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Dans l’Opinion : le constructeur du char Leclerc devient franco-allemand

Blog Secret Défense - Tue, 15/12/2015 - 11:43
Le PDG de Nexter, Philippe Burtin, a été évincé par le gouvernement à la veille de la conclusion du rapprochement stratégique avec Krauss-Maffei Wegmann.

Des gardes-frontières européens, une excellente idée. Mais…

Bruxelles2 Blog - Tue, 15/12/2015 - 07:05

(B2) Un corps de garde-frontières européens et de garde-côtes, l’idée est ancienne. Mais elle n’a jamais pu être mise en oeuvre, comme nous l’avions écrit récemment. Tout simplement, car une majorité des Etats s’y étaient opposés assez vite. De cette idée est d’ailleurs née un succédané, « l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne », plus connue sous son acronyme Frontex (lire : En direct de la ‘situation room’ de Frontex).

Si le nom était long, il disait bien aussi ce que Frontex était : juste un organe de gestion opérationnelle. Ce qui, en soi, était ambitieux. Aujourd’hui cette agence ne dispose pas de tous les moyens nécessaires. Quand existe un besoin, constaté par tous, comme aux frontières de la Grèce, elle doit lancer un appel à du personnel et du financement. Et ces appels ne trouvent pas toujours vraiment réponse. Les Etats rechignent à envoyer du personnel et du matériel, parfois tout simplement car ils ont autre chose à faire (Lire : Au coeur de Frontex).

Parfois ce sont les mêmes d’ailleurs qui se plaignent de voir les frontières mal défendues ou de voir des migrants arriver par centaines. Témoin : le dernier appel à contribution pour quelque 700 personnels qui n’a été rempli que péniblement à moitié. Il était temps de passer à autre chose.

Une décision courageuse

La volonté de la Commission dirigée par Jean-Claude Juncker de proposer, d’emblée, la création d’un corps européen de garde-frontières, sans passer par une étape intermédiaire, est à saluer. C’est une nécessité aujourd’hui si on veut garder une certaine sérénité sur le continent  européen. Même si cette mesure peut paraître brutale, on a trop souvent parlé, dans le passé, de première étape sans passer à la seconde, pour ne pas avoir envie aujourd’hui d’être plus décisif. De fait, la plupart des Etats préfèrent un corps européen, même si ce n’est pas leur premier choix, à des frontières poreuses, mal gardées, où l’Etat concerné n’a que peu de moyens à opposer…

Les modalités de décision à revoir

On peut, en revanche, avoir un peu plus de doute sur les dispositions figurant dans le projet de règlement proposé aujourd’hui permettant de passer outre la volonté d’un Etat pour imposer la présence de gardes-frontières. Cette disposition peut paraître justifiée au regard de certaines périodes de latence, quand l’Etat où se déroule une crise met du temps à réagir. C’était le cas pour la Grèce récemment (lire : La Grèce appelle l’Europe au secours. Il était temps !). Mais il faut se méfier des mesures trop conjoncturelles. Cette mesure risque de heurter inutilement de nombreux pays à la souveraineté sensible, notamment à l’Est de l’Europe. Il ne faut pas les blâmer rapidement. Ils ont leurs raisons, voire raison tout court !

Discutable juridiquement…

D’un point de vue juridique, il parait difficile que la Commission impose une mesure de force, qui oblige un Etat à accepter des forces d’un autre pays, qui vont intervenir à sa place, assurant des fonctions régaliennes, comme intervenir en uniforme, armés, arrêter des personnes. En droit international, cela supposerait d’avoir une résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies avec le recours au Chapitre VII.

… comme historiquement

En termes historiques, c’est oublier le rôle joué par les gardes-frontières dans le système communiste de l’URSS et encore aujourd’hui en Russie. Les « verts » étaient une composante intégrale du dispositif soviétique de renseignements (KGB puis FSB), destiné à assurer l’ordre, aux côtés des « bleus » — la police politique. De plus, la notion d’assistance forcée peut résonner de façon étrange en référence à l’histoire. L’URSS n’a pas hésité à utiliser cette notion pour imposer à ses voisins de venir lui prêter « main forte ».

ou politiquement

L’époque a certes totalement changé. Et l’esprit de la Commission est tout autre. Il s’agit en renforçant les frontières externes de préserver la libre circulation à l’intérieur des frontières européennes, de sauver Schengen. Mais l’histoire est encore vive. il faut faire attention aux symboles… Et imposer à un Etat contre son gré certaines mesures pourrait se révéler dangereux à terme.

Une disposition qui pourrait valser

Du côté de la Commission, on semble d’ailleurs conscient — pour ce que j’ai compris — d’être allé « un peu loin » et prêt à abandonner cette disposition. Il s’agit plutôt d’un élément comme de quelques autres, destinés à servir de contrepartie dans la négociation qui va s’engager maintenant au sein du corpus législatif européen (Conseil des Etats membres de l’UE et Parlement européen). Espérons que cette « provocation » ne servira de prétexte à quelques uns pour refuser tout le projet.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire notre dossier : N°30. Garder les frontières de l’Europe. Vers un corps européen de garde-côtes et garde-frontières

US Navy’s newest littoral combat ship USS Milwaukee breaks down at sea

Naval Technology - Tue, 15/12/2015 - 01:00
The US Navy's newest Freedom-class littoral combat ship, USS Milwaukee (LCS 5), has experienced a loss of propulsion at sea.

US Navy, Lockheed complete first LRASM captive-carry flights on F/A-18E/F

Naval Technology - Tue, 15/12/2015 - 01:00
The US Navy's first long range anti-ship missile (LRASM) prototype has successfully completed captive-carry flight tests on the F/A-18E/F Super Hornet at Patuxent River Naval Air Station, Maryland.

Damen delivers first LoFlo 60 BWTS for HNLMS Mercuur (A900)

Naval Technology - Tue, 15/12/2015 - 01:00
Damen Shipyards Group has delivered the first new LoFlo ballast water treatment systems (BWTS), for installation on-board the Royal Netherlands Navy's (RNLN) submarine support ship and torpedo tender HNLMS Mercuur (A900).

UK Royal Navy receives third Astute-class submarine, the Artful

Naval Technology - Tue, 15/12/2015 - 01:00
The UK Royal Navy has received the third of the new Astute-class attack submarines, Artful, which will form a vital part of the country's security for decades to come.

Daech pénètre en Libye vers les puits de pétrole (Le Drian)

Bruxelles2 Blog - Mon, 14/12/2015 - 23:55

(crédit : RTL – archives JYLD en janvier 2015)

(B2) L’organisation de l’Etat islamique (Daech) a pris pied sur la côte libyenne, autour de Syrte, l’ancien bastion de Kadhafi. Mais elle commence à progresser « vers l’intérieur » de la Libye avec pour objectif l’accès à des puits de pétrole, a mis en évidence lundi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian sur la chaîne française RTL : « La situation est préoccupante en Libye. Je l’ai dit depuis des mois. »

De Syrte vers l’intérieur du pays

Les miliciens de Daech « sont à Syrte. Ils étendent leur territoire sur 250 kilomètres linéaires de côte. Mais ils commencent à pénétrer vers l’intérieur et à avoir tentation d’accès à des puits de pétrole et à des réserves de pétrole. Il faut absolument que cesse des conflits intralibyens, sinon le vainqueur militaire sera Daech.

Une lente prise de conscience chez les Libyens

« Heureusement, cette prise de conscience commence à se faire à la fois du côté de Tripoli et du côté de Tobrouk. Et on peut penser que les discussions qui sont en cours à la fois sous l’autorité de Martin Kobler, l’envoyé spécial des Nations unies, et dans les réunions de Rome, qui se sont déroulées ce week-end, vont aboutir à une solution politique » a-t-il ajouté.

Pas de frappes aériennes, une solution politique

Des frappes aériennes ne sont pas une option pour Jean-Yves Le Drian. « Il n’y a pas d’autre solution (que) politique. Il faut aboutir à une solution politique entre les différents clans, les différentes fractions qui aujourd’hui s’opposent en Libye » (…) Ils ont eux-mêmes les moyens militaires entre eux pour enrayer la progression de Daech donc il faut qu’ils s’unissent politiquement ».

Commentaire : Entamer des frappes parait plutôt délicat au plan politique comme militaire. La légitimité internationale de ces frappes serait étroite – sans une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. La résolution votée le 20 novembre vise davantage Daech en Irak et en Syrie. Militairement, outre d’avoir les moyens nécessaires, l’effet pourrait être plus négatif que positif, en déplaçant des populations, donc les éléments de Daech, en suscitant d’autres vocations, et en provoquant chez les milices libyennes, au final, une réaction davantage de solidarité que de d’hostilité.

(NGV)

Ecoutez le fichier audio (source RTL) – Libye (à partir de la 7e minute, après la réaction aux élections régionales)

http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2015/12/LeDrianElectionsLibye-Rtl20151214-8h35.mp3

La démocratie fonctionne encore (Asselborn)

Bruxelles2 Blog - Mon, 14/12/2015 - 23:55

(crédit : CUE)

(B2) En marge de la réunion des ministres de l’Union européenne, ce lundi, Jean Asselborn, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, a voulu tirer la leçon du second tour des élections régionales.

« On peut dire bravo à la France », a-t-il tenu à souligner. « On ne peut pas oublier le premier tour. Bien sûr. Mais cela aurait pu être pire. On a fait barrage à ceux qui sont vraiment des anti-européens, des gens qui n’ont pas compris le message que nous a donné le XXe siècle de mieux faire au XXIe siècle. Cela montre que la démocratie fonctionne encore ».

(NGV

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