The Stabilization and Association Agreement (SAA) between the European Union and Kosovo enters into force today, 1 April 2016. The SAA establishes a contractual relationship which entails mutual rights and obligations and large number of sectors. It will support the implementation of the reforms and give Kosovo an opportunity to move closer to Europe.
The SAA was signed on 27 October 2015 by Ms Federica Mogherini, High Representative for Foreign Affairs and Security Policy and Vice-President of the European Commission, and Mr Johannes Hahn, Member of the Commission responsible for the European Neighborhood Enlargement negotiations, for the European Union, and by MM. Isa Mustafa, Prime Minister, and Bekim Çollaku, Minister for European Integration, for Kosovo. Negotiated between October 2013 and May 2014, the SAA was signed on October 27, 2015 and formally concluded on 12 February 2016.
In order to support the necessary reforms, the EU provides pre-accession aid to the countries of the Western Balkans and Turkey amounting to some € 11.7 billion for the period 2014-2020, 645.5 million are destined for Kosovo.
Tag: SAAKosovo(B2) Le ‘Frankfurt am Main‘, le navire de soutien de l’opération militaire européenne en mer Méditerranée (EUNAVFOR MED / Sophia) a pris en charge ce mardi (29 mars) 105 personnes d’un canot pneumatique en détresse à environ 50 kilomètres au nord de Tripoli (Libye), dont 51 femmes et deux enfants. Le canot qui les contenait a été détruit, considéré « comme un obstacle à la navigation ». Les rescapés ont ensuite été transférés sur la frégate italienne « Grecale », qui participe à l’opération italienne Mare Sicuro. Depuis le 7 mai 2015, les navires allemands ont ainsi participé à la prise en charge « de 12.613 personnes en détresse » précise l’état-major de la marine allemande.
Dans le même temps, d’autres migrants ont été pris en charge par les garde-côtes libyens et la marine italienne. Depuis lundi, ce sont environ 3000 personnes qui ont ainsi été secourues. Et dimanche, ce sont 129 migrants qui ont été secourus par le navire océanographique britannique Enterprise.
Une route rouverte
Cela correspond, somme toute, à ce que j’avais observé quand j’étais sur place à bord du Cavour à la mi-mars : la route libyenne est rouverte, avec des arrivées de l’ordre de 800-900 personnes en moyenne par jour. Y voir une conséquence de la fermeture de la route orientale (via Turquie et Grèce) — comme certains observateurs calés dans leur fauteuil avec la règle et le compas le voient — est une hypothèse. Mais, de fait, c’est surtout la météo favorable, une mer calme, qui permettent aux trafiquants libyens et égyptiens de reprendre leur « business ».
Vider les stocks
D’une certaine façon, ils « écoulent » les stocks de candidats à l’exil avant une nouvelle campagne, comme le ferait n’importe quel commerçant avant une nouvelle saison. Sauf qu’ici il ne s’agit pas de marchandises. Mais d’hommes, de femmes et d’enfants. Une manière, pour eux, de faire la promotion de leur trafic auprès de personnes intéressées. Un peu comme les agences de voyage, valorisent leur catalogue de vacances au printemps, il s’agit d’attirer de nouveaux adeptes à l’arrivée en Europe.
Des routes alternatives au sein de chaque grande voie
L’idée d’une bascule d’une route à l’autre (de la voie orientale à la voie centrale) est souvent évoquée. Elle a une logique, vue d’Europe. Mais elle n’est pas systématique. Et ceux qui cotoient, au jour le jour, ces flux migratoires, et que j’ai consultés, restent très prudents. Il existe certes des effets de bascule entre la voie occidentale (via le Maroc et l’Espagne, voie aujourd’hui fermée) et la voie centrale (via la Libye et l’Italie) qui, toutes les deux, puisent leur réservoir humain en Afrique pour une bonne partie. Il existe certainement des voies de bascule au sein de la route orientale entre Turquie, Grèce : soit via la Bulgarie (aujourd’hui clôturée) ou via les Balkans. Au lieu de l’autoroute Belgrade Zagreb, on peut passer par la Bosnie-Herzégovine, ou l’Albanie et ensuite la voie terrestre et l’Adriatique.
Un effet de bascule d’Est en Ouest ?
Imaginer une bascule de la voie orientale (via Turquie) à la voie centrale (via Libye) parait aujourd’hui un peu plus compliqué. D’une part, les réseaux de trafiquants ne sont pas systématiquement les mêmes (même s’il peut y avoir fort bien des « joint-ventures »). D’autre part, pour arriver en Libye, en venant de l’Est, sauf à arriver par la mer, dans des cargos ou des ferrys (ce qui est pas toujours évident), il faut aujourd’hui emprunter une voie terrestre. Ce qui oblige à passer 1) soit par la Syrie (en guerre), 2) soit par le Liban ou la Jordanie, puis Israël, et ensuite vers l’Egypte. Or, la plupart de ces pays (Jordanie et Egypte) ont plus ou moins consolidé leurs frontières. Des passages, via la mer du Liban ou de l’Egypte vers la Libye, restent plus réalistes en revanche.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(B2) Être capable de lire les cartes et scanners, comprendre la situation maritime dans sa globalité, à un moment donné, et ainsi gérer et coordonner les réponses les réponses de toutes les agences somaliennes face aux menaces sécuritaires maritimes (accidents ou incidents), le tout depuis une salle d’opérations.
Tel a été l’objectif de la formation que la mission EUCAP Nestor à mené du 14 au 20 février. La formation des 10 étudiants s’est déroulée dans la ville côtière de Berbera (Somalie, où une salle d’opération provisoire a été construite et équipée pour servir le futur Centre des opérations maritimes de la garde côtière somalienne.
Une partie de la formation a été menée à bord de la corvette allemande FGS Erfurt (F-262), de l’opération Atalanta, venue spécifiquement à Berbera. L’accent a été mis sur les communications maritimes. Une salle des opérations opérationnelle est vitale pour la communication et les capacités de surveillance de la Garde côtière somalienne, ainsi que pour le contrôle de leurs navires qui patrouillent les eaux côtières de réagir rapidement aux situations d’urgence, les accidents et les incidents.
(LH)