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Actualité. Réflexions. Reportages
Updated: 11 hours 41 min ago

Le Parlement valide le refus d’étendre l’exonération de TVA aux missions civiles de la PSDC

Thu, 28/11/2019 - 06:30
(B2) Le Parlement européen a approuvé mardi (26 novembre), la proposition de la Commission européenne de permettre une exonération plus large de la TVA sur les effort de défense consentis dans l'Union européenne, afin de le rapprocher, « dans la mesure du possible » du régime applicable aux efforts consentis dans le cadre de l'OTAN. […]

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Opération Barkhane. La France est-elle (vraiment) seule au Sahel ?

Wed, 27/11/2019 - 18:15

(B2) C’est une ritournelle qui survient à chaque accident ou décès : les Français seraient seuls au Sahel. Est-ce vrai ? Quelques informations et quelques pistes de réflexion…

Evacuation de blessés lors de l’opération Aconit (crédit : DICOD/EMA)

N’en déplaise aux polémistes, il n’y a pas de réponse tranchée, par ‘Oui’ ou ‘Non’, à cette question. Bien sûr proclamer que la France est seule est assez facile. Il revient à dire ‘on est les meilleurs’, pointer du doigt ces ‘ignobles’ Européens et éviter de se poser certaines questions. A l’inverse, dire que les Européens sont bien là réactifs, présents, est peut-être enjoliver la vérité. La réalité est plus complexe. Le devoir du journaliste n’est pas d’asséner un point de vue, c’est de présenter des faits, les analyser au besoin, et éventuellement de tirer des conclusions, mais laissant chacun libre d’avoir une opération.

La réalité : une présence réelle, mais pas suffisante

Premièrement, les Européens sont plutôt là et bien là, en matière de soutien logistique à Barkhane. Deuxièmement, ils assurent le fonctionnement de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali). Enfin ils sont présents dans la Minusma, la force des casques bleus au Mali. Mais il reste un ‘hic’ : la présence au sol. Elle reste pour l’instant lacunaire. Avec une promesse d’amélioration, grâce à l’opération Takuba.

Danemark, Royaume-Uni, Espagnols en soutien logistique primordial à Barkhane

Sans ce soutien, soyons nets : l’opération s’arrêterait en quelques jours. Depuis le début de l’année 2019, 50% du transport intra-théâtre des personnels et du fret est réalisé par les pays alliés et européens : l’Espagne y contribue à hauteur de 15% (missions Mamba et Marfil menées respectivement depuis le Gabon et le Sénégal) (1). Le Royaume-Uni avec ses hélicoptères britanniques Chinook participe également pour près de 15%. Les États-Unis (près de 10%) et l’Allemagne (plus de 6%) contribuent pour le reste, ainsi que le Canada et la Belgique. Lire le détail

Lire aussi :

Une prise en charge d’EUTM Mali

Les Européens ont pris le relais des Français pour assurer la continuité de la mission de formation de l’armée malienne (EUTM Mali), lancée en 2013, avec un certain général François Lecointre (l’actuel chef d’état-major français des armées) à sa tête (lire : Réussites et manques. Bilan des six premiers mois d’EUTM Mali (Lecointre)).

Cela représente environ 600 hommes. Le commandement actuel est autrichien. Ils vont passer le relais aux Portugais début décembre, puis aux Tchèques à l’été (lire : Les Tchèques vont prendre le commandement de la mission EUTM Mali ).

Autant dire qu’on est bien sur une prise de conscience des Européens. Il existe un questionnement sur le renforcement de cette mission, tant dans les formations données que dans la possibilité d’accompagner davantage les troupes sur le terrain. Elle vient d’être entamée (lire : Sahel. Une inquiétude européenne de plus en plus accrue. Faut-il changer le logiciel d’EUTM Mali).

Une présence dans la Minusma

Enfin, les Européens sont présents dans la Minusma. Selon les derniers obtenus par B2,  environ 380 Allemands (+ une dizaine d’effectifs pour la police) et environ 250 Suédois servent sous le drapeau des Nations unies. Les Roumains avec 120 militaires et quatre hélicoptères IAR-330 L-RM (version roumaine des SA 330 Puma) apportent un apport précieux notamment pour les évacuations médicales ou l’extraction en cas d’incident. Ils seront rejoints par les Danois. Une section lituanienne est également là (une trentaine d’hommes). Là aussi, il y a un questionnement à avoir, encore plus que pour EUTM Mali, sur l’efficacité de l’opération onusienne.

Un engagement au sol limité

Coté sol, les Européens sont, assez peu là sur le terrain à l’exception notable des Estoniens ; rôle qu’il faut saluer nettement (lire : Les Estoniens sont déjà présents en soutien à Gao). Les Britanniques aussi sont présents, de façon plus arrière, avec leurs hélicoptères. Mais l’arrivée de forces spéciales européennes aux côtés des Français pourrait changer la donne. Ce n’est plus pure prospective. Cela progresse un peu, concrètement. B2 en a eu confirmation. Lire : Plusieurs pays européens s’engagent ou songent à s’engager au Mali (opération Takuba)

Cinq (bonnes ou mauvaises) raisons de ne pas venir

Hurler à la solitude ne sert à rien (si ce n’est se faire plaisir), si on ne comprend pas les réticences de certains Européens à venir s’engager. Plusieurs motifs peuvent expliquer cette faiblesse européenne.

1° L’engagement de combat n’est pas du tout dans l’ADN des pays européens. Il faut le dire nettement. Le prix du sang est plus élevé dans certains pays que dans d’autres. Et peu d’hommes politiques en Europe sont prêts à risquer la vie de leurs soldats de façon délibérée. Lâcheté, égoïsme, sens des responsabilités… on peut gloser. Mais c’est la réalité.

2° Un État ne s’engage pas de telles missions à risque sans un solide intérêt national à défendre. Ou alors est-ce par solidarité. Mais, là encore les politiques du pays doivent s’engager et… obtenir leur assentiment de leur population. L’ancien ministre polonais de la Défense et des Affaires étrangères Radek Sikorki posait concrètement la question : « Avons-nous [en tant que Polonais] des intérêts au Mali ou en Afrique. Non. On n’aurait jamais envoyé nos troupes si on n’était pas ensemble, si on ne croyait pas qu’on était dans une famille. »

3° Il faut obtenir à chaque fois une validation par un gouvernement (en coalition souvent) ou/et du Parlement. Avec, bien souvent, une justification point par point de l’engagement en termes financiers, humains et de stratégie. Un document qui n’existe pas en termes publics pour l’opération Barkhane.

4° Peu d’États sont près à s’engager dans ce type de missions, hors d’un cadre très serré type OTAN. Or ce cadre n’existe pas au Mali (et ne pourrait pas exister). L’idée de partir en coalition ad hoc, sans les Américains (ou l’OTAN) en garde-fous ne plait pas à beaucoup d’Européens. Cela change. Mais lentement

Enfin, dernière raison : il faut laisser aux Européens une part de commandement, d’orientation dans la stratégie. Dire : venez, voici la stratégie, signez et obéissez n’est pas vraiment de nature à entraîner l’adhésion de tous. Nous en avions discuté il y a un an avec le général Lecointre, chef d’état-major des armées. Et la conclusion était assez claire : on peut faire quelque chose à côté de Barkhane, mais laisser les rênes de Barkhane ne serait pas un bon choix. D’où l’idée qui est née d’une équipe de forces spéciales (lire : Tous ensemble, cela ne veut pas dire tous derrière nous (général Lecointre))

D’autres questions gênantes à se poser

Histoire de ne pas tourner en rond dans le débat, il faut aussi commencer à se poser des questions plus gênantes.

Premièrement, est-ce que si les Européens arrivaient en force, doublaient, triplaient le nombre de moyens (soldats, hélicoptères), cela aurait un effet sur le terrain et empêcherait des accidents comme celui de lundi dernier ?

Deuxièmement, est-ce que les Français seraient prêts à partager le commandement de Barkhane, par exemple si 3000 Allemands arrivaient en force (hypothèse très hypothétique) ? Je ne suis pas vraiment sûr que l’opération y gagnerait en efficacité…

Troisièmement, même s’ils ne sont pas présents sur le terrain, le fait que des Européens assurent la présence dans EUTM Mali ou dans la Minusma, n’est-il pas utile fondamentalement ? Les Français seraient-ils en capacité de les remplacer s’ils décidaient de partir ? …

Un problème de stratégie ?

Enfin, il faut bien poser le doigt où cela fait mal : Pourquoi les terroristes normalement détruits, minés ressurgissent avec autant de force ensuite ? Pourquoi avec toute la technologie, nos forces entraînées, nous n’arrivons à vaincre quelques centaines ou milliers de ‘rebelles’ peu entraînés ? N’y a-t-il pas une stratégie à changer ? C’est toute la question de l’asymétrie des forces qui est posée, mais aussi de la difficulté à imposer la paix dans un pays qui n’est pas en capacité de gérer cette paix…

Pourquoi le pouvoir malien se révèle toujours aussi incapable d’assurer son autorité ? Pourquoi laisse-t-on certains pays influencer, notamment sur les écoles coraniques ? Etc. Barkhane doit évoluer, EUTM Mali également, la Minusma doit se remettre en question et le pouvoir malien cesser de s’abriter derrière son petit doigt.

Une question qui intéresse l’Europe politique

Oui ! en effet, la France ne doit pas, seule, se poser ces questions. Ce sont des questions qui intéressent les Européens. Et, au lieu de sempiternelles observations du nombril européen (notamment sur le Brexit), une discussion approfondie, étayée, franche entre les leaders européens lors d’un prochain sommet en décembre serait bien nécessaire.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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La commission von der Leyen réunit une nette majorité au Parlement

Wed, 27/11/2019 - 16:45
(B2) Le Parlement européen a investi le nouveau collège des 27 commissaires ce mercredi 27 novembre. La Commission va pouvoir commenter à travailler comme l'y a appelé à plusieurs reprises sa nouvelle présidente, Ursula von der Leyen, lors de son discours de présentation La présidente devait obtenir une majorité simple. Elle l'a dépassé de 85 voix. Le score se révèle […]

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Les budgets de défense des alliés de l’OTAN augmentent lentement. 9 pays atteignent les 2% du PiB

Wed, 27/11/2019 - 14:30
(B2) Le sommet de Londres des 3 et 4 décembre devrait être l'occasion pour les dirigeants de l'Alliance de se réjouir de voir les dépenses de défense augmenter. Des chiffres jalousement gardés par l'Alliance pour préserver à la fois l'effet de surprise et éviter trop d'analyses préalables. Premiers éléments Pour rappel : les Alliés s'étaient engagés, lors […]

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La discussion sur les rapports PESC et PSDC continue

Tue, 26/11/2019 - 23:48
(B2) Les rapports sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) comme sur la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ont commencé à être discutés 398 amendements ont été apportés sur le rapport PESC et 486 sur le rapport PSDC. Ils sont très divers, comme l'a expliqué […]

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Le chemin de croix de Ursula von der Leyen se termine

Tue, 26/11/2019 - 20:20

(B2) L’accouchement a été douloureux. Mais cette fois devrait être la bonne. Sauf incident de dernière minute, la nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et ses 26 autres commissaires devraient être intronisés par le Parlement européen lors d’un vote solennel mercredi

Ursula von der Leyen saura ce mercredi 27 au Parlement si elle sera la première femme à diriger l’exécutif européen. Ici en orange pour la journée des violences des femmes devant le Berlaymont, siège de la Commission européenne (crédit : CE)

La nouvelle Commission pourra alors entrer en fonction le 1er décembre. Soit avec juste un mois de retard sur le tempo normal. « Ce n’est pas anormal », indique un diplomate européen habitué du jeu bruxellois. Un parcours initiatique en quelque sorte.

Le parcours initiatique

Rien n’aura pourtant été épargné à Ursula, durant ses premiers mois à Bruxelles. Tout d’abord, sa nomination n’est pas le premier choix des parlementaires européens. Son compatriote bavarois, Manfred Weber, tête de liste du parti populaire européen, comme Frans Timmermans, son alter ego social-démocrate se voyaient déjà occuper le siège de Jean-Claude Juncker. Mais les chefs d’État et de gouvernement, Macron en tête, Merkel en soutien en décident autrement (Le nouveau top chef européen : un choix ambitieux et une victoire de la french team ). Le résultat ne se fait pas attendre. Les parlementaires boudent… Le 16 juillet dernier, quand il s’agit de valider la protégée de Merkel comme présidente de la Commission, ils ne lui accordent que neuf voix de plus que la majorité (absolue) requise. Tout juste. Très juste. D’autant que ce soutien a été acquis grâce à quelques eurodéputés polonais du PiS, le parti conservateur polonais, peu en odeur de sainteté à Bruxelles. (Lire : Ursula von der Leyen élue présidente de la Commission européenne 2019-2024. De justesse)

 

 

 

Incident en cascade lors des auditions

L’enfer de l’Allemande continue ensuite avec la constitution du collège. Elle peine à obtenir certains noms, surtout à obtenir le nombre de femmes souhaitées (lire : La Commission von der Leyen : paritaire, équilibrée, expérimentée). Une fois ce travail accompli commence l’épreuve du feu parlementaires : les auditions des candidats choisis pour être commissaires. Les eurodéputés s’en donnent à cœur joie. Dans le jeu du chamboule tout, trois commissaires passent à la trappe : le Hongrois László Trócsányi, la Roumaine Rovana Plumb et, surtout, la Française Sylvie Goulard. Une pièce maitresse de la future Commission qui doit occuper le portfolio très en vue de commissaire au Marché intérieur (Les sept raisons de l’échec de Sylvie Goulard). Il faut reprendre la procédure de nomination et trouver trois remplaçants. Le chemin reste pavé d’embûches

L’imbroglio roumain

Tout d’abord, la donne a changé à Bucarest avec le renversement du gouvernement roumain social-démocrate. Les leaders politiques locaux mettent du temps à proposer un nouveau commissaire roumain. La Première ministre sortante Viorica Dăncilă (sociale-démocrate) et son successeur Ludovic Orban (PNL, chrétien-démocrate) se disputent le droit de nommer un commissaire. Finalement ce dernier l’emporte. Mais la présidente doit encore batailler ferme pour essayer de s’approcher de la parité promise. Budapest et Paris ont décidé d’envoyer un homme et n’en démordent pas. Bucarest consent à envoyer une femme.

La tangente du Brexit

Intervient un autre problème, le Brexit prévu pour le 30 octobre revient par la tangente. Il est repoussé de trois mois (Un nouvel accord conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sur le Brexit. Les textes). Le Royaume-Uni doit donc désigner un commissaire. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, en pleine campagne électorale, s’y refuse. Nouveau casse-tête. Les eurocrates, jamais à court d’idée, trouvent l’astuce. La Commission va lancer une procédure d’infraction contre le Royaume-Uni. Quitte à ce que celle n’aboutisse que longtemps après. Histoire de se couvrir de siéger à 27 là où il faudrait 28 personnes autour de la table ovale de l’exécutif européen. Question réglée.

Le second set d’auditions sans casse

Les auditions des trois derniers commissaires se déroulent finalement sans casse à la mi-novembre. Le Français Thierry Breton, bien que titillé sur son passé de chef d’entreprise, passe la rampe haut la main (Pari réussi pour le Grand oral de Thierry Breton ? Ma boussole sera l’intérêt général européen). La Roumaine Adina-Ioana Vălean fait de même. Le commissaire hongrois Oliver Varhelyi est bien un peu accroché (Le Hongrois Olivér Várhelyi manque de vision claire. Il ne convainc pas le Parlement européen). Mais, après un écrit de rattrapage, il finit par obtenir le fameux sésame. Le groupe S&D (social démocrate) qui n’avait pas approuvé son audition, se ravise, et vote en sa faveur.

La real politik a parlé…

La première femme à occuper le poste de président de l’exécutif européen fait, entretemps, quelques concessions aux Sociaux et Démocrates, histoire de les amadouer. Elle accepte de changer le nom du portefeuille du commissaire grec chargé de la « protection du mode de vie européen », qui perd son qualificatif de ‘protection’. Une marque d’Europe forteresse jugée mal-à-propos par plusieurs groupes politiques. Elle octroie quelques concessions aux commissaires socio-démocrates : le luxembourgeois Nicolas Schmit obtient les droits sociaux en plus de l’Emploi, tandis que l’Italien Paolo Gentiloni (Économie) est chargé de veiller à ce que les objectifs du développement durable soient bien intégrés dans les politiques économiques. Les sociaux-démocrates crient victoire. Ursula jubile… intérieurement. L’Allemande a gagné ses galons au niveau européen, affichant une résilience à toute épreuve. Une qualité acquise durant ses presque six années passées à la tête de la Bundeswehr.

Un retard utile

Ce retard n’aura pas été tout à fait inutile. Il a été mis à profit pour stabiliser et conforter la majorité au Parlement européen. Von der Leyen a ainsi rendu visite aux principaux groupes politiques, pour les convaincre. Tandis qu’en coulisses, ses mentors — Emmanuel Macron comme Angela Merkel —, ont fait discrètement passer le message à leurs homologues chefs de gouvernements et chefs de partis : le 27 novembre, il ne doit manquer aucune voix à la nouvelle présidente. L’Europe n’a pas besoin d’une crise de plus aujourd’hui.

(Nicolas Gros-Verheyde)

version rallongée et complétée d’un article paru mardi matin dans Sud-Ouest

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Les réactions européennes et internationales après la mort de 13 militaires français au Mali

Tue, 26/11/2019 - 17:30

(B2) Très vite, les réactions sont tombées a Bruxelles après l’annonce du décès de 13 militaires français dans un accident d’hélicoptères. L’Union européenne a adressé « ses plus sincères condoléances aux familles des militaires français, engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel » a indiqué la porte-parole de Federica Mogherini, la Haute représentante de l’UE, contactée par B2.

L’Europe toute entière est en deuil

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a aussi réagi « rendant hommage » aux treize soldats. « C’est l’Europe toute entière qui est en deuil car […] au Mali comme ailleurs, c’est l’armée française qui défend l’honneur et la sécurité de l’Europe », a annoncé sa porte-parole Mina Andreeva en ouverture du traditionnel point de presse du mardi.

Un engagement français indispensable contre le terrorisme

« Nous partageons la douleur du peuple français » a déclaré la présidente élue de la prochaine Commission, Ursula von der Leyen. « L’engagement des troupes françaises au Mali est essentiel pour la protection contre le terrorisme, tant de la population malienne que de l’Europe » a assuré celle qui jusqu’à peu était ministre de la Défense en Allemagne et a dû subir une épreuve identique quand un hélicoptère allemand s’est crashé (L’Allemagne perd deux de ses hommes dans le crash d’un hélicoptère près de Gao).

 

Autres réactions

« La mort de 13 soldats français au Mali nous attriste profondément. Nos pensées vont à leurs parents et camarades. Dans la lutte contre le terrorisme, ils ont également défendu notre sécurité et ont perdu la vie. » Heiko Maas (Allemagne – Ministre des Affaires étrangères).

« Permettez-moi, au nom du people lituanien et en mon nom propre de vous exprimer les plus profondes condoléances pour le décès de 13 soldats français lors d’une opération de combat contre des djihadistes au Mali. » Linas Linkevicius (Lituanie – Ministre des Affaires étrangères – message adressé à JY Le Drian)

« Ils sont morts pour la France, pour le Mali, pour le Sahel, pour la Liberté, pour l’Homme. » Ibrahim Boubacar Keïta (président malien)

(propos rassemblés par NGV, CG, AP)

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Treize militaires français tués au Mali dans un crash d’hélicoptères

Tue, 26/11/2019 - 10:15

(B2) Treize militaires français sont décédés lors d’une opération militaire au Mali dans la soirée du lundi 25 novembre 2019, vient d’annoncer l’Élysée dans un communiqué publié ce mardi matin. Six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef sont décédés lors du crash de leurs deux hélicoptères « lors d’une opération de combat contre des djihadistes » dans le Liptako malien.

Ils appartenaient principalement au 5ème régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Pau et au 4e régiment de chasseurs de Gap (faisant partie de la 27ème BIM brigade d’infanterie de montagne (cf. encadré). C’est une des plus graves pertes en nombre simultané de la France depuis l’embuscade d’Uzbin en Afghanistan, en 2008, qui avait coûté la vie à dix soldats.

Un crash entre deux hélicoptères

Selon les premiers éléments donnés par l’état-major des armées, c’est un accrochage entre les deux appareils — un Tigre et un Cougar — « évoluant à très basse altitude [qui] serait à l’origine de l’accident ». Les deux appareils participaient à « une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane au contact de groupes armés terroristes ».

Une opération dans le Liptako malien

Engagés depuis plusieurs jours, au sol, les commandos militaires français « traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos ». Très rapidement, des hélicoptères ainsi qu’une patrouille de Mirage 2000, ont été appelés à la rescousse.

Un appui aérien

L’hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission, a été engagé « pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer « l’extraction immédiate » d’un élément au sol ».

La collision vers 19h40

Vers 19h40, « durant la manœuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi », l’hélicoptère Cougar et un Tigre sont entrés en collision, « s’écrasant à courte distance l’un de l’autre ». Sans laisser l’ombre d’une chance à ses occupants. Aucun militaire n’a pu être sauvé. « Une opération de secours et de sécurisation de la zone d’accident est en cours. De nombreux moyens de la force Barkhane sont encore engagés » indique l’état-major des armées. Les circonstances exactes de la collision ne sont pas encore connues.

L’entière confiance du président Macron

Le président de la République, Emmanuel Macron, a tenu à « saluer avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre […] tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel ». Il salue aussi « le courage des militaires français engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission » et assure les militaires engagés dans l’opération Barkhane de « son entière confiance ». Quant à la ministre des Armées, Florence Parly, elle a « assuré »les] familles endeuillées que l’institution militaire est à leurs côtés dans cette épreuve ».

(NGV)

Treize militaires tombés au champ d’honneur

Les treize militaires morts au combat sont les deux membres d’équipage du Tigre du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau (5e RHC), les cinq membres d’équipage du Cougar (5e RHC également), quatre opérateurs du Groupement commandos montagne (GCM) du 4e Régiment de chasseurs de Gap (4e RCH), un opérateur GCM du 93e Régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) et un opérateur GCM du 2e Régiment étranger du génie (2e REG).

La ministre des Armées Florence Parly a donné, dans un communiqué, leurs identités que B2 se permet donc de donner :

  • Le capitaine Nicolas MÉGARD, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le capitaine Benjamin GIREUD du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le capitaine Clément FRISONROCHE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le lieutenant Alex MORISSE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le lieutenant Pierre BOCKEL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • L’adjudant-chef Julien CARETTE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le brigadier-chef Romain SALLES DE SAINT PAUL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le capitaine Romain CHOMEL DE JARNIEU du 4e Régiment de chasseurs de Gap
  • Le maréchal des logis-chef Alexandre PROTIN du 4e Régiment de chasseurs de Gap
  • Le maréchal des logis Antoine SERRE du 4e Régiment de chasseurs de Gap Le maréchal des logis Valentin DUVAL du 4e Régiment de chasseurs de Gap
  • Le maréchal des logis-chef Jérémy LEUSIE du 93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces
  • Le sergent-chef Andreï JOUK du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol

 

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L’opération dans le détroit d’Ormuz refait surface. Les Français à la manœuvre

Mon, 25/11/2019 - 23:59

(B2) On croyait l’initiative tombée à l’eau. Lancée par les Britanniques (1), reprise au vol par les Allemands (2), sans vraiment de suivi, ce sont maintenant les Français qui s’y collent, avec semble-t-il, plus de détermination

La frégate De Ruyter en manœuvre avec en Floride (Archives / crédit : Marine néerlandaise)

La France à l’initiative avec d’autres pays européens

Lors de la dernière réunion des ministres de la Défense, mardi (12 novembre), la ministre des Armées française, Florence Parly, l’avait indiqué : il y a nécessité d’avoir une opération européenne dans « le golfe arabo-persique » pour assurer la sécurité des navires marchands face aux attaques. Présente dans la région, à Manama (Bahrein), ce week-end, elle a réitéré cet engagement : « la France s’emploie actuellement à mettre en place une mission de surveillance maritime européenne. Plusieurs pays européens ont confirmé leur volonté de contribuer. »

Une mission d’observation et chargée de calmer les esprits

Cette mission sera bien séparée de l’opération ‘Sentinel’ menée sous égide américain, avec la participation britannique (et albanaise). Elle pourrait commencer en janvier. Le QG de la mission sera établi à Abu Dhabi comme la ministre l’a confirmé lors de sa visite dans la capitale des Émirats arabes unis. Objectif de la mission selon la ministre française de la Défense : observer, « aider à établir les faits, assurer la présence et, surtout, calmer les esprits ».

La participation néerlandaise confirmée

Un navire de la marine néerlandaise devrait y être déployé durant six mois » a confirmé l’agence néerlandaise ANP. La gouvernement devrait donner son feu vert à la participation vendredi (29 novembre). Pour les Pays-Bas, il s’agissait principalement d’observation. Coût estimé du déploiement pour les Pays-Bas : entre 10 et 15 millions d’euros. Les Français espèrent qu’un total de dix pays rejoindra la mission du golfe Persique.

Une dizaine de pays participants ?

Outre les Pays-Bas, le Danemark a également promis de participer. La France espère qu’au total une dizaine de pays pourraient participer. Du côté allemand, on semble plutôt dubitatif, si on en croit notre collègue T. Wiegold de Augengeradeaus. Le ministère allemand de la défense s’est « contenté de déclarer qu’aucune information n’était disponible sur la forme concrète de l’initiative française », même si elle bénéficie d’un « soutien politique » à Berlin.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. La circulation dans le détroit d’Ormuz compromise. Les Européens en soutien à Londres
  2. Vers une opération maritime combinée franco-germano-britannique dans le détroit d’Ormuz. Les discussions continuent

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Les Européens doivent prendre l’initiative en matière de désarmement (Pekka Haavisto)

Mon, 25/11/2019 - 15:20
(B2) Le ministre finlandais des Affaires étrangères Haavisto est un personnage intéressant. Fidèle à la légende des gens du Nord, il n'a pas un mot plus haut que l'autre. Sa parole est douce. Mais quand il critique le refus d'ouvrir les négociations avec les Balkans, la parole est nette. De même, il est très ferme […]

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La future mission civile de conseil EUAM RCA. Le concept de gestion de crises décortiqué

Mon, 25/11/2019 - 10:30
(B2) Les 28 ont adopté, ce jeudi (21 novembre), le concept de gestion de crise (CMC) de la future mission civile de conseil aux forces de sécurité en République centrafricaine (EUAM RCA). Un document intéressant qui permet de cerner les principaux enjeux de la mission Le CMC est le cadre conceptuel qui décrit l'approche de […]

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Maintien de la paix et contreterrorisme en Afrique. L’ONU s’efface, l’UE se renforce (JP Lacroix)

Sun, 24/11/2019 - 23:30
(B2) Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies, est enthousiaste avec les contributions des Européens aux missions de maintien de la paix des Nations Unies. Pour lui les missions européennes sont également cruciales, surtout alors que celles de Nations Unies cherchent à se redéfinir... Le secrétaire général adjoint était en audition […]

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Dernières nouvelles des missions et opérations de maintien de la paix de l’UE – PSDC (novembre)

Sun, 24/11/2019 - 11:00

(B2) On embauche à Mogadiscio, on forme à Bangui et on surveille la Méditerranée centrale

Sigonella (Italie) – Fin de mission pour le P3 Orion C portugais

Le détachement portugais ‘Wolf’ est rentré chez lui. L’équipage et le soutien de l’avion de surveillance P3 Orion C qui était présent durant presqu’un mois a terminé à sa mission dans l’opération maritime Sophia en Méditerranée centrale, annonce début novembre le QG d’EUNAVFOR Med.

(crédit : EUNAVFOR Med / Sophia)

Bangui (Centrafrique). Séance de Tior (= techniques d’interventions opérationnelles rapprochées) pour les soldats centrafricains qui suivent la formation complémentaire approfondie. Au programme : coups d’arrêt, mises au sol, ripostes ou encore esquives, autrement dit ce qu’on appelle la neutralisation des adversaires adaptée.

(crédit : EUTM RCA)

Camp Kassai – Bangui. Seize stagiaires — treize militaires des FACA (forces armées centrafricaines. et trois de la Gendarmerie Nationale — ont reçu le 15 novembre leur Certificat technique de 1er degré – Administration » en présence du commandant Azali de l’état-major des FACA. Une formation d’une durée de treize semaines, entamée le 19 août, qui a permis de passer en revue la correspondance militaire, le statut des militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) et la bureautique.

Les diplômés de la formation technique ‘Administration’ 1er degré (crédit : EUTM RCA)

Ramallah (Territoires palestiniens). L‘agence allemande de développement Giz a fait don de trois stations de police mobiles à la police civile palestinienne (PCP). Celle-ci dispose déjà de huit véhicules de ce type. Ils peuvent désormais couvrir les onze districts de police. Un point « particulièrement important pour les zones éloignées et restreintes » précise-t-on à la mission européenne EUPOL Copps qui a assuré la remise des véhicules.

(crédit : EUPOL Copps)

Mali. Le général de brigade Christian Habersatter chef de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) a remis fin octobre aux FAMa des détecteurs de mines financés par l’Autriche.

(crédit : EUTM Mali)

(NGV)

On recrute

A Frontex

Le corps européen de gardes -frontières et gardes côtes de l’UE recrute quelques postes de direction — dont le chef ‘Droits fondamentaux’ et son adjoint, le chef des relations publiques, le chef de cabinet. Postes basés à Varsovie — ainsi que des postes spécialisés et assistants. Date limite : 18 décembre. Renseignements

La mission EUCAP Somalia aussi

La mission de soutien à la police maritime somalienne (EUCAP Somalia) renouvelle une bonne partie de ses effectifs. Elle recrute 30 experts internationaux dont son chef adjoint de mission (le plus vite possible !), des conseillers ‘police’, ‘maritime’, ‘juridique’. Postes basés à Mogadiscio, Garowe (Puntland) ou Hargeisa (Somaliland). Date limite : 12 décembre. La liste détaillée des postes ici

Pour réviser n’hésitez pas à vous procurer notre ouvrage sur la PSDC

 

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Un Portugais à la tête de la force anti-piraterie de l’UE

Sat, 23/11/2019 - 14:30
(B2 - exclusif) Le contre-amiral * portugais José Vizinha Mirones va prendre le commandement de la force de l'Union européenne contre la piraterie au large de la Somalie (EUNAVFOR Atalanta) à partir du 3 décembre 2019, remplaçant son homologue italien, le contre-amiral Armando Paolo Simi. Les ambassadeurs du comité politique et de sécurité (COPS) doivent […]

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Des milliards évaporés en Ukraine et en Moldavie. Ce n’est pas aux Européens de financer

Fri, 22/11/2019 - 16:31

(B2) Les diplomates européens n’ont parfois par leur langue dans la poche. C’est le cas de Luc Devigne qui s’est exprimé récemment lors d’une conférence à Kiev, le 14 novembre. « Il existe une unité dans l’Union européenne pour continuer à soutenir la politique du partenariat oriental ». Mais si de grands scandales se produisaient, cette unité pourrait se briser. « Les milliards volés en Ukraine et en Moldavie érodent la confiance des citoyens » alerte le directeur du département ‘Russie – partenariat oriental’ au service diplomatique européen (SEAE), comme le détaille le média européen Euractiv.

Des milliards

Deux scandales récents dans ces pays voisins de l’Union européenne, qui font l’objet d’une aide importante de l’Union européenne, au titre du partenariat oriental, sont particulièrement inquiétants. En Ukraine, 5,6 milliards de $ se sont évaporés de Privat Bank, banque propriété de l’oliguarque Ihor Kolomoisky (proche du président actuel Zelensky) et Gennadiy Bogolyubov. Une perte qui est le résultat « d’une fraude à grande échelle et coordonnée sur une période d’au moins dix ans » pour reprendre les termes du communiqué officiel de la banque nationale d’Ukraine, après un audit indépendant effectué par la firme Kroll (1). En Moldavie, c’est un milliard de $ qui a été soustrait à trois banques par Illan Shor, homme d’affaires moldave. Les banques ont fait faillite en 2014 et l’État moldave appelé à la rescousse. Une affaire qualifiée de ‘fraude du siècle’ car il équivaut pour ce pays, l’un des plus pauvres d’Europe, à un huitième du produit intérieur brut du pays . Bien que condamné à 7 ans et demi de prison en 2017, pour blanchiment d’argent, fraude et abus de confiance, « l’escroc » (2) Illan Shor a été élu au parlement moldave début 2019 est maire d’Orhei depuis 2015.

Une question fondamentale pour la crédibilité

« De plus en plus, les politiciens ou les citoyens diront : pourquoi devrais-je payer, pourquoi devrais-je soutenir l’Ukraine ou d’autres pays si eux-mêmes ne poursuivaient pas en justice quand de l’argent leur était volé, leur propre État ? Pourquoi devrais-je compenser? C’est une bonne question », s’interroge Luc Devigne qui appelle les autorités nationales à prendre au sérieux la lutte contre la corruption et le respect de l’état de droit. « En fin de compte, nous ne votons pas, nous ne nommons pas de responsables, nous ne nommons pas de juges ». C’est aux autorités de le faire…

(NGV)

  1. La banque a été nationalisée en 2016, mais ses anciens propriétaires contestent toujours devant les tribunaux britanniques cette mesure et surtout le gel des avoirs qui les frappent. Cf. dépêche Reuters d’octobre 2019
  2. Cf. Times of Israël.

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Augmenter le budget du centre satellitaire de l’UE : c’est ‘No’ dit le Royaume-Uni

Fri, 22/11/2019 - 15:22
(B2) La proposition d'augmenter le budget du Centre satellitaire de l'UE (SatCen) pour 2020 de 4,9% s'est heurtée mardi (19 novembre) à un veto du Royaume-Uni. Le représentant britannique au Conseil d'administration avait reçu instruction de son ministre de la défense, comme B2 a eu confirmation. Un durcissement lié au contexte électoral Ce n'est pas […]

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Douze États membres critiquent l’octroi de subventions directes par le Fonds européen de défense. La concurrence en porte-drapeau

Fri, 22/11/2019 - 11:30
(B2 - exclusif) Une « forte concurrence est essentielle au succès du Fonds européen de défense (FEDef) et à son objectif de renforcer la compétitivité des industries de défense européennes », c'est l'élément essentiel d'une note que vient de transmettre le Danemark à ses homologues européens, jeudi (21 novembre). Copenhague entend ainsi provoquer un débat […]

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