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Diplomacy & Defense Think Tank News

Jean Coldefy présente sa note : Numérique et mobilité : impacts et synergies

Fondapol / Général - Thu, 07/05/2015 - 11:59

Retrouvez l’interview de Jean Coldefy sur sa note : Numérique et mobilité : impacts et synergies.

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« La conscription en France » – 3 questions à François Cailleteau

IRIS - Thu, 07/05/2015 - 11:02

François Cailleteau a été chef du Contrôle général des armées puis Inspecteur général des finances. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « La conscription en France, mort ou résurrection ? », aux éditions Economica.

A l’heure où renait une nostalgie pour le service national, vous montrez qu’il était injuste socialement et inefficace militairement. Pourquoi ?

Le service national était devenu inefficace militairement parce qu’il était trop court, par rapport aux besoins d’une armée aux matériels de plus en plus sophistiqués et de moins en moins nombreux. Si le service était court (dix mois en 1992), c’est parce que le volume de chaque classe d’âge était très supérieur aux besoins des armées. Cela ne laissait le choix qu’entre une brièveté et un taux insupportable d’exemption du service dans un pays aussi attaché à l’égalité, au moins formelle, que la France.
Inefficace aussi parce qu’on ne pouvait envoyer que des volontaires, dont l’expérience prouvait qu’ils ne dépassaient guère le dixième des appelés dans les opérations extérieures (OPEX), alors que ces OPEX devenaient, après la fin du bloc soviétique, l’essentiel des missions des armées.
De plus, il était injuste parce qu’environ 30% des jeunes gens en étaient dispensés ou exemptés, pour des motifs souvent discutables, ce qui donnait à la sélection l’allure, soit d’une loterie, soit du règne de la fraude ou du piston.
Enfin, pour ceux qui étaient appelés, les conditions de service étaient très différentes, allant de l’emploi profitable dans une entreprise à l’étranger à celui de fantassin dans les camps de l’est de la France ou de l’Allemagne, en passant par les « planques » largement répandues dans tout l’appareil militaire. Force était de constater que les emplois les plus doux étaient réservés aux bénéficiaires du capital social (études, relations) et qu’au sein des emplois les plus rudes, à l’exception de quelques volontaires, se concentraient les plus démunis de ce capital (faible niveau scolaire, pauvreté, chômage).

Serait-il matériellement possible de faire renaître le service national ?

Le service national obligatoire et principalement militaire, tel qu’il existait jusqu’en 1997, ne peut matériellement pas être remis en place. Les armées ne disposent ni des casernements, ni des équipements correspondant au volume des armées des années 1990. Il y faudrait un énorme effort financier qui serait en outre un non moins énorme gaspillage.
En effet, en partant de l’hypothèse du maintien de l’interdiction d’employer les appelés non volontaires dans les OPEX (et cette hypothèse peut être considérée comme une certitude), les unités composées d’appelés ne pourraient servir qu’à renforcer, dans les tâches les plus basiques (gardes, patrouilles) les forces de police et de gendarmerie. Leur volume serait considérablement supérieur aux besoins, même avec un service très court et un taux très élevé d’exemptions (un service de quatre mois avec un taux d’exemptions et de dispenses de 40% donnerait un effectif permanent de 70 000 appelés).

Un service national obligatoire et principalement civil pose d’autres problèmes. D’abord, il n’est pas sûr qu’il soit juridiquement possible, dans la mesure où il pourrait être considéré comme un travail forcé, interdit par des conventions internationales signées par la France. A supposer cet obstacle levé, on se heurterait ensuite à la question du volume. D’abord, parce que les jeunes femmes ne pourraient évidemment pas en être dispensées du seul fait de leur sexe. Ensuite, parce qu’il serait difficile de pratiquer de forts taux d’exemptions sur la base de l’aptitude physique, puisqu’on ne pourrait exciper des contraintes de l’activité militaire. Cela exigerait donc de faire faire chaque année un service à quelques 700 000 personnes. Même avec une durée très courte du service (et, plus c’est court, moins c’est utile), une organisation de masse devrait être mise en place. Enfin, il faudrait décider de la nature des activités des appelés à ce service. Il faut qu’elles soient utiles, soit à eux-mêmes, soit à la collectivité. Dans le premier cas, on trouverait principalement le rattrapage de formation, mais peut-il être efficace s’il ne s’adresse pas exclusivement à des volontaires suffisamment motivés ? Dans le second cas, le risque est de faire tenir aux appelés des emplois que devraient tenir des salariés.
Toutes ces considérations conduisent à renoncer à l’idée d’un service national universel (et donc obligatoire), qu’il soit principalement militaire ou principalement civil, et à revenir aux idées de service civil volontaire.

Est-ce la bonne réponse aux défis actuels de la société : absence de cohésion sociale, terrorisme, etc. ?

L’histoire nous montre que c’est la cohésion sociale qui a permis le service militaire universel, et non l’inverse. Il ne faut donc pas attendre d’une forme quelconque de service qu’elle pallie toutes les insuffisances que les familles, l’éducation nationale et la société, dans son ensemble, ont laissé s’installer dans les jeunes générations.
Ceci étant, des formes de service volontaire peuvent être utiles pour aider à l’insertion des jeunes dans la vie active et pour répondre au besoin d’engagement d’une fraction de la population jeune. Elles existent déjà et il s’agit seulement de les développer.
Encore faut-il que ce développement se fasse avec un souci d’efficacité et non avec celui de « faire du nombre ». Il faut s’assurer que les volontaires aient une motivation suffisamment forte. De plus, leur service doit être assez long, assez encadré pour être efficace ce qui suppose qu’il ne soit pas trop fait à l’économie.
Quant à lutter contre le terrorisme, pour l’essentiel, laissons cela aux professionnels. Tout au plus, on peut imaginer une forme de service volontaire qui permettrait d’assurer l’essentiel des missions de garde et de patrouille, actuellement confiées à l’armée de terre, au détriment de la préparation des militaires professionnelles aux OPEX ou à celui de leur repos après ces missions exigeantes.

Das Ende des handelspolitischen Multilateralismus

SWP - Thu, 07/05/2015 - 09:19
Mega-Abkommen wie TTIP und TPP flankieren einen neuen geostrategischen Großkonflikt. Die Folgen...

Niebla en el canal: El próximo gobierno británico y la UE

Real Instituto Elcano - Thu, 07/05/2015 - 03:02
Opinión - 7/5/2015
Ignacio Molina
Cualquiera de las combinaciones de gobierno resultantes de las elecciones puede llevar a que, bien desde Downing Street o desde una oposición jaleada por parte de la opinión pública, se enconen aún más las relaciones entre Reino Unido y UE.

Niebla en el canal: El próximo gobierno británico y la UE

Real Instituto Elcano - Thu, 07/05/2015 - 03:02
Opinión - 7/5/2015
Ignacio Molina
Cualquiera de las combinaciones de gobierno resultantes de las elecciones puede llevar a que, bien desde Downing Street o desde una oposición jaleada por parte de la opinión pública, se enconen aún más las relaciones entre Reino Unido y UE.

Somalis Are Resilient but Face Daunting Humanitarian Situation

European Peace Institute / News - Wed, 06/05/2015 - 21:11

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High-level UN humanitarian officials say that violence and instability make Somalia one of the most challenging environments when it comes to delivering aid, a reality that, however, does not question the laudable level of resilience demonstrated by Somalis over the years.

Philippe Lazzarini, the UN humanitarian and resident coordinator for Somalia, and Edem Wosornu, the head of the Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) in the country, spoke at IPI on May 6th of the high barriers that humanitarians encounter when assisting Somali civilians, all the while praising the perseverance of Somalis in their desire to restore political order in the country.

“Somalia is one of the most difficult contexts to deliver any type of assistance,” Mr. Lazzarini said. “It’s a very complex and fluid situation, and we have to admit that we will never completely grasp its reality.”

The East African country is currently undergoing a process of political and social restoration known as Vision 2016 which is poised to see Somalis holding democratic elections by September 2016, laying the foundations for a democratic, federal state.

Somalia has been in turmoil for the past 25 years, including a period from 1991 to 2012 with no central government. Recently, terrorist attacks by extremists from the al-Shabaab group have further exacerbated the security climate in the country, challenging both Somalis’ reconstruction efforts as well as international humanitarian aid delivery.

According to Ms. Wosornu, there are more than three million Somalis in need of humanitarian assistance, amounting to about a quarter of Somalia’s total population. Of the over 200,000 malnourished Somali children living in the country, Ms. Wosornu said that about 40,000 require medical attention in order to survive.

That said, both UN officials praised the high degree of resilience shown by Somalis in dealing with their situation over the years and praised their determination to build a stable and durable state. But this resilience, they said, needs to be accompanied by support from the international community, particularly in terms of funding for humanitarian programs.

Ms. Wosornu cited numbers from recent years, noting that humanitarian pledges are usually at least partially met. “This shows that people do care about Somalia, [whether it’s] the donor community, member states, or Somalis,” she said. “The key challenge… is to sustain attention” to the response.

The OCHA official also said that as challenges in the country change, so does the humanitarian effort. She recalled a recent episode in which helicopters had to rush assistance goods to an area that had only recently opened up, drawing some criticism for possibly violating humanitarian standards.

“We [knew] that the 30,000 children there [had] not been assisted; you know that they haven’t received polio vaccinations, so why wait and count them?” she said. “We found creative ways of delivering aid in Somalia without breaching or disrespecting our principles.”

But as humanitarian assistance adjusts, it needs to do so within certain boundaries, Mr. Lazzarini said. He mentioned the increasingly larger role played by NGOs and private actors, which are becoming more active when it comes to humanitarian assistance in Somalia, but sometimes pose problems of coordination. This is not a negative development in itself, he said, but it needs to be assessed cautiously.

“We have to make sure that the shift from agency-funded programs to international NGOs is based only on efficiency,” he warned, “and not on the fact that donors or member states do not want to cover some of the costs related to the safety of staff.”

Mr. Lazzarini and Ms. Wosornu also discussed the role played by African Union forces in stabilizing Somalia as well as the effects of regional conflicts on humanitarian delivery in the country.

The conversation was moderated by IPI Senior Adviser John Hirsch.

Watch event:

Climate advisers must maintain integrity

SWP - Wed, 06/05/2015 - 19:06
As global negotiations fail on emissions reductions, scientific advisers need to resist pressure to...

2015 Vienna Seminar Examines the UN at 70

European Peace Institute / News - Wed, 06/05/2015 - 18:57

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On May 6-7, the International Peace Institute organized the 45th annual Vienna Seminar. The conference debated the fitness of the United Nations at 70 and discussed ways to enhance multilateralism and attracted over one hundred diplomats, military officers, representatives of inter-governmental organizations, students, academics, journalists and representatives of civil society who took part in six sessions on a wide range of topics connected to the theme of how to make the UN more “fit for purpose.”

The seminar began by highlighting that the UN was established in a different era, one that was facing a different set of challenges than exist today. Furthermore, the number of member states has almost quadrupled since 1945, creating greater diversity and complexity. Another major difference is that in the past, most threats to international peace and security came from states, whereas today many challenges stem from non-state actors, transnational networks, or flows (such as money, people, diseases, cybercrime) that do not respect borders.

A wide range of threats and challenges were highlighted, including pandemics, inequality, urbanization, climate change, resource depletion, forced migration, terrorism and organized crime. It was observed that successfully meeting these complex and often inter-related challenges requires states to work together. “There is no alternative to multilateralism,” said one participant.

At the same time, it was noted that the international system–particularly the UN–has not been able to adapt fast enough to the changes brought about by globalization. Nor has it been able to bring peace to a number of countries including Iraq, Libya, Syria, and Yemen. Ways were discussed on how to improve global governance, humanitarian responses to crises, and peacekeeping.

Concerning health and humanitarian issues, it was observed that it is essential to break down silos, improve coordination, and focus on long-term structural reforms that strengthen national capacity and resilience rather than focusing mostly on short-term, international crisis responses.

It was stressed that issues should not be looked at in isolation. Examples given included the link between weak governance and poor health care (as in the case of Ebola) or the nexus between energy, water and food security.

There was a lively discussion on the risk posed by radicalized youth, and by the Islamic State (also know as Daesh), and why young people join such extremist movements.

The tragedy of forced displacement was a particularly hot topic of debate. According to the UN’s refugee agency, UNHCR, there are now a record-high number of some 52 million refugees worldwide, many of them children living in refugee camps. A warning was given that if their needs are not addressed soon, they will be a lost generation. The specific problem of dealing more effectively with forced displacement across the Mediterranean was also discussed.

A session was devoted to the topic of conflict prevention and crisis management. It was noted that despite the fact that the UN was established, as it says in the charter, “to save succeeding generations from the scourge of war,” insufficient attention and resources are devoted to preventing and preparing for crises. The precedent of the UN Preventive Development Force (UNPREDEP) was recalled, and a plea was made for more preventive deployments.

Peacekeeping–a traditional theme of IPI Vienna Seminars–was debated, with a particular focus on how to deal with armed non-state actors, how to make more effective use of technology, the strengths and weaknesses of hybrid missions, as well as the legitimate and appropriate use of force.

Institutional change was also discussed. One participant suggested that Security Council reform should be approached in a more radical way, namely to create regional Security Councils. Another, from the Elders, suggested a more transparent and representative method for choosing future Secretaries-General. Several participants cautioned that it will be hard to enhance multilateralism at a time of serious geo-political rivalries, for example in relation to the Middle East, South China Sea, and Ukraine.

It was also stressed that the United Nations tends to be reactive and that more needs to be done to anticipate and adapt to change.

Some participants cautioned that perhaps we expect too much from the UN. It was also pointed out that there is a serious mismatch between the increased tasks that the UN is expected to carry out, and the pressures for zero growth by some member states.

Carrying on a 45-year tradition, the meeting was co-hosted by IPI together with the Austrian Federal Ministry for Europe, Integration and Foreign Affairs, and the Austrian Federal Ministry of Defence and Sports. In addition to marking the 70th anniversary of the founding of the United Nations, this year is also the 60th anniversary of Austria’s active engagement in the UN. The seminar took place in the historic Marble Hall of the Austrian Federal Ministry for Integration, Europe and Foreign Affairs.

Watch the high-level panel, “Is the UN Fit for Purpose?”:

Related coverage:
The U.N. at 70: Is It Still Fit for the Purpose? (Inter Press Service, May 14, 2015)

Dr Thanos Dokos writes in Kathimerini on the Cyprus Question, 06/05/2015

ELIAMEP - Wed, 06/05/2015 - 16:36

You can read here the article on the Cyprus Question, which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 6 May 2015.

Mr Anastasis Valvis and Dr Sotiris Petropoulos explore the impact of the crisis on Greek NGOs

ELIAMEP - Wed, 06/05/2015 - 16:25

ELIAMEP Junior Research Fellow Mr Anastasios Valvis and Dr. S. Petropoulos have contributed to the book Societies in Transition with their chapter ‘Crisis and Transition of NGOs in Europe: The Case of Greece’. Mr. Valvis and Dr Petropoulos focus on the transformation of development assistance due to a decrease in available funding from the usual ‘suspects’, known as ‘old donors,’ and a subsequent increase from so called ‘new donors’ such as China and Brazil.

Darf Satire alles – brauchen wir eine globale Ethik im Netz?

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 06/05/2015 - 12:18
Hundertsiebzehn Tage nach den Mordanschlägen auf die Redaktion von Charlie Hebdo diskutierten unter der Moderation von Daniela Arnu der Kabarettist Christian Springer, der Karikaturist Dieter Hanitzsch, der BR-Rundfunkratsvorsitzende Prälat Lorenz Wolf und der Medienethiker Alexander Filipović über die Konsequenzen der Ereignisse vom 7. Januar in Paris

Kolumbiens Weg zum Frieden

SWP - Wed, 06/05/2015 - 12:07

Die Friedensverhandlungen zwischen der kolumbianischen Regierung unter Präsident Juan Manuel Santos und der aufständischen FARC-Guerilla treten nach zweieinhalb Jahren in eine kritische Phase ein. Neben den Verhandlungsfortschritten – in drei von fünf Punkten ist man sich bereits einig – unterstreichen beide Seiten ihre Kompromissbereitschaft durch Zeichen des guten Willens. Gleichzeitig aber wächst die Unsicherheit, ob angesichts der noch umstrittenen Grundsatzfragen der Durchbruch zu einem umfassenden Friedensabkommen gelingen kann. Die Gespräche werden von der internationalen Gemeinschaft unterstützt, doch innenpolitisch zeigt sich das Land stark polarisiert. Der bisherige Verhandlungsverlauf sollte nicht darüber hinwegtäuschen, dass Kolumbien nach 50 Jahren gewaltsamer Auseinandersetzungen noch einen weiten Weg zu einem stabilen Frieden vor sich hat. Selbst eine erfolgreiche Verhandlungslösung wäre nur der Anfang eines schwierigen Friedensprozesses mit weitreichendem Reformbedarf. Diesen Prozess sollte die internationale Gemeinschaft mit technischer und finanzieller Unterstützung begleiten.

Nordkoreas Verbrechen gegen die Menschlichkeit

SWP - Wed, 06/05/2015 - 11:44

Was in Europa kaum ein Thema ist: Nordkoreas totalitärer Führerstaat verübt Verbrechen gegen die Menschlichkeit in einem Ausmaß, das in der Gegenwart keine Parallele hat. Das Regime der Demokratischen Volksrepublik Korea (DVRK) terrorisiert die eigene Bevölkerung mit Mord, Folter, Versklavung und willkürlicher Inhaftierung. Die vom UN-Menschenrechtsrat beauftragte Untersuchungskommission hat nach einjähriger Recherche in einem rund 400 Seiten langen Bericht schwere und systematische Menschenrechtsverletzungen dokumentiert. Am 18. Dezember 2014 verurteilte die UN-Generalversammlung diese Verletzungen und empfahl, die Verantwortlichen vor dem Internationalen Strafgerichtshof anzuklagen. Zwar folgte der UN-Sicherheitsrat diesem Votum bislang nicht. Weil die Menschenrechtsverletzungen der DVRK aber nun auf höchster UN-Ebene thematisiert wurden, haben sie die gebotene internationale politische Relevanz erlangt. Europa und gerade auch Deutschland tragen Verantwortung dafür, dass Menschenrechte in ihrer Nordkoreapolitik einen höheren Stellenwert bekommen und die durch die UN-Untersuchung erzeugte Aufmerksamkeit nicht wieder nachlässt.

Interreligiöse Dialog-Initiativen

SWP - Wed, 06/05/2015 - 11:36
Zur Auswärtigen Kulturpolitik islamischer Staaten

La presencia global de España

Real Instituto Elcano - Wed, 06/05/2015 - 03:54
Opinión - 6/5/2015
Iliana Olivié
La cooperación al desarrollo, la ciencia, los deportes, la tecnología o el turismo son importantes en la acción exterior de España.

La presencia global de España

Real Instituto Elcano - Wed, 06/05/2015 - 03:54
Opinión - 6/5/2015
Iliana Olivié
La cooperación al desarrollo, la ciencia, los deportes, la tecnología o el turismo son importantes en la acción exterior de España.

L’engagement des pays du Sud aux Nations unies pour une meilleure restructuration des dettes souveraines

IRIS - Tue, 05/05/2015 - 18:30

Le 5 décembre 2014, à l’Assemblée générale des Nations unies, cent vingt-sept pays, essentiellement les pays du groupe G77 + Chine rassemblant les pays dits du Sud, ont voté pour une résolution présentée par l’Argentine, visant à mettre en place un cadre légal multilatéral pour la restructuration de dettes souveraines. Déjà en septembre 2014, cent vingt-quatre de ces pays avaient fait adopter, à l’initiative de la Bolivie, une résolution en ce sens.

C’est là un tournant historique, selon Sacha Llorenti, le représentant de la Bolivie au sein de l’organisation. Ce cadre pourrait permettre de lutter contre les pratiques inhumaines des « fonds vautours », fonds d’investissements spéculatifs qui se spécialisent dans le rachat à bas prix de dettes, comme cela a été le cas pour la dette souveraine de l’Argentine, qu’ils ont rachetée lors de la crise économique qu’a traversé le pays dans les années 2000. Ces fonds vautours ont refusé de participer à la renégociation de cette dette (héritée en partie de la période de la dictature, de 1976 à 1983), demandant un remboursement au plus proche de la valeur nominale. En 2013, Thomas Griesa, juge de la Cour de Justice de New York, a donné raison aux fonds vautours et a condamné l’Argentine à payer 100% de sa dette en litige. Les fonds vautours rachètent de la dette à prix cassé, refusent de participer à la restructuration de cette dette et exigent ensuite la valeur totale ainsi que les intérêts des obligations qu’ils ont achetées.

A l’opposé des pays du Sud, seize pays, essentiellement du Nord, comme les États-Unis, le Japon et plusieurs pays européens, ont voté contre cette résolution, estimant que le Fonds monétaire international (FMI) est un lieu approprié pour traiter de ces questions. Cet argument les avantage car ces pays de la Triade, qui ne pèsent qu’un peu plus de 8% des voix aux Nations unies, représentent plus de 45% du pouvoir de décision au sein du FMI. En effet, au sein de ce dernier, les voix sont pondérées en fonction de la richesse de chaque État, système moins démocratique que celui de l’Assemblée générale de l’ONU, où la règle veut que chaque État, riche ou pauvre, dispose d’une voix. En outre, le représentant des États-Unis a justifié le vote de son pays contre cette résolution par le risque d’incertitudes qu’un tel texte pourrait faire peser sur les marchés financiers.
Depuis longtemps, des réseaux progressistes, comme le Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde (CADTM) militent pour l’abolition ou la réduction et le rééchelonnement de la dette des pays du Sud.

En février 2015, l’Assemblée générale des Nations unies a élu la Bolivie présidente du nouveau « Comité sur le processus de restructuration de la dette souveraine », un comité plus grand que le groupe G77 + Chine, qui vise à favoriser le développement durable de tous les pays du monde. « Cela sera une fierté pour les Boliviens que nous dirigions ce processus de changement de la nouvelle architecture financière du monde », a affirmé le 3 février dernier le président bolivien Evo Morales, qui a précisé que ce comité œuvrera à ce que les organismes internationaux ne se comportent pas comme « des prédateurs qui arrachent des fonds ou qui donnent des fonds en arrachant des intérêts ». Il s’agit pour Evo Morales de faire en sorte « qu’il n’y ait plus de fonds vautours ».

Pour Sacha Llorenti, une des raisons pour lesquelles la Bolivie a été choisie pour diriger ce Comité tient au fait qu’elle a, au sein du groupe G77+ Chine, donné l’impulsion à la recherche d’un mécanisme pour permettre une juste restructuration des dettes souveraines, et qu’elle est une référence en matière de politique sociale et de gestion de ses finances publiques. Sacha Llorenti a reconnu que « c’est un processus qui n’est pas simple, il est compliqué et difficile, mais c’est pour cela qu’ont été créées les Nations unies, pour mener à bien les processus difficiles et compliqués et pour y parvenir dans le cadre du dialogue et dans le respect des principes de la Charte des Nations unies ».

Le Comité est chargé de mettre sur pied d’ici septembre 2015 un cadre légal multilatéral pour les processus de restructuration des dettes souveraines, ce qui comblerait un vide juridique. Les réunions ont commencé en janvier-février 2015, consacrées à l’analyse des brèches du système de restructuration actuel. Des experts d’organismes internationaux (comme par exemple la Banque interaméricaine de Développement) y ont participé, ainsi que des représentants de divers pays.

Si les Nations unies parviennent à mener à bien cette action, elle constituerait un premier pas pour faire prévaloir des principes humains sur ceux du capitalisme débridé en matière de gestion et de paiement des dettes souveraines, jalon important vers la réduction des inégalités Nord-Sud.

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