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Updated: 2 months 1 week ago

Mali : 6ème édition du Festival Kamalen N’Goni de Yanfolila : Plus de 8.000 participants ont chauffé le coin pendant les 3 jours

Wed, 24/04/2019 - 18:31
La 6ème édition du festival ’’ Kamalen n’Goni de Yanfolila  s’est déroulée du 19 au 21 avril  dans le stade Omnisport de ladite localité, sous le parrainage, de Fodé Namory Konaté et de Mme Sangaré Djeneba Diakité. Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont eu lieu en présence des  autorités administratives, politiques, coutumières de Yanfolila.

Le thème de cette année porte sur « agriculture commerciale, facteur de réduction de la migration irrégulière ». Durant trois jours,  des milliers de festivaliers venus de partout, ont assisté avec intérêt aux différents thèmes, à savoir le  thème principal et le sous thème qui était « développement local dans le cadre de la régionalisation ». Outre ces conférences, plusieurs activités étaient au menu de ce festival, entre autres des visites des sites touristiques, des expositions des objets d’arts et des concerts géants. Cet évènement est donc conçu pour donner une chance de survie au patrimoine culturel et artistique du cercle de Wassoulou.  Ce festival Kamalen n’Goni de Yanfolila  est un projet créatif commun  aux   12 communes rurales de Yanfolila, une manière de leur permettre de s’approprier afin de promouvoir le riche patrimoine culturel et artistique de la capitale du Kamalen n’goni.

Selon le président de la commission d’organisation du festival, Abou Berthé,  le défi d’organiser la présente édition était si grand. Pour ce faire, en plus des activités ordinaires du festival (Conférences débat, animation artistique, prestation d’artistes, exposition et vente des objets d’art), le festival, a permis à plusieurs jeunes talents de s’exprimer.  A ses dires, le festival a été une réussite. Il dira que plus de 8.000 participants ont fait le déplacement pendant les 3 jours d’activités. Il a sollicité  la société minière de croire aux organisateurs, et d’investir d’avantage dans la culture qui est une richesse intarissable. Il a enfin remercié les sponsors, partenaires techniques et financiers, les artistes, hommes de médias, les exposants, la sécurité, et les autres organisations du festival.

 Le préfet du cercle, dans son allocution d’ouverture  a remercié l’initiative, et a estimé que le festival est un lieu et un moment d’échanges des relations commerciales. A ses dires, le Kamalen n’goni, comme son nom l’indique s’adresse particulièrement à la jeunesse. « Il constitue à nos yeux une invite au travail surtout au travail bien fait».

Des artistes comme Rokia Koné, King Kedji, Doussou Bagayoko, Mariam Sidibé, Mamou Sidibé n°2, Mamourou Camara Sogninè, des jeunes rappeurs comme Nah Den, Yeyi, Dodo, RIMK,  des humoristes de Yanfolila et de Bamako, à l’image d’IBK junior  ont donné un show inédit sans pareil.  Vivement la prochaine édition.

Fousseyni SISSOKO

Source : Notre Voie

Categories: Afrique

Mali : Mouvement « Maliens tout court » à Goundam : Le Président M. Ibrahima Diawara, élevé au rang de citoyen d’honneur

Wed, 24/04/2019 - 18:18
Après Bandiagara, le mouvement « Maliens tout court », était à Goundam, sur invitation de M. Abdoul Madjid El Ansary dit Nasser, chef  Kalantassar du Mali. Cette  concertation avec toute la population, rentrait  dans le cadre d’un pourparler en vue de consolider la paix et la cohésion sociale. Lors de cette rencontre, le Président du mouvement M. Ibrahima Diawara, a été  élevé  au rang de citoyen d’honneur de Goundam.

Selon, le communiqué, c’est à  la suite des évènements malheureux des 11 et 12 avril 2019 et sur invitation de M. Abdoul Madjid El Ansary dit Nasser, chef  Kalantassar du Mali, en concertation avec toute la population que le mouvement « Maliens tout court » a organisé une rencontre dans la salle de conférence de l’hôtel de ville le samedi 20 avril 2019.

Cet évènement important a connu une forte mobilisation. Outre  la population de Goundam ville, les gens sont venus de toutes les contrées du cercle. En présence du Préfet de cercle, du président de l’Autorité Intérimaire, du maire intérimaire de la ville, des autorités coutumières, religieuses, des associations de femmes et des jeunes, on y notait une forte présence des Sous-Préfets.

Tous les intervenants ont magnifié le vivre ensemble  et invité à contribuer  à la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale, notamment le chef de village de Goundam, le président de l’Autorité intérimaire, le Cadi, le chef de la délégation des réfugiés maliens du camp de M’berra en Mauritanie, le chef Kalantassar, le représentant du Conseil supérieur des Imghads et alliés, Monsieur Ibrahima Diawara, Président du Mouvement « Malien Tout Court ». Ils ont également  invité la population au vivre ensemble et à la paix.

Le maire par intérim a profité de cet instant solennel pour élever le Président  du mouvement « Maliens tout court », M. Ibrahima Diawara, au rang de citoyen d’honneur de la ville. D’autres présents lui ont été offerts dont une parcelle.

Par ailleurs, le Mouvement « Maliens Tout Court » remercie  les autorités et la population de Goundam pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité légendaire.

Flani SORA

Source : Notre Voie

Categories: Afrique

Mali : Haut Conseil Islamique du Mali : Chérif OUSMANE Madani Haïdara succède à l’imam Mahmoud Dicko pour un mandat de 5 ans

Wed, 24/04/2019 - 17:59
Le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) a tenu du 20 au 21 avril 2019, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), les travaux de son 3ème congrès ordinaire placés sous le signe de la réconciliation pour la paix au Mali. Présidée par le Président de la République,  Ibrahim Boubacar KEITA,  chef de l’État,  l’ouverture de cette importante rencontre a enregistré la présence des leaders religieux du Mali et ainsi que de quatre cent (400) délégués venus de l’intérieur du pays.

Après les deux mandats de l’imam Mahmoud Dicko à la tête de cette institution religieuse, ce 3ème congrès a été l’occasion pour les congressistes de faire le bilan des années écoulées et de fixer un nouveau cap pour le bonheur de tous les Maliens. Dans son mot de bienvenue,  le président sortant du HCIM a  d’abord remercié tous les religieux pour avoir placé en lui leur confiance au cours de ces deux mandats et de l’accompagner dans ses missions. Il dira que notre pays a besoin de tous ses fils et filles en cette période cruciale de son histoire. C’est pourquoi les religieux doivent multiplier leurs efforts pour amener le Mali vers la paix et la réconciliation. En tant que président sortant, qu’il  ne ménagera aucun effort pour accompagner, soutenir et conseiller le nouveau bureau dans l’accomplissement de ses missions. Il a enfin profité de l’occasion pour saluer le Président IBK d’avoir financé intégralement ce congrès et pour tout ce qu’il a fait pour le HCIM.

Dans son allocution marquant l’ouverture des travaux,  le président de la République a également remercié l’imam Mahmoud Dicko pour son remarquable travail fait à la tête du haut conseil malgré quelques divergences entre eux. Il a appelé les musulmans au rassemblement afin de consolider la paix et la réconciliation dans notre pays.

À l’issue des deux jours de travaux de la commission d’organisation du congrès,  un nouveau bureau a été mis en place dont Ousmane Chérif Madani Haïdara prend désormais les rennes. Il est suivi d’Ibrahim Kontao, 1er vice-président et Thierno Hady Oumar Thiam, 2eme vice-président.

C’est un bureau composé de 59 membres qui va relever sans nul doute les véritables défis que la communauté musulmane attend dans les prochaines années à venir.

Alassane Cissé

Source : Notre Voie

Categories: Afrique

Mali : CONTRIBUTION A LA STABILITE, A LA PAIX ET A LA COHESION SOCIALE DU MALI : Le Mouvement « IBK, une chance pour le Mali » mobilise 25 imams pour un vendredi de prière au CICB

Wed, 24/04/2019 - 17:54
Mali : Problématique des jours fériés au Mali : Un pays de trop ! Pour contribuer à la stabilité,  à la paix et à la cohésion sociale dans notre pays, le mouvement « IBK  une chance pour le Mali « a organisé le vendredi 18 avril 2019, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), une cérémonie de lecture du Saint Coran. Cette séance de prière et de bénédiction pour notre pays a enregistré la présence du représentant du ministre des Affaires Religieuses et du Culte,  de la présidente du mouvement,  Konaré Kadiatou Doumbia ainsi que de plusieurs personnalités.

L’objectif principal que vise  le mouvement est de se donner les mains aux côtés de nos autorités pour endiguer cette crise. Car,  aujourd’hui il n’est un secret pour personne que la situation du pays passe de mal en pis. C’est pourquoi le mouvement a fait appel à 25 imams pour venir lire le Saint Coran pour que la paix et la stabilité reviennent au Mali.  Pour la présidente du mouvement,  il est temps aujourd’hui que les Maliens se donnent les mains pour reconstruire ce pays. Créé en 2017, le mouvement « IBK est une chance pour le Mali » a  mené des activités allant dans le sens du soutien au Président de la République.

De nos jours,  au regard de tout ce qui se passe,  les Maliens doivent aller autour de l’union sacrée pour aider le Président à redresser le Mali. Pour le représentant du ministre des Affaires Religieuses et du Culte,  cette cérémonie de lecture du Saint Coran est une initiative à saluer. Pour sa part,  le département s’est réjoui de participer et réaffirme son soutien et sa disponibilité au mouvement pour le retour de la paix et de la stabilité au Mali.

Alassane Cissé

Source : Notre Voie

Categories: Afrique

Mali : Massacre de Peuls au Mali : « Seuls ceux qui pouvaient courir ont survécu »

Wed, 24/04/2019 - 17:46
Un mois après le massacre de 160 habitants d’un village peul imputé à des chasseurs dogons, le traumatisme de l’attaque reste vif pour les rescapés. Rassemblés dans des camps de fortune, certains d’entre eux témoignent pour France 24.

Un mois après l’attaque du village peul d’Ogossagou, au centre du Mali, perpétrée le 23 mars, le traumatisme est intact chez les rescapés. Interrogés par France 24, des survivants rassemblés dans un camp de fortune racontent l’horreur à laquelle ils ont survécu. « Seuls ceux qui pouvaient courir, qui étaient valides comme moi ont réussi à s’enfuir et ont survécu aux attaques, se souvient un homme assis sur sa natte. Tous les autres, vieillards, enfants, femmes ont été tués. Certains ont été égorgés, d’autres ont été éventrés. »

En fuyant leur village, les rescapés ont tout perdu et n’ont plus à cœur de retrouver leur village. « Quand tu vois que tous les membres de ta famille ont été brûlés, les corps de tes parents ou enfants calcinés, est-ce que tu peux encore rester ?, s’interroge un autre survivant au massacre. Tu ne peux que fuir et partir. Nous n’avons plus notre place là-bas, c’est la raison pour laquelle nous sommes partis. »

L’attaque du village peul d’Ogossagou (centre), le 23 mars, a été imputée à des chasseurs dogons et le gouvernement a prononcé le 24 mars la dissolution de l’association de chasseurs « Dan Nan Ambassagou », qui a démenti toute implication dans la tuerie.

Source: France 24

Categories: Afrique

Mali : Éducation : Avec la nomination de Boubou Cissé comme PM, faut-il parier sur une année blanche ?

Wed, 24/04/2019 - 17:41
L’histoire entre le nouveau PM et les enseignants est assez délicate. La synergie syndicale n’avait pas encore fini de lui demander ses comptes sur des « machinations » sur leur salaire. Dans cette situation, nous sommes en droit de se demander sur l’avenir de l’école malienne. Les enseignants vont-ils accepter d’aller en négociation avec celui qui « mentait » publiquement sur leur salaire et qui avait fini par les bloquer ? Avec cette nomination de Boubou Cissé, l’horizon d’une année blanche semble clair.

La synergie syndicale de l’éducation signataire du 15 octobre 2016 commence sa deuxième semaine de grève de leur mot d’ordre de 23 jours. On se rappelle que ce mot d’ordre a été déclenché alors que les syndicats et le gouvernement étaient en bâton rompu à cause du blocage de leur salaire depuis au mois de février. Un blocage effectué sous l’ordre de celui qui vient d’être nommé Premier ministre en remplacement de Soumeylou Boubeye Maïga. Nous savons que c’était à cause de ce blocage que les syndicats avaient subordonné l’ouverture des négociations au déblocage de leur salaire. Chose qui a été finalement faite sous l’ordre du chef de l’État le lundi 15 avril 2019.

Dès lors, les négociations avaient été prévues pour le 19 avril, mais la démission de Boubeye et de son gouvernement bien avant, le 18 avril, a tout chamboulé jusqu’ici. En conséquence, les syndicats poursuivent leur mot d’ordre en entendant la formation du nouveau gouvernement. Mais la question qu’on doit se poser est de savoir si les enseignants seront tendres avec Boubou Cissé. En effet, la chance du PM avec les syndicats est minime à moins qu’il donne satisfaction aux points de doléances de ces derniers.

En termes de concession, la synergie syndicale acceptera-t-elle des concessions avec celui qui a osé donner de faux chiffres concernant leur salaire devant l’Assemblée nationale.

Dans leur conférence de presse du 9 avril dernier, le porte-parole des syndicats signataires du 15 octobre 2016, Adama Fomba, a laissé entendre à propos de cette machination du gouvernement : « Nous vous informons que les sommes de 280 000 et 226 000 F comme salaire brut d’un débutant annoncé par le fameux ministre de l’Économie et des Finances est une fabulation et est le signe d’un vol organisé ». Il poursuivait en ajoutant : « Le ministre Boubou dans sa comparaison scénique a volontairement omis les primes et indemnités des autres fonctionnaires. »

Dans tout ça, ce qui peut paraître un signe de couteau tendu entre les deux parties se trouve exprimer à travers cette phrase : « Les syndicats signataires saisissent cette opportunité pour se donner tous les moyens nécessaires afin de réclamer la différence entre les salaires perçus et ceux annoncés par le ministre de l’Économie et des Finances. »

IBK aurait-il opté pour Boubou comme PM pour punir les enseignants et avec eux les enfants des pauvres du Mali ? Ce qui est sûr, cette nomination risque de compromettre les négociations entre les syndicats enseignants et le nouveau gouvernement. Les syndicats n’hésiteront nullement à demander des comptes au Premier ministre avant toute autre négociation sur la différence entre les salaires perçus et ceux qu’il a annoncés pendant qu’il était encore ministre de l’Économie et des Finances.

Ce qui est sûr, celui qui a osé bloquer complètement les salaires des enseignants pendant qu’il était ministre de l’Économie et des Finances parce qu’ils sont en grève est capable de faire pire étant Premier ministre. Or, l’année a à peine fini sa carrière. Nous sommes déjà au mois de mai. S’il décide de tirer la ficelle, alors l’option d’une année blanche ne sera pas à écarter.

La seule chose qui peut sauver la situation est que Boubou Cissé arrive à comprendre vite l’urgence de la situation en reconnaissant ses anciennes erreurs et accepter ainsi de partir sur de nouvelles bases avec les enseignants.

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays

Categories: Afrique

Mali : Cour suprême: Le Premier ministre rend visite à la quatrième Institution de la République

Wed, 24/04/2019 - 17:33
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Boubou Cissé s’est rendu ce mercredi matin au siège de la Cour Suprême où il a rencontré le président de ladite institution M.Nouhoum TAPILY.

Le Chef du Gouvernement a expliqué à son hôte du jour que l’objectif de sa visite est de solliciter l’accompagnement, les bénédictions et le soutien des membres de la Cour pour relever les défis auxquels le pays est confronté.

M.Tapily a félicité, au nom des membres de l’auguste Assemblée le Dr Cisse pour sa nomination au poste de Premier ministre.

Le Président de la Cour suprême lui a également fait part de la disponibilité de la quatrième Institution de la République à accompagner le Premier ministre pour la réussite de sa mission à la tête du Gouvernement.

Source: Primature du Mali

Categories: Afrique

Mali : Programme de DDR accéléré : Le processus de mise en œuvre du MOC s’achève en fin avril courant

Wed, 24/04/2019 - 17:32
Le Comité de Suivi de l’Accord (CSA) s’est réuni le lundi 15 avril 2019 au Centre régional de l’énergie Solaire (CRES) de Badalabougou, pour les travaux de sa 34ème session ordinaire. Cette importante session  présidée par son Président Ahmed Boutache,  a  enregistré la présence du ministre de la Cohésion Sociale,  de la Paix et de la Réconciliation Nationale,  Lassine  Bouaré,  des représentants des nations unies et des parties signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

L’objectif de cette 34ème session vise à évaluer le processus de mise en œuvre de l’accord, de noter les résultats accomplis, de constater également les lacunes afin de pouvoir donner une nouvelle impulsion.

Les points inscrits à l’ordre du jour étaient d’examiner les avancements par rapport au processus de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR), les recommandations des experts de l’ONU, le transfert des ressources aux autorités intérimaires entre autres.

Pour le président du CSA,  Ahmed Boutache, il a été question d’un certain nombre de points sur lesquels le comité s’est fixé comme objectifs.

Il dira que  ce programme de DDR accéléré sera achevé dans un délai de deux semaines.

Parlant du Mécanisme d’Opération et de Coordination (MOC),  le président dira que les processus de sa mise en œuvre s’achèveront d’ici à la fin de ce mois d’Avril. Ils seront au nombre de 600 éléments au niveau des régions de Gao, Tombouctou et Kidal.

Le transfert des ressources pour les autorités intérimaires n’a pas été oublié. Le président a affirmé que le transfert des ressources financières et des ressources humaines sera  fait dans un bref délai.

En ce qui concerne les recommandations des experts de l’ONU, le président affirme qu’au niveau du CSA, il a été décidé de veiller à ce que les recommandations faites par le conseil de sécurité de l’ONU soient prises en considération en les traduisant en acte. Les points saillants de cette recommandation sont entre autres : la nécessité d’avoir une nouvelle feuille de route avec les objectifs priorisés et un calendrier précis pour la mise en œuvre. Ce processus doit se faire avant la fin du mois de juin 2019, date à laquelle le conseil de sécurité de l’ONU  aura à discuter de la MINUSMA afin d’évaluer sa mission ainsi que ses perspectives. Dans le cadre du mécanisme de concertation entre les Maliens, une feuille de route a été déjà établie et sa validation se fera très prochainement.

Pour le ministre de la Cohésion Sociale et de la Réconciliation Nationale, c’est le conseil de sécurité qui recommande le processus de finalisation du DDR. Aujourd’hui, il existe un consensus et le comité mettra tout en œuvre pour mener sa mission allant dans le sens de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

Alassane Cisse

Source : Notre Voie

Categories: Afrique

CAN Egypte 2019 : changement de date pour cause de Ramadan.

Mon, 28/01/2019 - 14:02
La CAN-2019 connaîtra son théâtre le 9 janvier prochain. Archive, AFP Initialement prévue pour le 13 juin, la CAF vient d’annoncer le report d’une semaine à la demande de certains pays, en raison du Ramadan.

La compétition se tiendra du 21 juin au 19 juillet, au lieu des dates initialement prévues du 13 juin au 15 juillet.

Obligatoire pour tout bon musulman, le ramadan est l’un des piliers de l’islam. Il impose un jeûne du lever jusqu’au coucher du soleil, durant une période d’un mois. En 2019, il doit avoir lieu de début mai à début juin.

L’Agence France Presse affirme avoir été officiellement informé par la CAF, « la Confédération africaine de football nous a officiellement informés du report« .

Mohamed Fadl, ancien joueur et membre de  la Fédération égyptienne de football (EFA), chargé de superviser l’organisation de la CAN 2019, déclaré que « La décision a été prise à « la demande des pays du Maghreb, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie« , qui souhaitaient un temps de repos pour leurs joueurs après la fin du ramadan. » a-t-il affirmé.

Première CAN qui se déroulera en plein été, la compétition opposera 24 équipes contre 16 au cours des éditions précédentes. Le tirage au sort aura lieu au Caire (Egypte)  le 12 avril.

 

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Categories: Afrique

Mali : Deux grands meetings en un jour : Pour protester contre l’inaction/complicité de l’État face aux exactions et à l’impunité

Mon, 28/01/2019 - 11:32
Des membres de la communauté peule se sont réunis à Bamako le 26 janvier 2019 pour protester contre les attaques.
© RFI / Coralie Pierret En un seul  jour, deux grands meetings à l’acteur de deux grandes associations membres  de la société civile. Ce sont  Tabital Pulaaku (dans la matinée) qui a dénoncé haut et fort l’inaction et la complicité du Gouvernement face aux exactions et à l’impunité des coupables et le collectif des associations musulmanes (dans l’après-midi) qui a, à son tour, dénoncé l’abolition de la peine de mort dans notre pays pour rétablir le climat de paix et de sécurité d’antan. Tous ces meetings ont lieu le samedi 26 janvier 2018, au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bah de Badalabougou, en Commune V  du District de Bamako.

Les deux meetings ont été marqués par une forte mobilisation. Celui de Tabital Pulaaku a enregistré la présence de plusieurs personnalités comme l’ancien Premier Ministre Issoufi Maïga, ancien Président de l’Assemblée, Ali Nouhoum Diallo, le Président du Haut Conseil Islamique, L’Imam Mahmoud Dicko, l’ancien Ministre Me Mountaga Tall, les Députés Soumaïla Cissé, Oumar Mariko, Mamadou Hawa Gassama Diaby et plusieurs autres hautes personnalités solidaires de la communauté peulh victime du phénomène d’épuration ethnique sur les berges de la Rive gauche du majestueux  fleuve Niger. Ce meeting tient lieu d’une tribune d’expression de colère contre l’immobilisme coupable de hautes autorités face au drame que vit la partie centrale de notre pays. Cette colère a été accentuée, après la projection d’un film de deux minutes  sur la situation et les témoignages de certains rescapés de Koro, Bankass et Djenné. La salle resta silencieuse et pleureuse. Depuis 2012, le Mali traverse une crise sans précédent de son Histoire. Cette crise politico-sécuritaire qui a commencé dans les régions de Nord du pays s’est progressivement déplacée dans les Régions du Centre, notamment à Mopti et à Ségou. La menace terroriste dans ces Régions présente une situation de troubles de plus en plus généralisée. Des forces obscures tentent désormais de communautariser la violence afin que le chaos qui en découle leur serve de rempart. C’est le cas dans le Cercle de Koro où des communautés Peulh et Dogon comptent quotidiennement leurs morts. Des actes de violations graves des Droits de l’Homme sont commis de part et d’autre. Furieux de cet état de fait, les Ressortissants de ces Régions avaient organisé, le 30 juin 2018, dans la matinée, une marche silencieuse de la Place du cinquantenaire au Monument de l’Indépendance.

En outre, les jeunes peulhs ont organisé un rassemblement, le 15 décembre 2018, devant la Bourse du Travail de Bamako pour dire non à l’amalgame. Le Mali a entamé l’année 2019 avec une attaque meurtrière la plus grave même dans le Centre (les massacres du village Koulongo-peulh), alors que les autorités ont engagé un semblant de dialogue intercommunautaire pour renforcer la paix et la sécurité dans la Région. Depuis l’apparition il y a quatre ans dans le Centre du Mali du groupe jihadisme du Prédicateur peulh Amadou Kouffa, les violences se multiplient entre les Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambaras et Dogons, pratiquant majoritairement l’Agriculture. Ces violences intercommunautaires ont fait plus de 500 morts civils en 2018, selon le dernier Rapport trimestriel de l’ONU. Plus grave, c’est que non seulement l’État malien ne fait pas son devoir d’assurer la sécurité de tous les citoyens sur le sol malien, mais aussi depuis que l’actuel PM, le Hérisson Soumeylou Boubèye Maïga, est arrivé à la tête du Gouvernement le phénomène ne fait que s’aggraver. Ce qui fera dire un Déclarant que «Boubèye sera tôt ou tard poursuivi devant la CPI pour crime contre l’Humanité et génocide».

Le deuxième acte fort de la journée c’est le meeting du Collectif des Associations musulmanes du Mali. Au cours d’une forte mobilisation, toujours au Palais de la Culture de Bamako, le Collectif des Associations musulmanes du Mali appelle à l’application « stricte » de la peine de mort au Mali. Cet appel est une réponse à l’assassinat de l’Imam Abdoul Aziz Yattabaré, Secrétaire Général du Haut Conseil Islamique du Mali (HCI). 

Depuis l’avènement de la démocratie, les Présidents ATT et Alpha Oumar Konaré n’ont jamais fait mystère de leur opposition à l’application de la peine capitale dans notre pays.

D’ailleurs, la Constitution du 25 février 1992, en son Article 1er,ne consacre-t-il pas la sacralité de la vie humaine et la protection du Droit à la vie ? L’Histoire retiendra que, c’est sous IBK que le Mali a connu une insécurité et un laxisme sans précédent  au su et au vu des hautes autorités du pays et de la communauté internationale. Il ne se passe pas un seul jour, ces derniers temps sans que le front social ne connaisse une grève ou un mouvement de protestation populaire du genre meeting, sit-in et marches de protestations. D’un secteur à un autre, le mécontentement et le désarroi se font sentir avec force. Malgré la gravité de la situation, le Gouvernement qui a opté pour la répression sauvage et la restriction arbitraire des libertés démocratiques fait semblant d’ignorer que le désespoir du Peuple est l’épée de Damoclès suspendue sur la tête des tyrans déguisés en Démocrates des temps modernes. Un vrai tigre doit savoir qu’un chat désespéré peut se jeter sur ses yeux et le dévorer à la seconde.

Mahamadou YATTARA

Source : LE COMBAT

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Categories: Afrique

Mali : Infrastructures : LA ROUTE KANGABA-DIOULAFOUNDO-FRONTIÈRE GUINÉE RÉALISÉE à 70%

Mon, 28/01/2019 - 11:06
Le ministre des Infrastructures et de l’Equipement, Traoré Seynabou Diop, a effectué, vendredi dernier, une mission technique sur le chantier des travaux de construction et de bitumage de la route Kangaba – Dioulafoundo – Fontière Guinée. Cette route est un segment de la RN6 reliant Bamako à la République de Guinée, en passant par plusieurs localités du cercle de Kangaba.

Longue de 52 km, elle existe sous forme de piste saisonnière. Le chantier consacre sa construction et son bitumage au standard des normes de la CEDEAO. Les travaux sont réalisés par l’entreprise EGK pour un coût total de 20,374 milliards de Fcfa TTC, entièrement financés par le budget national. Le chantier a démarré le 27 avril 2017 et devra être achevé le 30 juin 2019. L’avancement global des travaux est estimé à environ 70% pour 77,17% de délai consommé.
A l’issue de la visite, qui s’est achevée sur le site de la centrale d’enrobé pour le bitume, le ministre s’est réjoui de l’état d’avancement des travaux.
«La dernière fois que nous avons visité cette route en fin 2017, nous avons trouvé un chantier qui n’était qu’à 25% de construction. Aujourd’hui, il est à environ 70%. Ce constat est satisfaisant et montre déjà 25 km de route bitumée. Cela prouve que les travaux tirent vers la fin», a expliqué Traoré Seynabou Diop.
Autre constat : l’augmentation du nombre d’ouvrages due à la dernière saison des pluies assez exceptionnelle que notre pays a connue. «Cette situation a permis de nous mettre en situation la plus défavorable en construction. Et c’est grâce à tous ces éléments que nous avons pu revisiter la route de façon à ce qu’à la fin des travaux, elle soit sécurisée pour les usagers motocyclistes et automobilistes, mais aussi pour toutes les populations riveraines qui auront tout ce qu’il faut pour sécuriser leurs villages des grandes eaux», a-t-elle ajouté tout en remerciant les populations pour l’accueil.
Le directeur national des routes dira, pour sa part, que la route Kangaba-Dioulafoundo est un projet structurant en ce sens que l’axe va relier notre pays à la frontière d’un autre pays.
«La République de Guinée, a poursuivi Mamadou Naman Keita, est également en train de faire des travaux afin de mieux assurer le raccordement de la route bitumée entre leur pays et le Mali. Toute chose qui va jouer énormément dans les échanges commerciaux entre nos deux pays».
S’agissant de l’environnement, il a assuré que le projet est réalisé dans le strict respect de l’environnement, en précisant qu’un expert est actuellement sur le site pour veiller au quotidien, au respect des normes environnementales. Par ailleurs, il a fait savoir que la route en construction a considérablement facilité la mobilité des forces de l’ordre, car leur temps d’intervention dans ces localités a beaucoup diminué par rapport aux années passées.
Selon le directeur national des routes, le présent projet de construction est aussi un projet école qui va permettre, dans la réalisation de futurs projets, de prendre énormément de mesures dans le sens de la modernisation, en terme de construction des routes.

Abdoul Karim  COULIBALY

Source : L’ESSOR

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Categories: Afrique

Mali : ADEMA-PASJ/ASMA-CFP : éCHANGES SUR LES RELATIONS ENTRE LES DEUX PARTIS

Mon, 28/01/2019 - 11:00

 

 

 

 

 

 

 

Une forte délégation de l’Alliance pour la solidarité au Mali – Convergence des forces patriotiques (ASMA-CFP), conduite par son président, Soumeylou Boubèye Maïga a été reçue par une délégation du Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ), conduite par son président, Pr. Tiémoko Sangaré. Un communiqué conjoint, dont nous avons reçu copie, annonce cette rencontre qui a eu lieu le jeudi 24 janvier dernier, au siège de l’ADEMA-PASJ.
Au cours de cette rencontre, qui s’est déroulée dans une atmosphère de fraternité et de convivialité, selon le communiqué, les deux partis politiques ont longuement échangé sur les questions liées à leurs relations, à la situation sociopolitique nationale et aux défis sécuritaires du pays. A l’issue d’échanges francs et très ouverts sur toutes ces questions, il s’est dégagé une identité de vue entre les deux formations politiques. De même, énonce le texte, les deux formations politiques se sont accordées sur la nécessité de créer les conditions de renforcement de leurs relations et, au-delà, de travailler à la reconstitution de la Grande famille Adema, porteuse d’un projet et d’une vision structurée, cohérente et partagée pour le Mali. Enfin, les deux partis ont convenu de la mise en place des cadres de concertations plus réguliers pour approfondir les échanges et formuler des recommandations sur l’ensemble des questions abordées.

M. S.

Réformes institutionnelles : CRéATION DU CADRE DE CONCERTATION NATIONAL

Un communiqué de la Primature nous informe que conformément à la volonté exprimée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, d’effectuer des réformes institutionnelles pour consolider notre démocratie, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a instauré par le Décret N°20/PM-RM du 17 janvier 2019, un Cadre de Concertation national (CCN) entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile pour valider les propositions du Comité des experts.
La mise en place de ce cadre matérialise la volonté du gouvernement d’inclure toutes les forces vives de la nation dans le processus de révision constitutionnelle. Le Cadre de Concertation national, selon le communiqué, a pour mission de formuler des propositions au gouvernement sur les questions qui lui sont soumises. Le cadre sera consulté sur plusieurs grandes questions, notamment : les orientations à donner aux Comités d’experts chargés de la révision constitutionnelle ; les projets de textes portant création des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales ; les modifications de la loi électorale ; les projets de lois organiques fixant le nombre d’élus au Parlement ; le chronogramme des consultations référendaires et de toutes les élections.
Présidé par le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le CCN se réunit en deux formations, une politique et l’autre technique. La formation politique réunit les ministres, les présidents des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale et dans les Conseils communaux ainsi que les chefs de file de la Coordination des mouvements de l’Azawad et de la Plateforme. Elle se réunit sur convocation du président du CCN pour valider les travaux des experts issus des sessions de la formation technique. La formation technique comprend les experts du gouvernement, les partis politiques représentés dans les Conseils communaux, ceux des organisations de la société civile et des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Le texte précise que tous les partis politiques sont concernés par le CCN, même si leur représentativité est déterminée par le nombre de conseillers communaux et de députés dont ils disposent. En outre, les membres de la société civile seront désignés par le Forum des Organisations de la Société civile et le Conseil national de la Société civile.
Enfin, souligne le document, l’Arrêté n°37 MATD-SG du 17 janvier 2019 du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, fixe la composition de chacune des deux formations.

M. S.

Source : L’ESSOR

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Mali: un collectif d’associations réclame l’application de la peine de mort

Mon, 28/01/2019 - 10:59
Au Mali, à l’appel d’un Collectif d’associations de musulmans, un meeting regroupant environ 4 000 personnes s’est tenu, samedi 26 janvier, à Bamako pour réclamer l’application de la peine de mort. Au Mali, la peine de mort n’a pas été abolie mais elle n’est plus appliquée depuis de nombreuses années. Ces derniers temps, une vague de crimes dont l’assassinat d’un imam, ont été enregistrés à Bamako et réveillé certains esprits.

Des bébés dans les bras ou au dos de leur mère, pendant le grand meeting, les femmes, toutes voilées, étaient venues nombreuses. Certaines, dans la salle pleine à craquer du Palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ, à Bamako, tenaient en main des feuilles blanches sur lesquelles on pouvait lire: « Peine de mort ». Au présidium, un dessin représente un homme pendu. L’application de la peine de mort était sur toutes les lèvres.

C’est l’assassinat, la semaine dernière, d’un imam, à Bamako, qui a fait sortir les associations musulmanes de leur gong.

« Aujourd’hui, avec la floraison effrénée et incontrôlée des crimes au Mali, vraiment, il est nécessaire que nos rétablissions la peine de mort. Trop, c’est vraiment trop ! La peine de mort existait dans nos codes mais avec ce moratoire, cela ne s’exécutait pas », estime Mohamed Kimbiri, président du Collectif des Associations musulmanes du Mali.

Certains, dans le public, vont plus loin et demandent l’application de la charia, la loi coranique: « C’est-à-dire que, quand tu tues quelqu’un, on doit te tuer. C’est ça ! C’est ça la charia ».

Le grand rassemblement s’est déroulé sans incidents.

Source : RFI

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Mali : Douanes : DES FRONTIÈRES INTELLIGENTES POUR BOOSTER LES RECETTES

Mon, 28/01/2019 - 10:55
La direction générale des douanes maliennes a célébré, samedi dernier à son siège, la Journée internationale de la douane, qui est fêtée le 26 janvier de chaque année par les administrations membres de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) (parrain de la Journée). Ont pris part à cette journée spéciale visant à souligner les efforts des hommes et des femmes travaillant au service des douanes du monde, le conseiller technique Modibo Maïga, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, le directeur général des douanes du Mali, l’inspecteur général Mahamet Doucara et un parterre d’agents des secteurs public et privé.

Cette célébration intervient dans un contexte international quelque peu tendu entre géants du commerce mondial : la Chine, les USA et l’Union européenne. Laissant ainsi planer le spectre d’une guerre commerciale qui pourrait entraver les échanges commerciaux. Au plan local, elle précède aussi une année 2018 où nos douanes ont été incapables d’atteindre les objectifs de mobilisation de recettes à elles assignés, à cause de «facteurs endogènes et exogènes».
Ainsi, pour permettre à ses 150 Etats membres de se prémunir contre de tels risques, l’OMD veut «des frontières SMART (intelligentes) pour des échanges commerciaux fluides et le mouvement sans entrave des personnes et des marchandises». SMART veut dire sécurisation, mesure de la performance, automatisation des procédés, gestion des risques et utilisation des technologies de l’information, a expliqué Abdel Kader Sangho, directeur de la formation à la douane.
Interrogé, il saluera la pertinence du choix de ce slogan retenu pour l’édition 2019. « L’essentiel des tracasseries se fait au niveau des frontières », précisera M. Sangho. Pour lui, il importe, dans le cadre de la facilitation des échanges, de réduire les coûts, les délais, les documents, en facilitant les procédures. «Un transporteur fait actuellement quatre-vingt dix-huit heures aux frontières s’il y a tracasseries. S’il arrive à franchir la frontière en deux ou trois heures, cela rendra fluide le commerce», a-t-il dit.
« Il s’agira alors d’imaginer des stratégies visant à faciliter à la fois la circulation des personnes, des biens et des moyens de transports, à mieux contrôler le flux de marchandises qui traversent les frontières et à percevoir les justes recettes attendues sur les flux », a souligné le conseiller technique. « L’heure est donc à la mobilisation de toutes les énergies indispensables à la réussite des objectifs de recettes assignés à la douane malienne par le gouvernement du Mali », a conclu Modibo Maïga.
Des douanes, il est attendu la mobilisation de 689,1 milliards de Fcfa en 2019, ajoutera son directeur général. Pour ce faire, nous devons accélérer la mise en œuvre d’un programme visant l’institution d’opérateurs économiques agréés, à travers le développement de partenariat entre les services douaniers et les opérateurs économiques fiables, a insisté l’inspecteur général Mahamet Doucara. Aussi, s’agira-t-il, selon le patron des soldats de l’économie nationale, de poursuivre et finaliser l’informatisation et la gestion du contentieux douanier, s’emparer de l’analyse du risque, intensifier les contrôles a posteriori et mettre en place un système efficace de lutte contre la fraude douanière.
Des mesures qui contribueront, selon le chef de la Cellule technique des Réformes du Climat des Affaires au Mali (CTRCA), à l’amélioration de l’environnement des affaires. « En ce sens que l’harmonisation des procédures réduira indéniablement les délais, les coûts et les procédures des opérations de douanes », a argumenté Mme Keïta Zeïnabou Sacko. C’est pourquoi, «nous sommes en train de travailler avec la douane sur la mise en place d’un guichet unique du commerce extérieur pour les opérations de commerce, de dédouanement», a-t-elle souligné.
Les autres temps forts de cette Journée ont été le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du Monument aux Morts, la signature du Livre d’or, la lecture du message du secrétaire général de l’OMD, la projection d’un film mettant en lumière les acquis en matière de modernisation des douanes maliennes, notamment l’informatisation des procédures douanières et la remise de certificats de mérite à des agents, experts et opérateurs économiques.
Cheick M. TRAORé

Source : L’ESSOR

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Mali : Des milliers de femmes nigérianes contraintes de se prostituer au Mali

Mon, 28/01/2019 - 10:48
Selon l’agence nigériane chargée de la lutte contre le trafic des êtres humains (Naptip), 20 000 Nigérianes se trouveraient dans le sud du Mali. Des trafiquants leur avaient fait miroiter des emplois bien rémunérés en Asie. Ils les ont en réalité amenées près des mines d’or artisanales où des proxénètes les obligent à se prostituer.

Elles rêvaient de gagner leur vie dans la restauration et l’hôtellerie en Malaisie, elles ont abouti dans de tout autres établissements au Mali. Exploitées par des proxénètes qu’on appelle des « Madames », leurs services sont proposés aux hommes qui espèrent faire fortune grâce à l’orpaillage.

« Elles ne sont pas libres de partir à leur guise, ce sont des captives, explique Julie Okah-Donli, la directrice de la Naptip, l’agence nigériane chargée de la lutte contre le trafic des êtres humains. Elles sont vulnérables. Des Madames, qui ont soudoyé les autorités locales, les surveillent. C’est pour cela que nous devons travailler avec la police pour les secourir. »

Une mission d’information s’est rendue dans le sud du Mali, notamment à Kangaba, en décembre. Ses membres nigérians font l’hypothèse qu’une centaine de prostituées se trouveraient sur chacun des quelque 200 sites d’orpaillage concernés. Ce qui reviendrait à parler de 20 000 femmes.

« Elles ont beaucoup de mal à parler »

L’Organisation internationale des migrations refuse de confirmer ce chiffre, même si Florence Kim, porte-parole de l’OIM, estime que le nombre de prostituées nigérianes au Mali est sûrement « très élevé ».

« Les données fiables sur le nombre exact de victimes de la traite sont très difficiles à obtenir, explique-t-elle. Il y a plusieurs raisons, notamment parce que les victimes ont très, très peur de témoigner. Et a fortiori, de dénoncer leur trafiquant. »

Environ 200 Nigérianes ont réussi à s’enfuir et à regagner leur pays d’origine grâce à l’OIM. Florence Kim a rencontré certaines d’entre elles. « Elles vivent entre elles, raconte-t-elle. Elles ont été trompées. On leur avait promis un travail (…) et puis une fois sur place on leur a dit qu’elles allaient travailler comme des prostituées. Certaines acceptaient, car elles savaient qu’elles étaient menacées et qu’elles savaient que leur famille à la maison était menacée de mort. Et puis d’autres refusaient et décidaient de s’enfuir. »

L’OIM propose des programmes pour aider à leur reconstruction et à leur réintégration. « On voit qu’elles portent en elles un sentiment de honte extrême, en plus de ça elles se sentent salies, elles ont beaucoup de mal à parler, à retrouver leur famille », rapporte la porte-parole de l’OIM.

Des centaines de milliers de Maliens travaillent dans les mines d’or artisanales. Les autorités tentent depuis quelques années de freiner cette ruée vers l’or, surtout pendant la saison des pluies. Mais les exportations restent importantes. Source : RFI Share on: WhatsApp
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Mali : Crédit GIP : SIX MÉDIAS RÉPONDENT AUX EXIGENCES

Mon, 28/01/2019 - 10:48
Cette forme de labellisation est une première dans notre pays. Elle permet aux entreprises de presse de s’améliorer de façon continue en devenant professionnelles, indépendantes et sensibles au genre.

Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, a présidé, vendredi dernier à l’hôtel Colibris, une cérémonie de remise de certificats du label Genre, Indépendance et Professionnalisme «Crédit-GIP». C’était en présence du directeur exécutif de Tuwindi, Tidiani Togola, du président du comité d’impartialité, Alexis Kalambry et du représentant de l’ambassade de France, Zakaria Haffar.
Il convient de noter que le «Crédit-GIP» a été mis en place par Tuwindi avec l’appui de « Free Press Unlimited » suite au constat selon lequel la frange importante des médias, tous types confondus, ne respecte pas assez les principes d’indépendance, de professionnalisme et de prise en compte du genre. Le référentiel GIP leur permet d’appliquer ces principes dans leur gestion et dans les contenus qu’ils produisent et de se faire distinguer par un audit GIP à l’issue duquel ils pourront être labellisés pour une durée de 24 mois. Tous les médias du Mali sont éligibles au Crédit-GIP. La labellisation Crédit-GIP est un acte volontaire d’accepter l’évaluation suivant les critères définis. L’objectif étant d’encourager et promouvoir l’excellence au sein des médias, de les responsabiliser dans la prise en compte du genre et de les amener à agir de façon professionnelle et indépendante. Il s’agira aussi de reconnaitre les médias ayant fait preuve de professionnalise, d’indépendance et ayant une démarche sensible au genre, et finalement de consolider la liberté d’expression.
Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication a remercié et félicité les initiateurs de cet événement important pour le monde des médias et pour les professionnels du secteur. Il a rappelé que l’environnement des médias dans notre pays est aujourd’hui régi par des textes juridiques et réglementaires des plus innovants, mais qui ne sont pas souvent respectés par les principaux acteurs.
30% de représentativité. Arouna Modibo Touré a, par ailleurs, déploré le manque de professionnalisme et la partialité de beaucoup d’entreprises de presse, les manquements récurrents aux règles d’éthique et de déontologie qui compromettent ou créent un climat défavorable à l’émergence d’une presse performante et professionnelle. «Le monitoring du genre effectué par Tuwindi a démontré que moins de 20% des productions médiatiques portent sur les femmes. Mieux, les femmes dont on parle souvent sont essentiellement des hauts cadres à plus de 80% des cas, occultant la majorité travaillant dans les campagnes, les marchés, les hôpitaux ou dans l’armée», a souligné le ministre Touré, avant d’ajouter que la faible place des femmes dans les postes de décision, dans la présentation de l’information et dans les contenus, doit interpeller chaque patron de média et chacun d’entre nous.
Le gouvernement, conformément à la vision du président de la République, traduite dans la loi sur le genre, encourage toutes les organisations à atteindre un quota minimum de 30% de représentativité des femmes dans les postes de décision, a rappelé le ministre de l’Economie numérique et de la Communication. Aussi, ajoutera-t-il, hommes et femmes de médias ont un rôle d’information déterminant en matière d’éducation et de sensibilisation de la société. « Donc ils doivent donner l’exemple pour que la prise en compte du genre soit une culture et non un effet de mode dans notre pays », a-t-il estimé.
Selon le ministre Touré, le crédit-GIP, initié par Tuwindi avec l’appui de «Free Press Unlimited», est une grande première dans l’environnement médiatique national, sous-régional et même africain. Il offre aux entreprises de presse la double possibilité de s’améliorer de façon continue en devenant professionnelles, indépendantes et sensibles au genre d’une part, et en offrant la possibilité de se distinguer par la labellisation, d’autre part.
En outre, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication s’est réjoui de voir dans l’environnement des médias un label qui vient attester le respect et la mise en œuvre des engagements pris par les entreprises de presse. Il a aussi encouragé tous les médias : radio, télévision, presse écrite et médias en ligne à s’inscrire dans la démarche GIP et à se faire labelliser. Arouna Modibo Touré a félicité les organes qui ont obtenu le certificat-GIP et adressé une mention spéciale au journal L’Annonceur et à la WebTV « Kunafoni.com» qui ont la particularité d’être dirigés par des femmes « inventives et combattantes, des femmes qui font honneur au genre dans la profession».Au cours de l’année 2018, sur les 14 organes de presse engagés dans le processus de labellisation GIP, 6 ont été évalués et jugés respectant les exigences de référentiel GIP par le comité d’impartialité. Les organes labellisés au niveau 3 sont : Radio Energie FM, Radio Djékafo et le journal Les Echos. Pour le niveau 2, il y a le journal L’Annonceur. La WebTV « Kunafoni.com » et la Radio Bamakan sont au niveau 3.
Amadou GUÉGUÉRÉ

Source : L’ESSOR

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Mali : Mémorial de la Base de la MINUSMA à Sénou : LE CHEF DE L’ÉTAT S’INCLINE DEVANT LES DÉPOUILLES DES 10 SOLDATS TCHADIENS TOMBÉS À AGUELHOC

Mon, 28/01/2019 - 10:39
A cette occasion, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a rendu un hommage mérité au Tchad dont l’engagement aux côtés de notre pays dans sa lutte contre le terrorisme et la barbarie est constant.

Une cérémonie funéraire a été organisée, hier au mémorial de la Base de la MINUSMA à Sénou, en hommage aux 10 soldats tchadiens tués, le 20 janvier dernier, lors d’une attaque terroriste à Aguelhoc. C’était en présence du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta. Par cet acte fort de reconnaissance et de solidarité, le président de la République, en ces moments de deuil, a tenu à rendre un hommage appuyé à ces dignes fils d’Afrique, venus combattre auprès du Mali, pour sa souveraineté nationale, la paix, la stabilité, la sécurité, la lutte contre le terrorisme. Oraison et honneur funèbres, décorations à titre posthume et dépôt de gerbe de fleurs sur chaque cercueil des 10 soldats tombés ont été les instants forts de cette cérémonie.
Pour témoigner la compassion du peuple malien à l’endroit du Tchad et de l’ensemble de l’Humanité très éprouvés et marqués par la perte prématurée de jeunes vies tchadiennes dans leur combat pour la paix au Mali, le président Keita a déclaré : «comment venir en ce lieu, et nous en retourner sans témoigner, sans dire le mot de réconfort, tenter de le faire en tout cas. Il est triste ce chemin qui nous a conduit ici aujourd’hui, comme il fut triste celui qui nous conduisit également en les invalides pour accompagner de jeunes soldats de Barkhane tombés au champ d’honneur, comme leurs frères tchadiens que nous célébrons ce matin».
Pour le chef de l’Etat, nos pays ont affaire désormais à une guerre asymétrique, une guerre d’intégristes, une guerre menée au nom de l’obscur, où la mort n’est pas un accident, n’est même pas un sacrifice suprême, mais un but ultime au nom de quelle foi ? «Ce combat que vous menez au nom de l’Humanité entière, nous vaut aujourd’hui de perdre de jeunes vies, fauchées dans la fleur de l’âge ; à peine arrivées sur le sol malien où elles devaient servir la cause de la paix», a déploré le chef de l’Etat, visiblement ému. S’adressant au représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, le président Kéïta dira : «on nous observe, on est parmi nous, on nous sait, on nous épie, on s’insinue dans les failles possibles». Avant d’ajouter que cela appelle tous à plus de vigilance, mais aussi à des reconsidérations souvent douloureuses auxquelles nous ne pourrons pas échapper, des vérités par rapport aux postures des uns et des autres.
Ibrahim Boubacar Keïta a, ensuite, rendu un hommage mérité au Tchad dont l’engagement est constant. Pour étayer ses propos, il a rappelé que le tiers des noms inscrits au mémorial de la MINUSMA, est tchadien, estimant que cela a un sens. «Le président Déby, grand Africain, a pris conscience parmi les tout premiers de notre communauté de destin, c’est pour cela qu’ensemble, nous avons convenu qu’il nous fallait mutualiser nos efforts et nos capacités en une force commune, pouvant être projetée et nous servir de bouclier par rapport à cette menace asymétrique ; c’est cela la force conjointe du G5-Sahel», a rappelé le président Kéïta. Selon lui, le fait qu’il n’y ait pas eu de victimes civiles lors de l’attaque à Aguelhoc est à l’honneur des soldats onusiens dont le respect des règles d’engagement a été total. «Je viens donc, au nom de la République du Mali, m’incliner devant les dépouilles de ces héros trop tôt partis. Mais, c’est également une leçon, une belle leçon de courage, d’abnégation, de sacrifice, toujours renouvelés auxquels nous sommes tous appelés. Dormez en paix soldats de la paix, que votre belle terre du Tchad vous soit légère, vous avez servi la cause de l’Humanité. Dormez en paix», a-t-il conclu.

SOLIDARITÉ ET DE COMPASSION – Auparavant, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, et chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, s’était exprimé devant les dépouilles mortelles de ses compatriotes venus combattre au Mali, il y a seulement 10 jours et dont les âges étaient compris entre 20 et 36 ans. «C’est avec une tristesse partagée que nous nous trouvons ce matin pour saluer nos dignes camarades Casques bleus tchadiens tombés au combat le dimanche 20 janvier 2019 lors de l’attaque du camp d’Aguelhoc», a-t-il dit. Au nom des Nations unies et particulièrement de ses collègues de la MINUSMA, M. Annadif a remercié le président de la République pour cette marque de solidarité et de compassion dont il a fait preuve depuis une semaine.
Pour le diplomate onusien, les cérémonies de ce genre sont familières pour eux, même s’il a reconnu que cette fois-ci, le bilan est lourd. «Certains nous diront que ce bilan lourd est une preuve supplémentaire que la MINUSMA évolue dans un environnement difficile, et qu’elle est toujours dans une position défensive, oubliant les réussites, les améliorations opérées pour plus de performance, et pour une meilleure protection de nos Casques bleus. Ils ont sûrement raison, mais les choses sont plus compliquées», a-t-il expliqué, ajoutant que ce qui s’est passé à Aguelhoc est une vraie bataille qui a été minutieusement préparée par des assaillants venus avec l’idée tout au moins d’occuper le terrain. Selon Mahamat Saleh Annadif, leur nombre, le type du matériel, le lieu et le moment choisis, à savoir 10 jours exactement après le déploiement des Casques bleus, le prouvent. Il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage au courage de ces jeunes Casques bleus.
Avant de terminer son intervention, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU a souligné la mobilisation de l’ensemble de la composante de la MINUSMA, ainsi que celle de la force Barkhane. «A mes compatriotes tombés au combat, je voulais leur dire simplement qu’ils resteront un exemple pour nous tous, que leur sacrifice nous inspire à nous mobiliser encore plus pour contribuer à la sortie de la crise au Mali, crise qui, malheureusement, est imposée par d’autres agendas. Je leur demande également qu’ils vont nous servir d’exemples pour la stabilisation du Sahel dont leur pays fait partie intégrante. Que leurs âmes reposent en paix!», a prié le patron de la MINUSMA. Un autre moment de compassion de la cérémonie a été la lecture de l’oraison funèbre par le commandant des forces, le général Dennis Gyllensporre, chef d’Etat-major de la MINUSMA.
La cérémonie a pris fin avec la sonnerie aux morts, la présentation de condoléances au contingent tchadien, les adieux et le départ des dépouilles mortelles pour leur rapatriement à N’Djamena, au Tchad. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, son collègue de la Défense et des Anciens combattants composent la délégation qui va accompagner les corps et représenter le président de la République et le peuple malien aux obsèques. La cérémonie a mobilisé autour du président de la République, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, des membres du gouvernement et plusieurs autres personnalités.

Massa SIDIBÉ

Source : L’ESSOR

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Mali : Centre international de conférences de Bamako : UNE SECONDE JEUNESSE

Mon, 28/01/2019 - 10:25
Le temple événementiel a reçu un coup de jeune avec des équipements de pointe. Désormais, il peut conter fleurette même à l’échelle africaine voire internationale.

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a procédé, samedi dernier, à la coupure du ruban symbolique, consacrant ainsi la réouverture du Centre international de conférences de Bamako (CICB), après 23 mois de fermeture pour travaux de rénovation.
La cérémonie en grande pompe a enregistré aussi la présence du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, des membres du gouvernement dont le ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, du président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé, des présidents des autres institutions de la République. Etaient aussi présents l’ambassadeur de la République populaire de Chine dans notre pays, M. Zhu Liying et nombre d’invités de marque.
L’événement était à la hauteur de l’importance de la coopération sino-malienne. Il est utile de rappeler que c’est la Chine qui a construit pour notre pays ce temple événementiel qui avait été inauguré en 1996. Ce pays ami a également procédé à la rénovation de cet édifice. L’un des temps forts de la cérémonie a été la remise de la clé symbolique des lieux au chef de l’Etat par le diplomate chinois.
Le CICB respire la modernité tout en s’adaptant au paysage architectural bamakois. En effet, le bâtiment central a été complètement réhabilité et décoré avec des matières en aluminium et des carreaux blancs. A l’intérieur du manoir, le revêtement a été entièrement repris.
Dans la salle Djéli Baba Sissoko, les moquettes et les sièges ont été renouvelés. La scène et les lumières sont, désormais, réalisées dans des matières plus étincelantes. Deux écrans géants incrustés dans le mur de part et d’autre de la scène améliorent le confort des spectateurs. Enfin, la climatisation, la sonorisation et même l’espace de traduction pour les interprètes ont subi un coup de jeune avec du matériel de pointe. Ils sont désormais plus adaptés à la fois aux conférences et aux spectacles. Bref, tout a été fait pour que le CICB soit aux normes internationales. Le président Keita s’est réjoui du contexte. Il a rappelé l’importance de la coopération sino-malienne. La profondeur de nos relations est mesurable à leur durée dans le temps. Depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, la Chine se tient à nos côtés grâce au travail des doyens comme Adama Traoré et feu Seydou Badian Kouyaté, a témoigné Ibrahim Boubacar Keita.
Le chef de l’Etat qui a effectué de nombreux voyages, s’est dit impressionné par le bon en avant du géant asiatique. Mais pour lui, ce ne doit guère étonner quand on voit que ce pays fait des projections sur 10 voire 20 ans à l’avance sur le développement de Beijing la capitale.
Le président Keïta s’est dit aussi heureux de la coïncidence de la cérémonie de réouverture du CICB avec la fête du Nouvel an chinois. L’année du dragon qui commence le 5 février sera une année de grâce et de bonheur. Cette année sera également célébrée par la route de la soie. Ce qui donnera l’occasion au grand cinéaste maroco-malien, Souhel Ben Barka, de tourner un film documentaire (un long-métrage) sur l’explorateur et grand voyageur, Ibn Batouta, a révélé le chef de l’Etat.
Le ministre de la Culture a magnifié les liens d’amitié entre nos deux pays. «Nous célébrons le symbole d’une amitié de plus d’un demi-siècle, tissée entre deux pays qui se connaissent, deux peuples qui se fréquentent et se respectent ». Et Ramatoulaye Diallo de poursuivre : « la Chine millénaire et le Mali multiséculaire cheminent depuis que notre pays s’est inscrit dans le rang des nations souveraines. Cette relation qui résiste à l’épreuve du temps est célébrée, aujourd’hui, parce qu’elle a transformé une œuvre classique de rénovation en une création nouvelle, avec cet art unique que seuls détiennent les peuples industrieux comme le peuple chinois : transformer le cuivre en or !»
Ce travail d’orfèvre a fait du CICB un carat de première classe, véritable prolongement culturel de notre partenariat multiforme. Nous avons des valeurs en partage dans ce domaine grâce au socle historique qui irrigue nos deux civilisations. Ces valeurs nous permettent de nous ouvrir à la modernité sans tourner le dos à nos legs ancestraux. Nous allons vers l’autre tout en restant nous-mêmes, a commenté Mme le ministre.
Ce bijou inscrit dans notre paysage, comme étant le plus grand centre de conférences, sera désormais rendu à ses usagers habituels, c’est-à-dire les ménages voulant y immortaliser leur bonheur, les conférenciers désireux d’avoir un espace fonctionnel pour leurs réflexions, les organisations à la recherche de lieux d’accueil pour leurs ateliers et autres séminaires. Il sera naturellement disponible aussi pour les artistes à la recherche de salles de spectacles et les promoteurs d’activités culturelles, sans oublier les grandes conférences internationales. «Après les travaux de rénovation, le CICB, pimpant et tout neuf, est prêt à remplir toute sa vocation pour les rencontres de haut niveau d’ici et d’ailleurs», expliquera le ministre de la Culture.
A l’aube de l’année 2019, le Centre revient sur le marché des spectacles et des rencontres avec l’ambition et surtout la conviction de regagner la place qui lui revient : celle du leader !
S’adressant aux travailleurs du CICB, le ministre Ramatoulaye Diallo a rappelé que son seul nom ne suffira pas, il faudra l’adhésion de tous à notre nouvelle ligne de conduite, à commencer par les futurs nouveaux travailleurs du Centre qui auront le privilège de préserver ce site au nom de l’intérêt du Mali. Tous les observateurs s’accordent à dire que le professionnalisme doit être de rigueur dans la gestion de la structure. Aucune complaisance ne doit prévaloir parce que seule la réussite des missions importe. Les travaux ont concerné la surface bâtie totale du CICB qui est d’environ 11,800 m2. Basé sur le style architectural original, le projet a permis de réhabiliter globalement le bâtiment de conférences, celui administratif, la salle de transformation et de distribution électrique, les tuyaux extérieurs, la voirie et les esplanades, la climatisation, les systèmes de conférence et de sécurité, etc.
Pour l’ambassadeur de Chine au Mali, la renaissance du CICB est le signe que la coopération entre nos deux pays répond à la persévérance, au pragmatisme et à la continuité. C’est une coopération efficace qui a permis d’améliorer le cadre de vie et faciliter beaucoup de choses au Mali.

Youssouf DOUMBIA

Source : L’ESSOR

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Mali : Conflits au Centre du pays : Tabital Pulaaku exige la dissolution de la milice ‘’Dana Ambassagou’’ !

Mon, 28/01/2019 - 10:20
Une conférence de Tabital Pulaaku (photo archives) Samedi au Palais de la culture Amadou Hampâté, à travers un meeting d’information, l’association des amis de la culture peulh au Mali (TabitalPulaaku), est monté au créneau pour exprimer son mécontentement, face à ce qu’elle appelle : ‘’le massacre des peulhs’’ au Centre du pays.  Au présidium, aux côtés du président national de ‘’TabitalPulaaku’’ M. Abdoulaye Aziz Diallo, on notait la présence entre autre du président de Haut Conseil Islamique,  l’ imam Mahmoud Dicko et de nombreuses personnalités. Comme doléance exprimée lors de ce méeting cette association exige la dissolution de la milice ‘’Dana Amassagou’’.

Dans la salle Bazoumana Cissoko, où s’est tenu ce meeting, sur les banderoles et  pancartes on pouvait lire des messages, tels : ‘’Halte au génocide peulh’’, ‘’Arrêtez le massacre’’, ‘’Nous ne sommes pas des terroristes’’,  ‘’Non  à la sous-traitance de la sécurité’’, ‘’Nous exigeons le désarmement sans délai de toutes les milices’’… Cela pour dire que ce meeting était bien celui de protestation au regard de la situation qui sévit dans les régions et localités du centre du pays.

Pour planter le décor, le public a eu droit à une projection de film relatif aux sévices et meurtres des populations du centre, dont des Peuhls.

A l’entame de son propos le président  national du ‘’TabitalPulaaku’’ a affirmé que ce meeting d’information, dénommée journée de la colère   a été organisé pour s’ériger contre l’immobilisme ambiant de l’Etat face à l’intolérable et  pour dénoncer, proposer et exiger face à l’insécurité qui semble s’installer à demeure.

L’occasion pour lui de rappeler que depuis les malheureux évènements de mars 2012, le peuple malien vit en martyre. Avant d’ajouter que la vie des populations est rythmée par l’énumération : «  des exactions, des persécutions, arrestations et détentions arbitraires, des assassinats ciblés encouragés ou tolérés par les autorités ». Ce n’est pas tout, il évoquera dans la même veine, le cas des villages rayés de la carte du Mali, de populations poursuivies, traquées, chassées de leurs villages et spoliées de leurs terres. De même que des familles déplacées qui vivent dans des conditions infrahumaines, de services sociaux de base fermés, de troupeaux enlevés de biens matériels volés saccagés, dit-il avec  colère.

Selon lui face à ce drame, son  association a mobilisé ses membres pour apporter le soutien et le réconfort aux populations.

« Seule ou en collaboration avec d’autres associations, nous avons rencontré tous les Premiers ministres et les membres du gouvernement en charge  des questions de la  défense et de sécurité pour remettre des rapports des mémorandums pour dire attention ,la situation sécuritaire se dégrade dangereusement et que la communauté peulh qui est présente partout au Mali est en train d’être utilisée pour créer des conflits » a rappelé M.Diallo.

Parlant les faits que la communauté peulh ont subi ces derniers temps, en sa qualité de président de TabitalPulaaku, il dira qu’on assiste à des massacres en série dans la région de Mopti. « Cela à cause de la sous-traitance de la sécurité des populations, à des corporations non attitrées, à des milices ethniques bambaras et dogons » affirmeAbdoulaye Aziz Diallo.

Il dira aussi que son association exige au gouvernement la fermeture des camps d’entrainement et les bases des milices, la dissolution de la milice criminelle et terroriste ‘’Dana Ambassagou’’.L’arrestation et la poursuite devant les juridictions compétentes des assassins et de leurs complices et l’accompagnement alimentaire, humanitaire et économique des victimes de la crise.

« La protection des personnes et leurs biens est une mission régalienne de l’Etat, il se doit de l’assumer avec responsabilité dans l’équité et avec fermeté » a conclu le président de TabitalPulaaku.

Par Fatoumata Coulibaly

Source : Le Sursaut

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Categories: Afrique

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