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Updated: 3 months 3 weeks ago

Appel a candidature pour le recrutement d'étudiants pour l'admission en Masters 1 à former à l'UTM

Thu, 01/12/2022 - 16:30

Le Président de l'Université de Technologies et de Management (UTM) informe les étudiants et les travailleurs, du recrutement d'étudiants, pour l'admission en Masters 1 à former à l'UTM.
Plusieurs filières sont ouvertes dans deux (02) départements :

DEPARTEMENT TECHNOLOGIE :

Maintenance Industrielle (MI) ;
Génie Mécanique et Productique (GMP) ;
Bâtiment et Travaux Publics (BTP).

DEPARTEMENT MANAGEMENT :

Comptabilité –Contrôle – Audit (CCA) ;
Transport Logistique (TL) ;
Gestion des Projets (GP).

I) FRAIS D'EXAMEN DU DOSSIER

10 000 FCFA payables à la comptabilité de l'UTM (frais non remboursables).

II) LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS

Tous les jours ouvrables de 08 heures à 16 heures à la scolarité de l'UTM, sise à ouaga 2000, 400m côté sud de l'ONI.

III) MODALITES DE PAIEMENT DES FRAIS D'INSCRIPTION ET DE FORMATION

En Technologie :
Master 1 : 970 000 (neuf cent soixante-dix mille) F CFA, payables en trois (03) tranches dont 50% minimum pour la première tranche.

En Management :
Master 1 : 750 000 (sept cent cinquante mille) F CFA, payables en trois (03) tranches dont 50% minimum pour la première tranche.

Frais d'inscription et tenue de travail : 50 000 F CFA
Frais parascolaires : 10.000 FCFA

IV) COMPOSITION DU DOSSIER PHYSIQUE POUR TOULES LES FORMATIONS

Une demande manuscrite adressée au Président de l'UTM ;
Une fiche de demande d'admission à retirer à l'UTM ;
Une photocopie légalisée du diplôme du Baccalauréat ;
Une photocopie légalisée du diplôme de la licence ;

Une photocopie légalisée des relevés de notes du baccalauréat et de la licence
Un curriculum vitae ;
Une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par l'étudiant ;

Une copie légalisée de la CNIB ou du passeport ou du certificat de nationalité ;
Un extrait d'acte de naissance ou jugement supplétif d'acte de naissance ou photocopie légalisée de l'acte de naissance ;
Deux enveloppes timbrées, libellées à l'adresse du candidat ;

CONTACTS UTM
Téléphone : (+226) 25 37 57 35
Mobile 1 : (+226) 51 89 35 35
Mobile 2 : (+226) 79 80 29 80
WhatsApp : (+226) 51 89 35 35
E-mail : contact@utmbf.com
Boite Postale : 01 BP 6445 Ouagadougou 01, Burkina Faso
Située à 400M côté sud de l'ONI à Ouaga 2000
Site web : www.utmbf.com

Fait à Ouagadougou, le 14 novembre 2022

Le Président

Pr Karifa BAYO

Categories: Afrique

Affaire Emmanuel Zoungrana : La chambre de contrôle de l'instruction rejette la demande de liberté provisoire

Thu, 13/10/2022 - 00:37

Contrairement aux informations qui ont fuité la veille, l'audience de l'affaire lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana s'est tenue à huis clos ce mercredi 12 octobre 2022 au tribunal militaire de Ouagadougou. Une fois de plus, la demande de liberté provisoire a été rejetée.

Une si longue attente et un espoir de 9h à 15h. Malgré une audience à huis clos, les partisans du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ont attendu "la fumée blanche" du tribunal militaire de Ouagadougou qu'ils ont pris d'assaut.

La rédaction de Lefaso.net a contacté par téléphone Me Paul Kéré, qui a quitté plus tôt le tribunal. « La demande a été rejetée par la chambre de contrôle de l'instruction », a répondu désespérément Me Paul Kéré. En attendant d'avoir les motifs de ce refus, il pense que c'est dû au fait que cette affaire soit pendante au niveau de la Cour de cassation.

Une confiance éphémère…

Pourtant avant cette décision, Me Kéré s'est dit "confiant" de la décision qui va tomber plus tard. Après plus de cinq heures d'audience, il est sorti pour faire le point des débats aux journalistes et partisans de son client. « Il n'y a aucun élément à charge qui prouve que le lieutenant-colonel Zoungrana a détourné un seul centime lorsqu'il était le chef du corps du 12e régiment à Ouahigouya », a-t-il brandi.

En ce qui concerne le blanchiment des capitaux, Me Kéré a fait savoir que ce n'est pas une infraction autonome ; c'est-à-dire qu'elle découle d'une autre infraction principale. Or, l'infraction principale est le détournement de deniers publics ou d'enrichissement illicite. Pour cette infraction, il a été mis en liberté provisoire par la chambre de contrôle de l'instruction, a laissé entendre l'avocat du lieutenant-colonel Zoungrana.

Il faut signaler que le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a comparu le jeudi 22 septembre 2022 devant la chambre criminelle de la Cour de cassation à Ouagadougou. Après une audience de près d'une heure, la plus haute juridiction du Burkina a prévu de statuer le 27 octobre prochain, sur la demande de liberté provisoire introduite par les conseils du détenu. Ce délibéré reste le dernier recours pour le conseil du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, a confié Me Paul Kéré.

Mis aux arrêts depuis le 10 janvier 2022 pour cinq chefs d'accusation dont l'atteinte à la sûreté de l'État et le blanchiment de capitaux, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana voit, une fois de plus, sa demande de liberté provisoire refusée.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Réouverture des écoles fermées à l'Est : Les fils et filles de la région appelés à des actions

Thu, 13/10/2022 - 00:35

Le Comité engagé de réflexion pour la cause de l'Est a tenu une conférence de presse ce mercredi 12 octobre 2022, à Ouagadougou. Cette sortie médiatique a porté essentiellement sur la situation des établissements fermés dans la région de l'Est. Le comité appelle les fils et filles de la région à s'engager pour la réouverture des classes dans ladite région.

Par cette sortie médiatique ce mercredi 12 octobre 2022, le Comité engagé de réflexion pour la cause de l'Est lance un appel au fils et fille de la région de l'Est en ces termes : « Personne ne viendra développer notre région à notre place. Levons-nous avec les moyens à notre portée pour réaliser des actions qui faciliteront la réouverture des classes ». Cet appel est consécutif à la situation très peu reluisante des établissements fermés dans la région de l'Est.

En effet, selon le Comité, si dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Nord, on constate une baisse du nombre de structures scolaires fermées, c'est tout le contraire dans les régions de l'Est et du Sahel. Pire, la situation ne fait que s'aggraver à l'Est des dires d'un des rapporteurs du comité, Marcel Tankoano au point que la région représente à elle seule plus de 35% du nombre d'établissements fermés sur le plan national.

la région de l'Est représente à elle seule, plus de 35% du nombre d'établissements fermés sur le plan national, selon le rapporteur du comité Marcel Lankoandé

Le comité se dit attristé par cette situation. Selon les conférenciers du jour, plus de deux semaines après la rentrée des classes, huit communes seulement sur 27 ont ouvert les classes et là aussi, c'est seulement dans les chefs-lieux de communes. Comment s'occuperont-ils ? Où iront-ils ? Que feront-ils ?, s'interrogent les ressortissants de la région de l'Est. Il veut, à travers des propositions de solutions, soulager la souffrance de la population de la région.

Un appel à aller plus vite

Rodrigue Thiombiano, membre du Comité, a bon espoir que les choses s'amélioreront dans le bon sens avec le changement à la tête du pays intervenu le 30 septembre dernier. « Nous, nous ne pouvons qu'accompagner les nouveaux dirigeants. Parce que c'est ensemble que nous pouvons résorber tous les problèmes de ce pays », a-t-il lancé. A la question de savoir si l'éducation est le seul problème à résoudre dans la région de l'Est, Moise Z. Lankoandé, un autre ressortissant de la région, membre du comité, répondra que le comité a été créé pour jeter un regard « panoramique » sur la situation difficile que traverse la région de l'Est.

Rodrigue Thiombiano demande aux nouvelles autorités du pays d'aller plus vite

« L'éducation semble, à nos yeux, la plus préoccupante. Et nous avons des solutions que nous allons proposer à qui de droit », a-t-il fait savoir. M. Lankoandé demande aux autorités d'aller plus vite. « Nous aimerions que les nouvelles autorités prennent en compte nos propositions », a-t-il souhaité. Pour des raisons sécuritaires, le comité n'a pas évoqué ces pistes de solutions. Il compte les reverser à qui de droit.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : « Les premières victimes de l'instabilité…, ce sont aussi nous, les commerçants » (El hadj Ilboudo Malgre Naaba de l'U.N.A.C.M.Y.B)

Thu, 13/10/2022 - 00:33

Egalement convaincus que la bonne marche des activités dépend de la paix, la sécurité et de la quiétude, les responsables de l'Union nationale des associations des commerçants des marchés et yaars du Burkina (U.N.A.C.M.Y.B) ont, par une conférence de presse, ce mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou, appelé l'ensemble du peuple burkinabè à davantage conjuguer les efforts pour faire face aux défis cruciaux du pays.

« Nous avons subi d'énormes pertes lors de l'attaque du convoi de ravitaillement à destination de Djibo à Gaskindé par un groupe armé, causant plusieurs morts au niveau des forces de défense et de sécurité et également des civils ainsi que de nombreux dégâts matériels très importants », a rappelé le président de l'Union nationale des associations des commerçants des marchés et yaars du Burkina (U.N.A.C.M.Y.B), El hadj Ilboudo Malgre Naaba.

Il a déploré la situation d'instabilité que traverse le pays avant de souhaiter un retour rapide à la sérénité pour permettre à chaque citoyen de pouvoir vaquer librement à ses activités. « Le pays est assis sur deux principaux piliers : l'agriculture et le commerce. (…). Les premières victimes de l'instabilité, ce sont aussi nous, les commerçants. On ne peut plus voyager, on ne peut plus faire comme il se doit, nos activités commerciales. Or, il y a des gens parmi nous, s'ils passent une journée sans sortir, c'est leur famille qui va dormir le ventre vide. Voilà pourquoi notre grand souhait, c'est la fin de cette situation difficile que nous vivons et un retour à la sérénité sur l'ensemble du territoire national. C'est pourquoi nous louons les propos forts du capitaine Ibrahim Traoré qui montrent qu'il a la hargne de combattre et mettre fin à la souffrance des populations burkinabè. Que Dieu lui donne la force de pouvoir accomplir la noble intention qu'il a affichée et pour laquelle il est venu », ont décliné les responsables de l'organisation venus de Bobo-Dioulasso, de Koudougou et de bien d'autres localités pour animer cette conférence de presse.

Le président de l'U.N.A.C.M.Y.B, El hadj Ilboudo Malgre Naaba, a fait observer une minute de silence en la mémoire des victimes de Gaskindé.

Rappelant le contexte du coup d'Etat du 30 septembre 2022 (dégradation de la situation sécuritaire, plus de 40% du territoire national hors du contrôle de l'Etat, plusieurs écoles fermées et plus de deux millions de déplacés internes), les responsables de cette faîtière de commerçants exhortent donc le capitaine Ibrahim Traoré, président du MPSR, à prendre ses responsabilités pour la bonne gouvernance du pays. S'appuyant sur le discours justifiant les évènements du 30 septembre, l'U.N.A.C.M.Y.B dit rassurer les nouvelles autorités de son accompagnement du processus de développement du pays.

Sur les perspectives…, l'U.N.A.C.M.Y.B, qui dit n'avoir aucune préférence, estime cependant que celui-là qui va présider la transition doit toujours regarder là où ses prédécesseurs ont trébuché, pour ne plus commettre les mêmes erreurs. « Même s'il (Ibrahim Traoré : ndlr) n'est pas président de la transition, on retiendra de lui qu'il est un révolutionnaire qui a donné le ton de la bonne marche. Même si quelqu'un d'autre venait à prendre la présidence de la transition, il faut que le capitaine Ibrahim Traoré et ses hommes mettent le paquet pour libérer le pays. C'est tout ce qu'on souhaite », ont déclaré les conférenciers.

Plusieurs membres de la faîtière ont pris part à la conférence

« La transition doit nécessairement réussir, nous n'avons pas d'autre chance »

« Nous vous demandons de travailler à apaiser les conditions de vie des commerçants qui représentent plus de 80% de la population. (…). La transition doit nécessairement réussir car nous n'avons pas d'autres chances. Pour ce faire, tout le peuple burkinabè, sans distinction, doit se tenir mobilisé pour soutenir les nouveaux dirigeants. Aussi, l'U.N.A.C.M.Y.B ne saurait se mettre en marge de cet élan, car sans paix, sans sécurité, point de quiétude, encore de marchés et yaars. C'est pourquoi, nous assurons le capitaine Ibrahim Traoré et son équipe de notre soutien total et notre entière disponibilité à les accompagner pour le succès de leur lourde mission qui est la nôtre à tous. Levons-nous comme un seul homme, dans un élan patriotique, pour soutenir les nouveaux dirigeants, les forces de défense et de sécurité, les volontaires pour la défense de la patrie, jusqu'à la victoire totale », ont lancé les conférenciers à travers la déclaration liminaire lue par le secrétaire général de la faîtière, Issaka Rouamba.

O.H.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : La presse visite l'Institut français de Ouagadougou et découvre un spectacle désolant après le passage des manifestants le 1er octobre 2022

Thu, 13/10/2022 - 00:31

L'avènement du coup d'Etat du capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022 a fait place à d'énormes mouvements de protestation contre la présence de l'armée française sur le territoire burkinabè. Dans la même lancée, des actes de vandalisme ont été effectués sur les institutions françaises parmi lesquels on peut citer les Instituts français de Ouagadougou et de Bobo. Ce mercredi 12 octobre 2022, la presse a effectué une visite sur le site de Ouagadougou pour constater les dégâts.

Il était 14h35 lorsque nous arrivions sur les lieux. Côté est et ouest, des parapets avaient été érigés pour empêcher les usagers d'emprunter le tronçon. Seuls pouvaient passer ceux qui étaient invités à constater les dégâts suite au violent passage des manifestants sur les lieux le 1er octobre 2022. Attendaient là les forces de l'ordre et quelques journalistes qui affûtaient déjà leurs armes pour récolter quelques images. Mais déjà, pouvait-on constater un visage de l'institut complètement méconnaissable.

Une vue de la bibliothèque saccagée par les manifestants

Sur le sol, gisaient les feuilles mortes des arbres, les plaques de l'institut et des pierres brisées. Sur le bâtiment, des fissures sont bien visibles sur les deux portes d'entrée-sortie et un énorme trou au milieu de la fenêtre indique la violence des coups qui se sont abattus sur elle pour la défoncer. Ce constat laissait déjà un bref aperçu des dégâts importants qui ont été fait.

Pendant que les uns et les autres s'impatientent de découvrir l'intérieur, Thierry Bambara, régisseur général de l'Institut français, s'approche des journalistes et leur fait signe qu'ils pouvaient avoir accès à l'institut. Il est 15h. Après être passé au service de contrôle, un a un, chacun se dirige vers l'entrée.

Thierry Bambara précise qu'aucun bilan ne peut être établi pour l'instant

Une fois dedans, il faut d'abord quelques secondes pour se faire à l'idée qu'on n'est pas sur un champ de bataille tant le chaos est total. Rien n'est à sa place. Tout est désordonné. Aucune pièce n'a été épargnée. La guérite, l'administration, les médiathèques adulte et enfant, le centre de langue, les grands et petit Méliès, Campus France qui contenait les dossiers des étudiants, la salle d'exposition, la cafeteria, etc., rien n'a échappé au courroux des manifestants. Le sol est entièrement recouvert des détritus des fenêtres qui ont toutes volées en éclats. Les portes ont été violemment saccagées. Les ordinateurs et les imprimantes ont soit été emportés, soit été détruits. Les frigos ont été vidés de leurs contenus. Les livres sur les étagères ont été renversés. Dans certaines pièces, tout a été consumé par les flammes. Les meubles ont été calcinés. Il n'y reste que de gros tas de cendre et la méphitique odeur de brûlis qui visiblement n'est pas prête de s'estomper.

La salle d'étude vidée de ses ordinateurs

Le directeur général de l'Institut lui a carrément refusé de s'exprimer. Interrogé sur l'évaluation des dégâts, le régisseur confie ceci : « Pour l'instant, on ne peut rien dire. Il faut d'abord établir un bilan pour déterminer ce qui reste et ce qui a été détruit. Ce que je sais, c'est qu'à mon niveau, des consoles ont été brûlées, les instruments de l'artiste Papa ont aussi été brûlés. Il avait un concert prévu ici le vendredi. »

Les hommes de presse venus constater les dégâts sur le site de l'Institut français

Sur le visage des artistes présents sur les lieux, on pouvait lire la déception. « J'avais mon festival ici en début décembre. L'Institut français me donnait le local et la sonorisation. En tant que nouveau festival, il n'y avait pas de grands partenaires. Avec ce qui s'est passé, pour l'instant, on réfléchit à une autre alternative mais franchement, on ne sait plus comment gérer », se désole l'artiste musicien Kantala.

Les responsables de l'Institut n'ont donné aucune garantie que les lieux seront rouverts. Meme si c'est le cas, au vu de l'ampleur des dégâts, c'est parti pour un bon moment d'attente.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : L'ancien directeur général du CEGECI recherché par l'ASCE-LC

Thu, 13/10/2022 - 00:30

Boureima Thiombiano, ex-directeur général du Centre de gestion des cités (CEGECI) est recherché par l'Autorité supérieure du contrôle d'État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

Il lui est reproché plusieurs infractions dont la corruption, l'enrichissement Illicite, la surfacturation, la fraude fiscale, la prise Illégale d'intérêt, le délit d'apparence, le favoritisme, le blanchiment de capitaux, l:entrave à la justice, etc.

Selon l'ASCE-LC, l'intéressé est en fuite de son domicile de Ouagadougou depuis la nuit du 11 au 12 octobre 2022 à bord d'un véhicule de marque Volkswagen de type Audi immatriculé 7496 D2 03 BF de couleur noire accompagné d'un autre véhicule de marque Toyota de type Land Cruiser VXR V8 de couleur noire arborant des vitres fumées avec à son bord des individus suspects l'aidant à s'échapper.

L'ASCE-LC demande à tous ceux pouvant lui permettre de mettre la main sur le fugitif, de contacter le 02 32 26 70.

Sur sa page Facebook, Boureima Thiombiano a indiqué n'être pas en fuite. Il assure être en Guinée dans le cadre de ses activités et sera de retour dans deux semaines. "L'irresponsabilité et la lâcheté ne font pas partie de mon éducation ", peut-on lire sur sa page Facebook.

En rappel, Boureima Thiombiano a été nommé en avril 2021 comme directeur général du CEGECI puis remplacé par Mahamadé Amos Zong-Naaba le 22 juin 2022 après un an et deux mois de service.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Kung-Fu Wushu : Régis Zombré, champion national à seulement 10 ans

Thu, 13/10/2022 - 00:28

Les championnats nationaux font découvrir, chaque année, des pratiquants pétris de talents. Pour la saison 2021-2022, le championnat national de Kung-Fu Wushu a révélé un gamin de 10 ans. Régis Zombré, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a été élu Kung-Fu d'or (meilleur athlète toutes catégories et toutes compétitions confondues) de la saison parmi plus de 300 compétiteurs venus de plusieurs provinces du Burkina Faso. Allons à la découverte du Kung-Fu d'or de la saison 2021-2022.

« Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années », ce dicton colle comme un gant à Régis Zombré. Participant au championnat national 2021-2022 en tant que combattant, il a fait montre de ses talents face à plusieurs adversaires.

En effet, du 25 au 28 Aout 2022, 333 pratiquants du Kung-Fu, venus de 30 clubs du Burkina Faso, ont pris part au quinzième championnat national. Quatre catégories (minime, cadet, junior et senior) étaient en compétition. « Nous avons organisé deux compétitions parallèles. Les minimes et les cadets ont combattu ensemble sur une surface et les juniors et les séniors aussi ensemble. Les compétitions ont duré quatre jours », avait expliqué Me Oumar Coulibaly, directeur technique de la fédération burkinabè de Kung Fu Wushu.

Me Boureima Ouedraogo alias Me Jack, fondateur du club "L'Association les Dragons stratèges »

Parmi les participants, un gamin s'illustre en se hissant sur la première marche du podium. Il s'agit de Régis Zombré de l'association les Dragons stratèges. Agé de dix ans et haut comme trois pommes, Régis Zombré séduit par ses qualités de combat et sa maîtrise des techniques de démonstration.

Un apprenant sérieux, assidu et travailleur

Après avoir débuté avec Sagesse Kung-Fu club, le prodige rejoint l'association des Dragons stratèges à sa création par Me Boureima Ouédraogo alias Me Jack. Il se fait remarquer lors des entraînements auxquels il ne s'absente presque pas. « Je suis l'évolution de Zombré Régis depuis longtemps. Il a les capacités et il a même tapé dans l'œil du « Vieux Dragon » qui a été notre maître. Celui qui nous a appris le Kung-Fu », témoigne Me Boureima Ouédraogo.

Régis Zombré, à seulement 10 ans, est désigné pratiquant du Kung-fu de la saison 2021-2022 du Burkina Faso

Sérieux, assidu et travailleur, c'est ce que les témoins retiennent de celui qui voit dans l'art martial le secret de son succès à l'école. « Il est dynamique et positif. Il est toujours présent aux entraînements », confirme le fondateur du club « association des Dragons stratèges ».

A seulement 10 ans, il a la ceinture rouge et une barrette. Encore quelques échelons à franchir pour s'octroyer la ceinture noire et rejoindre le très prisé club des maîtres du Kung-Fu burkinabè. Mais ses talents lui donnent déjà la possibilité d'aider ses camarades. « Dans notre club, nous faisons la promotion de la solidarité entre les membres. Régis Zombré est encadreur chez moi et aide les autres », a ajouté Me Boureima Ouédraogo.

Des athlètes en compétition lors du Championnat national de Kung-fu Wushu

Une saison en rose pour Régis Zombré

La saison 2021-2022 aura été rose pour le jeune prodige du Kung-Fu burkinabè. En ratant de justesse la plus grande distinction de l'année la saison précédente, il a terminé ce championnat en remportant quatre médailles d'or et une médaille d'argent sur cinq combats au total. Il a battu un record devant tous les autres compétiteurs.

Des responsables de fédérations sportives ont assisté aux combats très enlevés entre les athlètes

Pour son maître c'est le travail qui a payé. « En plus des séances d'entraînements hebdomadaires, Régis Zombré a participé à dix stages organisés par le club », a-t-il confirmé. Nouvellement admis au Certificat d'étude primaire (CEP), le Kung-Fu d'or pense que le sport a contribué en partie à ce succès. « Le Kung-Fu me rend discipliné et me permet de suivre les cours. Il me permet aussi de réussir dans les études », a soutenu le champion national. Pour lui, le Kung-Fu est désormais une partie prenante de sa vie. « Il n'est pas question que j'arrête de pratiquer le Kung-Fu un jour », se convainc-t-il.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Insecticides et spirales anti-moustiques : Attention à la mauvaise utilisation !

Thu, 13/10/2022 - 00:20

Le Burkina Faso a enregistré en 2021 plus de 12 millions de cas de paludisme, avec environ 4 300 décès. Pour prévenir les risques de piqûre du moustique, agent vecteur de la maladie, les populations ont très souvent recours à divers produits disponibles sur le marché. Les plus prisés sont généralement les spirales anti-moustiques, ainsi que les insecticides. Si les fabricants et vendeurs de ces produits prônent leur efficacité contre les moustiques et insectes, ils ne font pourtant pas écho des dangers que ceux-ci peuvent représenter pour les consommateurs en cas d'utilisation inappropriée.

Les spirales anti-moustiques diffusent à travers la combustion un répulsif dans l'air qui a pour but de repousser les moustiques et autres insectes. Plusieurs ménages en ont fait leurs moyens de lutte contre le paludisme et la dengue. Ils n'hésitent pas à les utiliser en journée comme en soirée, à l'intérieur comme à l'extérieur des habitations. Et l'absence des petites bestioles face à la fumée dégagée par les spirales, constituent pour beaucoup d'utilisateurs, un signe d'efficacité. C'est ce qu'affirme Adeline Yaméogo qui dit ne plus entendre voler les moustiques dans sa maison, juste après quelques minutes de combustion de la spirale.

Quant aux insecticides, ce sont des substances actives ou des préparations, qui ont la propriété de tuer les moustiques et insectes, qu'ils soient volants ou rampants, ou même à l'état larvaire ou d'œuf. Ils sont souvent pulvérisés dans les espaces clos comme les chambres et les salles de séjour, pour les débarrasser des moustiques et autres insectes qui y pullulent.

Mais ce que certains consommateurs ignorent, c'est que ces anti-moustiques, qu'il s'agisse des insecticides ou des spirales, ne sont pas dépourvus de conséquences sur la santé. Dans certains cas, la spirale anti moustique, en fonction de sa composition et de la substance répulsive active peut constituer un danger. Bien que la plupart des insecticides commercialisés soient à base de substances qui sont moins toxiques que ceux vendus il y a quelques années, des risques pour la santé demeurent, surtout pour les asthmatiques et les personnes allergiques.

En effet, « un grand nombre d'insecticides peuvent provoquer une intoxication après avoir été ingérés ou absorbés par la peau, le degré de toxicité variant beaucoup d'un produit à l'autre. A cela s'ajoutent les risques de sécheresse buccale, de troubles de la respiration, de maux de tête, larmoiement, une toux, voire des problèmes cardiaques », souligne Wend-lassida Ouédraogo, médecin.

De plus, pulvérisés à l'intérieur des habitations, ces insecticides se dégradent très lentement et imprègnent pour longtemps les sols, les tapis, le mobilier, la poussière, prolongeant ainsi l'exposition à ces substances toxiques. La plupart de ces désagréments sont aussi liés au mode d'utilisation de ces insecticides et spirales. En effet, pour le cas des insecticides, il est recommandé de couvrir les objets et d'aérer l'espace après pulvérisation. Ce que certains utilisateurs ne font malheureusement pas, se contentant après effet du produit d'aller directement se coucher sans s'être préalablement assurés que toute trace du produit a disparu du lieu.

En ce qui concerne les spirales antimoustiques, Dr Ouédraogo signale que l'on ne devrait normalement pas allumer les spirales et dormir avec car c'est un gaz qui est libéré à travers la fumée. La bonne disposition à prendre est d'allumer la spirale et fermer l'espace, le temps de laisser agir le produit. Et après un certain temps, il faut ouvrir les volets pour aérer avant d'aller se coucher. Il faut surtout éviter de déposer la spirale juste au-dessus de sa tête au risque d'inhaler le produit et de suffoquer ou d'étouffer, surtout les asthmatiques.

Au regard des risques sanitaires que peuvent comporter les spirales et insecticides, il convient de bien s'informer sur leur composition et de limiter leur utilisation tout en prenant les dispositions nécessaires lorsqu'on y a recours, recommande Dr Wend-lassida Ouédraogo. Il ajoute qu'il faut aussi privilégier d'autres moyens de protection contre les insectes et moustiques comme l'utilisation des moustiquaires imprégnées et la pose de grillages sur les volets limitant l'accès des habitations aux bestioles.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

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Assises nationales : Achille Tapsoba récuse Eddie Komboïgo comme représentant du CDP

Thu, 13/10/2022 - 00:19

Dans une lettre adressée au président du comité d'organisation des assises nationales, Achille Tapsoba récuse le choix d'Eddie Komboïgo comme représentant du Congrès pour la démocratie et le progrès. Il indique qu'à l'interne, Eddie Komboïgo est sous le coup d'une suspension de six mois depuis juin 2022. Selon Achille Tapsoba, le ministère de l'Administration territoriale et de la sécurité a d'ailleurs été saisi de la situation qui prévaut au sein du CDP depuis décembre 2021. Ci-dessous l'intégralité de la lettre.


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Burkina Faso : Un citoyen propose Tahirou Barry à la tête du pays

Wed, 12/10/2022 - 22:45

Ousséni Nikiéma, un citoyen burkinabè vivant en Algérie estime dans cette tribune, que Tahirou Barry est l'homme à même de diriger le Burkina. Il appelle les Burkinabè à se mobiliser autour d'hommes intégres capables de s'assumer pour la reconquête du territoire. Et pour lui, Tahirou Barry en est un. Nous proposons l'intégralité de sa tribune.

Notre pays le Burkina Faso est à la croisée des chemins et nous n'avons pas le droit de laisser nos jeunes visionnaires se noyer dans la marre des ténèbres.

A l'heure où tous les regards sont tournés vers la recherche d'hommes capables de s'assumer pleinement pour la reconquête du territoire, je me permets cette opinion qui loin d'être une parole d'évangile est juste un ressentiment personnel pour un homme qui a su me convaincre par ses actes.

Aujourd'hui au Faso, s'il y a dix personnes qui incarnent l'idéal Sankariste, Tahirou Barry en est un puisque c'est de lui qu'il s'agit j'en donne seulement quelques raisons :

1. En 2016, tandis que ses collègues ministres se précipitaient dans les somptueuses villas de Ouaga 2000, il a préféré rester avec le peuple dans son quartier à la périphérie de la capitale ;

2. Durant ses 22 mois au Gouvernement, il est toujours allé au cabinet au volant de sa propre voiture ;

3. Pour sa sécurité personnelle, il l'a confié à Dieu et au peuple en restant sans garde du corps ni à domicile, ni partout au cours de ses visites sociales ;

4. Il a fait bouger le ministère de la culture en lui ''Redonnant'' une âme ce qui lui a valu le rang du meilleur ministre du gouvernement Rock en 2016 selon le sondage de lefasonet et l'homme de l'année par les grands quotidiens comme le journal le "Pays" ;

5. Il a gardé son salaire professionnel sans le réajuster avec le salaire ministériel qui était inférieur à sa rémunération précédente ;

6. A la suite de Sankara, il fut la deuxième personnalité à démissionner d'un gouvernement pour dire non à la conduite inconséquente des affaires de l'État.

Pour ne citer que ceci, je pense sincèrement que nous pouvons mettre fin à l'émergence des dirigeants corrompus et renverser la tendance au Burkina Faso, si et seulement si nous acceptions individuellement et collectivement de nous mobiliser autour des hommes intègres et Tahirou Barry en est un.

NB : Ceci n'est qu'une opinion, ce n'est pas une parole d'évangile.

Ousseini NIKIEMA
Burkinabé vivant en Algérie !

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Transition au Burkina : Le Centre pour la gouvernance démocratique propose un président civil

Wed, 12/10/2022 - 22:44

Le Centre pour la gouvernance démocratique a mis sur pied un groupe de travail qui a formulé des recommandations pour une transition réussie. Le groupe de travail propose entre autres, un président civil, un gouvernement de maximum 20 membres et un parlement n'excédant pas 90 membres avec un mandat gratuit. Il suggère également de ne plus accorder le statut d'ancien chef d'État aux régimes issus de putsch en vue de décourager la récurrence des coups d'État. Ci-dessous l'intégralité des propositions du groupe de travail.





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Burkina/santé : Première chirurgie cardiaque à cœur ouvert avec une équipe 100% locale au CHU de Tengandogo

Wed, 12/10/2022 - 18:35

C'est une première au Burkina Faso. Le Centre hospitalier universitaire de Tengandogo a réalisé sa première chirurgie cardiaque à coeur ouvert avec une équipe 100% burkinabè ce mardi 11 octobre 2022.

L'opération a été pratiquée sur un garçon de cinq ans porteur d'une malformation cardiaque.

L'équipe de chirurgie était conduite par le chef de service de chirurgie cardio-vasculaire et thoracique, Dr Adama Sawadogo sous la supervision du directeur des services médicaux et médico-techniques, Pr Adama Sanou.

Ferdinand Sanou, directeur général du CHU de Tengandogo a exprimé sa reconnaissance à l'ONG française la Chaîne de l'espoir pour son accompagnement qui a permis à cet hôpital de référence d'atteindre ce niveau de performance.

Il a aussi remercié les partenaires qui soutiennent les activités du service de chirurgie cardio-vasculaire et thoracique.

Ce sont la présidence du Faso, le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, COGEA international, Lion's club Ouagadougou karité, la Société burkinabè de cardiologie, CGE immobilier, l'Association des Burkinabè de la région de Washington et Migo Tigo et Safe Heart.

Lefaso.net

Source : page Facebook du CHU de Tengandogo.

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Transition au Burkina : « Il n'y a pas d'hommes messies, immaculés, mais il y a des hommes valeureux pour servir »

Wed, 12/10/2022 - 15:17

Dans cette tribune, un citoyen burkinabè fait des propositions pour la conduite de la transition. Pour la fonction de président de la transition, à part Ibrahim Traoré, il propose entre autres Auguste Denise Barry, Me Prosper Farama, Dr Lassina Zerbo, Soungalo Appolinaire Ouattara, le général Kouamé Lougué, le général Yacouba Issac Zida ou encore le général Djibril Bassolé, etc. En ce qui concerne la formation du gouvernement, il a aussi fait des propositions. Et comme il le souligne, « il n'y a pas d'hommes messies, immaculés, mais il y a des hommes valeureux qui respectent la morale, intègres et qui peuvent servir pour le bien du Burkina Faso ».

Burkinabè, Osons nous réinventer dans l'inclusion, la compétence et l'intégrité 1

Dans quelques jours, les Burkinabè auront à choisir un Président pour diriger l'épisode de la transition. Mais qui ?

Pour la désignation du Président du Faso, chef de l'Etat, Il y'a deux scénarii qui pourraient s'inviter. La première hypothèse est que les forces vives estiment qu'il existe un candidat naturel en la personne du capitaine Ibrahim Traoré et demandent sa confirmation au poste du chef de l'Etat comme le réclame la population et que le Capitaine Ibrahim Traoré accepte et s'engage de porter la charge présidentielle pour la période de la transition. Dans ce cas de figure, il n'y'a pas lieu de chercher d'autres candidats.

La deuxième est que le Capitaine Ibrahim Traoré, chef de l'Etat actuel malgré sa confirmation par les forces vives refuse lui-même de son propre gré catégoriquement d'exercer cette charge et dans ce cas de figure il faut désigner « un président civil ou militaire » pour le remplacer. Dans cette deuxième hypothèse, qui pourrait faire l'affaire des Burkinabè dans ce contexte de crise sécuritaire et de gouvernance préoccupante ?

I- De la convocation des forces vives

Qui est force vive et qui ne l'est pas ? Le concept de forces vives est un concept éminemment politique créé pour. Forces vives ce sont les entités représentatives de la société burkinabè

Les organisations religieuses et coutumières, les organisations de la société civile. A ce niveau il ne faut pas commettre l'erreur de vouloir mais les faitières comme le SPONG, le Cadre de concertation des ONG et associations. Il y'a des organisations spécifiques à prendre en compte ce sont celles des victimes du terrorisme, des violences politiques (insurrection, coup d'Etat,) les personnes vivant avec un handicap, les partis politiques, les faitières économiques (Chambre de commerce et patronat), les organisations paysanes (Confédarion paysanne du Faso), les organisations féminies, le Conseil national de la jeunesse, les Forces de défense et de sécurité, les organisations Syndicales, les organisations dans le domaine de la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance (CGD, NDI, Centre Mark Garango ect..), les organisations de lutte contre la Corruption ( RENLAC), Les organisations des droits de l'Homme (MBDHP, Collectif de lutte contre la Stigmatisation), les organisation faitières de la culture, les représentants des 45 provinces du Burkina désignés consensuellement au sein de leurs provinces, ces personnes ne doivent pas porter une caquette politique ou d'OSC mais consensuellement choisies par les populations de chaque province. Le principe c'est l'inclusion, la qualité des hommes qui doivent participer, la représentation de toutes les couches et de tous les bords.

NB : On peut se passer de convoquer les forces vives et mettre en place un Comité techniques de 30 personnes ressources (juristes, politologues, communicateurs, sociologues, économistes, FDS religieux et coutumiers) qui vont croiser les chartes de transition de 2014 et de 2022 pour faire sortir une charte consensuelle et s'inspirer de l'expérience de 2014 qu'il faut améliorer pour adopter le mode de désignation du président.

II- Du profil du président

Le profil de cet acteur, doit être une personnalité qui obéit principaux critères suivants.

1- La maitrise de la question sécuritaire
2- Avoir une connaissance élevée du fonctionnent de l'Etat
3- La non-participation aux prochaines élections présidentielles
4- La non-appartenance à un parti politique

III- Des propositions de présidentiables

Au regard de ces critères, des noms peuvent se dégager. Auguste Denise Barry qui s'y connait en matière de lutte contre le terrorisme et qui cumule le profil civil et militaire. Il a le mérite d'avoir une expérience en matière de gestion des affaires publiques. Son handicap c'est d'avoir eu quelques incompréhensions avec certains de ses frères d'armes en 2014-2015 et avoir été accusé de préparer un coup d'Etat contre le régime de Roch Marc Christian Kaboré et jusqu'à preuve de contraire, il est un présumé innocent. Me Prosper Farama, intègre dans le discours et dans les actes, éloquent, intelligent, il a le sens de la gouvernance, de la rationalité étatique et sécuritaire.

Son seul handicap peut être la non-maitrise des intrigues politiques. Dr Rabsalga Ouedraogo, il a une bonne vision de l'Etat et de la lutte contre le terrorisme, il se montre intègre dans son discours mais son handicap est qu'entre la théorie et la pratique il y'a parfois un décalage. Dr Lassina Zerbo peut être de cette transition, lui qui maitrise le nucléaire, il a des relations pour aider le pays, il a une bonne vision de l'Etat, de la transformation sociale du Burkina, son handicap, il ne maitrise pas les intrigues partisanes du cosmos politique burkinabè ; Soungalo Appolinaire Ouattara, méthodique, rigoureux et travailleurs, maitrisant les rouages de l'Etat, il peut être d'une utilité mais son handicap on ne sait pas s'il est toujours au CDP ou pas, le Professeur Laurent Bado, il a le mérite d'avoir prédit tout ce qui est arrivé au pays aujourd'hui, il a une bonne vision pour l'avenir de ce pays surtout l'organisation de la production agricole dans un contexte de lutte contre le terrorisme, les réformes institutionnelles, lui qui avait prédit l'ouverture de la fenêtre et des portes de l'enfer au regard de certains signaux, sa doctrine basée sur le tercérisme est une option sérieuse pour le développement socio-économique du Burkina Faso.

Le Pr Bado peut aider à éteindre l'enfer qui s'abat sur notre pays actuellement en lu faisant voir le paradis. Son handicap, c'est le fait qu'il soit toujours président d'honneur du PAREN. Le Général Moise Minoungou, homme de poigne, il connait le contexte actuel du terrorisme pour avoir été CEMGA, il peut être candidat mais son handicap peut être la maitrise de l'environnement global de l'Etat et le terrain politique. Le Général Brice Bayala, Ancien chef d'Etat Major de l'armée de l'air, ancien CEMGA adjoint, le Général Bayala homme conciliant et pragmatique par son expérience peut servir mais son désavantage est peut-être le fait qu'il est hors de la troupe.

Le Général Nabéré Honoré Traoré, éloquent, ayant l'expérience de tous les régimes de Blaise à Compaoré à aujourd'hui, le Général s'est déjà montré disposé pour cette fonction avec l'insurrection populaire de 2014, il peut parler à tous les bords mais son handicap est qu'il doit trancher dans certaines situations et peut être exposé au jeu des influences et peut ne pas être. Le Général Kouamé Lougué, à la retraite, ancien ministre de la défense, aimé de la troupe en son temps, le Général Lougué s'est également montré prêt pour la fonction présidentielle par sa déclaration ratée à la RTB en 2014 à la faveur de l'insurrection populaire de 2014.

Le Général Yacouba Isaac Zida, Il a l'expérience de la gestion de l'Etat, imprégné de la question du terrorisme et peut être candidat à la transition mais son handicap est qu'il est poursuivi par la justice burkinabè et a eu quelques incompréhensions avec ses frères d'armes en 2014-2015. Le Général Pingrenoma Zagré, ancien CEMGA, actuel ambassadeur du Burkina au Ghana, militaire conciliant, éloquent et diplomate, il a le sens de la gestion de l'Etat et peut être candidat. Sa limite est qu'avec sa fonction actuelle hors du pays, il peut être en déphasage avec certaines réalités. Le Général Djibril Bassolé, stratège, il a le profil d'un homme d'Etat ; maitrisant les questions du terrorisme et de la diplomatie, il peut être candidat mais son handicap est qu'il est dans les liens de la justice burkinabè.

Le Colonel Major David Kabré actuel CEMGA, rassembleur, maitrisant les rouages des affaires publiques et de la diplomatie, il peut être candidat mais ses limites restent la maitrise des acteurs d'influence. Le L.t. Colonel Emmanuel Zoungrana, légitime et réputé militaire de terrain au sein de la troupe, il est vu comme un homme qui peut donner de l'impulsion à la lutte contre l'insécurité mais son handicap est qu'il est dans les liens de la justice et qu'il faille trancher en termes de procédures.

Le L.t. Colonel Yves Didier Bamouni, réputé stratège, intègre, major à tous les niveaux et pragmatique, il a également le profil de l'emploi. Chef de corps de Kaya où le Capitaine Ibrahim Traoré actuel chef de l'Etat était son élément avant d'occuper le poste du COTN après le coup d'Etat de janvier 2022, cet officier supérieur est vu comme un homme médian entre l'ancienne et la nouvelle génération au sein de l'armée et peut parler à tous les bords pour une entente cordiale entre les frères d'armes. Les Burkinabè le connaissent peu et son désavantage est la non-maitrise du jeu politique mais certains pensent qu'il a l'intelligence de la situation. Le L.t. Colonel Evrard Somda, jeune, dynamique, il avait ouvertement attiré l'attention du Président Damiba et de son premier ministre sur le manque de matériel de la troupe, il avait pris position du coté du peuple en 2014 pour faire échec au coup d'Etat. Il peut être également un choix mais son handicap peut être la non-maitrise du contexte politique.

NB. Ce que nous Burkinabè devons admettre c'est qu'il n'y'a pas d'hommes messis, immaculés, mais il y'a des hommes valeureux, qui respectent la morale, intègres et qui peuvent servir pour le bien du Burkina Faso. Personne n'est 10 sauf Dieu et toute personne soit-elle parfaite a des limites et il appartient au peuple souverain de trancher au regard des forces et des faiblesses de chacun de faire le choix suivant son intérêt. Des femmes et des hommes pour faire face à la situation actuelle, On les retrouve tant dans le rangs des forces armées que dans le rang des civils. Le choix souverain revient au peuple de faire le choix d'une personne consensuelle, il ne s'agit pas de faire l'unanimité, mais le choix d'un homme d'Etat susceptible de pouvoir se mettre au-dessus de la mêlée, être au-dessus de tous les bords pour gouverner dans l'intérêt général des Burkinabè.

IV- De la formation du gouvernement.

Former un gouvernement inclusif, de personnes compétentes et qui font montre de leur volonté à servir pour le bien de tous. Dans ce sens, on peut proposer :

1- Premier Ministre : Pr Augustin Loada ou Rosine Coulibaly ou Dr Rabsalga Ouedraogo, ou Auguste Dénise Barry ou Newton Ahmed Barry ou Basga Emile Dialla ou Abdoul Karim Saidou ou Joséphine Ouedraogo /Guissou

2- Ministre d'Etat, de la guerre, des forces armées et des anciens combattants : Lt. Colonel Yves Didier Bamouni ou Gle Moise Minoungou

3- Ministre d'Etat en charge de la cohésion sociale : Mme Mariémé Ouattara

4- MATDSI : Pr Léon Sampana ou Kalifa ou Kalifa Séré ou Mahamadou Sawadogo

5- Ministre des arts, de la culture, de la communication, porte-parole et secrétaire Général du Gouvernement : Abdoulaye Barry

6- Ministre de la fonction publique. Fatoumata Bénon/yatassaye ou Jonas Hien

7- Ministre de l'économie, des finances et de la prospective : Moumounou Gnakabary ou Philippe Néri Kouthon Nion ou Pr Taladia Thiombiano

8- Ministre des Mines et des carrières : Toussaint Bamouni ou Pascal Diendéré ou Adama Barry

9- Ministre de l'entreprenariat et de l'emploi : Alexandre Sankara ou Monique Yéli Kam

10- Ministre de la santé et de l'hygiène publique : Pr Christian Napon ou Dr Bertrand Méda

11- Ministre de l'Education et de l'enfance : Dr Kassem Salam Sourwema ou Adama amadé Siguiré

12- Ministre de la justice et des droits humains : Juge Colette Sawadogo ou Me Appolinaire Kyelem de Tambila

13- Ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale : Minata Samaté ou Gle Pengrenoma Zagré

14- Ministre de l'habitat et de l'urbanisme : Moussa Zerbo ou l'architecte Francis Kéré

15- Ministre de l'action sociale, humanitaire et du genre : Dr Nestorine Sangaré ou Alino au Faso ou Martine Yabré

16- Ministre du commerce et de l'industrie : Wilfried Bassolé ou Kaboré Victor

17- Ministre des infrastructures : Jean Christophe Ilboudo ou Babou Bayili ou Ousmane Nakoulma

18- Ministre de la révolution agricole et de l'élevage : Rokya Rouamba ou Bassiaka Dao

19- Ministre de l'environnement, de l'écologie et de l'énergie : Aziz Diallo

20- Ministre délégué à la coopération régionale et à la diplomatie de la guerre : Lt-Col Ismaël Kiswensida Soapa Diawari

21- Ministre des TIC et du renseignement numérique : Cptne Farouk Kiswensida Sorgho

22- Ministre des réformes institutionnelles et de la moralisation de la vie publique : Yacouba Ladji Bama ou Me Guy Hervé Kam

23- Ministre des transports et de la mobilité urbaine : Zalissa Koumaré

24- Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Pr Afsata Paré ou Pr Windkouni Haoua Eugenie Maiga

25- Ministre des sports, des loisirs et de la mobilisation sociale contre le terrorisme : Colonel Major David Kabré

26- Ministre Délégué à la sécurité : Lt. Colonel Evrard Somda

27- Ministre délégué à la culture et au Secrétariat Général du Gouvernement : Dr Dramane Konaté ou Dr Jocelyne Vokouma

28- Ministre délégué Chargé du Budget. Placide Kaboré ou Pr Salif Yonaba

29- Secrétaire Général du Gouvernement chargé de renseigner le gouvernement : Ibrahim Maiga ou Wendpouiré Charles Sawadogo

NB : Aux dirigeants

Le plus fort n'est jamais assez fort pour rester éternellement le plus fort car le plus fort d'aujourd'hui peut devenir le plus faible de demain et le plus faible d'aujourd'hui le plus fort de demain et l'histoire politique du Burkina Faso est riche d'enseignements à propos. Dans votre gestion, il faut considérer tout le monde du vigile devant votre porte au patron, du pauvre en matériel au riche plein d'argent, du sans voix au preneur de la parole publique, de l'opposition à l'adhésion, de ceux qui vous aiment à ceux qui ne vous aiment pas, ne méprisez personne car la plus puissante attente de tout être humain est d'être considéré.

Dans la gestion des affaires publiques au Burkina Faso, il ne faut pas chercher à écraser la contradiction constructive de ses concitoyens mais plutôt travailler à prendre en compte les critiques pour améliorer votre gouverne au quotidien. Tout dirigeant est faillible et corruptible et nul n'est à l'abri. Ce qui vous sauvera c'est d'écouter toutes les voix, même les voix dissonantes contre votre gouvernance, ne pas prendre des légèretés avec les lois, travailler pour que l'impact de votre action au quotidien donne des résultats visibles, palpables mesurables au quotidien et que les résultats de votre action contribuent à faire baisser la considérablement l'insécurité et le niveau de pauvreté de vos concitoyens.

C'est la seule voie du salut. Pour gouverner ce Burkina Faso de 2022, il faut impérativement allier l'intégrité, la rigueur, la sobriété de Thomas Sankara ; à la bonté et l'accessibilité de Roch Marc Christian Kaboré ; à la rationalité, la prudence et le réseautage de Blaise Compaoré ; à l'engagement et aux stratagèmes de Yacouba Isaac Zida ; au calme et à la sagesse de Michel Kafando ; à la ténacité et au risque de Damiba.

V- Des Conseilleurs spéciaux

Le rôle des conseillers spéciaux sera de suivre les actions des différents ministères et d'apporter leurs avis techniques au Président dans leur domaine de compétence pour les décisions à prendre Chaque semaine, le Président devra avoir une séance de travail avec ses conseillers sur les différentes préoccupations nationales. Il s'agit de prendre « un peu de ceci un peu de cela » dans chacun de ces conseillers pour aider à la prise de décision efficace et qui va l'intérêt de tous. Quelques propositions de conseillers spéciaux : Bernadette Dao, Me Prosper Farama, Dr Balima Sampala, Pr Mahamadé Sawadogo, Pr Augustin Loada, Roch Marc Christian Kaboré, Michel Kafando, Jean Baptiste Ouédraogo, Dr Rabsalga Ouedraogo, Pr Laurent Bado, Pr Luc Ibriga, Pr Mahamadé Sawadogo, Dr Salifou Sangaré, Colonel Jean Pierre Bayala, Colonel Lona Charles Ouattara, Newton Ahmded Barry, tous les généraux de l'armée en activité et à la retraite, Mahamadou Sawadogo, Yacouba Ladji Bama, Dr Daniel Kéré, Ibrahim Maiga, Irène Coulibaly, Odile Bonkoungou, Dr Nestorine Sangaré, Pr Serge Théophile Balima, Alpha Barry, Toussaint Bamouni, Pengwendé Clément Sawadogo, Dr Abdoul Karim Sango, Pr Séni Mahamoudou, Auguste Dénise Barry, Moussa Palenfo, Issaka Kargougou, Tertius Zongo, Mahamadou Karambiri, Mgr Alexandre Bazié, Bonaventure Ouédraogo, El Adj Moussa Koanda, Ollo Mathias Kambou, Yéli Monique Kam, Wilfried Prosper Bako, Boukary Ouoba, Boureima Ouédraogo, Julie Nigan/Somda, Me Batibié Benao.

VI- De la rémunération des dirigeants

Ni embourgeoisement, ni raser les murs, il faut fixer les salaires des dirigeants en fonction des moyens du pays. « Tout travail mérite un salaire » (Karl Marx). A ce titre, occuper une fonction de dirigeant au sommet de l'Etat est un travail qui mérite un salaire. La fonction ne peut être gratuite au risque d'exposer très vite les occupants au vol, aux détournements, la corruption. Un ministre, un président a des besoins, il y'a toutes ces personnes, nous qui les avons choisis qui venons vers eux pour leur demander « de ceci ou de cela », émettre des demandes sociales soit au nom de la famille, de l'amitié, de la camaraderie ect et la perception et le comportement que nous avons-nous-mêmes vis-à-vis de nos dirigeants ne les conditionnent pas parfois à prendre des voies impunies pour nous satisfaire ? Pour moi, si l'on doit renumérer un président du Faso à un milliard de francs CFA sous le contrat qu'il produise des résultats de sorte que le Burkina Faso soit la première nation économique, politique et développée devant les USA, la Chine dans 05 ans ect, pourquoi pas ?

Dans un contexte difficile pour le pays, une telle rémunération peut s'avérer inopportune et répugnante. Dans ce contexte, il est demandé à chacun de faire des sacrifices mais il faut trouver le juste milieu pour permettre à nos dirigeants de vivre dignement sans qu'ils n'aient besoin de se détourner des normes établies. Toutefois, l'homme étant un éternel insatisfait, « il faut marquer nos dirigeants aux pas » (Ladji Bama) quel que soit le niveau de salaire octroyé en exerçant un contrôle permanent sur leur conduite et leur demander des comptes car ils sont les employés du peuple.

VII- De la conclusion

NB : Sans être exhaustif, Il existe des millions de Burkinabè de l'intérieur et de la diaspora qui peuvent faire l'objet de proposition au regard de ces critères définis pour être président du Faso ou membre du gouvernement. Le plus important c'est de rendre le service attendu par la population car « le plus grand pouvoir c'est le pouvoir du service ».

Le Burkinabè au village.
Tel : 51 91 99 99

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Burkina : « Le capitaine Ibrahim Traoré ne doit pas trahir la confiance placée en lui », interpelle le mouvement “Je refuse”

Wed, 12/10/2022 - 14:50

« Le capitaine Ibrahim Traoré ne doit pas trahir cette petite dose de confiance, cet infime espoir que le peuple a placé en lui ». Voici en substance le mobile de la conférence de presse du mouvement “Je refuse", ce mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou.

Le mouvement interpelle le président du Faso, Ibrahim Traoré, à se méfier des citoyens porteurs de « la primauté du ventre ». Cela, dans l'objectif de se concentrer exclusivement sur la libération du Burkina Faso. « Il y a beaucoup de choses qu'on entend et qui feraient suite aux tractations au sein de l'armée pour le pouvoir. Mais si elles sont avérées, c'est que notre situation est plus que gravissime », évoque Oscar Séraphin Ky, coordonnateur du mouvement "Je refuse".

Avant d'affirmer que le pouvoir politique n'est pas la chose des militaires. Ce temps est révolu dit-il. Pour lui, le capitaine Ibrahim Traoré doit nécessairement terminer ce pour quoi il est venu. Pour ce faire, le mouvement appelle l'armée à un sursaut collectif général en soutien à Ibrahim Traoré.

« Ce n'est qu'au Burkina Faso qu'on pourrait entendre que des gens s'opposeraient à l'armement de certains corps », a déploré Oscar Séraphin Ky, coordonnateur du mouvement "Je refuse”.

Concernant la convocation des assises nationales dans les prochains jours, le mouvement se pose la question suivante : « Qui sont les forces vives ? Est-ce les mêmes qui ont été convoquées par le précédent pouvoir sans apporter une valeur ajoutée à notre situation ? ».

Cette conférence se tient à l'orée des assises nationales prévue les 14 et 15 octobre prochains. Elle s'inscrit dans une dynamique de veille citoyenne. Ce, en vue de refuser que le destin du peuple burkinabè soit confié à des incapables, indique Oscar Séraphin Ky.

« Les premières déclarations du capitaine et ses éléments sont en grande partie, ce à quoi aspire le peuple burkinabè », a signalé le mouvement

Le mouvement est pour la liberté de coopération

Les gens doivent faire preuve de patriotisme et respecter la volonté du peuple burkinabè, selon lui. À l'entendre, tout commence par le peuple et finit par le peuple : l'alpha et l'oméga, le début et la fin de tout pouvoir politique.

Le mouvement “Je refuse” dit être pour une liberté de coopération et une diversification des partenaires sur tous les plans. Tant que cela s'inscrit dans une vision de partenariat gagnant-gagnant.

Cependant, le mouvement s'oppose à la présence de toute force étrangère sur le sol burkinabè. Il estime que celles déjà installées doivent plier bagages.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Technologie : Bang Welegre, un logiciel entièrement burkinabè pour faciliter la gestion des commerces

Wed, 12/10/2022 - 14:49

Les entreprises commerciales se créent au même rythme qu'elles ferment chaque jour au Burkina Faso. La mauvaise gestion est l'une des plus grandes raisons de ces échecs. C'est dans le but de répondre à cette préoccupation de nombreux commerçants que Nafann, une entreprise de technologie et d'assistance stratégique commerciale a conçu le logiciel Bang Welegre. Nous avons approché les développeurs de cette innovation technologique pour en savoir davantage. Le responsable marketing de l'entreprise Nafaan, Bassirou Nana, dans une interview nous a éclairés sur le fonctionnement et l'utilisation de Bang Wélegre.

Jeunesdufaso.net : Comment est née l'idée de création du logiciel Bang Welegre et quand a-t-il vu le jour ?

Bassirou Nana : Ce logiciel est né à partir d'un constat que notre équipe a fait lors de ses sorties terrain. Nous avons remarqué que la plupart des commerçants avaient des difficultés liées à la gestion de leurs activités commerciales. C'est ainsi que nous avons mûri la réflexion pour aboutir à la conception du logiciel Bang Welegre qui signifie "savoir faire la part des choses". Ce projet était en cours depuis longtemps mais le lancement officiel a eu lieu en septembre dernier.

A quel besoin répond Bang Welegre et quelles sont ses principales cibles ?

Les commerçants ont parfois des difficultés à gérer leurs activités. La gestion des caisses et des dépenses, la fidélisation de la clientèle sont autant de difficultés rencontrées. Ce logiciel souhaite donc apporter des solutions efficaces. C'est une technologie qui s'adresse à tout type de commerce sans aucune distinction.

Comment fonctionne ce logiciel et quelles sont les stratégies mises en place pour faciliter son bon fonctionnement ?

Bang Welegre existe sous trois formes. Il y a la version « cloud » qui fonctionne entièrement avec la connexion internet et la version locale qui nécessite une installation d'un certain matériel au sein de l'entreprise mais qui n'a pas besoin de connexion internet. La troisième version est celle semi-locale qui peut s'utiliser avec ou sans connexion internet en fonction de votre situation géographique. Pour faciliter l'utilisation et le bon fonctionnement de cette technologie, nous avons mis en place un système d'assistance client constituée d'une communauté de gestionnaires de compte. Ces derniers sont affectés automatiquement à chaque commerce qui utilise le logiciel. Lorsqu'un client souscrit à nos offres, il reçoit automatiquement une formation de la part de son gestionnaire de compte afin d'apprendre à utiliser le logiciel. Ces gestionnaires sont disponibles en permanence pour assister le client et ce, même à la fin de la formation. C'est un suivi gratuit que nous offrons car nous avons remarqué que l'assistance en matière de logiciel au Burkina Faso reste à désirer. C'est donc une stratégie que nous avons instauré pour faciliter l'utilisation de notre logiciel. Lire la suite

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UTM (Université de Technologies et de Management) : "Sessions d'informations en ligne sur la filière génie logiciel

Wed, 12/10/2022 - 14:08

L'Université de Technologies et de Management (UTM), organise deux sessions d'informations sur sa toute nouvelle filière : Ingénieur en Informatique Génie Logiciel.

Ces sessions sont destinées à vous fournir toutes les informations concernant le contenu de la formation, les débouchés et les métiers possibles à la fin des études.

Ne ratez pas l'une de nos deux sessions d'informations en visioconférence , car elles pourraient changer radicalement votre avenir ou celui de votre enfant :
Session #1 : Samedi 1er Octobre 2022
Session #2 : Samedi 15 Octobre 2022
Horaire : De 9h30 à 10h30

Au programme :
Présentation des spécialités de la filière Génie Logiciel
Échanges, Questions et Réponses

Lien pour suivre le webinaire : https://bit.ly/web-genie-logiciel

Pour en savoir plus : https://utmbf.com/ingenieur-des-travaux-en-informatique-option-genie-logiciel/

UTM, prêts pour l'emploi »

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