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Updated: 3 months 3 weeks ago

Recette du week-end : Haricot vert sauté à la viande hachée

Fri, 20/01/2023 - 23:00

Aujourd'hui nous vous proposons la recette du haricot vert sauté à la viande hachée.
Ingrédients et quantités pour six personnes :

• 2 kg de haricots verts
• 1/2kg de viande hachée
• 1 plaquette de beurre doux (100g)
• 4 gros oignons
• 4 poivrons
• 4 tomates fraîches
• De la carotte à volonté
• 1 bonne poignée d'ail
• Un bouquet de persil

• ½ cuillère à café (cac) de poivre noir
• ½ cac de poivre blanc
• ½ cac de curry
• ½ cac de poudre de gingembre
• 1 cac de coriandre séché
• 1 cuillère à soupe (cas) de paprika
• 1 cas d'assaisonnement pour viande rouge
• Une pincée de curcuma
• Une pincée d'origan séché
• Du sel et du bicarbonate

Préparation :
Bouillir les haricots verts avec du bicarbonate et un peu de sel ou passer à la vapeur ;
Faire revenir la viande hachée avec 1 cas de paprika, 1 cas assaisonnement pour la viande et un peu de sel ;

Dans une casserole :
Faire fondre le beurre (100g) ;
Renverser les oignons et le poivron découpés en lamelles dans le beurre fondu et remuer jusqu'à ce que les oignons soient tendres. Ensuite ajouter les tomates fraîches.

Laisser la tomate bien se désagréger dans la préparation.
Assaisonner la préparation (sauf la coriandre et le curcuma) et la saler à volonté ;
Après quelques instants ajouter la viande hachée et les carottes découpées en lamelles ou en dés ;
Recouvrir la préparation et remuer chaque trois minutes pour éviter que ça ne crame ;

Après que les carottes soient bien ramollies, ajouter la coriandre et le curcuma avant de renverser les haricots verts.
Mélanger le tout et laisser cuire à couvert à feu doux 10-20 minutes.
Et votre repas est prêt

Présentation : Carine Valéa
Vidéo : Auguste Paré
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Categories: Afrique

Eau et assainissement au Burkina : La problématique au cœur de la session du Parlement national des jeunes burkinabè

Fri, 20/01/2023 - 22:30

Le Parlement national des jeunes burkinabè (PNJB) a tenu les 19 et 20 janvier 2023, à Ouagadougou, sa session nationale annuelle. Deux jours pour les jeunes parlementaires pour comprendre les enjeux liés à l'eau, à l'assainissement et aux changements climatiques d'où le thème : « Eau, assainissement et climat : priorisation de l'eau, hygiène et assainissement dans les politiques et projets d'adaptation au changement climatiques ».

L'accès à l'eau et à l'assainissement au Burkina Faso devient de plus en plus difficile. Alors que les ressources en eau sont cruciales pour le développement et sont même une condition préalable à la vie et un droit de l'homme déclaré. Conscients de cet état de fait, le Parlement national de la jeunesse burkinabè (PNJB) veut apporter sa partition. Les 19 et 20 janvier 2023, elle a tenu sa session nationale sur le thème : « Eau, assainissement et climat : priorisation de l'eau, hygiène et assainissement dans les politiques et projets d'adaptation au changement climatiques ».

Une quarantaine de jeunes parlementaires ont pris part à cette session

Un cadre national de plaidoyer à l'endroit des autorités. C'est aussi un cadre de renforcement de capacités d'une quarantaine de responsables de jeunes parlementaires venus de différentes régions du pays pour être outillés sur plusieurs thématiques.

Selon le président du PNJB, Réné Bayili, la première journée a permis aux jeunes de comprendre l'enjeu des changements climatiques dans le contexte de la gestion de ressources en eau au Burkina Faso et de soumettre leurs préoccupations aux responsables du ministère de l'Eau et l'assainissement.

Pour le président du PNJB, René Bayili, cette session a été une réussite

La dernière journée quant à elle, a consisté à auditionner les autorités. Le directeur général des Etudes et de la statistique sectorielle (DGESS) du ministère de l'Eau et de l'assainissement, Boubacar Ilboudo, un honorable député de l'Assemblée législative de la transition (ALT), se sont prêtés aux questions des jeunes parlementaires. L'audition des autorités a aussi été mise à profit par les jeunes parlementaires pour faire des plaidoyers.

« On retient à l'issue de cette audition, que le ministère en charge de l'eau fait des efforts de même que l'ALT pour accorder une priorité au sous-secteur de l'eau et l'assainissement mais il y a beaucoup à faire », a reconnu le président du PNJB. Cependant, a-t-il poursuivi, le gouvernement à lui seul, ne peut pas tout faire. C'est pourquoi il a exhorté les jeunes parlementaires à suivre les actions sur le terrain et à interpellé s'il le faut, là où le besoin se fait ressentir. « Nous devons agir à travers des actions concrètes pour que la communauté puisse comprendre quelles sont les enjeux des changements climatiques et comment les ressources en eau sont gérées », a-t-il lancé.

Avant de se retirer, les autorités ont sacrifié à la traditionnelle photo de famille avec les jeunes parlementaires

Un partenaire aux côtés du PNJB

Pour le DGESS du ministère de l'Eau, Boubacar Ilboudo, son département est présent à cette session sur invitation du président national du président du parlement pour partager leur expérience mais aussi leur vision sur les préoccupations en lien avec l'eau et l'assainissement. « Nous avons trouvé les échanges enrichissants. Nous avons également essayé d'apporter des éléments de réponses aux préoccupations qui ont été posées. Le ministère s'est engagé à accompagner le parlement dans la mise en œuvre de ses activités », a-t-il apprécié.

Le DGESS du ministère de l'Eau, Boubakar Ilboudo a été auditionné par les jeunes parlementaires

L'Organisation non gouvernementale (ONG) Water Aid est un partenaire privilégié du PNJB. Elle accompagne ces jeunes depuis la création du parlement. Cette session n'a pas dérogé à la règle. Water Aid était représenté par son directeur pays Eric Manboué. A l'écouter, le PNJB est en train de se positionner comme un acteur incontournable dans tout ce qui concerne le plaidoyer, de sensibilisation dans le domaine de l'eau et de l'assainissement.

C'est aussi une structure bien organisée aussi bien au niveau central que déconcentré. Car, il porte haut le message de l'eau et de l'assainissement. « Water Aid en tant qu'organisation travaillant dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, continuera ses actions de soutien à travers son nouveau plan stratégique qui va se focaliser sur l'eau et les changements climatique, entre autres », a rassuré M. Mamboué.

Le directeur pays de Water Aid, Eric Mamboué a réaffirmé la volonté de son organisation à accompagner le PNJB

Il s'agira maintenant, a-t-il conseillé aux président de PNJB, de s'assurer que tous ceux qui représentent le parlement au niveau régional et provincial se mettent dans la peau des ambassadeurs de la jeunesse afin de mobiliser les jeunes de leur localité pour une compréhension claire des enjeux de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement. Pour rappel, le PNJB a été créé en 2021. Son rôle c'est de suivre l'action gouvernementale sur les politiques publiques dans le domaine de l'eau et de l'assainissement. Il agit à travers le plaidoyer, la sensibilisation.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Les femmes enlevées à Arbinda (Sahel) ont été retrouvées

Fri, 20/01/2023 - 20:09

Les femmes enlevées dans la nuit du 12 au 13 janvier 2023, à Arbinda, localité située dans le Sahel, ont été retrouvées.

C'est ce que rapporte l'AIB sur sa page Facebook, qui dit l'avoir appris de sources sûres.

Ces femmes étaient à la recherche de feuilles et de fruits sauvages comestibles lorsqu'elles se sont fait kidnapper.

Avant d'être conduites vers les localités de Gasseliki et Gorguel.

Le procureur du Faso avait annoncé dans un communiqué le jeudi 19 janvier 2023, qu'une enquête était ouverte pour identifier et interpeller les auteurs.

Lefaso.net
Source : AIB

Categories: Afrique

Lutte contre la migration : l'OIM veut faciliter l'insertion socioprofessionnelle des jeunes du Centre-est

Fri, 20/01/2023 - 19:35

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé ce vendredi 20 janvier 2023 à Tenkodogo une journée d'information et de sensibilisation au profit des jeunes porteurs de projet d'entreprise de la région du Centre-est, sur l'existence de fonds de financement de microprojets.

Présidé par le gouverneur de la région du Centre-est, le colonel Aboudou Karim Lamizana, cette rencontre se veut un cadre d'échanges et de partage d'informations entre les jeunes porteurs de projets d'entreprises, les structures de financement étatiques et non-étatiques et les services techniques de financement de microprojets.

Saluant l'initiative de l'OIM, le gouverneur a invité les responsables et représentants des institutions financières à accompagner les jeunes, en ces termes : « Donnez-leur toutes les informations nécessaires, prodiguez des conseils utiles pour l'octroi de crédits et aider ces jeunes qui ont fait le choix de réussir dans leur région à réaliser leurs rêves », a-t-il conseillé.

Aboudou Karim LAMIZANA, gouverneur du Centre-Est

Selon le représentant de la cheffe de mission pays de l'OIM Burkina, Cheikh Ahmed Traoré, UE-OIM a permis au cours des cinq dernières années d'améliorer la réinsertion de Burkinabé de retour. Dans la région du Centre-est, l'organisation a, entre autres, assisté le retour volontaire de 2 312 migrants, financé les Activités génératrices de revenus (AGR) de plus de 1249 migrants, dispensé des formations techniques en entrepreneuriat à 792 migrants.

Représentant de la Cheffe de mission pays de l'OIM Burkina, Cheikh Ahmed TRAORE

Pour la représentante des bénéficiaires, Maïmounata Balboné, « nous fondons l'espoir que nos préoccupations liées à la quête de financement additionnel trouveront un écho favorable auprès des structures de financement invitées ce jour ».

Représentante des bénéficiaires, Maïmounata BALBONE

Fondée en 1951, l'OIM est la principale organisation intergouvernementale dans le domaine de la migration et est attachée au principe selon lequel une migration humaine et ordonnée profite aux migrants et à la société. Elle vise essentiellement à garantir les droits des migrants, des personnes déplacées indépendamment de leur sexe, de leur condition physique, de leur appartenance religieuse etc.

BSE
Correspondant à Tenkodogo
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Categories: Afrique

Relecture du Code du travail au Burkina : L'UAS indignée par un nouveau retrait du projet de loi

Fri, 20/01/2023 - 18:30

Dans un communiqué en date de ce vendredi 20 janvier 2023, l'Unité d'action syndicale (UAS) dit avoir appris avec étonnement que le projet de loi portant relecture du Code du travail a été de nouveau retiré de l'Assemblée législative de transition (ALT.).

Ce retrait selon l'UAS, a été justifiée par le ministre en charge du travail, Bassolma Bazié sur les antennes de la RTB-Radio le 3 janvier 2023.

« Le processus ayant abouti à l'adoption de ce projet de loi fait déjà l'objet de contestation de la part des partenaires sociaux à travers le Conseil national du patronat burkinabé et les syndicats des travailleurs à travers l'Unité d'action syndicale... », aurait justifié le ministre.

Ne se reconnaissant pas dans les affirmations du ministre d'État, Bassolma Bazié, l'UAS dit lui avoir adressé une correspondance.

Ce, afin de lui demander les bases de l'accusation formulée contre elle, tendant à faire croire qu'elle a dénoncé le projet de Code du travail.

Les détails dans le document ci-dessous.

Lefaso.net

COMMUNIQUE DE PRESSE
(A l'attention des responsables syndicaux, des militantes et militants, sympathisant(e)s, des travailleuses et travailleurs, de l'opinion publique)

Depuis plus de dix ans, l'Unité d'Action Syndicale (UAS) se bat pour la relecture du Code du Travail adopté en 2008. En effet, ce code de 2008 contient des dispositions notoirement anti-travailleurs dont certaines étaient mêmes contraires aux positions consensuelles des syndicats de travailleurs et du patronat (CNPB). La relecture entamée en 2012, a suivi un long parcours qui a abouti en 2017 à un atelier de validation de l'avant-projet de loi. Malgré la participation des techniciens des administrations et d'une représentante du BIT, l'atelier a consacré un nombre assez élevé de points de divergence (33 articles non consensuels).

A l'initiative du nouveau bureau du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), un comité bipartite (CNPB / UAS) a été mis en place et a travaillé du 5 novembre 2019 au 9 septembre 2020, sur les points de désaccord en essayant de rapprocher les positions. Ces concertations ont permis de trouver un consensus sur certains points. Le projet ensuite a suivi les étapes consacrées avant d'atterrir une première fois sur la table de l'Assemblée Nationale en novembre 2021. Il a, entre-temps, été retiré par le gouvernement du MPSR 1, puis réintroduit une deuxième fois sur la table de l'Assemblée Législative de Transition (ALT) par le gouvernement actuel.
Plus tard, nous apprendrons avec beaucoup d'étonnement, que le projet de loi a été de nouveau retiré de l'ALT.

L'explication, nous la retrouverons dans l'entretien accordé à la RTB-radio par le Ministre d'Etat, ministre de la Fonction Publique du Travail et de la Protection Sociale, M. Bassolma BAZIE le 3 janvier 2023. En effet, au cours de l'entretien, M. Bassolma BAZIE a indiqué que Son Excellence Monsieur le Premier ministre lui a adressé une correspondance qu'il a reçue le 22 décembre 2022 dans laquelle le Chef du gouvernement écrit que « le processus ayant abouti à l'adoption de ce projet de loi fait déjà l'objet de contestation de la part des partenaires sociaux à savoir le Conseil national du patronat burkinabè et les syndicats des travailleurs à travers l'Unité d'action syndicale … ».

Il s'agit là d'une grave accusation qui laisse croire que l'UAS a trahi les intérêts des travailleurs en faisant retirer un projet de loi qui contient de nouvelles dispositions favorables aux travailleurs. Et le ministre donne l'impression de prêter foi à l'allégation en s'indignant qu'un syndicat puisse récuser le projet de Code du Travail. Ce faisant, M. BAZIE tente de faire croire que c'est lui qui a introduit les nouvelles dispositions positives du projet. Et pourtant, comme en témoignent les différents rapports, il y a des avancées dans le projet de Code du travail qui sont dues :

à l'atelier de validation qui a réuni les trois parties (Etat, Employeurs, Travailleurs) ainsi que des représentants du BIT, des administrations, …
au comité bipartite CNPB/UAS sur les points non consensuels de l'avant-projet de loi portant code du travail ;

à la CCT où les débats contradictoires ont permis de régler certains points non consensuels et d'améliorer certaines formulations en prenant en compte l'esprit et la lettre des conventions de l'OIT y relatives ;
au BIT dont les commentaires faits par ses experts consultés ont éclairé la CCT et ont même permis aux techniciens du ministère de trancher sur certains articles non consensuels ;
aux techniciens du ministère en charge du Travail qui ont fait des propositions d'amélioration à la CCT qui ont été prises en compte ;

aux représentants du Ministère en charge de la justice qui ont fait des propositions judicieuses, en tant que praticiens, pour permettre à la CCT de trancher certains points de désaccord entre le CNPB et les centrales syndicales.
Du reste, le 28 décembre 2022, sur invitation de la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) de l'ALT, une délégation de l'UAS conduite par son président de mois s'est présentée devant ladite commission pour plaider auprès des députés en faveur de la prise en compte de ses préoccupations. Elle a ainsi argumenté sur les préoccupations qu'elle a concernant trois dispositions dans le projet. Et c'est dans l'après-midi de ce 28 décembre que le projet a été retiré par le gouvernement sous prétexte qu'il est contesté par le patronat et l'UAS !

En attendant de revenir sur le traitement des préoccupations du monde du travail par le ministre d'Etat Bassolma BAZIE, l'UAS lui a adressé une correspondance pour lui demander les bases de l'accusation formulée contre l'UAS tendant à affirmer que celle- ci a dénoncé le projet de Code du Travail.
Ouagadougou, le 20 janvier 2023

Pour les Secrétaires Généraux :

Ont signé :

Le Président de mois des centrales syndicales

Ernest TAGNABOU
Secrétaire Général/ONSL

Le Président de mois des syndicats autonomes
Alain SOME
Secrétaire Général/SYNTRAPOST

Categories: Afrique

16e édition du SIAO : Les stylistes sont les mieux représentés

Fri, 20/01/2023 - 18:23

Le comité d'organisation de la 16e édition du SIAO (Salon international de l'artisanat de Ouagadougou) a échangé avec la presse ce vendredi 20 janvier 2023, à Ouagadougou. L'événement va se tenir du 27 janvier au 5 février 2023.

C'est le ministre du développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Gnaniodem Poda qui a répondu essentiellement aux préoccupations de la presse.

Plus de 350 artisans venus de 25 pays à travers le monde sont attendus.
En tête de liste des artisans figurent les stylistes a affirmé le ministre. Il a souligné que « nous voulons mettre l'accent sur la production endogène de l'habillement dans nos pays, notamment au Burkina Faso » a-t-il expliqué.

Déjà, 550 stands ont été réservés. Le comité d'organisation compte en écouler 700.

Plus de 800 millions de FCFA ont été mobilisés pour l'occasion.

À gauche, le ministre de l'artisanat, Serge Gnaniodem Poda a appelé à la conscience collective. Même si le port du masque n'est pas obligatoire sur le site, il est préférable de le porter pour éviter la propagation du Covid-19

Le thème retenu pour cette édition est : « Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations ».

Il faut noter qu'en marge du SIAO 2023, il va avoir lieu la 10 e conférence des ministres en charge de l'artisanat des 28 États membres du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l'artisanat africain (CODEPA) du 26 au 28 janvier. Ils vont se pencher sur la thématique citée en amont.

Autre point important, une compétition entre artisans est organisée pour récompenser les meilleurs exposants.

Lire aussi Dramane Tou, DG du SIAO : « Le report de la 16e édition a eu un impact positif et négatif à la fois ».

En ce qui concerne la sécurité du public et des exposants, Serge Gnaniodem Poda a rassuré que toutes les dispositions ont été prises par le gouvernement pour sécuriser les lieux.

Il a également notifié que des mesures ont été prises pour que les participants venus des autres pays ne soient pas atteints par la maladie à Covid-19. En effet, ils devront montrer le test PCR négatif ou le pass vaccinal.

Pour la 16e édition, le pays invité d'honneur est la Côte d'Ivoire.

Des dires de Serge Gnaniodem Poda ce choix s'explique par le fait que « La Côte d'Ivoire est un pays frère qui partage le même espace économique que nous. C'est un pays où le brassage des populations est très élevé. Elle a un secteur artisanal très dynamique et professionnel. Elle participe régulièrement au SIAO » a-t-il confié.

Le site du SIAO a été réhabilité pour l'événement

Pour avoir accès au site, aux pavillons ventilés et à l'espace Arts et Métiers il faut débourser 500 FCFA contre 1000 FCFA pour le pavillon climatisé.

En ce qui concerne les badges d'accès de manière permanente pendant les 10 jours du SIAO, il faut s'acquitter de 10 000 FCFA.

Les tickets sont également payables par mobile Money.
Il est prévu plus de portes d'entrées afin d'éviter l'attente du public.

Serge Gnaniodem Poda a rappelé que l'artisanat au Burkina Faso participe pour près de 30% au produit intérieur brut (PIB) du pays. Il est le troisième pourvoyeur d'emplois après l'agriculture et l'élevage. L'artisanat occupe environ 2 millions de personnes.

SB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre l'insécurité au Burkina : Plusieurs dizaines de terroristes neutralisés par l'armée dans la Boucle du Mouhoun

Fri, 20/01/2023 - 14:14

L'armée burkinabè a ouvert plusieurs fronts à travers le territoire national pour lutter contre les terroristes qui troublent la quiétude des populations. En collaboration avec les Volontaires pour la défense de la patriote (VDP), plusieurs dizaines de terroristes ont été neutralisés en 48 heures, nous rapporte l'Agence d'information du Burkina (AIB).

Des dizaines de terroristes ont été neutralisés ces 48 heures dans la destruction de plusieurs bases terroristes à travers le Burkina, le mercredi 18 janvier 2023, selon l'AIB. L'armée a enregistré des dizaines de terroristes neutralisés, une importante logistique récupérée et de nombreuses bases terroristes rasées dans ces opérations terrestres appuyées de vecteurs aériens.

Une dizaine de terroristes ont été tués, le jeudi 19 janvier 2023, suite à une nouvelle frappe aérienne de l'armée burkinabè dans la brousse du village de Dangara, situé dans la pronvince de la Kossi (région de la Boucle du Mouhoun).

Dans cette même opération, des armes de plusieurs types, des motos, des tricycles et divers matériels ont été aussi récupérés dans cette localité où un groupe armé terroriste avait érigé une base, précise l'AIB.

Il faut rappeler que dans la nuit 3 au 4 juillet 2022, les populations de la commune rurale de Bourasso, située dans la Kossi, ont été la cible d'une attaque qui avait fait 22 morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels, selon le bilan officiel du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun.

Aussi, une importante base terroriste a été détruite le 18 janvier 2023, dans la zone de Ronga, province du Yatenga (région du Nord).

Au Sud du Burkina, dans les provinces du Nahouri et du Zoundwéogo jusqu'à la frontière du Ghana, les combats engagés ont permis de détruire plusieurs bases. Cependant, les FDS y ont enregistré la perte de deux combattants.

Dans le Sahel, vers la zone de Solhan, les FDS et les VDP se sont débarrassés au petit matin du mercredi 18 janvier 2023, d'une importante base terroriste.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Nayala : 11 personnes tuées dans une embuscade

Fri, 20/01/2023 - 11:51

Des Hommes armés non identifiés (HANI) ont tendu une embuscade contre un convoi entre Siena et Saran le jeudi 19 janvier 2023. Le bilan fait état de onze morts (dix Volontaires pour la défense de la patrie et un gendarme) et d'un porté disparu.

Selon les informations recueillies auprès des autorités provinciales, c'est au retour d'un convoi assurant le transport de civils de Tougan à Toma que les forces de défense et de sécurité ont été attaquées par des HANI entre Siena et Saran, à environ 20 km de Toma.

Le mardi 17 décembre 2023, après avoir brûlé le dispensaire de Saran et exigé le déguerpissement des populations desdits villages, des HANI ont tué deux civils entre Saran et Loguin.

Depuis le début de l'année 2023, les provinces du Nayala sont en proie à de multiples attaques d'hommes armés non identifiés. Ce qui oblige des milliers de personnes à se déplacer.

Babakourou Fougui

Categories: Afrique

Fiscalité au Burkina : Les innovations et modifications de la loi de finances gestion 2023 expliquées aux acteurs de l'économie

Fri, 20/01/2023 - 11:30

La Maison de l'entreprise a tenu sa rencontre annuelle avec les acteurs des finances du Burkina Faso. La réunion a lieu ce jeudi 19 janvier 2023 à Ouagadougou. Le but est de donner la bonne information sur la loi de finances session 2023 aux contribuables et d'annoncer les innovations pour l'année 2023.

L'activité était organisée par la Maison de l'entreprise du Burkina, en partenariat avec la direction générale des impôts et l'Association professionnelle des experts et conseils fiscaux. Il s'agissait d'un échange d'informations sur la loi de finances, gestion 2023, avec pour objectifs de présenter les innovations et les modifications fiscales apportées à la loi de finances, d'exposer leurs implications sur la fiscalité des entreprises.

Il s'agissait en résumé, de présenter aux chefs d'entreprises les exigences et les opportunités liées à cette nouvelle loi de finances et de leur donner l'opportunité d'échanger avec les experts fiscaux.

Les contribuables burkinabè étaient nombreux à la rencontre qui permet à la Maison de l'entreprise de donner la bonne information aux contribuables et aux entrepreneurs, selon le directeur général de la Maison de l'entreprise Karim Ouattara. « Chaque année, la direction générale des impôts apporte toujours des innovations à la loi de finances de l'année en cours. Cette année encore, nous avons des innovations sur la loi de finances 2023. Il est très important pour les entreprises d'avoir la primeur de l'information, de venir s'informer et de savoir quelles sont les nouvelles dispositions qui sont prises pour pouvoir mieux gérer leurs activités », a laissé entendre M. Ouattara.

Le directeur général de la Maison de l'entreprise, Karim Ouattara

Le directeur général de la Maison de l'entreprise précise que les innovations sont, entre autres, les nouvelles taxes sur les boissons. Aussi, il révèle que ceux qui veulent désormais se lancer à la conquête d'un mandat électif ou sont candidats à une nomination doivent présenter un quitus fiscal qui prouve qu'ils sont de bons citoyens et qu'ils contribuent normalement aux impôts du pays.

Le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya, confie que la loi fiscale doit s'adapter aux réalités économiques et aux situations différentes des contribuables. Par conséquent, chaque année il y a des ajustements qui sont opérés en fonction des orientations du gouvernement.

Pour l'année 2023, le directeur général des impôts informe qu'il y a des mesures d'allégement fiscal, des mesures d'élargissement de l'assiette fiscale et des mesures d'élargissement technique. Il dit que les mesures phares qu'on peut retenir sont des mesures de rehaussement des taux d'imposition de certains produits comme le tabac et autres. Et tout ce qui est droit d'accise. Les participants ont ainsi été édifiés sur les mesures visant l'élargissement de l'assiette fiscale ; les mesures visant l'amélioration du rendement de l'impôt et le renforcement de l'action en recouvrement ; les mesures d'ajustement technique ; celles de la promotion des téléprocédures et d'allègement fiscal.

« Il y a des mesures tendant à diminuer les impôts. Nous avons les droits de mutation qui passent de 8% à 5%. Il y a la main d'œuvre occasionnelle à laquelle les entreprises font recours qui était imposée en principe à 25 % et qui est ramené à 2%. Ce sont des allégements-phares. Il y a également la domiciliation fiscale. Nous avons beaucoup d'entreprises qui viennent exécuter des travaux au Burkina Faso, dont l'administration fiscale n'a pas de répondant au Burkina Faso. A partir de cette année, il y aura une obligation de domiciliation fiscale », a indiqué M. Kirakoya.

Le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya

Le directeur général des impôts du Burkina conclut en disant qu'il y aura le visa des états financiers pour permettre aux entreprises d'avoir des déclarations beaucoup plus complètes et sincères et payer le juste impôt.

Les innovations touchent également les taxes sur les boissons. La taxe sur la bière contenant moins de 8° d'alcool passe à 30%. La taxe sur la bière contenant plus de 8° d'alcool passe à 40%. La taxe sur le vin est désormais à 70%. La taxe des autres boissons alcoolisées titrant moins de 35° passe à 50%. Et la taxe de celles titrant 35° et plus passe à 70%.

Les taxes sur les boissons non alcoolisées n'échappent pas au rehaussement. La taxe des boissons gazeuses passe à 50%. La taxe des autres boissons non alcoolisées passe à 15%. La taxe sur les cigarettes, les tabacs, les cigares et cigarillos connaît aussi une hausse. Elle passe de 50% à 55% soit une augmentation de 5%.

L'institution d'un mécanisme de compensation entre les dettes fiscales et les créances du contribuable de l'Etat a vu jour le jour. Elle consiste pour un contribuable se trouvant créancier d'une somme d'argent vis-à-vis de l'Etat à solliciter une compensation de cette somme en tout ou en partie à l'apurement de la dette fiscale. Pour la mise en œuvre de cette procédure, il est prévu la prise d'un arrêté du ministre en charge des finances.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Coopération entre le PNUD et le MATDS : La Représentante résidente du PNUD échange avec le Colonel Boukaré ZOUNGRANA

Fri, 20/01/2023 - 11:00

Le Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Colonel Boukaré ZOUNGRANA, a reçu en audience, ce jeudi 19 janvier 2023, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Burkina Faso, Madame Elsie LAURENCE-CHOUNOUNE.

A l'issue de l'audience, Madame Elsie LAURENCE-CHOUNOUNE, a indiqué que les échanges avec le Ministre ZOUNGRANA ont essentiellement permis de revisiter des Projets que le PNUD a en commun avec le Ministère de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, notamment ceux portant sur la cohésion sociale, la stabilisation et la sécurisation du pays.

Par ailleurs, Madame LAURENCE-CHOUNOUNE a expliqué que cette rencontre intervient dans le cadre d'une mission sollicitée par le Ministère burkinabè en charge des Affaires étrangères à l'Organisation des Nations Unies (ONU) consacrée à l'évaluation des besoins d'assistance pour l'organisation des prochaines élections dans notre pays.

Cette mission, a soutenu la Représentante résidente du PNUD, vise à faire un état des lieux, faire des recommandations.

DCRP/MATDS

Categories: Afrique

Décès de Cécile Yoda/Nikièma : Faire part

Fri, 20/01/2023 - 09:00

Categories: Afrique

Messe de requiem La grande famille Royale du Yatenga, Oumar Jules René DIARRA

Fri, 20/01/2023 - 07:30

Sa Majesté le Naaba Kiba, Roi du Yatenga
Le responsable coutumier de Teonsgo
Les familles DIARRA et OUEDRAOGO à Teonsgo, Ouahigouya, Ouagadougou et Chicago aux Etats Unis,
Les familles DAH, SIB, et KAMBOU à Gaoua, Kampti, Batié-Nord, Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Abidjan

Les familles alliées : LOMPO, NEBIE et ZOUNGRANA
Les enfants : Léonce, Valérie, Hermann, Antonine et Rebecca,
La belle-fille : Marie Nadège DIARRA/née LOMPO
Les beaux-fils : Mahamadi NEBIE et Aimé ZOUNGRANA
Les petits-enfants : Yasmine Laurencia, Yann, Maureen, Nathanaël, Arielle et Anthonia

Les arrières petits-enfants : Anicet, Hans et Nathan
Vous informent qu'à l'occasion du cinquième anniversaire du rappel à Dieu de leur époux, père, beau-père, grand-père et arrière grand père

Oumar Jules René DIARRA,
Décédé le 22 janvier 2018, à Ouagadougou

Des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme suivant :
Dimanche 22 janvier 2023
Paroisse Patte d'Oie : 5h30 et 9h00
CCB Saint Jean Paul II : 11h00
Paroisse Saint Camille : 6h30, 9h, 11h et 18h30
Paroisse Jean XXIII : 8h30, 11h00 et 18h00
Paroisse cathédrale : 7h00, 9h00, 11h00 et 18h00
Paroisse Dassasgho : 6h00 et 9h00

Scolasticat Saint Camille : 6h00 et 8h00
La Rotonde : 8h30 et 11h00
Chapelle de l'hôpital Yalgado : 9h00
Notre dame de la Délivrande de Ouahigouya : 7h00
La Cathédrale de Ouahigouya : 6h30 et 8h30
Union de prières

" Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts" 1 Thessaloniciens 4 :14

Categories: Afrique

Programme des messes pour le repos de l'âme de Bernardin Zouré décédé le 24 janvier 2003

Fri, 20/01/2023 - 07:30

24 janvier 2003 - 24 janvier 2023

Cela fait 20 ans que demeure dans la paix du Seigneur notre bien aimé : ZOURÉ Bernardin, Inspecteur des impôts, précédemment Directeur Général des Impôts puis Conseiller Technique au Ministère de l'Économie et des Finances.

À l'occasion de ce jour anniversaire, des messes sont demandées pour le repos de son âme.

Programme des messes :

Mardi 24 janvier
Église Notre Dame des apôtres à 5h45
Cathédrale de Ouagadougou à 5h45
Paroisse Jean XXIII à 18h30
Paroisse de la Rotonde à 13h00 et à 18h30

Samedi 28 janvier
Église Notre Dame des apôtres à 18h30
Paroisse Jean XXIII à 18h30
Paroisse de la Rotonde à 6h30

Ce même jour, un recueillement en Action de grâce aura lieu à son domicile à la Zone 1 à 19h.

Dimanche 29 janvier
Paroisse Jean XXIII à 8h30
Paroisse de la Rotonde à 8h30 et à 11h

« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt vivra… » Jean 11-25

Categories: Afrique

Décès de Alain YOUGBARE : Remerciements et faire part

Fri, 20/01/2023 - 07:30

La grande famille YOUGBARE à Koupela, Ouagadougou, Bobo, Baskouré et en côte d'ivoire.
L'ambassadeur Léon YOUGBARE à Ouagadougou et ses frères, Madame YOUGBARE Emma Rosine épouse Konyaolé,
Messieurs François Dieudonné YOUGBARE enseignant à L'USTA, Alexandre YOUGBARE Directeur général des sports, leurs familles alliées à Ouagadougou,
Voudraient saisir cette occasion pour vous traduire leur gratitude pour votre forte mobilisation, vos multiples soutiens et la solidarité manifestée à leur endroit lors du décès et de l'inhumation de leur frère

Alain YOUGBARE

cadre de Banque émérite. Ils voudraient particulièrement remercier les autorités du ministère des sports de la jeunesse et de l'emploi, la délégation de Ecobank Burkina, le pasteur KAMBOU KOKO Augustin TBT Somgandé, les amis d'enfance et anciens promotionnaires, les délégations venues de Bobo et de Dédougou et les voisins des 1200 logements et Somgande.
Une messe pour le repos de son âme sera dite le dimanche 22 janvier à 9h à l'église de Saint Camille de Ouagadougou.

Les salutations seront reçues au 1200 logement villa 747.

Union de prière

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Décès de YAMEOGO Adama Aly : Remerciements et faire part

Fri, 20/01/2023 - 07:00

« Nous sommes à Allah et vers Allah le miséricordieux nous retournons ! »

Les grandes familles YAMEOGO et GANDEMA à Dédougou, Koudougou, Sabou, Ouagadougou et Bobo-Dioulaso,
Les familles alliées BOLY, DIALLO NAKANABO, OUEDRAOGO et SOULAMA à Dédougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tiembara et Niangologo,
Les épouses BOLY Aïssetou et DIALLO NAKANABO Korotimi,

Les frères et sœurs YAMEOGO Saidou, Amadou, Tiémogo, Kassoum et Fatimata,
Les enfants YAMEOGO Ahmed, Aïda, Alpha, Ali, Nadia, Oumou et Rahim,
Les neveux, nièces, petits-fils et petites-filles,

Très touchés par vos nombreuses marques d'affection, de solidarité, de compassion et de soutien lors du décès le 2 janvier 2023, de l'inhumation le 3 janvier 2023 et du Doua le 5 janvier 2023 à Dédougou de leur époux, frère, père, oncle, beau-père, grand-père YAMEOGO Adama Aly, précédemment Technicien Supérieur de l'Elevage à la retraite au secteur 5 de Dédougou, à l'âge de 72 ans.

Les membres de la famille vous remercient du fond du cœur et renouvellent leur gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont manifesté leurs soutiens multiformes.

La famille se réserve de citer des noms de peur d'en oublier. Que Dieu le Tout-Puissant vous rende au centuple vos bienfaits !

Que son âme repose en paix !

Categories: Afrique

Dramane Tou, DG du SIAO : « Le report de la 16e édition a eu un impact positif et négatif à la fois »

Thu, 19/01/2023 - 23:30

La 16e édition du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) approche à grands pas. Elle va se tenir du 27 janvier au 5 février 2023. A cet effet, Lefaso.net s'est entretenu avec le directeur général du SIAO, Dramane Tou. Très enthousiaste, il est revenu entre autres sur les grandes articulations qui vont marquer l'évènement et sur les difficultés survenues à cause du report du SIAO qui devait se tenir en octobre 2022.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous présenter le thème de la prochaine édition ? Et pourquoi ce choix ?

Dramane Tou : Pour cette 16e édition, le thème est : « Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations ». Ce thème a été choisi par les hautes autorités du Burkina Faso au regard du contexte national marqué par une série de défis, notamment la question sécuritaire et humanitaire. Nous avons voulu à travers ce thème, permettre aux responsables, à savoir les acteurs qui s'occupent de l'artisanat africain, de pouvoir échanger autour de cette problématique afin de faire des suggestions aux décideurs.

Nous avons aussi voulu que les artisans invités puissent nous dire dans la réalité du terrain, ce que l'artisanat pourrait apporter pour mieux contribuer au développement économique et social de nos pays. Aussi, nous avons voulu savoir comment est-ce que l'artisanat peut être utilisé comme un élément qui va permettre aux personnes qui sont en difficulté dans plusieurs pays africains et surtout en Afrique de l'Ouest de pouvoir continuer à espérer et à être plus résilientes. Lorsque vous avez appris un métier de l'artisanat, je prends par exemple la maçonnerie, et que vous êtes une personne déplacée interne, vous avez au moins la chance, s'il y a du matériel de travail, de mener une activité et de vous reconstruire une vie avec vos connaissances dans ce métier de l'artisanat.

Cette vie ne saurait être comme celle d'avant, mais on peut se retrouver dans une situation où elle n'est pas mauvaise. Le thème est donc en lien avec le contexte national. Il s'agit de permettre aux gens, au cours d'un séminaire, de réfléchir à comment on peut utiliser l'artisanat comme un élément pour plus de développement et de résilience.

A quelques jours de ce grand évènement, où en êtes-vous avec les préparatifs ?

Les préparatifs vont bon train, ils sont très avancés. Si nous faisons une estimation statistique, nous pourrions dire sans risque de nous tromper que nous sommes à plus de 95% d'exécution des activités qui étaient prévues dans ces préparatifs. Du coté des artisans, nous avons ouvert les inscriptions depuis le 15 décembre 2021 parce que l'évènement devait se tenir en octobre 2022. Mais avec les contraintes diverses que notre pays a connu, nous avons reporté le SIAO sous les orientations des autorités du pays. A cette date, nous sommes heureux d'annoncer que 550 stands ont été loués par des artisans qui disent qu'ils seront avec nous pendant les dix jours de l'évènement. Il est sûr que nous allons dépasser ce nombre d'ici la fin de cette semaine.

On a un objectif de 700 stands à écouler. Au niveau des acheteurs professionnels, nous avons sur une estimation de 50 personnes qui ont manifesté leur intention d'être présents, une quinzaine ayant réagi car ils doutent encore de notre capacité à les accueillir dans de bonnes conditions sécuritaires. Mais nous travaillons à les rassurer en expliquant que c'est vrai que nous faisons face à des défis, mais c'est aussi vrai que des actions vigoureuses sont menées pour permettre à tout ami du Burkina Faso, tout Burkinabè étant à l'extérieur, tout artisan qui veut venir, qu'il puisse le faire dans de bonnes conditions de santé et de sécurité . Il faut préciser que certains acheteurs professionnels viennent deux jours après le début de l'évènement.

Comme c'est un salon bien connu en matière de promotion de l'artisanat africain, nous pensons qu'ils vont venir étant donné que c'est le seul lieu où en dix jours, ils peuvent avoir la chance de rencontrer les artisans talentueux d'au moins 25 pays. A cette date, 22 pays ont déjà confirmé leur présence.

Nous attendons le grand public sur la période des dix jours. Qu'ils viennent pour visiter, mieux découvrir l'artisanat, trouver des biens fabriqués par nos artisans et les accompagner. Nous osons croire que nous pourrons mobiliser une grande partie du public. Autre élément de satisfaction, les partenaires ont répété qu'ils seront avec nous pour tenir la 16e édition. On avait quelques actions de réhabilitation des infrastructures pour offrir un cadre d'un certain standing aux artisans, nous l'avons fait. Nous disons aux artisans qu'à moins de cinq jours de l'évènement, s'ils veulent intégrer les stands, faire toute la décoration et disposer les effets, cela est faisable. Nous invitons les gens à venir pour que nous puissions célébrer l'artisanat africain.

Le report de cette édition d'octobre 2022 à février 2023 a-t-il impacté les préparatifs d'une manière ou d'une autre ?

Oui, il y a eu un impact positif et négatif à la fois. S'il y avait des détails à prendre en compte, nous les avons améliorés. S'il y avait des acteurs qui hésitaient, en voyant que les nouvelles autorités donnent le feu vert pour l'organisation du SIAO, ils vont avoir plus confiance et associer leur image à l'évènement. Comme impact négatif, nous avons engagé des ressources pour communiquer sur l'évènement avec des conceptions d'outils de communication pour octobre 2022. Mais lorsqu'il y a report, vous êtes obligés d'engager encore de la ressource pour essayer de mobiliser les acteurs autour. Il y a des artisans qui avaient mis leurs œuvres dans des bateaux car ils étaient hors du continent. Ils étaient même arrivés au Burkina Faso. La gestion de ces œuvres qui arrivent à quelques jours de l'événement qui est finalement reporté a des impacts négatifs. Cela a un coût, le SIAO a été obligé de fournir plus d'efforts qu'il n'en faisait d'habitude.

Les artisans avaient acheté eux-mêmes des billets d'avion. Maintenant, ils sont obligés de payer quelques charges supplémentaires. D'autres ont dû chercher de la ressource pour pouvoir produire les œuvres, les vendre à une période donnée et rembourser leurs établissements financiers. Ils se sont retrouvés dans une situation où peut-être lorsque la marge de négociation n'est pas grande, ils seront obligés de payer des frais financiers plus élevés vis-à-vis de leurs partenaires. L'essentiel de ce qu'il faut retenir est que face à une situation donnée, les hautes autorités ont analysé la situation du moment avant de dire si oui ou non, il fallait tenir l'évènement. Et je pense que c'est la meilleure option qu'elles ont prises. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. J'imagine qu'elles ont compris qu'il fallait mieux comprendre ce dossier et évaluer la situation nationale avant de l'autoriser.

Vu les conditions sécuritaires particulières que connaît le Burkina Faso, y a-t-il des dispositions spécifiques prises ou à prendre ?

Ce qui est intéressant, c'est de dire que nos Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont de vrais spécialistes de ces questions et qui sont dans l'organisation de l'évènement, nous disent de rassurer les acteurs qui vont venir pour le SIAO 2023. Toutes les dispositions seront prises pour les sécuriser, ainsi que leurs biens. Autre élément, il faut que les acteurs (artisans, presse, public, partenaires) qui vont venir sur le site puissent tenir compte des indications données par les FDS. Ils ne doivent pas venir avec des sacs trop chargés d'effets tranchants et qui ne sont pas autorisés parce que dans les rangs, les FDS seront obligées de prendre beaucoup plus de temps pour fouiller ou même de retirer certains effets interdits. Nous demandons à tous ceux qui vont venir d'éviter d'apporter des effets dangereux.

Certains artisans burkinabè plaident pour que le prix des stands soit revu à la baisse pour les participants nationaux, car la situation sécuritaire a contribué à réduire leurs chiffres d'affaires. Quelle est votre réponse à cette demande ?

Nous saluons nos artisans qui font l'effort de produire et qui s'intéressent au SIAO qui a été créé par l'Etat parce qu'on veut aider les acteurs du pays et ceux d'Afrique. Le SIAO est panafricain. Je peux comprendre la préoccupation, mais il se trouve que nous sommes dans le même contexte national où aussi bien les individus que plusieurs structures burkinabè ressentent l'impact de cette situation. Nous ne sommes pas dans une position où nous voulons organiser un évènementiel au rabais. Par conséquent, il faut prendre des dispositions pour que les charges puissent être comblées par des mobilisations de recettes. Les pans les plus importants qui nous aident à mobiliser les recettes sont les locations de stands, les tickets, les badges d'entrée sur le site…C'est ce qui nous permet d'avoir des ressources.

Si nous partons du postulat que compte tenu du contexte il faut abaisser le prix des stands, nous allons nous retrouver dans une situation où nous n'aurons pas de ressources pour bien communiquer, aménager les bâtiments, assurer la sécurité et mobiliser des partenaires. Le deuxième aspect, nous avons constaté que des conditions avaient été octroyées à des artisans du pays organisateur. Mais ces artisans ont revendu à d'autres artisans qui n'étaient pas Burkinabè, des stands à des montants élevés comme si le SIAO le faisait pour un dividende. Cela met à mal la structure organisatrice qui devra finalement dépenser plus d'argent pour permettre à des acteurs économiques de tirer plus de profits au lieu de l'utiliser pour leurs propres activités.

En outre, il faut savoir que nous sommes dans des organisations sous régionales et panafricaines. Vous prenez par exemple l'UEMOA qui est un partenaire qui soutient l'évènement depuis des années. Il compte des pays qui ont aussi des difficultés comme nous. Pensez-vous qu'on peut réduire les prix pour les artisans burkinabè, pendant que l'UEMOA apporte de l'argent pour nous aider alors qu'on ne le fait pas pour les autres ? Pourtant c'est une structure communautaire qui est appelée à accompagner les actions de développement des huit pays membres. L'un dans l'autre, nous comprenons leurs préoccupations, mais nous souhaitons qu'ils fassent l'effort d'accompagner l'Etat afin d'aider le secteur à émerger.

Quelle est la mobilisation financière pour l'organisation de la 16e édition ?

Le budget initial s'élève à 805 millions FCFA pour l'organisation.

Quelles sont les principales articulations du programme du SIAO 2023 ?

Je vais insister sur quatre points. La première est la cérémonie officielle d'ouverture qui est placée sous le très haut patronage de son excellence monsieur le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré. La deuxième articulation c'est la journée du pays invité d'honneur qui est la Côte d'Ivoire. Durant cette journée, on met en exergue les potentialités artisanales du pays et sa culture. La troisième articulation importante, c'est la conférence des ministres du comité de Coordination pour le développement et la promotion de l'artisanat africain (CODEPA), avec la réunion des 28 experts des pays membres et des cinq pays observateurs.

Cette rencontre va permettre de discuter des problèmes de l'artisanat africain. La dernière est la cérémonie officielle de clôture qui va se tenir le samedi 4 février 2023 pour magnifier les lauréats des différents concours lancés en marge de ce salon. En plus de récompenser les lauréats, il y a le discours de clôture qui annonce la prochaine édition en 2024 avec le nouveau thème afin que les artisans qui repartent dans leurs pays puissent déjà réfléchir à créer de nouveaux produits en tenant compte des tendances de leurs pays et celles internationales dans le domaine de la création et du design.

Qu'attendez-vous de particulier pour cette 16e édition ?

L'attente particulière est de souhaiter que le public réponde présent chaque jour durant les dix jours à l'invitation faite par le gouvernement du Burkina Faso à tous ceux qui aiment l'image du pays, l'artisanat et de développement. Que chaque jour, le public puisse venir en grand nombre pour encourager les artisans qui y sont, pour mieux découvrir l'artisanat, pour faire des achats et tisser les liens. Sur le site, vous pouvez retrouver quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis des lustres.

Des voix s'élèvent pour s'offusquer de la tenue du SIAO, du FESPACO et d'autres activités culturelles dans un contexte marqué par la crise sécuritaire. Votre avis ?

Je sais que ces bandits qui nous attaquent veulent désorganiser notre organisation sociale et nous dicter la manière avec laquelle nous devons vivre, en contradiction totale avec toutes les religions. Ces bandits souhaiteraient voir notre pays à genoux et que chaque jour, nous n'ayons que des larmes qui coulent. La meilleure réponse pour moi semble celle qui consiste à résister. Déjà, les FDS et les Volontaires pour la défense de la patrie le font par les armes. La population le fait en soutenant des actions de solidarité à l'endroit des Personnes déplacées Internes (PDI). Mais les structures qui travaillent à engranger des actions de développement, à améliorer l'image du Burkina Faso à travers le monde doivent aussi jouer leur partition. Pour le SIAO, imaginez les acteurs impliqués.

Il y a les hôteliers, les agents de voyage, de communication, les restaurants, les taxis, les parqueurs, ceux qui ont des maisons en location... Il y a aussi les artisans qui sont dans la société et qui doivent vivre de leur art. Cela permet à l'économie de tourner. C'est comme si on demandait aux commerçants et aux gérants de station de ne plus vendre. Vous verrez que ceux qui demandent cela vont sortir se plaindre. Autre élément, si nous avons besoin que des gens viennent dans notre pays pour faire tourner notre tourisme et faire rentrer des devises, nous devons aussi les rassurer que nous sommes capables d'organiser les activités de notre pays dans de bonnes conditions sécuritaires.

Si nous arrivons à faire cela, malgré que notre pays soit peint en rouge, on dira que nous sommes résilients. Le thème de cette édition en dit long sur la volonté de continuer à rester debout. Nous devons avoir une pensée directe à l'endroit des personnes déplacées internes, des FDS et VDP qui sacrifient leurs vies pour que nous puissions vivre. En organisant ces évènements, nous devons tenir compte du fait que la situation n'est plus comme par le passé. Voilà pourquoi parmi les innovations du SIAO, vous verrez que nous allons organiser une collecte de dons pour les PDI, les FDS et les VDP.

SB
Photos : Auguste Paré
Lefaso.net

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Burkina Faso : « Le ministère de l'Energie et des mines se meurt », selon le Syndicat national des travailleurs des mines et de l'énergie

Thu, 19/01/2023 - 23:25

Le Syndicat national des travailleurs des mines et de l'énergie (SYNATRAME) a animé ce jeudi 19 janvier 2023 à la Bourse du travail de Ouagadougou, une conférence de presse. Objectif : informer l'opinion publique des manquements au sein du ministère de l'Énergie, des mines et des carrières et qui porteraient préjudice à l'économie du pays.

« Le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières se meurt et le pays avec ». C'est du moins le constat dressé par le Syndicat national des travailleurs des mines et de l'énergie (SYNATRAME).

Après être revenu sur les performances du secteur des mines et ce qu'il rapporte au pays et aux collectivités territoriales, le syndicat a dépeint les difficultés du secteur. Il s'agit, citent-ils, de l'insécurité qui limite les sorties des agents sur le terrain, de la mauvaise gestion institutionnelle, de la gestion financière et matérielle défaillante et de la mauvaise gestion de la ressource humaine.

Malgré ces difficultés et insuffisances, le secrétaire général du syndicat, Augustin Sebgo, assure que le personnel reste engagé à défendre les intérêts du pays par sa contribution personnelle. Ainsi, les travailleurs utilisent des équipements de protection individuels personnels pour assurer leurs missions, réalisent certaines missions sur préfinancement personnel, utilisent des moyens roulants personnels pour des missions internes, etc.

Selon le secrétaire général du SYNATRAME, le ministère ne dispose pas de ressources humaines qualifiées et en nombre à même de contrôler et surveiller efficacement les sociétés minières. « Le Burkina Faso enregistre de nos jours quatorze mines industrielles en production, cinq mines en construction, 19 mines semi-mécanisées, 437 permis de recherche avec plus d'une vingtaine de projets avancés. Comment voulez-vous contrôler et surveiller efficacement un secteur aussi technique que dynamique comme celui des mines et de l'énergie dont la plupart des sociétés disposent d'une ressource humaine hautement qualifiée, si vous n'avez pas toutes les compétences requises ? Ainsi vous êtes souvent obligés de prendre pour argent comptant les déclarations et les informations fournies par ces sociétés. Qu'elles vous bernent ou vous trompent, vous ne pouvez pas le savoir parce que vous n'avez pas toutes les compétences et les outils d'une contre-expertise. En plus de cela, le temps accordé pour les missions de suivi-contrôle et de constatation ne permet pas de les exécuter convenablement », a martelé le secrétaire général.

Augustin Sebgo, secrétaire général du SYNATRAME souhaite une présence permanente des agents sur le terrain pour le suivi-contrôle des mines en production

Et d'ajouter que des pays comme le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Mali ou l'Afrique du Sud mettent un point d'honneur à renforcer les capacités de leurs agents à travers des formations de pointe et des stages de perfectionnement, ce qui n'est pas le cas du Burkina Faso. Les agents sont obligés de se former par leurs propres moyens, selon le secrétaire général.

« Pour toutes ces raisons et bien d'autres, nous informons l'opinion nationale et internationale que nous, personnel de l'administration centrale des mines et de l'énergie, n'allons plus continuer dans cette cabale, dans cette logique. Désormais, le personnel se donne le droit de mener des actions pour demander le changement, parce que le ministère de l'Energie, des mines et des carrières n'est pas la propriété d'un individu, c'est aussi notre bien à tous et nous voulons que ce bien se porte à merveille pour le bonheur du peuple burkinabè. Le devoir historique nous interpelle et nous allons répondre », a laissé entendre Augustin Sebgo.

C'est aussi dans le but d'apporter sa contribution à la bonne marche du ministère que le syndicat a, au cours de cette conférence de presse, fait des propositions de solutions pour remédier aux difficultés et insuffisances.

Propositions de solutions

Ainsi, le SYNATRAME suggère entre autres de rendre effective la présence permanente des agents sur les mines industrielles pour le suivi de la production, la collecte des données et pour s'assurer du respect de la règlementation. Il propose de renforcer l'ancrage institutionnel du ministère en stoppant les fusions et scissions à répétition, d'inciter et encourager les investisseurs nationaux à s'intéresser aux exploitations minières industrielles et énergétiques.

La conférence de presse avait des allures d'assemblée générale avec la présence de nombreux membres du SYNATRAME

Le syndicat recommande également de mettre en place un fonds d'intervention permanent, de doter les structures techniques en moyens roulants et équipements pour l'exécution des missions de contrôle-suivi et d'inspection des activités minières et énergétiques, de créer une fonction publique minière et énergétique adaptée aux exigences du secteur, d'affecter les profils adaptés dans les directions techniques, etc.

Et pour finir, le syndicat exige l'assermentation du personnel chargé du suivi-contrôle des activités énergétiques, minières et des carrières, la mise en place d'un plan de financement conséquent pour le ministère, le recrutement d'un personnel technique qualifié pour renforcer les structures, l'accélération de la création d'une raffinerie de métaux au Burkina Faso, etc.

Le syndicat recommande également des assises nationales pour repenser la gouvernance minière et énergétique et exige la présence permanente et rotative des agents du ministère dans les mines en production.

A en croire le secrétaire général du SYNATRAME, cette conférence de presse était l'occasion d'exprimer leur ras-le-bol. Et si leur message n'est pas entendu, le syndicat se réserve le droit de mener des actions sur le terrain pour faire changer les choses.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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