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Updated: 2 months 1 week ago

Burkina/Lutte contre le travail des enfants : Le projet « JOFA ACTE » démarre officiellement

Wed, 04/10/2023 - 13:00

L'atelier de lancement du projet "Joining Forces for Africa : Agir contre le travail des enfants " en abrégé « JOFA ACTE » a eu lieu ce mardi 3 octobre 2023, à Ouagadougou. Cette rencontre marque ainsi le démarrage des activités du projet initié en faveur des enfants.

L'objectif de cet atelier a été de contribuer à la création d'un espace d'échange, de partage d'expertise et d'appropriation du projet entre les différentes parties prenantes aux niveaux communautaire, régional, national au Burkina Faso. Le projet « JOFA ACTE » vise à contribuer à la réduction du travail des enfants ciblant ses pires formes conformément aux objectifs de développement durables d'ici à 2025.

Les participants sont entre autres : les leaders coutumiers et religieux, les représentants de l'État et des ONG

Les enfants des régions du Centre et du Centre-nord, plus précisément de sept communes et arrondissements sont les cibles de ce projet qui va s'étaler sur 3 ans ( 2023-2025). Il est important de souligner qu'avec 87 millions d'enfants au travail, l'Afrique subsaharienne emploie plus d'enfants que tous les autres continents réunis. 51% des enfants au Burkina Faso sont impliqués dans le travail des enfants voire les travaux dangereux.

Des suggestions ont été formulées pour la bonne marche du projet

Dans les deux régions ciblées par le projet, 51,4% des enfants sont engagés dans le travail des enfants au cours des 12 derniers mois. Parmi ces enfants, près de 50,8% sont des filles (étude dans le cadre du projet). A travers les enquêtes, les causes sont entre autres : La décision des parents (en première position), l'occupation pendant les vacances, la non scolarisation, le manque d'activités lucratives, le besoin d'apprendre un métier ou d'aider financièrement les parents, etc.

Le projet en chiffres

Selon le coordonnateur du consortium « JOFA ACTE » au Burkina Faso, Moumouni Kéré, d'ici 2025, l'objectif est de toucher 72 000 enfants. Plus de 1000 d'entre eux vont être pris en charge sur le plan sanitaire, scolaire et le besoin psycho- social.
Plus de 300 enfants vont être réinsérés dans l'école classique ou non formelle. Plus de 300 d'entre eux vont être inscrits en formation professionnelle. 16 cellules communautaires de protection de l'enfance, 8 réseaux communaux et 2 réseaux provinciaux de protection vont être appuyés.

« Les cibles sont les enfants de 5 à 17 ans » à droite, Moumouni Kéré

Au Burkina Faso, les enfants travaillent surtout dans le secteur agricole, les travaux domestiques, le commerce et les mines d'or.

Dans son allocution, la représentante des enfants, Roukiatou Rouamba a déclaré que « La lutte contre le travail des enfants n'est pas seulement le fait du gouvernement et des partenaires, nous sommes tous concernés et à ce titre nous devons dénoncer, signaler les cas d'abus, de violences, d'exploitation, de pires formes de travail des enfants. Pour ma part, la Coordination nationale des associations des enfants et jeunes travailleurs du Burkina dont je suis la déléguée nationale m'a donné une seconde chance et je le souhaite aussi pour tous les enfants qui en silence sont exploités et victimes de pires formes de travail des enfants à cause de l'ignorance, l'avidité, l'irresponsabilité des adultes. Nous fondons l'espoir que les enfants ou leurs organisations soient impliqués à tous les niveaux de la mise en œuvre du projet ou régulièrement informés des avancées. Quelqu'un a dit : je cite « La pauvreté ne doit pas être utilisée comme excuse pour le travail des enfants et l'exploitation de ces derniers » a-t-elle dit.

Roukiatou Rouamba a remercié les initiateurs du projet

Au Burkina Faso, le projet « JOFA ACTE » est mis en œuvre par les ONG Educo (Fundación Educación Y Cooperación) et SOS Village d'Enfants. Ces deux ONG sont membres de la ChildFund Alliance. Elle regroupe 11 ONG intervenant dans l'aide à l'enfance.

« Le travail des enfants est connu. Mais les pires formes de travail et les abus sont légion. L'enfant, dans la communauté va être exploité au-delà de ce qui est permis et acceptable. Lorsqu'on fait la promotion des droits de l'enfant, nous sommes appelés à nous ériger contre ces formes d'exploitation. Nous n'avons pas une situation reluisante au Burkina Faso. Elle n'était pas non plus reluisante avant la crise sécuritaire et humanitaire. Mais, elle s'est énormément exacerbée ces dernières années » a justifié le directeur pays, de l'ONG Educo, Ollo Oscar Palé.

Ollo Oscar Palé a évoqué l'importance de prendre en compte la crise sécuritaire et humanitaire dans la prise en charge des enfants

Des dires du secrétaire général du ministère de la Fonction publique, Hamidou Sawadogo « Nous apprécions positivement l'initiative. Le gouvernement a pris cette problématique à cœur et a pris le phénomène à bras le corps afin d'éviter le pire dans l'avenir. Nous sommes engagés pour la bonne marche du projet. Ce projet va réduire considérablement le travail des enfants. Aujourd'hui, à cause de la situation sécuritaire, vous voyez des enfants dans des débits de boissons. Cela n'est pas normal » a-t-il notifié.

Environ 550 millions de FCFA vont être mobilisés dans le cadre du projet au Burkina Faso. Il est essentiellement financé par l'Union européenne.

Hamadou Sawadogo (au milieu) a félicité une telle initiative, surtout dans ce contexte

Il faut savoir que l'initiative Joining Forces Alliance est une collaboration entre les six plus grandes agences axées sur les enfants : Child FundAlliance, Plan International, Save the Children International, SOS Children's Villages International, Terre des Hommes International Fédération, World Vision International. L'une des initiatives de Joining Forces est de contribuer aux efforts mondiaux visant à mettre fin au travail des enfants, qui est un problème répandu dans le monde entier, considérablement exacerbé par la pandémie de Covid -19 et les crises de la faim. Le projet « JOFA ACTE » couvre également le Mali, le Malawi et Madagascar.

SB
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Categories: Afrique

Objectifs de développement durables : L'Afrique a fait des progrès mais a encore d'énormes défis à relever

Wed, 04/10/2023 - 12:30

Le communiqué ci-après est une synthèse du rapport 2023, intitulé « Accélérer la reprise au sortir de la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19) et la mise en œuvre intégrale du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine à tous les niveaux », produit par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Commission de l'Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD). Il relate la situation de l'Afrique face aux objectifs de développement durable et souligne que même si plusieurs avancées ont été constatées, l'Afrique doit revoir sa copie sur certains aspects. "Trois Africains sur cinq, soit 411 millions de personnes, manquent encore d'eau potable gérée en toute sécurité. En outre, sur les 48 pays évalués, seules l'Égypte et la Tunisie sont en bonne voie pour atteindre l'objectif de l'assainissement de base universel d'ici 2030" relève entre autres le rapport. L'intégralité du communiqué ci-après.

COMMUNIQUE DE PRESSE
Les Objectifs de développement durable (ODD) de l'Afrique progressent de manière inégale et nécessitent un redoublement d'efforts pour respecter l'échéance de 2030 (rapport)

Le rapport évalue les progrès de l'Afrique dans la mise en œuvre des cinq principaux ODD, en pointant les progrès, les défis et les nombreuses possibilités d'améliorer les perspectives de développement de l'Afrique

NEW YORK, États-Unis d'Amérique, 4 octobre 2023/ — Les progrès de l'Afrique dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et des aspirations de l'Agenda 2063 de l'Union africaine ont été inégaux, avec des différences significatives entre les sous-régions, les pays et les zones rurales et urbaines. Il faut donc redoubler d'efforts pour faire en sorte que l'Afrique atteigne les objectifs mondiaux d'ici l'échéance de 2030, selon le dernier rapport sur le développement durable en Afrique.

Le rapport 2023, intitulé « Accélérer la reprise au sortir de la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19) et la mise en œuvre intégrale du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine à tous les niveaux », a été publié en marge de la 78e Assemblée générale des Nations unies. Il a été produit par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Commission de l'Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement.

Le rapport évalue les progrès de l'Afrique dans la mise en œuvre des cinq principaux ODD, en pointant les progrès, les défis et les nombreuses possibilités d'améliorer les perspectives de développement de l'Afrique. Il relève des progrès constants sur les cibles clés des ODD, en particulier sur la couverture du réseau mobile 4G et l'accès à l'eau potable et à l'électricité.

« Les progrès constants de l'Afrique en matière d'ODD sont louables. Il est encourageant d'apprendre que le continent est sur la bonne voie pour atteindre certains objectifs, en particulier ceux liés à l'innovation et à la technologie, qui sont de puissants catalyseurs pour faire progresser le développement durable », a noté Mme Ahunna Eziakonwa, administratrice adjointe et directrice régionale pour l'Afrique du PNUD.

Le rapport note que bien que l'Afrique progresse vers la réalisation des ODD, le nombre d'objectifs en bonne voie est inférieur à celui des objectifs nécessitant une accélération ou une inversion de tendance. Il appelle à des interventions rapides pour accélérer les progrès des pays sur les principaux ODD et les aspirations, objectifs et buts de l'Agenda 2063.

« L'Afrique doit créer une croissance verte en ajoutant de la valeur à ses minéraux verts. Cette croissance verte grâce aux minéraux verts doit être au cœur de la stratégie de sauvetage des ODD de l'Afrique, a déclaré António Pedro, secrétaire exécutif par intérim de la CEA. L'Afrique a également besoin de financements concessionnels accrus pour relancer la dynamique des ODD et de l'Agenda 2063 ».

Albert M. Muchanga, commissaire au commerce et à l'industrie de la Commission de l'Union africaine, a appelé à une meilleure communication entre les parties travaillant sur le développement durable de l'Afrique. « Le moment est venu d'aligner l'Agenda 2063, l'Agenda 2030 et l'agenda des « High 5 » (https://apo-opa.info/3OiFCJL) de la Banque africaine de développement pour en faciliter l'appropriation par les États membres », a-t-il réitéré.

Gerald Esambe Njume, chargé principal du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement, a déclaré : « Pour tirer parti des opportunités de croissance verte en Afrique, il faudra déployer des efforts considérables pour proposer une vision stratégique et une structure de gouvernance, assurer une planification sectorielle, allouer des ressources budgétaires adéquates et mettre en place des dispositions institutionnelles et de coordination solides. »

Principales conclusions :

En ce qui concerne l'ODD 6 (eau potable et assainissement), les pays africains ont amélioré l'accès à des services d'eau potable gérés en toute sécurité, mais il subsiste une importante disparité entre les zones rurales et urbaines. Trois Africains sur cinq, soit 411 millions de personnes, manquent encore d'eau potable gérée en toute sécurité. En outre, sur les 48 pays évalués, seules l'Égypte et la Tunisie sont en bonne voie pour atteindre l'objectif de l'assainissement de base universel d'ici 2030. Le rapport appelle les pays africains à investir dans les infrastructures d'eau, d'assainissement et d'hygiène et à renforcer les capacités de gestion intégrée des ressources en eau.

En ce qui concerne l'énergie propre et abordable (ODD 7), le rapport constate que les taux d'électrification ont augmenté, mais que l'utilisation de combustibles et de technologies de cuisson propres reste limitée. En outre, le passage des énergies non renouvelables aux énergies renouvelables est lent. Le rapport appelle à augmenter le financement des infrastructures et des technologies afin de stimuler la production d'énergie durable en Afrique.

En ce qui concerne l'innovation, l'industrie et les infrastructures (ODD 9), le rapport révèle que l'Afrique est sur la bonne voie en termes de couverture du réseau mobile et que, sur la base des tendances actuelles, le continent atteindra le but correspondant à l'objectif 9 d'ici 2030. Le rapport appelle donc à l'accélération de la construction et de l'expansion des routes rurales afin de parvenir à la connectivité rurale et à l'intégration régionale pour combler le fossé entre les zones urbaines et rurales. Selon le rapport, cela fera progresser le commerce intra-africain et facilitera ainsi la pleine mise en œuvre de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

En ce qui concerne les villes et les communautés durables (ODD 11), les conclusions du rapport suggèrent une modeste diminution globale de la proportion d'Africains vivant dans des bidonvilles. Il recommande d'investir davantage dans les infrastructures afin d'améliorer l'accès aux transports publics, la gestion des déchets et la qualité de l'air dans les villes africaines.

En ce qui concerne les partenariats (ODD 17), la mobilisation des financements demeure un défi pour les pays africains. Le rapport appelle à une mobilisation accrue des ressources intérieures et à des efforts pour remédier aux vulnérabilités liées à la dette.

Categories: Afrique

2e édition du Marathon de la paix : Rendez-vous du 27 au 29 octobre 2023 à Pouytenga

Wed, 04/10/2023 - 12:30

La 2e édition du Marathon de la paix se tiendra du 27 au 29 octobre 2023 à Pouytenga, dans la province du Kouritenga. Le Comité d'organisation en partenariat avec le ministère en charge des sports et la Fédération burkinabè d'athlétisme (FBA) ont initié une conférence de presse le samedi 30 septembre 2023, à Pouytenga, pour donner les différentes articulations de cette édition. Il se tient sous le thème : « Des foulées pour la reconquête et la paix durable ».

Après une première édition riche en couleur, le comité d'organisation du « Marathon de la paix », en partenariat avec le ministère en charge des sports et la Fédération burkinabè d'athlétisme (FBA), rebelote pour la 2e édition qui se tiendra sous le thème : « Des foulées pour la reconquête et la paix durable », les 27 et 28 et 29 octobre 2023, à Pouytenga.

Selon le président du comité d'organisation, Ousmane Sandwidi, il y aura quatre courses : un marathon international professionnel messieurs de 42.195 km (1 million pour le 1er), un semi-marathon international professionnel dames de 21 km (1 million pour la 1re nationale et la 1re à l'arrivée) et un semi-marathon des personnes vivant avec un handicap de 5 km (150 000+trycicle motorisé garçon et femme) et un dernier semi-marathon de 10 km au profit des jeunes de moins de 18 ans (100 000 FCFA + vélo + kit scolaire). Cette course est l'innovation majeure de cette édition en plus de la tenue d'un marché du marathon ou toutes les localités de la région seront représentées. Les 20 premiers de chacune des courses en hommes et en femmes seront primés.

La 2e édition se tient sous le thème : « Des foulées pour la reconquête et la paix durable », a informé le PCO

Le Marathon de la paix, de l'avis du PCO a un fort impact sur le développement social, économique, touristique et culturel de la province du Kourittenga, en particulier et de la région du Centre-est, en général. En effet, durant la semaine du Marathon, les différentes villes de la région reçoivent de fortes délégation venu des pays de la sous-région et des autres régions ; ce qui impacte fortement sur l'économie locale. Par ailleurs, en deux ans et grâce à leurs partenaires, le Marathon de la paix a réalisé 20 forages équipés dont deux à fort débit (13 M3 et 15 M3 respectivement dans les communes de Baskouré et Andemtenga) qui ont été réquisitionnés par l'ONEA et reversés dans le circuit d'adduction, au grand bonheur des populations de la région. Enfin, le marathon a offert des moyens roulants au VDP de la province et entend continuer dans la dynamique à travers une assistance aux PDI et aux personnes vulnérables.

ce sont les règles de la compétition World athletic et de la Confédération africaine d'athlétisme qui seront en vigueur au Marathon de la paix, selon, Sandaogo Yaogo

Pour ce qui concerne les détails technique, Sandaogo Yaogo, représentant la FBA, a indiqué que la compétition est ouverte en priorité à tous les sportifs burkinabè résidents sur le territoire national ou à l'extérieur pour le marathon et le semi-marathon des adultes. Pour celui des jeunes, il est exclusivement réservé aux jeunes de la province de Kouritenga de même que celui des personnes vivant avec un handicap. Les circuits sont déjà identifiés et ce sont les règles de la compétition World athletic et de la Confédération africaine d'athlétisme qui seront en vigueur au Marathon de la paix. Pour s'inscrire, il faut se munir de sa CNIB ou de son passeport ou encore de sa carte d'identité scolaire. Les inscriptions se font sur plusieurs sites, à savoir dans les communes au niveau des mairies.

Le sponsor officiel de l'édition est Cim Métal représenté par la directrice en charge de la communication de l'entreprise (à droite)

Le Directeur général des sports, Alexandre Yougbaré, a fait savoir que le ministre des sports est séduit du dynamisme que connaît le Burkina en ce qui concerne cette discipline qui fait partie de la grande famille de l'athlétisme. « Ce dynamisme est constaté à travers le marathon. C'est courageux de s'engager dans une discipline aussi technique qu'est le marathon. C'est pour cela que le département en charge du sport a mis à la disposition de tous les organisateurs de marathon, la FBA pour les aspects techniques et la jonction avec la Confédération africaine d'athlétisme. Qui parle de reconquête et de paix retrouvée aura toujours l'accompagnement des autorités », a-t-il fait savoir.

Selon Alexandre Yougbaré, qui parle de reconquête et de paix retrouvée aura toujours l'accompagnement des autorités

La haut-commissaire de la province du Kouritenga, Aïssata Angelina Traoré, a déclaré que ce marathon est un véritable tremplin pour la jeunesse du Kouritenga. « Je suis partante et avec moi tout le Kouritenga pour apporter notre contribution aux côtes du comité d'organisation. Ce marathon a une grande contribution au développement de la province. C'est au regard de tous ces aspects que le Kouritenga s'engage pour ce marathon. Nous remercions le ministère des Sports et le comité d'organisation. Rendez-vous donc du 27 au 29 octobre 2023 », a-t-elle lancé. L'évènement est placé sous le très haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement.

La province du Kouritenga, la haut-commissaire en tête est en ordre de bataille

Obissa Juste Mien
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Categories: Afrique

Ouverture de la 38ème édition de la foire indonésienne dénommée « Trade Expo Indonesia (TEI) »

Wed, 04/10/2023 - 11:00

Le Consulat Honoraire de la République d'Indonésie au Burkina Faso a l'honneur de porter à votre connaissance l'ouverture de la 38ème édition de la foire indonésienne dénommée « Trade Expo Indonesia (TEI) » sous le thème : « Commerce Durable pour une Résilience Economique Mondiale » qui se tiendra en Indonésie du 18 octobre au 18 décembre 2023 selon le programme suivant :
Une exposition sur place (offline) du 18 octobre au 22 octobre 2023 à l'adresse : Indonesia Convention Exhibition –BSD City ;

Une exposition en ligne (online) du 18 octobre au 18 décembre 2023.
En effet, Trade Expo Indonesia est un cadre d'échange et de facilitation de partenariats fructueux qui se tient chaque année en Indonésie en faveur des hommes et femmes d'affaires de divers horizons. La participation à Trade Expo Indonesia est soumise à une inscription préalable à travers le lien https://bit.ly/REGTEI2023 pour tous ceux manifestant l'intérêt de participer à la foire sur place (offline) et le lien https://hybrid.tradexpoindonesia.com/register pour toute personne désirant participer à la foire virtuelle (online).

Pour plus d'informations, veuillez contacter le Consulat d'Indonésie au Burkina à l'adresse suivante : Ouagadougou, Secteur 12, Tel : +226 41 10 16/ 02 00 08 08
Le Consulat Honoraire de la République d'Indonésie au Burkina Faso a l'honneur de porter à votre connaissance l'ouverture de la 38ème édition de la foire indonésienne dénommée *« Trade Expo Indonesia (TEI) »* sous le thème : *« Commerce Durable pour une Résilience Economique Mondiale »* qui se tiendra en Indonésie *du 18 octobre au 18 décembre 2023* selon le programme suivant :
Une exposition sur place (offline) du 18 octobre au 22 octobre 2023 à l'adresse : Indonesia Convention Exhibition –BSD City ;

Une exposition en ligne (online) du 18 octobre au 18 décembre 2023.

En effet, Trade Expo Indonesia est un cadre d'échange et de facilitation de partenariats fructueux qui se tient chaque année en Indonésie en faveur des hommes et femmes d'affaires de divers horizons. La participation à Trade Expo Indonesia est soumise à une inscription préalable à travers le lien https://bit.ly/REGTEI2023 pour tous ceux manifestant l'intérêt de participer à la foire sur place (offline) et le lien https://hybrid.tradexpoindonesia.com/register pour toute personne désirant participer à la foire virtuelle (online).

Pour plus d'informations, veuillez prendre attache auprès du Consulat d'Indonésie au Burkina à l'adresse suivante : Dapoya, Secteur 12, Tel : +226 41 10 16/ 02 00 08 08

Categories: Afrique

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants a l'IUFIC au titre de l'année Universitaire 2023-2024

Wed, 04/10/2023 - 10:30

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe le public du recrutement d'étudiants dans le cadre des formations continues en Licences et Masters professionnels à former à l'IUFIC au titre de l'année universitaire 2023-2024. Les inscriptions se feront en ligne sur la Plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf .

Les filières concernées sont :

Licence 3 (niveau d'accès : BAC + 2)
 Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA)
 Finance-Comptabilité-Contrôle (FCC)
 Fiscalite
 Marketing et Communication d'Entreprise (MCE)
 Gestion des ressources humaines (GRH)
 Sciences politiques
 Protection et Droits de l'Enfant (PDE)
 Sociologie de la santé

Ces formations sont ouvertes aux candidats titulaires du diplôme BAC +2 en sciences juridiques, Sciences humaines et de l'environnement, science de Gestion, sciences politiques, sciences économiques. Elles se dérouleront sur une année, soit 2 semestres (Semestre 5 et 6).

Master 1 et 2 (niveau d'accès : BAC +3/Licence 3 pour le Master 1

BAC +4/Master 1 pour le Master 2)
 Energie renouvelable, Développement et Economie verte (ERDEV)
 Politique de Développement et Gestion des Industries extractives (PDGIE)
 Finance Quantitative et Gestion de Risques Financiers (FQGRF)
 Intelligence Economique et Développement International (IEDI)
 Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (DEV/LOC)
 Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA)
 Finance-Comptabilité-Contrôle (FCC)
 Marketing et Gestion (MG)
 Protection et Droits de l'Enfant (PDE)
 Droit des Affaires et Fiscalité (DAF)
 Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE)

Ces formations sont ouvertes aux candidats titulaires du diplôme de licence (pour le Master 1) et Master 1 (pour le master 2) en sciences juridiques, sciences humaines et de l'environnement, science de Gestion, sciences politiques, sciences économiques. Elles se dérouleront sur deux ans (Semestres 1 et 2 pour le M1, Semestres 3 et 4 pour le M2).

Master 2 (niveau d'accès Bac + 4/Master 1)
 Conseil Juridique d'Entreprise (CJE)
 Droit Pénal et Sciences criminelles (DPSC)
 Executive Master of Business Administration (Executive/MBA)

Ces formations sont ouvertes aux candidats titulaires du diplôme de Master1/Maîtrise en sciences juridiques, sciences humaines et de l'environnement, science de Gestion, sciences politiques, sciences économiques. Elles se dérouleront sur deux ans (Semestres 1 et 2 pour le M1, Semestres 3 et 4 pour le M2).

I. COMPOSITION DU DOSSIER ET CONDITIONS DE RECRUTEMENT

1) Créer son Identifiant National d'étudiant (INE) pour ceux qui n'en disposent pas sur www.campusfaso.bf (Cliquer sur Orientation et remplir le formulaire, Cliquer sur Envoyer et suivre les instructions) ;

2) Déposer en ligne son dossier de demande de candidature (Se connecter avec son INE et son mot de passe sur www.campusfaso.bf, choisir l'option Candidature et suivre les instructions)

3) Joindre les documents numériques :

• Photocopie légalisée du diplôme du baccalauréat ou son équivalent (scannée au format PDF) ;

• Photocopie légalisée des diplômes ou attestations de niveau obtenus depuis le baccalauréat (scannée dans un seul fichier au format PDF). Les diplômes doivent être reconnus par le CAMES ;

• Photocopies légalisées de tous les relevés de notes (y compris celui du baccalauréat, scannées au format PDF) ;

• les relevés de notes du Master 1 pour ceux postulant pour le M2 (scannée au format PDF) ;

• copie légalisée de la CNIB, ou passeport ou certificat de nationalité ;
• un curriculum vitae (au format PDF) ;

• un protocole de recherche précisant clairement le thème indicatif de mémoire envisagé pour les masters 2 (maximum 2 pages au format PDF) ;

• une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF).

II. FRAIS D'EXAMEN DE DOSSIER

Les frais de gestion du dossier s'élèvent à 15 500 FCFA (non remboursables) payables sur la plateforme Campusfaso par Coris Money ou Moov Money ou Orange Money.

III. PERIODE DE DEPOT DES DOSSIERS D'INSCRIPTION

La réception des dossiers se fera en ligne du 28 septembre au 06 novembre 2023 sur la plateforme Campusfaso à travers le menu « Candidature » disponible après connexion au lien https://www.campusfaso.bf/candidat/acceder-compte.

Publication des résultats de la sélection : Mi-Novembre

Début des cours : décembre 2023

Toutes les formations dispensées sont en présentiel et en cours du soir, à partir de 17 heures et le samedi à partir de 08 heures.

IV. COÛT DE LA FORMATION

Frais d'inscription : 51 500 FCFA Zone UEMOA et 251 500FCFA Zone hors UEMOA

Frais de formation : Licence 3 : 501 500 FCFA Master 1 : 851 500 FCFA
Master 2 : 851 500 FCFA MBA : 1 701 500 FCFA

Possibilités de paiement échelonné : 40% avant le début des cours 20% fin février
20% fin avril ; 20% fin juin

NB : Pour de plus amples informations, veuillez contacter les numéros 70 79 13 77 / 76 58 06 07.

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite congolais

Categories: Afrique

Décès de Jean Claude BOUDA : Remerciements

Wed, 04/10/2023 - 10:00

Naaba Kiiba II, Chef du canton de Manga,
Sa Majesté Naaba Kiiba, Roi du Yatenga,
Naaba Zeinde, Chef de Somyaga,
Le Tengsoaba de Zorgho,
La grande famille BOUDA à Manga, la grande famille OUEDRAOGO à Ouahigouya, la grande famille KABORE à Zorgho,
La veuve Madame BOUDA Chantal /KABORE, SG de l'université Aube Nouvelle de Ouagadougou,

Les enfants : Ségolène, Roxane, Sara, Jean-Marc, Naomie,
La petite fille : Kayleen,
Les frères et sœurs, les cousins et cousines, les neveux et nièces, et les petits enfants
Les familles alliées : ZERBO, OUEDRAOGO, TOLGHO,
Toutes les familles amies,

Profondément touchés par les prières, les nombreuses marques de sympathie, de solidarité et de soutiens multiformes lors du décès le 22 septembre 2023 à Ouagadougou et de l'inhumation le 26 septembre 2023 à Manga, de leur très regretté fils, frère, époux, père, oncle, cousin, beau-père, beau-frère et grand-père

Jean Claude BOUDA, Commandeur de l'Ordre National

Ancien Directeur Général de FASO TOURS,
Ancien Député de l'Assemblée nationale,
Ancien Questeur de l'Assemblée nationale,
Ancien Directeur Général du Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO),

Ancien Maire de la commune de Manga,
Ancien Ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l'Insertion Professionnelle,
Ancien Ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

Réitèrent leurs sincères remerciements :

Aux autorités politiques, administratives, militaires, coutumières et religieuses,
A ses amis du Burkina Faso et à ceux venus de la Côte d'Ivoire, de la France, du Sénégal et du Maroc,
Aux délégations des universités Aube Nouvelle de Ouagadougou et Bobo Dioulasso,
Aux différentes délégations venues de Ouagadougou, Ouahigouya, Bobo Dioulasso, Tougan, Toma et d'ailleurs,
Aux voisins des quartiers,

Aux populations et ressortissants de la Région du Centre Sud et, particulièrement, à la population de Manga,
Aux différentes communautés religieuses, au clergé et à la communauté catholique,
Aux amis et aux camarades des enfants,

Leurs remerciements vont en particulier :
A Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l'Etat,
A Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, ancien Président du Faso,
A Monsieur le Président de l'Assemblée Législative de Transition (ALT) et sa délégation,

A Sa Majesté le Mogho Naba Baongho,
A Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants et sa délégation,
A Son Excellence le Larlé Naba Tigré,

A Son Excellence le Chef de canton de Toma et sa délégation,
A Madame le Gouverneur de la Région du Centre Sud et sa délégation,
A Monsieur le Président de la délégation spéciale de la commune de Manga et sa délégation,
Aux camarades du MPP, des autres partis politiques ainsi que tous ses amis.

Ils s'excusent auprès de ceux dont les noms n'ont pu être cités et qui les ont assistés activement dans cette douloureuse épreuve.

Que Dieu dans sa miséricorde comble chacun au-delà de ses attentes.

UNION DE PRIERES !

Categories: Afrique

Décès Faire-part de Sanou Ouéllé et de Sanou Siaka : Faire-part et remerciements

Wed, 04/10/2023 - 08:30

Les grandes familles SANOU, DAO, COULIBALY, MILLOGO à Kouka, Lahirasso, Nouna, Kwa kwa,Balavé, Solenzo, Bobo-Dioulasso, Fada N'Gourma, Abidjan et Montréal ;
Les familles alliées SANOU, TAMINI,KONKOLLE, OUEDRAOGO, COMPAORE, DEMBELE, CISSE, KABORE, OUATTARA, SOMDA, MOUMOUNI et TRAORE à Kouka, Siwi, Dissankuy, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Ouarkoye, Abidjan, Arbollé, Dalgan et Kienfaguin

Les patriarches SANOU Kalifa , SANOU Santéré, SANOU Gnawiê, SANOU Sientere, SANOU Ouri, SANOU Boroma de Tché ,SANOU Djidjouma, SANOU Madjere ,SANOU Kolssoro, SANOU Boroma de djialla , El Hadj SANOU Yacouba, el Hadj SANKARA Hamidou dit Hamidou kosso, à KOUKA,

SANOU Fla Sékou, SANOU Baworo Seydou ancien ministre de l'éducation nationale , SANOU KOUON Yacouba , SANOU Bolipa, SANOU Kougni Abdoulaye à Ouagadougou, SANOU Siaka, Imam de la mosquée de Dioulassoba, DAO Dramane, Imam de la grande mosquée de kuinima, SANOU Salia ancien maire de Bobo, SANOU Alfred ancien parlementaire , SANOU Ardjouma dit Dutronc , KONATÉ Salia, SANOU Oumar chef de BAMA , SANOU Christophe Secrétaire général de la section provinciale du CDP Houet, DAO Bernadette et Gabriel à Ouagadougou, Balima Oumar et frères à BOBO, SANOU Ibrahim Secrétaire général du MENAPLN, Millogo Bakary directeur général du centre de formation professionnelle de Bobo Dioulasso, colonel major Cissé Moussa et frères, Coulibaly Rémi à la retraite à Ouagadougou, colonel Coulibaly Kanou à la DGTTM,

Les enfants,
SANOU Dong François et famille à la DRS Est Fada,
SANOU Hounterie et famille à la direction régionale de l'urbanisme à Gaoua,
SANNOU Boubacar ancien vice-président de l'assemblée nationale, vice président du CDP
SANOU Ali manipulateur d'état en radiologie,
SANOU Guidjouma Pascal à L'ONASER et famille, SANOU Dieudonné au PNUD à Dedougou

et frères,
SANOU Drissa, SANOU Dramane avocat aux barreaux de Paris et du Burkina Faso,
SANOU Kwinkele institutrice à Dori et famille,SANOU Moussa,Madame OUEDRAOGO née SANOU Aminata logisticienne à Abidjan, le Médecin Commandant SANOU Abdoulaye Neurochirurgien au Camp SANGOULE LAMIZANA et au CHU Yalgado , KABORÉ /SANOU Assita adjudant de gendarmerie , madame TRAORE née SANOU Alimatou institutrice à Didyr, SANOU Ahmed professeur de mathématiques au lycée Ouezzin COULIBALY à Bobo Dioulasso
SANOU Abibata institutrice à Dori, Sanou kalipha préparateur d'Etat en pharmacie à Orodara et frères ,

Veuve SANOU née KONKOLLE Appoline et enfants au ministère des infrastructures à Ouagadougou

Les frères, soeurs, enfants , petits enfants et arrières petits

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, sœur, mère, belle-mère , grand-mère arrière grand mère,
madame SANOU Ouéllé.
Décès survenu le mardi 19 Septembre 2023 au CHU Souro SANOU de Bobo Dioulasso à l'âge de 65 ans suivi de l'enterrement le 23 septembre et du doua le 24 septembre à BOBO Dioulasso

Et celui de leur frère, époux,
SANOU Siaka
administrateur civil à l'âge de 45 ans, précédemment Haut-commissaire du Boulkiemdé, le 13 juin suivi de l'inhunimation le 15 juin à Ouagadougou et du doua le 18 juin à son domicile.

Leurs sincères remerciements s'adressent aux personnels des services de santé des armées, aux voisins des quartiers Bassinko à Ouagadougou et sarfalao à Bobo

Au général Gilbert DIENDERE, à Monsieur Eddie KOMBOIGO président du CDP et son épouse, à l'ensemble des membres du Bureau exécutif national du CDP , à Monsieur Bognessan Arsène Yé ancien président de l'Assemblée des députés du peuple et famille,au Ministre d'État Bassolma Bazié, au colonel Boukare ZOUNGRANA ancien ministre de l'administration du territoire et de la sécurité, aux commandant de la 2è région militaire et collaborateurs à Bobo, au commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers,les promotionaires et collègues de Boubacar SANNOU et du médecin commandant Abdoulaye SANOU, aux collègues de SANOU Ahmed au lycée Ouezzin COULIBALY et au Lycée André Malraux,aux anciens Ministres Alain Edouard TRAORÉ, Maxime KONÉ, Nestor Bassiere, au colonel major Traoré Mamadou ancien chef d'Etat major de la gendarmerie nationale, à Monsieur le directeur général de la douane et sa délégation, au docteur Tiama Issiaka PDG de Prophyma, aux députés Aziz Diallo, Daouda SIMBORO, Diarra Barthélémy, Moussa Tindano Alexandre Sankara Sam Kouldbila, Bouba YAGUIBOU, Ouedraogo Pascal, Kaboré Albert, SOME Dari, Zongo Sylvain, Yahaya ZOUNGRANA, Millogo Yakouba,au professeur KOITA Fla et aux ressortissants de SIANKORO, à Monsieur Kassoum SANOU ancien maire de Fô ainsi qu'aux ressortissants de la dite commune, à Monsieur Koudougou Boukary à Ouaga inter, à Monsieur Kaliphara SÉRÉ, au capitaine DAO Abdoulaye, aux personnels du ministère des infrastructures et collègues de madame SANOU/KONKOLE Appoline , au gouverneur de la région du Centre-Ouest et les différentes délégations venues de la région, à Monsieur Idrissa GNAMBA dit Idrissa le gros à Pouytenga à Monsieur le directeur général de IB Bank et sa délégation, à Monsieur Prosper Bassolet Directeur de cabinet du groupe EBOMAF, à la délégation spéciale de la commune de Kouka à Monsieur KANAZOE Madi du groupe KANIS, à Djibril et Salif KANAZOE, aux autorités coutumières et religieuses des arrondissements 5 de Bobo et 08 de Ouagadougou, à l'imam TRAORÉ Boubacar de la mosquée CERFi du secteur 25 de Bobo ainsi que tous les membres du Bureau de la dite mosquée, à Monsieur SEDOGO Youssouf SG du CDP de l'arrondissement 8 de Ouagadougou, aux jeunes de kua et de Sarfalao, aux ressortissants des provinces des Banwa et de la Kossi résidents à ouaga et Bobo, aux délégations venues du Passoré, Bam et Yatenga,aux délégations des différents villages de la province des Banwa, aux délégations de Léna et Satiri,aux délégations venues des différentes provinces, aux secrétaires généraux des sections provinciales du CDP ainsi que les militants, et tous ceux et toutes celles qui de près ou de loin les ont soutenus moralement, matériellement et financièrement lors de ces douloureux événements !

Paix aux âmes des disparus !

Ils vous informent par ailleurs que le doua du quarantième jour de la défunte mère, épouse, fille, grand mère et arrière grand mère aura lieu le jeudi 26 octobre à Bobo-Dioulasso, au domicile familial sis au secteur 25 derrière la station Total.

Union de prières.

Categories: Afrique

Démocratie et sécurité : « Les transitions actuelles donnent des opportunités de réformes consolidantes », recommande Kevin Adomayakpor (directeur résident du NDI Burkina)

Wed, 04/10/2023 - 00:00

Depuis une dizaine d'années, les pays du Sahel connaissent une crise sécuritaire sans précédent. La bonne gouvernance est souvent pointée du doigt comme l'une des causes profondes de l'extrémisme violent. Une situation à laquelle des organisations militantes de la démocratie tentent toujours d'apporter des solutions. Dans cette interview, Kevin Adomayakpor, directeur résident du National democratic institute (NDI) au Burkina Faso, depuis juillet 2021, partage son analyse sur les sujets liés à la démocratie. L'ancien directeur résident du NDI en Côte d'Ivoire (2016 à 2021) réagit également sur le duo démocratie-sécurité.

Lefaso.net : Présentez-nous votre organisation. Qu'est-ce que le NDI ?

Kevin Adomayakpor : Le National democratic institute est une organisation non gouvernementale qui œuvre au développement de la démocratie et la bonne gouvernance à travers le monde. Elle fait appel à un réseau d'experts volontaires pour apporter un appui pratique aux leaders politiques et dirigeants de la société civile, qui travaillent à l'établissement de valeurs et institutions démocratiques dans leurs pays. Elle est présente dans de nombreux pays de l'Afrique dont le Burkina Faso. Au Burkina Faso, le NDI est installé depuis 2004, et travaille avec les institutions étatiques (parlement et gouvernement), forces de défense et de sécurité, partis politiques et société civile et les collectivités territoriales.

Le NDI est rattaché au parti démocrate américain ?

Le NDI est une fondation inspirée par le parti démocrate américain. Il faut noter que le NDI n'est pas une représentation du parti démocrate américain, donc ne met pas en œuvre la politique du parti démocrate. Ce n'est pas sa mission. Son rôle est de promouvoir les principes et valeurs démocratiques tels que la bonne gouvernance, l'inclusion, la participation citoyenne, la participation politique des femmes, le respect de la constitution et la primauté du droit, la défense des droits et libertés de la personne. Cela au profit des populations et des institutions étatiques et non-étatiques.

Puisque c'est votre combat, dites-nous pourquoi le mariage démocratie-sécurité en Afrique ?

La démocratie et la sécurité sont étroitement liées. Une démocratie sans sécurité est vouée à l'échec et une sécurité sans démocratie peut conduire à des régimes autoritaires. Pour exister, la démocratie doit créer les conditions d'une sécurité responsable, redevable, efficace et efficience et à l'écoute des préoccupations des citoyens. La démocratie et la sécurité doivent trouver un équilibre parfait, créer les conditions d'une stabilité durable et se renforcer mutuellement pour faciliter la réalisation des priorités de développement économique et social.

Le Niger vient récemment de s'ajouter à la liste des pays dirigés par des militaires suite à un coup d'Etat. Au niveau du NDI, quelle analyse faites-vous de cette situation, vous qui prônez la démocratie ?

Le NDI intervient au Niger depuis 1990 sur des programmes de promotion de la l'Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance. Nous avons un bureau au Niger qui travaille avec les acteurs majeurs dans le processus de bonne gouvernance. Le NDI encourage les différents acteurs à assurer un dialogue constructif en vue de trouver une issue favorable et permettre aux populations et institutions du Niger de continuer la marche vers le développement et la démocratie.

Alors que faut-il faire pour éviter des éventuelles situations ?

Les pays ont des histoires et des acteurs différents, ils ne partagent pas les mêmes défis et enjeux qu'il est donc difficile de dire avec exactitude que telle cause pourrait produire tel effet. Le NDI a pour approche de créer dans les pays où il intervient des conditions de dialogues constructifs entre les différents acteurs afin que ceux-ci trouvent par eux-mêmes les réponses aux défis qui sont les leurs en exploitant au maximum toute la panoplie d'outils et de mécanismes démocratiques expérimentés et éprouvés. La démocratie n'est pas la source de tous les malheurs du continent africain. C'est l'incapacité des acteurs politiques à la bonne gouvernance des affaires de l'Etat qui est en cause.

Le NDI encourage le respect de la souveraineté des peuples, la bonne gouvernance, le respect des droits de l'homme ainsi que des principes d'égalité et d'équité. La bonne gouvernance, la sécurité humaine et le développement durable doivent rester des priorités des Etats. Les transitions actuelles donnent des opportunités de réformes consolidantes pour plus de libertés et de mise en place d'institutions fortes qui délivrent les biens et services au développement des nations et lutte efficacement collectivement contre l'insécurité. Il faut les transformer et engager collectivement des solutions durables pour toutes et tous.

Quelle analyse faites-vous de la situation sécuritaire dans les pays du Sahel et du littoral ?

Depuis plusieurs années, les pays du Sahel notamment les Etats membres du Liptako Gourma traversent une crise sécuritaire mettant à mal les efforts de développement de ces pays. Cette crise sécuritaire a pour corollaire une crise humanitaire sans précédent dans la région. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies (OCHA), en juin 2023, il y avait plus de 2 600 000 personnes déplacées internes. Soixante-treize pour cent des individus déplacés se situaient au Burkina Faso, 14 pour cent au Mali, 8 pour cent au Niger et 3 pour cent en Mauritanie.

Toujours selon OCHA, en avril 2023 dans les trois Etats membres du Liptako Gourma, 15,1 millions de personnes avaient besoin d'aide humanitaire pour survivre. A côté, l'on note aussi cette instabilité sociopolitique et économique occasionnée dans les trois pays avec les droits humains et les acquis démocratiques qui sont mis à rude épreuve. Je voudrais ici saluer les efforts de ces Etats qui apportent en permanence des réponses pour faire face à cette crise et aux conséquences multiples qui en découlent.

Plusieurs actions ont été portées par les Etats et souvent en collaboration avec des partenaires. La crise sécuritaire a des ramifications transnationales, d'où la nécessité pour les pays d'avoir une approche régionale et intégrée pour apporter des solutions durables. Dans la dynamique de contribuer aux efforts d'amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité, le NDI depuis 2014, travaille avec des partenaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour adresser les problèmes de sécurité humaine dans chacun des pays mais également à l'échelle régionale.

L'intervention du NDI a permis aux parties prenantes de s'organiser et de mutualiser les efforts pour la recherche de la paix au niveau national et régional et à travers la mise en place des cadres de collaboration et de coopération sous-régionale tels que les cadres de concertations entre centres d'études stratégiques, parlements, chefferie traditionnelle, société civile, FDS et médias.

Les programmes mis en œuvre par le NDI, ont par ailleurs contribué à impliquer davantage des acteurs tels le parlement et la société civile dans leurs rôles de contrôle et surveillance du secteur et à une plus grande connaissance et appropriation de la question de la sécurité humaine. Plusieurs études ont été réalisées sur des thématiques divers, à titre d‘exemple, l'étude sur la contribution du secteur privé dans la résilience des populations face à l'extrémisme violent et au terrorisme, sur le radicalisme religieux dans la région de la Boucle du Mouhoun et sur la confiance des citoyens à l'égard des forces de défense et de sécurité.

Ce qui a été remarquable et perçue dans ces interventions est la nécessité d'avoir une réponse diversifiée articulée et intégrée et que le tout sécuritaire n'est pas l'option la plus efficace. Ensuite, différents leviers locaux et endogènes existent et peuvent être mobilisés pour régler les conflits liés à l'identité et à la gestion des ressources. Enfin, répondre aux défis sécuritaires demandent de combler les pôles de vulnérabilités en interne mais aussi d'avoir une approche régionale pour être efficace et durable.

Pourquoi avez-vous initié un atelier régional des médias sur les meilleures pratiques de couverture de l'information relative aux politiques publiques de sécurité dans le contexte de crise au Sahel ?

Les organes de presse publient une diversité d'informations couvrant l'actualité politique, économique, sociale, culturelle et sécuritaire à travers les médias classiques, les sites web et les réseaux sociaux. Ces médias s'appuient sur leur expertise dans la collecte, le traitement et la diffusion de l'information et de l'éducation du public.

Il faut cependant relever que cette information est souvent sujette à interprétations diverses. Lorsque la question sécuritaire s'en mêle, la presse ne disposant pas de suffisamment de données de terrain, peut ne pas porter la vraie information au public, qui a son tour surfe sur les rumeurs et nourrit ainsi la désinformation et les discours haineux.

C'est dans ce cadre que le NDI à travers son programme dénommé « favoriser la coopération interrégionale pour des politiques de sécurité inclusives dans la région du Liptako-gourma » financé par le National endowment for democracy (NED), a organisé cet atelier régional sur les meilleurs pratiques de couverture de l'information relative aux politiques publiques de sécurité dans le contexte de crise dans la région du Liptako Gourma et en Côte d'Ivoire les 1ers et 2 août 2023, à Grand Bassam en Côte d'Ivoire. Cet atelier a été organisé au profit des leaders religieux, des Forces de défense et de sécurité (FDS) venus de la Côte d'Ivoire, de même que les médias classiques, les médias en ligne, les organes de régulation des médias et les Organisations de la société civile (OSC) de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

Pensez-vous que la couverture de l'information est à la hauteur de la crise sécuritaire dans les pays du Sahel et du littoral ?

Les médias font un travail formidable et parfois dans des conditions difficiles pour fournir des informations fiables et utiles aux citoyens et aux décideurs dans ce contexte de crise sécuritaire. Les droits à l'information et la liberté d'expression sont intimement liés aux principes et valeurs démocratiques.

Mais comme vous le savez, la crise sécuritaire que traversent ces pays est de nature asymétrique et nécessite de donner la bonne et utile information aux citoyens. Ce dialogue entre autorités sécuritaires et les médias sont à encourager afin de contrer efficacement la désinformation et la propagande terroriste. C'est cela l'enjeu sur lequel le NDI travaille avec ses partenaires dans le Sahel et les pays côtiers.

En tant que NDI, qu'attendez-vous que les politiques publiques facilitent la tâche aux médias ?

Comme dans les autres domaines, il y a des textes et des lois qui encadrent toutes les professions. Le NDI encourage le respect de ces dispositions par les différentes parties prenantes. Le NDI plaide aussi pour que les médias soient associés en fonction de la pertinence aux différents processus d'élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques pour faciliter la redevabilité et encourager la participation citoyenne. Cela leur permettra de s'approprier des politiques, d'être informés des différents progrès afin de fournir des informations de qualité aux citoyens et éviter les rumeurs et les fausses interprétations. Les médias deviennent ainsi des alliés pour fournir des informations fiables.

Après cet atelier à Abidjan, quelles sont les perspectives du NDI ?

Les participants à l'atelier ont formulé une série de recommandations pour adresser des défis. On peut citer : que la lutte contre les désordres de l'information, le rôle et la responsabilité des médias dans la prévention de l'extrémisme violent, la gouvernance inclusive de l'information dans le contexte de la crise sécuritaire au Sahel et en Côte d'Ivoire et la collaboration efficace entre médias, OSC et FDS dans le cadre du partage d'information sécuritaire au public.

Ils ont également décidé de la création d'un cadre régional de collaboration entre OSC et médias dans la lutte contre la désinformation, les discours et messages de haine. Le NDI pour sa part apportera un soutien à cette dynamique régionale pour contribuer à une meilleure couverture de l'information relative aux politiques publiques de sécurité dans le contexte de crise dans les États membres du Liptako Gourma et dans les pays côtiers

Interview réalisée par Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre le cancer du col de l'utérus : Plus de 37.000 femmes dépistées des lésions précancéreuses grâce au projet SUCCESS

Tue, 03/10/2023 - 22:30

Dans le cadre de la lutte contre le cancer du col de l'utérus au Burkina Faso, l'ONG JHPIEGO, en consortium avec d'autres organisations, a initié le projet SUCCESS (scale up cervical cancer elimination with secondary prevention strategy). Un projet dont l'objectif était d'accroître l'accès des femmes à des services de prévention secondaire du cancer du col de l'utérus, notamment à travers le dépistage des lésions précancéreuses. Après trois ans de mise en œuvre, le projet arrive à son terme. Les différents acteurs de mise en œuvre se sont réunis en atelier les 2 et 3 octobre 2023, afin de faire le bilan des activités menées et préparer les prochaines étapes.

Le Burkina Faso enregistre chaque année, plus de 1000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus et environ 850 décès. Ce cancer constitue donc un problème de santé publique, auquel l'ONG JHPIEGO en partenariat avec Expertise France et l'Union internationale contre le cancer, a décidé de s'attaquer à travers le projet SUCCESS. Les activités ont concerné au total 21 sites dans six régions que sont le Centre, le Plateau-central, le Centre-ouest, le Centre-est, les Hauts Bassins et les Cascades.

L'ambition affichée, était de dépister 40.000 femmes par la recherche du papillomavirus et de traiter les lésions précancéreuses du col de l'utérus à l'aide de technologies innovantes. Les lésions précancéreuses sont un signe annonciateur du cancer, qui peut prendre 10 à 15 ans avant de se déclarer. Les dépister et les traiter à temps, permet donc d'éviter à la patiente d'atteindre le stade du cancer.

Dr Linda Traoré, responsable du projet SUCCESS

JHPIEGO a dans cette lancée, apporté une assistance technique au ministère de la Santé et de l'hygiène publique, pour l'introduction du test HPV comme méthode de dépistage des lésions précancéreuses ainsi que de la thermo coagulation pour leur traitement. Mais bien avant cela, il a été procédé à l'identification des sites, à l'élaboration des documents en vue d'uniformiser la formation des prestataires de santé, à l'équipement des structures de santé du matériel nécessaire pour pouvoir procéder au dépistage et prendre en charge les lésions, souligne Dr Linda Traoré, responsable du projet SUCCESS. Ce sont donc au total plus de 800 prestataires de santé et communautaires qui ont été formés et environ 36 735 femmes dépistées depuis le début du projet. 93% des femmes éligibles au traitement ont été prises en charge.

Olivia Marie Angèle Ouédraogo, représentante de la secrétaire générale du ministère de la Santé

Pour Olivia Marie Angèle Ouédraogo, représentante de la secrétaire générale du ministère de la Santé, le projet SUCCESS est venu augmenter les capacités de diagnostic et d'offres de soins en ce qui concerne la prévention secondaire du cancer du col de l'utérus, en plus des actions entreprises par le ministère. Il s'agit de la gratuité du dépistage des lésions précancéreuses dans toutes les formations sanitaires du pays, du vaccin préventif du papillomavirus au profit des filles de 9 ans avec une future extension à celles âgées de 14 ans. Le ministère entend également augmenter l'offre de soin selon Olivia Ouédraogo, pour accroître la demande et le dépistage des cancers du col de l'utérus, et proposer un traitement des lésions précancéreuses avant l'installation du cancer.

Photo de famille

Si les acquis du projet SUCCESS sont indéniables, les difficultés n'ont toutefois pas manqué. En effet, certaines formations sanitaires n'ont pas pu atteindre les objectifs de dépistage souhaités au démarrage du projet. "Ces faibles résultats pourraient s'expliquer entre autre par la rupture des intrants pour le dépistage par le HPV qui ont impacté négativement sur l'engouement des patientes, le faible engagement de certains acteurs dans le dépistage, la quantité et la qualité des équipements et des infrastructures ainsi que celle des ressources humaines", a laissé entendre Olivia Ouédraogo.
A la suite du bilan de la mise en œuvre du projet, il est prévu un plan de transition pour les futures étapes.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina : Sept dossiers attendent à l'Assemblée nationale, plus de 19 milliards de FCFA présumés dissipés au détriment du Trésor public !

Tue, 03/10/2023 - 22:00

Les juridictions du Burkina ont, ce lundi 2 octobre 2023, effectué leur rentrée 2023-2024 sous le thème : « Le traitement judiciaire des informations économiques et financières : état des lieux et perspectives ». Au cours de cette audience solennelle de rentrée, les réquisitions du Procureur général près la Cour de cassation ont remis au goût du jour, la question sur la Haute Cour de justice, instituée pour juger le président du Faso et les membres du gouvernement pour, entre autres, infractions de détournement de deniers publics.

Par ces réquisitions, le Parquet général de la Cour de cassation donne du grain à moudre à tous ces citoyens qui, depuis la création de la Haute Cour de justice, y ont simplement vu, en plus de la négation du sacro-saint principe de l'égalité des Burkinabè devant la loi, une institution pour protéger les dirigeants, en les soustrayant des juridictions de droit commun.

Note: ">Lire aussi : Dossiers sur l'insurrection populaire et le putsch : Les autorités judiciaires donnent un aperçu sur leur évolution

L'autorité judiciaire fait observer que les activités de la juridiction, Haute Cour de justice, sont en arrêt total depuis le 24 janvier 2022 (coup d'Etat, ndlr), et que depuis 28 ans, la Haute Cour de justice n'a encore jugé aucun dossier. « Même le dossier emblématique dit de l'insurrection, où les violences ont causé sept morts et plus de 80 blessés, n'a pas été jugé », brandit le Procureur général, actualisant ainsi la question sur la pertinence et le maintien de cette juridiction dans le paysage judiciaire.

Il informe que la Haute Cour de justice a instruit plusieurs dossiers en matière de crimes économiques et financiers non encore jugés depuis 2015 et son fonctionnement a été longtemps handicapé par les différents changements politiques et par les textes qui la régissent ; ce qui a d'ailleurs entraîné une suspension de la première audience en mai 2018, suivie de la relecture à deux reprises de la loi portant sa composition et son fonctionnement ainsi que la procédure applicable devant elle.

« La nature de cette juridiction, composée majoritairement de députés, rend difficile la procédure de mise en accusation. Le nombre de dossiers pendants devant l'Assemblée nationale depuis 2015, en attente de mise en accusation des personnalités en cause est, sauf erreur ou omission, de sept, et le montant cumulé des deniers présumés dissipés au détriment du trésor public, s'élève à 19 191 335 926 FCFA », révèle le Parquet général de la Cour de cassation.

Oumar L. Ouédraogo
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Affaire "Charbon fin" : Le dossier renvoyé au 5 octobre pour absence de témoins "clés"

Tue, 03/10/2023 - 21:50

Le jugement du dossier dit "Charbon fin" rouvert, ce mardi 3 octobre 2023, au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga1, a été renvoyé au 5 octobre 2023, après plus d'une heure de débats contradictoires.

Des témoins "clés" sont absents. C'est la raison qui a prévalu au renvoi de ce procès, vieux de cinq ans, pour le 5 octobre 2023. Pour les avocats de la défense, le dossier n'est pas en état d'être jugé en l'absence de témoins "clés". C'est manifestement préjudiciable aux intérêts de leurs clients, qui, de leurs dires, n'ont pas reçu de convocation à comparaître. "On ne peut donc pas commencer les débats dans le cadre de ce procès sans la présence de témoins", clame un autre avocat de la défense.

Le ministère public n'est pas de cet avis. En effet, pour le parquet, les débats dans le cadre de ce procès peuvent commencer. Parce que, explique-t-il, pour ce qui concerne les témoins absents, le problème se poserait au moment où on aurait besoin de leurs témoignages et qu'ils ne soient pas là. Pour l'instant, on en n'est pas là, se défend le parquet.

Selon les avocats de la partie civile, aucune disposition légale ne dit qu'en l'absence d'un témoin, on ne peut pas tenir un procès.

À la suite de ces débats, individuellement, le juge a posé la question suivante aux prévenus à la barre : Est-ce que vous pensez que les débats peuvent être entamés en l'absence des témoins ?

Note: ">Lire aussi : Affaire charbon fin : « Le temps ne changera rien aux faits », clame Me Rodrigue Bayala, conseil de l'Etat burkinabè

La parole est donnée en premier au Directeur général de IAMGOLD Essakane SA, Tidiane Barry, qui répond par la négative. D'autres répondront par l'affirmative.

"Il n' y a aucun problème pour nous de faire comparaître un témoin. Ce n'est pas un obstacle pour nous. Dans les heures qui suivent, nous pouvons les faire venir à la barre, ou au cas échéant, au cours de la journée", replique le parquet.

La décision revient au juge. Après quelques instants de concertations, il décidera du renvoi de l' affaire"Charbon fin" au 5 octobre 2023. Le ministère public a donc cette journée et celle de demain pour faire comparaître les témoins "clés" le 5 octobre 2023..

Pour rappel, le procès avait été rouvert le jeudi 20 juillet 2023, au TGI Ouaga1, et aussitôt renvoyé au rôle général. Et la date du 18 septembre 2023 avait été retenue. Il sera, une fois de plus renvoyé pour ce jour 3 octobre 2023.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina/Lutte contre l'impunité : Une filière d'interprètes judiciaires lancée pour répondre aux besoins

Tue, 03/10/2023 - 21:40

Ce mardi 3 octobre 2023 restera une date historique pour le monde de la justice burkinabè. Pour cause, une nouvelle filière d'interprètes lancée en ce jour dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. Le lancement de cette nouvelle filière a été présidée par Mohamed Sawadogo, directeur de cabinet du ministre en charge de la fonction publique, qui avait à ses côtés d'autres partenaires de mise en œuvre de la nouvelle filière.

Cette nouvelle filière d'interprètes judiciaires dont le lancement officiel s'est tenu ce 3 octobre 2023, vise à renforcer l'offre et la demande de justice au Burkina, à travers l'amélioration du fonctionnement de la chaîne pénale et l'accès à la justice des populations au service public de la justice.

Cette nouvelle filière, qui vient s'ajouter aux offres de formation de l'Ecole nationale d'administration et de la magistrature (ENAM), entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d'appui au renforcement de la justice pour lutter contre l'impunité (PARJI) qui est en cours depuis 2021.

Mohamed Sawadogo, directeur de cabinet du ministre en charge de la fonction publique

Le projet s'inscrit dans une démarche globale de l'agence belge de développement (Enabel) d'accompagner les efforts de l'Etat en matière de paix et de sécurité dans le pays. L'initiative est soutenue financièrement par l'Union européenne, dans le cadre de son programme Justice au Burkina, dont l'intervention vise à répondre aux besoins des juridictions et des justiciables dans le ressort de la cour d'appel de Ouagadougou.

Danny Denolf, représentant résident d'Enabel au Burkina Faso

Au cours de la cérémonie de lancement, les différents partenaires de mise en œuvre se sont succédés au pupitre pour parler de son utilité et de son importance dans l'appareil judiciaire. C'est ainsi qu'en lançant officiellement cette filière, le directeur de cabinet du ministre en charge de la fonction publique, Mohamed Sawadogo, n'a pas manqué de rappeler cela et de parler de sa légitimité et légalité, parce qu'elle a été mise en œuvre par l'arrêté du ministère en charge de la fonction publique et aux candidats remplissant les conditions générales de recrutement prévues à l'article 17 de la loi no 081-2015/CNT du 24 novembre 2015.

Marc Duponcel, représentant du chef de la délégation de l'Union européenne

Les représentants d'Enabel, Danny Denolf, de l'Union européenne, Marc Duponcel, du directeur de cabinet du ministre en charge de la Justice, Bepoadi Sinini, et le directeur général de l'ENAM, Dr Jacob Yarabatioula, en prenant la parole, sont eux-aussi revenus sur l'utilité et l'importance des interprètes judiciaires pour la justice. Selon eux, l'interprétation judiciaire dont le rôle dans le cadre de la justice est divers et crucial. « Il s'agit d'abord de la traduction des échanges entre parties ne s'exprimant pas dans la même langue. L'interprète judiciaire intervient dans une grande diversité contextuelle : au tribunal, lors des audiences et des procès, mais également pour les dépositions, les auditions de témoins ou encore les interrogations et autres », ont-ils éclairé.

Coupure du ruban

Le renforcement de cette filière va donc avoir un grand impact sur la qualité de la justice et l'accès des justiciables à la justice a renchéri le directeur général de l'ENAM. Tout en soulignant que pour cette première promotion, les interprètes judiciaires sont au nombre de 39 élèves recrutés par concours direct de cycle B, c'est-à-dire, niveau BAC.

Vue partielle du matériel

Le coût de cette première formation est estimé à plus de 85,28 millions de FCFA et va porter sur plusieurs aspects. Il s'agit notamment du renforcement des capacités des interprètes exerçant déjà dans les juridictions sur diverses thématiques, l'élaboration d'un lexique des termes juridiques dans quatre langues (Mooré, Dioula, Fulfuldé et Gulmacéma), la dotation de matériels didactiques et bureautiques, la réfection et l'équipement de deux salles de cours pour la filière de l'interprétation judiciaire.

Vue partielle de l'une des salles de cours

La cérémonie s'est achevée par la coupure du ruban de l'ouverture des salles qui ont été offertes par les partenaires afin d'offrir une formation de qualité aux différentes bénéficiaires. Il s'agit de deux salles insonorisées équipées pour les formations théoriques et pratiques, ainsi que du matériel composé, entre autres, d'une quarantaine d'ordinateurs, de micros et de baffles.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Conduite de la transition au Burkina : Maintenir le cap et corriger les insuffisances

Tue, 03/10/2023 - 21:30

Le 30 septembre 2023 dernier, le pays des hommes intègres commémorait le premier anniversaire de l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré et de son équipe. Alors que chacun y va toujours de son bilan, Sidzabda Damien Ouédraogo dans la tribune ci-après s'en tient à ceci : « Il faut maintenir le cap et corriger les insuffisances ». Lisez !

Lors de son grand entretien avec la presse sur le bilan de ses 12 mois au pouvoir, le capitaine Ibrahim TRAORE a réaffirmé avec aplomb sa détermination à conduire la transition burkinabè à bon port malgré les difficultés et en dépit de toutes les adversités. Dans le contexte difficile que traverse notre pays depuis 2016, l'on n'a qu'une seule envie à savoir, partager l'enthousiasme du chef de l'Etat. L'heure n'est donc plus à la critique stérile mais constructive, en vue d'une amélioration de l'action entreprise. Aux premières heures de sa prise de pouvoir le 30 septembre 2022, IB lui-même a synthétisé la situation du pays de manière on ne peut plus claire et caricaturale, en disant que « Tout est urgent ! ». Cette urgence demeure certes aujourd'hui encore. Même si force est de reconnaitre que l'engagement des autorités est pugnace et visible. Tout le mal qu'on souhaite objectivement et raisonnablement au MPSR 2 c'est de réussir là où ses prédécesseurs, civils comme militaires, ont échoué à ramener la paix au Faso.

A l'heure du bilan, beaucoup de choses ont été dites. Ici ou ailleurs, les avis et les commentaires sont allés bon train. Les acquis d'un an de pouvoir, guidé par la révolte et une farouche volonté d'affranchissement, sont réels, palpables et incontestables. Sur le front de la lutte contre le terrorisme, priorité numéro 1 et absolue, la guerre tant annoncée par les uns et les autres a manifestement et farouchement commencé. Ibrahim TRAORE et son gouvernement ont su, pour faire la guerre, se donner les moyens de la mobilisation et de l'équipement en matériels des forces combattantes, qui acculent chaque jour l'ennemi sur le terrain. Cela est le fruit d'une vision et le résultat d'un choix. Compter sur soi-même et pouvoir assumer sa souveraineté. Aidées par les volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les forces de défense et de sécurité (FDS) engrangent des succès. Même si la victoire finale reste logiquement et impatiemment attendue par un peuple lassé par cette guerre lâche qui lui imposent ses ennemis.

Au plan politique et diplomatique, le Burkina Faso a su donner de la voix pour se faire entendre et respecter. Notamment par le partenaire historique et traditionnel de notre pays qu'était jusqu'alors la France. Mais dont la posture pour le moins ambivalente et l'attitude ambigüe dans son accompagnement pour la lutte contre le terrorisme ont fini par décevoir et la discréditer aux yeux des opinions publiques nationales sahéliennes. Il en a été de même, vis-à-vis de certaines organisations internationales comme le système des nations unies et régionales telles que la communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO).

Les dénonciations d'accords surannés et iniques avec l'ancien colonisateur français, la répudiation d'une représentante résidente de l'ONU au zèle assez marqué, la dénonciation d'un organisme sous régional déphasé et inopérant sont autant d'actes forts, qui témoignent de la farouche volonté des autorités de la transition et du peuple burkinabè, plus que jamais éveillé et conscient, de se libérer d'un certain nombre de jougs.

L'esclave qui n'est pas capable d'assumer sa révolte…

Une nouvelle aire de partenariats géostratégiques a donc été ouverte. Sans complexe et sans exclusive, le pays des hommes intègres a décidé de se tourner vers qui il veut et de contracter avec qui bon lui semblera. Pour les besoins de la guerre contre le terrorisme, mais aussi et surtout pour les exigences de son développement futur, une fois la paix reconquise.

Cela, curieusement, ne semble pas du tout avoir été du goût de la France. D'où un certain nombre de tensions et de mesures d'ostracisme, injustifiées et injustifiables, de la part d'une nation qui se dit grande de par son histoire et qui se veut influente de par son poids diplomatique, contre des peuples longtemps proches culturellement et des pays jadis partenaires ; dont le seul crime a été d'exiger dorénavant davantage de considération et de respectabilité. Bref, les vieux amants se séparent toujours dans la douleur et les déchirements. Un de perdu mille de retrouvés fort heureusement. Lentement et patiemment, d'autres liens se tissent et d'autres amitiés se mettent en place. Comme l'Alliance des Etats sahéliens (AES), avec les pays voisins et frères du Mali et du Niger, avec lesquels le Burkina Faso est confronté et engagé dans la lutte contre l'hydre terroriste expansionniste.

L'arbre cependant ne doit pas cacher la forêt comme dit l'adage. Sans vouloir être pessimiste ni réducteur des mérites de cette transition en cours, menée de main surprenante et dont on se doit d'avouer que peu de personnes prêtaient au départ la capacité et la maestria aux jeunes officiers qui la dirigent, force est d'admettre l'évidence de quelques petits maillons faibles dans sa conduite. Ce dans le seul, noble et humble objectif de suggérer quelques conseils à qui de droit. A tout Seigneur, le sempiternel péché mignon de la Toute Puissance. On peut et on a le devoir citoyen de faire à Ibrahim TRAORE et aux hommes forts du MPSR 2, le reproche de la gouvernance par cooptation familiale ou amicale. Certes, faut-il faire confiance aux plus proches pour gérer certaines affaires délicates. Quand il s'agit toutefois des affaires publiques et du pouvoir d'Etat, la propension à s'entourer officiellement de personnes issues de la sphère biologique ou sociale immédiate est le plus souvent mal vue.

L'effet induit et pervers d'une pareille attitude, c'est la mise à l'écart de certaines compétences réelles existantes, qui auraient de toute évidence pu permettre de mieux adresser et gérer certaines questions ou situations. Par ailleurs, il n'y a pas de tare à être « jeunes », pleins d'énergie et débordants d'initiatives. Tout comme il n'y a aucun complexe à être plus âgés ou même « vieux », pétris d'expérience et imbus de sagesse. Ce sont tous des citoyens Burkinabè, dont la nation a besoin pour se construire et pour aller de l'avant. Le procès générationnel n'a donc véritablement pas lieu d'être. Bien au contraire, les bras vaillants au pouvoir doivent savoir compter sur la bienveillance de ceux et celles qui sont déjà passés par là, avec des fortunes soient-elles diverses. D'où la nécessité impérieuse d'une transition beaucoup plus ouverte et inclusive.

…ne mérite pas qu'on s'apitoie sur son sort.

D'autres avant nous l'ont dit. Le Burkina Faso se trouve aujourd'hui plus que jamais à une croisée de chemins. Et l'échec n'est pas une option. Face à l'adversité, les Burkinabè de tous bords sociaux, politiques, confessionnels… ont le devoir impératif de s'unir et de se réunir. S'unir et se réunir pour d'abord et avant tout sauver la nation. Oui, il y en a qui sont plus exposés que d'autres. Oui, il y en a qui se montrent davantage engagés que d'autres.

Non, il n'y a pas de super Burkinabè et des Burkinabè de seconde zone. Non, il n'y a pas de facto de bons et de mauvais Burkinabè. Tant qu'un citoyen n'a pas été convaincu d'avoir ouvertement trahi ou agi contre la patrie, il ne saurait y avoir d'un côté des Burkinabè auto-proclamés nimbouidi ou patriotes et de l'autre des compatriotes étiquetés d'emblée apatrides. Ce manichéisme idéologique, cultivé et dangereusement entretenu par et dans la rue, risque de conduire à une fracture irréparable de l'unité nationale et de la cohésion sociale. Et cela est à craindre.

Il convient en toute circonstance pour le pouvoir de la transition, de travailler à renforcer, respecter et faire les institutions. Toutes les institutions de la république, dans leurs prérogatives et dans un esprit de complémentarité étatique. Plutôt que d'en stigmatiser quelques-unes à l'occasion, comme cela a été malheureusement le cas de la justice, dans la gestion chaotique du dossier dit de la guérisseuse de Komsilga. Il faut dépassionner les cœurs et désarmer les esprits. Non pas instrumentaliser l'ignorance d'aucuns et pousser la rue à la haine. Encore moins gouverner sous les injonctions de cette dernière.

Oui à la volonté du peuple, non à la vindicte populiste. Même dans un contexte de guerre et de crise sociale exacerbée, la préservation de certaines normes et libertés est sacrée. Elles relèvent de la garantie et incombent aux plus hautes autorités. Qui ne sauraient les bafouer, ni encore moins les indexer à une quelconque vendetta de la vox populi, par le truchement de certaines décisions, postures ou déclarations. Sont de celles-là les libertés de presse et d'expression. De même les droits humains, qui ne sauraient sous aucun prétexte pâtir de rapts et autres enlèvements, séquestrations et disparitions mystérieuses de citoyens, sous la férule d'hommes armés encagoulés.

Un an de transition rectifiée vient en tous les cas de s'écouler. Les avis sont partagés quant au bilan et les attentes demeurent grandes. Quels qu'aient pu être l'optimisme affiché et la candeur des délais projetés au départ, il est peu réaliste de penser que la guerre pouvait être gagnée en un temps record et la quiétude des populations rapidement restaurée, comme par un tour de baguette magique.

Lentement mais sûrement, si l'on en croit les échos de certaines sources sécuritaires concordantes, le contrôle de la situation est en train d'être repris. Pas encore au point de renvoyer les 2 millions et quelques personnes déplacées internes (PDI) demain matin dans leurs terroirs respectifs. Mais progressivement, la tendance est à l'inversion, si l'on en croit les déclarations gouvernementales sur le retour et la réinstallation récemment de plusieurs dizaines de milliers de populations dans leurs villages respectifs.

L'horizon semble s'éclaircir. Mais pas encore au point d'entrevoir le bout du tunnel et se projeter d'ores et déjà dans la précipitation vers certaines échéances importantes certes, mais de convenance moins urgente que le retour réel de la paix dans les plus larges proportions possibles du territoire national. De ce point de vue, les élections ne sont pas une fin en soi. Il est plus urgent de relire la feuille de route de la transition, pour rendre celle-ci plus ouverte et consensuelle.

Prendre en compte la réconciliation nationale et se donner le temps de réformes indispensables en vue d'une résorption et une sortie à terme, des dimensions multiformes qui ont pu conduire et plonger le Burkina Faso dans cette situation peu enviable depuis de longues années. Peu importe le temps mis pour guérir. Tant que le remède est bon, efficace pour soigner définitivement le mal. Bon vent donc au navire de la transition, conduit par le capitaine Ibrahim TRAORE. Paix au Burkina Faso. La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Sidzabda Damien OUEDRAOGO

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Burkina/Cyclisme : « Le Tour du Faso 2023 ne sera pas un tour au rabais », assure Alexandre Yougbaré

Tue, 03/10/2023 - 21:30

Le comité national d'organisation du Tour du Faso 2023 était face à la presse dans la matinée de ce mardi 3 octobre 2023 pour faire le point des préparatifs de cette 34e édition du tour cycliste international du Faso. Selon le comité national d'organisation, 15 équipes dont 3 équipes burkinabè prendront part à cette 34e édition du Tour du Faso.

Le comité national d'organisation du Tour du Faso 2023 a rencontré pour la première fois les hommes de média pour parler des préparatifs. Ce point de presse a été présidé par le directeur général des sports, Alexandre Yougbaré en présence du président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Amédée Béréwoudougou et des responsables de la sécurité du tour.

Selon le comité national d'organisation, 15 équipes prendront part au tour du Faso 2023. Il s'agit de 12 équipes étrangères et 3 équipes burkinabè. Sur les 12 pays invités 11 ont déjà répondu présents et la réponse de l'Afrique du Sud est toujours attendue.

Amédée Béréwoudougou, président de la Fédération burkinabè de cyclisme

Une seule équipe européenne est attendue pour cette édition 2023 du Tour du Faso. Il s'agit de la Belgique. En plus des trois équipes burkinabè, les 11 équipes qui ont déjà confirmé leur présence sont le Mali, la Côte d'Ivoire, le Niger, le Ghana, le Cameroun, la Belgique, la Guinée Conakry, le Rwanda, l'Algérie, le Maroc, le Bénin.

La Suisse, les Pays-Bas, l'Érythrée, le Sénégal, l'Allemagne, l'Égypte ont été également invités mais n'ont pas donné une suite favorable pour diverses raisons. La France a également renoncé à participer à cette 34e édition du Tour du Faso, selon le comité national d'organisation.

Le présidium lors de la conférence de presse

À un peu plus de trois semaines du début du tour, environ 350 millions de FCFA ont déjà été mobilisés dont 130 millions de FCFA de la part de l'Etat burkinabè. Et selon Alexandre Yougbaré, directeur général des sports, malgré le contexte national et économique difficile, le Tour du Faso 2023 ne sera pas un tour au rabais.

« Je puis vous assurer qu'elle ne sera pas un tour au rabais. Pour preuve, les partenaires ont été particulièrement attentifs à nos sollicitudes. En dépit d'une morosité économique liée au contexte sécuritaire, j'ai été admirablement surpris de voir combien l'intérêt des partenaires pour le Tour du Faso est irréfutable. Vous-vous en doutez, nous sommes loin de boucler le budget, mais la disponibilité des partenaires est un signe d'espoir. Nous avons rencontré des partenaires sensibles à la cause du Burkina et qui sont prêts à faire le sacrifice nécessaire pour la patrie d'abord et pour aider la compétition à garder ses lettres de noblesses. Je témoigne ma gratitude à ceux qui nous ont déjà renouvelé leurs confiances. Aux autres je les appelle à accélérer l'examen du dossier et à nous rejoindre, pour qu'ensemble, nous écrivions, dans un élan de partenariat gagnant-gagnant, l'une des belles pages du Tour du Faso », a déclaré Alexandre Yougbaré.

Les participants à ce point de presse

Tout en paraphrasant Francis Ducreux, ancien régisseur du Tour du Faso qui disait : « il n'y a pas d'événement sans médias », Alexandre Yougbaré a invité les journalistes à jouer leur partition pour faire rayonner le Tour du Faso 2023. « Chers hommes et femmes de médias, vous êtes nos porte-voix. Soyez remerciés pour tous les efforts que vous fournissez, pour maintenir le tour du Burkina au firmament. Le Tour du Faso a toujours besoin de vous pour exister. Je vous exhorte donc à nous accompagner davantage, pour nous permettre de réussir cette épreuve sportive qui symbolisera une fois de plus, la résilience développée par l'ensemble des Burkinabè », soutient-t-il.

Les journalistes présents à cette conférence de presse

Pour Alexandre Yougbaré, le Tour du Faso 2023 sera classé comme d'habitude une compétition UCI, en toute sécurité et dans la régularité parfaite. En rappel le Tour du Faso 2023 se tient du 26 octobre au 4 novembre 2023.

Mamadou ZONGO
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Burkina/Élimination du paludisme : Un plan de plaidoyer national en cours de validation

Tue, 03/10/2023 - 21:20

Ce mardi 3 octobre 2023 s'est ouvert à Ouagadougou, un atelier de validation du plan de plaidoyer national en faveur du contrôle et de l'élimination du paludisme. Ce plan de plaidoyer, élaboré par le Secrétariat permanent pour l'élimination du paludisme avec le soutien de Speak Up Africa, va permettre de renforcer l'engagement des parties prenantes et d'encourager l'investissement financier en faveur de la lutte contre le paludisme.

Le Burkina Faso déploie de nombreux efforts pour lutter contre le paludisme, qui chaque année, cause la mort de plus de 4 000 personnes. Au nombre des actions menées, la distribution chaque trois ans de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action, la distribution de routine de moustiquaires aux femmes enceintes et enfants de moins d'un an, les campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier au profit des enfants de moins de cinq ans, la prévention au niveau des femmes enceintes. Ces actions sont menées grâce au soutien de partenaires nationaux et internationaux tels que le Fonds mondial et PMI, qui est l'initiative du gouvernement américain en faveur de la lutte contre le paludisme.

Les participants auront trois jours pour parfaire le plan de plaidoyer national pour la lutte contre le paludisme

Malgré ces efforts, beaucoup reste à faire pour atteindre l'objectif zéro palu à l'horizon 2030. En effet, pour atteindre cet objectif, il faut davantage de ressources, comme l'explique Dr Sidzabda Christian Kompaoré, secrétaire permanent pour l'élimination du paludisme. Et c'est ce à quoi va répondre le plan de plaidoyer national pour la lutte contre le paludisme élaboré par le SP/ Palu en collaboration avec Speak Up Africa et qui fait l'objet de cet atelier de validation.

Dr Sidzabda Christian Kompaoré, SP/Palu indique qu'il faut combler un gap de 135 milliards de F CFA pour mener les différentes interventions dans le cadre de la lutte contre le paludisme

Ce plan de plaidoyer se veut être un instrument d'accompagnement du plan stratégique national 2021-2025. « Les ressources, c'est vraiment le nerf de la guerre. Il est important que nous puissions garantir les ressources et ce plan viendra nous aider à nous rassurer que nous touchions l'entièreté des personnes concernées. Cela devrait nous permettre aussi de rallier à la lutte plusieurs autres sensibilités. C'est vraiment tous ensemble que nous comptons éliminer le paludisme au Burkina », explique Dr Kompaoré qui indique que le gap à combler s'élève à environ 135 milliards de F CFA.

Dr Astou Fall Gassama, directrice des programmes de Speak Up Africa pour que tous s'impliquent dans la lutte pour l'élimination du paludisme

Une fois validé, ce plan va donc permettre, comme le souligne Dr Astou Fall Gassama, directrice des programmes de Speak Up Africa, d'engager les pouvoirs publics, le secteur privé, les acteurs communautaires et les médias à mobiliser davantage de ressources domestiques dédiées à la lutte contre le paludisme. « Si nous souhaitons faire de l'élimination du paludisme une réalité en Afrique et particulièrement au Burkina Faso, nous devons travailler ensemble pour que les ressources nécessaires soient disponibles afin d'appuyer le SP/Palu à atteindre l'objectif de l'élimination du paludisme à l'horizon 2030 », a-t-elle laissé entendre.

Les participants ont posé pour la postérité

Trois jours durant, les participants à l'atelier vont passer au peigne fin le plan et faire des amendements afin de l'améliorer pour qu'il réponde aux défis de l'élimination du paludisme.

Justine Bonkoungou
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Conseil national des personnes âgées : échanges directs avec le Chef de l'Etat autour de leur contribution à la paix

Tue, 03/10/2023 - 21:10

(Ouagadougou, 3 octobre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a eu des échanges directs ce mardi avec les représentants des personnes âgées des treize régions du Burkina Faso.

Il s'est agi d'exposer les actions menées par cette composante de la population dans la construction d'un Burkina Faso de paix, de cohésion sociale, de solidarité et de vivre-ensemble et aussi recevoir des orientations du Président de la Transition pour mieux apporter leurs appuis au gouvernement, a souligné la ministre en charge de la Solidarité, Nandy SOME/DIALLO.

Les personnes âgées du Burkina Faso disent être fortement impliquées dans la gestion des conflits coutumiers et communautaires. Ils participent à la sensibilisation des jeunes générations à travers le dialogue intergénérationnel sur les valeurs cardinales qui fondent la paix et le vivre-ensemble.

Elles ont saisi l'occasion pour partager avec le Chef de l'Etat leurs préoccupations. Ce sont entre autres la non-application de la loi relative à la promotion et à la protection des droits des personnes âgées, l'exclusion économique, les tracasseries administratives, l'isolement, selon le président du conseil national des personnes âgées, Joseph André TIENDREBEOGO.

En outre, les personnes âgées souhaitent être prises en compte dans les projets et programmes de développement. La construction de sièges pour les personnes âgées dans les régions et une meilleure prise en charge sanitaire leur permettraient également de mieux apporter leur soutien aux actions de développement de notre pays.

A l'ensemble de ces préoccupations, le Chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE a apporté des réponses. Il a exhorté les ‘'sages'' à être des exemples pour la jeunesse et à travailler à transmettre à cette jeunesse les valeurs morales, socle de cohésion sociale et de paix.

Au cours de ces échanges, les représentants des personnes âgées ont remercié le Chef de l'Etat pour les efforts de restauration de l'intégrité du territoire et réaffirmé leur engagement à accompagner la Transition. Ils ont, à cet effet remis, au Président de la Transition, une contribution financière pour l'effort de guerre.

La présente rencontre témoigne de la ferme volonté du Président de la Transition de prendre en compte cette couche de la société dans les propositions de solutions à la crise que vit le Burkina Faso.

Direction de la communication de la présidence du Faso

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Burkina : Clark Lungren, l'ami des animaux sauvages

Tue, 03/10/2023 - 21:00

A Wedbila, un village de la commune de Koubri, Clark Lungren vit sa passion : l'élevage d'animaux sauvages. Arrivé en Haute-Volta en 1954 avec sa famille, ce fils de pasteur, qui a grandi dans les villages au sud de la Haute-Volta, possède une ferme de démonstration qui s'étend sur une soixantaine d'hectares. Une véritable école où se mènent des activités de recherche, d'essais et de mise au point d'élevages commercialement rentables d'espèces sauvages comme les porcs-épics, les phacochères, des aulacodes (agoutis), etc. Allons à sa découverte à travers cette vidéo.

Note: ">Lire aussi : Production faunique au Burkina : Clark Lungren, un « Nassara » pionnier de l'élevage des animaux sauvages

HFB
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Burkina/ Concours "Génie TIC" : La 8e édition fait la part belle à la dématérialisation des procédures administratives

Tue, 03/10/2023 - 20:54

Le directeur général de la transformation digitale, Ferdinand Yougbaré, était face à la presse dans l'après-midi de ce mardi 3 octobre 2023 à Ouagadougou. Objectif, annoncer l'ouverture du concours dénommé "Génie TIC", édition 2023.

Cette 8e édition se penchera sur la dématérialisation des procédures administratives. Plus spécifiquement, selon le directeur de la transformation digitale, cinq procédures administratives seront concernées.

Ferdinand Yougbaré, directeur général de la transition digitale

Ces procédures à dématérialiser porteront alors sur les secteurs comme la gestion des accidents de la circulation routière, la gestion de vote électronique à l'Assemblée législative de transition, le suivi du bétail sur le territoire national, une plateforme de visite 3D du site de Laongo et la rationalisation énergétique dans les bâtiments administratifs. Ce sont, entre autres, les thématiques déterminées pour cette dite édition, dont les choix ont été faits lors des assises nationales sur la dématérialisation des procédures administratives tenues du 11 au 13 avril 2023 à Ouagadougou, a-t-il expliqué, tout en soulignant que cette dématérialisation contribuera à l'efficacité de l'administration publique, à la rationalisation de ses charges de fonctionnement, à la lutte contre la corruption et à l'amélioration de la qualité des services offerts aux citoyens et aux entreprises.

Vue des participants à cette conférence de presse sur l'annonce de l'ouverture du concours Génie Tic

Le concours est ouvert à toute personne physique de nationalité burkinabè, résident au Burkina ou ailleurs et âgée de 40 ans maximum au 31 décembre 2023. Les personnes étrangères résident sur le territoire burkinabè peuvent aussi prendre part. Les candidatures recevables sont des groupes de personnes physiques de deux à quatre personnes et comportant au moins une femme.

Cette année, les valeurs des prix ont été revenues à la hausse et elles sont passées de deux millions de FCFA à trois millions de FCFA.
Le concours "Génie TIC" vise, il faut le souligner, à encourager l'entreprenariat innovant par la prise en compte du numérique dans les domaines prioritaires de développement au Burkina Faso.

Yvette Zongo
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Burkina Faso : L'ONG IRC lance deux nouveaux projets

Tue, 03/10/2023 - 19:55

Ouagadougou a abrité ce mardi 3 octobre 2023, le lancement conjoint des projets « Réponse d'urgence multisectorielle pour les populations affectées par la crise au Burkina Faso » et « Réponse intégrée, adaptative et sensible au changement climatique, à l'insécurité alimentaire et à la malnutrition ». C'était au cours d'un atelier ce mardi 3 octobre 2023, à Ouagadougou.

Ces projets portés par IRC s'adressent aux régions du Nord, du Sahel, de l'Est et de la Boucle du Mouhoun et se veulent une réponse multisectorielle dont le principal but est de contribuer à soulager la souffrance des personnes affectées par la crise sécuritaire et ses conséquences, notamment les femmes et les enfants. C'est Dr Palamanga Ouoba, le conseiller technique de la ministre en charge de l'action humanitaire, qui a présidé la cérémonie de lancement.

Présente au Burkina Faso, depuis mars 2019, IRC (Comité international de secours en français) se fixe comme mission d'aider les personnes dont les vies et les moyens de subsistance sont brisés par les conflits et les catastrophes naturelles y compris la crise climatique, à survivre et à prendre le contrôle de leur avenir.

Le représentant de la ministre de l'action humanitaire, Dr Palamanga Ouoba, à l'issue de la cérémonie de lancement

Dans son plan stratégique 2022-2024, l'ONG a inscrit les régions du Nord, du Sahel, de l'Est et la Boucle du Mouhoun comme prioritaires au regard des enjeux et des défis en présence. Pour matérialiser cet engagement en acte concret, les projets « Réponse d'urgence multisectorielle pour les populations affectées par la crise au Burkina Faso » et « Réponse intégrée, adaptative et sensible au changement climatique, à l'insécurité alimentaire et à la malnutrition » ont été lancés ce mardi 3 octobre 2023, à Ouagadougou.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, des représentants des gouverneurs des zones d'intervention desdits projets ainsi que des partenaires ont été témoins de l'évènement. Ces nouveaux projets de l'IRC ont des durées similaires de douze mois, pour un montant estimé à environ 11 millions de dollars (près de 7 milliards de francs CFA). Les secteurs prioritaires sont la santé, la nutrition, l'eau, l'hygiène et l'assainissement, la protection, le relèvement économique et la gouvernance.

Photo de famille

Le représentant de la ministre de l'action humanitaire a exprimé la reconnaissance du gouvernement envers IRC pour les efforts dans la réponse aux besoins des populations du Burkina Faso. La mise en œuvre de ces interventions constitue un défi pour lequel la part et le rôle des structures étatiques sont essentiels. C'est pourquoi, la ministre Nandy Somé/Diallo, par la voix de Dr Palamanga Ouoba, a rassuré de son plein engagement et celui de l'ensemble des acteurs des ministères concernés, des structures déconcentrées de l'Etat, à accompagner IRC pour que ces projets connaissent un succès, pour le bonheur des populations dans les zones d'intervention.

Lesquels projets sont en cohérence avec la politique de réponse définie par les autorités burkinabè face aux sollicitations des populations affectées. Au nombre des mesures prises avec l'appui des partenaires techniques et financiers, on peut, entre autres, citer l'initiative du chef de l'Etat pour la production agricole 2023-2024, la promotion de l'offre de soins de santé, l'assistance alimentaire d'urgence aux personnes déplacées internes.

Le directeur pays au Burkina de IRC, Alain Cavenaille, a sollicité l'accompagnement des services techniques du ministère de l'Action humanitaire et autres partenaires

Justifiant le contexte des présents projets, le directeur pays d'IRC au Burkina, Alain Cavenaille, a rappelé que la situation humanitaire que vit le Burkina Faso affecte les conditions de vie des populations, notamment l'accès aux services sociaux de base des groupes vulnérables que sont les enfants, les femmes enceintes et allaitantes, aussi bien au sein des populations hôtes que des personnes déplacées internes.

De plus, poursuit-il, les déplacements internes des populations entraînent la détérioration de leurs conditions de vie, avec des besoins accrus sur le plan de la santé, de l'alimentation, de la nutrition, de la protection, de l'accès à l'eau, avec une forte perturbation des activités génératrices de revenus (AGR). « Nous sommes engagés auprès du gouvernement et des services déconcentrés de l'État pour les soutenir dans cette situation difficile que traverse le Burkina Faso. Nous espérons toucher un grand nombre de personnes vulnérables et de personnes déplacées au travers de ces projets que nous mettons en œuvre », a-t-il fait remarquer.

Le directeur adjoint de programmes à IRC, Mouhamadou Abdoulaye Diaw, a souligné le rôle des acteurs locaux

L'idée d'associer les partenaires locaux dans la mise en œuvre de ces projets n'est pas fortuite. « Les acteurs locaux ont une très bonne connaissance du contexte. Ils ont les capacités et les aptitudes pour nous accompagner. IRC a développé à travers la nouvelle stratégie, une approche de partenariat stratégique qui va au-delà des projets. Avec ces partenaires, nous avons eu à faire des études dans les zones d'intervention des projets. Nous avons travaillé sur des projets et nous allons les exécuter ensemble. C'est un partenariat gagnant-gagnant entre les partenaires locaux, nos partenaires internationaux amis, et l'association Tin Tua », a pour sa part déclaré Mouhamadou Abdoulaye Diaw, directeur adjoint de programmes à IRC.

Aïssata Laure G Sidibé
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Attaques terroristes au Niger : Trois jours de deuil national après la perte de 29 soldats

Tue, 03/10/2023 - 17:47

Le Niger tout comme le Burkina Faso et le Mali subit depuis des années les frappes des terroristes. Le 2 octobre 2023, le pays a encore été endeuillé.

"Un détachement des forces de défense et de sécurité a fait l'objet d'une attaque complexe au nord-ouest de Tabatol, combinant l'utilisation d'engins explosifs improvisés et de véhicules kamikazes par plus d'une centaine de terroristes... Côté amis, 29 soldats sont tombés en héros, deux ont été gravement blessés" souligne le communiqué signé par le ministre de la défense nationale Salifou Modi.

Cette attaque est survenue alors que les soldats étaient de retour d'une opération menée le long de la frontière avec le Mali, laquelle opération avait permis de neutraliser plusieurs d'entre eux et de détruire de nombreux plots logistiques.

Un deuil national de trois jours est observé sur toute l'étendue du territoire et les drapeaux seront en berne, ce, à compter de ce mardi 3 octobre 2023.

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Source : RTN

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