« Nous allons élaborer des textes pour réduire le nombre croissant de partis politiques avec le concours des acteurs », a annoncé le chef de l'État Ibrahim Traoré.
C'était lors de sa rencontre de ce mardi 17 janvier 2023 avec les étudiants, au sein de l'université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.
Pendant sa conversation avec les étudiants, le président de la transition a affirmé qu'une réforme globale de la politique burkinabè était en cours.
« Si nous ne le faisons pas, c'est que cela ne va jamais se faire », a-t-il mentionné.
Pour le Capitaine Traoré, il n'y a pas mille voies différentes pour développer le Burkina Faso, il n'y a que de nombreux programmes qui se rejoignent.
C'est donc le lieu pour les chefs de partis de s'unir pour élaborer un seul programme de développement qui réponde aux aspirations du peuple, selon le président Traoré. Ce qui va constituer dit-il, l'élément déclencheur de la cohésion et de l'union des Burkinabè.
Pour ce faire, la Primature va bientôt organiser un cadre de concertation sur les réformes de la politique burkinabè, laisse entendre le chef de l'État.
Lefaso.net
C'est un entretien sans langue de bois entre le président de la Transition Ibrahim Traoré et les étudiants burkinabè, qui a eu lieu dans l'après-midi de ce mardi 17 janvier 2023, depuis l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.
« La vocation de cette guerre que nous menons n'est pas de tuer mais nous n'avons pas le choix », a souligné le président de la Transition, Capitaine Ibrahim Traoré lorsqu'il répondait aux questions des étudiants.
Le Capitaine Ibrahim Traoré a indiqué que tous ceux-là qui auront compris sa vision en déposant les armes pour rallier son camp, bénéficieront d'un traitement particulier.
Quant aux autres, qui ne leur laisseront pas le choix, Ibrahim Traoré a affirmé ceci : « on est obligé de combattre le feu par le feu ».
Lefaso.net
La direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé ce mardi 17 janvier 2023 à Tenkodogo, un séminaire régional d'information et de sensibilisation des partenaires sociaux du Centre-est sur leurs droits et devoirs conformément à la loi portant sécurité sociale.
Selon le président de la délégation spéciale de la commune de Tenkodogo, Bérenger Sami Poda, par ailleurs président de la session, l'objectif de cette rencontre est d'outiller de façon pratique les participants sur les dispositions de la loi sur la sécurité sociale régissant le monde du travail dans tous les domaines d'activités.
Pour le directeur régional de la CNSS de Fada N'Gourma, Moussa Démé, cet atelier s'inscrit dans le cadre du programme d'activités de la caisse. Il vise à faire connaître aux partenaires sociaux leurs droits mais aussi leurs devoirs pour mieux les accomplir. Des exposés portant sur l'historique et les prestations de services de la CNSS ont été présentés aux participants.
La CNSS est un « établissement public de prévoyance sociale. Elle est régie par la loi n°016-2006/AN du 16 mai 2006 portant création de la catégorie d'établissements publics de prévoyance sociale. Elle concerne les travailleurs et assimilés du secteur privé mais aussi du secteur public ne bénéficiant pas du régime de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO).
BSE
12 JANVIER 2022-12 JANVIER 2023
« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit
En moi, s'il meurt vivra » (Jan 11, 25)
Cela fait un (1) an qu'il a plu à notre seigneur de Rappeler auprès de lui son fils bien-aimé
NEBIE ROGER EUGENE
En ce douloureux anniversaire
Les grandes familles :
NEBIE, GUE, TIAO, NEYA, NEZIEN, TIENIN IDO, NAGALO, NAGALO, TIONON, YAGO, POUNI, TIODIE et Léo
Les familles alliées : COUILIBALY, DAGANO, TRAORE, BAMBA, DIALLO, OUEDRAOGO.
M. NEBIE BELI BERNARD et famille à Ouagadougou réitèrent leurs sincères remerciements à toutes celles et tous ceux qui leur ont apporté affection et compassion lors de ce douloureux évènement.
Que le seigneur le leur rende au centuple.
Sa Majesté le NAABA SARMA de Sampema,
Les grandes familles OUARE, DIABO, SORE à Sampema et Bourma ;
Les familles alliées YABRE, BOUSSIM, NIAONE, OUEDRAOGO, GOUBA, très touchés par les nombreuses marques de compassion, de réconfort, de solidarité et de soutien lors du rappel à Dieu, le 03 janvier 2023 au CSPS de Balkui, suivi de l'inhumation le 4 janvier 2023 à Sampema, de leur bien-aimé fils, frère, époux, père,
OUARE Daouda,
réitèrent leurs sincères remerciements à tous ceux et à toutes celles qui, de loin ou de près, leur ont apporté leurs soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve. Ils s'excusent de ne citer de nom de peur d'en oublier.
Qu'Allah rende à chacun le centuple de ses bienfaits !
Union de prières
Depuis deux semaines, les agents de Bobo-Dioulasso de Moov Africa sont en grève. Ils se retrouvent à la direction régionale de l'Ouest de l'entreprise pour exiger une meilleure gestion de ce qu'ils considèrent comme « le fleuron de l'économie burkinabè ». Pour avoir les raisons de ce mouvement d'humeur, nous avons rencontré Seydou Kaboré, le secrétaire général du Syndicat national des télécommunications (Synatel), section de Bobo-Dioulasso.
Selon Seydou Kaboré, les raisons de cette grève sont liées à des négociations qui ont commencé vers décembre 2020 mais qui n'ont pas porté fruit, car il n'y avait pas une volonté très affichée de la direction générale d'écouter les préoccupations des travailleurs. Il souligne cependant que les raisons de cette grève sont surtout d'ordre citoyen et non alimentaire. En effet, explique-t-il, Maroc Telecom et l'Etat burkinabè se sont associés depuis 2006 pour gérer une entreprise historique qui était l'Onatel (Office national des télécommunications).
Mais depuis cette période jusqu'aujourd'hui, ils ont constaté que la gestion de l'entreprise n'accompagnait plus les objectifs qui étaient recherchés par l'Etat burkinabè. A l'origine, l'Onatel devrait être une entreprise qui accompagne tous les secteurs de développement du pays. Donc en premier lieu, c'était un outil de développement dont se servait l'Etat, et c'était aussi une entreprise citoyenne qui avait pour objectif de donner de l'emploi aux jeunes burkinabè tout comme aux prestataires qui tournent autour de l'entreprise.
Seydou Kaboré a aussi déploré la réduction du nombre d'employés depuis que l'Onatel est géré par Maroc Telecom. Ainsi, le nombre d'employés est passé de 1 200 à environ 600, sans compter qu'il n'y a plus eu de recrutement depuis plus d'une dizaine d'années. « Des jeunes qui ont fini leurs études depuis des années sont là, et ne sont pas recrutés. Et lorsqu'ils doivent être recrutés à travers les entreprises de sous-traitance, on imagine un peu à quel niveau de rémunération ces jeunes sont traités, et ça ne leur permet pas d'avoir des projets de vie, de s'organiser dans la vie », fulmine le secrétaire général du Synatel, section de Bobo-Dioulasso.
Si Seydou Kaboré précise que le bureau national qui se trouve à Ouagadougou est toujours en discussions avec la direction générale, il estime que 15 jours de grève, c'est déjà beaucoup pour des travailleurs qui sont responsables. En son sens, un responsable d'entreprise ne devrait pas laisser ses travailleurs rester en grève durant 15 jours, et cela dénote vraiment que quelque chose ne va pas. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Haoua Touré
Ki Marie Constantine (Stagiaire)
Lefaso.net
Il est prévu du 13 au 15 décembre 2022 à Washington (Etats-Unis d'Amérique), un sommet des dirigeants américains-africains. C'est l'annonce faite ce 3 décembre sur la page Facebook de l'Union africaine (UA).
C'est un sommet qui vise à renforcer la coopération sur les priorités mondiales partagées, selon l'union, tout en soulignant qu'il a été voulu par le président américain, Joseph Biden en vue de montrer l'engagement de son administration envers le continent africain et à servir de forum pour de nouvelles initiatives communes entre les États-Unis et les pays africains.
Ainsi, elle réunira environ 50 chefs d'Etat et hauts fonctionnaires des pays africains. L'institution rappelle par ailleurs que la dernière fois qu'un tel sommet avait eu lieu, c'était sous le président Obama en 2014. Un sommet qui s'était penché sur plusieurs questions, notamment le changement climatique, la sécurité alimentaire, les soins de santé et autres.
Ce sommet du 13 au 15 décembre se penchera aussi sur ces questions, mais avec de nouvelles autres initiatives, a-t-elle précisé.
Lesquelles initiatives visent à accroître l'engagement des Etats-Unis dans la zone de libre-échange continental africain (AFCFTA), stimuler le rétablissement du continent après le covid, renforcer la sécurité alimentaire et promouvoir l'investissement dans des projets de santé et d'énergies renouvelables.
A l'ordre du jour de ce sommet, l'on note des journées de la société civile, des affaires, des leaders et des groupes de réflexions, ainsi que des associations qui mettront en vedette les dirigeants clés des gouvernements africains et des questions thématiques d'intérêt.
Lefaso.net
Dans ce communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, le groupe France Médias monde dit prendre acte de la suspension de RFI au Burkina Faso.
Toutefois, il regrette que la coupure soit faite sans préavis et aussi sans que soient mises en oeuvre les procédures prévues par la convention de diffusion de RFI établie par le Conseil supérieur de la communication (CSC).
Neanmoins, le groupe dit vouloir explorer toutes les voies afin de parvenir au rétablissement de la diffusion de RFI au Burkina.
Les détails dans le communiqué ci-dessous.
Lefaso.net
« RFI a pris connaissance, par voie de communiqué, de la suspension « immédiate et jusqu'à nouvel ordre » de la diffusion de ses programmes au Burkina Faso. La direction de RFI déplore vivement cette décision et s'élève contre les accusations totalement infondées mettant en cause le professionnalisme de ses antennes.
Cette coupure est intervenue sans préavis et sans que soient mises en œuvre les procédures prévues par la convention de diffusion de RFI établie par le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso.
Le groupe France Médias Monde explorera toutes les voies pour parvenir au rétablissement de la diffusion de RFI, et rappelle son attachement sans faille à la liberté d'informer comme au travail professionnel de ses journalistes.
Au Burkina Faso, RFI est diffusée en FM (5 relais), en ondes courtes, en clair sur plusieurs satellites et via une cinquantaine de radios partenaires. Elle y est suivie chaque semaine par plus de 40% de la population et plus de 70% des leaders d'opinion »
Selon LObspaaga. com qui cite des sources locales, les FDS ont mené des opérations de reconquête dans les Banwa, région de la Boucle du Mouhoun, les 2 et 3 décembre 2022.
Le bilan de ces opérations fait état de sept bases terroristes neutralisées.
Dans la destruction de ces bases, 15 HANI ont été tués et un important lot de matériels a été recupéré.
Lefaso.net
Source : Lobspaaga.com
A l'occasion de sa deuxième rentrée télévisuelle, Impact TV a organisé, ce vendredi 2 décembre 2022, la Nuit des partenaires pour leur rendre hommage. Cette cérémonie s'est tenue sous le patronage du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, et le parrainage de Tertius Zongo. L'événement a été ponctué par des séances de prières, des remises d'attestations de reconnaissance à certains partenaires, des prestations d'artistes, etc.
« De locale qu'elle était en 2010, nous pouvons dire qu'Impact TV est devenue panafricaine, voire mondiale. Et les pas qui ont été faits l'ont été par la grâce de Dieu et avec le soutien des téléspectateurs. La loi de la reconnaissance est une loi biblique et nous ne voulons pas être de la race des ingrats. Dieu qui connaît chacun de vous et qui voit ce que vous faites, même dans le secret, saura vous le rendre au centuple ».
Ces mots du directeur général du complexe Rema media center/Impact TV, Edmond Coulibaly, témoignent de la reconnaissance et la gratitude qu'accorde cette télévision à ses partenaires qui, depuis maintenant douze ans, n'ont pas lésiné sur les moyens pour permettre à ce média de s'imposer naturellement sur le plan national, sous-régional et même international.
Au cours de cette Nuit des partenaires, le fondateur de la « télévision du royaume des cieux », Dr Mamadou Philippe Karambiri, est revenu sur la création de ce média. Tout a commencé dans les années 1980-1983, alors qu'il était directeur commercial de l'usine Voltex, à Koudougou. Un soir, une vision lui vint à l'esprit de mettre en place un « centre audiovisuel » (radio et télévision) avec pour objectif principal d'impacter son environnement avec le message de l'Évangile, par le son et l'image.
« Je n'avais que 30 ans. Je n'avais aucune expertise, aucune ressource humaine et financière. Je tentais de rejeter cette vision, vu le contexte national. La télévision nationale était suspendue et il n'y avait pas de télévision chrétienne dans le monde francophone. J'avais à la limite peur de cette vision, mais c'est plus tard que j'ai compris que la vision est plus grande que le visionnaire humain. Cette vision n'était pas terrestre, mais céleste », a-t-il rappelé.
En 1984, il a été affecté à Ouagadougou, et c'est en décembre 1987 qu'il réussit à mettre sur pied le Centre international d'évangélisation/Mission intérieure africaine (CIE/MIA). « Mes nombreux voyages à travers le monde m'ont permis de me familiariser avec le monde de la communication anglo-saxon. J'ai beaucoup lu, j'ai découvert des médias chrétiens. Entre 2000 et 2010, les médias d'Etat ont été rouverts par le Premier ministre en son temps qui était Tertius Zongo. Il y avait déjà quelques personnes dans mon église qui venaient de sortir de l'école de communication-journalisme. Les autres se sont formées sur le tas. Je leur ai dit de ne pas regarder leur manque d'expérience, j'ai pris l'exemple de plusieurs personnes dans le monde qui sont devenues plus tard des grands mais qui n'avaient pas eu la chance de prouver leur talent quelque part. C'est ainsi qu'en 2012, nous avons créé Impact TV », a relaté Dr Mamadou Philippe Karambiri.
A l'occasion de cette première édition de la Nuit des partenaires, Impact TV a lancé son nouveau site web. « La plateforme n'est que notre site web qui existait depuis longtemps, mais que nous avons relooké, en l'arrimant à notre nouvelle charte graphique », a précisé Edmond Coulibaly.
Pour le parrain de cette cérémonie, Tertius Zongo, qui a vu la chaîne naître et grandir, Impact TV est une télévision confessionnelle mais aussi une télévision qui s'adresse au monde et qui fait passer un message. Il était donc de bon ton qu'elle touche à autre chose que le volet spirituel. « Impact TV est un message holistique. La chaîne ne peut pas avoir un programme uniquement basé sur l'aspect spirituel. Dans la nouvelle grille de programme, il y a des émissions qui apporteront des réponses concrètes aux défis de notre monde d'aujourd'hui », dira l'ancien Premier ministre.
Les actions posées par Impact TV depuis le début de cette deuxième rentrée télévisuelle sont tombées dans l'oreille du gouvernement qui, à travers le ministre de la Communication, n'a pas manqué de congratuler la chaîne.
Il dira à ce titre : « Parmi les actions qui font que le Burkina Faso tient encore debout, on ne peut guère occulter la prière et je me réjouis de voir qu'Impact TV, de par sa vocation de média confessionnel, joue sa partition à travers son riche programme d'émissions. Aussi, je me réjouis de savoir qu'à l'occasion de cette rentrée télévisuelle, Impact TV a mené un certain nombre d'activités dont l'opération ‘Coup de cœur pour les personnes déplacées internes'. C'est un geste très noble qui a permis de mobiliser des vivres d'une valeur de 14 millions de F CFA pour soutenir des familles déplacées dans le Centre-Nord du pays. Je voudrais réitérer les remerciements du gouvernement de la transition pour cet élan de solidarité, ce geste d'amour du prochain qui vient en appui aux actions menées par le gouvernement ».
Erwan Compaoré
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A l'occasion de la célébration de la Journée internationale des volontaires des Nations-unies, le Programme des volontaires des Nations-unies au Burkina, en collaboration avec les agences du Système des Nations-Unies, a organisé, samedi 3 décembre 2022, une conférence sur le thème « Solidarité : un regard sur l'inclusion des personnes en situation de handicap : la contribution des Volontaires de l'ONU à la réponse humanitaire au Burkina Faso ».
L'objectif de cette conférence est de célébrer la contribution du volontariat/bénévolat à la paix, à la cohésion sociale et au développement. Elle vise aussi à valoriser les contributions marquantes des volontaires de l'ONU dans la réponse humanitaire et la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) au Burkina Faso, rendre hommage aux volontaires de l'ONU et exprimer la solidarité avec les personnes en situation de handicap.
Depuis 1985, chaque 5 décembre, l'Assemblée générale des Nations-unies invite les gouvernements à célébrer la Journée internationale des volontaires pour le développement économique et social.
Les activités et les évènements de cette journée font la promotion de l'impact du volontariat dans la réalisation des ODD et célèbrent les contributions marquantes des volontaires et bénévoles dans la construction de la paix et le développement. C'est aussi l'occasion de plaider pour plus de candidats à l'engagement citoyen à travers le volontariat et le bénévolat, qu'il soit local, national, régional ou international.
En cette année 2022, la célébration se tient dans un contexte de défis sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso et dans la sous-région sahélienne, marqué par un accroissement des besoins d'assistance humanitaire (populations affectées, refugiés, etc.).
Le thème de cette année étant « la solidarité », le Programme des volontaires des Nations-unies (PVNU), en collaboration avec les agences du Système des Nations-unies, célèbre donc cette journée en anticipé ce samedi 3 décembre 2022, en solidarité avec les personnes en situation de handicap.
En plus de la célébration de cette Journée internationale des volontaires et de la conférence, d'autres activités seront menées telles que la Nuit du volontariat de l'ONU suivie d'une donation. Cela consistera en l'organisation d'une soirée récréative au cours de laquelle seront remis des certificats de reconnaissance à des partenaires pour leur contribution marquante au développement du volontariat de l'ONU au Burkina Faso.
Il s'agira également, au cours de cette soirée, de collecter des fonds pour une œuvre de charité en faveur des personnes en situation de handicap.
Dr Elsie Laurence Chounoune, représentante résidente du PNUD au Burkina Faso, a dit avoir un respect spécial pour les volontaires, notamment les volontaires internationaux, qui ont quitté leurs pays pour se mettre à la disposition d'autres nations.
Elle éprouve aussi un respect pour les volontaires nationaux et les volontaires communautaires parce qu'ils jouent un rôle très important dans tout ce qui est développement au niveau de leurs communautés. Elle a donc tenu à féliciter les volontaires pour le travail qu'ils abattent et à les encourager à persévérer dans ce sens pour la paix et la stabilité au Burkina Faso.
Elle a aussi invité de nouveaux volontaires à se joindre à eux, surtout les personnes en situation de handicap.
Selon Thomas d'Aquin Yaméogo, coordonnateur pays du Programme des volontaires des Nations-unies, cette année, la célébration nationale se passe à Ouagadougou, le 20 décembre. La célébration en anticipé coïncide avec la journée des personnes en situation de handicap. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Haoua Touré
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En octobre dernier, la chorale burkinabè Vox Christi a été sacrée meilleure chorale à Belo Horizonte, au Brésil. Pour saluer cette performance, les choristes ont été reçus, vendredi 2 décembre 2022, par l'ambassadrice du Brésil au Burkina, pour une soirée d'hommage. L'occasion fut belle pour Ellien Barros de féliciter Vox Christi d'avoir hisser haut le drapeau burkinabè au Brésil, renforçant ainsi les liens culturels entre les deux pays.
La chorale Vox Christi du Burkina Faso a inscrit en lettres d'or son nom au palmarès du festival de chants religieux, en octobre dernier à Belo Horizonte, au Brésil, en remportant la première place. Elle est allée témoigner sa gratitude à l'ambassadrice du Brésil au Burkina Faso, qui l'a aidée pour l'obtention des visas de ses membres. Ellien Barros, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, très émue, a indiqué que la présente rencontre a toute sa raison d'être car cette victoire de la chorale Vox Christi participe au renforcement des liens culturels entre le Brésil et le Burkina Faso. Ce qui entre dans le cadre de sa mission en tant qu'ambassadeur au Burkina Faso.
« Chère chorale Vox Christi, vous avez dignement représenté votre pays et pour cela, je vous transmets toutes mes félicitations. Je vous encourage à poursuivre vos efforts dans l'excellence, l'entente et la discipline pour encore remporter beaucoup de victoires », a-t-elle lancé à ses hôtes du jour.
A l'endroit des convives, la chorale Vox Christi a entonné quelques chansons. « Il n'y a rien à dire, c'est la crème des crèmes », a confié l'ambassadrice. Actualité oblige, une partie de la soirée a été consacrée au match qui opposait le Brésil au Cameroun. « Ça sera difficile. J'espère que l'esprit du fair-play dominera et que le meilleur va gagner. Cette cérémonie se veut simple, décontractée. Je vous invite donc à vous mettre à l'aise et à profiter de ce bon moment », a-t-elle souhaité.
Selon Narcisse Wendpuoiré Wermi, président de la chorale Vox Christi, l'aventure brésilienne fut une belle expérience. « Notre séjour au Brésil s'est bien passé. Nous avons été sacrés meilleure chorale du festival. Nous avons découvert un beau pays, et des gens très gentils », a-t-il fait savoir.
Pour rappel, Vox Christi a été créée le 14 octobre 2018. Son registre est l'opéra, appelé « bel canto » ou encore « beau chant ». Les membres sont les pionniers de ce registre au Burkina Faso. Avant le Brésil, la chorale a été en Afrique du Sud. Elle a également animé plusieurs concerts. « Nous continuons de travailler dur car très prochainement nous devons nous rendre en Corée pour une invitation. Notre projet dans l'immédiat est de produire un conservatoire de musique au Burkina Faso », a confié M. Wermi.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Dans ce communiqué signé, de ce 3 décembre 2022, du porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, il est annoncé à l'opinion publique que la radio France internationale est suspendue jusqu'à nouvel ordre. Ce, sur toute l'étendue du territoire national.
Une décision prise suite à des manquements graves sur des informations véhiculées, précise le communiqué.
Toutefois, le gouvernement réaffirme son attachement à la liberté de presse et d'opinion, mais également au droit public à l'information.
Les détails dans le communiqué ci-dessous.
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De quels panafricanismes se réclament les jeunes générations d'Africains ? Au Burkina Faso, le mouvement est également en vogue, il fait des recrues et il produit des émules d'un réveil militant aux jargons bien outillés. De ce point de vue, l'héritage du « Sankarisme » pèse lourdement dans la balance. Les événements politiques de ces derniers mois laissent entrevoir des perspectives nouvelles où les années révolutionnaires se fraient leur sillon au cœur des panafricains du « Pays des Hommes intègres ».
1. Le panafricanisme : entre théories de salons et militantismes débutants
Loin des érudits (professeurs, intellectuels, auteurs…) rodés à l'histoire sociopolitique et idéologique des pays africains, la jeunesse africaine s'emploie à un exercice complexe au sujet de ce qu'elle entend impulser dans l'esprit de la gouvernance. Les réseaux sociaux constituent le tremplin de ces engagements tous azimuts. Le panafricanisme s'en trouve bien rehaussé, malgré les idées complexes qui le (re) façonnent depuis les années 1800 .
Comme dans tout regard objectif, des façades négatives et positives s'imposent au jugement commun. Si la face sombre se perçoit dans les diatribes, les pamphlets et les railleries des adeptes d'une tendance politique « innovante et irréversible », l'autre face, plus conciliante, ouvre des portes sur ce besoin d'authenticité tant réclamé par les Africains eux-mêmes. Depuis le mouvement des Afro-américains, jusqu'à Kouamé N'kruma et Thomas Sankara, les ouvrages et des sites foisonnent dans leurs diverses versions revues et corrigées sur des thèmes variés (anticolonialisme, idéologie, afrocentrisme, militantisme…) .
S'il s'agit de puiser dans les ressources socioculturelles du continent, la part est belle pour les panafricanistes de tout bord. Comment soustraire la bonne graine de l'ivraie et pourquoi les jeunes du Burkina ont-ils de bonnes raisons de s'y employer ? « Un tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit » Qui est le tigre et qui est la proie dans cette Afrique post-moderne ?
2. Chronique d'un néo-sankarisme annoncé ?
Il est généralement admis que le capitaine-président du Faso des années révolutionnaires a impacté la conscience de ses concitoyens. Des « Petits chanteurs aux poings levés » jusqu'aux témoins et militants de la dernière heure, des pensées et des faits sont relatés sur son discours d'orientation (2 octobre 1983) et les traits majeurs de sa pensée.
S'il est vrai que quatre années d'exercice sont insuffisantes pour faire un éventuel bilan, le temps si bref qu'a duré ce moment d'euphorie a laissé des traces significatives pour les générations présentes. Les circonstances qui ont prévalu à la disparition du « héros national » y jouent encore un rôle déterminant.
Pour un grand nombre, l'héritage est assermenté pour longtemps et inscrit dans le panafricanisme politique. Peu de chefs d'État ont, semble-t-il, démontré une telle aura accompagnée de discours audacieux.
Toutefois, d'aucuns estiment que l'ensemble de l'œuvre est resté à l'état d'échafaud et qu'une orientation politique peut y remédier. Pourquoi ne pas ajuster l'amorce sankariste dans le panel des discours panafricanistes actuels ? Les arrhes d'une telle démarche incombent aux nouveaux prétendants au changement. La balle politico-idéologique est pour ainsi dire dans le camp des braves Burkinabè. L'histoire du Faso politique est en cours….
3. Néo-panafricanismes et néo-sankarismes : quel mariage possible ?
Le Sankarisme et ses racines panafricanistes : un titre d'ouvrage ou une revue de presse ? Le Burkina Faso entre dans la cour des grands à travers l'édification de son histoire politique si particulière. Ce pays ne l'a pas souhaité, il l'a vécu, semble-t-il, dans l'opinion (inter) nationale. Les filles et les fils de cette nation doivent être fiers d'une telle « élection » où les outils sont fournis et prodigués pour le meilleur (sans occulter le pire).
La maïeutique actuelle signe-t-elle le retour des grands hommes ? Quelles portes néo-panafricanistes seront ouvertes pour accéder aux aspirations des Burkinabè ? Ils ont démontré par le passé qu'ils étaient capables, plutôt conscients de prendre leur avenir en main. Entre Sankarisme ou néo-sankarisme (qui reste à définir), les défis d'une Afrique nouvelle au Burkina Faso se liront par des actions. En quelques mots, pourrait-on dire : « Croire au Burkina Faso ou mourir ! ». Cela ne sera pas, espérons-le, un énième slogan, mais rien que des sacrifices à consentir…
Neree Zabsonre
Journalise (Membre UPF)
L'association professionnelle des entreprises de communication du Burkina Faso, Publicitaires Associés, célèbre cette année ses quinze ans d'existence. C'est l'occasion pour ces professionnels de la communication et de la publicité d'exiger l'application effective de la loi 080/CNT/2015, portant règlementation de la publicité au Burkina Faso. L'existence des entreprises de communication non en règles crée un manque à gagner pour les entreprises qui existent légalement et honorent leurs engagements fiscaux.
Publicitaires Associés a organisé une série d'activités à l'occasion de son quinzième anniversaire. Il s'agit d'une conférence publique, d'un match de football contre les journalistes sportifs, d'une nuit de récompense dénommée « Nuit de la publicité » et de bien d'autres activités.
Au cours de cette Nuit de la publicité, qui a eu lieu le vendredi 2 décembre, des entreprises professionnelles de la communication, des entreprises partenaires et des personnalités ont été distinguées. Des attestations de mérite, des attestations de reconnaissance et des attestations de remerciement ont été décernées. Cette soirée des professionnels de la publicité a aussi été marquée par des prestations artistiques, un dîner offert aux invités et la coupure du gâteau d'anniversaire.
Aïcha Dabré, présidente de Publicitaires Associés, s'est réjouie du temps parcouru par sa structure et des acquis engrangés depuis sa création en 2007. L'organisation est représentée au Conseil supérieur de la communication (CSC), à la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et siège au Tribunal du commerce. Les mérites de ses membres sont également reconnus chaque année par le ministère de la Communication.
Pour elle, le principal défi qui se présente à Publicitaires Associés est l'application effective de la loi 080/CNT/2015, portant règlementation de la publicité au Burkina Faso. « Le décret a été pris le 12 juin 2017 mais, jusqu'à présent, la loi n'est pas encore appliquée. On voit toujours des spots diffusés sans signature, on voit des agences de communication sans récépissé avoir des marchés, même des marchés de l'Etat, et les exécuter sans problème. Pourtant, cette loi interdit ces pratiques car pour être publicitaire, il faut forcément avoir un récépissé », regrette-t-elle.
L'association n'ayant pas l'autorité d'interpeller les agences non en règles, Aïcha Dabré s'en remet à l'Etat et au CSC pour la régulation et l'assainissement du secteur de la publicité. Publicitaires Associés continuera avec les sensibilisations afin d'obtenir non seulement l'application de cette loi, mais aussi de convaincre certaines agences à rejoindre la structure. Elle compte à ce jour 77 agences membres sur plus 400 agences selon les chiffres du ministère de la Communication.
Présent à cette soirée de gala, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, s'est félicité de l'existence d'une organisation professionnelle comme Publicitaires Associés. « Elle favorise toujours le dialogue institutionnel, nécessaire et indispensable pour faire bouger les choses », reconnaît-il. Il a rassuré de la disponibilité de son département à accompagner les acteurs de la publicité lorsque le besoin se fera, afin de permettre au secteur de la communication et de la publicité d'apporter pleinement sa contribution au développement du Burkina Faso.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Dans le cadre de la campagne 16 jours d'activisme contre les Violences basées sur le genre (VBG), l'ensemble du personnel d'Oxfam a procédé au lancement officiel des activités concomitamment au sein de l'organisation à Ouagadougou ainsi que sur sa base et sous base de Kaya et de Dori. La cérémonie a été présidée par le directeur pays, Omer Kaboré, en présence de la directrice générale d'Oxfam Québec Denise Byrnes en mission au Burkina Faso.
« Le mur des signatures ». C'est à travers ce concept que l'ONG Oxfam au Burkina Faso a procédé au lancement de ses activités marquant la campagne 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre. Cette initiative vise à récolter le maximum de signatures, preuve de l'engagement de chacune et chacun à mettre fin aux violences basées sur le genre.
Dans une ambiance conviviale et sympathique, le personnel d'Oxfam, les partenaires ainsi que l'ONG Save The Children, ont répondu présent à cette initiative. Ils ont marqué leur engagement à continuer à redoubler d'efforts dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Burkina Faso en émargeant sur « le mur des signatures ».
Le directeur pays d'Oxfam au Burkina, Omer Kaboré, dans son mot a expliqué que lors des crises, les femmes et les enfants restent les couches les plus affectées. Ces femmes et enfants ont vécu souvent de graves traumatismes et ont basculé dans une extrême vulnérabilité qui les expose aux violences basées sur le genre.
A ce propos, la campagne 16 jours d'activisme est placée cette année sous le thème national : « les violences à l'égard des femmes et des filles dans le contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso ».
La directrice générale d'Oxfam Québec, Denise Byrnes, a souligné que dans le cadre de la présente campagne, c'est tout Oxfam qui est mobilisé partout dans le monde car la question des violences basées sur le genre est très importante. Il s'agit d'un fléau mondial. Et dans un contexte de crise, comme celui du Burkina Faso, ce sont souvent les femmes qui sont les premières victimes de viol par exemple. Il est donc important d'être à leurs côtés pour soutenir ces personnes.
Cette première activité n'est que le début d'une série d'activités à l'initiative d'Oxfam. Durant ces 16 jours, Oxfam au Burkina compte se joindre aux autres acteurs de développement à travers de nombreuses activités pour l'atteinte de la justice de genre et combattre les violences basées sur le genre.
C'est le cas de la séance de sport collectif du 1er décembre dans l'enceinte d'Oxfam, la poursuite des engagements sur « le mûr des signatures » à Ouaga, Kaya et Dori. Une conférence débat sur le thème : « les violences à l'égard des femmes et des filles dans le contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso » couronnera l'agenda des activités prévues.
Initiée le 25 novembre avec une série de citations montrant l'engagement du personnel ainsi que des partenaires, la campagne digitale se poursuivra jusqu'au 10 décembre sur toutes les plateformes digitales d'Oxfam au Burkina.
Oxfam est présente au Burkina depuis les années 70 et œuvre aux côtés des organisations paysannes et de la société civile locales, partenaires et alliées, en faveur d'une vie digne des populations pauvres.
Cela, afin d'insuffler un changement réel pour l'amélioration des conditions socioéconomiques des plus vulnérables, au rang desquels les femmes et les jeunes. Pour Oxfam, la justice de genre n'est pas seulement une question de droit. C'est aussi un moyen essentiel pour construire des sociétés plus justes et de vaincre la pauvreté.
Cellule Communication et Médias / Oxfam au Burkina
La grande famille BATIONO à Réo, Bessel, Feu BATIONON Pierre, Feu BATIONO Paul, tous anciens combattants, Feu BATIONO Pascal, infirmier à Dapoya, Feu Bationo Ambroise, Feu BATIONO Ida à Dapoya.
La grande famille OUEDRAOGO à Gourcy, Boussou, Kolkom, la famille de Feu OUEDRAOGO Charles à Ouahigouya, Ouaga et en France, la famille Semdé à Koudougou, Bobo, Ouaga et en Côte d'Ivoire.
La famille Konvolbo à Ouaga et à Saponé,
Ont le regret de vous annoncer le décès de leur fille, épouse, belle fille, sœur et tante,
Madame BATIONO/OUEDRAOGO Emeline Toussaint Pengd-Wendé, précédemment en service au Fonds d'Appui au Secteur Informel (FASI).
Décès survenu le 1er Décembre 2022 aux environs de 13 heures à la clinique Philadelphie de suite de maladie.
Une veillée de prière aura lieu le Dimanche 04 Décembre 2022 à leur domicile sis à Kamboinsin (côté Ouest de l'émetteur RTB de Kamboinsin) à 20 heures.
La levée de corps aura lieu le lundi 05 Décembre 2022 à la morgue de Bogodogo à 07 heures pour le domicile suivie de l'absoute à l'église Saint Jean Marie Vianney puis l'enterrement au cimetière municipale de Gounghin.
Jean 14 : 1 « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. »
Depuis environ une semaine, des informations font état d'une tentative de coup d'État contre le pouvoir du MPSR II. Une rumeur qui s'est consolidée à la faveur de cette rencontre entre le chef de l'État lui-même, capitaine Ibrahim Traoré, et les organisations de la société civile, jeudi, 1er décembre 2022 à Ouagadougou.
A l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la première session de formation des hommes de média et des organisations de la société civile sur les fondamentaux de la Police de proximité, ce vendredi 2 décembre 2022, le ministre en charge de la communication, porte-parole du gouvernement, a réagi au sujet.
« Le président de la transition n'a jamais évoqué le terme de tentative de coup d'Etat. Le président, dans son face-à-face avec les OSC, a parlé de velléités de déstabilisation. Les termes ont leur sens. Il existe des velléités de déstabilisation et il y a tentative de coup d'Etat, ce n'est pas la même chose. Ce que le président a dit, c'est qu'on est conscient que les velléités existent, elles sont connues, elles sont suivies, la situation est sous contrôle. Le président a parlé d'un état d'esprit de la transition aujourd'hui. L'heure n'est pas aux purges, l'heure n'est pas à la chasse aux sorcières.
La transition n'est pas dans une dynamique de purge. Elle est consciente que les événements du 30 septembre 2022 (coup d'État qui a fait partir le lieutenant-colonel Damiba : NDLR) ne plaisent pas à tout le monde », a restitué le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, interpellant le professionnalisme du journaliste, notamment dans le contexte actuel.
A l'en croire, il n'a jamais été question de tentative de coup d'Etat, qui suppose une préparation, et même un début d'exécution…
Lefaso.net
Le capitaine Ibrahim Traoré réussira-t-il là où ses prédécesseurs ont échoué à redresser le pays ? Le conseil d'information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) espère que les nouvelles autorités tireront les leçons de l'échec du MPSR I car « huit mois après le renversement du régime MPP par les militaires, nous sommes à nouveau descendus au pied de la colline ». Les premiers responsables du mouvement étaient face à la presse, ce vendredi 2 décembre 2022 à Ouagadougou.
Les pratiques de copinage dans la gestion du bien public nous ont conduits hélas à faire le constat amer que nous avons encore du chemin à parcourir. La réinvention du Burkinabè nouveau, telle que nous l'appelons de tous nos vœux, est une entreprise certes difficile mais pas impossible », a déclaré Issiaka Ouédraogo à la lecture de la déclaration liminaire.
Pour lui et ses camarades, la situation sécuritaire ne s'est pas améliorée depuis la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré. « Des zones, qui jusqu'à présent n'avaient pas fait l'objet d'attaques, sont victimes d'attaques. Il n'y a pas d'amélioration sur le terrain. Nous nous basons sur les résultats du terrain pour nous prononcer. Le capitaine a donné six mois pour apporter une amélioration. C'est peut être tôt de faire un bilan mais le bilan que l'on peut faire est que nous sommes descendus au bas de la colline », pense le président du CISAG.
Lors d'uneaudience avec l'ambassadeur de France au Burkina le 29 novembre 2022, le Premier ministre burkinabè a demandé à la France, selon un compte-rendu de la Primature, d'apporter un appui aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à travers une fourniture d'armes et de munitions et la prise en charge financière des combattants. Le CISAG dit n'avoir pas apprécié la tenue de cette audience. Pour le mouvement, Appolinaire Kyelem aurait dû tenir un langage de vérité au diplomate en demandant à la France de revoir sa copie en matière de lutte contre le terrorisme.
« Les Burkinabè doivent prendre en main leur destin et nous devons nous préparer à cela. Ce que nous dénonçons, c'est le refus de la France de nous appuyer de manière sincère dans cette lutte contre le terrorisme. Les occidentaux n'ont rien fait pour arrêter le terrorisme depuis la déstabilisation de la Libye. Il faut revoir les accords militaires, car il y a trop de non dits », pense Issiaka Ouédraogo.
Répondant à une question sur les velléités de déstabilisation de la transition, le président du CISAG a salué la volonté du président du Faso de privilégier le dialogue. Mais, s'interroge Issiaka Ouédraogo, "est-ce une décision de sage ou un choix qui s'impose au président ? S'il est vrai que des gens ont voulu faire un coup d'Etat, nous pensons qu'il faut les arrêter car ils veulent arrêter un processus auquel nous adhérons. C'est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés. Qu'on nous dise qui sont ces personnes qui ont voulu faire le coup d'Etat ?", lance le président du CISAG.
Notons également que lors de cette conférence de presse, Issiaka Ouédraogo et ses camarades ne sont pas allés avec du dos de la cuillère pour exprimer leur mécontentement pour certaines déclarations du Premier ministre, Appolinaire Kyélem, qui relèvent, selon eux, de « l'amateurisme ». Ils en veulent notamment pour preuve, l'annonce d'une probable réduction du coût du carburant dès la nomination du chef du gouvernement.
« Tous ces tâtonnements n'ont sans doute pas été étrangers dans la faible mobilisation constatée au début du processus d'enrôlement des 50 000 VDP (…) Nous conseillons donc humblement au Premier ministre de se ressaisir. Car le Burkina Faso a besoin d'un rassembleur et non d'un polémiste, encore moins d'un diviseur. Certes, tout est urgent dans le pays, mais attention à ne surtout pas confondre vitesse et précipitation », conseille le CISAG.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Le monde se retrouve au Qatar pour la fête du football planétaire. A quelques mois des jeux, les ONG de défense des droits de l'homme et l'OIT(Organisation internationale du travail) avaient attiré l'attention sur ce pays qui va devenir la capitale du monde et ses pratiques au niveau des droits humains et surtout ceux des travailleurs étrangers qui ont construit les stades où les européens, africains, asiatiques, américains et océaniens vont venir jouer et regarder les spectacles. Cela avait suscité quelques indignations et des appels au boycott dans quelques pays européens. Mais la magie du football et les menaces de sanctions financières de la Fifa ont eu gain des ardeurs des partisans du « One love ». Et le Qatar a eu droit à sa fête qui se passe bien là-bas et partout ailleurs dans les bars et cafés et les salons des amoureux du football.
Le football est le seul sport universel au monde accepté par tous les Etats, même ceux qui n'ont pas la reconnaissance des Nations unies l'utilisent pour se faire connaître. Essayons de découvrir un peu ce pays qui accueille les meilleures nations du football pour une compétition d'un mois. Comment cette petite principauté gazière a-t-elle obtenu l'organisation des jeux alors qu'elle n'avait ni les infrastructures ni le mérite d'être une nation de football par le nombre de pratiquants, de joueurs talentueux ? Comment ce petit pays a-t-il pu faire écarter au niveau des instances de la Fifa, les Etats unis d'Amérique qui voulait aussi cette coupe du monde 2022 ?
L'Etat du Qatar est une péninsule au plan géographique relié au continent par sa frontière sud avec son grand voisin plus connu, l'Arabie saoudite. Le Qatar est au plan politique, un émirat du golfe persique de 11 586 km², soit juste un peu plus grand que la région du Centre-sud du Burkina qui est de 11 457 Km2. Voilà à l'échelle régionale du Burkina de quoi on parle en termes de superficie quand il est question du Qatar. Au plan population, ce n'est guère. Mieux on parle de 2,9 millions d'habitants avec 10% de Qataris. Mais c'est une puissance économique, financière entre les mains de la famille régnante de l'émirat. Car le Qatar dispose des 3e réserves mondiales de gaz naturel et en est le 5e producteur et le 2e exportateur mondial. Voilà d'où viennent les prétentions géopolitiques et l'envie d'organiser cette coupe du monde.
C'est le 2 décembre 2010 que le Qatar a obtenu l'organisation de la 22e coupe du monde de football avec 14 voix contre, 8 pour les Etats unis. C'était impensable, le dossier américain était meilleur sur le papier et il y avait plein de contraintes qui devraient bloquer cet octroi. Mais avec l'argent, on peut beaucoup et avec beaucoup d'argent on peut construire des stades, les climatiser pour faire la fête et l'organiser en hiver quitte à bouleverser le calendrier du football mondial. L'argent, tout le monde y a pensé et les soupçons de corruption ont circulé. Des sommes auraient été proposées à la Fifa, de 400 millions de dollars avant le choix. Les américains ont mené leur enquête, qui ont permis de savoir que des membres de la Fifa d'Amérique du sud ont vendu leur vote.
La corruption à l'Elysée
Un autre volet de cette affaire de corruption viendrait de la France et le deal aurait été fait à l'Elysée même, au cours d'une réunion avec deux représentants du Qatar et le président de l'UEFA (l'Union des associations européennes de football) membre du Comité exécutif de la Fifa qui choisit le pays attributaire. Sarkozy aurait, au cours de cette réunion à l'Elysée, demandé à son compatriote de voter pour le Qatar contre le rachat du PSG (Paris St Germain), club de football de la capitale française par le Qatar et la vente d'avions Rafale, avions militaires de chasse français.
Platini, convaincu par son président, aurait influencé à son tour trois autres personnes pour que le Qatar obtienne ainsi quatre des 14 voix qui se sont portées sur lui. Michel Platini a été nommément accusé par Sepp Blatter le président de la Fifa au moment des faits : « sans l'intervention au dernier moment de Sarkozy sur Platini, le Qatar n'aurait jamais eu la Coupe du monde ». Une enquête est en cours au niveau de la justice française par le parquet national financier sur le rachat en 2011 du PSG par QSI (Qatar Sports Investments) avec des soupçons qui pèsent sur Nicolas Sarkozy, Michel Platini, son fils, l'ancien propriétaire du PSG.
Le Qatar est un game changer
On l'a vu, le Qatar organise les jeux mais pourquoi au plan de son football ? L'équipe du Qatar a été la première à quitter le tournoi. Ce n'était pas pour être champion du monde de football que le Qatar a dépensé tant d'argent. Le Qatar est déjà champion du monde de l'achat des talents puisqu'il a fait signer au PSG trois des meilleurs joueurs du monde, la MNM (Messi, Neymar et Mbappé). Pour l'instant, le résultat est comme pour l'organisation de la coupe du monde : 0 trophée.
Le vrai objectif n'est pas le football mais le pouvoir, montrer aux yeux du monde que la Fifa et ses dirigeants sont des vendus et qu'il se les a mis dans sa poche. Au plan géopolitique c'est d'avoir damé le pion à l'Arabie Saoudite qui a voulu s'accrocher à lui pour organiser ensemble cette édition et il a refusé. C'est de montrer aux nations arabes de football comme l'Egypte et le Maroc qu'il est le premier pays du Moyen Orient à l'avoir fait. La corruption n'a pas été introduite par le Qatar à la Fifa. C'est son mode de fonctionnement et les patrons du football mondial ont tellement en horreur la transparence que le siège de la FIFA à Zurich serait tout sauf une maison de verre. Les scandales d'attribution de la coupe du monde n'ont pas concerné que la Russie et le Qatar.
Mais ce que le Qatar a emmené sans le vouloir, c'est que la règle du jeu a changé au lieu de 24 personnes c'est-à-dire les membres du comité exécutif de la FIFA qui choisissent le pays attributaire, c'est maintenant les 211 représentants des pays membres de la FIFA (le congrès) qui choisissent le pays hôte de la Coupe du monde. En 2018, c'est le congrès de la FIFA qui a choisi les Etats-Unis, le Canada et le Mexique comme pays hôtes du Mondial 2026. Ce changement a été obtenu aussi parce que la justice américaine par ses enquêtes menaçait de déclarer la FIFA comme une organisation criminelle. Mais dans beaucoup de domaines, il y a matière à réformes à la FIFA comme la mainmise que la FIFA a sur les recettes publicitaires de la coupe alors que les Etats s'endettent pour construire les stades et les hôtels.
Comme on le voit, le football est un fait social total comme on le dit.
Il y a 22 joueurs sur le terrain qui courent derrière un ballon et l'Allemagne ne gagne plus à la fin. L'équipe allemande a quitté le Qatar en 2022 en montrant un bâillon à la bouche, mais n'a pas réussi à libérer son football. La Mannschaft aux quatre étoiles a été battue par le Japon qui va au tour suivant ainsi que la Corée du sud. C'est l'année des nations asiatiques, cette coupe qui se déroule sur leur continent. Si le football est tant aimé, c'est parce que comme la vie, il y a une incertitude du destin, dans l'issue du jeu. Le plus fort peut perdre parfois. Et à force de détermination de travail individuel et collectif on peut arriver à modifier le résultat final d'une rencontre. Et quand ces moments arrivent, même les spectateurs se sentent capables de décrocher les étoiles tant l'émotion est forte. Le Qatar et son argent, les dirigeants corrompus de la FIFA et Cie ne pourront jamais nous faire détester le football.
Sana Guy
Lefaso.net