You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 5 days ago

Plus de 20 exportateurs algériens présents au Salon agro-alimentaire de Moscou

Tue, 13/09/2016 - 00:18

MOSCOU- Plus de vingt exportateurs algériens de produits agro- alimentaires participent actuellement au 25è Salon « World Food Moscow », un évènement international majeur pour l’industrie alimentaire, rassemblant chaque année des entreprises de plus de 60 pays.

Cette manifestation de quatre jours, Inaugurée officiellement lundi après-midi, offre aux entreprises algériennes, présentes pour la première fois à ce rendez-vous moscovite, l’opportunité de pénétrer le marché russe, à travers la promotion du label algérien auprès des nombreux partenaires étrangers.

Etalé sur une superficie de 300 m², le pavillon algérien a attiré, dès le premier jour du salon, beaucoup de visiteurs, venus découvrir et gouter les produits phares algériens, telles les dattes dans toute leur diversité, différentes huiles d’olives, figues sèches, biscuits…etc.

Le salon représente une « excellente opportunité pour promouvoir les produits algériens sur le marché russe qui est un marché porteur au vu notamment de sa taille massive », selon les participants algériens.

Il permet en effet de « rencontrer les acheteurs potentiels rassemblés dans un même endroit, et négocier des affaires sur une période de temps plus courte ».

Soucieux d’élargir les opportunités de vente à travers le monde, les opérateurs économiques algériens exposent, ici à Moscou, une variété de produits de qualité qui offrent des opportunités réelles pour le marché russe.

A l’occasion de ce Salon, une rencontre d’affaires est prévue mardi entre les exportateurs algériens et 23 importateurs russes.

La participation des opérateurs algériens au « World Food Moscow » intervient dans la dynamique du développement des relations algéro-russes, confirmée à l’occasion de la visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal en Russie, en avril dernier, en marge de laquelle s’est tenu un forum d’affaires qui avait réuni près de 500 opérateurs économiques.

Categories: Afrique

Oum El Bouaghi : l’enfant de cinq ans tué par la femme de son oncle.

Fri, 09/09/2016 - 23:03

Le corps de l’enfant âgé de cinq ans assassiné a été retrouvé ce vendredi 9 septembre, dans un sac dans la cour de la maison de son oncle dans la commune de Aïn Fekroun. A la suite de la découverte de nouveaux éléments, le procureur de la république a tenu un point de presse, lors duquel il a déclaré: « Le corps a été transféré vers la morgue et examiné par le médecin légiste. Après l’examen, il s’est avéré que la victime a reçu plusieurs coups avec un objet contondant au niveau du ventre et du dos ».

Évoquant  l’ouverture d’une enquête sur cette affaire, il a rajouté: « Une proche, la femme de l’oncle de la victime, a été suspectée. Lors de son interrogatoire, celle-ci a directement avoué avoir commis ce crime crapuleux »,  les motivations du crime restent encore indéterminées.

Categories: Afrique

Jeux paralympiques 2016: Gasmi Mounia décroche la médaille d’argent au lancer du club, 5e pour l’Algérie.

Fri, 09/09/2016 - 22:18

Les athlètes algériens poursuivent leur belle entame des Jeux paralympiques de Rio de Janeiro. L’Algérienne Gasmi Mounia a décroché ce vendredi 09 septembre une médaille d’argent au lancer du club, la 5e pour l’Algérie, troisième en argent lors de cette deuxième journée.

Gasmi Mounia a réalisé une distance de 25.51 mètres à la finale F32 du lancer du club. L’athlète a décroché la médaille d’argent, se classant derrière la Tunisienne Brahmi Maroua (26.93 mètres) mais devant la Britannique Prescott Gemma, médaillée de bronze (19.77 mètres).

Gasmi Mounia a ainsi battu son propre record personnel, apprend-t-on sur le site officiel des Jeux paralympiques.

L’Algérie, qui participe avec 62 athlètes à cet événement, totalise désormais 5 médailles, trois en argent et deux autres en bronze, décrochées au lancer du poids et en judo.

Categories: Afrique

Essai nucléaire nord-coréen: Obama avertit de « nouvelles sanctions ».

Fri, 09/09/2016 - 21:37

Les Etats-Unis vont s’efforcer avec leurs partenaires à l’ONU d’imposer de « nouvelles sanctions » contre la Corée du Nord qui a revendiqué un cinquième essai nucléaire, a averti vendredi le président Barack Obama en dénonçant une « menace sur la paix » mondiale.
« Nous sommes tombés d’accord pour travailler avec le Conseil de sécurité de l’ONU (…) et la communauté internationale pour mettre en place avec force les mesures existantes imposées dans des résolutions précédentes et pour prendre des mesures significatives supplémentaires, notamment de nouvelles sanctions », a mis en garde M. Obama, cité dans un communiqué de la Maison Blanche.
« Les Etats-Unis condamnent dans les termes les plus forts l’essai nucléaire de la Corée du Nord le 9 septembre », a écrit M. Obama, confirmant la réalité de ce cinquième essai de Pyongyang, le plus puissant jamais réalisé.

Categories: Afrique

Mali: Tombouctou, la « perle du désert » ternie par les fous de Dieu.

Fri, 09/09/2016 - 21:12
Depuis sa libération par les forces françaises début 2013 des griffes des jihadistes, Tombouctou, la « Cité aux 333 saints », lutte toujours contre l’insécurité et le terrorisme. Malgré la présence de 3000 Casques bleus sur place et de l’armée malienne, les services de l’État y sont encore rares et les groupes armés prolifèrent. Notre reporter est retourné dans cette cité chargée d’histoire, centre intellectuel de l’islam, qui peine à se relever de son invasion par les fous de Dieu.

Depuis plus de 700 ans, Tombouctou, la “Cité mystérieuse”, est une étape incontournable des caravaniers. Avant que les islamistes ne s’en emparent en 2012, cette ville malienne située aux portes du Sahara était aussi une destination prisée des touristes du monde entier. Depuis sa libération, le 28 janvier 2013, obtenue grâce à l’intervention des forces françaises dans le cadre del’opération Serval, Tombouctou revit, mais peine à se relever de cette période noire au cours de laquelle la charia a été appliquée à la lettre. Dix mois de répression, d’enfermements, de pillages, de viols et de destruction – notamment de mausolées classés au Patrimoine mondial de l’humanité – ont laissé des plaies profondes.

À travers le parcours de cinq Tombouctiens, notre reportage dresse un état des lieux du quotidien des habitants de la “perle du désert”, plus de trois ans après sa libération. Yehia, Mahamane et les autres Maliens que nous avons rencontrés dénoncent l’insécurité qui a pris racine aux portes de la ville et ailleurs dans la région. Les cellules dormantes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sont encore présentes. Attaques criminelles et attentats se multiplient, notamment sur les axes routiers, vitaux pour l’économie locale. Police, gendarmerie et garde nationale quadrillent pourtant en permanence cette ville de légende, aujourd’hui déchirée par la violence. Sur place, 3000 Casques bleus ont été déployés aux cotés d’une unité de l’armée française et de forces de défense maliennes. Leur rôle : lutter contre le terrorisme résiduel, le narcotrafic et la criminalité rampante.

Notre reportage, un document exclusif, a pu être réalisé grâce la protection armée des Casques bleus de la Minusma, en raison des risques d’enlèvement et d’assassinat.

Categories: Afrique

Incendie à Alger centre : aucune victime.

Fri, 09/09/2016 - 20:58

Fermé depuis quelques jours pour travaux, le restaurant « Take Break » de la rue Khemisti, à Alger centre, a pris feu ce vendredi. Le matériel utilisé est a mettre en cause, laisse entendre Abdelhakim Bettache, maire d’Alger centre, présent sur les lieux.

Contenant des bureaux et des appartements habités, L’immeuble a été évacués. Grace à l’intervention des pompiers, on a pu contenir l’incendie avant qu’il ne se propage aux étages supérieurs. Une heure après, les riverains ont pu regagner leurs habitations.

La Sonelgaz est intervenue une heure seulement après le début de l’incendie, déplore Abdelhakim Bettache. Le feu n’a fait aucun blessé ni victime.

Categories: Afrique

Sahara Occidental: Réunion de crise sur El Guergarat au Conseil de sécurité.

Fri, 09/09/2016 - 20:29

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira vendredi pour examiner la situation qui prévaut dans la zone d’El Guergarat, dans le sud du Sahara occidental occupé, où le Maroc a mené une opération sécuritaire en violation de l’accord de cessez-le-feu convenu avec l’ONU.

La réunion sera centrée sur le projet de goudronnage d’une route reliant cette zone sensible à la Mauritanie et traversant les territoires sahraouis occupés que le Maroc veut imposer en violation de l’accord de 1991, a confié à l’APS une source onusienne proche du dossier. Le Maroc avait entamé en août dernier les travaux de balisage de ce tronçon d’une longueur de 3,8 Km.
L’ONU qui avait ordonné en 2001 la suspension des travaux de construction de cette route semble aujourd’hui plus encline à l’accepter, selon la même source. Le secrétariat général de l’ONU devrait proposer aujourd’hui au Conseil de sécurité que les Nations Unies achèvent le goudronnage de la route en faisant appel à une compagnie de construction marocaine. « Cette proposition est inacceptable », a affirmé Ahmed Boukhari le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU.

Categories: Afrique

Moscou mise sur un gel de la production de pétrole.

Fri, 09/09/2016 - 20:27

Le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, a exprimé vendredi le souhait de Moscou de voir les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) « surmonter leurs divergences et réaliser un compromis sur un gel de la production ». »Si l’Opep parvient à un consensus, nous serons alors prêts à nous joindre pour examiner toute proposition sur un gel de la production. Nous espérons que les divergences au sein de l’Opep soient aplanies le plus tôt possible », a indiqué le ministre russe à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre algérien de l’Energie, Noureddine Boutarfa.

M. Novak a évoqué la tenue, le 27 septembre à Alger, d’une réunion informelle des pays membres de l’Opep pour discuter d’un possible gel de la production, avec les pays non membres de de cette organisation.

Categories: Afrique

Je te le dis: un couffin, ce n’est jamais rien

Fri, 09/09/2016 - 20:24

Qoffa قفة, panier, aḍellaɛ… Appelez ça comme vous voudrez : pour moi, c’est le réconfort des marchés hebdomadaires que cela évoque.

Celui de Djamaâ Lihoud où je ne portais jamais rien, avec Lemmima (la tante paternelle qui a élevé mon père, moi en partie et un peu mon frère cadet), Allah yerhamha.

Le marché de Laâqiba ensuite, avec mon père, que Dieu le garde, où mon panier se remplissait bien plus tôt que le sien, tendre exercice d’endurcissement que je maudissais de moins en moins et qui, finalement, ne m’a jamais été utile, j’ai gardé des mains lisses et tendres de damoiseau…

À onze ans, ce fut seul que j’affrontais la faune de Laâqiba, mais déjà reconnu oulid âammi Es-Salah, les retours avec deux paniers pleins à craquer via le téléphérique de Diar El Mahçoul et l’autobus 35 de la RSTA. Et quelque chose pour les couvrir avant de quitter le marché : non pas pour cacher mes modestes emplettes aux regards inquisiteurs d’une voisine dont la fille me suivait dans les escaliers pour toquer à la porte derrière moi et nous « emprunter » un oignon ou une tomate, mais « es-sotra m’liha, ya wlidi », a toujours dit ma tendre mère.

Un temps plus tard, réopéré à la hanche, mon père était désormais interdit de porter des charges de plus de 5 kilos et nos couffins et nous allions à Bach Djarrah.

Ce précieux cadeau m’accompagne désormais au marché Jean-Talon, à Samy-Fruits, à Inter-Marchés ou encore chez Rizwane ou Al-Baqqar, Coralie, Hamel, voire Tassili, Al-Kheïr, Adonis ou Akhawane… Et partout, à Montréal et alentours, je croise à chaque fois un regard ravi, du couffin vers ma gueule, un clin d’œil complice ou simplement un sourire, quelque fois un « Salamalikoum ! » coloré, une entame de discussion directement en arabe, et je te sors mon plus bel accent algérois avec une fine couche d’huile d’olive, je ne sais d’où venue, et les mots suivent les rires qui font une entaille dans le ciel bas des jours de neige et nous écartelons, parfois à plusieurs, ces maudits nuages pour rajouter de force à nos belles et froides emplettes quelques rayons de soleil droit venus de là-bas…

Je me crois alors en halfa, pull marin, tchelliq lebla et stamboul, le mégot au bec et la menthe à l’oreille ! « Hayli, dounek douni… ! »

Puis… puis les femmes sonnent le tocsin, il faut partir, faire à manger, etc. Alors nous lissons les nuages comme on fait son lit à l’armée, nous échangeons – sans grandes conviction – nos numéros, nos prénoms et nos promesses enflammées et sans lendemains de chasser l’hiver pour de bon. Au revoir ? Au hasard !

Je te le dis : un couffin, ce n’est jamais rien.

Categories: Afrique

Ghardaïa: Trois morts et cinq blessés dans des accidents de la route.

Fri, 09/09/2016 - 19:19

Trois personnes ont  trouvé la mort et 5 autres ont été grièvement blessées dans cinq accidents de circulation survenus vendredi dans la wilaya de Ghardaïa, a-t-on appris auprès de la Protection civile.

L’un des accidents s’est produit sur la RN-51 reliant El Menea -Timimoune, à 150 km au sud de la circonscription administrative d’El Méneaa (323 Km de Ghardaïa), lorsqu’un camion semi remorque transportant un engin de chantier a dérapé avant de faire plusieurs tonneaux et finir sa course en dehors de la chaussé, en faisant deux (2) morts et un blessé, a précisé la même source. Les victimes ont été piégées dans la cabine du camion suite à l’écrasement de la toiture par l’engin de chantier ce qui a nécessité l’utilisation d’un matériel spécifique par les équipes de secours de la protection civile pour extirper les victimes de la cabine du camion, devenu un amas de ferraille, précise la même source.

Categories: Afrique

Des milliers d’Iraniens manifestent contre Ryad après leur exclusion du hajj.

Fri, 09/09/2016 - 19:07

Des milliers d’Iraniens ont manifesté vendredi à Téhéran contre l’Arabie saoudite après leur exclusion du grand pèlerinage musulman de La Mecque, le hajj, en raison des tensions grandissantes entre les deux pays.

Quelque 64.000 Iraniens, qui devaient participer à partir de samedi au hajj, ne pourront pas accomplir ce pèlerinage à la suite de l’échec des négociations entre les deux grandes puissances régionales rivales.

Alors que la guerre des mots entre l’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite s’envenime, plusieurs milliers d’Iraniens sont descendus dans la rue après la prière hebdomadaire du vendredi pour protester contre le royaume saoudien qui abrite les premiers lieux saints de l’islam à La Mecque et Médine.

« Les Saoudiens ont bloqué le chemin vers Allah, c’est un crime et ils doivent être jugés pour cela », a déclaré Javad Zolfaghari, un religieux ayant rejoint les manifestants à Téhéran, dont des femmes et des enfants.

Les protestataires scandaient des slogans contre la famille royale saoudienne et d’autres portaient des pancartes avec des inscriptions hostiles aux dirigeants saoudiens. Sur l’une d’entre elles, on pouvait lire: nous ne pardonnerons jamais à l’Arabie saoudite.

Sur le lieu du rassemblement, une grande toile était déroulée sur laquelle était dessiné un homme portant l’habit traditionnel saoudien, surmonté des mots « maudit » et « maléfique », utilisé par le guide suprême iranien Ali Khamenei pour qualifier la famille royale des Al-Saoud.

Dans un entretien à l’AFP, le chef de l’organisation iranienne du hajj, Saïd Ohadi, s’en est pris vendredi à l’Arabie saoudite accusée de ne pas prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des pèlerins, après la gigantesque bousculade au pèlerinage de 2015 qui a fait environ 2.300 morts, dont 464 Iraniens.

« Comment pouvez-vous inviter 1,5 million de pèlerins et ne même pas penser aux mesures de sécurité? Sept mille personnes de 39 pays sont tombées en martyres au hajj en 2015 », a-t-il affirmé. « Pourquoi l’Arabie saoudite n’a-t-elle pas invité les délégués de ces 39 pays à s’asseoir et réfléchir aux mesures à prendre pour faire en sorte que cela ne se reproduise pas », s’est-il-interrogé.

Selon un bilan établi par l’AFP à partir des chiffres obtenus des autorités de différents pays, le bilan de la bousculade s’établit à environ 2.300 morts. L’Arabie saoudite parle de 769 morts, l’Iran de 7.000.

Ryad a affirmé avoir amélioré l’organisation et la sécurité du hajj auquel sont attendus environ deux millions de fidèles.

Ce sera la première fois depuis presque trois décennies que les Iraniens ne participeront pas au hajj, l’un des cinq piliers de l’islam.

Mercredi, dans des propos d’une virulence sans précédent, l’ayatollah Khamenei a aussi soutenu que la famille royale saoudienne « ne mérite pas de gérer les lieux saints de l’islam ».

La veille, le grand mufti d’Arabie saoudite Abdel Aziz ben al-Cheikh, avait lui dit que les Iraniens chiites ne « sont pas des musulmans (…). Leur hostilité envers les musulmans est ancienne, plus particulièrement envers les sunnites ».

Au-delà de la dispute sur le hajj, Téhéran et Ryad sont depuis des années engagés dans des luttes d’influence par procuration, notamment dans les conflits au Yémen et en Syrie, et s’opposent sur toutes les crises régionales.

Leurs relations diplomatiques sont rompues depuis janvier à l’initiative de Ryad après l’attaque de son ambassade à Téhéran par des manifestants protestant contre l’exécution en Arabie saoudite d’un dignitaire religieux chiite saoudien.

Categories: Afrique

Éloge de l’enseignant algérien !

Fri, 09/09/2016 - 19:03

C’est donc la rentrée ! Des élèves, des stagiaires pour la formation professionnelle et des étudiants pour le « sup ». Mais aussi celle des professeurs des écoles, des collèges, des lycées, des instituts et des universités. Des univers différents tant par les problèmes particuliers vécus dans chaque strate, que par les espérances légitimes attendues :

– Plus de 8.600.000 élèves nous précise la presse nationale, dont 4.200 000 dans le primaire. Soit 20 % de notre population ya Bou galb ! Encadrés par près d’un demi-million d’enseignants titulaires ou contractuels. Une « armée » !

– Un budget de plus de 15 milliards de dinars au titre de la poursuite de la politique de solidarité avec les élèves nécessiteux.

– 60 millions de livres édités ! « Plus attrayants. Plus légers, plus aérés et plus attractifs avec de très belles couleurs » tient à souligner un responsable de l’Office national des publications scolaires (ONPS). Et ces livres seront pour la plupart gratuits ou cédés à un prix modique.

– Dans l’enseignement supérieur, ce sont plus d’un million cinq cent mille étudiants qui rejoindront la cinquantaine d’universités, la dizaine de centres universitaires et la vingtaine d’écoles nationales supérieures.

– Peut être 600.000 stagiaires dans les 1.200 centres de formation professionnelle dont disposerait le pays.

Des chiffres qui donnent le tournis et qui reflètent parfaitement l’Algérie des paradoxes !

Pour les élèves comme pour les enseignants, de nouveaux cahiers, de nouveaux livres, de nouveaux programmes et de nouvelles réformes auxquelles ils se doivent de s’adapter aussi vite que possible.

On ne mesurera jamais assez les contraintes de ce dur métier que celui d’enseigner. La responsabilité de l’enseignant est immense. Vis-à-vis de son administration, des élèves, des étudiants, des parents et de la société en général. Sa solitude ne l’est pas moins. Confronté souvent à un environnement pas toujours des plus favorables, l’enseignant est en perpétuel questionnement sur ses pratiques pédagogiques.

Outre les tâches administratives, les missions des enseignants, à qui certains reprochent le faible volume horaire en face à face et les congés scolaires, sont pourtant nombreuses et dépassent largement la seule maîtrise technique et/ou scientifique de leur domaine.

L’enseignant ne fait pas que de dispenser des cours magistraux ! Il se doit aussi :

– d’accompagner les élèves à développer leur esprit critique, à argumenter et à respecter l’opinion d’autrui,

– de maitriser les processus et les mécanismes d’apprentissage et les concepts fondamentaux de la psychologie de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte,

– d’adapter son enseignement et son action éducative à la diversité sociale et culturelle des élèves tout en évitant toute forme de dévalorisation de ses apprenants ou des parents,

– d’aider l’élève à se construire notamment au travers l’éducation à la santé, artistique et culturelle,

– de veiller au bien être de l’élève, à sa sécurité et prévenir les violences scolaires,

– de bannir toute forme d’exclusion ou de discrimination liée au sexe ou au statut social de l’élève,

– de nouer des relations avec les professionnels des différents secteurs pour rendre son enseignement concret à le lier à la réalité du monde du travail.

Dans l’exercice de ses missions, l’enseignant est en prise permanente avec sa direction, ses élèves ou étudiants mais aussi aux parents. Comme pour un agriculteur, ce métier ne peut être exercé par défaut !

L’enseignant qui a choisi ce métier par défaut ne pourra pas faire une carrière digne de ce nom dans ce secteur parce que la responsabilité est grande vis-à-vis de la société. « On le voit, les qualités humaines doivent être nombreuses pour prétendre porter le titre d’enseignant » disait Guilotat.

En mars dernier, les revendications des enseignants contractuels, qui ont marché « pour la dignité » et qui réclamaient l' »intégration sans concours et sans conditions de tous les enseignants contractuels et vacataires » ont refroidi plus d’un. En mettant en avant leur « ancienneté » dans le poste plus que leurs missions, certains enseignants se sont fourvoyés dans leur demande même si celle-ci est légitime.

Au-delà des chiffres rappelés plus haut, le malaise dans ce secteur reste pourtant entier. L’enseignant est toujours pointé du doigt lorsque l’incivilité ou la violence urbaine des jeunes se manifestent. Il est aussi pointé également du doigt pour le chômage, l’illettrisme ou la non maitrise des techniques. Lors des dernières fraudes au baccalauréat de l’été dernier, ce sont encore les enseignants, plus que le système, qui ont été mis en cause.

Mais l’enseignant est un être humain avec ses qualités et ses défauts. Il exerce ses missions dans un environnement qui n’est pas toujours des plus favorables. La qualité de l’enseignement ne peut être réduite aux infrastructures construites, ni au doublement des salaires des professeurs !

Lorsque l’enseignant aborde le problème de la nécessité du travail, les valeurs liées à l’honnêteté, le dévouement, le patriotisme, il peut tout de suite se heurter aux questionnements des élèves quant au pouvoir en place qui ne donne pas toujours le bon exemple quant à ces valeurs. Comme éveilleur des consciences, il aura vite atteint ses limites et on le comprendra aisément !

Les enseignants sont en permanence contraints à gérer les contradictions résultant de leurs propres conceptions de l’enseignement et les exigences réclamées par leur autorité, celle des élèves et même celles de leurs parents.

Dans leur solitude, les enseignants ne cessent de se remettre en question pour repenser leurs pratiques professionnelles. Il suffit de consulter les pages ou les blogs des enseignants dans les réseaux sociaux pour mesurer leur détresse. De très nombreuses questions restées souvent sans réponses. Des méthodes pédagogiques et didactiques partagées, parfois sans conviction.

J’ai particulièrement en tête ce directeur d’un centre de formation professionnelle dans l’Est du pays qui se bat nuit et jour pour que ses stagiaires sortent de son Institut avec des compétences reconnues et valorisées. Et ils sont nombreux à se dévouer dans leurs taches parfois au détriment de leur vie de famille.

Tous les efforts visant à améliorer leur efficacité sont balayés par les contraintes matérielles auxquelles ils se heurtent : effectifs pléthoriques rendant vaine toute tentative d’individualisation, rigidité du système, absence d’accompagnement par les services de l’inspection pédagogique et même l’hostilité des collègues plus traditionnels attachés à l’enseignement « classique »…

A cela se rajoute la gestion des situations imprévisibles auxquelles il faut s’adapter très vite et pour lesquelles ils n’ont pas été forcément préparés à le faire.

Particulièrement exposés à différentes formes de souffrance au travail, les enseignants résistent tant bien que mal aux très nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés : violence des élèves, harcèlement moral des parents, décalage entre leurs propres perceptions et les injonctions contradictoires de l’autorité, mas aussi l’avènement d’internet et des moyens de communication de masse qui les déchoient de leur monopole de seuls détenteurs du savoir et de la connaissance. « A l’heure d’internet, l’ignorance est un choix » affirmait un enseignant dans son blog ! On ne peut que lui donner raison !

C’est Sénèque qui disait « Les hommes apprennent en enseignant ». Enseignant dans une autre vie, je ne peux que m’incliner devant la noble mission des pédagogues en leur souhaitant une excellente rentrée et beaucoup de courage pour résister à un environnement difficile.

Categories: Afrique

L’Algérie approvisionnera désormais Cuba en pétrole.

Fri, 09/09/2016 - 18:53

C’est l’Algérie qui va désormais approvisionner en pétrole l’île de Cuba pour compenser le déficit engendré par la baisse du volume de l’approvisionnement en provenance du Venezuela, qui s’est érodé de plus de 40% depuis le début de l’année.

En octobre prochain, la Sonatrach devrait livrer au total 80 000 tonnes de brut, soit 515 000 barils de pétrole à la PDVSA, a précisé cette dernière dans un communiqué en date du mercredi dernier, révélant qu’il pourrait y a avoir une autre cargaison au mois de novembre ou de décembre prochains.

Même si Cuba dépend presqu’exclusivement du Venezuela pour son approvisionnement en pétrole brut, elle importe jusqu’à 300 millions de dollars de produits pétroliers en provenance d’Afrique notamment d’Angola, parmi lesquels le naphta. Caracas a vu sa production de pétrole s’étioler en raison de la chute des prix qui ont sérieusement affecté les producteurs qui investissent très peu désormais. Les retards de paiement sur les cargaisons livrées à certains de ses clients constituent également l’une des principales raisons ayant conduit à la chute de la production vénézuélienne.

Cette occasion devrait permettre à l’Algérie de gagner davantage de parts de marché et de s’imposer comme un leader sur le marché international. Enfin, le récent rapprochement de la Havane et Washington a quelque peu refroidi les relations entre les deux anciens alliés d’Amérique du sud.

Categories: Afrique

L’Algérie et la Russie renforcent leur coopération énergétique.

Fri, 09/09/2016 - 18:41

L’Algérie et la Russie se sont engagées à donner une impulsion à leur coopération dans le domaine énergétique, à travers « une accélération dans la mise en £uvre des projets communs », a souligné le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa, jeudi à Moscou, à l’issue d’une rencontre avec son homologue russe Alexandre Novak.

« Nous avons convenu, au cours de nos entretiens, d’un certain nombre de dispositions sur des projets précis dont il va falloir accélérer la mise en œuvre. La Russie affiche une disponibilité à contribuer au développement du programme des hydrocarbures en Algérie », a déclaré M. Boutarfa, au sortir de son entrevue avec le ministre russe.

Selon le ministre algérien, cette coopération se fera à travers des partenariats, sachant que la Russie pourra également « concourir dans le cadre des appels d’offres de construction et des services. » M. Boutarfa a en outre évoqué « la disponibilité de la Russie à apporter son concours à l’Algérie en matière de formation dans le domaine du nucléaire ».

Categories: Afrique

La compétition « SeedStars World » revient en Algérie le 29 Octobre.

Fri, 09/09/2016 - 18:38

« SeedStars  » est de retour en Algérie ! Cette compétition de startups revient pour élire le 29 octobre prochain le représentant de l’Algérie au concours international « SeedStar world 2017 », le 6 avril 2017 à Lausanne en Suisse.

Le « SeedStars World » est une compétition de startups destinée aux pays émergents. Créée en 2013, ses fondateurs parcourent annuellement ces pays la recherche de startups, porteurs de projets innovants à même de devenir un business-modèle viable.

Lors de la grande compétition « SeedStars World », les startups sélectionnées représenteront leurs pays et devront pitcher en un laps de temps devant un jury afin de remporter le concours final et gagner jusqu’à un million de dinars.

L’année précédente a eu lieu le premier « SeedStars Algérie »et c’est la startup « ioGrow », basée à Alger, qui avait remporté le concours. Son concept: un logiciel de gestion de la relation client par le biais des réseaux sociaux.

Cette année la cofondatrice du « Seedstars World », Alisée de Tonnac, viendra en personne à Alger à la rencontre des jeunes talents Algériens.

Selon Chams-Eddine G. Bezzitouni, manager du « Seedstars World Algerie », cette nouvelle édition se distingue par sa dimension régionale.

« Un comité de sélection, constitué d’experts Algériens, ira à la rencontre des jeunes porteurs de projets dans les villes de Constantine, Oran et Alger. Nous sélectionnerons 4 startups de chaque ville. Celles-ci défendront leurs projets à la finale, le 29 octobre à Alger. Le jury choisira une seule startup pour le grand concours SeedStars World de Lausanne », explique-t-il au HuffPost Algérie.

Lors de la précédente édition, l’appel à candidatures pour le « SeetdStar Algérie » s’est fait via les réseaux sociaux et plus de 54 candidatures ont été déposés. Cette année, des applications téléchargeables sont mises à la disposition des jeunes entrepreneurs de chaque wilaya. Le postulant n’aura qu’à se connecter à l’application et suivre les directives, poursuit la même source.

Par ailleurs, Alisée de Tonnac, durant son séjours en Algérie, rencontrera des acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Ces derniers « profiteront de son expérience en matière de coaching et seront informés sur ce qui se passe dans des pays émergents comme le Nigeria (Lagos), le Brésil, l’Afrique du Sud, le Chili…etc ».

« Le SeedStars a pour vocation de diriger les projecteurs vers l’entrepreneuriat technologique des pays du Sud qui a souvent manqué de visibilité par rapport aux pays développés. Reconduire cette expérience en l’Algérie est une manière de booster la créativité des jeunes talents algériens et de valoriser leur potentiel », précise encore Chams-Eddine G. Bezzitouni.

La startup gagnante lors des présélections du 29 octobre, bénéficiera d’un coaching de plusieurs mois. Ce coaching se traduit par un renforcement linguistique principalement en anglais, et l’amélioration de sa prise de parole et ce jusqu’à la fin de la compétition.

Categories: Afrique

La Norvège et Facebook s’affrontent autour d’une photo historique d’enfant vietnamien.

Fri, 09/09/2016 - 18:34
La Norvège est vent debout contre Facebook, qui censure les messages contenant la photo d’une jeune vietnamienne nue fuyant les bombes au napalm en 1972. Même la Première ministre a critiqué le roi des réseaux sociaux.

La Première ministre Erna Solberg est « déçue » ; Espen Egil Hansen, le patron du principal quotidien national, Aftenpost, s’est, lui, fendu d’un éditorial au vitriol, dans lequel il se dit « fâché et même effrayé ». L’objet de leur courroux : Facebook, qu’ils accusent de mettre en péril la liberté d’informer pour avoir censuré une photo.

Depuis quelques jours, une guerre des nerfs s’est installée entre les Norvégiens – jusqu’aux plus hauts responsables de l’État – et Facebook au sujet de « La fillette brûlée au napalm », une célèbre photo prise par Nick Ut en 1972 durant la guerre du Vietnam montrant une jeune fille nue qui fuit les combats et les bombardements au napalm de l’armée américaine. Le réseau social, qui efface à tout va les messages accompagnés de ce cliché, « [abuse] de son pouvoir de plus puissant des rédacteurs en chef dans le monde », accuse Espen Egil Hansen.

Une petite fille nue de neuf ans

La polémique éclate aux premiers jours du mois de septembre lorsque l’auteur norvégien de polars Tom Egeland poste sur Facebook cette célèbre image, symbole de l’horreur de la guerre au Vietnam (qui a valu à son auteur un prix Pulitzer), pour illustrer un texte sur l’impact des photos sur les conflits. En Norvège, personne ne s’attendait à l’intransigeance de l’algorithme de Facebook. Le petit robot chasseur d’images et de contenus illicites a tranché en moins de 24 heures : à ses yeux, la photo d’une petite fille nue de neuf ans n’a rien à faire sur la plateforme. Le message a été effacé et l’écrivain Tom Egeland est devenu temporairement persona non grata sur Facebook.

Cette incapacité de Facebook à faire la différence entre un cliché historique et une photo indécente a provoqué une vague de cyber-protestation en Norvège. Les messages d’internautes norvégiens reprenant à leur compte la « fillette brûlée au napalm » ont fleuri sur le réseau social. Tous ont subi le même sort : effacement dudit message.

La Premier ministre comme l’Aftenpost n’ont pas échappé au couperet. « La demande d’enlever la photo nous a été envoyée mercredi [7 septembre] et moins de 24 heures plus tard, sans nous laisser le temps de contester, Facebook est intervenu pour effacer lui-même l’image et l’article qui l’accompagnait », s’offusque Espen Egil Hansen.

Algorithme en chef

Cette polémique n’est pas sans rappeler celle qu’avait soulevée la censure du tableau « L’origine du monde », de Gustave Courbet. Facebook avait exclu un artiste danois en 2011 pour avoir mis une reproduction de cette œuvre, représentant l’entrejambe d’une femme nue sur allongée sur un lit. « L’origine du monde » est depuis devenue le symbole de la censure aveugle du réseau social.

Mais pour Espen Egil Hansen, il existe une différence de taille entre « La jeune fille brûlée au napalm » et l’œuvre de Gustave Courbet : cette photo historique relève du droit à l’information et, estime-t-il, Facebook est devenu la première source d’information d’un nombre grandissant d’internautes. Aux États-Unis, 44 % des adultes viennent en premier sur le réseau social pour s’informer, selon une étude de mai 2016 du centre de recherches et de sondages Pew Research.

« J’ai beau être le rédacteur en chef de mon journal, je dois reconnaître que votre décision [d’effacer l’article accompagnant ladite photo] restreint mon espace pour exercer ma responsabilité éditoriale », affirme ainsi Espen Egil Hansen. Il souligne que la décision finale pour un journal de publier ou non une information ou une photo ne doit pas dépendre d’un « algorithme créé dans vos bureaux en Californie ».

Lors d’un déplacement à Rome en août, Mark Zuckerberg a contesté la qualification de « groupe de média » de Facebook. « Nous sommes un plateforme technologique, utilisée par les médias, qui prend son rôle très au sérieux », a-t-il souligné.

Interrogé par le quotidien The Guardian au sujet de la polémique norvégienne, un porte-parole du réseau social a reconnu « qu’il s’agissait d’une photo iconique, mais nous pouvons difficilement faire une distinction technique qui permettrait d’autoriser la publication d’une image d’enfants nus dans un cas et pas dans les autres ».

Categories: Afrique

France: Un ancien du GIA, assigné à résidence dans la Mayenne, en fuite!

Fri, 09/09/2016 - 18:16

Merouane Benahmed, un ancien membre du Groupe islamique armé algérien, assigné à résidence dans la Mayenne, ne s’est pas présenté jeudi matin à la gendarmerie pour l’un de ses quatre pointages quotidiens.

Un ancien membre du Groupe islamique armé (GIA) algérien, Merouane Benahmed, assigné à résidence à Evron (Mayenne), ne s’est pas présenté jeudi matin à la gendarmerie pour l’un de ses quatre pointages quotidiens, a-t-on appris auprès de la préfecture. «Je peux simplement vous dire qu’il ne s’est pas présenté à son pointage de ce (jeudi) matin», a-t-on déclaré de même source.

En fin d’après-midi, il n’avait toujours pas été possible de joindre le parquet, en charge du suivi judiciaire de cette disparition.

Condamné à mort en Algérie

Condamné à mort par contumace en Algérie, Merouane Benahmed, déplacé de département en département depuis 2011, était assigné à résidence à Evron depuis décembre 2015.

Cet Algérien de 43 ans, marié et père de quatre enfants, qui a fui son pays en 1999, a été condamné à dix ans de prison en France dans le cadre de l’affaire des filières tchétchènes, soupçonnées de projeter des attentats à Paris. Libéré en 2011, il vit depuis sous le régime de l’assignation à résidence, la cour européenne des droits de l’homme ayant refusé son extradition en raison de sa condamnation à mort en Algérie. Ses demandes d’asile formulées auprès d’autres pays n’ont pas abouti, selon son avocate.

Categories: Afrique

France : trois femmes interpellées soupçonnées de projeter un attentat.

Fri, 09/09/2016 - 18:12
Trois femmes ont été interpellées dans la soirée de jeudi 8 septembre à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), dans le cadre de l’enquête sur la voiture contenant des bonbonnes de gaz retrouvée le week-end dernier en plein Paris. « Ces jeunes femmes, âgées de 19, 23 et 39 ans, radicalisées, fanatisées, préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes, et de surcroît imminentes », a déclaré le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, lors d’une allocution place Beauvau.

Tandis que des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’apprêtaient à interpeller les suspectes, l’une d’elles a agressé au couteau un fonctionnaire, qui a été blessé à l’épaule. Ses jours ne sont pas en danger. Un de ses collègues a répliqué en faisant usage de son arme, blessant l’assaillante à la cuisse et à la cheville. Selon une source proche de l’enquête, l’agresseuse, Ines, 19 ans, est la fille du propriétaire du véhicule dans le coffre duquel les policiers ont découvert les bonbonnes de gaz.

Cette enquête inédite, du fait du profil de ses protagonistes, essentiellement des jeunes femmes, a débuté dans la nuit de samedi 3 au dimanche 4 septembre, après qu’un employé de bar a découvert un véhicule stationné sans plaque d’immatriculation, feux de détresse allumés, près du quai de Montebello, non loin de la cathédrale Notre-Dame. Une bonbonne de gaz, qui se révélera vide, est posée sur le siège passager. A leur arrivée, les policiers découvrent dans le coffre cinq autres bonbonnes, cette fois remplies, mais sans dispositif de mise à feu.

« Course contre la montre »

La section antiterroriste du parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire dimanche matin. Le soir même, quelques heures après la découverte de la voiture, son propriétaire, père de cinq filles, lui-même connu pour des faits anciens de prosélytisme, signale la disparition de l’une d’elle, Ines, connue des services de renseignement depuis 2015 pour ses velléités de départ en Syrie. Il la soupçonne d’être en chemin. Ines n’était pas partie : elle s’apprêtait à passer à l’acte en France.

Dans les jours qui suivent, quatre personnes sont placées en garde à vue. Mardi 6 septembre, c’est une jeune femme de 29 ans originaire de Montargis, dans le Loiret, elle aussi fichée, qui est interpellée avec son compagnon, âgé de 34 ans, sur une aire d’autoroute à Orange, dans le Vaucluse.

Cette jeune femme, proche d’une sœur d’Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper casher en janvier 2015, est fortement suspectée d’être impliquée dans le dossier des bonbonnes de gaz. Le lendemain, le frère de son compagnon, âgé de 26 ans, et sa compagne, 26 ans elle aussi, tous deux originaires de Châlette-sur-Loing, dans le Loiret, sont à leur tour placés en garde à vue.

Alertés par la disparition d’Ines, qu’ils soupçonnent d’être toujours en France, les enquêteurs engagent un important travail d’enquête et d’exploitations techniques pour la retrouver. Une « course contre la montre », selon l’expression du ministre jeudi soir, s’engage. La DGSI s’aperçoit que le téléphone d’une autre jeune femme, également dans les radars des services, borne en région parisienne. Selon une source policière, des projets d’attaque imminents, notamment contre une gare, sont évoqués dans des conversations.

Les enquêteurs découvrent également que les jeunes filles sont en relation avec un donneur d’ordre situé en zone irako-syrienne. Ces dernières semaines, plusieurs projets d’attentats déjoués ont été pilotés à distance par Rachid Kassim, un djihadiste roannais très actif sur les réseaux sociaux. Il est considéré comme l’instigateur du meurtre d’un prêtre dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet.

Mode opératoire anticipé

En remontant les fils de ce commando de femmes, les enquêteurs identifient un appartement, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), susceptible de servir de planque à Ines et à ses complices. Jeudi, des enquêteurs en planque dans une voiture attendent devant l’immeuble en vue de lancer une perquisition. Les trois jeunes femmes descendent. Ines aperçoit le véhicule et se précipite pour attaquer au couteau un fonctionnaire par la fenêtre, avant d’être blessée à son tour.

Un testament rédigé par une des trois suspectes a été découvert lors de la perquisition, assorti d’une allégeance à l’Etat islamique. Divers éléments d’enquête laissent penser que les jeunes femmes s’étaient donné pour mission de venger la mort récente d’Abou Mohammed Al-Adnani, porte-parole de l’organisation, tué par une frappe aérienne ciblée dont les Etats-Unis et la Russie se disputent la paternité.

« La France est confrontée à une menace inédite aux ressorts protéiformes, a insisté jeudi soir Bernard Cazeneuve. Recrutés, endoctrinés par des terroristes en zone irako-syrienne, des individus aux profils très différents sont conditionnés pour passer à l’acte sur notre sol. »

Si le sexe et l’âge des suspects interpellés depuis le début de cette enquête interrogent, le mode opératoire d’un de leurs projets est anticipé de longue date par les services. Auditionné en mai à huis clos devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, Patrick Calvar, patron de la DGSI, avait ainsi dit être persuadé que les terroristes « passeront au stade des véhicules piégés et des engins explosifs ».

Categories: Afrique

Oum El Bouaghi: un enfant trouvé mort, dans un sac plastique.

Fri, 09/09/2016 - 13:27


Disparu jeudi, dans des circonstances encore mystérieuses. Nasser Tlaght a été retrouvé mort dans la commune de Ain Fakroun, wilaya de Oum El Bouaghi, selon ce qu’a rapporté des sources à El Nahar. La même source a révélé que le corps de l’ enfant a été retrouvé dans un sac en plastique, découpé en morceaux, l’enfant n’avait que 4ans.

Categories: Afrique

Etats-Unis: fiascos dans la lutte contre le trafic d’armes.

Fri, 09/09/2016 - 12:30

Des policiers fédéraux américains ont accumulé les bévues lors d’opérations sous couvert censées lutter contre le trafic d’armes, notamment en installant des faux commerces qui ont profité aux malfrats, dénonce jeudi un rapport officiel.

Au terme d’une enquête de deux ans, le service d’inspection du ministère américain de la Justice a identifié des problèmes de « mauvais encadrement, formation insuffisante et carences de supervision » chez les agents du Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs, une puissante agence fédérale connue sous son acronyme ATF.

L’objectif des opérations cachées de l’ATF était d’attirer dans des boutiques fictives des détenteurs d’armes illégales, afin de les identifier, acheter leurs armes pour les mettre hors circuit, et enfin tenter de retrouver à quoi avaient pu servir ces armes.

Categories: Afrique

Pages