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Council conclusions on Afghanistan

EEAS News - Mon, 26/10/2015 - 00:00

Militaires et policiers tchèques en renfort à la frontière hongroise face à la Serbie

Bruxelles2 Blog - Sun, 25/10/2015 - 17:58

(B2) Cinquante policiers tchèques partent en renfort, cette semaine, en Hongrie, pour aider à surveiller la frontière « Schengen » avec la Serbie, annonce Radio Prague. La semaine dernière, une vingtaine de militaires tchèques sont déjà partis en Hongrie pour épauler l’armée hongroise.

Coup de filet au large de la Libye. 14 contrebandiers inculpés

Bruxelles2 Blog - Sun, 25/10/2015 - 13:11

Débarquement de suspects à Augusta par la garde côtière italienne (archives WebMarte)

(B2) 17 personnes ont été arrêtées, dans la nuit du 22 octobre, lors d’une opération menée par la marine italienne dans les eaux internationales au nord de la Libye. Ils venaient d’Egypte. Une arrestation saluée par le pouvoir politique. La ministre de la défense, Roberta Pinotti, s’est déplacée pour féliciter les militaires italiens pour cette prise menée dans le cadre de l’opération nationale Mare Sicuro et coordonnée avec la justice italienne.

Un navire suspect sans pavillon repéré

L’opération coordonnée par le procureur à Syracuse, avait commencé durant la nuit. Le navire suspect, qui n’arborait pas de pavillon, a été identifié par le navire Durand De La Penne (D-560), à environ 90 miles nautiques au nord-ouest de la ville libyenne de Derna. Des équipes de fusiliers marins de la Brigade San Marco et un commando d’arraisonnement des navires De La Penne et Virginio Fasan, sont alors montés à bord du bateau suspect. Celui-ci, un « bateau de pêche, remorquait un deuxième bateau qui avait été utilisé dans les affaires de traite des êtres humains » signale l’état-major de la marine italienne.

17 arrestations

Après inspection, dix-sept personnes ont été arrêtées et conduites sur le Virginio Fasan (F-591), une des frégates FREMM de la marine italienne, puis débarquées dans le port de Augusta et mises à la disposition des autorités judiciaires. Là ils ont été « débriefiés » par les enquêteurs du GICIC (Gruppo interforze di contrasto all’immigrazione clandestina), coordonné par le procureur Antonio Nicastro.

14 inculpés

Parmi les 17 suspects arrêtés, 3 ont été relâchés. Ils étaient mineurs. Et ils ont été considérés comme au service du personnel sans être impliqués dans l’organisation criminelle. Les 14 autres ont été inculpées d’aide à l’immigration illégale voire d’association de malfaiteurs, a annoncé lors d’une conférence de presse, le procureur en chef anti-mafia de Catane, Francesco Paolo Giordano.

Des récidivistes

Parmi eux, 4 sont des récidivistes. Certains des contrebandiers ont été « arrêtés antérieurement en Italie pour la même infraction », précise le procureur selon Il Fatto Quotidiano qui donne quelques détails supplémentaires. « L’un d’entre eux, en particulier, avait été impliqué en 2011, dans une opération qui avait conduit à la libération d’un groupe de 22 jeunes Égyptiens retenus captif par les trafiquants dans un thonier abandonné sur la côte de Santa Panagia, près de Syracuse ». Leurs peines avaient été réduites dans le passé pour la même infraction. Et ils avaient été libérés. Certains ont même salué les hommes du GICIC qui les ont interrogés sur le Fasan, raconte notre confrère italien.

Sous surveillance

Cette arrestation ne doit rien au hasard. Les trafiquants étaient, en fait, sous surveillance (2). Partis de la côte égyptienne d’Alexandrie, ils ont d’abord transféré leur « cargaison » — 478 migrants Irakiens, Syriens et Africains de diverses nationalités — à partir d’un bateau de plus petit tonnage, à environ 200 milles nautiques de la côte sud de Sicile. Lorsqu’ils ont regagné le bateau-mère, un navire de pêche, plus important, les commandos marine ont décidé d’intervenir. Les 478 migrants ont été secourus et débarqués dans le port d’Augusta entre le 19 et 20 octobre.

Un manque de navires

Selon les enquêteurs du Gicic, coordonnés par le commissaire adjoint Carlo Parini. Chacun des passagers aurait payé 2000 $ chacun pour le passage. Mais l’essentiel est ailleurs. La tentative des trafiquants de récupérer le navire ayant servi à transporter les migrants « est un signe que, après une saison estivale qui a enregistré des débarquements records principalement en raison de la crise moyen-orient, il est de plus en plus difficile pour les organisations criminelles de trouver en Egypte des barges destinées à perdre, coulées ou laissées dans les mains des autorités une fois le voyage terminé » indique le vice-procureur Nicastro, coordinateur du GICIC.

(NGV)

(1) L’opération Mare Securo a pour objectif d’assurer la présence, la surveillance et la sécurité maritime dans la Méditerranée centrale. Lancée le 12 mars, elle a ainsi précédé le lancement de l’opération européenne EUNAVFOR Med (alias Sophia)  Le dispositif déployé en Méditerranée centrale, « sur une zone d’environ 160.000 kilomètres carrés, se compose de 5 navires et environ 1.000 soldats en permanence », selon la marine italienne.

(2) D’où l’importance des croisements d’information entre les différentes forces en présence, des recueils de preuves et entretiens débriefings avec les migrants. Lire aussi : Recueil de preuves en Méditerranée

La 5ème régiment de Cuirassiers va renaître aux Emirats

Blog Secret Défense - Sun, 25/10/2015 - 10:25
Il y succède à la 13ème DBLE.

La 5ème régiment de Cuirassiers va renaître aux Emirats

Blog Secret Défense - Sun, 25/10/2015 - 10:25
Il y succède à la 13ème DBLE.

Irak 2003 : le mea culpa de Tony Blair

Bruxelles2 Blog - Sun, 25/10/2015 - 08:15

(B2) La guerre en Irak en 2003 n’était pas vraiment fondée sur de bons renseignements et n’a pas amené le changement de régime espéré. Tony Blair, l’ancien Premier ministre britannique (travailliste) l’a reconnu dans une interview sur CNN diffusé dimanche (25 octobre).

Des faux renseignements

« Je présente mes excuses pour le fait que les renseignements que nous avons reçus étaient faux parce que, même s’il (Saddam) a largement utilisé des armes chimiques contre son propre peuple, contre les autres, le programme (des armes de destruction massive) n’existait pas dans la manière que nous avons pensé ». NB : Une évidence tout de même près de 12 ans après le déclenchement de l’offensive americano-britannique.

Une planification erronée

Tony Blair présente également des excuses — ce qui est plus nouveau — pour « les erreurs dans la planification et, certainement, notre erreur dans notre compréhension de ce qui se passerait une fois que vous avez supprimé le régime ». NB : Un aveu qui fait référence à la préparation intensive de cette offensive, menée depuis le début 2002, et confirmée officiellement par le mémo de Colin Powell et ne survient pas tout à fait par hasard puisqu’une enquête est toujours en cours sur les responsabilités dans le déclenchement de cette guerre. La « commission Chilcot » mise en place en 2009 n’a toujours pas rendu son rapport (1).

La guerre de 2003 une des causes de la naissance de ISIS / Daech

L’ancien Premier ministre britannique reconnait également du bout des lèvres que cette intervention en guerre en Irak a joué dans la montée de l’organisation de l’Etat islamique (Daech). « Je pense qu’il y a des éléments de vérité dans cela » répondant à la question du journaliste, ajoutant cependant pour se dédouaner. « Bien sûr, vous ne pouvez pas dire que ceux d’entre nous qui ont éliminé Saddam en 2003 portent une responsabilité pour la situation en 2015. (…) Mais il est important aussi de réaliser, premièrement, que le printemps arabe qui a commencé en 2011 pourrait aussi avoir eu un impact sur l’Irak d’aujourd’hui, et deuxièmement, qu’ISIS a acquis son importance à partir d’une base en Syrie et non en Irak ».

Irak 2003, Libye 2011, Syrie 2012, trois politiques, trois échecs ?

Tony Blair avoue aussi que les techniques d’intervention occidentale au Moyen-Orient et en Afrique du nord se heurtent toutes à un échec. « Nous avons essayé l’intervention avec des troupes à terre en Irak. Nous avons essayé intervention sans mettre de troupes à terre en Libye. Et nous avons essayé de ne pas du tout intervenir mais en exigeant un changement de régime en Syrie. Ce n’est pas clair pour moi que, même si notre politique n’a pas fonctionné (en Irak en 2003), les politiques suivantes ont mieux fonctionné ».

(NGV)

(1) Dirigé par Sir John Chilcot, cette commission (Iraq Enquiry) aurait dû publier son rapport normalement en 2010 ou 2011… Mais pour différentes raisons, il a été reporté à plusieurs reprises, un « scandale national » n’hésite-t-on pas à dire outre-manche (lire l’attorney Morris dans le Mirror en 2014)

Déploiement de l’état-major franco-italien au Liban

Bruxelles2 Blog - Sat, 24/10/2015 - 23:56

Passation de commandement le 14 octobre (crédit : Etat-Major italien)

(B2) L’état-major non-permanent de la brigade alpine franco-italienne (EMNPBAFI) est, pour la première fois, déployé en opération, au Liban. Composé de 70 militaires, dont une majorité d’Italiens et une vingtaine de soldats français, cet état major est intégré dans l’état-major italien du secteur ouest de la FINUL, la force des Nations-Unies au Liban, depuis le 14 octobre dernier. Pendant six mois, ils y opèreront sous le commandement du général italien Franco Federici, chef de la brigade alpine « Taurinense ». Le secteur ouest de la FINUL est composé de 3000 casques bleus venant de 13 pays.

Un projet franco-italien

La création de ce commandement de brigade binational non permanent (Non Standing Bi-National Brigade Command – NSBNB-C) s’appuie sur un accord bilatéral entre la France et l’Italie signé en septembre 2013 qui vise à renforcer la coopération entre les deux pays (Lire : Une brigade commune de montagne franco-italienne pour 2015). Deux brigades ont été désignées de chaque côté des Alpes : la 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) côté français, et la « brigata alpina Taurinense », côté italien. Ce commandement ad hoc peut être mis à disposition d’une opération multinationale de type ONU, UE ou OTAN.

(NGV)

Crash d’un hélicoptère espagnol au large des Canaries

Bruxelles2 Blog - Sat, 24/10/2015 - 14:01

(crédit : armée espagnole)

(B2) Un hélicoptère AS332 Super Puma de l’armée de l’air espagnole avec 3 militaires s’est abîmé en mer, jeudi (22 octobre), dans l’après-midi (14h Zoulou, 16h locales), entre le continent africain et les îles Canaries. Il avait décollé de la base de Nouadhibou en Mauritanie vers 13h13 (heure zoulou) après avoir participé à une mission de formation et de sauvetage à Dakar avec les Forces armées du Sénégal durant deux semaines (lire : Le BPC Mistral en patrouille avec le Centinela dans le Golfe de Guinée). Et il devait arriver à Gando 16h45. Il aurait été victime victime d’une avarie à environ 280 milles nautiques de Gando et 40 miles nautiques au sud-ouest de Dakhla (au Sahara occidental. Trois militaires étaient à bord : « un capitaine, un lieutenant et un sergent de l’Armée de l’Air » indique le ministère espagnol de la Défense. L’hélicoptère appartient au 802e escadron de l’armée de l’air et était dédié au sauvetage et secours en mer.

Confusion sur le sort des trois hommes

Ces dernières heures, la confusion était grande. Assez vite, un hélicoptère des forces marocaines dépêché sur place a annoncé avoir repéré l’hélicoptère naufragé, à la surface de l’eau. La défense espagnole indiquait alors «  qu’un radeau était visible (à proximité de l’hélicoptère) avec des fusées allumées à proximité » mais sans pouvoir « confirmer la présence des trois soldats à bord du radeau » (lire ici). Un peu plus tard, la défense espagnole annonçait même que les trois hommes avaient été récupérés par un bateau de pêche. L’information s’est révélée fausse, au moins non vérifiée. Finalement le ministre de la Défense Pedro Morenés a dû admettre, vendredi soir, que les 3 militaires à bord de l’hélicoptère étaient « toujours portés disparus ».

Moyens importants de recherche

Les recherches stoppées jeudi soir ont repris. Plusieurs bateaux et aéronefs espagnols et marocain participent aux recherches. L’Espagne a déployé deux hélicoptères Super Puma, un avion de surveillance maritime CN235 et des F-18 pour continuer la recherche et deux navires, le Camino Español et le Olimpic Zeus, un navire hydrologique qui dispose de moyens technologiques de repérage des fond marins. Deux équipes de plongeurs spécialisés du commandement naval des Canaries, l’un de Dakhla et l’autre à bord du navire de la marine espagnole El Camino, ont été dépêchées sur place. Le ministère espagnol de la Défense, Pedro Morenés, est arrivé sur place, samedi, aux Canaries pour coordonner le dispositif.

Le ministère de la Défense P. Morenes avec les officiers aux Canaries (crédit: MOD Espagne

(NGV)

Recueil de preuves en Méditerranée

Bruxelles2 Blog - Sat, 24/10/2015 - 09:06

(crédit : Marine Espagnole)

(B2) La frégate « Canarias », déployée en Méditerranée dans le cadre de l’opération européenne EUNAVFOR Med Sophia, a participé au sauvetage de plus de 100 immigrants dans un canot pneumatique.  C’est au cours d’une mission de reconnaissance, mardi (20 octobre), que l’hélicoptère de bord Sea Hawk a repéré un bateau gonflable à la dérive avec plus de 100 personnes à bord. La frégate puis le commandement de l’opération EUNAVFOR Med Sophia ont été alertées et l’opération de sauvetage lancée. L’hélicoptère de bord du Canarias a guidé le navire de MSF à l’endroit exact du bateau de migrants.

Recherche de preuves

Pendant ce temps, l’avion de la force aérienne a survolé la zone pour localiser des navires suspects de trafiquants. Les enquêteurs des «Canaries» sont allés à bord du navire avec lequel les immigrés avaient voyagé pour recueillir des preuves et ainsi connaître avec plus de précision la façon dont opèrent les gangs.

Selon le bilan de la marine espagnole, 1.020 personnes ont déjà été secourues dans les différentes actions où est intervenue la frégate Canarias depuis son arrivée dans l’opération européenne, le 5 octobre dernier.

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