(B2) Les communications par satellite (SatCom) de la mission de formation de l’UE en Somalie sont, depuis début octobre assurées par l’Agence européenne de défense (EDA), vient d’annoncer celle-ci. EUTM Somalia est ainsi la première mission militaire de la PSDC à prendre l’option de l’Agence pour couvrir ses besoins satellitaires. La communication satellite étant aujourd’hui une nécessité primaire dans une mission ou opération multinationale.
Les services comprennent la location, la livraison et l’installation d’un terminal à distance en bande C à l’aéroport international de Mogadiscio ainsi que des liaisons satellites de haut débit non classifiées en Europe. Les services incluent également un support technique 24/7 et sur le site-intervention si nécessaire.
Dans les prochains mois, l’Agence prendra également en charge la fourniture de services mobiles par satellite pour les opérations opération EUNAVFOR Atalanta, EUTM Mali et EUTM Somalia ainsi que le central de ATHENA. Le mécanisme Athena, mis en place pour financer les opérations militaires de la PSDC, a, en effet, rejoint cette année le marché SatCom UE de l’Agence, pour améliorer le processus de passation des marchés dans les opérations.
(NGV)
Alexis Tsipras en conversation avec Martin Schulz (PE) et JC Juncker (CE) au dernier Conseil européen (crédit: CUE)
(B2) Alexis Tsipras l’a fait clairement savoir lors du sommet européen. A l’idée défendue par Berlin – et Bruxelles – de patrouilles communes gréco-turques en mer Egée, c’est non ! Collaborer avec la Turquie sur la base du droit international, c’est possible. Mais « le contrôle et la gestion des frontières relèvent de la responsabilité exclusive des pays-membres qui ont le premier et le dernier mot. Chaque pays est responsable de la surveillance de ses frontières » a déclaré le Premier ministre grec.
Même son de cloche pour le ministre grec des Affaires étrangères, Níkos Kotzias, qualifiant d’« inadmissible » l’idée de patrouilles communes gréco-turques en mer Egée qui « ouvrent la voie à l’entrée des navires turques dans les eaux territoriales grecques avec toutes les conséquences de long terme qui en découlent ». La Grèce préfère renforcer les forces de l’agence Frontex.
(NGV)