielle permettra à la fois de consolider la robustesse de l’Europe sur la place mondiale (pour qu’elle ne soit plus seulement un instrument du soft power) et à satisfaire l’opinion publique, il y a un pas qu’il est difficile de franchir. On semble, ici, confondre l’outil et l’objectif.
Que veulent les citoyens européens ?
Certes « la sécurité et la défense européennes figurent en bonne place parmi les priorités des citoyens ». Mais on ne peut pas déduire de cette assertion que les citoyens réclament une industrie de la défense forte, qui exporte des armements de façon dynamique partout dans le monde (1). Ce qu’ils réclament, surtout, c’est de la sécurité. Ils veulent que le jour où il y a une catastrophe (humaine, naturelle ou technologique) dans le monde, l’Europe arrive groupée à la rescousse de ses citoyens. Ils veulent que le jour où il y a une menace quelconque (acte terroriste…), l’Europe puisse réagir non pas de façon dispersée mais organisée. Ils veulent que l’Europe veille à stabiliser son proche voisinage ou les pays avec qui elle entretient de nombreux liens historiques, économiques ou humains (2). Ils veulent pouvoir être fiers de pouvoir dire : « Je suis un Européen ». Dans tous ces désirs, n’apparait pas vraiment la consolidation de l’industrie de la défense.
Des outils déjà disponibles
Pour avoir une capacité de réaction, il faut des outils. Mais ces outils qui manquent aujourd’hui sont parfaitement connus : quelques drones, quelques hélicoptères, une ou deux antennes médicales, un peu de transport stratégique, du renseignement et de l’imagerie satellitaire, etc. Certains d’entre eux sont assez basiques et sont déjà disponibles soit dans les armées, soit sur le marché (européen), il suffit d’investir et de les acquérir mais, surtout, d’avoir la volonté, et la possibilité, de les utiliser ensemble. Quand on regarde de près les lacunes existantes dans certaines missions / opérations européennes : soutien médical, communication sécurisée cyber, des spécialistes des marchés publics ou des officiers parlant français (3), on est loin du high tech !
Une atonie des missions et opérations de maintien de la paix
De la même façon, l’atonie existante dans les missions et opérations de maintien de la paix de l’Union européenne ne tient pas au manque de capacités. Une telle atonie est exceptionnelle depuis le lancement de la politique européenne de sécurité et de défense. En quatre ans, depuis le début de la Commission Juncker en 2014, une seule opération lancée : l’opération Sophia — qui est davantage une opération de protection des frontières, qu’une opération de maintien de la paix — et une mini-mission de conseil en Iraq. C’est faible ! alors que le rythme antérieur était d’une ou deux missions lancées par an. Le nombre de missions actuellement déployées (seize) ne doit pas faire illusion. La moitié d’entre elles sont en mode d’auto-justification plutôt qu’en mode de réelle utilité sur le terrain (4). L’Europe est absente dans le règlement des crises en Birmanie, en Colombie, au Yémen. Idem en Afrique, pour soutenir l’opération française Barkhane. Même dans les opérations de l’ONU type Minusma, les Européens arrivent en ordre dispersé, au lieu de fournir un contingent en tant que tel. Ces absences sont autant de signes de la faiblesse européenne qui sont analysés en tant que tel par les autres acteurs mondiaux.
Une insatisfaction possible
Si, demain, l’Europe dépense 1,5 milliard d’euros par an pour la recherche de défense — comme va le proposer ce mercredi la Commission européenne –, et qu’elle reste incapable d’agir de façon coordonnée, décisive et rapide (comme aujourd’hui), elle ne remplira pas l’objectif demandé par les citoyens. Au contraire. Elle générera une insatisfaction qui brisera une certaine unanimité et se retournera contre ses concepteurs avec l’argument : pourquoi dépenser de l’argent de façon inutile ? Les attentes sont nombreuses, veillons à ne pas les décevoir.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Outre les commandes d’État, l’exportation est un des vecteurs d’équilibre de l’industrie de la défense. La consolidation d’une industrie européenne de défense ne peut difficilement se faire sans cet élément qui ne suscite de consensus ni dans les opinions européennes ni dans les gouvernements.
(2) Il y a sur ce point une quasi-unanimité des Européens de droite et de gauche, en passant par le centre, les Verts, pour l’extrême droite.
(3) Un problème sérieux au point qu’une note interne du service européen pour l’action extérieure (SEAE) y a été consacrée.
(4) Depuis des années, B2 observe ce qui se passe dans les missions et opérations de la PSDC. Rassembler les informations, intéressantes, sur ce qui se passe dans les missions/opérations est une tâche ardue. Nombre d’informations disponibles concernent des inaugurations, remises de médailles, visites officielles. On est davantage dans l’activisme que dans l’activité. Lire aussi : Une certaine remise en ordre des missions et opérations de la PSDC … comme de l’OTAN ?
Cet article Europe de la défense. Attention à ne pas confondre l’objectif et les outils, attention à ne pas décevoir est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Parus récemment : (blog) Europe de la défense. Attention à ne pas confondre l’objectif et les outils, attention à ne pas décevoir A l’agenda de l’informelle défense de Sofia (4 et 5 mai) Nucléaire iranien. Mogherini tacle Netanyahu. La France plus mesurée Dossier N°61. L’Union européenne, le retour à la démocratie en Birmanie et […]
L’article Carnet (02.05.2018). OTAN (personnel). EUTM Mali (Budget). EUFOR Althea (relais). Dépenses de défense (Sipri). Libye (Quartet, élections). Afghanistan (attentats). Arménie (élection). Afghanistan (aide humanitaire). Grèce (migrants). Royaume-Uni (ministre). Eurocorps. est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Carnet (02.05.2018). OTAN (personnel). EUTM Mali (Budget). EUFOR Althea (relais). Dépenses de défense (Sipri). Libye (Quartet, élections). Afghanistan (attentats). Arménie (élection). Afghanistan (aide humanitaire). Grèce (migrants). Royaume-Uni (ministre). Eurocorps. est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Les ministres de la Défense se retrouvent les 4 et 5 mai à Sofia pour une réunion assez 'light' autour de deux sujets clés : la coopération structurée permanente (PESCO) et la gestion de crises La réunion sera très courte, concentrée sur un dîner le vendredi soir, à la résidence Boyana, et une matinée […]
L’article A l’agenda de l’informelle défense de Sofia (4 et 5 mai) est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article A l’agenda de l’informelle défense de Sofia (4 et 5 mai) est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a répondu de façon assez vive aux déclarations du Premier ministre israélien sur le programme nucléaire iranien Dans ce qu'elle appelle "une réaction préliminaire", publiée lundi soir (30 avril), la Haute représentante de l'UE, qui est aussi la garante et négociatrice en chef de l'accord sur le […]
L’article Nucléaire iranien. Mogherini critique à mi-mots Netanayu. La France plus mesurée est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Nucléaire iranien. Mogherini critique à mi-mots Netanyahu. La France plus mesurée est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Bien qu’elle dure depuis des dizaines d’années, ce n’est que récemment que la crise des Rohingyas est apparue préoccupante pour les Européens. La volonté de l'Europe de rétablir des relations normales avec la Birmanie / le Myanmar, après le retour au pouvoir des civils et la nomination de Aung San Suu Kyi aux Affaires […]
L’article N°61. L’Union européenne, le retour à la démocratie en Birmanie et la crise des Rohingyas est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article N°61. L’Union européenne, le retour à la démocratie en Birmanie et la crise des Rohingyas est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Malgré l'adoption de plusieurs paquets de sanctions par le Conseil de sécurité des Nations unies et les Européens, dans les domaines du commerce, des finances ou encore des armes, les Nord-Coréens se sont ingéniés à contourner, par tous les moyens, l'embargo international. Un rapport du groupe d'experts de l'ONU a démonté, une par une, […]
L’article Les cinq méthodes nord-coréennes pour contourner l’embargo est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Les cinq méthodes nord-coréennes pour contourner l’embargo est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Parus récemment : (blog) Dernières nouvelles des missions européennes – Avril 2018 (blog) Le poste frontière conjoint de Palanca bientôt ouvert L’OTAN lance une petite mission de formation et de conseil en Irak A l’agenda de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN (27 avril 2018) Combien ont coûté les frappes en […]
L’article Carnet (30.04.2018). COPS (Agenda). RSUE Sahel. Présidence autrichienne (agenda). EUCAP Sahel Niger (chef). EUTM Mali (Allemagne). EUCAP Somalie (volet maritime). Armes chimiques (appel). Afghanistan (sanctions). Myanmar (ONU). Péninsule coréenne (dénucléarisation). Libye (quartet). Guinée-Bissau (élections). Zimbabwe (élections). Palestine (OIC). Mali (attaques). EUAM Iraq (budget). Annuaire SEAE. est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Carnet (30.04.2018). COPS (Agenda). RSUE Sahel. Présidence autrichienne (agenda). EUCAP Sahel Niger (chef). EUTM Mali (Allemagne). EUCAP Somalie (volet maritime). Armes chimiques (appel). Afghanistan (sanctions). Myanmar (ONU). Péninsule coréenne (dénucléarisation). Libye (quartet). Guinée-Bissau (élections). Zimbabwe (élections). Palestine (OIC). Mali (attaques). EUAM Iraq (budget). Annuaire SEAE. est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Voici les dernières nouvelles des missions et opérations déployées au titre de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de maintien de la paix de l’Union européenne…
Dar Es Salaam (Tanzanie). Formation de la marine tanzanienne
L’équipage espagnol avec la marine tanzanienne (crédit : EUNAVFOR Atalanta)
Le navire espagnol Patiño, participant actuellement à la mission européenne EUNAVFOR Atalanta a fait une escale au port de Dar Es Salaam le 3 avril. L’équipage en a profité pour s’entrainer avec les forces tanzaniennes. Des exercices de navigation ont été réalisés, permettant aux Tanzaniens d’améliorer « leur compréhension de la façon dont un navire espagnol comme Patiño navigue en haute mer, dans les zones côtières et son utilisation du RADAR et des systèmes de positionnement mondial », selon le communiqué. Ils ont également été initiés à des exercices de maitrise des dommages (dispositifs d’évacuation d’urgence, lutte contre les incendies, etc.). L’amélioration des capacités maritimes des partenaires de l’EUNAVFOR contribue au succès de la mission.
Rajlovac (Bosnie-Herzégovine). Exercice du bataillon multinational de l’EUFOR
Exercice d’évacuation de blessés (crédit : EUFOR)
La composante hongroise du bataillon multinational de l’opération européenne de stabilisation en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea) a réalisé, jeudi (5 avril), un exercice dans les casernes des forces armées bosniaques, à l’extérieur de Sarajevo. Cet exercice était relativement complexe dans la mesure où il comprend « plusieurs tâches et scénarios devant être traités simultanément par une seule entreprise ». Parmi ces tâches : le contrôle de foules et d’émeutes, la préparation d’un site d’atterrissage pour hélicoptères et l’évacuation de blessés par voie aérienne. Exercice satisfaisant pour le lieutenant-colonel Markus Schwaiger : « La compagnie hongroise s’est bien comportée ».
Pristina (Kosovo). Formation à la communication entre médias et procureurs
Deux jours d’apprentissage de la communication pour les procureurs kosovars (crédit : EULEX Kosovo)
La mission ‘Etat de droit’ au Kosovo (EULEX Kosovo) a organisé, les 29 et 30 mars, avec le Parquet suédois et l’Académie de justice du Kosovo, une formation à destination des procureurs kosovars. Selon une déclaration de Lorenzo Sattanino, assistant du chef adjoint de l’EULEX, l’objectif est de « renforcer la capacité des procureurs du Kosovo et des officiers de poursuite à communiquer efficacement avec les médias et le grand public » avec certains « concepts clés de la communication » relatifs notamment à la gestion de la communication de crise et aux techniques journalistiques d’interview. Hekrem Lutfiu, porte-parole du Bureau du Procureur spécial (SPRK), a ajouté que la présence de journalistes aurait renforcé le côté « pratique » de cette formation.
Niamey (Niger). Du matériel remis à la police du Niger
Remise symbolique des clés et signature des actes (crédit : EUCAP Sahel Niger)
La mission européenne d’assistance aux forces de sécurité nigériennes a remis, lundi 26 mars, du matériel pour un montant d’environ 1,3 million d’euros à la police nationale nigérienne. Au total, ce sont « 102 motos avec casques, 30 camionnettes 4×4 et 32 gilets pare-balles et casques » qui permettront une meilleure mobilité des forces de police. Selon le gouverneur de Niamey, Seydou Ali Zataou, « nos forces seront plus efficacement déployées sur le territoire et seront en mesure d’arriver en un temps record ». La donation, effectuée par la Finlandaise Kirsi Henriksson, constitue ainsi « un de ses derniers actes officiels avant de quitter le poste de Chef d’EUCAP Sahel Niger ». (communiqué)
Entre Moldavie et Ukraine. Trafic de cigarettes et trafic d’armes
Dans son rapport annuel pour l’année 2017, « des progrès significatifs mais aussi des défis substantiels », le chef de la mission EUBAM Moldova-Ukraine, Slawomir Pichor. A commencer par la saisie des armes. Ainsi 1706 armes à feu, 950 grenades et près de 3000 munitions ont été saisies. Mais les trafics restent importants. Le trafic illégal de cigarette a « doublé par rapport à 2015-2016, atteignant 2,6% ». Le nombre de saisies s’élève à 88.
Relais allemand dans l’opération Sophia
Navire allemand ‘Mosel’ (crédit : marine allemande)
Le navire de soutien allemand ‘Mosel‘ (A-512) a rejoint le 18 avril l’opération de lutte contre les trafics en Méditerranée (EUNAVFOR Med / Sophia). Il remplace ainsi la frégate de défense aérienne Sachsen (F-124), présente dans l’opération depuis janvier. Commandé par le capitaine Jens Röder, avec un équipage de 106 membres, le Mosel accueillera également d’autres équipes : médiateurs linguistiques, conseillers juridiques ou encore policiers militaires.
(informations recueillies par Claire Boutry, st.)
Cet article Dernières nouvelles des missions européennes – Avril 2018 est apparu en premier sur Bruxelles2.
La construction du point de passage de Palanca se poursuit (crédit : PNUD)
(B2) C’est un point noir dans la frontière européenne ‘lointaine’ qui est en passe bientôt de disparaître. La police des frontières et les douanes de Moldavie, les garde-frontières et le service fiscal de l’Ukraine se sont accordés, le 19 février 2018, sur le projet final de ‘point de passage frontalier exploité conjointement’ (Jointly Operated Border Crossing Point – JOBCP) à Palanca. Ce poste frontière devrait être opérationnel en novembre 2018.
Des avancées substantielles
D’une superficie de 2,6 hectares, le nouveau point de contrôle « sera adapté aux besoins de tous les voyageurs », notamment grâce à des infrastructures pour les personnes à mobilité réduite, un point de contrôle pour les piétons et cyclistes, etc. Si jusqu’à présent, ce sont 600.000 personnes/an qui traversaient la frontière, ce nombre devrait doubler grâce aux nouvelles installations. Lorsqu’il sera opérationnel, « les voyageurs ne s’arrêteront qu’une seule fois pour les contrôles aux frontières et le temps de passage à la frontière pour les personnes et les échanges commerciaux sera réduit de 20% » signale-t-on à la mission. Ce qui représentera une vraie avancée.
Un soutien européen non négligeable
Les travaux sont actuellement en cours. Avec un gros soutien financier européen : l’Union européenne finance 4,5 millions d’euros (sur les 5,56 millions que coûte le projet). Un support technique également. La mission européenne d’assistance aux frontières (EUBAM) a ainsi soutenu le projet Palanca « dans tous ses aspects, depuis l’aide à la demande de financement de l’UE au stade initial jusqu’aux détails techniques du [point de passage] plus tard », signale le chef de la mission européenne, Slawomir Pichor. (Détails du projet)
Un poste moderne et très européen
Palanca sera le premier point de passage frontalier nouvellement construit fonctionnant dans le cadre du nouvel accord sur le contrôle conjoint de la frontière moldavo-ukrainienne signé entre les gouvernements de Chisinau et Kiev en octobre 2017. L’objectif est de se baser sur des « principes modernes de gestion des frontières », comme le guichet unique et l’échange de données électroniques entre les différentes agences impliquées dans le contrôle des frontières, déjà développés dans les frontières européennes (hors espace Schengen). Cela permettra aux « citoyens de bénéficier de l’amélioration des conditions de passage aux frontières, conformément aux normes européennes. »
Deux autres points frontières
Carte des points de passage frontaliers (crédit : Organisation internationale pour les migrations)
Outre Palanca, EUBAM a ainsi aidé les services partenaires à mettre en œuvre un autre projet de grande envergure financé par l’Union européenne, aux points de passage frontaliers de Kuchurhan – Pervomaisk sur la M14 (l’autoroute qui relie les deux capitales en passant par la Transnistrie) et de Reni – Giurgiulesti (à l’ouest du pays entre la Moldavie et la Roumanie).
Un élément essentiel du contrôle aux frontières
Le contrôle conjoint aux frontières est l’un des premiers objectifs de la mission européenne EUBAM à la frontière entre la Moldavie et l’Ukraine, et ce dès sa mise en place il y a bientôt 15 ans. Ainsi, des douaniers européens sont sur place depuis une dizaine d’années afin de conseiller les autorités moldaves et ukrainiennes. Cela fait des années qu’ils espèrent voir le projet de point de contrôle conjoint aboutir. Lire notre reportage en 2008 : Aux confins de l’Europe avec les douaniers européens
(Claire Boutry st. et Nicolas Gros-Verheyde)
Lire également notre fiche : La mission d’assistance à la surveillance aux frontières Moldavie Ukraine « EUBAM Moldova Ukraine » (novembre 2005 – …)
Cet article Le poste frontière conjoint de Palanca bientôt ouvert est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique doivent approuver ce vendredi (27 avril), le concept d'opérations (CONOPOS) d'une mission de formation et de conseil des forces armées irakiennes. Cette mission répond à une demande du gouvernement irakien et de la coalition globale (dirigée par les États-Unis) contre Daesh. Son principe avait été approuvé […]
L’article L’OTAN lance une petite mission de formation et de conseil en Irak est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article L’OTAN lance une petite mission de formation et de conseil en Irak est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique se réunissent ce vendredi (27 avril) à Bruxelles pour faire le point sur tous les dossiers, avant le sommet de l'OTAN qui aura lieu les 11 et 12 juillet également à Bruxelles. Tout juste confirmé par le Sénat américain, le nouveau secrétaire d’État, Mike Pompeo, entame […]
L’article A l’agenda de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN (27 avril 2018) est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article A l’agenda de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN (27 avril 2018) est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Il est toujours difficile d’évaluer le coût d’une opération telle que les frappes militaires sur la Syrie (opération Hamilton), car selon la base de coût pris en charge (coût réel total ou coût supplémentaire), on arrive à des données différentes.
On arrive ainsi à un coût entre 115 et 135 millions d’euros. Sur la base de ce dernier chiffre, presque trois quarts du budget sont consacrés aux munitions (98 millions d’euros), le reste est dû aux coûts opérationnels (17 millions pour l’aviation et 25 millions d’euros pour la marine).
Cela prend en compte :
1° les coûts des armes tirées ainsi que celui des armes non tirées (dont l’existence est reconnu côté français et coté américain).
2° le coût horaire des avions aller et retour — Rafale français, B1B américains, Tornado britanniques —, leur escorte (Mirage, Tornado, F-22), les ravitailleurs et avions de surveillance (Awacs, F-16…), mais aussi le temps de repérage préalable (moyen) pour des Awacs et avions de chasse.
3° le coût du déplacement des navires et sous-marins.
Méthodologie. Le coût des armes est calculé selon les données connues et le prix moyen public, et la base de données ‘OPEX’ de B2. Pour définir les coûts horaires des avions, je me suis basé sur les données du Pentagone, du gouvernement britannique après l’opération en Libye (rapport de 2011) et du Parlement français (rapport Launay 2012). Pour définir les coûts des navires, j’ai pris en référence le coût moyen mensuel d’engagement dans des opérations précédentes (Libye ou Irak), selon la base de données ‘OPEX’ de B2. Le cours $/Euro a été pris dans un cours moyen de 0,81 euro pour 1 dollar.
La fourchette basse du chiffre provient d’un coût relativisé au niveau opérationnel. Explication : même hors opération, les navires, les avions doivent voler ou naviguer, ne serait-ce que pour maintenir les conditions d’entraînement et de vigilance. NB : n’a pas été pris en compte le coût relativisé des munitions. Des munitions non tirées doivent en effet, au terme de leur durée de non-utilisation, être soit remises en condition, soit détruites et renouvelées.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(Mis à jour) Nous avons reçu plusieurs messages. Certains nous demandent des précisions. Elles seront apportées au fur et à mesure des mises à jour de cet article. D’autres sont plus critiques. Les critiques portent tout d’abord le fait même de publier une telle évaluation. Ce serait faire le jeu des pacifistes, nous précise-t-on.
Elles soulignent aussi que nous n’avons pas tenu compte des retombées positives de cette frappe, notamment au plan politique.
Enfin, la méthodologie employée « trop simpliste » est aussi mise en cause.
Lire aussi sur le même sujet :
La coalition américano-franco-britannique frappe trois sites syriens (V5)).
Cet article Combien ont coûté les frappes en Syrie ? Première évaluation est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Parus récemment : (blog) Pour la dénucléarisation de la Corée du Nord, le Sud se tourne vers l’UE (Hyoung-zhin Kim) Libye : le Parlement recommande des élections dès 2018 (blog) Anglais uniquement… l’ambassadeur français claque la porte L’UE dope son cadre de sanctions contre les autorités birmanes Le Parlement européen demande plus de clarté, […]
L’article Carnet (27.04.2018). COPS (Agenda). PESCO (discussion). IEI (pays invités). Bulgarie (désorganisation). Autriche (priorité Balkans). Azarov (Tribunal). France-Allemagne (Scaf, Patrouille maritime). Royaume-Uni (Galileo). Drone Male (maquette). Drones tueurs (ONG, rapport). Nucléaire Iranien (Macron, Allemagne, Mogherini). Abkhazie (préoccupations). Tunisie (feuille de route). Japon (partenariat). Libye (Salamé). Venezuela (opposition). Procédure Asile (LIBE). Désinformation (proposition) est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Carnet (27.04.2018). COPS (Agenda). PESCO (discussion). IEI (pays invités). Bulgarie (désorganisation). Autriche (priorité Balkans). Azarov (Tribunal). France-Allemagne (Scaf, Patrouille maritime). Royaume-Uni (Galileo). Drone Male (maquette). Drones tueurs (ONG, rapport). Nucléaire Iranien (Macron, Allemagne, Mogherini). Abkhazie (préoccupations). Tunisie (feuille de route). Japon (partenariat). Libye (Salamé). Venezuela (opposition). Procédure Asile (LIBE). Désinformation (proposition) est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Le sommet inter-coréen de ce vendredi (27 avril) est le troisième du genre. C’est surtout un geste historique de Kim Jong-un, qui se rendra, pour la première fois, sur le sol de la Corée du Sud, pour rencontrer le président Moon Jae-in. Le point d’orgue d’un spectaculaire réchauffement de la péninsule coréenne, encore inimaginable il y a quelques mois. B2 a choisi de donner la parole à Hyoung-zhin Kim, l’ambassadeur sud-coréen à Bruxelles. Pas de naïveté, avertit-il, la dénucléarisation ne sera pas chose aisée.
L’espoir d’un printemps nord-coréen
Dans une optique de changement, des dialogues sont en cours pour la paix et la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang ont donné l’élan nécessaire à ces discussions. Le printemps peut enfin s’annoncer au devant du dernier vestige de la guerre froide, la péninsule coréenne. Le 5 mars dernier, le leader nord-coréen s’est engagé devant des envoyés spéciaux sud-coréens à dénucléariser la péninsule coréenne, déclarant que c’est la volonté de ses défunts père et grand-père. Peu après, la Corée du Nord a annoncé le 20 avril qu’elle arrêterait les essais nucléaires et les lancements d’ICBM (NDLR.: les missiles balistiques ou Intercontinental Ballistic Missiles).
Des sanctions qui ont commencé d’avoir un effet
Qu’est-ce qui se cache derrière le changement de politique en Corée du Nord ? La première explication peut venir des efforts constants de la communauté internationale pour pousser la Corée du Nord à changer de comportement. Les sanctions ont commencé à avoir un effet. Deuxièmement, la Corée du Nord semble vouloir accomplir la deuxième partie de son double objectif de développement d’armes nucléaires et de développement économique. En lançant un nouveau missile ICBM en novembre dernier, le pays a voulu démontrer la puissance de sa force nucléaire capable d’attaquer les États-Unis. Ironiquement, cela semble maintenant justifier la relance du dialogue.
Ne soyons pas naïfs, ce ne sera pas facile
Il est naïf de penser que la dénucléarisation de la Corée du Nord sera facile, compte tenu des nombreuses tentatives ratées jusqu’à présent. C’est pourquoi mon gouvernement mène des consultations actives avec ses partenaires. En particulier, la Corée et les États-Unis travaillent en étroite collaboration afin que les deux sommets avec la Corée du Nord puissent être complémentaires et assurer la dénucléarisation complète et définitive.
Des sanctions qu’il faut maintenir jusqu’à un progrès substantiel
L’UE et la Corée entretiennent des relations étroites. Pour preuve, mon ministre des Affaires étrangères s’est joint au Conseil des affaires étrangères le 19 mars dernier. Les deux parties conviennent que la question nucléaire en Corée du Nord, constituant une menace pour le monde, devra être résolue pacifiquement par une combinaison de sanctions et de dialogues. Les sanctions devront être maintenues jusqu’à ce que la dénucléarisation de la Corée du Nord progresse sensiblement.
Un soutien continu de l’UE est nécessaire
Avec le slogan « Paix, le nouveau départ », mon gouvernement fait de son mieux pour saisir cette chance unique d’écrire un nouveau chapitre de la paix au-delà des conflits et des confrontations. Il s’efforce de réaliser la dénucléarisation complète de la Corée du Nord et une paix durable pour la péninsule coréenne: dans ce processus, elle se tourne vers le soutien continu de l’UE.
Hyoung-zhin Kim
Ambassadeur de la République de Corée auprès de l’Union européenne, la Belgique, le Luxembourg et l’OTAN
Ces propos n’engagent que l’intéressé. Titres, intertitres et complément biographique sont de la rédaction
Cet article Pour la dénucléarisation de la Corée du Nord, le Sud se tourne vers l’UE (Hyoung-zhin Kim) est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Les parlementaires européens ont lancé un message pressant au Conseil et à la Commission européenne pour soutenir les voies politiques qui, seules, permettront de sortir la Libye du chaos actuel. Ils demandent un engagement plus appuyé mais émettent de fortes réserves sur le traitement de la crise migratoire et appuient fortement l'organisation d'élections en […]
L’article Libye : le Parlement recommande des élections dès 2018 est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Libye : le Parlement recommande des élections dès 2018 est apparu en premier sur Bruxelles2.