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Updated: 2 months 1 week ago

Mali : LES JOUEURS REÇOIVENT LE DRAPEAU NATIONAL

Mon, 28/01/2019 - 10:15
C’est une tradition depuis quelques années. A chaque échéance internationale, la sélection nationale concernée reçoit le drapeau national des mains du ministre des Sports. Me Jean Claude Sidibé s’est plié à cette exigence, en remettant le drapeau national aux Aiglons, le vendredi 25 janvier au centre d’entraînement pour sportifs d’élite Ousmane Traoré de Kabala.

La cérémonie s’est déroulée, en présence de la présidente du Comité de normalisation (CONOR) de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), Mme Daou Fatoumata Guindo et de l’honorable Moussa Diarra, député élu en Commune IV du District de Bamako, président de la commission sport de l’Assemblée nationale. Avant de remettre le drapeau au capitaine des Aiglons, Mohamed Camara, le ministre a d’abord tenu à transmettre un message du président IBK aux joueurs.
«Vous partez dans un pays ami et frère du Mali. Au Niger, vous devez vous comporter en toute circonstance en dignes fils du Mali, Le président de la République vous dit de ne pas avoir peur, de vous battre. Le plus important, il faut qu’on sente que vous avez donné le meilleur de vous-mêmes et je ne doute pas, vu votre parcours, que vous irez au bout de la compétition», a transmis le ministre des Sports. «Vous avez le soutien du chef de l’Etat, de la fédération et du ministère des Sports. C’est énorme comme soutien», a insisté Me Jean Claude Sidibé avant de conclure : «Il (le président IBK, ndlr) m’a également dit de vous remettre le drapeau à son nom et de vous dire de jouer sans pression au Niger».
Après avoir reçu le drapeau national, le capitaine des Aiglons, Mohamed Camara a avoué avoir un petit pincement au cœur, il est apparu ému et a quelques difficultés à trouver les mots justes pour exprimer son sentiment.
«Nous sommes très contents de ce geste. Nous allons tout mettre en œuvre pour faire plaisir aux Maliens», a tout de même glissé le milieu de terrain de la sélection nationale junior. Quant à la présidente du CONOR, Mme Daou Fatoumata Guindo, elle a adressé ses remerciements au ministère des Sports pour les efforts fournis depuis le début de la campagne et exhorté les joueurs à se battre au Niger «pour faire honneur au drapeau national».
La troupe de l’Union nationale des associations des supporters des Aigles du Mali (UNASAM) était également de la fête.

L. M. D.

Source : L’ESSOR

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Categories: Afrique

Mali : Goundam : Mystère sur l’assassinat d’un présumé homosexuel

Mon, 28/01/2019 - 10:12
Personne n’en parle. Ni sa famille ni les autorités locales et pourtant il est mort poignardé.  Un jeune  accusé d’être homosexuel a été retrouvé mort courant  semaine dernière, le 15 janvier.  S’il est avéré qu’il a été poignardé dans la nuit et retrouvé mort le matin, aucune autre information n’a fuité sur son identité. Ni son nom, ni son âge ! Toute fois, l’identité de l’assassin n’est pas encore connue, ses motivations non plus.  Beaucoup de spéculations avancent déjà que le jeune homme a été tué pour cause de sa silhouette efféminée.

Loin de la ville de Goundam, région de Tombouctou, à Bamako au moins trois jeunes accusés aussi de faits d’homosexualité ont été passés à Tabac au quartier Wolofobougou, en commune III. Ces derniers, a-t-on appris, avaient porté plainte contre leurs agresseurs qui sont aussi leurs camarades du quartier. La plainte déposée  au niveau du Camp I n’a pas malheureusement eu de suite, les notabilités du quartier Wolofobougou dont le ‘‘chef du village’’ lui-même, avaient décidé de répondre des faits au camp I, en place et lieu des mis en cause qui avaient parmi eux un fonctionnaire de la police habitant du quartier. Ce dernier avait agi habillé en civil et les présumés homosexuels l’ayant reconnu ne voulaient pas abandonner l’affaire.  D’où la plainte au camp I.

La Rédaction

Source : La Sirène

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Categories: Afrique

Mali : Tournoi de l’Intégration africaine : LE GHANA AU BOUT DU SUSPENSE

Mon, 28/01/2019 - 10:11
Les dernières minutes de cette finale Ghana-Mali (1-0 pour le Ghana) ont été intenables et nombre de supporters, notamment les cardiaques ont dû quitter le terrain Bélier, avant même le coup de sifflet final de la partie. Menée 1-0 au score dès la 10è minute et sur la première occasion des Ghanéens (but de Mohamed Habib), l’équipe malienne a passé presque tout le reste du match dans le camp adverse mais sans réussir l’essentiel, c’est-à-dire, mettre la balle au fond des filets.

En première période, comme au deuxième acte, l’équipe s’est créée au moins une demi-dizaine d’occasions nettes et à chaque fois le public se levait parce qu’il voyait le ballon au fond des filets. Mais c’était compter le dernier rempart du Ghana, Abubacar Sonko. Le jeune gardien a porté les siens de bout en bout et écoeuré les attaquants maliens et le public du terrain Bélier par ses arrêts reflexes, son sens de l’anticipation et surtout sa force mentale (dès la première minute du match, il avait eu un violent choc à la tête, ndlr). Dans les arrêts de jeu par exemple, il a claqué, coup sur coup, trois corners qui prenaient la direction des buts. C’est sur ces trois actions de classe que le référé central mettra fin au suspense, à la grande déception du public qui était acquis à 99% à la cause de la sélection malienne. A la fin du match, alors que ses coéquipiers le portaient en triomphe, une officielle fit venir Abubacar Sonko jusqu’au niveau de la tribune d’honneur pour le féliciter et lui serrer la main.
Le Ghana peut donc dire merci à son gardien Abubacar Sonko. C’est grâce à lui que son pays est devenu le premier à soulever le trophée du tournoi de l’Intégration africaine. Le jeune gardien a porté son équipe de la première à la dernière minute et a été sans conteste le joueur le plus en vue de la finale. La sélection ghanéenne a reçu une enveloppe de 200.000F cfa, contre la moitié pour le Mali. Au total, huit pays (Mali, Ghana, Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Guinée, Cameroun, Gabon) ont participé à cette première édition du tournoi de l’Intégration dont le coup d’envoi avait été donné en décembre dernier. Les équipes participantes étaient composées de joueurs issus des communautés des différents pays vivant au Mali et en tant qu’hôte du tournoi, notre pays a été autorisé à aligner deux équipes. Tous les participants ont reçu des ballons et un prix spécial a été décerné aux anciens footballeurs du Mali qui composaient l’une des deux sélections maliennes.
La compétition a été initiée par la plate-forme Sauvons Le Mali, un regroupement d’associations de jeunes et de corporations diverses, dont l’objectif est le développement économique et social du Mali. La finale s’est déroulée, en présence de plusieurs personnalités, dont le maire de la Commune IV, Adama Bérété, le président de Sauvons Le Mali, Assane Sidibé, le Conseiller-Consul du Ghana au Mali, Charles Enchill. Dans son allocution de clôture, le premier responsable de la plate-forme Sauvons Le Mali a indiqué que le tournoi de l’Intégration est avant tout «un terrain de l’unité et de la solidarité». «A travers cette compétition, soulignera Assane Sidibé, nous voulons rendre hommage aux pères des indépendances africaines qui se sont battus pour la réalisation de l’unité africaine et qui ont posé les jalons de l’intégration africaine. Cette compétition sportive qui s’achève a été l’occasion pour les jeunes d’Afrique de se retrouver, de se connaître davantage, de partager leur passion du football dans un élan de communion. Aussi, elle a été un espace de réflexion devant les nombreuses inquiétudes dont les jeunes font face sur tout le continent, à savoir l’immigration clandestine, le chômage et l’épineuse question de leur représentation dans les institutions de leur pays».

Souleymane B. TOUNKARA

Source : L’ESSOR

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Categories: Afrique

Mali : Du nouveau à Bamako : Prostituée sur Djakarta à midi : ‘‘On prend une chambre ? ’’

Mon, 28/01/2019 - 09:49
C’est désormais le nouveau mode opération des professionnelles du sexe à Bamako.   Elles roulent sur des motos djakarta à travers Bamako à la recherche de potentiels ‘‘clients’’. Et ce, en pleine journée, les recettes de la nuit n’étant plus à la hauteur des besoins financiers. Le mode opératoire :

Jeune fille bien sapée au regard scintillant, sourire doux, fine et croquant sur une moto djakarata dans la circulation de Bamako,  c’est peut-être sans doute l’une d’entre elles. Et pour le savoir, très facile !    C’est elle-même qui cherchera à entrer en contact avec vous.  Clin d’œil, sourire attirant, rapidement un gentleman comprendra le jeu  et a très peu de chance de s’en sortir du filet sur lui lancé.

Par contre d’autres parviendront à s’en sortir comme ce cas qui nous explique comment il a déjoué le piège.  Un rond point, deuxième tournant, toujours la jeune fille sur une moto Djakarta  qui avait déjà lancé de doux sourires plusieurs fois à cet automobiliste,  le poursuivait. Elle finit de lui dire de s’arrêter d’un geste de main. Ce que le monsieur  fait. Environ une minute de conversation entre les deux personnes, la voiture du monsieur redémarra pour continuer sa route. Alors nous étions curieusement tentés de savoir  ce qui s’était passé l’automobiliste étant bien entendu une connaissance que nous poursuivions pour la circonstance.

‘‘Elle me demandait si j’étais prêt à aller prendre une chambre…’’, nous confie l’automobiliste qui ajoute : ‘‘Elle m’a même indiqué un hôtel pour ce faire, le tout à 10. 000 Fcfa, 5.000 Fcfa pour la chambre et l’autre 5.000 Fcfa pour elle-même. J’ai tout simplement dit que je ne suis pas intéressé’’, narre-t-il.

Si la passe est de 10. 000 Fcfa, il faut tout de même se noter  que ce n’est pas tout le monde qui est abordé pour de tel service.  Le client  est sans doute approché  selon son moyen de locomotion dans la circulation puisque notre témoin ici roulait dans un véhicule de luxe. Alors mesdames, votre mari,  il part au bureau avec quel type de véhicule ?

Djibi Samaké

Source : La Sirène

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Categories: Afrique

Ma fiancée est alcoolique, je ne sais plus quoi faire!

Mon, 24/12/2018 - 12:38
image d’illustration Bonjour maliactu.net, j’ai vraiment besoin de vos conseils. Je suis fou amoureux de ma fiancée mais elle boit trop d’alcool.

Mon nom est Oumar et j’ai 28 ans. Ma fiancée exagère quand il s’agit de boire de l’alcool.

Elle ne sait pas se contrôler et elle finit par faire des scandales. Elle se dispute avec tout le monde. Nous vieillissons, elle ne comprend pas qu’il faut qu’on arrête d’aller tout le temps dans les bars ou les boîtes de nuit.

Elle a également 28 ans. Nous travaillons tous les deux, mais elle ne peut pas faire d’économies car elle dépense de grosses sommes d’argent dans l’alcool. Elle ne veut pas m’écouter. Elle dit qu’elle est jeune, et elle veut profiter de sa vie.

Ses parents sont découragés et ils me demandent de ne pas abandonner leur fille.

Je suis vraiment amoureux d’elle.

Malgré son comportement, je continue à l’aimer.

Quand elle est sobre, elle me promet de ne plus recommencer mais quand le weekend arrive elle devient une autre personne.

J’ai demandé à ses amies d’arrêter de l’appeler. Elle profite juste de son salaire et après elle l’abandonne.

Je lui ai même dit que certaines de ses amies me draguaient. Elle m’a répondu que c’était ses sœurs, et qu’elle avait complètement confiance en ces filles. Elles lui font croire que je suis jaloux.

Du coup, je supporte ses crises.

Pourtant, elle est très brillante quand elle veut. Je ne sais plus quoi faire.

 

Merci pour vos conseils!

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Categories: Afrique

GÉNÉRAL CASTRES: «AU MALI, LA PAIX NE PROGRESSE PLUS»

Mon, 24/12/2018 - 12:21
L’ancien stratège des opérations extérieures françaises fait le constat d’un palier dans l’opération militaire française au Sahel, actuellement dans l’impossibilité de «déstabiliser» durablement «l’organisation» des djihadistes. Share on: WhatsApp
Categories: Afrique

Mali : DOUANES : Péril sur le rendement ?

Mon, 24/12/2018 - 11:36

Le rendement des services de douanes serait-il menacé ? Plusieurs sources l’assurent avec la vague de mutations qui voit, selon elles, les plus méritants relevés et les moins performants maintenus à leurs postes au moment où le Trésor public a besoin d’être renfloué.

Modibo Kane Keita

Qu’est-ce qui s’est réellement passé à la direction générale des douanes ? Un arrêté et une décision de nomination ont été signés il y a quelques jours portant nomination de nouveaux cadres. Quarante-huit personnes sont concernées par ces mesures administratives. Certains sont maintenus à leurs postes, d’autres sont promus tandis que des cadres valeureux héritent de strapontins en guise de promotion/sanction.

Huit cadres, précédemment directeurs de service technique, directeurs régionaux, chefs de bureau ou de brigade sont frappés par cette décision décriée qui a fait l’effet d’une bombe à la douane. Il s’agit de la première mesure administrative prise en termes de redéploiements du personnel par le nouveau directeur général, Mahamet Doucara.

La douane, service de l’assiette devant alimenter les caisses de l’Etat a, de nos jours, d’énormes difficultés à assurer cette mission régalienne. En ces temps de vaches maigres, seulement trois services atteignent leurs objectifs. Ce sont la direction régionale de Koulikoro, la direction régionale du district et la direction des enquêtes douanières. Il est même arrivé que Koulikoro, à travers le bureau de Kati, fasse 17 milliards de F CFA de recettes en un seul mois.

Malgré cette performance rare, les responsables de ces directions et bureaux font partie des cadres relevés. Il s’agit d’Adama Sidibé, précédemment directeur régional de Koulikoro, Mohamed Coulibaly, chef de bureau de Kati, et son chef de brigade, Sékou dit Abba Diakité.

Le hic ici est qu’en reconnaissance de ses performances de recettes record, Kati avait reçu les félicitations du ministre de l’Economie et des Finances. Ce qui corrobore l’idée que les nominations controversées donnent l’image d’une douane sevrée de sa matière grise, de ses plus gros travailleurs et pourvoyeurs de fonds pour des nominations de complaisance.

Des chefs de bureaux défaillants promus

Dans le même temps, des chefs de bureau défaillants sont maintenus ou ont été promus. Soit les chefs sont restés sans être inquiétés soit ils sont remplacés par des cadres dont la capacité à faire remonter la pente n’est pas avérée.

Le cas le plus grave reste celui du bureau du pétrole. Il peine à réaliser 12 milliards de F CFA par mois contre un record de 17 milliards de F CFA établi par l’ancien chef de bureau Mamadou Traoré. Le bureau traîne de surcroît une ardoise de 7 milliards de F CFA d’impayés de frais de dédouanement de carburant.

Le bureau du pétrole travaille à perte alors que l’importation des hydrocarbures dans notre pays n’a jamais baissé. Au contraire, elle a été multipliée par 5, voire 10. Toujours est-il que le citoyen lambda assiste tous les jours à la prolifération de stations d’essence et à l’accroissement du parc automobile.

C’est pourquoi beaucoup s’interrogent aujourd’hui sur le mobile réel de ces affectations. Un acte derrière lequel est vue la main d’un ancien DG, dont l’avis est généralement requis par le président de la République pour la nomination de directeur général des douanes depuis son départ à la retraite.

Celui-ci en profiterait pour placer ou maintenir ses hommes de main à des fonctions jugées importantes au détriment des objectifs de recettes. Dans un pays où l’économie est essentiellement basée sur les recettes intérieures, l’Etat devra redoubler de vigilance pour éviter certains dérapages aux relents mafieux, dans des services aussi stratégiques que la douane.

Depuis la crise politico-sécuritaire de 2012, les partenaires financiers du Mali ont cessé de donner de l’argent frais au gouvernement pour combler les déficits budgétaires ou prendre en charge le paiement des salaires des fonctionnaires et autres. L’Etat n’a d’autres recours que les fonds générés par l’apurement des taxes et impôts, recouvrés principalement par les services de l’assiette comme la douane, les impôts, etc.

Salimata Tangara

Le Focus du 24 décembre 2018

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Categories: Afrique

Mali: Habitat : 55 logements sociaux inaugurés à Ségou et 40 à Koulikoro

Mon, 24/12/2018 - 11:20

Le dimanche 23 décembre 2018 restera à jamais gravé dans la mémoire des bénéficiaires des logements sociaux de Ségou. C’est dans une atmosphère empreinte d’une intense émotion que le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mohamed Moustapha Sidibé, a procédé à la remise des clés des 55 logements sociaux de Ségou.

Les souscripteurs au programme sont sortis massivement, car l’événement illustre clairement l’engagement et la détermination du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, à satisfaire les doléances des populations en matière de logement. Ont pris par à la cérémonie, le maire de la commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra, le président de la commission de distribution des logements sociaux, Issa Koné, le porte-parole des bénéficiaires, Abdoulaye Yérélé, le président du collectif des demandeurs de logements, Moussa Touré, les chefs traditionnels et coutumiers de Ségou.

Les 55 logements sociaux de Ségou, dont les travaux ont démarré en 2015, sont de type F3 tôles. Ils sont bâtis sur un site viabilisé d’une superficie globale de 15 hectares environ et morcelés en parcelles de 300 m2. Chaque logement est bâti sur une superficie globale de 72 m2 environ et comprend un salon, 2 chambres, un magasin, un couloir, 2 terrasses couvertes et une salle de toilettes.

Les travaux de construction ont été réalisés par les entreprises (EGM et EDITRA) pour un coût total, hors taxes, de 510.484.775 Fcfa. Les travaux de viabilisation, réalisés par les sociétés (EGEBRAT, ETAF et Koja Construction), sont évalués, en hors taxes, à 222.747.447 Fcfa. Les études et le contrôle ont coûté 31.848.891 Fcfa. Le coût de l’opération est, en hors taxes, de 765.081.113 Fcfa, soit 13.910.566 Fcfa par unité de logement, entièrement financé par le budget national. Au nom de tous ses camarades bénéficiaires de logements sociaux, Abdoulaye Yérélé, très heureux, a expliqué que cette cérémonie traduisait dans la réalité un vœu très cher au président de la République qui accorde une grande importance à ce que chaque Malien habite sous son toit.

«Ce réalisme est la preuve qu’il connaît bien les réalités et les aspirations de ses concitoyens et qu’il aspire à leur bien-être de tous les jours», a-t-il dit, avant de prendre l’engagement qu’aucun sacrifice ne sera trop grand pour lui et les autres bénéficiaires pour entretenir ces logements si chèrement acquis. «Aussi, les charges qui nous incombent, nous les exécuterons avec diligence pour faire honneur à ceux-là qui ont placé leur confiance en nous», a promis Abdoulaye Yérélé.

Pour sa part, le président de la commission de distribution des logements sociaux estime que la demande est forte pour la Cité des Balanzans au regard du nombre de dossiers que sa commission a enregistré et qui n’est pas exhaustive parce qu’il fallait arrêter à cause du délai. Selon Issa Koné, la problématique a été la répartition des 55 logements entre les 243 postulants.

Ensuite, il s’est agi de distinguer les salariés des non-salariés, ce qui «nous a donné au titre des salariés, 179 dossiers, contre 59 pour les non-salariés. Il a été, en plus, tenu compte des demandes de nos compatriotes de l’extérieur qui ont déposé 5 dossiers. C’est à partir de ce premier groupage que la commission a planché sur le contenu des dossiers pour appliquer les différents critères qui ont présidé à la sélection des dossiers».

Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme a rappelé, à cet effet, que cet événement traduisait, une fois de plus, la concrétisation de la volonté du chef de l’Etat de faciliter l’accès au logement décent pour le plus grand nombre de nos concitoyens. Il consacre l’expression manifeste de l’intérêt que le gouvernement accorde à la condition de vie de chaque Malienne et Malien, a poursuivi Mohamed Moustapha Sidibé tout en précisant que le logement est cédé aux bénéficiaires au prix de 8 millions Fcfa par unité, soit au total 440 millions Fcfa, représentant 56,81% du coût de l’opération, le montant de la subvention étant de 325.081.113 Fcfa, soit environ 42,19%, et cela, compte non tenu des exonérations fiscales et du prix du terrain. Mohamed Moustapha Sidibé a par ailleurs indiqué que la réalisation de ce programme a permis la création d’environ 473 emplois directs et plusieurs autres indirects.

Déjà samedi, Mohamed Moustapha Sidibé avait inauguré à Koulikoro 40 logements sociaux de type exclusivement type F3B tôles et bâtis sur un site viabilisé de 20 ha en face du pont de Kayo. Le coût total de cette dernière opération est, hors taxes, de 645.696.040 de FCFA, soit 16.142.401 FCFA par unité de logement, entièrement financé par le budget national.Le ministre Sidibé a également précisé que le logement est cédé aux bénéficiaires au prix de 8.000.000 de FCFA par unité, soit au total 320.000.000 FCFA, représentant 49,55% du coût global de l’opération. Le montant de la subvention serait donc de 325.696.040 FCFA, soit environ 50,45 %, compte non tenu des exonérations fiscales et du prix du foncier.

Mamadou SY

AMAP-Ségou et

Amadou MAIGA

AMAP-Koulikoro

Source : L’indicateur du Renouveau

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Mali : Habitat : 55 LOGEMENTS SOCIAUX INAUGURÉS À SÉGOU ET 40 À KOULIKORO

Mon, 24/12/2018 - 11:13
Le dimanche 23 décembre 2018 restera à jamais gravé dans la mémoire des bénéficiaires des logements sociaux de Ségou. C’est dans une atmosphère empreinte d’une intense émotion que le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mohamed Moustapha Sidibé, a procédé à la remise des clés des 55 logements sociaux de Ségou.

Les souscripteurs au programme sont sortis massivement, car l’événement illustre clairement l’engagement et la détermination du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, à satisfaire les doléances des populations en matière de logement. Ont pris par à la cérémonie, le maire de la commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra, le président de la commission de distribution des logements sociaux, Issa Koné, le porte-parole des bénéficiaires, Abdoulaye Yérélé, le président du collectif des demandeurs de logements, Moussa Touré, les chefs traditionnels et coutumiers de Ségou.

Les 55 logements sociaux de Ségou, dont les travaux ont démarré en 2015, sont de type F3 tôles. Ils sont bâtis sur un site viabilisé d’une superficie globale de 15 hectares environ et morcelés en parcelles de 300 m2. Chaque logement est bâti sur une superficie globale de 72 m2 environ et comprend un salon, 2 chambres, un magasin, un couloir, 2 terrasses couvertes et une salle de toilettes.

Les travaux de construction ont été réalisés par les entreprises (EGM et EDITRA) pour un coût total, hors taxes, de 510.484.775 Fcfa. Les travaux de viabilisation, réalisés par les sociétés (EGEBRAT, ETAF et Koja Construction), sont évalués, en hors taxes, à 222.747.447 Fcfa. Les études et le contrôle ont coûté 31.848.891 Fcfa. Le coût de l’opération est, en hors taxes, de 765.081.113 Fcfa, soit 13.910.566 Fcfa par unité de logement, entièrement financé par le budget national. Au nom de tous ses camarades bénéficiaires de logements sociaux, Abdoulaye Yérélé, très heureux, a expliqué que cette cérémonie traduisait dans la réalité un vœu très cher au président de la République qui accorde une grande importance à ce que chaque Malien habite sous son toit.

«Ce réalisme est la preuve qu’il connaît bien les réalités et les aspirations de ses concitoyens et qu’il aspire à leur bien-être de tous les jours», a-t-il dit, avant de prendre l’engagement qu’aucun sacrifice ne sera trop grand pour lui et les autres bénéficiaires pour entretenir ces logements si chèrement acquis. «Aussi, les charges qui nous incombent, nous les exécuterons avec diligence pour faire honneur à ceux-là qui ont placé leur confiance en nous», a promis Abdoulaye Yérélé.

Pour sa part, le président de la commission de distribution des logements sociaux estime que la demande est forte pour la Cité des Balanzans au regard du nombre de dossiers que sa commission a enregistré et qui n’est pas exhaustive parce qu’il fallait arrêter à cause du délai. Selon Issa Koné, la problématique a été la répartition des 55 logements entre les 243 postulants.

Ensuite, il s’est agi de distinguer les salariés des non-salariés, ce qui «nous a donné au titre des salariés, 179 dossiers, contre 59 pour les non-salariés. Il a été, en plus, tenu compte des demandes de nos compatriotes de l’extérieur qui ont déposé 5 dossiers. C’est à partir de ce premier groupage que la commission a planché sur le contenu des dossiers pour appliquer les différents critères qui ont présidé à la sélection des dossiers».

Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme a rappelé, à cet effet, que cet événement traduisait, une fois de plus, la concrétisation de la volonté du chef de l’Etat de faciliter l’accès au logement décent pour le plus grand nombre de nos concitoyens. Il consacre l’expression manifeste de l’intérêt que le gouvernement accorde à la condition de vie de chaque Malienne et Malien, a poursuivi Mohamed Moustapha Sidibé tout en précisant que le logement est cédé aux bénéficiaires au prix de 8 millions Fcfa par unité, soit au total 440 millions Fcfa, représentant 56,81% du coût de l’opération, le montant de la subvention étant de 325.081.113 Fcfa, soit environ 42,19%, et cela, compte non tenu des exonérations fiscales et du prix du terrain. Mohamed Moustapha Sidibé a par ailleurs indiqué que la réalisation de ce programme a permis la création d’environ 473 emplois directs et plusieurs autres indirects.

Déjà samedi, Mohamed Moustapha Sidibé avait inauguré à Koulikoro 40 logements sociaux de type exclusivement type F3B tôles et bâtis sur un site viabilisé de 20 ha en face du pont de Kayo. Le coût total de cette dernière opération est, hors taxes, de 645.696.040 de FCFA, soit 16.142.401 FCFA par unité de logement, entièrement financé par le budget national.Le ministre Sidibé a également précisé que le logement est cédé aux bénéficiaires au prix de 8.000.000 de FCFA par unité, soit au total 320.000.000 FCFA, représentant 49,55% du coût global de l’opération. Le montant de la subvention serait donc de 325.696.040 FCFA, soit environ 50,45 %, compte non tenu des exonérations fiscales et du prix du foncier.

Mamadou SY et Amadou MAIGA

AMAP-Koulikoro

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Categories: Afrique

Mali : Sikasso : INAUGURATION DE DEUX CENTRES D’ACCÈS UNIVERSEL AUX TIC À KOUROUMA ET KIGNAN

Mon, 24/12/2018 - 11:05
Le secrétaire général du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Cheick Oumar Maïga, a inauguré, les 20 et 21 décembre, deux centres d’accès universel aux télécommunications dans les communes rurales de Kourouma et de Kignan, dans le cercle de Sikasso. C’était en présence du Directeur Général de l’Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel, Souhahebou Coulibaly et des députés Siaka Sangaré et Adama Paul Damago, membres de la commission éducation, culture et communication de l’Assemblée nationale.

L’Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel (AGEFAU), sous la tutelle du ministère de l’Economie numérique et de la Communication, poursuit son projet de mise en œuvre de la stratégie nationale d’accès universel aux TIC dans notre pays. Après plusieurs services dans le District de Bamako et des communes dans la région de Ségou, deux centres viennent d’être inaugurés à Kourouma et Kignan en 3ème région.

Ces centres sont dotés chacun d’un parc de 15 ordinateurs de dernière génération connectés à un réseau Internet haut débit et accessoires, un vidéo projecteur, un scanner, un climatiseur, le tout fonctionnant sur des panneaux solaires équipés de batteries à haute capacité. Pour le maire de la commune de Kourouma, Adama Diarra, ce centre d’accès universel aux TIC, contribuera à améliorer le niveau d’apprentissage, la qualité du travail et la performance des acteurs scolaires et des membres du conseil communal. Les producteurs agricoles, permanemment connectés, pourront suivre le cours des produits, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, donc un tremplin pour le développement, a-t-il ajouté.

Selon le maire de Kourouma qui s’est réjoui du choix de sa commune pour abriter la cérémonie de lancement, son conseil communal a déjà pris des initiatives en mettant en place un comité de gestion qui s’occupera de la bonne utilisation et de la maintenance des précieux équipements.

De son côté, le maire de la commune de Kignan, Kalifa Coulibaly, a remercié le département de la Communication pour l’installation de ce centre d’accès universel qui permettra de renforcer les connaissances et offrira beaucoup d’opportunités aux populations.

Au nom du ministre, le secrétaire général du ministère de l’Economie numérique et de la Communication a remercié les populations des deux localités pour la grande mobilisation et l’enthousiasme dont elles ont fait montre autour de ce projet. Selon Cheick Oumar Maïga, la réalisation des centres d’accès universel traduit la ferme volonté des plus hautes autorités de réduire, de façon drastique, la fracture numérique en rendant disponibles pour tous les Maliens, les télécommunications et les technologies innovantes. Il a aussi affirmé que la création de l’Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel est la résultante de l’engagement résolu du chef de l’Etat, à promouvoir les technologies de l’information et de la communication et d’en faire un véritable levier de développement, surtout dans les zones économiquement peu rentables, afin de rompre la spirale de l’exclusion dans laquelle est maintenue l’écrasante majorité de nos populations.

C’est dans cette optique, a précisé M. Maïga, qu’il faut situer la réalisation de 66 centres pilotes d’accès universel aux télécommunications et aux technologies de l’information, constituant le premier lot d’un projet qui, à termes, couvrira l’ensemble du territoire.

Le Ségal a fait le premier clic dans le centre d’accès universel, avant d’inviter les bénéficiaires à une utilisation efficiente de ces outils précieux. Il a aussi adressé les remerciements de son département aux partenaires, notamment les opérateurs de télécommunication qui alimentent le Fonds d’Accès Universel ainsi que «Global Equipment and Service», l’entreprise qui a réalisé les travaux.

Fousseyni DIABATÉ

AMAP-Sikasso

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Categories: Afrique

Mali : Le Premier ministre en 5è Région : DIALOGUE DIRECT AVEC LES POPULATIONS DE YOUWAROU ET DOUENTZA

Mon, 24/12/2018 - 10:59

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir loué les efforts de l’Etat en matière de sécurité, les populations

ont soumis au chef du gouvernement des doléances dont la réalisation des

infrastructures de développement de base

Mopti, de par sa situation sécuritaire, est assez emblématique des défis que se doit de relever notre pays afin d’asseoir véritablement les bases d’un développement durable et harmonieux. C’est pourquoi, la Région focalise les efforts du gouvernement et de son chef, Soumeylou Boubèye Maïga, qui ne cesse d’y multiplier les déplacements pour disséminer le message de paix du président de la République et manifester la solidarité de l’Etat à l’endroit des populations meurtries. Ces tournées offrent aussi l’opportunité à ces populations de partager directement leurs préoccupations avec le Premier ministre et d’ébaucher, avec lui, des pistes de solutions.

Vendredi dernier, c’était au tour des cercles de Youwarou et de Douentza d’accueillir Soumeylou Boubèye Maïga, accompagné d’une forte délégation comprenant notamment le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, et des parlementaires de la Région. Le gouverneur de la Région, le général Sidi Alassane Touré, était également du voyage.

Arrivé à Sévaré, dans la matinée, le Premier ministre a aussitôt mis le cap sur Youwarou où il a été reçu en liesse. Pour les habitants, cette visite témoigne de la ferme volonté des plus hautes autorités de n’abandonner aucun Malien à son sort. Aussi, vient-elle (visite) fortifier la dynamique impulsée par l’action militaire dans ce cercle, où la situation sécuritaire s’améliore.

Lors des échanges, l’adjoint au maire, Demba Konta, a loué les efforts de l’Etat sur le plan sécuritaire, avant de soumettre des doléances au visiteur du jour. Les besoins de la localité se posent essentiellement en termes d’infrastructures de développement.

L’édile a insisté sur la nécessité de réaliser des locaux pour le lycée public de Youwarou, l’électrification de la ville, la rénovation et l’équipement des locaux abritant la gendarmerie qui a aussi besoin de pinasses pour bien mener ses missions… A ces doléances, le Premier ministre a apporté des réponses concrètes. «Tout sera fait pour construire le lycée public de Youwarou, d’ici la prochaine rentrée scolaire», a-t-il annoncé. Soumeylou Boubèye Maïga a également promis de dépêcher à Youwarou, en janvier 2019, des équipes de la SOMAGEP et d’EDM-sa pour voir comment améliorer la fourniture en eau et électricité. Même exercice d’échanges avec les habitants à Douentza où le chef du gouvernement a eu droit à un accueil chaleureux. Les doléances exposées à l’occasion par Housseïni Bocoum, maire de Douentza, ont trait à la réalisation d’infrastructures routières, de collecteurs et de caniveaux et l’extension du réseau électrique.

En réponse, Soumeylou Boubèye Maïga a informé ses interlocuteurs de l’ambition du gouvernement de réaliser, à partir du premier trimestre 2019, au moins 5 km de voies urbaines (bitumées) dans cette ville. Mais, le plus urgent, de l’avis du Premier ministre, est de stabiliser la Région. Ce qui n’est pas seulement l’affaire du gouvernement, mais de tous les citoyens.

A ce propos, il a établi la corrélation paix-développement. Illustration parfaite : le bitumage de l’axe Douentza-Tombouctou dont les travaux sont évalués à près de 82 milliards FCFA, a été jusque-là impossible à réaliser à cause de l’insécurité. Soumeylou Boubèye Maïga a donc appelé les populations à se mobiliser contre ceux «qui nous empêchent d’évoluer». Lors de ces visites, le chef du gouvernement a, au nom du président de la République, offert des dizaines de tonnes de vivres et d’aliments bétail aux populations.

Envoyé spécial

Issa DEMBELE

Stabilisation des régions du centre : UN PROGRAMME SPÉCIAL DE DDR SE MET EN PLACE

Au deuxième jour de sa visite à Mopti, le Premier ministre a procédé au lancement officiel du «Programme de réduction de la violence communautaire dans les régions du centre». Cette opération spéciale vise à désarmer, démobiliser et réinsérer les combattants des différents groupes armés. L’évènement, qui s’est déroulé dans la salle de spectacle Sory Bamba de Mopti, a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre en charge de la Cohésion sociale, de la paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré. Il a aussi mobilisé les combattants (peul et dogon), venus exprimer leur volonté de faire la paix.

Cette initiative, pilotée par la commission nationale de DDR, ouvre de nouvelles perspectives pour la région. Les combattants, qui accepteront de renoncer à la violence, bénéficieront de formations en vue de leur insertion socioprofessionnelle. «Une bonne nouvelle », murmurait-on dans la salle. En effet, à cause des violences communautaires, l’économie de la région est asphyxiée et le tissu social est en lambeaux. Issa Kanssaye, maire de Mopti, a espéré que ce programme vienne renforcer le processus d’apaisement, afin que la confiance revienne entre les communautés. Le gouverneur de Mopti croit aussi en la pertinence de ce programme devant accélérer le retour de la paix. Dans son discours, il a regretté la subite dégradation de la situation sécuritaire au cours de ces deux dernières semaines, notamment dans le cercle de Bankass qui, jusque là, accueillait les déplacés de Koro et Bandiagara. Heureusement, a-t-il souligné, les actions militaires ont permis de circonscrire considérablement les dégâts et limiter le nombre de populations déplacées. A sa suite, les représentants des communautés Bozo, Dogon, Peul et Bambara se sont succédé à la tribune. Tous ont déploré les affres de l’insécurité et émis le vœu de retrouver la paix et la quiétude d’antan qui caractérisaient cette zone. Pour sortir de cette situation, Zahabi Ould Sidi Mohamed, président de la commission nationale de DDR, préconise que les cellules de la réconciliation créées au niveau local, mettent en place des « réservoirs de sages qui interviendront chaque fois qu’il y a un problème entre les communautés». Selon lui, le Programme de réduction de la violence communautaire opérera suivant la même méthodologie que les programmes de DDR en cours dans le Nord. D’abord, les combattants seront identifiés au niveau cercle, enregistrés, puis formés suivant les options qu’ils auront choisies. Certains d’entre eux pourraient intégrer l’armée.

Avec le lancement de ce programme et les actions en cours dans la Région, le chef du gouvernement a estimé que «nous sommes dans un moment de vérité». Chacun devra, par conséquent, choisir son camp. Face aux combattants peuls et dogons, Soumeylou Boubèye Maïga est revenu, largement, sur la situation sécuritaire qu’il juge «difficile et complexe» et vis-à-vis de laquelle, il n’y a pas de solution toute faite. Complexe, car elle (situation) a été engendrée et continue d’être alimenté par un mélange de facteurs. Parfois, dit-il, « nous avons à faire à des situations où il n’y a pas de visage ou qui ont mille visages. Donc, on ne sait pas avec qui, on est sûr que quand on a dit une chose, cette chose-là est établie pour de bon».

En plus de cette dimension, le PM a dénoncé les calculs mercantiles de ceux qui font de cette crise un fonds de commerce. Pour certaines personnes, dit-il, « le Mali est devenu un terrain d’étude, de rapports… J’ai entendu des gens prétendre qu’il y a eu 2000 morts dans la région. C’est pourquoi, le gouvernement écrira formellement pour leur demander la liste des morts, parce que s’ils ont pu les compter, c’est qu’ils ont pu les identifier ». L’Etat, a assuré le chef du gouvernement, continuera de combattre les fauteurs de trouble. Et les forces armées auront à cet effet tous les moyens nécessaires, y compris ceux qui les permettront d’évoluer sur le fleuve. Parallèlement, le Programme de réduction de la violence sera mis en œuvre. Cet exercice, une fois arrivé à terme, l’Etat engagera une action encore plus forte contre les irréductibles.

I.D

Camp Fihroun de Gao : SOUMEYLOU BOUBÈYE MAÏGA EN COMMUNION AVEC LES SOLDATS

Samedi dernier, en début d’après-midi, l’avion transportant le Premier ministre a atterri à Gao. A bord, il y avait également le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Pr Tiémoko Sangaré et le chef d’Etat-major général des Armées, le général de division M’Bemba Moussa Keïta.

Ils étaient venus spécialement rendre hommage à nos vaillants soldats, leur témoigner la reconnaissance de la nation et partager avec eux un repas de corps. Tout un symbole pour ses hommes et femmes (officiers, sous-officiers et militaires de rang), réunis pour la circonstance au camp Fihroun. En leur nom, le commandant du secteur 1, le colonel Yacouba Sanogo, a dit toute la fierté des FAMA (positionnées à Gao) de communier avec le chef du gouvernement autour d’un repas de corps. «Ce geste démontre l’intérêt que les autorités accordent à notre travail», a-t-dit. Faut-il le rappeler, le repas de corps est une pratique bien connue au sein de la grande famille des porteurs d’uniforme. Elle renforce la cohésion et met en valeur la fraternité d’arme.

Face à nos vaillants soldats, Soumeylou Boubèye Maïga n’a pas tari d’éloges. Il a salué l’esprit d’engagement, le sens du devoir et la bravoure de tous ceux qui sont déployés sur les théâtres d’opérations. Et de préciser que lui et sa suite participent à ce repas de corps au nom du président de la République, dont l’attachement au renforcement des capacités des forces armées est connu.

Toujours au nom du chef suprême des Armées, Soumeylou Boubèye Maïga a assuré que le gouvernement s’attèlera à renforcer les capacités des Forces armées. A ce propos, il a annoncé la diversification de l’équipement qui sera mis à la disposition des militaires, «pour les permettre de répondre à une menace qui s’infiltre partout». Aussi, l’Etat fera-t-il en sorte que les Forces armées redeviennent le creuset de la citoyenneté, du patriotisme et de l’engagement au service de la nation. Le PM a félicité les militaires pour tous les résultats enregistrés à Gao, «un théâtre qui constitue pour nous l’avant poste de nos Forces par rapport à la menace».

En cette veille de nouvel an, Soumeylou Boubèye Maïga a saisi l’occasion pour adresser les vœux du président de la République aux militaires et à leurs familles.

Source : L’ESSOR

 

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Mali : JUSTIN TRUDEAU RÉITÈRE LE SOUTIEN DU CANADA À NOTRE PAYS

Mon, 24/12/2018 - 10:50

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors de son séjour à Gao, Soumeylou Boubèye Maïga s’est entretenu avec son homologue canadien, en visite impromptue de 24 heures dans notre pays. Justin Trudeau, accompagné notamment par son ministre de la Défense, Harjit Sajjan, était venu saluer le travail des 250 Casques bleus canadiens. L’entrevue que les deux personnalités ont eue au Camp Castor, a apporté essentiellement sur les liens de coopération, notamment en matière de développement et de lutte contre le terrorisme. Soumeylou Boubèye Maïga a dit au visiteur combien le Mali appréciait l’engagement du Canada dans les opérations de maintien de la paix. Ce qui participe à la préservation de la paix mondiale. Car, a-t-il estimé, «nous sommes une sorte de barrière contre une menace qui est aujourd’hui internationale».

Au plan bilatéral, le Premier ministre a noté que la coopération entre nos deux pays s’est beaucoup développée, depuis 1972.«Maintenant, il nous reste à voir comment renforcer cette coopération, la recentrer sur nos priorités communes et voir comment elles peuvent s’intégrer dans le développement de nos relations économique, culturelle et militaire», a-t-il déclaré. Justin Trudeau a réitéré le soutien du Canada à notre pays, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Selon lui, la présence du contingent canadien au Mali est un autre témoignage d’une amitié historique.

Convaincu qu’il reste encore beaucoup à faire, M. Trudeau a réaffirmé son soutien à notre pays pour relever les défis. «Nous sommes là pour être toujours un ami et appuyer le Mali dans son avenir». Au terme de la rencontre, Soumeylou Boubèye Maïga et son homologue ont échangé des cadeaux.

Source : L’ESSOR

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Mali : FIABA : LE CHEF DE L’ÉTAT LANCE LA DEUXIÈME ÉDITION

Mon, 24/12/2018 - 10:46
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a inauguré, samedi dernier, la 2è édition de la Foire internationale de fin d’année de Bamako (FIABA) au Parc des expositions. A cette occasion, le chef de l’Etat a manifesté sa joie de participer au lancement officiel de ce rendez-vous annuel entre clients et commerçants.

Parlant de la qualité de l’organisation, de la créativité des organisateurs et des produits exposés, le président Keïta a dit ceci : «Tout est à l’œuvre ici !».

Pour le chef de l’Etat, la Chambre de commerce d’industrie du Mali (CCIM), le ministère du Commerce et les sponsors font chaque année l’effort de promotion de qualité. «On vient dans un espace amélioré, on trouve un plus» par rapport aux autres années, a-t-il dit, avant d’affirmer son optimisme pour l’avenir. «Je gage également avec ce que j’ai entendu ici aujourd’hui, nous irons toujours de l’avant», a certifié le président Keïta. Pour réussir à rehausser la qualité de l’organisation de cette édition de la FIABA, la CCIM et ses sponsors ont mis à la disposition des potentiels exposants (nationaux et internationaux) 800 stands. Le but étant, selon son président, de permettre à un très grand nombre de Maliens d’accéder sur un même lieu, et ce jusqu’au 2 janvier 2018, à tous les articles dont ils auront besoin. «La présente foire, que vous aurez l’occasion d’inaugurer officiellement, offrira aux populations la possibilité de passer de bonnes fêtes de fin d’année», a justifié Youssouf Bathity. Par ailleurs, le patron des commerçants a sollicité l’aide du premier des Maliens et du gouvernement pour permettre à la CCIM de faire, dans le cadre de son Plan de mandature 2015-2020, du Parc des expositions, un centre multifonctionnel des affaires où tous les événements nationaux et internationaux pourront se tenir. «Sa superficie est étroite pour la réalisation d’investissements que la Chambre souhaite entreprendre. C’est pourquoi nous réitérons notre demande de mettre à notre disposition un espace d’au moins 50 ha pour la réalisation d’un véritable centre multifonctionnel», a plaidé Youssouf Bathily.

En réponse à cette sollicitation, le président de la République a indiqué : «…nous verrons avec le département intéressé aux questions foncières, leur propre ministère, pour faire en sorte que l’espace le mieux adapté à leur projection puisse être mis en place», afin que «nous ayons un espace plus ouvert, plus accueillant dans les années à venir». Un soutien qui semble, de l’avis du ministre du Commerce et de la Concurrence, légitime. «Le secteur tertiaire dont le commerce constitue la principale composante a contribué à près de 40% à la formation du Produit intérieur brut (PIB) en 2017, devant le secteur primaire 32%, et le secteur secondaire 19%, selon le rapport de mise en œuvre du CREDD de juin 2018», a argumenté Alhassane Ag Ahmed Moussa.

Pour le ministre Alhassane Ag Ahmed Moussa, cette foire offre l’opportunité aux entreprises participantes de mieux faires connaitre au public leur savoir-faire en termes de produits et de service et de développer des relations d’affaires sur le plan national et international. «Elle donne aussi l’occasion de juger le dynamisme, la créativité et le talent de nos industriels et de nos artisans», a-t-il aussi affirmé.

Seyba Fomba fait partie des centaines d’exposants à la foire. Il est spécialisé dans la vente de prêts à porter. «Nous y participons pour être proches de nos clients et pour écouler nos marchandises en les vendant à un prix très raisonnable», a dit le commerçant. Il s’agit aussi de sonder le marché afin de se faire une idée claire des marchandises qui ont la côte auprès des clients, a-t-il ajouté, avant de juger un peu élevé les coûts d’acquisition des stands.

Prix qui varient, selon lui, entre 350 et 500.000 Fcfa, selon la capacité du stand. Cette cherté ne semble pourtant pas impacter l’affluence. Outre des commerçants et entreprises nationaux, la foire accueille aussi des opérateurs économiques étrangers, notamment les Tunisiens et les Guinéens.

Cheick M. TRAORÉ

Source : L’ESSOR

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Mali : Grand meeting de Mahmoud Dicko : Un échec éhonté du Gouvernement et de ses pions au sein du HCIM

Mon, 24/12/2018 - 10:14
Mahmoud Dicko En dépit de toutes les stratégies mises en exécution par le Gouvernement visant à empêcher le meeting contre leur projet d’un programme sur l’éducation sexuelle à l’école, Mahmoud Dicko a réussi une mobilisation grandiose, hier, dimanche 23 décembre 2018, au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bah de Badalabougou. Malgré l’absence des forces de sécurité et la fermeture des salles, le meeting s’est tenu dans la cour sans désagrément. Ainsi, la tentative de jeter le discrédit sur l’Imam Mahmoud Dicko, Président du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM),  s’est vouée à l’échoue éhontée.

Depuis l’appel de Mahmoud Dicko aux musulmans à un grand meeting le dimanche 23 décembre 2018, le Gouvernement s’est mis à trembler et à multiplier les manigances. Ce fut l’application des sacrées tactiques et stratégies de distraction ou de division pour démotiver la décision de l’Imam Dicko. Mais ce fut en vain.

En effet,  lors de son passage à Renouveau TV sur le projet d’un programme sur l’éducation sexuelle à introduire dans l’enseignement du Mali, le Président du Haut Conseil Islamique du Mali, l’Imam Mahmoud Dicko, a appelé les musulmans à la mobilisation pour un grand meeting hier dimanche. Il s’agissait non seulement de dire non à ce projet, mais aussi de mettre en garde le Gouvernement pour d’autres tentatives attentatoires aux valeurs fondamentales de l’Islam dans notre pays. Comme à l’accoutumée, le Gouvernement a joué à la reculade. Le  Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga a annoncé la suspension, mais pas le retrait  dudit projet le mercredi dernier. Une manière de dissuader  Mahmoud Dicko et la Communauté musulmane et leur amener à renoncer au grand meeting d’hier, dimanche 23 décembre. Au-delà, le Gouvernement s’est permis de  discuter avec d’autres personnes et finalement c’est le Bureau du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) qui demande à son Président de renoncer à son meeting. Comme dit l’autre «il est clair que certains au sein du HCIM sont dans un combat qui n’est pas celui de la Religion ». Toutefois, le meeting est maintenu et le rendez-vous donné au Palais de la Culture a été respecté.

L’Iman Mahmoud Dicko relève le défi 

Trente sur trente-trois membres du HCIM n’ont pas soutenu l’idée du Président Dicko concernant la tenue du présent meeting d’information et de sensibilisation. Ils prétextent que le Gouvernement a déjà suspendu son projet qui est mis en cause. Mal leur ont pris. Car, leur tentative de jeter le discrédit sur le Président Mahmoud Dicko a échoué. Et, d’ailleurs, leur stratégie s’est retournée contre eux-mêmes. D’après ces partisans corrompus du Gouvernement, Mahmoud Dicko devrait discuter avec les autres membres de l’organisation avant d’annoncer le meeting. Comme s’il y a besoin de s’entretenir pour prendre de telle décision face à la gravité du comportement anti religion islamique du Gouvernement.

Malgré l’annonce de l’annulation du meeting faite par ces membres du HCIM sur l’ORTM et plusieurs autres chaines de TV et radios privées, des milliers de fidèles de la communauté musulmane ont répondu à l’appel du Président Mahmoud Dicko. Ils ont pris d’assaut le palais de la Culture pour tenir le meeting d’information et de sensibilisation sur le projet contesté d’éducation sexuelle à l’école. On pouvait remarquer la présence de plusieurs Imams de la capitale en plus de quelques personnalités politiques dont l’Honorable Mamadou Hawa Gassama et Me  Mohamed Aly Bathily.

«Ils ont démenti mes propos, mais la vérité a triomphé. Si je dois mourir pour le bonheur du Mali, qu’il en soit ainsi. Ils ne savent que diviser, mais jamais le grand Mali ne tombera. Je suis prêt à sacrifier mon âme pour la survie de ce pays», a déclaré le Président du Haut Conseil Islamique du Mali.

S’agissant des actuelles autorités, il a haussé le ton : «Il ne s’agit pas seulement de ce projet sur l’éducation sexuelle à l’école, ces gens n’ont rien apporté de bon pour ce pays. Ils ne savent que mentir, détruire les personnalités et les discréditer». Aussi, a-t-il prédit : «Ce que j’ai eu peur arrivera un jour sans doute, ça va venir. Qui se détrompe celui qui pense que ce pays va restera de travers». Et  a invité la communauté musulmane au calme. «Rentrez chez vous. Ne casser rien, ne bruler rien sur les voies publiques».

Cependant, il a promis : «Nous vous ferons appel au moment opportun», avant de remercier tous ceux qui ont fait le déplacement pour leur patriotisme et leur caractère de bon musulman.

Oumar Diakité : LE CCOMBAT

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Mali : Idrissa Touré, juge de Bafoulabé : “Un 3e syndicat de magistrats ne résoudra pas le problème”

Mon, 24/12/2018 - 07:35
Analysant la crise interne au sein des syndicats des magistrats, le juge Idrissa Touré est convaincu que la création d’un 3e syndicat de magistrats ne résoudra pas le problème. Il nous faudra accepter de nous parler et trouver convergences dans nos visions quelque peu opposées par des considérations autres que l’équilibre du corps, plaide le juge de Bafoulabé. 

Sur sa page Facebook, le juge de Bafoulabe évoque la création d’un nouveau syndicat au sein du corps de la magistrature.  “Le juge c’est le secrétariat des pleurs, le guichet des doléances, le bureau de la quérulence ouvert sur l’extérieur quand le grand mouvement de la vie ne va plus très fort, qu’il y a comme du roulis et du tangage sur le bateau ivre de l’existence”.

“Seulement c’était hier, quand être investi de la charge de juger ses concitoyens était plus un sacerdoce qu’une sinécure. Malheureusement, aujourd’hui avec l’arrivée dans le sanctuaire vénérable qu’était un palais de justice, d’hommes nouveaux auxquels l’honneur et la dignité y ont longtemps interdit l’accès, ces lieux sont devenus plus des salles de spectacles que de vérités ‘légales’.

Libres et indépendants par vices plutôt que par vertus, les hommes se signalent moins par leurs postures morales et intellectuelles que par l’excès de leurs dérèglements, voire l’éclatant scandale de leurs conduites. Revendiquant l’indépendance comme un droit quand c’était d’abord un devoir à l’égard des justiciables, ils ont fini de confondre leurs ministères à leurs personnes et voilà qu’il y a moins d’entente et plus de méfiance, de défiance, voire de la haine entre nous. Quel spectacle pour le justiciable, étonné qu’il se devrait de nous voir incapables de conserver entre nous cette paix que l’on est chargé de distribuer aux autres hommes. Mais bon, à croire que dans un pays livré à l’avidité de ses citoyens, où le moi a pris le dessus sur le nôtre, la vertu ne peut que se cacher en présence du vice.

Un 3e syndicat de magistrats ne résoudra pas le problème. A tort ou à raison on est tous frustré les uns contre les autres. Les petites piques, les détails, les petites jalousies, les rancœurs mal éteintes, etc. ont laissé des traces indélébiles dans les cœurs et les esprits finissant ainsi de triompher de la gloire du juge malien. Pour autant que les gens soient faux et hypocrites dans ce corps, surtout maintenant que beaucoup ne sont intéressés que par la lumière, que l’ambition a aveuglé les cœurs et les esprits en dépit des approximations techniques et morales, il nous faudra accepter de nous parler et trouver convergences dans nos visions quelque peu opposées par des considérations autres que l’équilibre du corps.

Je suis pour l’union syndicale de la magistrature dirigée par des hommes de convictions,  francs, sincères et engagés, n’ayant d’autre postulat que la défense de l’intérêt collectif, pas d’ambitieux, pas de populistes, pas de manipulateurs et surtout pas de gens qui ont peur de s’assumer quand il le faut quoique ça puisse leur valoir”.

A méditer !

A. M. C.
Source: L’indicateur du Renouveau

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Mali : Réforme du système de santé : Pr. Mamadou Bocary Diarra appelle à investir dans nos structures

Mon, 24/12/2018 - 07:33
Le cardiologue malien Mamadou Bocary Diarra sur TV5 Monde, le 16 décembre 2018. TV5 Monde Invité sur TV5, le 16 décembre 2018, le directeur de l’Hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg, Pr. Mamadou Bocary Diarra, appelle à investir dans nos structures de santé pour répondre aux besoins des populations. Une vision qui cadre avec celui du ministre de tutelle, Pr. Samba Ousmane Sow, qui ambitionne une réforme de notre système pour mieux l’adapter au contexte actuel.

Pour résoudre les problèmes auxquels notre pays est confronté présentement, le directeur de l’Hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg, Pr. Mamadou Bocary Diarra préconise d’investir dans nos structures de santé. Selon lui, il faut une manifestation de la volonté politique dans ce sens.

A travers cet appel, le directeur de l’Hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg, rejoint la position du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Sow qui, depuis son entrée au gouvernement en avril 2017, a entamé la réforme de notre système de santé en vue de l’adapter au contexte actuel.

Partout, où il est passé : des centres de santé communautaire (Cscom) aux hôpitaux (le CHU Gabriel Touré, le CHU Point G, l’Hôpital du Mali et le Centre national de transfusion sanguine) en passant par les centres de santé de référence (les CS-Réf de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Bougouni, de Koutiala et des communes I, IV, VI du district de Bamako), Pr. Samba Sow a eu à souligner l’importance de la réforme du système de santé de notre pays qui permettra de répondre aux besoins des populations en matière de santé.

Cette réforme prônée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, conformément à la vision du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, passera par la base de la pyramide sanitaire (les structures de santé communautaire) pour atteindre le sommet (les hôpitaux).

Le projet de réforme a déjà obtenu le soutien des partenaires techniques et financiers du département de la Santé et de l’Hygiène publique qui l’ont jugé indispensable, lors d’une rencontre avec les responsables du département de la Santé et de l’Hygiène publique, le 30 novembre 2018, pour offrir les soins de santé primaires en vue de l’atteinte de la couverture sanitaire universelle recommandée par l’organisation mondiale de la santé (OMS).

En réponse à la question relative aux difficultés rencontrées par les populations des régions d’accéder aux soins de santé, Pr. Diarra dira que l’insécurité que connaît notre pays, présentement, ne rend pas le travail des agents de santé facile surtout dans les régions du Centre et du Nord.

Selon lui, tant qu’il n’y a pas de sécurité, il sera difficile de faire retourner les services de santé au nord et au centre. Pr. Mamadou Bocary Diarra a abordé aussi le projet de chirurgie à cœur ouvert qui avait permis, au mois de septembre, pour la première fois dans l’histoire du Mali, d’opérer à cœur ouvert une fillette de six ans atteinte de malformation cardiaque.

A ses dires, cette opération a été possible grâce au partenariat entre la Chaîne de l’espoir, fondée par le Pr. Alain Deloche, et l’hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg. Selon lui, ce projet permettra d’opérer une cinquantaine d’enfants souffrant de malformation cardiaque, d’ici la fin de l’année. Cette chirurgie annonce plusieurs innovations médicales en cours dans notre pays telle l’ouverture très prochainement à l’Hôpital du Mali d’un service de la procréation médicalement assistée. Il s’agit d’une technique médicale consistant à résoudre les problèmes d’enfants liés à l’infertilité et à d’autres problèmes gynécologiques.

Abdrahamane Diamouténé
Source: L’indicateur du Renouveau

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Mali : Polémique autour de l’élaboration d’un nouveau manuel scolaire : Le mea culpa du Groupe Pivot

Mon, 24/12/2018 - 07:31
Le directeur exécutif du groupe Pivot, Dr. Souleymane Dolo, a dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, reconnu leur erreur dans l’élaboration d’un manuel scolaire contenant des activités faisant référence à l’homosexualité qui a été dénoncé par le président du Haut conseil islamique du Mali, l’imam Mahamoud Dicko.

Accusé d’être impliqué dans l’élaboration d’un manuel scolaire contenant le thème de l’homosexualité destiné aux élèves du premier et du second cycle de l’enseignement fondamental, le Groupe Pivot, par la voix de son directeur exécutif, Dr. Souleymane Dolo, reconnaît, lors d’une rencontre avec des leaders religieux, en présence de Cherif Ousmane Madane Haïdara son erreur.

Par la même occasion, Dr Souleymane Dolo, sollicite l’accompagnement des leaders religieux à travers leur présence dans la nouvelle commission qui sera mise en place en vue de trouver un consensus autour du nouveau manuel scolaire. Il les a aussi rassurés  que tous les thèmes contraires à nos valeurs religieuses et ancestrales seront retirés du nouveau manuel scolaire. C’est la présence du thème de l’homosexualité dans ce manuel scolaire, financé par le Royaume des Pays-Bas à travers le Groupe Pivot, qui avait provoqué la colère des milieux religieux dans notre pays, incitant ainsi le Premier ministre,  Soumeylou Boubèye Maïga, à suspendre les travaux d’élaboration dudit manuel, il  y a quelques jours.

Ce mea culpa du directeur exécutif du Groupe Pivot sonne comme une douche froide pour ceux qui cherchaient à accuser l’imam Mahamoud Dicko, président du Haut conseil islamique d’avoir porté de fausses accusations contre les membres de la commission chargée de l’élaboration de ce manuel.

Avec ce mea culpa de Dr. Souleymane Dolo, les uns et les autres, désormais, doivent œuvrer à éviter à notre pays, une nouvelle crise sociale dont le Mali n’a pas besoin présentement.

Abdrahamane Diamouténé 
Source: L’indicateur du Renouveau

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Mali : En un mot : Délit d’ingérence

Mon, 24/12/2018 - 07:29
Dramane Aliou Koné, Directeur de publication de l’indicateur du Renouveau Annoncé pour hier dimanche, le meeting du Haut conseil islamique du Mali a été finalement reporté à une date ultérieure, du moins, si l’on en croit la déclaration lue à la télévision nationale par le secrétaire général de la structure.

Coup de tonnerre, sur les antennes d’une autre télévision, le porte-parole de l’imam Mahmoud Dicko est revenu sur les conditions de l’annulation de la manifestation très attendue. Sans porter des gants, il accusera le pouvoir de mener des actions en sourdine afin d’empêcher la tenue du meeting.

Tout est parti d’une réunion extraordinaire du Haut conseil islamique où l’imam Dicko a été mis en minorité sinon désavoué par l’écrasante majorité des membres du bureau. C’est une manigance du Premier ministre, dit-on dans l’entourage de l’imam Dicko, avant de préciser qu’il ne se retrouve pas dans le Haut conseil islamique dans sa forme actuelle.

Crise interne ou ingérence du régime ? Ce qui est connu de tous, c’est bien les relations tendues entre le pouvoir et l’imam Dicko. Est-ce la raison de la situation de bicéphalisme qui prévaut au sein du bureau du Haut conseil depuis un moment ?

Dans cette énième crise, les  faits et gestes du gouvernement fondent à croire qu’il y a une réelle volonté d’affaiblir le président du Haut conseil islamique et le gênant imam de la mosquée de Badalabougou à l’origine de la révélation de l’existence d’un manuel scolaire sur l’enseignement de l’homosexualité. En dépit de ces actions de déstabilisation en son encontre, l’imam Dicko parvient à tenir son meeting avec une marrée humaine. Le désaveu semble avoir changé de camp.

DAK
Source : L’indicateur du Renouveau

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