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Updated: 3 days 9 hours ago

Médiateur du Faso : Obtention d'une grâce présidentielle au profit d'une détenue et réintégration d'une assistante de police stagiaire radiée ( rapport 2018)

Fri, 07/05/2021 - 01:10

Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu en audience, le jeudi 6 mai 2021, l'ambassadeur d'Arabie Saoudite, Dr Waleed Alhamoudi, en fin de mission au Burkina Faso. A sa suite, une délégation du Médiateur du Faso, conduite par la première responsable Saran Sérémé, est venue remettre les rapports d'activités 2018, 2019 et 2020 de l'institution au chef de l'Etat.

La première personnalité à avoir été reçue est le diplomate saoudien, venu dire au revoir au président du Faso après quatre ans de mission au pays des hommes intègres. L'entretien du jour a permis, selon Dr Waleed Alhamoudi, de réitérer ses remerciements à Roch Kaboré et au ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, pour les efforts entrepris pour faciliter sa mission au Burkina Faso.

Durant ces quatre ans, dira-t-il, « nous avons essayé de renforcer et dynamiser les relations entre les deux pays. Sur le point de la coopération bilatérale, nous pouvons dire que les relations sont excellentes aujourd'hui, grâce aux différentes visites de travail et d'amitié effectuées par le président du Faso en Arabie Saoudite, mais également aux différentes actions menées au Burkina Faso ».

Dr Waleed Alhamoudi, ambassadeur d'Arabie Saoudite en fin de mission au Burkina Faso, accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry.

Les trois rapports d'activités du Médiateur du Faso

A la suite du diplomate saoudien, c'est le Médiateur du Faso, Saran Sérémé, accompagnée des conseillers de l'institution, qui a été reçue par le président du Faso. Pour le médiateur, la visite au chef de l'Etat avait pour objet de lui transmettre les rapports d'activités 2018, 2019 et 2020 de son institution. Cet exercice de remise de rapports est une obligation institutionnelle auquel le Médiateur du Faso est soumis au terme de sa nomination.

Selon Saran Sérémé, l'on peut retenir qu'au terme de l'année 2018, ce sont 6 772 plaignants dont 5 107 hommes et 925 femmes, qui ont soumis auprès de l'institution 815 réclamations. L'instruction a permis de clore 301 plaintes au 31 décembre 2018, et 514 ont été reversées à l'année 2019. Ainsi, pour Saran Sérémé, le nombre important de dossiers non-clos s'explique essentiellement par la faible réactivité de certaines administrations aux interpellations de ses services. De ce fait, sur 336 interpellations, les réactions sont au nombre de 230, soit un taux de 68,5%.

Saran Sérémé remettant les trois rapports à Roch Kaboré.

Au titre toujours des activités menées durant l'année 2018, l'on retiendra l'organisation des audiences foraines et des conférences qui ont permis de mieux connaître les services du Médiateur du Faso par les populations. En sus de ces actions, on notera, en matière de plaidoyer, l'obtention d'une grâce présidentielle au profit d'une détenue, la réintégration d'une assistante de police stagiaire radiée des effectifs pour un problème spécifique. En matière d'auto-saisine, il a y eu la résolution de la crise foncière opposant une opératrice économique aux populations de Napamboumbou-Toyiben, la crise de l'éducation, la crise de la commune de Saponé.

Pour l'année 2019, ce sont 4 522 plaignants, dont 3 090 hommes et 893 femmes, qui ont soumis 787 dossiers de réclamation auprès de l'institution. Après instruction, 182 dossiers ont été clos avec 89 jugés fondés, et 605 reversés en 2020. Sur les 379 interpellations faites par le Médiateur du Faso, ce sont 234 structures mises en cause qui ont réagi, soit 61,7%.

Le Médiateur du Faso reçu par le président du Faso.

Durant cette année 2019, selon la première responsable de l'institution, dans le domaine de l'auto-saisine, les actions ont porté sur la résolution de la crise entre UBA et HERO, l'auto-saisine de la loi portant fixation de quotas aux élections législatives et municipales au Burkina Faso, la crise de Karangasso-Sambla dans la province du Houet, la crise d'Idrisstenga dans la province du Mouhoun, les conflits engendrés par les doubles chefferies de fait dans la province du Boulgou, et le litige foncier dans la commune de Ouahigouya.

Au titre de l'exercice 2020, le bilan du traitement des dossiers de réclamation fait ressortir 7 495 plaignants, dont 4 025 hommes et 2 228 femmes, qui ont soumis auprès de l'institution 740 dossiers. 131 ont été clos au 31 décembre 2020, et 609 reversés en 2021. Sur les 236 interpellations faites par le Médiateur du Faso, les structures mises en cause ont réagi à 129 fois, soit un taux de 54,7%. Pour ce qui est des dossiers traités au cours de cette année, on peut citer la gestion de la crise au sein de la communauté musulmane, les crises entre propriétaires terriens de Polesgo et le conseil municipal de l'arrondissement 4 de Ouagadougou, l'implication du Médiateur du Faso dans la lutte contre le Covid-19.

Les membres de la délégation du Médiateur du Faso.

Pour ces trois rapports remis au président du Faso, les recommandations formulées par le Médiateur du Faso sont le reclassement des agents publics de l'Etat ayant acquis un diplôme en cours de carrière au cours d'une formation à titre privé, la relecture de la loi sur le quota-genre pour une question d'équité, l'arrêté portant promotion et valorisation du Faso Dan Fani, le renforcement des projets et programmes en faveur des populations déplacées internes du fait du phénomène terroriste, la création d'un quartier d'amendement pour les femmes dans les prisons, le renforcement des capacités budgétaires, logistiques et infrastructurelles du Médiateur du Faso.

En rappel, le Médiateur du Faso est l'institution qui joue le rôle d'interface entre l'administration publique et les citoyens. Il a pour rôle de défendre, de protéger les droits et les intérêts des citoyens contre les abus et les dysfonctionnements de l'administration. Il travaille également à prévenir les conflits ou crises et contribue à leur résolution. Le Médiateur du Faso ne reçoit ni d'ordre, ni d'instruction d'aucune autorité, ni d'aucune forme de pouvoir. Il examine les plaintes avec neutralité et technicité.

J.E.Z
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Categories: Afrique

Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA) : Un atelier pour mieux impliquer les acteurs

Thu, 06/05/2021 - 23:00

Le ministère de l'Eau et de l'Assainissement a organisé, le jeudi 6 mai 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier d'information et de concertation sur les activités du Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA). L'objectif de cette rencontre est de susciter l'engagement des acteurs administratifs du niveau central et déconcentré, pour accompagner la mise en œuvre des activités.

Ce programme vise à améliorer l'accès, la durabilité, l'efficacité et la responsabilité de la prestation de services d'approvisionnement en eau et assainissement en milieu urbain et rural, à renforcer la base de connaissances pour la Gestion intégrée en ressources en eau (GIRE) et à renforcer le capital humain pour garantir la pérennité de la prestation de services.

Cet atelier a été initié pour favoriser la compréhension des actions prévues dans le domaine de résultats 3 du PAEA qui ont pour but de contribuer à pallier le déficit de connaissances sur les ressources en eau du pays, qui est à l'origine des difficultés de leur mobilisation et de leur gestion. Ainsi, la réalisation de plusieurs études et travaux de haut niveau prévue dans le cadre de ce domaine de résultats devrait contribuer à une meilleure connaissance des ressources en eau aussi bien de surface que souterraine.

Les participants

Ces prestations comportent entre autres de vastes campagnes de prospections géophysiques aussi bien dans la zone sédimentaire que sur le socle cristallin, la réalisation de forages profonds de plus de 500 à 2 000 mètres dans le bassin sédimentaire de l'Ouest, le développement d'un modèle de gestion des aquifères du bassin sédimentaire de l'Ouest, l'évaluation des ressources en eau disponibles et le renforcement des réseaux de suivi des ressources en eau.

Au terme de ces études, le Burkina disposera d'une cartographie des potentielles zones aquifères du socle cristallin, d'une connaissance plus fiable du potentiel en eau souterraine et de surface du pays, d'un portail web à travers lequel le public aura accès à l'information sur l'eau, etc.

Ousmane Nacro, ministre de l'Eau et de l'Assainissement.

A l'état actuel de la mise en œuvre de cette composante, la plupart des études prévues sont en cours de démarrage. Mais étant donné la spécificité de ces prestations et le contexte sécuritaire actuel du pays, une implication des autorités compétentes de ces zones d'intervention facilitera sans aucun doute l'atteinte des résultats. L'atelier devrait donc permettre la mise en place d'actions concrètes et vigoureuses pour une mise en œuvre participative et concertée des activités.
Le PAEA constitue l'un des dispositifs mis en place par l'Etat burkinabè, en collaboration avec la Banque mondiale, pour apporter une réponse adéquate à la problématique de la connaissance des ressources en eau du Burkina.

Selon le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Ousmane Nacro, cet atelier a pour objectif d'amener les participants à s'approprier les activités de ce programme qui vont se dérouler dans les différentes régions concernées par le programme. Au retour, les premiers responsables de ces régions travailleront à sensibiliser à leur tour les populations locales.

Le PAEA s'étend sur trois ans avec deux ans déjà consommés. Comme résultats, on note plus de 20 000 branchements particuliers (compteurs d'eau que les populations arrivent à amener chez elles), plus de 65 AEP réalisés, près de 1 000 forages réalisés et le feu vert du conseil des ministres du 5 mai 2021 autorisant la réalisation de 38 000 latrines dans les zones d'intervention de ce projet.

Jean Mathieu Bingbouré, coordonnateur du PAEA.

Il est donc impératif pour le ministère de l'Eau d'assurer le succès de la mise en œuvre des activités de ce programme pour cette dernière année, afin de permettre à l'Etat qui s'est engagé aux côtés de la Banque mondiale pour pouvoir réduire la pauvreté au Burkina Faso en augmentant le taux d'accès à l'eau potable à tous.
Comme l'a souligné Jean Mathieu Bingbouré, coordonnateur du PAEA, ils veulent terminer ces études qu'ils avaient entamées pour une connaissance approfondie des ressources en eau du Burkina dans la perspective d'une meilleure gestion de cette ressource. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
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Categories: Afrique

Burkina Faso : L'OIM remet des équipements i-Civil d'environ 28 millions de FCFA au gouvernement

Thu, 06/05/2021 - 18:50

Accompagner le gouvernement burkinabè dans la modernisation du système national d'enregistrement des naissances afin d'améliorer l'offre des services d'état civil, c'est le cheval de bataille de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui fait un don de matériels informatiques d'une valeur d'environ 28 millions de FCFA à la Direction générale de la modernisation de l'état civil (DGMEC). Le présent don est réceptionné par le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément P. Sawadogo, ce jeudi 6 mai 2021 à Ouagadougou.

Dans le cadre de la modernisation de l'état civil du Burkina Faso, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) apporte un soutien aux efforts du gouvernement dans son processus de mise à l'échelle de la solution intégrée « i-Civil », débutée en janvier 2020. Pour ce faire, l'OIM offre ce jeudi 6 mai 2021, un ensemble de matériel informatique destiné à rehausser le nombre de centres d'enregistrement numérique opérationnels des naissances, mais aussi des décès.

Une action qui permettra l'enregistrement des actes d'état civil et facilitera l'accès des populations vulnérables aux services d'état civil ainsi qu'à la justice.
De ce fait, six zones d'intervention de l'OIM sont principalement ciblées ; il s'agit des communes de Sangha, Soudougui, Yargatenga (région du Centre-Est) et Pama, Kompienga, Madjoari (région de l'Est) qui vont être connectées au registre numérique national basé à la Direction générale de la modernisation de l'état civil (DGMEC).

Allocution du ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément P. Sawadogo

Ce geste de l'OIM, qui vient à point nommé pour appuyer l'action gouvernementale, est salué par le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément P. Sawadogo, qui a reçu symboliquement le don de l'Agence intergouvernementale en leur traduisant sa reconnaissance pour leur engagement au développement du Burkina Faso.

« Je reste persuadé que c'est en partenaire convaincu et déterminé que vous apportez cet appui au gouvernement burkinabè, dans l'espoir que chaque Burkinabè soit à mesure de se prévaloir des droits inhérents à son identité sécurisée. Je me réjouis de cette coopération et vous rassure de notre détermination à en respecter les clauses, pour non seulement le bien-être de nos populations mais aussi pour le développement de notre pays. »

Aïssatou Guisse Gaspar, cheffe de mission de l'OIM au Burkina Faso

En outre, l'OIM avec le soutien financier du Fonds de consolidation de la paix des Nations-unies, dit vouloir accompagner l'Etat burkinabè dans son objectif d'offrir des services d'état civil de qualité aux populations. « Comme l'a dit monsieur le ministre, toute personne qui naît a droit à être reconnue par un Etat, et l'OIM et ses partenaires sont ici pour accompagner le Burkina Faso à offrir des services de qualité à tous les citoyens quelle que soit leur localité. »

D'une valeur de près de 28 millions de FCFA, le matériel informatique offert par l'OIM, se compose comme suit :
21750 identifiants uniques i-Civil avec support carte pour l'enregistrement des nouveau-nés

31 smartphones i-Civil pour la déclaration des naissances et des décès

07 ordinateurs pour les centres principaux et les tribunaux de grandes instances (TGI)

07 clés de cryptage sécurisées i-Civil

07 imprimantes HP Laserjet

07 douchettes pour lecture électronique

06 box de connexion

72 cartes de recharge

Hamed NANEMA
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Categories: Afrique

Yako : Un enfant de 14 ans se donne la mort par pendaison

Thu, 06/05/2021 - 18:43

Un enfant de près de 14 ans, s'est donné la mort ce jeudi 6 mai 2021par pendaison, au secteur n°4 de Yako, selon l'AIB.

Selon les informations réunies, la victime s'était rendue à la fontaine pour puiser de l'eau à l'aide d'une charrette à traction asine.

L'enfant aurait par la suite utilisé la corde de son âne pour se pendre à environ 20 mètres de ladite fontaine.

Pour l'heure, les motivations de ce suicide ne sont pas encore élucidées.

Source : AIB

Categories: Afrique

Changement climatique : Un projet pour accroître la résilience des populations ouest africaines

Thu, 06/05/2021 - 18:40

Le ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo, a procédé le jeudi 6 mai 2021 au lancement officiel du Programme BENKADI. Porté par un consortium de plateformes d'ONG de quatre pays d'Afrique de l'Ouest et d'une ONG néerlandaise, ce programme a pour objectif d'améliorer l'efficacité des politiques publiques en matière d'adaptation au changement climatique et d'atténuation de ses effets.

Le programme BENKADI, qui signifie en langue bambara « travailler ensemble dans la même direction », est porté par un consortium de quatre plateformes d'ONG de quatre pays d'Afrique de l'Ouest et d'une ONG néerlandaise. Il s'agit du Secrétariat permanent des ONG (SPONG) au Burkina Faso, la Plate-forme des acteurs de la société civile au Bénin (PASCiB), la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) de la Côte d'Ivoire, le Secrétariat de concertation des ONG nationales du Mali (SECO-ONG) et une ONG néerlandaise, Woord En Daad.

Il est né du constat que les quatre pays du (Burkina Faso, Bénin, Côte d'Ivoire, Mali) sont communément affectés par les effets des changements climatiques avec des conséquences comme l'insécurité alimentaire et nutritionnelle, le faible accès à l'énergie, les conflits sociaux et les migrations de populations liées à la raréfaction ou à la dégradation des ressources naturelles et l'augmentation de la charge de travail des femmes.

La présidente du SPONG, Mavalow Christelle Kalhoule.

A cet effet, selon la présidente du SPONG, Mavalow Christelle Kalhoule, le partenariat entre les cinq membres du consortium part du principe que, « renforcer la société civile contribue à une société ouverte, renforce la démocratie et la primauté du droit dans la plupart des pays où l'espace civique est sous pression et où la liberté d'association, de réunion et d'expression est sévèrement restreinte, par exemple par des restrictions bureaucratiques, le recours à la violence ».
Relever les défis de la lutte contre le changement climatique

Pour le ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo, en choisissant de soutenir les plateformes de la société civile des quatre pays de l'Afrique de l'Ouest, le programme BENKADI appuie de facto les politiques publiques du Burkina Faso en matière de lutte contre le changement climatique. « Je me réjouis de cette complémentarité entre le gouvernement et les acteurs de la société civile », a-t-il lancé.

Le ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo

A l'en croire, ce programme pourrait aider à relever les défis dans le cadre de cette lutte. Il s'agit notamment de l'amélioration de la synergie entre les différents acteurs intervenant dans le domaine des changements climatiques ; le renforcement des capacités des acteurs pour la mobilisation des financements en lien avec la mise en œuvre des actions d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques, et la prise en compte des changements climatiques dans les politiques, plans et stratégies de développement.

De son côté, le chargé d'affaires de l'Ambassade des Pays-Bas, Maarten Rush, a au nom de son pays félicité le consortium pour le lancement ce projet qui sera d'une grande utilité pour les pays bénéficiaire. Pour l'occasion, il a rassuré le consortium de la disponibilité de son pays d'accompagner le programme pour l'atteinte des objectifs.

Le coordonnateur régional du projet, Sylvestre Tiemtoré

Les attentes du programme BENKADI

Selon le coordonnateur régional du projet, Sylvestre Tiemtoré, à travers ce programme, chaque pays attend des changements spécifiques. Il s'agit pour le Bénin que la PASCiB et ses partenaires à tous les niveaux fournissent des contributions qui sont prises en compte dans le processus d'identification, de planification, d'exécution, de suivi et d'évaluation des politiques et programmes d'adaptation basée sur les écosystèmes.

Au Burkina Faso qu'un dispositif fonctionnel de suivi-évaluation et de capitalisation des résultats de l'ensemble des acteurs de la contribution déterminée au niveau national (CDN), y compris les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap intervenant dans les sept régions du projet, existe et permette de mesurer les progrès du pays en matière d'adaptation et d'atténuation au changement climatique.

Le chargé d'affaires de l'Ambassade des Pays-Bas, Maarten Rush

En Côte d'Ivoire que les communautés locales, les OSC, les autorités, le secteur privé et les comités locaux de développement durable des zones cibles s'engagent à améliorer la gestion communautaire de moins de 20% des agriculteurs identifiés dans la périphérie des aires protégées.

Au Mali que les communautés locales, les OSC et associations dans les 24 collectivités territoriales de la zone du programme participent effectivement à l'intégration des changements climatiques dans les politiques et PDESC, au suivi-évaluation des politiques et veillent au respect des engagements conduisant à la reforestation de 30% dans la zone d'intervention du programme.

Pour rappel, ce programme est financé par le Royaume des Pays-Bas sur cinq ans (2021-2025). Il sera mis en œuvre dans quatre pays, 30 régions, 67 communes couvertes pour une enveloppe de 21 658 102 d'euros soit plus de 14 milliards 200 millions de FCFA.

Judith Sanou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lettre au fondateur de Jeune Afrique : Le président ADO au cœur de tes échanges actuels avec Siradou Diallo !

Thu, 06/05/2021 - 13:45

L'auteur de cette lettre est admirateur du fondateur de Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed, décédé à 93 ans le 3 mai 2021. Il confesse avoir pris goût à la lecture et à l'écriture grâce à l'illustre disparu. Celui qui dit avoir commencé à lire Jeune Afrique à l'âge de 16 ans a donc pris sa plume pour rendre un hommage à cette icône de la presse panafricaine.

Cher confrère franco-tunisien, Béchir Ben Yahmed, tu t'en es ainsi allé sans avoir crié gare. A 93 ans, le capitaine du bateau battant pavillon Jeune Afrique dont tu es le fondateur, a décidé de hisser les voiles vers la bordée de la dernière escale. Nous laissant ainsi orphelin de toi. Pour te rendre hommage, que de souvenirs qui trottent dans mon esprit même si nous n'avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer. Sais-tu que tu as contribué à renforcer mon goût pour la lecture en général et à polir ma passion d'écrire, notamment dans les journaux ?

Déjà, à l'âge de 16 ans, à Abidjan, je lisais ton journal panafricain avec tes articles. Grand lecteur devant l'Eternel de ton journal, mon grand frère ne manquait jamais l'occasion de l'acheter dans les super marchés abidjanais et c'est là, qu'a débuté mon « aventure » avec ton hebdomadaire que je prenais au salon du frère. Demeuré constant, même quand je suis arrivé à l'université de Ouagadougou, j'ai continué à lire régulièrement ton célèbre journal international en l'achetant grâce à ma bourse d'étudiant. C'était un privilège à l'époque !

Aujourd'hui, avec ton décès, j'ose espérer que la jeunesse saura tirer des leçons de ton parcours chevaleresque pour relever les défis de son époque. Je l'invite d'ailleurs à aller à l'information au cas où elle ignorerait ledit parcours. En quittant le poste de ministre et le président tunisien Bourguiba pour te consacrer au journalisme dans les années 61, tu montres ainsi à la jeunesse africaine qu'il n'y a pas que la politique qui relève du domaine de l'action et qu'on peut être un homme d'action autrement. Et aussi qu'il faut embrasser son métier par amour, par passion. Laquelle passion a été le ferment de la réussite de ton entreprise. Mais pour réussir, tu as dû connaître des vertes et des pas mûres.

En effet, à partir de 1990, avec la dévaluation du franc CFA, tu as failli fermer ton entreprise : ton journal perdait 1,5 million de francs français par mois ; tu n'arrivais plus à payer ton loyer et les salaires ; ton personnel de 130 agents a été ramené à 30 agents ; tu as dû hypothéquer ta maison ; ta femme Danielle s'arrachait les cheveux. Gloire à Dieu, pour te soutenir, certains de tes employés ont renoncé à une partie de leur salaire et des amis t'ont apporté leur appui en ne percevant aucun dividende de leurs parts à Jeune Afrique.

Sais-tu chère mort, que je connais tout cela sur toi ? C'est la preuve que je ne te quittais pas d'une semelle, nonobstant les milliers de kilomètres qui nous séparaient de Ouaga à Paris. Ces faits historiques que je viens de rappeler, témoignent à souhait ta capacité de résilience hors pair qui t'a permis de redonner le souffle au journal pour rester en vie et je prie le Bon Dieu pour que tu serves de repère à la jeunesse. Puisse ta résilience faire tache d'huile auprès des jeunes entrepreneurs face aux difficultés qu'ils rencontreront !

Cascade d'interdictions du journal

Une autre tempête à laquelle ton journal a survécu, c'est la cascade des interdictions. Et là encore, il t'a fallu plus que de la résilience pour rester debout. En Guinée, le président Sékou Touré interdit ton journal de 1963 jusqu'à sa mort en 1983. Ce, après t'avoir engueulé dans sa chambre d'hôtel à Addis Abeba en marge de la réunion constitutive de l'OUA. Au Maroc, le roi interdira aussi le journal à partir de 1972 et ce, pour plus de 3 ans. De 1976 à 1992, soit 16 ans durant, ton journal sera interdit aussi en Algérie où 30 000 exemplaires étaient vendus chaque semaine. Puis, ce fut au tour de la Tunisie (sous l'ère de ton ex-ami Bourguiba) et de la Côte d'Ivoire dans les années 80, d'interdire ton journal dans ces pays. Et c'est ainsi qu'apparaît l'actuel président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara (ADO), en défenseur de la liberté de presse, pour te sortir du ruisseau.

Je suis sûr que depuis ta tombe, tu te rappelles de cet épisode et remercies toujours le président ADO pour t'avoir enlevé une grosse épine des pieds : c'est bien lui ADO qui a convaincu le président Houphouët Boigny de tes bonnes intentions pour qu'il lève l'interdiction du journal sur les bords de la Lagune Ebrié. Tu as bien reconnu de ton vivant que cette interdiction pesait beaucoup sur le journal car Abidjan constituait à lui seul un grand marché pour ton organe.

Aujourd'hui que tu as rejoint dans l'outre-tombe le journaliste guinéen Siradou Diallo avec qui tu avais rencontré ADO à l'époque à Paris, j'imagine que cette anecdote alimentera vos échanges quotidiens dans l'au-delà. Je suis certain que le président ADO s'est souvenu de cet épisode à l'annonce de ton décès. En somme, ces différentes interdictions montrent bien que ton journal dérangeait souvent certains régimes dont tu étais devenu le poil à gratter. C'est certainement cet agacement qui a amené l'ex-président congolais Mobutu à répondre à un journaliste que « Jeune Afrique n'est pas la Bible » pour contrer l'aura de ton journal.

Maintenant que dois-je dire à l'heure où tu t'en vas après nous avoir abreuvés de ta belle plume et fait découvrir de merveilleux talents incontestés en matière de plume : Elimane Fall, les défunts Siradou Diallo et Senen Andriamirado (l'ami de Sankara), l'atypique François Soudan, Marwane Ben Yahmed, Fawzia Zouari, etc. ? Sinon que merci, car chaque jour qui passe, les écrits de tous ces talents cités demeurent près de notre oreiller.

A toi qui enseignais à la jeunesse que « pour réussir le travail du journal, il faut travailler douze voire quinze heures durant par jour et ne rien faire d'autre », je t'informe que tu as vécu utile avec une relève quasi assurée avec Marwane et François Soudan dont les fantastiques plumes montrent qu'ils ont été à la bonne école à tes côtés. Sois assuré d'une chose : ce sont eux l'ambroisie grecque qui procurera ton immortalité. Repose en paix cher doyen de la presse dont on attend impatiemment la publication des mémoires promise par le journal Jeune Afrique !

Cbs L'iconoclaste

L'écrivain chroniqueur

Categories: Afrique

Culture : Le vernissage « conscience » pour montrer le Burkina tel qu'il est

Thu, 06/05/2021 - 13:30

L'artiste photographe Nyaba Léon Ouédraogo a procédé le mercredi 5 mai 2021 à Ouagadougou, à l'inauguration de son exposition de photographie d'art sur l'avenue Kwame Nkrumah. Le vernissage est intitulé « conscience ». Il montre le Burkina tel qu'il est. L'activité est réalisée avec le concours d'autres photographes. Elle bénéficie également du soutien de l'Union européenne.

Soutenir la visibilité des artistes photographes à l'échelle nationale et internationale. C'est l'objectif poursuivi par l'exposition d'œuvres photographiques sur l'avenue Kwame Nkrumah de Ouagadougou. C'est l'idée de l'artiste Nyaba Léon Ouédraogo. Le lancement officiel du vernissage a eu lieu le jeudi 5 mai 2021. Selon son promoteur, le projet photographique veut montrer le Burkina Faso tel qu'il est et tel qu'il va, sans rien occulter de sa violence.

Selon lui, il s'agit des attaques terroristes, de la beauté des coutumes, de ses croyances, de son vivre-ensemble, de sa générosité, de ses sensibilités religieuses et de son pragmatisme. Ainsi, il souhaite que la présente exposition puisse participer à donner une nouvelle impulsion à la pratique d'art photographique au Burkina Faso. Plusieurs autres artistes photographes prennent part au vernissage avec des prises de vue.

Wolfram Vetter, chef de la délégation de l'Union européenne au Burkina

L'activité a été rendue possible grâce au soutien remarquable de la délégation de l'Union européenne au Burkina. Pour le chef de la délégation, l'ambassadeur Wolfram Vetter, c'est une activité qui rentre parfaitement dans le cadre de la célébration de la journée de l'Europe. Il a souligné qu'en venant au pays des hommes intègres, il y avait l'image d'un pays en crise et que les méchants occupaient partout. En initiant cette activité, Il est convaincu qu'elle va contribuer à revitaliser l'avenue.

Nyaba Léon Ouédraogo, artiste photographe

L'exposition des œuvres sur l'avenue Kwame Nkrumah réjouit le maire de Ouagadougou, Armand Beouindé. Il a fait remarquer que ce lieu qui a été victime d'attaques terroristes en avait besoin pour revivre. Par-dessus tout, il estime que le Burkina a besoin de paix et d'unité pour se construire. Au regard de l'importance du vernissage, il a tenu à dire merci à l'Union européenne et aux artistes pour avoir eu l'idée de le faire. Débuté ce mercredi 5 mai 2021, le vernissage prendra fin le 22 mai prochain.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : « On se demande si on a un État. S'il y en a un, c'est qu'il y a plusieurs États », s'inquiète Eddie Komboïgo

Thu, 06/05/2021 - 12:42

Pour sa première sortie médiatique depuis son installation officielle en qualité de Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo n'a pas masqué ses mots dans son diagnostic de la situation. Situation sécuritaire, front social, reformes au niveau de l'éducation et gouvernance économique ont été les sujets abordés au cours de cette première conférence de presse, ce mardi 4 mai 2021 au siège de l'institution sis au quartier zone du bois, Ouagadougou.

C'est donc une sortie sur fond de procès des cent premiers jours du président réélu qui s'est donné à vivre à travers le regard sur la situation nationale. Et le verdict est sans appel pour un président du Faso, Roch Kaboré, qui se voit territorialement contraint par l'effet des mouvements terroristes, alors qu'il a juré sur la Constitution de "préserver l'intégrité" du territoire national.

Au plan politique donc, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) note que malgré la mise en place d'un nouveau gouvernement, le 10 janvier 2021, le front sécuritaire ne cesse de s'enliser, avec une absence de réformes politiques substantielles. Eddie Komboïgo, principal intervenant à la conférence de presse, déplore les nombreux morts qui continuent d'être enregistrés et l'occupation du territoire national par des hommes armés non identifiés "qui imposent leur mode de vie et de gouvernance au mépris d'un Etat de droit". Prenant pour illustration ces vidéos qui circulent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, montrant des présumés terroristes échangeant avec des populations, Eddie Komboïgo finit par se convaincre que cette guerre dite asymétrique est « devenue vulgaire » au Burkina.

« L'État ne communique même plus là-dessus. Je vous dis qu'on n'en parlait plus, pour donner l'impression qu'il y avait une certaine accalmie des attaques terroristes. Il n'y a jamais eu d'accalmie. (…). On se demande si on a un État dans ce pays. S'il y en a un, c'est qu'il y a plusieurs États ; puisque ces terroristes se donnent le droit d'aller dans des localités et faire des assemblées générales comme des partis politiques. Pis, ils imposent leur mode de gouvernance au Burkina », soulève-t-il, en réaction aux questions de journalistes.

Sur le plan de la gouvernance économique, Eddie Komboïgo et ses co-conférenciers disent constater que le Plan national de développement économique et social (PNDES) est à terme avec le premier mandat du président Kaboré et que le nouveau référentiel de développement est toujours en cours d'élaboration.« Pendant ce temps, le gouvernement navigue à vue. Ce qui entraîne une recrudescence de la mal-gouvernance, notamment le bradage des marchés et la montée de la corruption. D'ailleurs, le diagnostic entrepris par le ministre de la santé le Pr Charlemagne Ouédraogo dans les établissements sanitaires du pays laisse entrevoir des CHUR (Centres hospitaliers universitaires régionaux, ndlr) sous équipés, des chantiers mal exécutés ou des infrastructures inachevées alors que les marchés afférents ont été passés à des coûts de milliards de FCFA », brandit le CFOP-BF.

Eddie Komboïgo, avec à sa droite, le président de l'Autre Burkina/PSR, (parti pour le socialisme et la Refondation), Dr Alain Zoubga et le premier responsable du mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso, Boubacar Diallo.

Une "dégradation continue" du climat des affaires, entraînant la fermeture des entreprises, des unités industrielles et, partant, l'augmentation du nombre de chômeurs. « L'on est à même de se demander où sont passés les milliards F CFA débloqués pour soutenir les entreprises en difficultés liées à la pandémie du Covid-19 », exhument les conférenciers.

L'opposition dit constater que le front social également se radicalise de plus en plus. « Mal entreprises, les reformes dans le secteur de l'éducation menacent la bonne tenue de l'année scolaire. Depuis plus d'une semaine, des milliers d'élèves sont dans la rue sur le territoire national. Aucune issue pour sauver une fois de plus l'école burkinabé n'est perceptible à l'horizon », observe Eddie Komboïgo, ajoutant à la liste, les « grèves justifiées » des braves travailleurs.

A l'en croire, et comme pour prétexter de cette situation nationale sus-décrite, l'opposition politique burkinabé, consciente de son rôle républicain, entend "jouer pleinement" sa partition pour aider à juguler les problèmes de gouvernances auxquels est confronté le pays. "C'est dans cette dynamique qu'une rencontre a réuni le CFOP-BF et le ministre d'Etat chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. A cette occasion, les partis membres du CFOP-BF ont réaffirmé leur volonté et leur disponibilité à accompagner le gouvernement dans sa mission, pour peu que le processus soit inclusif et sincère », informe Eddie Komboïgo.

Face à ce qu'il qualifie de « problèmes qui minent actuellement » le pays, au point de porter atteinte à son intégrité territoriale, à sa stabilité économique et à la paix sociale, le CFOP-BF recommande le recouvrement du territoire national dans son intégralité dans les plus brefs délais, le retour des populations déplacées dans leurs localités d'origine, la réaffirmation de l'Etat de droit et la réinstauration de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire. L'institution prône également la prise en charge des populations démunies et les plus vulnérables (prise en charge immédiate et sans délais des veuves et orphelins des forces de défenses et de sécurités tombés pour la patrie, dans la défense de l'intégrité territoriale) ; la baisse des prix des produits de grande consommation, de première nécessité et des hydrocarbures.

L'opposition recommande en outre la reprise du dialogue avec les partenaires sociaux auxquels elle dit réaffirmer son "soutien indéfectible et sans faille" ; l'application stricte des recommandations de l'enquête parlementaire sur le foncier ; la réalisation effective des infrastructures et bâtiments (dont la pose de la première pierre a été effectuée à des fins électoralistes et qui n'ont jamais vu le jour) ; la réouverture sans délais des frontières terrestres.

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre le Covid-19 : Des comprimés de chloroquine et des comprimés de paracétamol « made in Burkina » livrés par l'IRSS (CNRST)

Thu, 06/05/2021 - 12:40

Le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, a procédé, dans l'après-midi du mercredi 5 mai 2021 à Ouagadougou, à la remise officielle des comprimés de chloroquine et de paracétamol « made in Burkina » au ministère de la Santé pour renforcer les capacités de prise en charge des malades atteints du Covid-19. Une cérémonie tenue en présence des ministres de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, et de l'Industrie, Harouna Kaboré, qui a également marqué la visite du laboratoire de production.

C'est désormais chose faite, des comprimés de chloroquine et de paracétamol produits sur place au Burkina Faso. Une production qui intervient dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 pour renforcer les capacités de prise en charge des malades dans les structures de santé. C'est ainsi que l'institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) a produit un million de comprimés chloroquines et 500 mille paracétamols pour répondre à ce besoin.

La cérémonie de remise officielle de ces comprimés s'est tenue dans l'après-midi de ce mercredi 5 mai 2021 dans les locaux de l'IRSS à Ouagadougou. Une cérémonie tenue en présence des ministres en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga ; du Commerce, Harouna Kaboré, et de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo.

La cérémonie a par ailleurs permis aux différents ministres présents de visiter le laboratoire de production et de montrer leur satisfaction. Car pour eux, c'est un grand pas vers l'autonomisation pharmaceutique pour le Burkina Faso.

Remise symbolique des médicaments

Pour le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, la remise officielle de ces produits est la concrétisation des annonces qui ont été faites autour des essais cliniques, de la production de médicaments et des gels hydroalcooliques que le gouvernement avait instruit de faire. Suite à cela, explique-t-il, ils ont eu des contacts avec leurs collègues en charge de l'Industrie qui accepté de mobiliser des fonds au bénéfice de ces initiatives qui avaient été portées. « Nous sommes donc là aujourd'hui pour recevoir des mains du ministre en charge du Commerce, des machines qui avaient été commandées et de lui faire constater de visu que ces efforts ont été couronnés par ces produits. Grâce donc à cela, nous avons fait ressortir de la chloroquine et du paracétamol que nous avons remis aux collègues de la santé pour qu'ils puissent les utilisés dans le circuit de la prise en charge de nos malades ».

Les produits de grande consommation

Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, a pour sa part montré que les médicaments sont parmi le peloton des produits de grande consommation qui sont importés dans le pays. Ce qui est à la fois une sortie de devises pour le pays mais aussi une opportunité, parce que cela montre clairement qu'il y a un besoin de consommation au plan national et qu'il faut se donner les moyens de les proposer aux populations. « Avec la survenue du Covid-19, la décision a été prise de voir comment produire localement un certain nombre de médicaments ou du moins d'accélérer d'autant plus que cela faisait partie de l'ensemble des stratégies pour traduire en acte concret les résultats de la recherche. C'est ainsi que nous sommes arrivés à travers la stratégie de plan national d'industrialisation de proposer des produits made in Burkina Faso », affirme-t-il.

Visite du laboratoire de production de la chloroquine et du paracétamol

Il rappelle que c'est à travers l'initiative du renforcement du capital positif des PMI-PME intervenant dans la production du médicament et des équipements de désinfection que le CNRST a postulé et il a été retenu pour accueillir ces équipements à hauteur de 470 millions de FCFA. Car, souligne le ministre Harouna Kaboré, il était bon de mettre en œuvre des choses beaucoup plus concrètes pour les populations et la machine est en marche. « Et je crois que nous sommes sur la bonne voie qui va nous conduire à l'autonomisation pharmaceutique ».

Améliorer l'offre des soins

Et au ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, d'ajouter que ces produits reçus de l'IRSS, c'est-à-dire les médicaments, vont améliorer l'offre de soin dans les établissements de santé dans la prise en charge des malades atteints du Covid-19.

Pour rappel, l'IRSS est un institut relevant du centre national de recherche scientifique et technologie (CNRST).

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Attaque contre le village de Kodyel : L'Union européenne condamne fermement ces actes barbares

Thu, 06/05/2021 - 12:30

Ceci est une déclaration locale de l'Union européenne au sujet de l'attaque dans le village de Kodyel, commune de Foutouri, le lundi 3 mai.

Ouagadougou, le 5 mai 2021

La Délégation de l'Union européenne et les Chefs de Mission diplomatique des Etats membres de l'UE au Burkina Faso publient la déclaration suivante :

Au petit matin du lundi 3 mai, un groupe nourri d'hommes armés a fait irruption dans le village de Kodyel, commune de Foutouri, région de l'Est, en tuant plusieurs dizaines de civils.

La Délégation de l'Union européenne et les Chefs de Mission des Etats membres de l'Union européenne résidents au Burkina Faso expriment leurs plus sincères condoléances et leur solidarité aux familles des victimes et à l'ensemble de la population burkinabè.

Ils condamnent fermement ces actes barbares, qui redeviennent récurrents dans le pays et n'épargnent ni les populations civiles ni les Forces de défense et de sécurité.

L'Union européenne et les Etats membres réitèrent leur plein engagement auprès des autorités et du peuple burkinabè pour accompagner une réponse intégrée face aux défis actuels du pays, notamment en termes de sécurité, stabilité, cohésion sociale et développement économique et social.

Categories: Afrique

3e édition du mini Fespaco de Vienne du 27 au 30 mai 2021

Thu, 06/05/2021 - 10:30

En étroite collaboration avec le plus grand festival du film africain , le Festival Panafricain du Film et de la Télévision de Ouagadougou, FESPACO (Burkina Faso) , la télévision Okto TV, Radio Orange et le Festival This Human World, le festival met en avant des productions cinématographiques africaines en exclusivité et pour la prémière fois en Autriche.

Le Mini Fespaco de Vienne 2021, 3ème édition, mise sur la force des images, même en ces temps difficiles ! Cette édition va scintiller en ligne sur les écrans d'ordinateurs en raison de la situation sanitaire toujours précaire pour les projections en salle.

L'accent est mis sur la région du Sahel, qui, outre la menace aiguë du virus Corona, est directement touchée par les changements climatiques et la désertification qui en découle. En outre, les tensions sociales s'accentuent, notamment en raison de l'absence de perspectives pour la population majoritairement jeune.Du pain béni pour les groupes terroristes radicaux qui pillullent dans des pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger et tentent d'établir leur tyrannie par tous les moyens.

Les longs métrages et documentaires du programme traitent des problèmes décrits ci-dessus dans la région. Le Mini Fespaco de Vienne 2021 offre au public autrichien une occasion unique de se rapprocher de l'Afrique, de ses habitants et de leurs problèmes quotidiens.

Le programme du film est complété par des entretiens avec les réalisateurs. Immédiatement après le film d'ouverture It Must Make Peace de et avec le réalisateur Paul Chandler, il y aura une discussion en direct en ligne qui abordera le rôle de l'art et de la musique, de la culture en général comme instrument de lutte pour la cohésion sociale et la paix dans la région du Sahel.

Irène Hochauer-Kpoda, responsable conférences à l´ Institut Viennois pour le Dialogue international et la Coopération (VIDC), organise dépuis 2017 le Mini Fespaco à Vienne afin de mettre l'accent sur le cinéma africain en Autriche et contribuer à la promotion du film africain dans cette partie de l´Europe.

Jeudi, 27 Mai 2021, 16:30 - 19:30 (Heure Universelle)

Ouverture : Faai Irène Estelle Hochauer-Kpoda, Institut Viennois pour le Dialogue international et la Coopération (VIDC)

Film documentaire It must make peace des réalisateurs Paul Chandler et Brian David Melnyk, Mali 2017 I 83' : Bambara, francais., Peul,
Sous titrage : Anglais

Avant-Première en Autriche

Dans le documentaire « It Must Make Peace », le réalisateur Paul Chandler documente pendant plus de trois ans les traditions musicales dans des régions éloignées et souvent politiquement incertaines au Mali. Le film capture la passion de la musique et montre comment ces personnes se rassemblent. Des entretiens avec des personnalités musicales de renommée mondiale comme Afel Boucum et Toumani Diabaté témoignent de leurs racines musicales .Une chose leur est commune à tous : au milieu des incertitudes économiques et politiques croissantes, de l'extrémisme religieux et de la mondialisation croissante, tout le monde aspire à l'unité et à la paix.

suivi d´un panel en visioconférence

18:00 - 19:30 (Heure Universelle) "Desert Blues : Cultural Activism in the Sahel", le Sahel entre Terrorisme, pandémie de la Covid-19 et comment utiliser la culture comme instrument de paix et de développement.

Panelistes :
Aminata Ndiaye
Experte en genre et chef du G5 Sahel Gender Division, Nouakchott, Mauritanie
Paul Chandler
Réalisateur, musicien et producteur, Bamako, Mali
François A. Akouabou Adianaga
Directeur artistique festival du Film, FESPACO, Ougadougou, Burkina Faso
Alioune Ifra Ndiaye
Auteur de théâtre et réalisateur de films, Bamako, Mali

Modératrice : Rita Isiba
conférencière et formatrice, Vienne, Autriche
Langue
Anglais avec traduction simultanée du Francais

Vendredi, 28 Mai 2021, 16:30 - 17:35 (Heure Universelle)

LE LOUP D'OR DE BALOLÉ - THE GOLDEN WOLF OF BALOLÉ, Documentaire
Burkina Faso / France, 2019, R. : Chloé Aïcha Boro, 65 Min., Mooré OT, Sous titrage Anglais

Au cœur de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, se trouve une carrière de granit. Près de 2 500 personnes, adultes et enfants y travaillent dans les conditions les plus difficiles. Dans le « trou », comme ils appellent eux-mêmes leur lieu de travail, ils vivent en marge d'une société qui refuse de les percevoir comme des gens dignes.

Mais en 2014, le peuple descend dans la rue et expulse le président de longue date, Blaise Compaoré. L'espoir d'un changement démocratique et de meilleures conditions de vie va naitre. Chloé Aïcha Boro est l'auteur et la réalisatrice franco-burkinabé du documentaire.« Le loup d'or de Balolé », sa troisième production a été récompensée comme le meilleur documentaire du festival FESPACO 2019.

Vendredi, 28 Mai 2021, 18:30 – 20:17 (Heure Universelle)
FÉLICITÉ
Long Métrage, FRA, Senegal, B, Allemagne, Liban 2017, Alain Gomis, 123min, OF, Sous titrage Allemand, Etalon d´or de Yennenga pour le meilleur Long métrage FESPACO 2017

Les rues de Kinshasa sont en grande partie des pistes, Félicité, mère célibataire et chanteuse, est une femme de la grande ville. Quand son fils adolescent se blesse dans un accident de moto, elle a du mal à trouver l'argent nécessaire pour son traitement. Elle a des dettes anciennes et n'hésite pas à insulter ou à humilier.
Sur ses talons, Gomis guide le spectateur à travers un espace urbain marqué par de rudes oppositions, mais aussi plein de poésie quotidienne et de cohésion urbaine. Quand Félicité chante au club, l'air vibre à cause de la grande l'émotion.

Samedi, 29 Mai 2021, 16:30 - 18:06 (Heure Universelle)

DESRANCES
Long Metrage, Burkina Faso, 2019 R. ; Apolline Traoré, 96 min, OF, Sous titrage : Anglais
Entretien avec Apolline Traoré après le film
Après le massacre brutal de sa famille en Haïti, Francis Desrances s'installe en Côte d'Ivoire. Des années plus tard, Francis, sa femme Aissey et Sa fille Haila, 12 ans, attendent la naissance d'un fils. A l'approche de la naissance, une guerre civile éclate à Abidjan et Aissey a disparu. Le drame domestique d'Apolline Traoré est un thriller intense qui défie les rôles de genre tout en montrant le coût humain des guerres civiles.

Samedi, 29. Mai 2021, 16:30 - 17:22 Uhr (Heure Universelle)

LE CIMETIERE DES ELEPHANTS / DER ELEFANTENFRIEDHOF
Doku, R : Eléonore Yaméogo, France/Burkina Faso, 2018, 52 min, OT franz., Sous titrage : Anglais

Avant -Premiere en Autriche

Le documentaire de la réalisatrice burkinabè Eléonore Yaméogo a été diffusé pour la première fois au Fespaco 2019. Il parle d'anciens missionnaires, des « pères blancs » en Afrique et de leur rôle dans la colonisation de l'Afrique. Dans le monde fermé d'une maison de retraite en France, ils discutent de la vie quotidienne des anciens missionnaires. Ils ont fait des missions en Afrique de l'Ouest avant l'indépendance. Leur maison est un lieu de repos, que les habitants appellent ironiquement « le cimetière des éléphants ». Une trentaine d'habitants y vivent, dont même le père François de Gaulle, neveu du général Charles de Gaulle, l'un des dirigeants français après la Seconde Guerre mondiale.

Ces pères blancs racontent dans le documentaire leur vie en Afrique, parlent de leur mission et de leur place dans l'histoire de la colonisation.Ce sont les derniers éléphants qui dévoilent leurs souvenirs ici.

Samedi, 30 Mai 2021, 16:30 - 18:00 (Heure Universelle)

THE MERCY OF THE JUNGLE
Film, R : Joel Karekezi, Rwanda, Belgique, France, Allemagne, 91min, 2019, OT francais. Sous titrage Anglais
„Etalon d´or de Yennenga pour le meilleur Long métrage FESPACO 2019.

Entretien avec Joel Karekezi après le film.
Pendant la Seconde Guerre du Congo, deux soldats rwandais sont abandonnés dans la jungle. L'officier expérimenté et le jeune infanterie luttent pour la survie et contre le paludisme - et se lient une amitié inattendue qui leur permet de se confier leurs expériences les plus traumatisantes.
C´est le deuxième ouvrage du jeune réalisateur rwandais Karekezi, dont le père est mort dans le génocide de 1994.

Dimanche, 30 Mai 2021, 16:30 - 18:00 (Heure Universelle)

LE PERIMETER DE KAMSÉ /THE PERIMETER OF KAMSÉ
Documentaire, R : Olivier Zuchuat, Suisse / France, 2020, 93 Min, Sous titrage Anglais
Le village de Kamsé au Burkina Faso est décimé par les effets de la désertification. Pour assurer leur survie, les villageois commencent à verdir le paysage asséché.
Avec des pelles et des pioches, ils se défendent de céder leurs terres au désert. Ils construisent des digues, plantent des haies et des arbres.

Le metteur en scène Olivier Zuchuat se révèle être un observateur patient et crée une histoire poétique et contemplative avec des images fixes qui rendent le paysage asséché palpable.

Categories: Afrique

World Vision International recherche des candidats(es) sérieux(ses) et motivé(e)s pour des postes

Thu, 06/05/2021 - 10:30

ORGANIZATION : World Vision International (www.wvi.org)

VILLE : Ouagadougou

PAYS : Burkina Faso

SECTEUR D´ACTIVITÉ : Humanitaire, Développement et Plaidoyer.

TYPE DE CONTRACT PROPOSE : CDD

DESCRIPTION DE L'ORGANISATION

World Vision International (WVI) est une organisation non gouvernemental humanitaire Chrétienne et à but non lucratif qui œuvre pour la défense des droits des enfants, leurs familles, et leurs communautés à travers le monde afin qu'ils parviennent à la plénitude de vie en combattant les causes de la pauvreté et de l'injustice. A ce jour, World Vision International travaille dans près de 100 pays à travers le monde et 9 en Afrique de l'Ouest (Centrafrique, Tchad, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal, Sierra Léon, Ghana et le Burkina Faso), servant tous les peuples, indépendamment de leur religion, race, ethnie, ou genre.

Dans le cadre de son programme d'intervention humanitaire au Burkina Faso, WVI recherche des candidats(es) sérieux(ses) et motivé(e)s qui répondront aux profils des postes ci-dessous :

1. Responsable Finance et Services de Soutien

Offres en Anglais\Job publication_Finance & Support Services Manager _ World Vision Burkin....doc

Offres Francais\Job publication_Finance & Support Services Manager _ World Vision Burkin..._FRENCH.docx

2. Responsable du Développement des Programmes

Offres en Anglais\Job Publication_Program Manager_ WV Burkina Faso.doc

Offres Francais\Job Publication_Program Development Manager_ WV Burkina Faso_ FRENCH.docx

3. Spécialiste en communication d'urgence

Offres en Anglais\Job Publication_Emergency Communication Specialist_ WV Burkina Faso.doc

Offres Francais\Job Publication_Emergency Communication Specialist_ WV Burkina Faso _FRENCH.docx

4. Spécialiste en suivi, évaluation, redevabilité et apprentissage (MEAL)

Offres en Anglais\Job publication_DM&E Specialist _ World Vision Burkina Faso.doc

Offres Francais\Job publication_DM&E Specialist _ World Vision Burkina Faso _FRENCH.docx

5. Chargé de la sécurité

Offres Francais\Offre d'emploi _ Response Security Officer_ World Vision Burkina Faso.doc

6. Assistant(e) Administrative(f)

Offres Francais\Offre d'emploi Assistant(e) Administrative World Vision Burkina Faso.doc

NIVEAU D'EXPERIENCE REQUIS DANS LE SECTEUR : ENTRE 5 et 10 ANS.

REGION D'ACTIVITE : Boucle du Mouhoun, Nord, Centre-Nord, Sahel, Est et Centre-Est.

LANGUES : Français courant écrit et parlé (requis) ; Anglais (atout majeur).

COMMENT POSTULER :

Nous vous remercions de nous adresser dès que possible un CV et une lettre de motivation à l'adresse suivante : wvburkinafaso_recruitment@wvi.org.

Date limite de réception des candidatures : le Vendredi 28 Mai, 2021

Tout dossier incomplet ou reçu hors délais ne sera pas pris en compte.

Les candidats présélectionnés seront invités à passer un test écrit et une interview.

Categories: Afrique

Université Privée de Ouagadougou : Recrutement d'étudiants pour la préparation aux certificats d'études spécialisées (CES)

Thu, 06/05/2021 - 10:30

Le Recteur de l'Université Privée de Ouagadougou (UPO) informe le public du recrutement au titre de l'année universitaire 2020-2021, d'étudiants pour la préparation aux certificats d'études spécialisées (CES) suivants :

CES en Analyse et Gestion de Projets / Programmes ;
CES en Analyse Conjoncturelle et Modélisation Économétrique.

I. Présentation des CES

Les CES sont des enseignements spécialisés de perfectionnement, se déroulant sur 12 semaines (1 trimestre). Ces enseignements qui font force d'allier la théorie à la pratique, sont donnés par des universitaires et des praticiens de chaque domaine.

II. Condition d'accès

Le niveau d'études exigé pour l'inscription est le Baccalauréat + 2 ou 3 années, selon les études.
Baccalauréat + 2 années pour les professionnels du domaine du CES, après validation des acquis professionnels par l'UPO.

III. Contrôle des connaissances

Des contrôles de connaissances mettant l'accent sur la théorie et la pratique seront organisés par les enseignants intervenant dans chaque CES, à la fin du trimestre de formation.
Le Certificat est obtenu avec une moyenne égale ou supérieure à 12/20.

IV. Coût de la formation

Pour chaque CES : 350 000 F CFA, payables en une seule tranche ou en deux (dont 50% au minimum à l'inscription, et le solde à la fin du premier mois).

V. Composition du dossier physique pour tous les CES

Une demande manuscrite adressée au Recteur de l'Université Privée de Ouagadougou ;
Un curriculum vitae ;
Une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat ;
Une photocopie légalisée de l'acte de naissance ;
Une photocopie légalisée du Baccalauréat ;
Une photocopie légalisée du DEUG ou de la Licence (ou de l'attestation de réussite) ;
Une photocopie légalisée des certificats ou attestations de travail pour les professionnels.

VI. Calendrier académique

Réunion de rentrée : jeudi 03 juin 2021 à 16h30 à l'UPO ;
Début des cours : lundi 07 juin 2021 à l'UPO.

N.B : Toutes les formations des CES sont en présentiel et en cours du soir de 16h30 à 20h30, à l'UPO.

Pour plus d'informations, prendre contact avec le secrétariat des CES de l'UPO au
(00226) 73 96 79 79 / 76 90 39 90 / 78 24 58 58 ou par

E-mail : ces_secretariat@univ-priveouaga.com

Le Recteur

Categories: Afrique

Is inviting applications for the following position : USAID Program Management Assistant

Thu, 06/05/2021 - 10:30

IS INVITING APPLICATIONS FOR THE FOLLOWING POSITION : USAID Program Management Assistant (Position is open to all Burkina nationals and those eligible for permanent residence and authorization to work in Burkina Faso)

The U.S. Agency for International Development (USAID) is the leading U.S. Government agency responsible for the U.S. foreign development assistance with the twofold purpose of furthering America's interests while improving lives in the developing world. USAID carries out U.S. foreign policy by promoting broad-scale human progress at the same time it expands stable, free societies, creates markets and trade partners for the United States, and fosters good will abroad. Spending less than 1 percent of the total federal budget, USAID works in over 100 countries to :

Promote broadly shared economic prosperity ; Strengthen democracy and good governance ; Protect human rights ; Improve global health, Advance food security and agriculture ; Improve environmental sustainability ; Further education ; Help societies prevent and recover from conflicts ; and Provide humanitarian assistance in the wake of natural and man-made disasters.

VACANCY ANNOUNCEMENT # : Ouaga-2021-014 FSN/08
USAID Program Management Assistant - FSN/08

BASIC FUNCTIONS OF THE POSITION :

The incumbent is responsible for managing and coordinating all USAID-related administrative operations in the Burkina Faso Country Office, including filing and document management, procurement, coordination of personnel matters, implementation of administrative policies and procedures, arranging logistics for meetings and conferences, and property inventory management.

The incumbent also works closely with the Country Representative, the Development Assistance Specialist, and Technical Team Leaders in the performance of program management tasks not limited to but including activity performance monitoring, tracking fiscal year budgets, and collating performance and contextual data in support of the Country Office's work. The incumbent is directly supervised by the USAID Representative.

S/he supervises the USAID driver. S/he interacts regularly with Embassy Ouagadougou Financial Management, General Services, and procurement staff and with USAID Senegal's Executive, Program, and Financial Management Offices. S/he is also a point of contact for USAID implementing partners, Government of Burkina Faso representatives, other donor, and NGO contacts.

The job may be expected to perform work-related travel.

The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained under Career section of US Embassy website at https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/

CLOSING DATE : May 27, 2021

Applicants must submit the following documents to be considered :

• A cover letter
• An AID 309-2 form (form can be found on this website) : https://www.usaid.gov/forms
• A detailed resume
• 5 References
• Copies of relevant degrees
• Relevant work attestations and Certificates

All the above-mentioned documents are REQUIRED, must be prepared in ENGLISH and should be addressed as follows : Attention of the Recruitment team, email at usaiddakar-hr@usaid.gov

NOTE : Please include the Reference of the Vacancy Announcement you are applying for.

ONLY SHORTLISTED APPLICANTS WILL BE CONTACTED.

Categories: Afrique

Appel d'offre : Réalisation du recensement des bénéficiaires du projet « mortalité infantile réduite par l'administration de masse d'azithromycine (MIRAMA) »

Thu, 06/05/2021 - 10:30

Helen Keller International
Adresse : 06 BP 9515 Ouagadougou 06
Téléphone : (226) 25 36 00 23
(226) 25 36 00 30
(226) 25 36 00 02
Email : hkiburkina@hki.org

AVIS D'APPEL D'OFFRE OUVERT
POUR LE RECRUTEMENT DE CABINET / INSTITUT / CENTRE DE RECHERCHE POUR LA REALISATION DU RECENSEMENT DES BENEFICIAIRES DU PROJET « MORTALITE INFANTILE REDUITE PAR L'ADMINISTRATION DE MASSE D'AZITHROMYCINE (MIRAMA) »

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, l'ONG Helen Keller International lance le présent appel d'offre afin de mener une étude qui vise à rendre disponible une base de données des bénéficiaires du projet MIRAMA pour la conduite de l'administration semestrielle de l'Azithromycine couplée aux journées vitamine A + dans les régions du Centre-Est (CE), des Hauts-Bassins (HBS) et du Sud-Ouest (SUO).

Helen Keller International invite tous les cabinets / instituts / centres de recherche éligibles à soumettre des propositions pour mener cette étude guidée par les objectifs suivants :

a) Identifier toutes les communautés (villages, secteurs, hameaux de culture, etc.) résidant dans les régions du CE, HBS et du SUO qui bénéficieront de l'intervention du projet MIRAMA et les associer aux structures de santé (Centre de santé et promotion sociale et district sanitaire) correspondantes.
b) Réaliser un dénombrement/recensement dans chaque communauté en faisant ressortir les ménages, les mères des enfants de 0 à 10 mois, et les grossesses attendues dans tous les ménages,

c) Rendre disponible et éventuellement mettre à jour la base de données du recensement qui prend en compte les données par région, par district sanitaire et par CSPS ;
d) Développer un répertoire des personnes ressources et acteurs clés potentiels (ASBC- CVD, etc) pour la mise en œuvre du projet MIRAMA au niveau communautaire,

e) Appuyer la mise en place de la plateforme de traitement des enfants de 1 à 11 mois basée sur le recensement initial sous le lead de Helen Keller INTL et des membres du consortium.
f) Elaborer le rapport global sur la conduite du recensement dans chaque région.
Les cabinets / instituts / centres de recherche intéressés peuvent retirer le « Request For Proposals » de l'étude sur demande :
au secrétariat de Helen Keller International tous les jours ouvrables de 8h à 16h muni d'une clé USB ;

par email à bf-procurement@hki.org.
Les offres peuvent être soumises :
par copie papier ; dans ce cas, soumettre une offre sur papier en-tête de la structure dûment signée et estampillée par une personne habilitée et déposer dans une enveloppe scellée et adressée à Mme la représentante Résidente au bureau de Helen Keller International, Rue Ganga, porte 330, Zone du bois, 06 BP 9515 Ouagadougou 06, Burkina Faso ;

par Copie électronique : Dans ce cas, soumettre une offre sur papier en-tête de la structure dûment signée et estampillée par une personne habilitée, numérisée et l'envoyer en pièce jointe à l'adresse bf-procurement@hki.org.
La date limite pour le retrait du « Request For Proposals » et demande d'éclaircissements est fixée au 18 mai 2021.

La date limite de dépôt des offres est fixée au 02 juin 2021 à 16 heures.
Une fois la date limite de réception des offres expirée, un comité de sélection sera constitué. Le nombre de participants à ce comité sera au minimum de 3 personnes.
Les plis seront ouverts à huis clos par le comité de sélection mis en place à cet effet. Lors de cette session, le comité procèdera à l'étude des offres techniques, puis financières de chacun des soumissionnaires selon des critères de sélection prédéfinis dans le « Request For Proposals ».

Seules les offres respectant les conditions de réception des dossiers de candidature et complètes seront examinées par le comité.
Une fois le processus terminé, tous les soumissionnaires recevrons une notification.

Ouagadougou, le 30 avril 2021
La Représentante Résidente

Fanny YAGO-WIENNE

Categories: Afrique

Archidiocèse de Ouagadougou/paroisse de Kombissiri : Pèlerinage Diocésain au sanctuaire ST Joseph de Nazouma le 9 mai 2021

Thu, 06/05/2021 - 09:00

Le Saint Père, le Pape François a décrété une année spéciale dédiée à Saint Joseph et à la Sainte Famille. Son ouverture a eu lieu au niveau universel le 19 Mars 2021 et dans notre Archidiocèse le 21 Mars 2021 à la Paroisse Saint Joseph de Pabré.

Dans ce même élan, notre Archidiocèse organise un grand pèlerinage au Sanctuaire Saint Joseph de Nazouma à Kombisiri qui aura lieu le 09 mai 2021 (Cf. Décret No 067/AOB/2021 du Cardinal Philippe OUEDRAOGO, Archevêque Métropolitain de Ouagadougou).

Ce pèlerinage aura pour thème : « Tous unis dans la foi, avec Saint Joseph pour un monde renouvelé » avec le programme suivant :
Du 06 au 08 mai 2021 : Triduum de prière (Chapelet à Saint Joseph) dans les paroisses
Le samedi 08 mai 2021 (dans la matinée) : Accueil et vénération des reliques du Saint Frère André
Le samedi 08 mai 2021 (dans la soirée) : Enseignement sur Saint Joseph par le Père Jean ILBOUDO de la Theotokos suivie d'une veillée de prière
Le dimanche 09 mai 2021 à 8H 00 : Chapelet à Saint Joseph
9 H 00 : Célébration eucharistique présidée par Son Eminence, le Cardinal Philippe OUEDRAOGO suivie de l'adoration.

NB : En vue de limiter la propagation de la maladie à coronavirus, nous vous demandons de vous munir de cache-nez et d'accepter le gel hydro-alcoolique au Sanctuaire.

Que par l'intercession de Saint Joseph, gardien du Rédempteur et époux de la Vierge marie, le Seigneur déverse sur nous ses innombrables grâces !

Le Curé de la Paroisse de Kombissiri
Abbé Ermane OUEDRAOGO

Categories: Afrique

Faitière des Caisses Populaires du Burkina : Une panne technique sur les installations impacte l'offre de services

Thu, 06/05/2021 - 08:35

La Direction générale de la Faîtière des Caisses Populaires du Burkina (FCPB) porte à la connaissance des membres et usagers des caisses populaires, qu'une panne technique est survenue sur ses installations impactant l'offre de services aux membres.

Par ailleurs, elle tient à rassurer l'ensemble des membres et usagers du Réseau des Caisses populaires que ses équipes techniques sont à pied d'œuvre pour rétablir le service dans les meilleurs délais.

Elle s'excuse sincèrement des désagréments subis et réaffirme son engagement à faire de la qualité de services, une priorité absolue.

« Solidaires pour un mieux-être ! »

La Direction générale

Infoline : 70 25 38 46 / 51 46 07 46

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