Une semaine après la décision du gouvernement d'étendre l'Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux indemnités et primes des agents du public, plusieurs dizaines d'organisations syndicales ont sonné la mobilisation (assemblée générale) ce mercredi, 26 février à la Bourse du travail de Ouagadougou pour examiner la question et décider d'une conduite à tenir.
La Bourse du travail a débordé de monde en cet après-midi. Assis ou debout, les participants à cette assemblée générale sont répartis avec un seul mot d'ordre clair : maintenir le cap de la lutte jusqu'à satisfaction. C'est-à-dire la suppression de l'IUTS sur les primes et indemnités ; tant pour les agents du public, du privé que du para-public.
Pour cela, l'assemblée générale a décidé que dès demain, jeudi, 27 février 2020, chaque structure syndicale engage à son niveau, une action sectorielle. Puis d'une marche-meeting le 7 mars 2020 sur l'ensemble du territoire national, suivie du 16 au 20 mars d'une grève générale qui sera également marquée par une marche-meeting. Le mardi, 3 mars 2020, une conférence de presse se tiendra pour faire le point des actions menées et annoncer la suite.
Les arguments pour « démonter » les raisons avancées par le gouvernement pour étendre cet impôt n'ont pas fait défaut chez les responsables syndicaux qui se sont succédé au micro. Ceux-ci ont, et entre autres, rappelé que la décision d'application de l'IUTS aux primes et indemnités est simplement politique, car ayant été prise lors d'une session, en septembre 2019, du bureau politique national du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir) et qu'en plus, son application est en violation du Code général des impôts.
« Quand ils vont finir avec l'IUTS, ils vont s'attaquer à nos acquis individuels »
A ces travailleurs qui pourraient penser que la coupure en insignifiante, des intervenants avertissent : « Si on se laisse laper, ils vont nous avaler. Ce qu'ils sont en train de faire, c'est du suicide programmé ; quand ils vont finir avec l'IUTS, ils vont s'attaquer à nos acquis individuels. (…). Ils ont tenté de nous diviser, ils n'ont pas pu, donc ils sont en train de vouloir nous mettre dans le même sac pour pouvoir nous taper ».
Pour ces leaders syndicaux, le pouvoir MPP est passé champion dans l'art de la division : division des travailleurs, division de communautés, etc. L'heure est grave et cela, grâce à l'inconséquence du pouvoir MPP, fustigent-ils. Ce que le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié a qualifié de « gouvernance par embuscades, par suicide ». Il souligne que la derrière parution du journal d'investigation, Courrier confidentiel, vient démontrer l'état de délabrement du pays et la nécessité de faire un nettoyage profond.
Contre l'argument de mobilisation des ressources sur lequel se focalise le gouvernement pour étendre l'application de l'IUTS, les syndicats proposent des secteurs ‘'bien porteurs''. Ils suggèrent entre autres, l'impôt sur les bâtiments (qui échappent à l'imposition parce qu'étant propriétés des dignitaires et mis en location à l'administration publique) et autres célibatériums, les restes à recouvrer (plus de 500 milliards) auprès de grandes entreprises, le secteur minier, etc. « Ils sont actionnaires dans les secteurs des banques, des assurances, des mines », dénonce l'assemblée générale. Plusieurs autres éléments de mauvaise gouvernance ont été énumérés au cours de cette mobilisation.
Une plateforme revendicative dressée par les syndicats
« Je félicite l'ensemble des camarades et des structures qui ont déjà commencé un certain nombre d'actions et j'invite ceux qui n'ont pas encore commencé, de les commencer dès demain matin. Dès demain matin (jeudi, 27 février 2020, ndlr), toutes les structures sont invitées à faire des ‘'frappes stratégiques », a lancé Bassolma Bazié, se réservant d'entrer dans les détails de ce qu'implique l'expression « frappes stratégiques » et invitant les travailleurs à faire confiance à leurs leaders syndicaux dans la stratégie engagée.
Au cours de la rencontre, les organisations syndicales (voir liste au bas de l'article) ont présenté une plateforme revendicative articulée en cinq points :
l'arrêt des mesures de baisse du pouvoir d'achat et amélioration de celui-ci en rapport avec le coût de la vie : Suppression de IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du privé, du public et du parapublic, le remboursement des coupures opérées sur la base de la loi de finances gestion 2020 ; Relèvement de l'abattement forfaitaire pour frais et charges professionnels à 50% ; Apurement sans délai des retards d'avancement, de reclassement, de titularisation et correction indemnitaire avec incidence financière ;
l'arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales (respect de la liberté de manifestation sur la voie publique ; respect de la liberté syndicale notamment des conventions 87 et 98 à savoir le droit d'organisation, de grève et levée de toutes les sanctions prises à l'encontre de travailleurs pour raison syndicale ; finalisation de la révision du Code du Travail dans le respect des dispositions des conventions de l'OIT et des avis pertinents du BIT ;
opérationnalisation du check off ; suppression des nouvelles dispositions du code pénal révisé portant atteinte aux droits fondamentaux du peuple (liberté d'expression, droit à l'information, à l'insurrection, ...) ;
l'arrêt du pillage des ressources nationales (accompagnement conséquent de la justice pour faire la lumière sur les crimes économiques révélés entre autres par les enquêtes parlementaires, les rapports de l'ASCE/LC, de la Cour des Comptes et du REN-LAC et la sanction de leurs auteurs ; dénonciation de la convention révisée du Rail avec Bolloré en vue de privilégier les intérêts de l'Etat et des populations ; élaboration d'un fichier unique informatisé du foncier pour une saine gestion du foncier ; recouvrement sans délai des sommes dues au trésor public par les contribuables indélicats et les hauts dignitaires ; Relecture du code minier en vue de prendre en compte les intérêts du pays, recouvrement du fonds de développement local et arrêt des exonérations injustes accordées aux sociétés notamment aux sociétés minières) ;
garantie du droit à la sécurité des populations (accompagnement conséquent de la justice pour l'établissement de la vérité et le jugement des différents cas de crimes de sang notamment les dossiers de l'insurrection populaire, de l'assassinat des responsables de l'ODJ dans le Yagha et l'exécution des mandats d'arrêt émis par la justice ; mise en œuvre effective de l'article 2 de la constitution du 2 juin 1991 disposant que "la protection de la vie, la sûreté et l'intégrité physique sont garantis" ; Prise en charge adéquate des familles des victimes du terrorisme, des déplacés internes et adoption de mesures en vue de leur retour dans leurs localités d'origine) ;
le respect et la mise en œuvre des différents engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des syndicats des travailleurs.
OL
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Organisations syndicales membres de la plateforme, à la date du 26 février 2020, et ayant pris part à l'assemblée générale :
Le COLLECTIF SYNDICAL CGT-B : > CGT-B (F-SYNTER SYNATRAG SYNTSHA -STPB - SNAID SYNTH SYNTEX SYNTETH SYNTRAGMIH FNBPB SYNAS Coordination/CNSS Coordination/SONABEL - Coordination/FSR-B) SYNATEB - SYNTAS - SYNATEL - SYNAFI - SYNAMICA - SYNASEB - SYNACIT -SYNAPTIC - SYNATIC - SATB - SYNAPAGER - Comités CGT- B/ONEA
L'INTERSYNDICAL DES MAGISTRATS : (SAMAB-SMB-SMB).
LA COORDINATION DES SYNDICATS DU MINEFID :(SATB-SNAID-SYNATRAD SYNTPC-SYNAFI-SYNASDB-COMITE CGT-B/ENAREF).
AUTRES SYNDICATS AUTONOMES : SYNAGSP-APN - SYNACSAB-SYNADES - SYNAFEL SYNDROME - SYNATRACT- SYNTEF SYNAFEL SYNAJEFP - SGB - SYNA - SAMAE- SYNAMUB - SYNAGRH - SYNETI - SYNAGIS - SYNIACCB - SYNAPDH-SYNTRAPOST
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Au cours de l'hebdomadaire conseil des ministres de ce mercredi 26 février 2020, Bamory Ouattara a été nommé directeur général de La Poste Burkina Faso, en remplacement du sortant Nabi Issa Coulibaly. Qui est ce nouveau patron de La Poste ?
Aussitôt annoncé, les commentaires vont bon train. Pour nombreux, la crise répétitive au sein de La Poste a fini par emporté le directeur général. « Les syndicats ont fini par avoir sa tête », peut-on lire. Mais qui est Bamory Ouattara, le nouveau patron ?
Economiste et administrateur des services financiers de profession, Bamory Ouattara avait été, précédemment, secrétaire général de la primature. Bien avant cela, il était le Président du conseil d'administration (PCA) de a société d'économie mixte Bagrépôle et ordonnateur délégué du budget de la primature.
Entre 2012 et 2016, Bamory Ouattara, en tant que senior au bureau d'études du secrétariat général du ministère de l'Economie et des Finances, a participé à plusieurs travaux de rédaction et de validation des rapports de suivi des indicateurs de convergence de l'Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Durant neuf années (2002-2011), Bamory Ouattara a été le directeur général de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD). Plusieurs enquêtes nationales sur les conditions de vie des ménages et la gouvernance des entreprises ont été menées sous son leadership.
A son arc, il a aussi une corde politique. En effet, entre 2006 et 2012, Bamory Ouattara a été le maire de la commune rurale de Sidéradougou (dans la région des Cascades) sous la bannière du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir en cette période). Cet économiste et administrateur des services financiers a partagé sa connaissance dans des grands temples de savoir tels que l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM), l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) et l'Université de Ouagadougou (actuelle Université Joseph Ki-Zerbo).
Le nouveau directeur général de La Poste, au regard de son parcours, a fait ses preuves dans la vie associatives et extra-professionnelle. A titre d'exemple, il est membre fondateur du Centre d'information, de formation et d'études sur le budget (CIFOEB), une ONG ayant pour vocation, entre autres, de renforcer les capacités de la société civile et des collectivités décentralisées en matière d'analyse de budget.
En 2019, La Poste Burkina Faso a connu une crise avec plusieurs épisodes. Le syndicat avait, en son temps, réclamé le départ pur et simple de leur premier responsable. Bamory Ouattara apportera un leadership qui fera de cette crise un mauvais souvenir ? Affaire à suivre…
Cryspin Masneang Laoundiki
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Le bureau consulaire de la chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a animé une conférence de presse, le mercredi 26 février 2020, autour du bilan à mi-parcours de son mandat 2016-2021 et de son programme de l'année 2019, respectivement mis en œuvre à 59% et 80,46%. La contribution du secteur privé aux recettes fiscales et douanières a été de 1 500 milliards de F CFA.
Selon, Mahamadi Savadogo, président de la Chambre de commerce et d'industrie et principal conférencier, le programme de la chambre de commerce en 2019, a enregistré un taux d'exécution physique de 80,46%. Il déclare que le secteur privé s'est montré dynamique et résilient malgré la conjoncture internationale difficile et la situation sécuritaire préoccupante. En effet, la contribution du secteur privé aux recettes fiscales et douanières a été de 1 500 milliards de F CFA en 2019 et la formation brute du capital fixe du secteur de 1718 milliards de F CFA.
2019 est en outre l'année médiane de la mandature 2016-2021 du bureau consulaire et a été consacrée à la mise en œuvre des grandes activités prioritaires du plan de mandature. On peut citer la finalisation des travaux de délimitation du site du Port sec de Bobo-Dioulasso, la finalisation des travaux de construction du parking pour véhicules poids lourds à Akassato au Bénin et l'extension du parking de Koloko, la construction de la maison du commerçant à Tenkodogo et du siège de la délégation consulaire régionale (DCR) de Kaya.
Le président de la CCI-BF, ajoute qu'il y a eu des conventions de collaborations signées avec des pays comme la Chine, la Russie et la Turquie pour fructifier les échanges commerciaux. La négociation et la signature d'un accord de financement d'un montant de 5 milliards de F CFA, avec l'Union européenne pour l'accompagnement des chaines de valeur, le numérique, le solaire domestique et le miel. En 2019, la CCI-BF a aussi obtenu de la BCEAO l'agrément pour l'opérationnalisation de la société d'accompagnement et de financement des entreprises (SAFINE) avec un capital de 2 milliards de F CFA dont l'ouverture interviendra courant premier semestre 2020.
En fin 2019, le taux d'exécution physique du plan de mandature, construit autour de cinq axes, est de 59%, a déclaré le principal conférencier, Mahamadi Savadogo. Pour 2020, la CCI-BF prévoit entre autres achever la construction des DCR restantes et du campus consulaire à Ouagarinter, ouvrir sa représentation à Dakar au Sénégal et lancer les travaux de construction de son nouveau siège.
A l'issue du bilan de mandature, la CCI-BF a procédé à la délibération des résultats du concours de production de contenus médias relatifs à l'économie et au développement du secteur privé (Eco médias). Sur plus de la dizaine de médias éligibles au programme, seules huit candidatures ont été reçues selon le jury et cinq ont été retenues. Les cinq médias sont les radios Oméga et Jam Ouaga, qui ont empoché chacune 5 millions de F CFA, les journaux en ligne Infowakat et QueenMafa pour 4 millions de F CFA chacun et le journal papier L'express du Faso avec aussi 4 millions de F CFA.
Etienne Lankoandé
Lefaso.net
C'est officiel. Le Burkina Faso dispose d'un site internet dédié aux traditions et coutumes en relation avec le genre. Son promoteur n'est tout autre que Naaba Boalga de Dawelgué, à l'état civil Issaka Sourwema. Le lancement du site est intervenu ce mercredi 26 février 2020 à Ouagadougou, en présence du coordonnateur du projet SWEDD, Abdoul Karim Ouédraogo.
Le vide informationnel sur les chefferies traditionnelles et coutumières burkinabè sur internet vient d'être comblé avec le lancement d'un site dédié, accessible à l'adresse www.chefferiesdufaso.org. L'initiative est du Naaba Boalga Dawelgué de la commune de Saponé, à l'état civil Issaka Sourwema. A l'en croire, ce site veut contribuer à « assurer la visibilité de la contribution des chefferies traditionnelles et coutumières au changement des mentalités par exemple dans le domaine du genre, dans l'optique de la construction d'une société de justice et de développement au Burkina Faso ».
Mettre en lumière les actions pour la promotion du genre
Plusieurs rubriques sont disponibles sur le site telles que « la lettre de l'éditeur », les « portraits », la « Monographie au Faso » sur les différents royaumes et grands cantons du Burkina Faso, l'« Histoire » sur la généalogie des dynasties des royaumes et des grands cantons du Burkina Faso, la « Sagesse du terroir » dédiée aux proverbes des différents groupes ethniques, le « Genre », etc. Le promoteur a laissé entendre que le site fera également l'écho de toutes les personnes (femmes, hommes, chefs coutumiers) qui poseront un acte fondamental dans la promotion du genre. Le site, enfin, répertorie les rois et chefs de canton des différents royaumes et les noms des mères des rois et grands chefs de canton.
Une initiative financée par le projet SWEDD
Le développement du site a été possible grâce à l'accompagnement du projet SWEDD qui a, par ailleurs, financé l'acquisition de matériel et la formation des animateurs du site. Le coordonnateur du projet, Abdoul Karim Ouédraogo, justifie cet appui par le fait que les chefs traditionnels constituent des partenaires privilégiés pour un changement de mentalités et de comportements au sein des communautés. Et les objectifs visés par le site, selon M. Ouédraogo, vont en droite des objectifs du projet SWEDD qui sont entre autres l'autonomisation de la femme.
Pour l'animation du site, le promoteur a indiqué qu'en plus de l'équipe mise en place, les médias seront mis à contribution. Il est prévu une visite aux différentes chefferies à travers le Burkina pour faire connaître le site et implanter un point focal, au niveau régional, au sein de chaque résidence de chef ou palais royal pour faciliter la collecte des informations.
En attendant, Naaba Boalga de Dawelgué a rassuré qu'il mettra un point d'honneur pour que le site soit le reflet de toutes les chefferies du Burkina Faso.
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
Définition de la chefferie
« Par chefferie, il faut entendre l'institution socio-politique de la soixantaine d'ethnies du Burkina précolonial, qui a su et pu résister aux coups de boutoir du pouvoir colonial et des différents régimes politiques qui se sont succédé : elle est soit lignagère et centralisée (les Gourmantchéba, les Mossé et les Peulh), soit segmentaire villageoise (Bobo, Bwaba), soit segmentaire lignagère (Birifor, Bissa, Dagara, Djan, Lobi). Il peut s'agir aussi des chefferies coutumières (cultuelles comme celle des chefs de terre, des chasseurs, des devins, etc.).
C'est dire que dans toutes les communautés et ethnies du Burkina, la chefferie est une réalité. Ce qui différencie les types de chefferie, c'est la manière dont ils s'exercent, les apparats et les attributs du chef (traditionnel ou coutumier) et l'étendue des pouvoirs de dernier. Il n'y a donc ni de société acéphale, ni de société sans chef.
Source : Dossier de presse de présentation du site internet
Il y a quelques temps, nous faisions échos de ‘'contentieux'' entre les ex-travailleurs du siège national de l'ex-parti au pouvoir, CDP, et le parti au sujet d'arriérés et de droits de rupture de contrat
Ce dossier qui a connu plusieurs rebondissements, avec entre autres, la saisine de l'inspection du travail et l'intervention de personnes-ressources, aurait finalement trouvé un « dénouement » en ce mois de février 2020, selon plusieurs sources internes au parti.
« Le président d'honneur du parti (Blaise Compaoré, ndlr) a instruit la direction de régler les droits du personnel du siège et lui, se chargera de payer les fournisseurs du parti (selon des informations, le parti devait plusieurs dizaines de millions à des fournisseurs, ndlr). (…). Il y a eu plusieurs démarches que des travailleurs ont entreprises pour pouvoir aboutir ça. Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui nous ont aidés et même à l'opinion publique burkinabè qui a réagi à travers les publications qu'on faisait sur le dossier », confie un ex-travailleur.
Un autre contacté sur le sujet a confirmé l'information avant d'apporter des précisions : « Nous sommes passés à la caisse. Mais ils (dirigeants du parti, ndlr) ont décidé de retenir 10% chez chacun ; ils disent que c'est pour soutenir le parti. (…). En plus, on peut dire que ce ne sont pas tous les travailleurs qui ont été réglés, parce qu'il y a ceux qui travaillaient dans le journal du parti(Le Progrès, ndlr) qui n'ont pas eu pour eux, je ne sais pas pourquoi. Mais je pense que pour ce qui est du journal, il y a des gens à l'intérieur de la direction qui veulent s'accaparer ce qui leur revient, sinon je ne comprends pas. Ils disent qu'ils avaient confié ce dossier à un cabinet (nous taisons l'identité du responsable du cabinet, car n'ayant pas pu le joindre, ndlr), mais ce n'est pas clair ».
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Annoncées pour au plus tard le 31 janvier 2020, les observations de Blaise Compaoré sur la directive portant désignation du candidat du parti, CDP, à la présidentielle de novembre 2020 sont finalement attendues ce jour, 26 février 2020.
A la veille de cette date butoir, la sérénité n'était pas de tous les rangs au sein de l'ex-parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Les bruits de bottes indiquaient déjà que la réponse de Blaise Compaoré était même déjà dans les circuits de la direction politique nationale (ou était du moins déjà connue d'elle).
Et des confidents sont clairs, Blaise Compaoré demande au président du parti, Eddie Komboïgo, au cas où il souhaiterait se présenter à la présidentielle, de démissionner à la tête du parti pour organiser une élection (sorte de primaires) entre les prétendants pour retenir le candidat officiel du CDP. Une ‘'offre'' qui apparaîtrait plus un piège pour le camp Komboïgo.
« Ce qui ne semble pas du tout arranger le président Eddie Komboïgo, dont les partisans s'apprêtent, au cas échéant, à exiger aussi que tous ceux qui souhaiteraient se porter candidats aux législatives démissionnent aussi de leur responsabilité au sein du parti », explique un cacique du parti. Celui-ci croit savoir que c'est sentant le roussi qu'un plan B est en train de se mettre en place du côté d'Eddie Komboïgo.
C'est dans ce schéma qu'il inscrit cette sortie, le samedi 22 février 2020 à Ouagadougou, de quatre partis politiques qui, par une assemblée générale, ont appelé à la candidature du président du CDP, Eddie Komboïgo. Ces organisations politiques sont : le Faso en Démocratie (FADEM), le Mouvement des Jeunes Républicains (MJR), le Parti Patriotique Jeunes Républicains (PPJR) et la FDR.
Bien avant cette sortie, c'est l'Alliance des nouvelles consciences (ANC) qui tenait, le 15 février 2020 à Ouagadougou également, son assemblée générale avec « pour objectif de remobiliser les troupes pour les élections à venir ».
Si cette organisation se veut de la société civile, la réalité est aussi que son dirigeant, Marc Bonogo, est du cabinet d'Eddie Komboïgo et considéré comme un des « hommes de main » de l'homme d'affaires et homme politique.
Pour nombre d'indiscrétions venant du cercle dirigeant, la rupture entre Blaise Compaoré et Eddie Komboïgo est quasiment inévitable. « Eddie Komboïgo ira certainement avec ses hommes », prédit simplement ce militant du bureau exécutif national du parti. Ces heures pourraient donc paraître cruciales pour l'ex-parti au pouvoir, le CDP.
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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 26 février 2020 Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 26 février 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SEPT (07) RAPPORTS.
I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
un décret portant ouverture d'une Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis.
L'ouverture de l'Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, permet de renforcer les liens de coopération avec ce pays et d'assurer une meilleure protection de la diaspora burkinabè.
I.1.2. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :
un rapport relatif à l'organisation d'une table-ronde pour le financement du deuxième Recensement général de l'agriculture (RGA II).
Le Recensement général de l'agriculture est une opération statistique destinée à collecter, traiter et diffuser des informations quantitatives sur la structure de l'agriculture, couvrant l'ensemble de notre pays. Il s'inscrit dans le cadre d'une approche intégrée de développement des statistiques de l'alimentation et de l'agriculture du Burkina Faso.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les disposions idoines pour une organisation réussie de la table-ronde pour le financement du RGA II.
I.1.3. Pour le compte du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :
un rapport relatif à deux décrets portant respectivement création d'emplois et nomination d'enseignants-chercheurs dans l'emploi de Maître de conférences à l'Université de Dédougou.
L'adoption de ce rapport permet la création de trois (03) emplois de Maître de conférences et d'un (01) emploi de Maître-assistant à l'Université de Dédougou.
un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d'un emploi à l'Université Norbert ZONGO et nomination d'un enseignant-chercheur dans l'emploi de Maître de conférences à l'Université Norbert ZONGO.
L'adoption de ce rapport permet la création d'un emploi et la nomination d'un enseignant-chercheur dans l'emploi de Maître de conférences à l'Université Norbert ZONGO.
un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d'emplois et nomination d'un enseignant-chercheur dans l'emploi de Professeur titulaire à l'Université Norbert ZONGO.
L'adoption de ces décrets permet la création d'un (01) emploi de professeur titulaire et de sept (07) emplois de Maître-assistant et la nomination d'un enseignant-chercheur dans l'emploi de Professeur titulaire à l'Université Norbert ZONGO.
I.1.4. Pour le compte du ministère de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :
un décret portant création du Secrétariat permanent de la Journée nationale du paysan (SP/JNP).
L'adoption de ce décret permet la mise en place du Secrétariat permanent de la JNP, en vue d'améliorer l'organisation et le suivi des décisions issues des Journées nationales des paysans.
I.1.5. Pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :
un décret portant gestion du fret en provenance et à destination du Burkina Faso.
L'adoption de ce décret permet la mise en place d'un mécanisme règlementaire efficient de la gestion du fret généré par le commerce extérieur. Ce mécanisme apporte des innovations majeures parmi lesquelles :
l'institution de façon précise du bon de chargement qui est un document désormais obligatoire donnant droit à l'enlèvement du fret et permettant d'assurer le respect des quotas de répartition tels que inclus dans les accords bilatéraux et multilatéraux signés entre le Burkina Faso et les autres pays ;
la délivrance sans frais par le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) de bon de chargement ;
l'obligation de la déclaration de fret au CBC ;
la reprise par le CBC de la gestion commerciale du fret notamment
l'enregistrement des camions, l'affrètement des camions, le suivi des chargements et l'assistance aux acteurs du transport du fret en l'absence de tout contrat de fret.
Le Conseil a également instruit le ministre en charge du dossier de prendre toutes les dispositions devant permettre la mise en œuvre effective du présent décret.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso à la 6ème session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat du G5 Sahel tenue le 25 février 2020 à Nouakchott en République de Mauritanie.
A l'occasion de cette conférence, le Président du Faso a présenté le bilan de la mise en œuvre de la Feuille de route de la présidence burkinabè du G5 Sahel et de son plan d'actions. Il a également au cours de cette session, cédé la présidence de l'organisation au Président mauritanien Son Excellence Monsieur Mohamed Ould El-Ghazouani.
Les Chefs d'Etat des pays membres du G5 Sahel ont, à l'issue des travaux, félicité Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Burkina Faso, président en exercice sortant, pour ses efforts et les résultats obtenus durant son mandat.
Au cours de son séjour, le Président du Faso a reçu une délégation de la diaspora burkinabè et a accordé des audiences à d'imminentes personnalités.
II.2. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a informé le Conseil de l'état de mise en œuvre des engagements pris avec les acteurs du secteur des transports du Burkina Faso.
Le Conseil félicite les acteurs pour la mise en place d'une faitière unique des transporteurs. Il se réjouit de la reprise du processus pratique devant aboutir à l'ouverture effective de l'aire de repos de Zorgho et de la reprise des discussions sur la convention collective dans le secteur des transports.
II.3. Le ministre des Sports et des loisirs a fait au Conseil une communication relative à la mise aux normes des stades du 4-août de Ouagadougou et Aboubacar Sangoulé LAMIZANA de Bobo-Dioulasso.
La réhabilitation des installations et des infrastructures de ces deux stades permet de les mettre aux normes internationales afin de recevoir les matchs éliminatoires africains de la coupe du monde, Qatar 2022 et les autres compétitions internationales.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Pour le compte du Haut conseil du dialogue social :
Monsieur Komikiyoaba NALKESSE, Mle 91 973 M, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Membre titulaire ;
Monsieur Marcel OUEDRAOGO, Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Membre suppléant.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA COHESION SOCIALE
Monsieur Sibiri COULIBALY, Officier, Colonel-major, est nommé Directeur des plans et des opérations ;
Monsieur Boubakar KEITA, Officier, Commandant, est nommé Directeur de la prévention et de la règlementation.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
Monsieur Cebastien SAWADOGO, Mle 227 567 N, Commissaire principal de police, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Ganzourgou.
D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
Monsieur Ousséni OUEDRAOGO, Mle 113 375 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, grade 63, 1er échelon, est nommé Directeur général adjoint de l'administration pénitentiaire.
E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
Monsieur Zoully Désiré SAWADOGO, Mle 216 586 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Bureau national de la Commission économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Monsieur Inoussa OUIMINGA, Mle 54 655 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général de la Coopération.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Madame Pingdwendé Syntiche GUEBRE /OUEDRAOGO, Mle 225 934 A, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale du travail et de la protection sociale des Cascades.
H. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION
Monsieur Midibahaye Emmanuel HEMA, Mle 245 801 D, Maître-assistant en Biologie et écologie animales, est nommé Maître de conférences en Biologie et écologie animales à l'Université de Dédougou (UFR/SAT), pour compter du 17 juillet 2019 ;
Monsieur Kiessoun KONATE, Mle 245 802 K, Maître-assistant en Biochimie (substances naturelles), est nommé Maître de conférences en Biochimie à l'Université de Dédougou (UFR/SAT), pour compter du 17 juillet 2019 ;
Monsieur Aboubakar SAKO, Mle 245 803 Y, Maître-assistant en Géosciences et environnement, est nommé Maître de conférences en Géosciences et environnement à l'Université de Dédougou (UFR/SAT), pour compter du 17 juillet 2019.
Monsieur Kandayinga Landry Guy Gabriel YAMEOGO, Mle 92 856 C, Maître-assistant en sciences du langage, est nommé Maître de conférences en sciences du langage à l'Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l'Université Norbert ZONGO, pour compter du 18 juillet 2018 ;
Monsieur Zomomenibé Maxime SOME, Mle 104 529 U, Maître de conférences en linguistique, est nommé Professeur titulaire en linguistique à l'Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH), pour compter du 17 juillet 2019.
I. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L'ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES
Monsieur Sibiri Michel KABRE, Mle 12 03, Administrateur des postes et services financiers, catégorie 10, 18ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Madame Alimatou BICABA/LAMIZANA ;
Monsieur Bamory OUATTARA, Mle 33 316 E, Administrateur des services financiers, grade 2, 7ème échelon, est nommé Directeur général de La Poste Burkina.
J. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES
Monsieur Windinda Abel BAGRE, Ingénieur agronome, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Paripouguini LOMPO, Economiste, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Rimyallodo Paul TIEMTORE, Mle 26 929 N, Ingénieur d'agriculture, grade 2, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Donkora KAMBOU, Mle 83 980 E, Docteur en sciences agronomiques et ingénierie biologique/spécialité irrigation, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général des aménagements hydro-agricoles et du développement de l'irrigation ;
Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 245 752 F, Enseignant-chercheur en sciences de gestion, catégorie P, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l'Autorité de la mise en valeur de la Vallée du Sourou (AMVS) ;
Monsieur Parfait NANEMA, Mle 57 443 L, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la récupération et de la conservation des terres agricoles ;
Monsieur Diakalia SON, Mle 207 956 C, Ingénieur de développement rural, option agronomie, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la protection des végétaux et du conditionnement ;
Madame Françoise NAON/ZOUNGRANA, Mle 33 770 U, Ingénieur agronome, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la vulgarisation et de la recherche/développement ;
Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887 G, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du développement des productions agricoles ;
Monsieur Beningnindé Denis OUEDRAOGO, Mle 248 193 G, Conservateur d'archives, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
Monsieur Gueswindé Amos CONGO, Mle 207 393 U, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
Monsieur Amos KIENOU, Mle 37 37 125 W, Statisticien économiste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de Département des études, de la prospective et des politiques du secteur rural au Secrétariat permanent de la coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA) ;
Monsieur Dométierké John Herman HIEN, Mle 91 388 E, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles de la Boucle du Mouhoun ;
Monsieur Adama BORO, Mle 57 450 V, Ingénieur agronome, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Centre-Ouest ;
Madame Weta Estelle ZOUNGRANA/KOITA, Mle 264 393 G, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice régionale de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Centre-Sud ;
Monsieur Abdoul Karim OUEDRAOGO, Mle 25 143 V, Conseiller d'agriculture, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Nord ;
Madame Claudine BANISSI/NANEMA, Mle 25 599 F, Ingénieur en protection des végétaux, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Plateau-Central ;
Monsieur Sansan Jules Benoit DA, Mle 254 859 P, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Sud-Ouest ;
Monsieur Sayouba OUEDRAOGO, Mle 104 730 Y, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Gourma ;
Monsieur Alexis Constatin TOE, Mle 91 363 M, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Nayala ;
Monsieur Aboudou BARRO, Mle 287 449 H, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture des aménagements hydro-agricoles du Noumbiel ;
Monsieur Benoît Alexandre COMBARY, Mle 312 407 X, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture des aménagements hydro-agricoles de l'Oubritenga ;
Monsieur Kalifa Wend-Doléa ZIDA, Mle 214 367 K, Ingénieur pédologue, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Passoré ;
Monsieur Sané TOPAN, Mle 224 239 Y, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles de la Sissili ;
Monsieur Honoré ONADJA, Mle 263 281 U, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles de la Tapoa ;
Monsieur Amadou LENGANI, Mle 293 604 T, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Ziro ;
Monsieur Benjamin ZEMBA, Mle 207 427 H, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Zoundwéogo.
K. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT
Monsieur Habdoulaye KOUDAKIDIGA, Mle 32 201 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur général des infrastructures hydrauliques.
L. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME ET DE L'HABITAT
Monsieur Hippolyte de Ilboudo DIALA, Mle 74 240 Y, Ingénieur topographe, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Gouwendé Thierry YAMEOGO, Mle 215 175 G, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d'études.
M. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Monsieur Jean Yves BAYALA, Mle 41 570 T, Professeur de musique, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de l'Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC) ;
Monsieur Boureima BAZIE, Mle 257 110 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des affaires administratives et financières de l'Office national du tourisme burkinabè (ONTB) ;
Monsieur Sampampika dit Stéphane BOUA, Mle 116 906 F, Technicien supérieur de musée, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Bazèga.
-III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION
A. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Alidou KOBRE, Mle 23 19 325 H, Juriste d'affaires, Conseiller en développement du secteur privé, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat au Conseil d'administration de l'Agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS), pour une dernière période de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE L'URBANISME ET DE L'HABITAT
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Madame Wendeyam Martine KOUDA/PABEYAM, Mle 56 729 N, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement au Conseil d'administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l'ordre national
Le Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a présidé ce mercredi 26 février 2020 à Ouagadougou la cérémonie d'ouverture du séminaire national de sensibilisation des leaders religieux sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).
Le terrorisme qui, a gagné du terrain ces dernières années dans les pays de la sous-région dont le Burkina Faso, vit et grandit de certaines pratiques et situations. Il s'agit notamment de la paupérisation des populations, du manque d'emplois pour les jeunes et aussi du blanchiment de capitaux.
Consciente de cela, la CEDEAO a mis sur pied le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA). Son mandat est de créer des mécanismes légaux en tarir les sources de financements du terrorisme. Après avoir formé certaines couches, le GIABA s'adresse maintenant aux responsables religieux. Après le Mali en 2007 et le Niger en 2018, les experts du GIABA ont déposé leurs valises au Burkina en vue d'outiller les leaders religieux.
« Pour réussir la lutte, il est nécessaire que nous puissions parler à des personnes importantes dont les sermons peuvent influer sur les jeunes en attente d'espoir. Ce sont les religieux qui, à travers leurs sermons, peuvent travailler à éradiquer ce langage haineux, qui peuvent inciter les jeunes à adhérer au projet terroriste », a expliqué Siméon Sawadogo, Ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale.
D'ailleurs des chiffres attestent l'influence des leaders religieux sur les populations. « Selon une étude qui a été réalisée, 91% des Sénégalais font confiance aux leaders religieux et dans les autres pays plus de 80% leur font également confiance. Ce qui prouve que leur langage porte. Nous sommes donc venus demander aux leaders religieux d'avoir un langage positif qui donne espoir aux couches vulnérables afin qu'elles n'adhèrent pas au projet funeste des terroristes », a ajouté Siméon Sawadogo.
GIABA un outil pour contre le blanchiment de capitaux
Consciente que le blanchiment de capitaux sert à financer des terroristes, la CEDEAO a créé en 2008 le GIABA avec pour mission de mettre en place des mécanismes pouvant tarir les sources de financements du terrorisme notamment par le blanchissement des capitaux.
« Le GIABA n'a pas pour mission de lutter contre le terrorisme mais contre son financement. Nous nous sommes rendu compte qu'au GIABA, pour lutter contre le terrorisme, il faut s'attaquer à son financement. Si nous parvenons à tarir les sources de financements du terrorisme, nous allons faire un grand pas dans la lutte contre ce phénomène », a précisé Alphousseyni Diamanka, représentant le directeur général du GIABA.
Durant les deux jours (26-27 février), les leaders religieux seront outillés à la nécessité de tenir des discours porteurs d'espoir à l'endroit des croyants et aussi à veiller à l'origine de leurs financements. « Nous sommes en train d'outiller les chefs religieux afin qu'ils s'assurent qu'une ONG placée quelque part surtout dans les pays à haut risque, prenne le soin de faire le devoir de vigilance à l'égard de la clientèle (CDD). Ce qui lui permettra de s'assurer que l'argent est de source illicite », a indiqué Alphousseyni Diamanka.
Mais « si on n'est pas sûr de l'origine de l'argent et si celui-ci passe par la banque et qu'elle n'est pas très satisfaite, c'est à la banque de faire une Déclaration d'opération suspecte (DOS) à la Cellule nationale de traitement des informations financières (CINTIF). La CINTIF va donc investiguer sur l'origine de l'argent. Maintenant si l'origine est douteuse, la CINTIF saisit la justice ».
Avec cette formation, la CEDEAO, par le biais du GIABA, entend contribuer à lutter efficacement contre le financement du terrorisme en Afrique de l'Ouest.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
La 6ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat du G5 Sahel s'est tenue le mardi 25 février 2020 à Nouakchott, en république islamique de Mauritanie. Au cours de cette session, le président du Faso, Roch Kaboré a passé le flambeau de la présidence tournante à son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheick El Ghazouani, pour un mandat d'une année. Nous vous proposons l'intégralité du communiqué final.
Le parolier Don Sharp de Batoro a dédicacé le mardi 25 février 2020 à Ouagadougou au musée national, son nouvel album. Il est intitulé « Soundjata, le fils du buffle ». La présentation a eu lieu en présence des hommes de média, du ministre de la culture Abdoul Karim Sango et de maître Fréderic Titenga Pacere.
Et de cinq (5) pour l'artiste Don Sharp de Batoro. Le parolier burkinabè a présenté son nouvel album le mardi 25 février 2020 au musée national. Le nouveau bébé de l'artiste porte le nom de « Soundjata, le fils du buffle ».
C'est un opus de 12 titres chanté en français, en dioula, en gourounsi et en mooré. Le titre « Soundjata » rend hommage à l'empereur du Mali, celui qui a fait écrire la charte du Mandé. Il invite chacun de nous à réveiller le leader qui sommeille en nous. Pour cet album, le griot des temps modernes a collaboré avec d'autres autres artistes. Dans le titre « Sougri », Seydou Batoro, son nom à l'état civil, prône la paix et le vivre ensemble. Il est en collaboration avec Bagagnan.
Au niveau de « consommons local », en featiring avec Ahmed Smani, il invite les burkinabè à bien vouloir utiliser les produits faits au Burkina Faso. Pour lui, c'est gauche de montrer son village avec la main gauche. « A l'ombre du baobab », l'artiste est en collaboration avec le poète et homme de culture maitre Titenga Pacere. Il milite ici aussi pour la cohésion sociale. Maitre Titenga dira que si la termitière vit, elle ajoute de la terre à terre. Si elle meurt, il ne restera qu'un sol plat.
L'artiste a utilisé une démarche productive qui consiste à travers une musique faite de rythmes mais aussi de paroles sensibilisantes, à conscientiser pour stopper et inverser la donne. Il s'inspire des devanciers tels Kwame N'Krumah, Joseph Ki-Zerbo, Thomas Sankara.
Le ministre de la culture Abdoul Karim Sango a tenu à saluer la qualité de l'œuvre de l'artiste. Il lui a congratulé pour avoir rendu hommage à Soundjata Keita. Il est convaincu qu'avec la culture, l'Afrique se développera et sauvera le monde. Quant à maître Titenga Paceré, lui dit avoir été impressionné par les paroles.
Pour lui, l'on doit faire en sorte pour que l'on puisse vivre ensemble même si chacun devrait perdre quelque chose de lui. L'artiste souhaite avec cet album, que les êtres humains soient plus « smart » que les smartphones. Il espère que les populations soient plus humains, plus tolérants. L'album est déjà disponible chez les revendeurs au prix unitaire de 3 000 F CFA.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Sous la houlette d'Ali Hashatel, un auditeur venu du cabinet TUV basé à Casablanca au Maroc, un audit de surveillance du système de management de la qualité de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) s'est tenu le mercredi 26 février 2020, à Ouagadougou.
Depuis 2012, l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) est résolument engagée dans une démarche qualité, avec pour périmètre de certification, la formation initiale et la formation continue. Ce système de management est parvenu à maturité en 2015, ce qui a valu à l'école d'être certifiée, le 15 novembre 2015, ISO 9001 version 2008. Le janvier 2018, l'ENAREF accédait à la version 2015 de l'ISO 9001. Conformément à la norme, la certification a un cycle de trois ans. Dans ce sens, trois audits sont programmés.
Après l'audit de reconduction du certificat qui a eu lieu les 31 janvier et le 1er février 2019, l'école s'est soumise cette fois-ci à un audit relatif à l'évaluation de la conformité du système de management par échantillonnage et de maintien de la certification existante. C'était le mercredi 26 février 2020, à Ouagadougou. C'est le cabinet TUV, basé à Casablanca au Maroc, qui était chargé de conduire cet audit. « Au bout de l'audit, si les choses se passent bien, la certification sera reconduite », dira l'auditeur Ali Hashatel, avant de souligner qu'il reviendra l'année prochaine, au mois de février, pour « voir si le système est encore en place ».
La responsable qualité de l'ENAREF, Félicité Traoré/Ouattara, qui avait à ses côtés le directeur général de l'école, est optimiste : « En matière de préparation, on ne peut pas dire qu'on est totalement prêt mais nous pensons avoir fait le maximum de travail ».
Il sied de rappeler que le système de management de la qualité, mis au sein de l'ENAREF conformément aux exigences de la norme ISO 9001, a pour but « de s'assurer que les produits et services obtenus satisfont aux attentes ou exigences des clients et de fidéliser et accroître le portefeuille clients ». Dans cette optique, neuf processus regroupés en trois types ont été identifiés. Il s'agit notamment de deux processus de management, trois processus de réalisation et quatre processus supports. « Les documents ont été produits. On attend maintenant l'appréciation de l'auditeur », a déclaré Mme Traoré.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Le président du Faso a reçu en audience Janez Lenarčič , commissaire européen à la gestion des crises et Jutta Urpilainen ,commissaire européenne aux partenariats internationaux ,le 26 février 2020, à Ouagadougou. Une audience centrée sur la crise humanitaire qui sévit au Burkina Faso.
Au sortir de l'audience, pour planté le décor face aux médias, Alpha Barry accompagné des hôtes de l'UE a expliqué que les deux représentants étaient venus « dans le cadre de renforcement des relations UE-Burkina Faso » ; puis d'ajouter qu'ils « sont venus rencontrés le président du Faso, après une visite sur le site des déplacés au Centre-Nord ».
Prenant la parole, Jutta Urpilainen a expliqué que l'UE soutient le Burkina Faso et les autres pays du G5 Sahel face à la crise humanitaire et sécuritaire. Avant d'ajouter que : « lors de la visite dans le Centre-Nord et à l'occasion de rencontres avec des personnes déplacées et affectées par la crise », l'EU a une première enveloppe de €11.45 millions en aide humanitaire pour 2020 au profit du Burkina Faso. Une visite qui fait suite, aux autres visites dans les autres pays du G5 Sahel.
Aussi, le Commissaire Janez Lenarčič a ajouté que : « L'Union Européenne continue de s'engager pour soulager les besoins les plus urgents des populations les plus vulnérables ». Puis, d'expliquer à la presse que : « L'aide humanitaire n'est pas une solution durable et les causes de la crise doivent être traitées ». Pour lui, seule une réponse intégrée permettra d'assurer la sécurité des populations, de répondre à leurs besoins et leurs aspirations et de rétablir la confiance au sein des territoires affectés par la crise.
Abordant la question des droits de l'homme, le Commissaire Lenarčič a rappelé que tous les acteurs du conflit sont tenus de respecter le droit international humanitaire. Jutta Urpilainen a, pour sa part, précisé : « Nous devons repenser notre stratégie en essayant de répondre aux causes profondes qui menacent la stabilité, la cohésion sociale et le développement inclusif du pays, tout en renforçant les moteurs du développement et en consolidant les synergies entre la paix, le développement et les actions humanitaires dans une approche intégrée. »
Les deux représentants ont également expliqué leurs joies de voir les burkinabè accueillir les autres burkinabè victimes des attaques terroristes et les déplacés internes.
Depuis 2014, l'UE assure avoir financé plus d'un milliard d'euros d'aide humanitaire et au développement au Burkina Faso. A travers les projets d'aide humanitaire au Burkina Faso, l'UE porte assistance en termes d'abris et de produits de premières nécessitées, d'assistance alimentaire, d'accès aux services de santé et d'éducation, et de protection des personnes vulnérables. En ce début de 2020, l'EU dit vouloir poursuivre ses actions en faveur des déplacés internes.
Edouard K. Samboe.Lefaso.net
Lefaso.net
La société ferroviaire de transport de voyageurs et de marchandises (Sitarail), filiale de Bolloré Transport et Logistics, a mis à la disposition d'une centaine d'étudiants et d'enseignants, un accès illimité à la plus grande bibliothèque numérique du monde francophone, Youscribe, pour une durée d'un an. La cérémonie de remise des codes d'accès à cette bibliothèque a eu lieu ce mardi 25 février 2020, à l'Ecole supérieure des métiers ferroviaires de Bobo-Dioulasso.
En mettant cet « outil innovant » à la disposition des étudiants de la ville de Bobo-Dioulasso, Sitarail pose ainsi un acte de solidarité envers le monde universitaire. Ce geste vise à soutenir les étudiants dans leur quête de connaissances et contribuera sans doute à l'amélioration de leur niveau d'éducation. « La direction générale de la Sitarail est heureuse de mettre gracieusement à la disposition des étudiants et enseignants, une centaine de codes d'accès à la plus grande bibliothèque numérique du monde francophone. Cette initiative mise en œuvre par le groupe Bolloré, à travers Sitarail, est la preuve de notre soutien aux étudiants et au monde universitaire », soutient Lazare Bancé, représentant national de Sitarail au Burkina Faso.
Selon lui, cette initiative est partie du constat que l'accès aux livres est devenu difficile pour les étudiants et souvent pour des raisons de coût. En facilitant leur accès à cette bibliothèque, Sitarail poursuit son engagement de contribuer à l'amélioration du niveau d'éducation des jeunes. C'est une offre d'une durée d'un an, avec un accès illimité à la plus grande bibliothèque numérique du monde francophone. Les étudiants bénéficiaires de la ville de Bobo-Dioulasso, sélectionnés sur la base du mérite, sont issus de l'Université Nazi-Boni (UNB), de l'Université catholique d'Afrique de l'ouest (UCAO) et de l'Ecole supérieure des métiers ferroviaires (ESMF).
En effet, Youscribe est la plus grande des bibliothèques en France. Fondée il y a six ans, elle constitue une véritable ressource mondiale de savoir et de cultures. Le catalogue de Youscribe regorge de centaines de milliers d'ouvrages et de documents numérisés, consacrés essentiellement à l'éducation, la formation, la recherche scientifique et la culture. Il est facile d'accès à partir de tous types d'appareils électroniques, fixes ou portatifs, à savoir les tablettes, les téléphones portables et ordinateurs, avec ou sans connexion, via un code d'accès.
« En mettant gracieusement Youscribe à la disposition de la centaine de bénéficiaires identifiée par leurs institutions respectives, Sitarail leur permet un accès illimité à des milliers de livres, dont des ouvrages audios, des journaux et autres documents qui leur seront d'un grand apport dans le suivi des programmes estudiantins et dans leurs travaux de recherche documentaire », a laissé entendre Lazare Bancé.
Il a par ailleurs souligné que plus d'un million de livres numériques figurent dans le catalogue de cette bibliothèque, fournis par plus d'une centaine d'éditeurs de grande renommée qui contribuent ainsi à l'enrichir. Et parmi ces œuvres, près de 50 000 proviennent d'éditeurs de pays francophones.
Sitarail, qui a tissé des relations de partenariat avec d'importantes institutions universitaires burkinabè, renforce les actions déjà entreprises dans le cadre de ce partenariat, en soutenant aussi les étudiants dans leur quête de connaissances. Encouragée par le groupe Bolloré, Sitarail a développé, en son sein, une politique claire et ambitieuse d'entreprise citoyenne.
Pour le représentant national de la société, Lazare Bancé, la responsabilité sociétale de l'entreprise s'est traduite depuis de nombreuses années par des accords de partenariat avec des grandes écoles notamment, l'Institut international de l'eau et de l'environnement (2IE) et l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Côte d'Ivoire (l'INPHB). Ce geste est, selon lui, une suite logique du soutien multiforme apporté par Sitarail aux étudiants et au monde universitaire au Burkina Faso. En effet, de nombreux étudiants stagiaires sont accueillis à Sitarail dans différents corps de métier, pour se familiariser avec le monde du travail.
A Ouagadougou, les étudiants de l'Université Ouaga II et l'Institut international de 2IE bénéficieront, eux également, très prochainement, de codes d'accès à cette bibliothèque numérique. La mise à disposition de cette bibliothèque a été unanimement appréciée des étudiants et des enseignants bénéficiaires qui ont fait preuve d'enthousiasme en adhérant au projet.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
Les fidèles catholiques de la chapelle du Scolasticat, à l'instar des autres chrétiens du monde, sont entrés, ce mercredi 26 février 2020, dans le temps de Carême, avec la célébration du Mercredi des cendres. Ainsi, durant 40 jours, les chrétiens sont invités au jeûne, à l'aumône et à la prière, afin de se préparer à la célébration de la Pâques.
Très tôt au matin de ce mercredi 26 février 2020, les fidèles catholiques du secteur 23 de la ville de Ouagadougou ont pris d'assaut la chapelle du Scolasticat. Au cours de la célébration eucharistique, le prêtre a marqué le front des fidèles avec de la cendre, en prononçant ces paroles : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne nouvelle ».
Cet acte marque le début d'un cheminement de 40 jours pour les fidèles catholiques qui sont appelés à se consacrer au jeûne, à l'aumône et à la prière. Tout cela dans la simplicité et la discrétion. Et le Père Laurent Ouédraogo, responsable de la chapelle du Scolasticat, d'inviter les fidèles chrétiens à un changement de cœur, en se renouvelant intérieurement et en rejetant le mensonge, l'hypocrisie, la vanité, l'égoïsme, etc. « Ce rite de l'imposition des cendres signifie le désir de cette mise en route de combat spirituel et pénitente vers la réconciliation promise par le Seigneur dont on fait mémoire lors de la veillée pascale », a-t-il enseigné.
Faire de la place à Dieu
Pour le Père Laurent Ouédraogo, les textes liturgiques du jour invitent les fidèles à s'enfoncer 40 jours dans « le désert ». « C'est bien là tout le sens du Carême : se dépouiller de soi, creuser, aller au plus profond de nous-même pour voir comment nous sommes. Creuser, c'est aussi faire l'espace où Dieu pourra venir habiter en nous », a prêché le prêtre.
Prier pour le retour de la paix au Burkina
La situation actuelle du Burkina inquiète les fidèles catholiques du Scolasticat. Ainsi, Véronique Bayala par exemple a prié pour le retour de la paix dans le pays. « Ce qui me tient à cœur, c'est d'abord la situation que traverse le pays et je dois prier pour cela », a-t-elle confié à l'issue de la messe. Pour une autre fidèle qui a voulu garder l'anonymat, durant ce temps de Carême, elle demande au Seigneur de tendre sa main sur le Burkina afin qu'il puisse retrouver sa paix d'antan.
Yvette Zongo
Lefaso.net
La SONABEL porte à la connaissance de l'ensemble de sa clientèle qu'une campagne spéciale de recouvrement sera engagée à partir du 09 mars 2020 sur toute l'étendue du territoire national. Cette campagne concernera les factures de consommation d'électricité échues de la période de février 2020 et antérieures.
La SONABEL invite par conséquent tous les clients concernés à bien vouloir régulariser leur situation avant le 09 mars 2020.
Passée cette date, les clients non à jour de leurs règlements verront leur fourniture d'électricité suspendue.
Payer sa facture à bonne date, c'est aider la SONABEL à assurer la continuité du service de l'électricité !
Le Département Communication et Relations Publiques
L'Institut Supérieur de Mécanique de Paris (ISM-Paris) délocalisées à Ouagadougou en « Executive Master of Engineering LOGISTIQUE » (Bac+5) et au Bachelor logistique ( Bac+3). Rentrée pédagogique avril 2020.
I- PRESENTATION DE L'INSTITUTION
La Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF) est un établissement public à statut spécial, créé par la loi n°023-2017/AN du 09 mai 2017.
Cette loi, en ses articles 2 et 3, confère à la CDC-BF les missions suivantes :
gérer des ressources sous mandat et affectées ;
gérer les dépôts et conserver les valeurs appartenant aux organismes et aux fonds qui y sont tenus ou qui le demandent ;
gérer, sous mandat ou convention des fonds stratégiques qui lui sont confiés par l'Etat ou ses démembrements ainsi que par les systèmes financiers décentralisés ;
recevoir les consignations administratives, judiciaires ou conventionnelles ainsi que les cautionnements ;
gérer les services relatifs aux caisses ou aux fonds dont la gestion lui est confiée ;
protéger l'épargne populaire ;
assurer le financement des projets d'intérêt public ;
effectuer les opérations de marchés dans le cadre de l'exécution de ses missions ;
appuyer les politiques publiques conduites par l'Etat et les collectivités territoriales en matière de développement ;
exercer toutes activités se rapportant à sa mission.
La Caisse des dépôts et consignations est un investisseur avisé de long terme et un tiers de confiance bénéficiant de la garantie de l'Etat.
II- LISTES DES POSTES A POURVOIR
Pour l'opérationnalisation des missions à elle assignées, la CDC-BF souhaite recevoir des candidatures en vue de pourvoir aux postes ci-après :
1. un(e) spécialiste en finances ;
2. un(e) spécialiste en investissements ;
3. un(e) spécialiste en gestion des risques ;
4. un(e) spécialiste en audit interne ;
5. un(e) juriste, spécialiste en droit des affaires ;
6. un(e) spécialiste en processus et système d'information ;
7. une(e) gestionnaire pour compte propre ;
8. une(e) gestionnaire pour compte de tiers ;
9. un(e) chargé(e) du reporting comptable et fiscal ;
10. un(e) chargé(e) de la gestion de la trésorerie ;
11. un(e) ingénieur(e) des travaux en informatique ;
12. un(e) secrétaire de direction bilingue (français/anglais).
III- ATTRIBUTIONS, CONDITIONS DE QUALIFICATIONS ET D'EXPERIENCES PAR POSTE
IV- CONDITIONS GENERALES DE CANDIDATURES
Chaque candidat doit remplir, les conditions générales suivantes :
Être de nationalité burkinabè et jouir de ses droits civiques ;
Être âgé de 18 ans au moins et de 40 ans au plus au 1er janvier 2020 ;
Être de bonne moralité ;
Avoir les qualifications, l'expérience et le profil requis pour le poste ;
Etre disponible et libre de tout autre engagement contractuel à partir du 1er juillet 2020 pour les postes de spécialistes en finances, investissements, gestion des risques, audit interne, droit des affaires, processus et système d'information et de secrétaire de direction bilingue ; à partir du 1er octobre 2020 pour les autres postes.
La CDC-BF est très respectueuse du principe d'égal accès des citoyens burkinabè à l'emploi et garantit à cet effet l'égalité des chances des candidats.
Néanmoins, les candidatures féminines sont vivement encouragées.
La CDC-BF décline toute responsabilité de publications frauduleuses d'offres d'emplois en son nom ou, de manière générale, d'utilisation frauduleuse de son nom de quelque manière que ce soit. Les candidats sont par conséquent appelés à une grande vigilance et à s'informer toujours à la source auprès des services en charge des ressources humaines de la CDC-BF.
V- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Le dossier de candidature comprend les pièces suivantes :
• une demande timbrée à 200 francs CFA (timbre fiscal) adressée au Directeur Général de la CDC-BF, datée et signée du ou de la candidat(e) ;
• une copie certifiée conforme de chaque diplôme exigé (diplômes nationaux ou étrangers reconnus par l'Etat du Burkina Faso ou par le CAMES) ;
• Les copies (certifiées conformes s'il y a lieu) des certificats, attestions ou toutes autres pièces justificatives de l'expérience du ou de la candidat(e) ;
• un extrait d'acte de naissance ou un jugement supplétif en tenant lieu (les photocopies légalisées ne sont pas admises) ;
• une copie légalisée de la Carte nationale d'identité burkinabè (CNIB) ou du passeport burkinabè valide ;
• un curriculum vitae daté et signé du ou de la candidat(e) ;
• une lettre de motivation d'une page, datée et signée du ou de la candidat(e).
VI. DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
Les dossiers de candidature sont reçus en version physique à la direction en charge des ressources humaines tous les jours ouvrables au siège de la CDC-BF, sis à la Patte-d'oie, côté sud-ouest de l'échangeur, du mardi 03 au mercredi 18 mars 2020, de 09 H à 14H.
NB : La CDC-BF ne perçoit aucun frais de quelque nature que ce soit de la part des candidat(e)s tout au long du processus de recrutement.
VII- PROCESSUS DE SELECTION
Le processus de sélection comprend les phases suivantes :
1. Une phase de validation des dossiers conformément aux conditions de candidatures énoncées dans la présente offre.
2. Une phase de classement concurrentiel des candidatures par un jury souverain, selon une approche critériée basée sur la cotation des qualifications et expériences des candidat(e)s. A l'issue de cette phase, les cinq (05) meilleures candidatures par poste sont présélectionnées. Les candidat(e)s retenu(e)s sont contacté(e)s en vue de la phase d'entretien.
3. La phase d'entretien consiste à soumettre chaque candidat(e) présélectionné(e) à un entretien technique et psychotechnique. Cet entretien se rapporte non seulement aux qualifications et parcours expérientiels du ou de la candidat(e), mais aussi à sa connaissance des missions du poste et de ses responsabilités éthiques et déontologiques.
A l'issue des entretiens, intervient la délibération des résultats provisoires par ordre de mérite, en tenant compte du nombre de candidat(e)s recherché(e)s par poste, et éventuellement d'une liste d'attente. Les candidat(e)s retenu(e)s seront contacté(e)s en vue de la visite médicale d'aptitude et d'une enquête de moralité.
4. La visite médicale d'aptitude des candidat(e)s retenu(e)s est organisée afin de s'assurer de la compatibilité de leur état physique et mental avec les exigences du poste. En marge de cette phase, il est également procédé à une enquête de moralité des candidat(e)s en vue de rechercher ou vérifier d'éventuels antécédents.
5. Une phase de proclamation des résultats définitifs intervient à l'issue de la visite médicale et de l'enquête de moralité.
NB : Au cas où l'offre de recrutement s'avère infructueuse pour un poste donné, la CDC-BF se réserve le droit d'annuler ou de reprendre la procédure de recrutement pour ce poste.
VIII- EMBAUCHE AU SEIN DE LA CDC-BF
Les candidat(e)s déclaré(e)s définitivement admis(es) seront convié(e)s au siège de la CDC-BF pour les compléments de dossiers et les formalités de leur embauche.
Chaque candidat(e) définitivement admis(e) sera soumis(e) à une période d'essai conformément à la législation en vigueur.
A l'issue d'un essai concluant, le/la candidat(e) admis(e) sera engagé(e) à la CDC-BF au regard du type de contrat prévu pour son poste, sous réserve de la découverte plus tard d'antécédents qui auraient pu faire échec à son recrutement.
Les candidat(e)s admis(es) et engagé(e)s définitivement à la CDC-BF seront soumis(es) au régime juridique applicable au personnel de l'institution.
Pour tout besoin d'informations complémentaires, veuillez contacter la CDC-BF par :
1. Téléphone : (+226) 25 65 64 14
2. WhatsApp : (+226) 67 22 22 05
3. Mail : cdcbfddrh@gmail.com
Le Directeur Général
Paul Kaba THIEBA
Grand Officier de l'Ordre National