« Nul ne meurt tant que son souvenir demeure »
Le Naba WANZAKOU de BIDIGA et le Naba KOSSODO de KOKOAGA ;
Les grandes familles OUANDAOGO et TARPIDGA à BIDIGA, KOKOAGA, TENKODOGO, GARANGO, DASSOUI, SEBRETENGA, OUAGADOUGOU, BORDEAUX et ITALIE ;
La grande famille BAMBARA à BOEGA, GARANGO, OUAGADOUGOU et en Italie ;
Les frères et sœurs : OUANDAOGO Sylvain, OUANDAOGO Jacques, OUANDAOGO Salfo, OUANDAOGO Issaka, OUANDAOGO Seydou Vieux, OUANDAOGO Hamado,
OUANDAOGO Jean Pierre, OUANDAOGO Bernard, TARPIDGA Jean Yorba, BONKOUNGOU née OUANDAOGO Delphine, TAO née OUANDAOGO Christine, SORGHO née OUANDAOGO Zenabo, COULIBALY née OUANDAOGO Mariam
Les cousins et neveux : OUANDAOGO Cyrille, OUANDAOGO Nayba, BAMBARA Seydou, BAMBARA Seni, BAMBARA Inoussa ;
Les enfants OUANDAOGO Frédéric, OUANDAOGO Aurèlie, OUANDAOGO Regina, OUANDAOGO Gisèle et petit enfant OUANDAOGO Léopold ;
Les familles alliées BAMBARA, BIRBAL, MAIGA, OUBDA, TARNAGDA, BONKOUNGOU, TAO, GAMBO, ZOMBRE, SORGHO, COULIBALY, NOMBRE, NIKIEMA, LENGANI, OUANGRAOUA, GUENGANI, YANKINE, La Grande Famille DIAO à TENKODOGO, la famille DOMINGO à BORDEAUX Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur frère, fils, gendre, beau-frère, cousin, père, beau-père :
DR OUANDAOGO Boukari Joseph, Médecin Colonel á la retraite (13/05/1944 - 05/12/2019)
Décès survenu le jeudi 5 décembre 2019 à Ouagadougou à 21H30.
Une veillée de prières sera organisée le mercredi 11 décembre à 20H00 au domicile du défunt sis au quartier WEMTENGA, côté sud de la salle de Cinéma.
La levée du corps aura lieu à son domicile le jeudi 12 décembre 2019, suivie de l´Absoute à 14H à la Cathédrale de l´Immaculée Conception de Ouagadougou et de l´inhumation au cimetière municipal de Ouagadougou /Saint Léon.
PAIX A SON ÂME
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, vivra, quand même il serait mort » Jean 11,25.
La 11e promotion du master 2 en management et commerce international de l'IAE Lyon 3 de l'Université de Lyon a effectué sa sortie officielle, ce 7 décembre 2019 à Ouagadougou. Baptisée « Excellence et leadership », la promotion compte 28 lauréats. Les sortants ont reçu leurs diplômes de fin d'études en présence du président de l'Université Joseph-Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé ; de leur parrain et du directeur de ce master, Jean Jacques Friedrich.
Après une année de dur labeur, la 11e promotion du master 2 en management et commerce international de l'IAE Lyon 3 de l'Université de Lyon est prête pour le marché de l'emploi. Forte de 28 lauréats, la promotion a effectué sa sortie officielle ce 7 décembre 2019. Ce master en management et commerce a obtenu une accréditation internationale délivrée par la Fondation européenne de développement management.
Avec ce précieux sésame, ces 28 lauréats peuvent mettre en valeur leurs talents à l'échelle internationale. Pour Boureima Konaté, porte-parole des lauréats, « cette cérémonie couronne le travail abattu ».
Il a souligné que, sur le marché de l'emploi, les employeurs ne veulent désormais que des cadres de haut niveau et très compétents. C'est fort de ce constat que l'Université Joseph-Ki-Zerbo s'est investie, depuis plus d'une quinzaine d'années, dans la professionnalisation de ses formations.
Ce master organisé en partenariat avec l'Université Jean-Moulin de Lyon témoigne de la volonté de l'Université Joseph-Ki-Zerbo de mettre sur le marché professionnel des compétences qui sont à même de s'auto-employer.
Le co-parrain Adama Zeba a encouragé ses filleuls à chercher la perfection, « car le succès des affaires repose sur la pérennité, la vérité et le goût du succès ».
Le major de la promotion se nomme Relwende Hyacinthe Nanéma. Pour le directeur de ce master, Jean Jacques Friedrich, « les lauréats sont devenus capables d'exercer leur fonction dans un environnement international. Et cette délocalisation permet aux étudiants en formation de bénéficier des mêmes outils comme s'ils étaient physiquement à Lyon. Chaque année, on a entre 30 à 40 étudiants avec un de taux de réussite 80% ».
Certes, le monde des affaires est difficile à pénétrer, mais avec cette expérience acquise au cours de la formation, cette 11e promotion en management et commerce international répond aux besoins des employeurs. « Cette collaboration entre les deux universités permet d'avoir des cadres compétents compétitifs pour le bonheur des entreprises burkinabè », s'est réjoui Pr Rabiou Cissé, président de l'Université Joseph-Ki-Zerbo, représentant le ministre en charge de l'Enseignement supérieur.
Cette sortie de promotion a été l'occasion pour le président de l'Université Joseph-Ki-Zerbo de témoigner l'intérêt que son institution accorde à la coopération interuniversitaire. Et la collaboration avec l'Université Jean-Moulin est un bel exemple.
Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net
La 4e édition de « Ramongo Day » (province du Boulkiendé, région du Centre-Ouest), a connu son apothéose ce samedi 7 décembre 2019, avec la finale de la compétition de football qui a opposé le Lycée privé Wend-Manegda au CEG de Ramonkoudgo. Concours de récital, de chant, de sketch et de course cycliste, ont ponctué cette édition placée sous le thème : « Pour notre santé et la qualité de l'environnement, changeons nos habitudes ».
A l'issue de la 4e édition de ce cadre de promotion culturelle et de culture du civisme, de l'hygiène et de l'assainissement au sein des établissements, Alexandre Le Grand Rouamba, le promoteur de « Ramongo Day », confiera être un homme comblé. « Je suis heureux de la mobilisation et des engagements qui ont été pris. Tous les établissements étaient présents pour toutes les compétitions. La jeunesse est comblée et moi, je suis très comblée », a-t-il signifié. Et le plus heureux de cette édition, c'est le lycée privé Wend- Manegda qui a ravi la vedette à tous les neuf établissements qui ont pris part à la compétition de football.
Avec un score de 3 buts à 1 face au CEG de Ramongkoudgo, les joueurs du lycée privé Wend -Manedga ont largement dominé le match pendant les 40 minutes ( 2x20) . Dès la première période, les élèves du lycée privé Wend -Manegda, habillés en vert, ont annoncé les couleurs de la victoire avec un score de 2 buts à zéro. A la seconde période, les joueurs du CEG de Ramongkoudgo ont tenté de réduire le score mais le sort de la rencontre fut finalement scellé avec un 3e but des verts.
Victorieux, le lycée Wend -manegda est reparti avec un trophée, des médailles en or, un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe financière. Deuxième, le CEG de Ramongkoudgo a été récompensé avec un jeu de maillots, un ballon, une enveloppe financière et des médailles d'argent. Respectivement 3e et 4e, le lycée privé protestant de Ramongo er le CEG de Ramonyiri sont repartis chacun, avec un ballon et une enveloppe financière.
Ramonkodgo n'étant pas seulement une compétition de football, les autres lauréats ont été primés. Le premier dans les catégories chant et récital est revenu au CEG de Kamsi. En cyclisme, la victorieuse est venue du lycée de Ramongkoudgo et dans la catégorie hommes, le vainqueur est venu du lycée départemental de Ramongo.
La présente cérémonie a servi de cadre au promoteur de Ramongo Day pour plaider en faveur des étudiants de sa commune. C'est ainsi qu'un partenariat a été signé entre la commune de Ramongo et l'Institut africain de management (IAM). Par la voix du président du conseil d'administration, Hamed Diallo, IAM s'est engagé à accompagner les bacheliers de la commune sur les cinq années à venir, soit deux bacheliers par années. Et si l'institut soutenait déjà quatre étudiants de la commune à travers l'octroi de bourses d'études, le promoteur de Ramongo Day a sollicité que le nombre de boursiers soit revu à la hausse.
Mieux, que l'aide s'étende à tous étudiants de la région du Centre- Ouest. « A partir de Ramongo, nous allons négocier des bourses d'études pour l'ensemble des provinces et communes du Centre -Ouest. C'est pour dire que le développement ne se limitera pas à Ramongo et chacun doit travailler à développer ce pays », a-t-il noté. Une occasion pour Alexandre Le Grand Rouamba, de prôner la paix car dit-il : « Sans la paix, nous ne pourrons pas agir. Avec la solidarité et la fraternité de tous, nous pourrons vaincre ce mal. J'encourage les uns et les autres à faire chez eux, ce que nous faisons ici. Si tout le Burkina est développé, c'est nous tous qui en serons fiers. Je ne prône pas pour un développement égoïste mais un développement littéral du Burkina ».
En attendant la 5e édition, le promoteur de Ramongo Day a annoncé qu'il entend changer le statut de Ramongo Day en une association. Dans le cadre de cette 4e édition, le président de la Fédération burkinabè de football, colonel Sita Sangaré, le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga co-président de la cérémonie de clôture et le PCA de IAM, Hamded Diallo, ont été faits citoyens d'honneur de la commune de Ramongo.
Nicole Ouédraogo
Lefaso.net
En marge de la célébration du 11-Décembre 2019 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est, la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) a offert, ce samedi, 8 décembre 2019, une centaine de bouteilles de gaz aux structures sanitaires de ladite région.
Une manière pour la SONABHY de participer à la commémoration du 59e anniversaire de l'indépendance du Burkina Faso qui se tient cette année dans la région du Centre-est. Un geste qui réjouit le premier responsable du département de la santé, Claudine Lougué, qui a présidé la « sobre » cérémonie de remise.
« Je pense que la SONABHY a fait une bonne option que de donner des bouteilles de gaz pour maintenir la chaîne du froid pour la vaccination de nos enfants et des femmes enceintes. (…). Parmi nos moyens de conservation de la chaîne de froid, s'il y a une rupture d'alimentation des réfrigérateurs…, les vaccins peuvent être exposés. Ce qui fait perdre de leur valeur. C'est donc bon d'avoir toujours ces bouteilles, parce que nous utilisons toujours des réfrigérateurs à gaz et des réfrigérateurs solaires. Nous tentons maintenant de les remplacer au fur et à mesure (les réfrigérateurs électriques et à gaz) par des réfrigérateurs solaires. Et dans les régions, comme il n'y a pas d'électricité, ce sont les réfrigérateurs à gaz que nous utilisons. Ça nous met à l'abri des coupures de courant qui peuvent exposer les vaccins par une rupture de la chaîne de froid », situe Claudine Lougué, pour qui, ce don permettra également au personnel d'améliorer ses conditions de travail au profit des populations.
Par-là, la SONABHY contribue, selon Mme le ministre, à faire en sorte que la « nomination de son excellence monsieur Roch Marc Christian Kaboré comme champion de la vaccination puisse se conforter et contribue ainsi à maintenir la couverture vaccinale au-dessus de 90% ». Occasion pour elle de féliciter et encourager le personnel de santé pour son abnégation dans les services qu'il assure au quotidien aux populations. Aussi exhorte-t-elle ses collaborateurs, bénéficiaires, à faire bon usage du matériel reçu, tel que souhaité par la donatrice.
Le directeur commercial de la SONABHY, Daniel Bassolé, mesurant les besoins des structures sanitaires au niveau des régions, dit espérer que cet accompagnement puisse apporter un plus dans l'amélioration de l'offre de santé dans la localité. A travers le gaz, une de ses principales activités, la SONABHY a donc décidé d'accompagner la population du Centre-est qui accueille en ce moment les festivités nationales du 11-Décembre 2019. La SONABHY étant une société au service du consommateur, justifie M. Bassolé.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
A la tête de la mairie de Lena depuis 2017, le maire Dé Honoré Millogo a organisé, le samedi 7 décembre 2019, une journée de redevabilité. Cette rencontre de bilan de trois ans de gestion a mobilisé la population, les autorités coutumières, religieuses et administratives.
Comme le prévoit le Code général des collectivités territoriales, le maire de Lena a dressé le bilan de trois ans de gestion (2017-2019), le samedi 7 décembre 2019. Les domaines évalués sont l'éducation, la santé, la culture, l'agriculture, l'environnement, l'administration, l'eau et assainissement.
Au titre du bilan, il ressort que le conseil municipal de Lena a tenu, en 2017, cinq sessions dont trois ordinaires et deux extraordinaires. En 2018, quatre sessions ordinaires et quatre en 2019, soit un total de treize sessions durant ces trois ans.
On note aussi la réfection de la salle de réunion de la mairie à hauteur de 3 350 000 F CFA, la délivrance de 4 631 actes de naissance, 21 actes de mariage, 33 actes de décès, 148 certificats de résidence, 91 certificats de vie. Il est aussi prévu une clôture en grillage à hauteur de 2 049 840 F CFA.
Il y a également l'acquisition d'ordinateurs pour le service d'état civil à 900 000 F CFA, l'achat de chaises métalliques (1 500 000 F), de matériel de sonorisation (1 000 000 F), de bureaux (480 000 F), etc. Les investissements en infrastructures scolaires s'élèvent à 22 327 495 F en 2017 et 25 481 401 F en 2019.
Dans le domaine de la santé, les dépenses s'élèvent à 5 090 930 F en 2018 et 5 052 345 F en 2019. Ces dépenses sont allées au CSPS de Kouekoueso (réalisation d'un logement pour infirmiers, de latrines et d'un incinérateur). Aussi, des travaux sont en cours au CSPS de Lena, pour un montant de 6 500 000 F.
Dans le domaine de l'eau et l'assainissement, on compte la réalisation de trois forages à Konzo, Bah et Toungouana, pour un montant de 6 499 989 F, la réalisation d'un forage positif à motricité humaine au secteur 4 de Léna avec l'appui du Fonds permanent de développement des collectivités territoriales (FPDCT) à 7 000 000 F.
Le maire Dé Honoré Millogo a interpellé la population sur les ventes illicites de terres qui engendrent des conflits. Cependant, avec l'appui du PROSOL qui accompagne la mairie pour la gestion du foncier, le maire a espoir que le problème du foncier sera réglé.
Il a également déploré l'incivisme fiscal des populations. A ce niveau, le maire veut mettre l'accent sur la sensibilisation pour que les populations prennent conscience en contribuant au développement de la commune.
Cependant, il a félicité certains acteurs comme Mme le préfet de Lena pour son intervention qui a permis de trouver une issue favorable à un conflit entre protestants et coutumiers. Les dozos ont également été félicités pour leur contribution à la sécurité dans la commune.
Malgré les insuffisances, le maire souligne des points positifs comme la normalisation d'écoles, le projet de construction d'un CMA en cours, la restauration de CSPS. Le problème d'eau qui était criard n'est également plus d'actualité car les femmes ont accès à l'eau potable et n'ont plus besoin de parcourir de longues distances.
Après l'exposé du maire, la représentante des femmes a tenu à remercier le conseil municipal pour toutes les réalisations effectuées. Le représentant des anciens a, pour sa part, demandé à la population de cultiver la solidarité et le civisme pour vivre en bonne harmonie.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Haoua Touré
Le faso.net
Le sommet de Pau entre les chefs d'Etat du G5 Sahel et le président français Emmanuel Macron a suscité la réaction (en guise de lettre ouverte) ci-après de Daouda Emile Ouédraogo, journaliste. Pour lui, c'est un chantage que la France fait aux pays concernés.
Avec la dernière sortie du Président Emmanuel Macron de la France, je viens humblement m'adresser à nos chefs d'Etats du G5 Sahel. Je passe sous silence la manière peu diplomatique, discourtoise, et non avenante avec laquelle, cette invitation a été lancée. S'il vous plait, chers Présidents, n'allez pas verser notre figure par terre à Pau, en France. En effet, il sied d'analyser les faits afin de comprendre là où l'on veut nous emmener.
De prime abord, la France nous fait du chantage. Dans la logique de mon raisonnement, je voudrais soumettre ici à votre analyse des faits et des critiques pour la bonne compréhension de la situation. D'aucuns disent que si la France part de l'Afrique de l'Ouest ce serait le chaos. Mais, cela est absolument faux ! Pourquoi ?
Parce qu'elle ne peut pas partir à cause du chemin de fer de Tambao ; elle ne peut pas partir à cause de l'aéroport de Donsin dont la concession lui a été donnée pour 30 ans ; à cause de l'uranium du Niger où elle extrait 30% pour alimenter ses centrales nucléaires ; à cause du groupe Bolloré qui exploite plus de la moitié, sinon tout le port d'Abidjan ! C'est cela la réalité ! Et c'est pour cela que je dis qu'elle fait du chantage à nos chefs d'Etats africains. Sur un autre volet, la guerre au Mali coûte chaque jour 1 million d'euros à la France ! Oui ! Plus de 655 millions de F CFA par jour !
« Nous viendrons à bout du terrorisme »
Le Président Roch Marc Christian Kaboré lors de sa visite aux États-Unis a affirmé : « Nous leur avons dit que vous pouvez restez chez vous et nous donner cet argent et nous viendrons à bout du terrorisme » (Sic). Et, j'étais dans la salle ce jour -là. Autre fait, ou simple coïncidence, le ministre des Affaires étrangères du Burkina sort sur sa propre radio défendre la France “becs et ongles” et 2 jours après, la nouvelle tombe. Cela veut dire qu'il était au courant car, il est journaliste. Dans notre métier, il est rare que quelque chose nous surprenne sauf si, nous n'y avons pas prêté attention.
Autre fait saillant : il n'y a pas plus de deux semaines, l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina Faso va rendre visite au Premier Ministre Christophe Joseph Marie Dabiré. A sa sortie d'audience, il annonce la venue de pick-up et de matériel de l'Union européenne dans les jours à venir. Saviez-vous depuis quand ces matériels avaient été promis ? Le Président du Faso nous l'a dit lors de sa dernière visite aux USA : « depuis 3 ans ! ».
À la lumière de toutes ces informations, je pense que chacun de nous peut se faire une idée de la présence française en Afrique et partant du combat pour nous émanciper. Pour ne pas être long, je n'ai pas abordé le sujet de la surveillance des drones et du partage de l'information. Pour finir, la France est dans le Sahel pour ses intérêts. Point barre. Assumons notre révolte s'il vous plait ! Et, j'en appelle à la jeunesse africaine, celle qui fait trembler l'impérialiste.
Levons-nous et défendons les valeurs d'intégrité, de dignité et de liberté. Personne ne viendra construire notre liberté à notre place. Jeunes de toute l'Afrique, unissons -nous pour le bonheur des générations futures, pour le bonheur de nos enfants. Car, le père de la révolution burkinabè Isidore Noel Thomas Sankara disait : « Le système néocolonial tremble quand le peuple devenu maître de sa destinée veut rendre sa justice ! ». La France a peur du réveil de la jeunesse silencieuse et consciente qui se construit en Afrique. Vivons et restons debout !
Daouda Emile OUEDRAOGO
Journaliste
La Journée internationale de l'alphabétisation a été célébrée en différé ce 6 décembre 2019 au Burkina. Cette année, le thème retenu est « Alphabétisation et multilinguisme », pour souligner l'engagement des acteurs à mettre au centre de leurs actions la promotion des langues nationales et l'amélioration des taux d'alphabétisation par ces langues.
Après quatre années de suspension, la célébration de la Journée internationale de l'alphabétisation reprend au Burkina Faso en 2019. En cette « année internationale des langues autochtones », la promotion des langues nationales est au cœur de ce nouveau départ. Dès lors, il s'agit de réfléchir à comment faire de l'alphabétisation un facteur de promotion des langues nationales.
En plus de donner le statut valorisant à 59 langues nationales au Burkina, il s'agit d'œuvrer à l'amélioration des taux d'alphabétisation. Et cela passe par la description des différentes langues. Selon Kirassai Zio, directeur général de l'éducation non-formelle, il s'agit de « les décrire toutes et de les utiliser dans toutes les sphères de la vie active ». « Ce n'est pas fermé qu'un jour, nos langues nationales aillent vers l'officialisation pour leur donner plus de valeur. L'officialisation va leur permettre d'être utilisées dans le système éducatif, dans l'administration, dans un certain nombre de secteurs comme la justice », renchérit Adama Bologo, directeur de cabinet du ministre de l'Education nationale.
Des chiffres…
En 2014, au Burkina Faso, 65,5% de la population était analphabète avec 51,2% d'enfants et d'adolescents hors-école, soit 2 634 300 enfants et adolescents. Ainsi, le taux d'alphabétisation se situe à 34,5%. « Pourtant, si nous voulons atteindre un décollage économique, il va falloir atteindre au moins 40% de taux d'alphabétisation », insiste Kirassai Zio.
Pour cela, il préconise la disponibilisation de l'offre d'alphabétisation, « car de nos jours, nous n'arrivons toujours pas à couvrir la demande en éducation formelle et en alphabétisation ».
Le PAFAJA pour améliorer l'offre d'alphabétisation
Parmi les initiatives allant dans ce sens figure le Programme d'alphabétisation, formation des adolescents, jeunes et adultes (PAFAJA) mis en selle à l'occasion de cette célébration. Avec pour mission d'améliorer les indicateurs en matière d'alphabétisation, ce programme comprend deux composantes : une première axée sur l'alphabétisation et la formation des jeunes et adultes et un autre pool consacré aux adolescents. Prévu sur les années 2019 à 2024, il devra voir l'ouverture de 1 000 centres d'éducation de base non-formelle et 30 000 autres CPAF. 30 000 adolescents et 900 000 adultes devraient y être inscrits. L'autre pan de ce programme sera de renforcer les capacités des alphabétisés dans leurs domaines d'activités économiques et leur participation active au développement de leurs communautés.
La célébration a été ponctuée d'une visite de stands où des documents didactiques rédigés dans les langues nationales étaient exposés et une remise de chèques d'acquisition de matières d'œuvre aux maires des communes de Kourinion, Léo, Titao et Madouba.
Mariam Ouédraogo
Lefaso.net
L'Association pour l'éducation et l'environnement (A2-E) a organisé un atelier de restitution d'une étude réalisée dans le cadre de son projet de promotion de la cohésion sociale au profit de communautés (Peulh, Mossi, Dogon et forgerons) de la commune de Thiou (Yatenga). C'était ce jeudi 28 novembre 2019.
Structure à caractère philanthropique, l'Association pour l'éducation et l'environnement (A2-E) a été créée en 2008 pour contribuer au développement intégral du Burkina Faso. Elle intervient dans les domaines de l'éducation, l'environnement, l'hygiène et l'assainissement, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la prévention et la gestion des conflits, etc. Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de prévention et de gestion des conflits pour le renforcement du tissu social dans la commune de Thiou, soutenu financièrement par son partenaire « Burkina Faso Regional Program », les acteurs de plusieurs communautés ont échangé sur la problématique à la suite de rencontres communautaires dans les villages ciblés.
Un dialogue interethnique mené dans six villages
L'objectif de ce dialogue était de recueillir les informations essentielles sur les mécanismes traditionnels de prévention de conflits. Il s'est agi, au cours des entretiens, d'énumérer les types de conflits, rechercher les causes et conséquences de ces confits afin de trouver des mécanismes actuels de prévention et les acteurs à impliquer. Pour les enquêtes, six villages de la commune de Thiou ont été concernés (Bango, Bouro, Kalo, Nodin, Soro et Thiou).
Les résultats de l'étude présentée en plénière par le facilitateur de l'atelier, Ali Komi, assisté par Adama Ouédraogo, ont permis de comprendre que, dans le passé, les populations de cette localité vivaient en parfaite amitié, en parfaite symbiose, dans la concertation, la considération et l'écoute mutuelle. Pour les mécanismes traditionnels utilisés actuellement pour la promotion de la cohésion sociale, l'étude a recensé le respect des engagements ancestraux, la parenté à plaisanterie, la bonne garde des animaux par les éleveurs, etc.
Au terme des échanges, des actions de prévention ont été envisagées par les participants, à savoir l'écoute, les journées communautaires, les théâtres-fora, l'encadrement de la jeunesse, la formation sur la paix et la collaboration entre les élus.
Renforcer la solidarité et le vivre-ensemble
Satisfait de la qualité des échanges, Mamoudou Ouédraogo, coordonnateur de l'A2-E, laissera entendre que les différentes couches de la société ont été touchées ; ce qui permettra de vite appréhender les problèmes qui minent la cohésion sociale pour, que dans une synergie d'actions, le dialogue s'instaure pour anticiper les conflits.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Yann NIKIEMA
Lefaso.net
Le ministère de l'Energie poursuit son offensive de désenclavement en matière d'électricité. Les projets et programmes se succèdent et se mettent en route en faveur des populations, avec pour ligne de mire, faire sortir, d'ici à 2020, 45% des populations burkinabè de l'obscurité, tel qu'engagé le président du Faso, Roch Kaboré. C'est dans cette bataille qu'en marge de la commémoration de la fête de l'indépendance (11 décembre 2019), le ministre de l'Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, a lancé la phase-pilote du Projet de développement des connexions à l'électricité (PDCEL). C'était ce samedi, 7 décembre 2019 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est.
Pour le maire de la commune de Tenkodogo, Harouna Ouelgo, c'est donc une « belle surprise » qui vient d'être faite aux populations concernées par le lancement du Projet de développement des connexions à l'électricité (PDCEL). Il vise à l'amélioration de l'accès des populations à l'électricité et s'inscrit dans la dynamique d'accélération de l'ambitieux programme du président du Faso de porter le nombre de citoyens connectés au réseau électrique à un million d'ici à fin 2020.
Le PDCEL, dont le Centre-est constitue donc la phase-pilote, permet au client, avec la somme de 3000 francs (une sorte d'avance), d'avoir un branchement qui, en temps normal, coûterait au minimum 100 000 FCFA. Le reste est étalé sur une période de cinq ans, prélevable sur les factures de consommation de l'abonné. Nouvelle accueillie avec joie par les populations qui se sont mobilisées pour être les témoins du top de départ de ce projet.
« Dans le cadre de l'organisation du 11-décembre, j'ai eu à appeler monsieur le ministre pour lui dire : monsieur le ministre, tous les ministères sont en train de s'activer autour des projets du 11-décembre, je ne sens pas le ministère de l'Energie. Et il m'a dit : monsieur le maire, nous allons vous faire une surprise. Aujourd'hui, c'en est plus qu'une belle surprise…, d'autant plus que toute la ville de Tenkodogo est également électrifiée », témoigne sourire au visage, et en signe de reconnaissance, le maire de Tenkodogo ; ville d'attraction en cette fin d'année (en raison des festivités nationales du 11 décembre 2019 qu'elle accueille dans le cadre de la célébration tournante entre régions).
Pour le ministre de l'Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, la mention revient à tous les travailleurs de son département, notamment à la SONABEL, pour leur abnégation à remplir la mission confiée à son département. Occasion pour revenir sur « quelques chiffres assez parlants »…, et sur ce point, il ressort que l'accès à l'énergie au Burkina Faso était estimé à moins de 30% des populations.
« Dans le cadre du PNDES (Plan national de développement économique et social), le président Roch Marc Christian Kaboré, qui a fait de l'énergie son cheval de bataille, a dit que nous devons passer à 45% d'accès à l'électricité en 2020 (le taux d'accès était estimé à 23%). En milieu rural, on était à 3% des populations qui avaient accès à l'énergie et le président du Faso a mis la barre haut, en décidant qu'en 2020, nous devons passer à 20% », présente le ministre, pour qui, le challenge était donc assez important.
Une révolution en marche dans ce secteur !
« Mais à cœur vaillant, rien d'impossible, et c'est en cela que nous nous sommes mis à la tâche. Et avec l'avènement de l'énergie solaire, qui permettra d'une manière ou d'une autre, d'accélérer l'accès à l‘énergie et aussi avec le projet dont nous procédons au lancement, je pense que les objectifs pourront être atteints. Actuellement, nous sommes à pratiquement 750 à 800 mille personnes qui sont connectées au réseau de la SONABEL et le président du Faso a demandé à ce qu'en 2020, nous puissions passer à au moins un million d'abonnés au niveau du réseau SONABEL », explique Dr Ouédraogo, pour qui ce projet vient donc à point nommé ; car susceptible d'aller au-delà du quota prévu. « Aujourd'hui, l'énergie n'est plus un Bien de luxe ; c'est devenu un droit pour toutes les populations. L'accès universel à l'énergie doit être une réalité, parce que tout se conjugue avec l'énergie ; l'éducation, la santé, l'agriculture, l'élevage,… en un mot, toute l'économie est organisée autour de l'accès à l'électricité », présente le premier responsable du département.
Pour Bachir Ismaël Ouédraogo, ce cap implique donc pour son ministère, de ne pas se borner à remplir seulement son contrat, mais de travailler à ce que tous les secteurs qui dépendent de l'énergie puissent y avoir accès pour un développement durable. C'est en cela qu'il dit se réjouir que le PDCEL permette désormais aux « braves travailleurs » de pouvoir accéder à l'énergie à un coût social.
Fort des initiatives engagées dans ce vaste chantier, le ministre résume que c'est une révolution qui est en train de s'installer dans ce secteur au Burkina. « En permettant aux populations d'avoir un branchement à moindre coût, c'est en même temps accélérer le développement économique de notre pays. Je pense qu'à plus d'un titre, ce projet va permettre à nos vaillantes populations d'avoir accès à l'énergie pour améliorer leurs conditions de vie et, partant, faire en sorte que le développement soit une réalité », émet-il, rassurant au passage que son ministère va jouer sa partition, non seulement en permettant l‘accès à l'électricité par les populations, mais également en œuvrant pour une baisse du coût du kilowattheure. Il confie être convaincu que le Burkina Faso peut être un Eldorado en matière d'énergie ; le pays ayant l'un des meilleurs ensoleillements en Afrique de l'Ouest.
A en croire le directeur général de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), Baba Hamed Coulibaly, la mise en route du PDCEL à Tenkodogo a nécessité la réalisation de travaux de densification du réseau dans la ville, consistant notamment en la construction de trois kilomètres et demi de lignes moyenne tension ; la construction de 52, 5 kilomètres de lignes basse tension et en l'installation de cinq transformateurs de 400 kVA (Kilovoltampère). Avec cette initiative, la procédure est simplifiée pour le client ; il suffit de se rendre à la direction de la SONABEL où il y a une équipe d'accueil, invite Baba Hamed Coulibaly.
« Le PDCEL vise à terme à raccorder, chaque année, 250 mille nouveaux clients … »
Le clin d'œil du directeur général, M. Coulibaly, permet de retenir que le secteur de l'électricité bénéficie de l'accompagnement de partenaires techniques et financiers via de nombreux projets et programmes destinés à l'amélioration de l'accès des populations à l'électricité. A ce titre, on liste le projet d'électrification des zones péri-urbaines (PEPU), financé par la Banque africaine de développement (BAD) et destiné à réaliser des extensions du réseau électrique dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ; le projet d'extension et de renforcement des réseaux électriques (PERREL), financé par la Banque islamique de développement (BID), qui comporte également un volet d'extension du réseau électrique à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou ; le projet Nord-Sahel, financé par l'Agence française de développement (AFD), et dont l'objectif est de raccorder à moindre coût, 6000 nouveaux clients au réseau dans les régions du Nord et du Sahel.
« Avec ce projet PDCEL, le citoyen a le branchement immédiatement, après avoir payé ses 3000 francs et le reste est payé par des prélèvements sur sa consommation de l'électricité dans un temps maximum de cinq ans. Cela constitue vraiment une façon d'alléger ; parce que, qu'on dise, vous pouvez mettre à la disposition le réseau dans un quartier, mais lorsque la population n'a pas les moyens de se raccorder à ce réseau, elle n'aura pas accès à l'électricité ; elle sera en ce moment un laissé-pour-compte. Le PDCEL vient répondre à ce besoin de comment faire pour donner l'électricité aux gens qui sont moins nantis, dans de meilleures conditions », précise le directeur général de la SONABEL, ajoutant qu'une des innovations du PDCEL est la prise en compte des zones non-loties.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Comme à l'accoutumée, la foire du 11 décembre ouvre les festivités de la commémoration de l'indépendance de la Haute-Volta (actuelle Burkina Faso). Ce samedi 7 décembre 2019 à Tenkodogo, les autorités politiques et administratives ont visité des stands et encouragé les exposants.
Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, accueille la commémoration des 59 ans d'indépendance de la Haute-Volta, actuel Burkina Faso. En prélude aux festivités, la traditionnelle foire du 11 décembre s'est ouverte. Dans l'après-midi du samedi 7 décembre 2019, le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé et une équipe du gouvernement ont visité les stands.
Dans son adresse aux exposants, Alassane Bala Sakandé s'est dit très touché par la promotion des produits locaux. Face aux difficultés que rencontrent ces promoteurs, le président de l'Assemblée nationale les invite à persévérer. « Pour ce genre de foire, ce ne sont pas les chiffres d'affaires qui comptent ; il faut échanger des cartes de visite pour d'autres opportunités », a-t-il indiqué.
Présent à cette foire, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a reçu la visite des hôtes du jour. Le moment était propice pour dresser un bref bilan des réalisations d'une décennie au Burkina Faso. Opérationnel depuis avril 2007, le FPDCT mobilise des ressources pour concourir au financement des programmes de développement des collectivités territoriales et contribuer au renforcement de leurs capacités techniques.
Au cours de la visite, Alassane Bala Sakandé s'est entretenu avec les responsables du Fonds sur les réalisations. Pour lui, « ce qui est important, c'est de faire des réalisations pour les populations. Vous le faites déjà, a-t-il reconnu, avant d'ajouter : en tout cas, bon courage à vous. On est avec vous, on vous croit, on vous suit comme dirait l'autre », a-t-il lâché dans la bonne humeur.
Près de 100 milliards de FCFA mobilisés
Visiblement, cette visite des autorités a fait du bien aux acteurs de ce Fonds. A en croire son directeur général, Bruno Dipama, « c'est très galvanisant ».
La participation du FPDCT à cette foire est un double événement à ne pas manquer. L'édition du 11 décembre de cette année marque en même temps le centenaire de l'existence de notre pays (de la Haute-Volta au Burkina Faso), a indiqué le directeur général du FPDCT, avant d'ajouter que cette même année marque également le 10e anniversaire du FPDCT. « Nous avons mené plusieurs activités commémoratives dans ce sens. Donc nous avons jugé utile et nécessaire d'être présent à cette foire du 11 décembre. Nous voulons montrer aux populations du Centre-Est et principalement aux autorités ce que nous avons pu faire de l'accompagnement financier de l'Etat et des partenaires techniques et financiers auprès des collectivités territoriales », a-t-il justifié.
En termes d'accompagnement, le FPDCT a mobilisé, de 2008 à 2019, près de 100 milliards de francs CFA au profit de 364 collectivités territoriales.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net
Ouagadougou, le 09 décembre 2019 - Le Rapport sur le développement humain 2019 intitulé "Au-delà du revenu, au-delà de la moyenne, au-delà d'aujourd'hui : les inégalités du développement humain au XXIe siècle" sera lancé le 9 décembre à Bogota, en Colombie, en présence du Président Colombien, M. Iván Duque Márquez, de l'Administrateur du PNUD, M. Achim Steiner et du Directeur du Bureau du Rapport sur le Développement Humain, M. Pedro Conceição.
Le rapport de cette année montre qu'une nouvelle génération de graves inégalités en matière de développement humain fait son apparition, alors même que le fossé se réduit sur de nombreuses inégalités non résolues du XXe siècle. Ces dynamiques émergentes - à l'ombre de la crise climatique et du changement technologique - exigent de nouvelles approches des politiques aux niveaux national et mondial.
En regardant au-delà des revenus, au-delà des moyennes et au-delà d'aujourd'hui, le rapport présente une analyse, des idées et des options politiques pour lutter contre les principaux facteurs d'inégalité, reconnaissant que de nombreuses inégalités sont le symptôme d'un système injuste plutôt que la cause, affaiblissant la cohésion sociale et la croissance économique et fragilise la confiance des citoyens envers le gouvernement, les institutions et les uns envers les autres.
Comme pour les défis de développement les plus enracinés, il n'y a pas de solution facile. Pour inverser les inégalités, il est nécessaire d'intervenir de la petite enfance à la vieillesse, ainsi que de nouvelles idées, en particulier face aux changements technologiques radicaux et à la crise climatique. Tous sont politiquement difficiles. Tout est possible.
Le Rapport Mondial sur le Développement Humain 2019 sera présenté par le bureau du PNUD au Burkina Faso ultérieurement.
Pour plus d'informations, contacter :
Hervé Kouraogo, Economiste National – courriel : herve.kouraogo@undp.org – Téléphone : +226.75.87.00.15
Mahamadi Ouedraogo, Point Focal Communication - courriel mahamadi.ouedraogo@undp.org - Téléphone : +226.75.87.00.18
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est le réseau mondial de développement des Nations Unies. Il prône le changement et relie les pays aux connaissances, expériences et ressources nécessaires pour améliorer la vie de leurs citoyens. Nous sommes présents sur le terrain dans 177 pays et territoires, aidant les gouvernements et les populations à identifier leurs propres solutions aux défis nationaux et mondiaux du développement. Pour renforcer leurs capacités, ces pays peuvent s'appuyer sur le personnel du PNUD ainsi que les nombreux partenaires de l'organisation.
COURS REGULIERS - POUR TOUS LES NIVEAUX
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Période d'inscription : 12 au 26 décembre 2019
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‘'English has the power to empower you !''
IRC est une organisation internationale qui travaille en collaboration avec des gouvernements, des ONG, ou des personnes partout dans le monde afin de trouver des solutions à long terme pour rendre l'accès à l'eau potable et à l'assainissement effectif pour tous et pour toujours.
IRC travaille à partir de son siège à La Haye (Pays-Bas) et de ses représentations nationales au Ghana, au Burkina Faso, en Éthiopie, en Ouganda et en Inde.
Nous recherchons actuellement des candidat(e)s qualifié(e)s pour le poste de :
Expert(e) Capitalisation et Communication stratégique au Burkina Faso
L'Expert est responsable de l'exécution des activités de capitalisation et de communication stratégique d'IRC sur la gouvernance des services d'AEPHA (organisation institutionnelle, financement, cadre politique, légal et règlementaire, stratégies opérationnelles, modèles de gestion, systèmes de suivi-évaluation, régulation, financement et recouvrement des coûts etc.).
L'Expert recevra de son référent, les directives nécessaires sur les choix conceptuels et opérationnels d'IRC en lien avec ses attributions. Il est redevable vis-à-vis de son référent de ses performances en lien avec les attentes convenues et de l'exécution de ses tâches conformément au périmètre de responsabilité qui lui est défini. Il recevra également de son référent, une induction appropriée pour la prise en main de sa mission ainsi qu'un accompagnement de différentes unités techniques de l'organisation pour son développement professionnel.
L'Expert exécutera son mandat conformément aux plans stratégiques et opérationnels d'IRC en vigueur et aux bonnes pratiques reconnues au sein des entreprises sociales de façon générale et au sein d'IRC de façon spécifique.
L'Expert devra exécuter ses tâches avec une bonne autonomie.
Le poste conviendrait à un jeune professionnel disposant d'une bonne expérience d'analyse et de production intellectuelle rigoureuse sur les sujets de développement social et ayant l'ambition de devenir un expert sénior national ou international.
La prise de fonction est fixée au 1er janvier 2020 avec un contrat d'expert-consultant d'une période de 12 mois à temps-plein, renouvelable selon les performances du titulaire. Le lieu de travail est le bureau d'IRC à Ouagadougou.
Les honoraires se situent entre 504.000 F CFA et 900.000 FCFA brut par mois selon le niveau de formation et l'évaluation des compétences.
Principales tâches
1. Capitalisation et communication stratégique
a. Elaboration du plan annuel de travail budgétisé
b. Production d'articles de capitalisation sur les opérations d'IRC et diffusion par les canaux numériques (site web et réseaux sociaux)
c. Production de contenus numériques audiovisuels de capitalisation sur les opérations d'IRC
d. Coordination et supervision des prestataires extérieurs pour les opérations relatives à la communication (éditeur graphique, imprimerie, média, réalisateurs de produits audiovisuels, agences de communication, agences publicitaires, etc.)
e. Formation et appui-conseil aux experts pour la production régulière de blogs
f. Appui aux campagnes de plaidoyer et d'influence politique (élaboration des messages, production des supports, mise en œuvre)
g. Gestion des relations et collaborations avec le siège d'IRC aux Pays-Bas et les agents IRC BF pour la documentation des projets, la communication stratégique et la capitalisation (mises à jour mensuelles de SharePoint et Teams avec les livrables des projets, mise à jour régulière des pages web, contributions régulières aux bulletins d'information, gestion de la communication sur les réseaux sociaux, participation aux réunions et ateliers de l'équipe de communication, etc.)
2. Edition de documents à publier
a. Relecture, correction, assurance de la qualité orthographique, typographique, syntaxique et grammaticale et réécriture selon les normes en usage dans l'édition professionnelle (rapports, blogs, publications, posters, affiches, etc.) ;
b. Amélioration de la structure, de la cohérence et des illustrations des documents produits par les experts.
Ce qu'IRC attend du titulaire
Tâches : D'une manière professionnelle et diligente, effectuer les tâches spécifiques convenues.
Équipe : Travailler au sein de l'équipe du personnel pour atteindre les objectifs de notre entreprise ; Communiquer régulièrement avec les principaux collègues grâce à des échanges réguliers, par courriel, téléphone, Skype ou des systèmes de communication virtuels similaires, et des réunions en personne.
Individuel : Adhérer à nos principes et valeurs ; Maintenir et développer votre propre efficacité, y compris prendre la responsabilité de votre santé ; votre bien-être général et investir dans votre propre développement professionnel en ce qui concerne notre vision et notre mission ; Soyez prêt à vous adapter à l'environnement changeant que nous, en tant qu'entreprise en développement, pouvons subir ; Porter à notre attention les problèmes qui pourraient affecter notre capacité à atteindre nos objectifs, y compris vos besoins d'appui dans votre propre rôle.
Profil recherché
• Avoir au moins BAC+4 en géographie, sociologie, économie, développement, ou toutes spécialisations universitaires en lien avec les sciences humaines, économiques ou sociales.
• Avoir au minimum 3 ans d'expériences comme professionnel du développement dans une ONG, dans un bureau d'étude ou dans une structure de recherche. Une expérience en capitalisation ou en recherche approfondie sur des problématiques socioéconomiques serait un atout.
• Avoir d'excellentes capacités de rédaction technique (rapports d'études socioéconomiques).
• Avoir une excellente maîtrise de l'outil informatique et des applications Microsoft Office.
• Avoir un bon niveau en anglais (niveau minimum Utilisateur Indépendant B1 sur la grille CECRL).
• Avoir un sens élevé de l'esthétique des documents et supports de communication
Candidature
Les candidat(e)s intéressé(e)s par cette offre sont prié(e)s de soumettre leur dossier de candidature (composé d'un CV, d'une lettre de motivation et de toutes preuves pertinentes de leurs compétences) à l'adresse mail adminburkina@ircwash.org avec comme objet de l'e-mail « Candidature au poste d'Expert Junior Capitalisation et Communication ».
Le délai limite de dépôt est fixé au 15/12/2019.
Seuls les candidat(e)s présélectionné(e)s pour la suite du processus de sélection seront contacté(e)s.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès a annulé ce samedi 7 décembre 2019 à Ouagadougou, les sanctions prononcées contre les 27 militants le 22 septembre 2019. C'était au cours d'un congrès extraordinaire organisé à cet effet. Cette action est sensée mettre fin à la crise au sein du parti. Mais le hic, c'est qu'aucun des sanctionnés n'était présent au congrès.
Le 22 septembre 2019, le CDP prononçait au cours d'un congrès extraordinaire des sanctions contre certains de ses militants. Quelques jours plus tard, le fondateur du parti, Blaise Compaoré, ancien président du Burkina Faso exilé depuis en Côte d'Ivoire, a demandé l'annulation des sanctions. Aujourd'hui, c'est chose faite.
Au cours d'un congrès extraordinaire, les militants venus des provinces du pays ont annulé les sanctions. Selon Eddie Komboigo, président du parti, cette action vise à préserver l'unité au sein du CDP. C'est aussi, selon lui, une réponse favorable aux recommandations du fondateur du parti. Ainsi, les sanctionnés sont réintégrés dans le parti. Ceux qui avaient démissionné referont des demandes d'adhésion.
Eddie Komboigo a appelé également à la discipline et à la loyauté des militants. Pour lui, ce sont les fondements du CDP. Il a invité les uns et les autres à une unité d'action. Le président du parti a tendu la main aux personnes qui avaient été sanctionnées. Il a souhaité qu'il y ait plus d'unité, de cohésion et surtout la fin des déclarations « hasardeuses » dans la presse. Il a aussi demandé aux militants et sympathisants de ne pas se tromper d'adversaire. Pour lui, l'adversaire c'est le MPP et ses alliés qui ont plongé le pays dans une gouvernance catastrophique.
Au cours du congrès, les participants ont souhaité la prise de dispositions nécessaires pour choisir le candidat du parti à l'élection présidentielle avant le 31 janvier 2020. Eddie Komboigo a souligné qu'il est disponible pour répondre à tout appel du CDP et de sa base.
Il espère une victoire du parti non seulement à la présidentielle mais aussi aux législatives. Ce congrès extraordinaire mettra-t-il fin à la crise ? Personne ne le sait. Toujours est-il que ce samedi 7 décembre 2019, aucun des 27 sanctionnés n'a fait le déplacement du lieu du congrès. Pourtant, assure Eddie Komboigo, des lettres d'invitations leur ont été envoyées.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Tout évènement est une aubaine pour certaines personnes pour se faire le plein des poches. Qu'il soit heureux ou pas ! La célébration tournante du 11-décembre (fête de l'Indépendance) met également en exergue cette réalité, et ça se passe notamment à travers les logements (mises à part les régions des deux capitales, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso). Tenkodogo 2019 ne déroge pas à la règle de la flambée vertigineuse des prix des infrastructures d'accueil et à l'insuffisance de logements pour les participants. Ce qui est source de tensions entre clients et gérants d'établissements hôteliers et surtout ces démarcheurs qui font leur traite dans la ville avec ces maisons de particuliers où certains sont obligés de se loger.
« Les chambres de cinq mille sont passées à dix mille francs, celles qu'on pouvait avoir à dix mille sont aujourd'hui à quinze mille, etc. Et ça même, il n'y en a pas. C'est sûr que d'ici là, les chambres de dix mille vont passer à 20 mille… », confie avec un visage reluisant, un gérant d'hôtel. Il voit défiler des usagers à intervalles réguliers, des clients désespérés de ne pouvoir se loger.
Tout ne se passe pas aussi facilement parfois entre gérants et clients. « J'avais fait ma réservation depuis longtemps et j'ai même pris la peine de rappeler à chaque fois et on me dit qu'il n'y a pas de souci. A ma grande surprise, à mon arrivée, on me fait savoir que mon nom ne figure pas sur la liste de réservation et pire, aucune chambre n'est disponible », s'emporte ce particulier au hall d'un hôtel, bagages en mains, le visage grave. « A qui la faute de cette situation ? », lance-t-il au gérant de l'hôtel.
A cette question, pas de réponse. Chacun semble être face à un fait accompli. La situation est encore rendue difficile au niveau de certains hôtels par l'existence ‘'spontanée'' d'« agences » de sous-traitance. Ces agences sont à l'affût ; sonnez à un numéro de certains hôtels qui figurent sur Internet et vous tombez sur elles. « Non, ce n'est pas l'hôtel X, mais nous sommes des collaborateurs. Voulez-vous des chambres ? », accueille-t-on gentiment au bout de la ligne, avec en soutien, une brève présentation de l'agence. La personne au bout de la ligne prend les informations relatives à votre besoin (standing de la chambre, nombre de nuitées, etc.) et promet se renseigner sur la disponibilité avant de vous revenir.
Lorsque votre demande a gain de cause, l'agence fournit les informations à l'hôtel en question et vous envoie un mail de confirmation, indiquant le nombre de nuitées demandées (date d'entrée et date de sortie), le prix et vous indique que c'est payable à l'arrivée à l'hôtel. Bien ! Seulement, l'existence d'une telle intermédiation semble méconnue de certains gérants et/ou réceptionnistes, parfois surpris, lorsqu'un client leur tend l'e-mail de confirmation de l'agence avec toutes les précisions. Ce qui est parfois sources de bisbilles, surtout lorsque le client fait face à un hôtel plein, sans alternative, et pour lequel il avait pourtant pris le soin de réserver.
Pour éviter tous ces désagréments, certains visiteurs ont préféré avoir recours à des logements privés, des dépendances des mini et semi-villas. Et là, bonjour les fameux démarcheurs ! Pour cette option, ces intermédiaires sont les maîtres de la ville de Tenkodogo en la matière. Une vraie mafia pratiquée par certains. Ils sont en contact direct avec les propriétaires des maisons, dont certains résidents à l'extérieur, notamment en Italie et en Côte d'Ivoire.
Pour une villa de quatre chambres et salon, l'on vous demande parfois de débourser 60 mille par jour. Nous sommes le vendredi, 6 décembre 2019. Soit à cinq jours de la célébration à proprement dite. « Quand on approche de la date du 11 décembre, les prix grimpent. La maison que vous avez aujourd'hui à 50 000 francs, si ça a atteint demain (7 décembre, 2019, ndlr) ça va passer à 60 ou 70 mille », se moque cet autre démarcheur, face à un client hésitant.
Difficile d'obtenir donc un lieu pour dormir. Ici, les désagréments sont de plusieurs ordres. Avec certains démarcheurs par exemple, il n'est plus question de retirer la somme versée quand, une fois sur le lieu, le client estime que la maison ne répond pas à ses critères de départ. Alors que les clients versent la somme en intégralité, dès que le marché est conclu avec le démarcheur. De nombreux clients se plaignent soit du fait que la localisation n'est pas celle du départ (excentré alors que le démarcheur avait dit que le logement est situé en ville), soit du manque d'eau et/ou d'électricité, etc.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
O.H.L
Lefaso.net
Ce 6 décembre 2019 à Ouagadougou, le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) était face à la presse pour se défendre, suite à la sortie médiatique d'un groupe de commerçants du Kadiogo qui a accusé le bureau du syndicat de gestion opaque de fonds d'accompagnement des membres. Pour le SYNATCOMB, certains de ses membres se font manipuler.
Au cours d'un point de presse tenu le 2 décembre 2019, des commerçants se réclamant du Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) ont publiquement réclamé leurs frais d'adhésion au syndicat, accusant les premiers responsables du SYNATCOMB de gestion opaque. Face à cette accusation, le syndicat a décidé de réagir.
Ainsi, face aux journalistes ce 6 décembre, le SYNATCOMB a invité ses membres à rester sereins et à éviter de se faire manipuler par le groupe de commerçants mécontents.
Pour le SYNATCOMB, les propos tenus par ces commerçants révèlent leur ignorance de la vie de la structure et de la charte de bonne conduite validée par l'ensemble des treize régions du Burkina. « Nous avons bénéficié de l'accompagnement du SYNATCOMB. Et les prêts varient de 200 000 à 1 million de F CFA. Cela nous a permis de bien mener nos activités », rappelle le Malgre-Naaba, président du marché de Naab-Raaga, pour démentir le manque d'aide de la coopérative aux membres.
Reconnue comme une structure de développement dont le seul but est de protéger les intérêts moraux et matériels de ses membres, le SYNATCOMB a mis en place trois outils de développement, notamment le réseau SOCOCOM, les centrales d'achat et la Brigade citoyenne de veille et de contrôle anti-fraude.
« Nous ne voyons pas de crise avec ce groupe de personnes mais plutôt de l'ignorance de leur part. Sinon, il n'y a aucune crise entre nous parce que nous nous sommes dit que nous travaillerons à réunir et non à diviser » a souligné Roch Nagalo, secrétaire général du SYNATCOMB.
Pour le syndicat, la preuve est qu'en 2019, 446 personnes ont introduit des dossiers de demande de crédit auprès de la structure de financement, pour un montant total de 302 465 000 F CFA. Et toujours dans cette logique, 20 000 producteurs membres du réseau ont bénéficié, de la coopérative, d'un soutien en intrants et en appui. Tout ce soutien de la part du SYNATCOMB témoigne de l'accompagnement qu'offre la coopérative à ses membres pour renforcer leurs capacités dans les divers domaines d'activité.
Selon le secrétaire général du SYNATCOMB, parmi ce groupe de personnes, certains ont même pris des prêts qu'ils n'ont pas fini de rembourser et ont le courage de dire que le SYNATCOMB n'accompagne pas ses membres. « Quel mépris ! », s'offusque Roch Nagalo.
Pour les membres qui attentent d'être accompagnés, le conseil d'administration du syndicat annonce que des mesures seront bientôt prises afin de leur permettre d'avoir un soutien à travers cette solidarité instaurée par la structure. Ainsi, le SYNATCOMB demande à tous ceux qui n'ont pas compris le fonctionnement de la coopérative de bien s'en imprégner, afin de permettre à la coopérative de poursuivre son objectif d'accompagnement au profit des membres.
Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net
Dans un contexte sécuritaire national aussi tendu et aussi délicat, à un moment où nos Forces de Défense et de Sécurité sont sollicitées sur de multiples fronts de combat pour la défense de nos libertés face au terrorisme, de jeunes délinquants ne trouvent rien de mieux à faire, dans la capitale, que de causer des troubles dans un climat social en quête de sérénité.
Dissimulés sous des cagoules, ils se déplacent à motos dans des établissements scolaires de Ouagadougou pour y semer le désordre par des jets de pierre, des perturbations de cours et des scènes d'intimidation diverses. Ces actes de violence sont tout simplement inacceptables et suscitent de ma part la plus grande indignation.
Aussi, soucieux de la réussite de nos enfants et conscient que celle-ci passe par la construction collective d'un climat scolaire favorable au bon déroulement des activités pédagogiques, je condamne avec une extrême fermeté ces actes de vandalisme.
Nous notons avec satisfaction le communiqué du ministre de la sécurité qui pointe la responsabilité d'élèves et d'anciens élèves dans ces actes de violence inqualifiables, j'en déduis que leurs auteurs sont connus ou peuvent facilement l'être à la faveur de témoignages des établissements victimes et de leur voisinage. Nous nous félicitons que les autorités aient pris déjà les mesures avec les interpellations déjà en cours et souhaitons que ces individus et leurs commanditaires soient livrés à la justice et traités avec toute la rigueur que permettent les lois qui garantissent nos libertés.
J'exhorte les vaillantes populations de la villede Ouagadougou à prêter main forte au forces de sécurité pour appréhender ces potentiels suppôts du terrorisme, qui harcelle notre pays, en cagoule, donc se donnant l'allure d'individus non identifiés comme le font généralement les djihadistes et autres bandits armés.
Leur dessein pouvant être de semer des troubles dans la ville favorisant des actions de déstabilisation pouvant faire le lit d'actions terroristes, il nous importe de faire preuve de la plus grande vigilance.
En tout état de cause, il est inconcevable qu'au moment où de nombreuses familles pleurent leurs proches, tombés sous les balles assassines de la barbarie terroriste, des individus issus de nos propres rangs cherchent à semer le chaos par absence de compassion, par manque d'éducation, par inconscience citoyenne ou dans le sombre dessein de soutenir des attaques terroristes planifiées.
C'est dans ce sens, , que j'invite les parents d'élèves, les élèves eux-mêmes, les étudiants, les professionnels de l'éducation, les acteurs de la justice, les associations , a promouvoir la paix , la cohésion sociale et le vivre ensemble .
Armand Roland Pierre BEOUINDE
Officier de l'Ordre National
La première édition du festival Yeelba est prévue pour se tenir du 13 AU 15 décembre 2019 à Rome dans la capitale italienne. Initiative de l'ambassade du Burkina en Italie, l'association "Una storia da favola" et la fédération des associations des Burkinabè d'Italie, ce festival est un espace promotionnel du textile burkinabè. Parmi les stylistes invités à cette manifestation culturelle, l'un des baobabs de la mode burkinabè, François I. Dans une interview accordée à Lefaso.TV, le styliste évoque son opinion sur le festival Yeelba, et affirme que le pays des hommes intègres regorge de potentialités considérables du point de vue de la mode, qui méritent d'être connues hors de nos frontières. Il sera de ce rendez-vous.
Interview : Samirah Bationo
Vidéo : Mariam Sagnon
Lefaso.net
La Société burkinabè de parasitologie (SOBPAR) a organisé, du 4 au 6 décembre 2019 à Bobo-Dioulasso, les 8es journées burkinabè de parasitologies sous le thème « One Heath et innovations technologies : opportunités d'élimination des maladies parasitaires ? ». Ces journées se présentent comme un cadre de réflexion et de partage d'expériences pour la communauté scientifique, afin que des solutions soient trouvées pour l'élimination totale des maladies parasitaires.
Ces 8es Journées burkinabè de parasitologies resteront mémorables dans l'histoire de la Société burkinabè de parasitologie (SOBPAR). En effet, après plusieurs années d'absence (2006 à 2019) sur la scène scientifique burkinabè, la SOBPAR signe son retour à travers l'organisation de ses 8es journées dédiées à la lutte contre les maladies parasitaires. Une manière, selon le président-fondateur de la SOBPAR, Pr Robert Tinga Guiguemdé, de relancer les activités de l'institution.
En effet, les maladies parasitaires constituent l'obstacle majeur au développement économique de nombreux pays africains, notamment le Burkina Faso. Malgré les multiples efforts consentis par le gouvernement burkinabè pour endiguer ces maladies, force est de constater que beaucoup reste à faire. « Les maladies parasitaires telles que le paludisme, la bilharziose, la maladie du sommeil, etc. constituent des problèmes majeurs de santé publique. Pour que les pays africains puissent émerger, il est important qu'on puisse lutter contre ces maladies. Et le concept One Heath prend en compte les maladies qui sont communes à l'homme et aux animaux. Il s'agit de maladies transmissibles dues à des parasites, des bactéries, des virus et des champignons, qui circulent entre les humains et les animaux », a indiqué le Pr Robert Tinga Guiguemdé, président-fondateur de la SOBPAR, par ailleurs président-fondateur de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso. C'est pourquoi, il importe de découvrir des méthodes permettant de protéger l'homme sain, et donc de parvenir à rompre la « chaîne épidémiologique ». Selon le Pr Guiguemdé, une bonne lutte contre ces maladies nécessite des concertations entre les acteurs de la santé humaine, animale et de l'environnement.
Les 8es journées burkinabè de parasitologies se présentent ainsi comme un cadre de rencontre, permettant aux différents acteurs scientifiques de pouvoir échanger sur les voies et moyens pour éliminer ces maladies qui constituent de graves problèmes de santé en Afrique.
Plusieurs activités majeures ont ponctué cette rencontre de 72 heures, à savoir des conférences inaugurales qui ont permis aux participants de planter le décor par rapport à l'actualité de la recherche sur les maladies parasitaires, en termes d'innovations technologiques. « En dehors de ces conférences, nous allons voir quelles étaient les activités menées par nos collègues, notamment dans certaines universités et institutions au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Bénin et au Mali, et qui vont partager leurs résultats avec nous. Les firmes pharmaceutiques qui sont nos partenaires, présenteront également des panels pour exposer leurs produits, afin qu'on puisse voir ensemble, avec tous ces acteurs, comment nous pouvons nous mettre ensemble pour œuvrer vers l'élimination de certaines maladies parasitaires. Le concept One Heath regroupe plusieurs composantes de la recherche, humaine, animale et de l'environnement, afin de pouvoir aider à trouver des solutions efficaces et durables pour l'élimination des maux qui minent notre société », a laissé entendre Roch Dabiré, président actuel de la Société burkinabè de parasitologie. Il a par ailleurs affirmé que la difficulté financière et le manque de cadre adéquat qui puisse réunir tous les chercheurs sont les principales causes qui entravent la mise en œuvre des activités de recherche dans les pays en voies de développement.
La cérémonie d'ouverture officielle des travaux a eu lieu ce jeudi 5 décembre, sous la présidence du Pr Alkassoum Maïga, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation. A l'en croire, cette activité constitue l'une des activités phares de son ministère. « Ces activités permettent de donner plus de visibilité à nos universités et institutions de recherches. A travers ces Journées burkinabè de parasitologies, l'heure du réveil a sonné pour la SOBPAR qui est la première société savante au Burkina Faso et qui regroupe d'éminents professeurs », nous renseigne le Pr Alkassoum Maïga. Il a encouragé les participants à travailler à la recherche de solutions innovantes pour le bonheur du peuple. Ces journées ont été placées sous le coparrainage du président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé, et du président de l'Université Nazi-Boni, Macaire Ouédraogo.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
« Le rêve burkinabè » est le nouvel essai social et politique du Dr Hyacinthe Ouédraogo, enseignant-chercheur en histoire à l'Université Joseph-Ki-Zerbo. A l'occasion de la sortie de cet ouvrage, Lefaso.net est allé à sa rencontre. Il nous a confié que son œuvre présente une analyse succincte des maux qui minent la société et le développement économique depuis l'indépendance, et fait des propositions de solutions pour une révolution profonde des mentalités et une rupture avec la médiocrité.
« Le 28 août 1963, aux Etats-Unis d'Amérique, un jeune afro-américain [Martin Luther King, ndlr], fatigué par la barbarie de la ségrégation raciale et le mépris infligé par les Blancs aux Noirs, prononçait un discours mémorable. C'était l'expression de sa soif du changement et de sa conviction de la justesse de son combat. Devant le Lincoln Memorial à Washington, il clamait : ‘‘I have a dream (j'ai un rêve)'' », campe l'auteur.
Avec son œuvre « Le rêve burkinabè », Dr Hyacinthe Ouédraogo confie qu'il s'agit « d'offrir au peuple burkinabè un récapitulatif de l'histoire nationale et des potentialités variées dont regorge le pays, et qui peuvent servir de tremplin au développement. Ensuite, présenter une analyse succincte des maux qui minent la société et le développement économique depuis l'indépendance. Enfin, faire une proposition de solutions pour une révolution profonde des mentalités et une rupture avec la médiocrité. Ce livre reste généraliste du fait que j'ai voulu aborder divers sujets dans ce premier volume. De ce fait, il est juste un repère de réflexion que, dans maints domaines, des études spécifiques pourront approfondir. (Les prochains tomes se voudront plus spécifiques). La motivation première est de participer à la transformation qualitative du capital humain, principale ressource de tout pays et, partant, le moteur du développement économique et du progrès social ».
A l'occasion de la présentation de son livre, Dr Hyacinthe Ouédraogo avait déclaré : « Oui, Martin Luther King Jr. avait le rêve de la reconnaissance des droits civiques des Noirs, d'une société américaine de justice et d'égalité entre les races ». Parlant du Burkina Faso, l'auteur déclare ceci : « Aujourd'hui, quand on jette un regard sur la société burkinabè, on ne peut s'empêcher de nourrir un rêve aussi ambitieux que celui de ce leader américain. La perversion des mœurs, la déperdition des valeurs culturelles, morales, sociales et civiques est de plus en plus inquiétante. Le sous-développement, la mal-gouvernance, les crises sociopolitiques, les maux sociaux et l'insécurité sont les preuves de la piètre qualité de la vie de la majorité de la population et témoignent que le corps social burkinabè est bien malade ».
Pour lui, la société burkinabè dans son ensemble a besoin de profondes réformes sans lesquelles, ni la cohésion sociale, ni le développement socioéconomique ne seront possibles. « Le changement de mentalités, la révolution des habitudes, la connaissance et l'appropriation de notre histoire et de nos valeurs multiples, la requalification du capital humain sont de vastes chantiers de défis nationaux qui obligent à repenser un nouveau type de société, donc à redéfinir un nouveau rêve national, s'il y en avait un ».
Parlant des Etats-Unis d'Amérique, Dr Hyacinthe Ouédraogo a déclaré que chaque pays a un rêve spécifique qu'il doit nourrir et qui sera le fardeau partagé de tous les citoyens dont le sens élevé du patriotisme et du don de soi seront les sources d'émulation : « C'est pourquoi nous, Burkinabè, devons parler du rêve burkinabè, cette aspiration d'assister à une transfiguration nationale, à l'émergence d'une société prospère, plus juste, plus paisible et plus puissante. C'est aussi cette vision du futur qui peut nous armer de courage pour affronter les défis et pour triompher des tristes réalités. C'est un refus de l'humiliation, de la banalisation de notre pays et de notre existence. C'est une question de vocation individuelle et de destinée commune », dixit Dr Hyacinthe Ouédraogo.
« Le rêve burkinabè » est une analyse de la situation socioéconomique et politique du Burkina, une dénonciation d'insolents mensonges, une remise en cause de nombreux stéréotypes, une invite à une vision nouvelle, à un changement du style de vie. « Le rêve burkinabè » est une aspiration au réveil économique et à la transformation sociale du Burkina Faso et de l'Afrique, des contrées où devront disparaître les tares sociales et l'anomie, un monde du triomphe de la vertu humaine, de la démocratie et de la bonne gouvernance. La transmutation du capital humain, facteur premier de ce progrès social et du développement économique, passe par l'engagement de chaque individu à rompre avec la médiocrité, la découverte et la mise en valeur du divin potentiel (physique et spirituel). La résultante d'une telle révolution civilisationnelle ne peut être que l'émergence d'une société nouvelle dans un Burkina de paix, de stabilité et de prospérité.
A travers les lignes de l'ouvrage, l'auteur rappelle que le défi colossal est donc la transformation du capital humain. « Une transformation partie d'une prise de conscience, d'un refus des préjugés, d'une quête de la véritable identité, d'une manifestation du divin potentiel. La découverte de l'importance de la conscience positive, de la superpuissance du subconscient et l'application des lois du succès doteront chaque Burkinabè des bagages nécessaires pour rendre possibles les réalités dites impossibles. C'est une question de destinée ; mais bien avant, tout une question d'idéologie, d'engagement et de qualité de vie. C'est le gage de l'émergence d'une société nouvelle faite d'hommes vertueux comme l'a recherché le président Thomas Sankara. Le développement du leadership individuel et le déploiement du capital humain transmuté à l'échelle nationale offriront au Burkina Faso des secteurs socioéconomiques performants dont le dynamisme assurera sa croissance économique et son affirmation au plan international. Les prochains rendez-vous de l'histoire seront glorieux ».
L'universitaire dit avoir « une passion pour la grandeur et la suprématie de notre cher Faso en Afrique et dans le monde ». Ainsi, il rappelle que « Le rêve burkinabè est, avant tout, un écrit satirique et interpellateur qui promène sa loupe sur le passé et le présent, les hommes et le milieu du Burkina Faso et de l'Afrique. Des mérites des temps anciens du peuple burkinabè aux conséquences dramatiques de l'héritage colonial et à l'agonie morale des sociétés du XXIe siècle, tous les maux s'invitent dans le procès de cet essai social et politique. Il décrit et s'attaque aux causes du délitement social qui procède de la dégradation continue de la mentalité humaine : perversion des mœurs, corruption et concussion, laxisme, incivisme, cupidité, exploitation de l'homme par l'homme, etc. L'autopsie passe en revue les raisons de la déliquescence de l'Etat et des crises sociopolitiques actuelles : la mal gouvernance, l'irresponsabilité des populations, le naufrage du système éducatif et la perte continue de l'identité culturelle et nationale ».
Fortement inspiré du sankarisme, « Le rêve burkinabè » est une invite à une révolution des mentalités, à un changement du style de vie, à l'appropriation de la glorieuse histoire nationale, à la requalification du capital humain, à la valorisation du patrimoine national et des potentialités naturelles multiformes. « C'est en cela que résident les mensonges insolents à démasquer et la vérité longtemps captive, à découvrir et à imposer au monde entier. Pour sa réhabilitation, l'Afrique doit se libérer des griffes de la barbarie occidentale et des stigmates de l'histoire. Elle est venue, l'heure de sortir des méandres du néocolonialisme et de s'affranchir de toutes les formes de dépendances. Chaque citoyen doit avoir une estime profonde des valeurs républicaines et une haute conscience citoyenne : intégrité, patriotisme, sacrifice, altruisme, etc. Tout cela reste assujetti à un travail de conscientisation, une redéfinition des politiques éducatives ».
Lefaso.net