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Actualité. Réflexions. Reportages
Updated: 1 hour 41 min ago

(B2 Pro) En marche vers une Union de défense et de sécurité commune. Les 91 idées du rapport Gautier

Sun, 10/11/2019 - 09:30
(B2 - exclusif) Le rapport sur 'une Union de sécurité et de défense commune', remis en mars à Emmanuel Macron, n'est pas encore publié, est intéressant. Rédigé par Louis Gautier, ancien secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, il sert depuis de réservoir d'idées au président et à ses proches. B2 a […]

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(B2 Pro) La CBRN autrichienne déménage rue des Drapiers

Sat, 09/11/2019 - 14:35
(B2) Le projet autrichien, mené au titre de la coopération structurée permanente, sera hébergé à partir de mardi (12 novembre) au sein de l'Agence européenne de défense. Une première Le projet de drone de surveillance nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique (NRBC en français, CBRN en anglais) est un des 17 projets approuvés au tire de la coopération structurée […]

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(B2 Pro) L’appel à solidarité du ministre grec (Michális Chryssohoïdis)

Sat, 09/11/2019 - 10:34
(B2) Avec des centaines d'arrivées de réfugiés et demandeurs d'asile chaque jour, la Grèce semble démunie. La solidarité européenne ne répond plus, aux dires de Michális Chryssohoïdis, nouveau ministre grec de la Protection des citoyens * Malgré un changement très net de gouvernement passant de la gauche de Tsipras à la droite de Nouvelle Démocratie, […]

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L’OTAN est morte ? Elle est entrée en réanimation. Attendons sa résurrection …

Sat, 09/11/2019 - 06:45

 (B2) « L’OTAN en mort cérébrale », le ‘bon mot’ de Emmanuel Macron fait jaser dans les couloirs bruxellois tant à l’Alliance qu’à l’Union européenne. Depuis la parution de l’interview dans The Economist chacun, dans les rangs diplomatiques et médiatiques, s’interroge et s’interpelle. Une ‘trumperie’ de plus ou une pensée plus profonde ?

Entraînement en Iraq des forces irakiennes par les militaires alliés (U.S. Army photo by Spc. William Marlow)

Un tempo à regarder de près

Précision notable : cette interview a été faite non pas hier, mais le 21 octobre, en pleine offensive turque. La colère du président Macron n’est pas feinte. Il l’a dit clairement, peu de temps auparavant, vendredi, au sortir d’un Conseil européen tendu. Furieux d’avoir appris le retrait américain par un tweet et de l’offensive turque qui menace la sécurité européenne, le président Macron dit tout haut ce que les autres pensent tout bas (lire : La faute lourde des Occidentaux et de l’OTAN en Syrie ). Mais peu réagissent. Il faut donc placer la barre plus fort. L’interview sort maintenant, selon un tempo qui ne doit pas  uniquement au hasard. À un mois du sommet de Londres de l’OTAN, le président français aurait voulu porter le sujet à l’ordre du jour qu’il n’y serait pas pris autrement. L’objectif est atteint.

Un petit côté Trump européen

Sur la forme, Emmanuel Macron a compris qu’à côté des grandes phrases, bien tournées, littéraires, parfois ampoulées, dans un panorama médiatique où tout s’écrit en 140 signes, il fallait des formules chocs. Il n’utilise pas le twitter comme le fait Donald Trump. Mais le résultat est identique : faire mouche, avoir une phrase compréhensible par tous, qui oblige chacun à se positionner, provoquer au besoin, ou fâcher (un peu). De fait, il fait du Trump européen. Dans tous les cas, il gagne : on écoute le message. Et chacun se positionne sur son message.

  • S’attaquer à l’OTAN, c’est aussi assez facile. Plus facile que de s’attaquer aux États-Unis. L’Alliance joue ici le rôle du lampiste, naguère dévolu à l’Union ou la Commission européenne. Curieux renversement de circonstances.

Le ‘tout va bien à l’OTAN’ est un leurre

Sur le fond, le mot ‘mort cérébrale’ est sans doute très fort. Mais il faut bien réveiller les morts. Si « l’OTAN coté militaire fonctionne, et même fonctionne très bien » pour reprendre le commentaire d’un diplomate européen, il n’en est pas de même au niveau politique. La réunion des ministres de la Défense l’a prouvé. L’espèce d’atonie qui a saisi l’Alliance après l’offensive turque en Syrie, et le lâchage américain des alliés kurdes, est pour le moins extraordinaire.

  • Si l’OTAN est affaiblie, ce n’est pas par le bon mot de Emmanuel Macron, c’est par son absence de rôle sur la scène moyen-orientale ces derniers mois.

Une défaite politique majeure des Occidentaux en Syrie

Soyons clairs. En Syrie, l’OTAN a subi une défaite majeure, d’ordre politique. Davantage que l’offensive turque, c’est le rôle de pacificateur en chef donné à la Russie, et l’opération de dédiabolisation de l’Iran, qui sont extraordinaires par leur rapidité. Pétrifiée, l’OTAN n’a pu dire un mot sur l’accord de Sotchi. Son ennemi héréditaire, sa raison d’être de toujours, la Russie, est en train de prendre l’avantage aux frontières de l’Alliance, sur son flanc Sud. Ce, en lien direct avec un des pays membres de l’alliance, pièce maitresse historiquement dans cette stratégie de limitation de la Russie (l’ancien empire ottoman), et avec l’assentiment tacite du ‘papa’ de l’Alliance (les États-Unis). À Moscou, on peut fort bien se frotter les mains. L’Alliance a rendu les armes sans combattre.

  • Donald Trump pourra difficilement reprocher ce mot à son homologue français. Lui qui avait qualifié l’Alliance d’être ‘obsolète’. Il a d’ailleurs joint le geste à parole. Dans l’affaire syrienne, à aucun moment, l’OTAN n’a vraiment été mise dans la boucle. Elle a été placée devant le fait accompli.

Une stratégie russe de contournement de l’Alliance

Si on s’éloigne deux minutes du curseur de l’actualité, on ne peut qu’être frappé par l’absence de stratégie de l’Alliance. Selon une bonne vieille recette militaire éculée, la Russie a réussi à fixer son adversaire sur un territoire donné : l’Europe du nord-est à la mer Noire. L’Alliance toute à la joie de retrouver un rôle de premier plan s’est engouffrée tête baissée dans une présence, finalement assez statique, très ‘old school’, avec manoeuvres d’infanterie, exercices terrestres, et démonstrations bruyantes de chars et d’avions, non loin de la Russie. Pendant ce temps, Moscou a occupé le terrain en Syrie et placé ses pions en Égypte, en Libye, en Centrafrique (voire au Mali ou au Burkina Faso demain). Elle a effectué un mouvement tournant inversant, à son profit, la doctrine Kennan du containment utilisée par les Américains après guerre pour limiter la percée soviétique. L’axe Moscou-Téhéran-Damas-Beyrouth (+ Ankara et Le Caire au besoin) devient désormais une pièce incontournable dans la zone Sud de la Méditerranée. Face à cela, l’OTAN est pétrifiée.

  • Parler de ‘mort cérébrale’ est sans doute osé, mais si on reste dans la terminologie médicale, on est là face à un bel AVC (accident vasculaire cérébral). Et il fallait bien un électrochoc pour tenter de réveiller le patient.

La bataille des anciens contre modernes

La question fondamentale est de savoir si ce message aura un effet. A court terme, on peut dire que le choc a porté. D’une part, personne ne peut plus faire l’impasse sur le sujet. Le tabou est levé. La question va devoir être abordée. D’autre part, quand on regarde les réactions survenues de part et d’autre, à Washington, Berlin ou ailleurs, on voit bien comment elles sont gênées en fait. Certes le président français parait isolé. Mais la plupart des interventions, pour justifier l’OTAN, sont faites (littéralement) au passé, empruntent à l’histoire… Il n’est que de voir le langage de Merkel ou Stoltenberg. Difficile de faire autrement à la veille des célébrations de la chute du mur de Berlin.

  • Trente ans après, le temps de l’occidentalisme triomphant et la fin de la guerre froide apparaissent un peu désuets. Emmanuel Macron est en train de rejouer la bataille des anciens vs les modernes qui l’avait porté au pouvoir en France.

Un risque d’effet contreproductif limité ?

A moyen terme, le message présidentiel semble plus hasardeux. Il joue et surjoue le rôle prêté traditionnellement à la France. Celui d’emmerdeur patenté qui râle, bloque, impose sa vision, sans doute brillante, mais pas très consensuelle. Il y a un risque que l’on ne fasse pas de cadeau aux Français le jour venu. La France parait aussi un peu isolée. Mais immédiatement vient une réponse : qui dans les rangs des dirigeants européens est, aujourd’hui, en capacité de s’opposer franchement et, surtout, de s’imposer ?…

Objectif : un aggiornamento de l’Alliance ?

De fait, le président français a le champ libre. Il peut avancer un pion, comme aux échecs, quitte à se le faire prendre, car derrière, il a encore des pièces. L’ambition du président français n’est pas de signer la mort de l’OTAN. Au contraire, c’est de pousser à un aggiornamento de l’Alliance, à un changement de focale, à accepter une place plus importante pour les Européens dans la direction politique (et militaire). En gros, si on pouvait oser, c’est à une perestroîka qu’appelle Emmanuel Macron.

  • Comme l’expliquait un fin observateur de la scène diplomatique européenne. Même dans une république laïque, comme est la France, « il n’est pas impossible de croire… à la résurrection ».

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Relais espagnol à Atalanta

Fri, 08/11/2019 - 15:07

(B2) La frégate espagnole Victoria (F-82) a pris la relève, mardi (5 novembre), de son sister ship Canarias (F-86), engagé depuis juillet dans l’opération de lutte contre la piraterie de l’UE (EUNavfor Atalanta)

(crédit : Armada espagnole)

Pour la frégate espagnole de la classe Santa Maria, la venue dans l’Océan indien n’est pas une nouveauté. Elle a participé, en effet, à l’opération anti-piraterie à trois reprises, participant notamment à nombre d’actions décisives de Atalanta (lire : 18 mois après le début de l’opération, Atalanta en mode offensif). Avec le navire amiral, ITS Marceglia, c’est le seul moyen naval de l’opération pour couvrir une zone quasiment aussi vaste que l’Europe. 

L’ESPS Victoria appartient au 41ème escadron d’escorte de la marine espagnole et au groupe de combat 1 (COMGRUP-1) de la force d’action navale (Fuerza de Acción Naval ou FAN). Basé à Rota, il a une certaine polyvalence lui permettant de mener des missions assez variées, notamment des opérations d’interdiction maritime ou de contrôle maritime.

L’ESPS Victoria a également pris part à l’embargo de la Yougoslavie (opération Sharp Guard), à des déploiements dans la mer Rouge et le golfe Persique lors de l’invasion du Koweït par l’Iraq, aux opérations Active Endeavour et Enduring Freedom, comme à l’opération Sophia en Méditerranée.

(NGV)

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(B2 Pro) Agence européenne de défense. L’augmentation du budget bloquée par le Royaume-Uni

Fri, 08/11/2019 - 09:45
(B2) L'agence européenne de défense ne devrait pas voir son budget augmenté en 2020. Du moins tant que la situation sur le Brexit n'est pas consommé À quelques jours de la réunion du comité directeur de l'Agence européenne de défense au niveau des ministres de la Défense mardi (12 novembre), un point reste encore en […]

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La PESCO ouverte aux pays tiers ? Arrêtons de l’annoncer tous les 4 matins

Fri, 08/11/2019 - 08:56

(B2) Régulièrement, on lit dans la presse que « ça y est, la coopération structurée permanente (PESCO) va être ouverte au Royaume-Uni, aux États-Unis, etc. » À chaque fois, passée l’annonce sensationnelle, la réalité reprend ses marques : il n’y a pas d’accord. Quelques médias, anglo-saxons en particulier, notamment le média en ligne Politico, se sont fait une spécialité de ces annonces sans lendemain qui ressemblent davantage à un coup de buzz, un bon ‘spin’

En janvier 2018, le média américain annonce : « Le pacte militaire conjoint de l’UE sera ouvert aux pays extérieurs au bloc, tels que les États-Unis et le Royaume-Uni, après le Brexit, mais uniquement au cas par cas » citant un document confidentiel (1). En septembre 2018, rebelote, les portes de la défense européenne pourraient s’ouvrir » annonce-t-il s’appuyant sur un projet de décision à débattre le mois prochain… Et en dernier lieu tout récemment, ce 6 novembre, cette fois c’est sûr. « Le Royaume-Uni après le Brexit et les États-Unis pourraient participer à des projets relevant du nouveau pacte militaire de l’UE, tout en laissant la Chine – et peut-être la Turquie – à l’extérieur », citant un nouveau projet de proposition (de 5 pages… !). Les articles sont rédigés avec grand talent, comme savent si bien le faire nos collègues anglo-saxons, mais sur le fond comme sur la méthode, on peut avoir comme un doute sur l’authenticité de ces informations, comme sur l’objectif recherché : informer… ou faire pression sur les récalcitrants ?

Dans la réalité, en effet, selon nos informations puisées à bonne source, et sans tapage, on n’est pas encore au stade de la décision. « On n’en est pas loin » certes, comme l’a confié à B2 un spécialiste du domaine. Propos confirmé par deux autres sources diplomatiques. Mais la décision n’est pas encore approuvée. Elle avait d’ailleurs très peu de chance de l’être, selon un (très) bon connaisseur des affaires européennes, consulté par B2 avant la réunion (lire notre papier détaillé).

Conclusion : pour être ‘bien’ informé sur l’Europe politique, sa défense, sa politique étrangère, je n’aurai qu’un seul conseil : vérifier à deux fois vos informations… et lisez B2 !

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Le principe du ‘cas par cas’ comme du caractère ‘exceptionnel’ de cette association sont déjà inscrits dans la décision de décembre 2017 établissant le cadre général de la PESCO (article 9). Cela n’a rien d’hyper confidentiel…

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(B2 Pro) L’OTAN et l’Agence européenne de défense continuent leur coopération pour le ravitaillement en vol

Thu, 07/11/2019 - 22:45
(B2) La seconde conférence conjointe de l'Agence européenne de défense (EDA) et l'OTAN sur le ravitaillement en vol (AAR) du 17 octobre, a également réuni l'industrie, et permis de fixer les efforts à effectuer dans ce domaine La conférence prend place alors que les capacités des États membres de l'UE s'améliorent dans le domaine du […]

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(B2 Pro) Les trois ministres régaliens du nouveau gouvernement roumain de Orban

Thu, 07/11/2019 - 21:45
(B2) Le nouveau gouvernement roumain a pris ses fonctions lundi 4 novembre, avec comme Premier ministre Ludovic Orban, chef du Parti national libéral (PNL). Portraits des nouveaux ministres régaliens Ministre de la Défense : le général Nicolae-Ionel Ciucă Avant sa nomination au poste de ministre de la Défense, le général Nicolae-Ionel Ciucă était chef adjoint […]

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(B2 Pro) Le cadre de sanctions sur les forages au large de Chypre en cours d’adoption

Thu, 07/11/2019 - 19:35
(B2) Les Européens n'ont pas encore réussi à s'entendre sur le cadre de sanctions en Méditerranée orientale qui devait être adopté en point A au Conseil des Affaires étrangères lundi (11 novembre). C'est l'application de la décision prise à la dernière réunion des ministres des Affaires étrangères et endossée au Conseil européen d'octobre pour protester […]

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L’OTAN en état de mort cérébrale (Macron)

Thu, 07/11/2019 - 12:25

(B2)  Le président français Emmanuel Macron avait déjà été assez dur au Conseil européen en octobre dernier (lire : La faute lourde des Occidentaux et de l’OTAN en Syrie (Emmanuel Macron)). Il est encore plus dur dans un entretien avec The Economist, paru hier

Le bureau de l’Elysée – centre du pouvoir français (crédit : Elysée)

L’heure du réveil européen a sonné

Il avertit les pays européens qu’ils ne peuvent plus compter sur l’Amérique pour défendre leurs alliés de l’OTAN. « Ce que nous vivons actuellement, c’est la mort cérébrale de l’OTAN », a déclaré E. Macron. Il est grand temps que l’Europe « se réveille » a-t-il ajouté. L’Europe se trouve « au bord du précipice », a-t-il déclaré, et doit commencer à se penser stratégiquement en tant que puissance géopolitique. Sinon, nous ne « contrôlerons plus notre destin ».

La question de l’article V en débat

Durant cette interview (qui a eu lieu le 21 octobre dans son bureau de l’Elysée à Paris), le journal américain lui a demandé s’il croyait en l’efficacité de l’Article V, à l’idée que si un membre de l’OTAN était attaqué, tous lui viendraient en aide, ce qui, selon de nombreux analystes, sous-tend l’effet dissuasif de l’alliance. « Je ne sais pas » a-t-il avoué. « Mais que signifie l’article V demain ? »

(NGV)

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Treize nouveaux projets pour la coopération structurée permanente (PESCO)

Thu, 07/11/2019 - 10:43

(B2 – exclusif) Les ministres de la Défense doivent entériner, mardi prochain (12 novembre), treize nouveaux projets qu’ils comptent mener au titre de la coopération structurée permanente (PESCO)

(crédit : Commission européenne)

On arriverait ainsi à 47 projets après les 17 approuvés en mars 2018 et les 17 autres approuvés en novembre 2018.

La liste en avant première

Nous avions annoncé – en avant première – dès le 30 septembre pour nos abonnés, la liste de ces 13 projets. Un petit scoop maison, complété aujourd’hui avec la liste des pays participants. Nous ouvrons cet article à tous nos lecteurs afin qu’ils puissent en prendre connaissance. Bonne lecture !

Lire : (B2 Pro) La troisième vague de projets de la PESCO : beaucoup plus ‘high tech’. La liste en avant-première

(NGV)

NB : cet article est lisible par tous et des extraits peuvent être reproduits. Mais à deux conditions : citer B2 – Bruxelles2 et/ou renvoyer à l’article (médias en ligne). Tout ‘oubli’ constitue une ‘contrefaçon’

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(B2 Pro) Les parlementaires européens poussent à l’autonomie stratégique de l’UE

Thu, 07/11/2019 - 05:50
(B2) Les projets de rapports annuels sur la PESC et la PSDC défendent tous deux « l’autonomie stratégique de l’Union européenne » Les rapports annuels sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ont entamé leur examen parlementaire […]

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(B2 Pro) La participation des pays tiers à la PESCO : pas d’accord aujourd’hui

Wed, 06/11/2019 - 23:58
(B2) « Caramba, encore raté ! » pourrait-on se dire en reprenant l'expression fameuse du perroquet de Tintin. Les ambassadeurs de l'UE n'ont pas réussi à se mettre d'accord ce mercredi (5 novembre) au sein du Coreper sur un projet de décision permettant d'encadrer l'ouverture des projets de la coopération structurée permanente (PESCO) Une heure […]

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Affaire ukrainienne. La crédibilité de Gordon Sondland compromise

Wed, 06/11/2019 - 22:33

(B2) La procédure d’impeachment aux USA a déjà fait une victime : Gordon Sondland. L’ambassadeur américain à Bruxelles auprès de l’Union européenne est devenu un témoin clé dans la procédure de ‘impeachment’ lancée par les Démocrates contre le président américain Donald Trump.

La crédibilité de Gordon Sondland entamée (crédit : US mission)

Un pieux mensonge

Le transcript de son témoignage (375 pages!) devant le Congrès le 17 octobre, publié mardi (5 novembre), est patent. Le plus intéressant se situe dans les dernières pages. Dans une lettre de son avocat datée de lundi (4 novembre), l’ancien homme d’affaires devenu diplomate révise son témoignage passé devant le Congrès. En gros, il reconnait avoir légèrement travesti la vérité, et cherche à corriger le tir, pour ne pas être en flagrant délit de mensonge et rompre son serment de dire la vérité.

Un souvenir soudain

Le diplomate américain se souvient maintenant avoir dit à Andriy Yermak, un proche conseiller du nouveau président ukrainien (Volodymyr Zelensky) chargé des négociations avec les USA, que « la reprise de l’aide américaine » militaire ne se ferait « probablement pas avant que l’Ukraine fournisse la déclaration publique anti-corruption dont nous discutons depuis plusieurs semaines ». 

« I now recall speaking individually with Mr. Yermak, where I said that resumption of U.S. aid would likely not occur until Ukraine provided the public anti-corruption statement that we had been discussing for many weeks. »

Un dévoiement de la fonction diplomatique

Autrement dit il reconnait avoir demandé aux Ukrainiens de trouver des charges indirectes contre un des rivaux de Donald Trump, l’ancien vice-président Joe Biden, dont le fils Hunter Biden, travaille dans une entreprise énergétique ukrainienne. Le tout sur instigation directe du conseiller personnel de Donald Trump, l’avocat Rudy Giuliani, qui n’a normalement aucun rôle dans la chaîne diplomatique américaine.

L’aide sécuritaire à l’Ukraine vitale pour les USA

Une position qui va totalement à l’inverse de intérêts vitaux des États-Unis, comme Goldon Sondland le reconnait lui-même dans sa lettre. « L’aide sécuritaire à l’Ukraine est dans notre intérêt national vital. Et aucune raison valable n’aurait dû justifier son report. »

Une crédibilité entamée au niveau européen

En s’ingérant dans les affaires ukrainiennes — qui ne ressortent pas normalement des fonctions d’un ambassadeur américain auprès de l’Union européenne (l’Ukraine ne fait pas encore partie de l’Union européenne) — et en dévoyant sa fonction diplomatique pour servir les intérêts très personnels électoralistes du président américain Donald Trump, Gordon Sondland parait ‘cramé’ tant auprès de ses autorités de tutelle, mais surtout des institutions européennes. Sa crédibilité en Europe largement entamée, on voit mal comment il pourrait remplir ses fonctions à Bruxelles.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Télécharger la lettre de l’avocat de Gordon Sondland

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(B2 Pro) L’indépendance de la justice polonaise mise en doute par la Cour de justice

Wed, 06/11/2019 - 09:45
(B2) La loi polonaise qui diminue l'âge de la retraite des juges et permet au ministre de la Justice de décider de prolonger le mandat de juges a été considérée comme illégale par la Cour de justice de l'UE mardi (5 novembre). Un arrêt important au plan politique comme des principes généraux du droit Deux […]

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(B2 Pro) MFF 2021-2027. Pas touche à ma politique de cohésion : les ‘pauvres’ se rebellent face aux ‘riches’

Wed, 06/11/2019 - 07:30
(B2) Seize pays de l'UE * jugent inacceptables la baisse programmée des fonds de cohésion pour la prochaine période budgétaire (2021-2027). Ils l'ont redit à Prague. Le débat se durcit De manière indirecte, les seize dirigeants européens critiquent vertement la volonté des pays les plus riches de l'UE (Allemagne, Pays-Bas, Suède notamment) d'engager à la […]

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(B2 Pro) Téhéran enrichit, les Européens regrettent, l’accord sur le nucléaire iranien vaccille

Tue, 05/11/2019 - 08:05
(B2) Le gouvernement de la république islamique d'Iran avait prévenu. Si les sanctions économiques perduraient, ils enclencheraient une nouvelle phase de production d'uranium enrichi. C'est désormais chose faite. L'Iran a annoncé ce lundi (4 novembre) vouloir passer à une production d'uranium faiblement enrichi de plus de cinq kilogrammes par jour.  De nouvelles centrifugeuses Le président […]

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