You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 3 months 3 weeks ago

Journée internationale des personnes handicapées 2022 : Le Pr Charlemagne pour un meilleur accès aux services de santé des femmes

Fri, 02/12/2022 - 23:12

Le monde entier célèbre ce 3 décembre 2022, la journée internationale des personnes handicapées. Instituée depuis 1992, cette année, elle est célébrée sous le thème" L'innovation et des solutions transformatrices pour un développement inclusif". Une occasion pour le Pr Charlemagne Ouédraogo de se penser sur la situation des femmes en situation de handicap et en grossesse au niveau du Burkina. Il plaide pour plus de facilitation de leur accès aux services de la santé sexuelle et reproductive. Lisez plutôt !

La Journée Internationale des Personnes Handicapées célébrée le 03 décembre nous donne l'occasion de penser aux femmes handicapées en situation de grossesse qui ont aussi ce désir de la maternité.

La femme vivant avec un handicap est une femme comme toutes les autres qui a aussi l'envie d'être mère. Elle a aussi droit à la maternité et à une prise en charge de qualité suivant les besoins spécifiques à respecter chez ces femmes en situation de grossesse.

Une femme en situation de handicap qui est enceinte a besoin d'un soutien du personnel soignant et de ses proches.

Au niveau médical, il convient que les bâtiments et les lits d'examens soient adaptés à sa situation. Il faut davantage faciliter l'accès des femmes handicapées enceintes aux services de santé sexuelle et reproductive et le suivi régulier de la grossesse.

Les professionnels de santé ont un rôle majeur à jouer dans l'accompagnement des patientes handicapées pendant la grossesse, l'accouchement et dans les suites de couches.

Ce soutien du personnel soignant et des proches renforce l'estime de soi et favorise le bien-être chez la femme en situation de handicap.

Lefaso.net
Source :
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0ruZhT9nMNfnuAgDg44MLxEAtQJgPHkc4Fw1gMhJghycBMekic39ZbJGJXe9Uopq1l&id=100063572087202&mibextid=Nif5oz

Categories: Afrique

Gendarmérie nationale du Burkina : Les epreuves physiques et sportives se tiennent du 3 au 11 décembre 2022

Fri, 02/12/2022 - 23:11

La gendarmérie nationale du Burkina Faso tient à informer l'opinion publique que les épreuves physiques et sportives du recrutement des gendarmes auxilliaires se tiennent, du 3 au 11 décembre 2022, dans les différents centres de composition.

C'est l'annonce qui a été faite sur sa page Facebook le 2 décembre 2022.

Lefaso.net

Source : https://www.facebook.com/100064446319413/posts/pfbid024cXJuuL7DA2CxRUYHxyUAYoe9k99fmoxxN5SsZBbJDjcf23FDThqGrL4SG2Weqi3l/?mibextid=Nif5oz

Categories: Afrique

Crise sécuritaire au Burkina Faso : Les forces militaires étrangères sont inefficaces, selon une étude de la fondation Rosa Luxembourg

Fri, 02/12/2022 - 23:10

La fondation Rosa Luxembourg, en collaboration avec des organisations de la société civile dont l'Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), a présenté ce vendredi 2 décembre 2022, les résultats d'une étude diagnostic sur la situation sécuritaire au Sahel et particulièrement au Burkina Faso. Presque toutes les personnes interrogées s'accordent pour critiquer la coopération et l'intervention militaires extérieures, notamment de la France.

Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à une crise sécuritaire sans précédent marquée par des attaques à répétition des groupes armés terroristes. C'est fort de ce constat que la fondation Rosa Luxembourg a diligenté une étude sur la situation depuis environ deux ans. L'objectif de cette étude est de mener des réflexions afin d'instaurer une paix durable dans le Sahel et au Burkina Faso en particulier.

Les résultats de cette étude, axée sur les alternatives de paix au Burkina Faso, ont été présentés au public lors d'un atelier de restitution. C'était en présence des responsables de la fondation, du représentant de l'ambassadeur d'Allemagne au Burkina Faso et des acteurs de la société civile. Il s'agit essentiellement des interventions militaires étrangères au Sahel en général et au Burkina Faso en particulier, des manifestations de la violence et enfin des conflits miniers au Burkina Faso.

Les participants à cet atelier de restitution des résultats

Il ressort du premier axe de cette étude que les forces militaires étrangères ne sont pas la solution à la crise sécuritaire qui secoue le Sahel et notamment le Burkina Faso. « L'option purement militaire de l'intervention militaire étrangère est totalement inopérante aussi bien au Burkina Faso que dans tout le Sahel », selon Yempani Lankoandé, secrétaire général adjoint de l'ODJ, représentant le président de l'organisation absent à cette cérémonie de présentation des résultats.
L'aspect économico-politique n'est pas à exclure dans l'aggravation de la crise au Sahel et au Burkina Faso.

Présentation des résultats de l'étude

La plupart des personnes interrogées lors de cette étude, notamment les activistes de la société civile de gauche, considèrent que la crise sécuritaire est une conséquence du capitalisme et de l'impérialisme. Ils reprochent donc aux puissances étrangères, notamment la France, d'être là pour leurs intérêts économiques, militaires, politiques et géopolitiques. « Ce n'est pas pour nos beaux yeux que la France est là. L'Afrique est le continent le plus riche et paradoxalement le plus pauvre et quelqu'un s'intéresse à cela », se justifie un militant rapporté dans l'étude intitulée « Gestion de la crise sécuritaire au Burkina Faso : perspectives de développement et de la société civile en matière de prévention des crises » de Bettina Engels.

Yempani Lankoandé, secrétaire général adjoint de l'ODJ, représentant du président

Plusieurs autres personnes interrogées, issues de la société civile, d'ONG et des autorités à différentes échelles, ont souligné qu'en dépit de sa supériorité technologique et logistique, l'armée française était soit incapable de détecter et de combattre les groupes terroristes au Sahel, soit qu'elle ne voulait pas le faire.
Pour ces personnes interrogées, la crise sécuritaire actuelle permettrait donc aux autorités françaises de justifier la présence militaire française dans les anciennes colonies, tant vis-à-vis de la société française que des sociétés et des politiques des Etats africains respectifs.

Les violences devenues banales du fait des actions des groupes armés terroristes et les conflits entre acteurs miniers sont également un frein à la restauration de la paix, selon cette étude. On note des violences dans les zones rurales et dans les villes en proie aux attaques terroristes et aux activités des groupes d'auto-défense. Le troisième axe de cette étude concerne les conflits miniers qui opposent les acteurs des mines artisanales (orpaillage) aux mines industrielles, les conflits entre les acteurs miniers et les représentants des populations locales, selon Yempani Lankoandé.

Claus Diter-König, directeur régional Afrique de l'Ouest de la Fondation Rosa Luxembourg

La fondation recommande donc de prioriser et soutenir les solutions et forces internes afin d'instaurer une paix durable dans le pays pour le bonheur des populations, selon Claus Diter-König, directeur régional Afrique de l'Ouest de la fondation. « Il ne faut pas seulement que les armes se taisent, il faut une paix durable avec un avenir économique viable pour tout le pays. Que les gens puissent vivre dignement dans leur quotidien », explique-t-il.
En rappel, la fondation Rosa Luxembourg est une organisation allemande qui travaille avec la société civile et les syndicats pour la promotion de la paix.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Le président de l'Assemblée législative de transition prend conseils auprès de personnes ressources

Fri, 02/12/2022 - 23:00

Le président de l'ALT, Ousmane Bougouma, a successivement rendu une visite de courtoisie au Mogho Naaba Baongho et au président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), ce vendredi 2 décembre 2022.

Le Burkina Faso a entamé une nouvelle transition politique depuis le 30 septembre 2022. Officiellement installée le 11 novembre dernier, l'Assemblée législative de transition (ALT) a sacrifié à un devoir, ce vendredi 2 décembre 2022 à Ouagadougou. Son président Ousmane Bougouma, accompagné d'une délégation, a d'abord rendu visite au Mogho Naaba Baongho. La délégation qui l'accompagnait était composée de membres du bureau de l'ALT et de députés. Cette première visite, selon le président de l'ALT, poursuivait trois objectifs spécifiques. D'abord, s'abreuver de ses sages conseils. Ensuite, recevoir des bénédictions. Et enfin solliciter un accompagnement de l'empereur des mossé afin d'aider le Burkina Faso à sortir de la situation difficile dans laquelle il se trouve actuellement.

Le président de l'Assemblée législative de transition, Ousmane Bougouma

Reconnu pour ses efforts dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale, le Mogho Naaba Baongho a, au cours des échanges, soulevé quelques préoccupations dont la plus importante concerne la gestion des titres fonciers avec son lot de conflits qui font souvent les choux gras de la presse nationale. A toutes ces préoccupations, des résolutions ont été prises. Partant du constat que la question foncière pose un problème structurel dans notre pays et dans le souci d'y apporter des solutions, le président de l'ALT prévoit l'adoption d'un certain nombre de réformes mais aussi la tenue de concertations avec toutes les couches de la société. « Quant à la question de l'intégrité de nous, burkinabè, au regard du contexte dans lequel nous sommes, Sa Majesté nous a donné des conseils et nous nous engageons à les appliquer afin que nous retrouvons l'intégrité qui caractérisait le Burkinabè afin de développer notre vivre-ensemble et la cohésion sociale », rassure le PALT.

Le Mogho Naaba Baongho a dit sa disponibilité à les accompagner

Après le palais du Mogho Naaba Baongho, le président et sa suite se sont rendus au siège de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME). A l'issue de leur entrevue qui a duré une trentaine de minutes, le président de la FEME, Pasteur Henri Yé, a loué cette démarche. « C'est tout à fait normal parce que nos autorités doivent se rendre compte qu'ils ont besoin aussi de Dieu. Ils ont besoin d'être accompagnés par la prière. Ils ont besoin que le Seigneur, l'éternel notre Dieu, intervienne dans les affaires de notre pays. C'est fort de cela qu'ils sont venus nous rendre cette visite de courtoisie (…) », contextualise-t-il.

Le président de la FEME, Pasteur Henri Yé, satisfait de l'initiative de l'ALT

Cet entretien a également permis à la délégation de recueillir des bénédictions et des conseils dans le but de mener à bon port ses missions. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Procès Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano : Le procureur a requis 36 mois dont 12 ferme contre l'accusé

Fri, 02/12/2022 - 22:55

Le président de la Commission nationale des droits humains (CNDH), Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano est poursuivi pour fraude en matière de commande publique, complicité d'usage de faux et de blanchiment d'argent sur un montant de plus de 65 millions FCFA . Depuis le jeudi 1er décembre 2022, il comparaît à la barre du Tribunal de grande instance Ouaga 1.

L'accusé a plaidé non coupable pour les trois faits à lui reprochés. Pour ce qui est particulièrement du cas de fraude, il a nié sa responsabilité dans l'attribution des marchés incriminés. Il faut noter qu'en plus de Yemboado Rodrigue Namoano, sept autres personnes sont poursuivies dans le même dossier.

Après l'audition des témoins et la plaidoirie des avocats de la partie civile, le procureur a requis 36 mois de prison dont 12 ferme contre Yemboado Rodrigue Namoano. Le blanchiment de capitaux n'a pas été retenu comme infraction, faute de preuves.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Mondial 2022 : Le Cameroun offre à l'Afrique sa toute première victoire face au Brésil en coupe du monde

Fri, 02/12/2022 - 22:28

Les Lions indomptables du Cameroun ont battu le Brésil dans les arrêts de jeu sur le score de 1 but à 0. L'unique réalisation a été l'oeuvre du capitaine Vincent Aboubakar.

C'est la première fois qu'une nation africaine prenne le dessus sur le Brésil, cinq fois champion du monde.

Malheureusement cette victoire est insuffisante pour le Cameroun qui est éliminé de la compétition au profit de la Suisse, tombeur de la Serbie par 3 buts à 2.

L'Afrique a seulement deux représentants en huitièmes de finale à savoir le Sénégal et le Maroc.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Agriculture au Burkina : Des formateurs outillés sur l'approche SHEP

Fri, 02/12/2022 - 21:30

Ce vendredi 2 décembre 2022, s'est achevée à Ouagadougou, la formation des formateurs sur l'approche SHEP. Il s'agit d'une approche enseignée par des experts de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) et qui prône l'agriculture orientée vers le marché. La cérémonie de clôture a été présidée par le directeur général de la promotion de l'économie rurale, Mohamed Porgo, représentant le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques et en présence de l'ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Kato Masaaki.

Selon Kato Masaaki, ambassadeur du Japon au Burkina Faso, l'approche SHEP a été expérimentée pour la première fois au Kenya. Elle est en voie de vulgarisation et est déjà mise en œuvre dans 27 pays africains dont le Burkina Faso, où on compte plusieurs groupes SHEP, notamment dans le Centre-nord.

Une vue des participants à la formation sur l'approche SHEP

A en croire le directeur général de la promotion de l'économie rurale, Mohamed Porgo, représentant le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques, « Cette approche s'inscrit dans la dynamique d'encadrement que le ministère de l'Agriculture a déjà enclenché de sorte à améliorer les capacités de production. L'accompagnement de la coopération japonaise vient renforcer cette dynamique du gouvernement de sorte à booster davantage les capacités de production de nos producteurs ».

Kato Masaaki, ambassadeur du Japon au Burkina Faso a expliqué que l'approche SHEP prône une agriculture orientée vers le marché.

C'est en vue donc de mieux faire connaître cette approche, qu'a été initiée la formation des formateurs. Elle a duré cinq jours au cours desquels, ils ont été outillés sur l'approche SHEP. Ces derniers auront pour tâche de la vulgariser auprès des producteurs. « Nous attendons de ceux qui ont suivi cette formation, qu'ils puissent accompagner et transmettre ce savoir-faire aux producteurs pour que les pratiques agricoles puissent être améliorées. On attend d'eux une retransmission du savoir auprès des producteurs pour qu'on puisse ressentir dans les campagnes agricoles suivantes un niveau de productivité qui reflète un changement de paradigme », a laissé entendre M. Porgo.

Le directeur de la promotion de l'économie rurale, représentant le SG du ministère en charge de l'Agriculture assure qu'il plaidera pour la vulgarisation de l'approche SHEP

L'ambassadeur du Japon, lui, se dit convaincu que c'est en renforçant les capacités des producteurs qu'ils pourront augmenter le rendement de leurs spéculations, augmenter leurs revenus à travers une connaissance du marché et de la chaîne de distribution et renforcer leur autonomie et leur résilience. Et l'approche SHEP devrait les aider à atteindre ces objectifs.

Les participants ont reçu des attestations à l'issue de la formation.

Le représentant résident de la JICA au Burkina Faso, Okitsu Keiichi, a lui, formulé le vœu que le système national de vulgarisation et d'appui conseil agricole au Burkina intègre de manière officielle l'approche SHEP.

Sur ce point, le directeur général de la promotion de l'économie rurale, représentant le secrétaire général, s'est voulu rassurant. Il a en effet reconnu que « l'approche SHEP pourrait constituer un levier fondamental dans l'atteinte des objectifs et l'amélioration de la production et des revenus des petits producteurs ».

Photo de famille

C'est pourquoi, dit-il, « Désormais, l'axe production-marché sous les couleurs du SHEP sera renforcé ». Il promet de ce fait, de faire de la prise en compte de l'approche SHEP dans le système de vulgarisation et d'appui conseil, son cheval de bataille.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Coupe APSAB 2022 : Coris Assurances remporte son deuxième trophée d'affilée

Fri, 02/12/2022 - 21:00

Coris Assurances a remporté, ce vendredi 2 décembre 2022 à Ouagadougou, la quatrième édition du tournoi maracaña de l'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina (APSAB). Elle s'est imposée lors de la fatidique séance des tirs aux buts face à la SONAR par le score de 1 but à 0. Les vainqueurs sont répartis avec le trophée et la somme de 200 000 F CFA.

Elles étaient six équipes dans les starting-blocks à convoiter le trophée depuis le 30 novembre dernier. Après quarante-huit heures de compétition, les équipes de Coris Assurances et de la SONAR ont obtenu leurs tickets pour disputer la finale ce vendredi soir. Au terme d'un match âprement disputé qui s'est soldé par un score vierge à l'issue du temps réglementaire, les deux équipes ont dû rivaliser d'adresse à la séance des tirs aux buts. Réaliste et adroit, Coris Assurances s'est adjugé le trophée par la petite marque de 1 but à 0.

Le match était serré durant les deux périodes

L'équipe repart avec le trophée et une enveloppe de 200 000 FCFA. C'est le deuxième sacre de Coris Assurances qui était venue à bout de UAB Assurances en 2021. « On a eu une bonne tactique et un bon coaching, ce qui nous a permis de prendre le dessus sur l'adversaire. Ça n'a pas été facile, mais nous sommes restés soudés jusqu'au bout », a déclaré le capitaine Bailou Siembou.

Le superviseur de la commission sports et loisirs de l'APSB, Antoine Compaoré, (à droite) remettant le prix de RAYNAL Assurances

L'équipe de la SONAR repart avec une enveloppe de 150 000 FCFA. La troisième place est occupée par l'équipe de SUNU Assurances qui gagne une enveloppe de 100 000 FCFA. Arrivée en quatrième position, RAYNAL Assurances repart avec la somme de 50 000 FCFA. Le prix du meilleur joueur est revenu à Patrice Ouédraogo de la SONAR. Il empoche 25 000 F CFA.

L'équipe de SONAR n'a pas réussi à prendre sa revanche de la demi-finale perdue en 2021

« Le football est un facteur d'union et de cohésion. Le football milite en faveur de la paix. Nous souhaitons que la joie que nous avons pu vivre pendant cette compétition puisse s'étendre à l'échelle de notre territoire national pour que le Burkina paisible, que nous avons toujours connu, puisse retrouver la paix au grand bonheur des populations », a déclaré le président de l'Association professionnelle des sociétés d'assurances au Burkina, Mohamed Compaoré qui s'est réjoui de la qualité du match et du fair-play des deux équipes.

Le président de l'APSAB, Mohamed Compaoré a annoncé l'ouverture de l'édition 2023 à d'autres partenaires

Le superviseur de la Commission sport et loisirs de l'APSAB, Antoine Compaoré, a annoncé une innovation pour l'édition de 2023. Celle-ci va se tenir sur un nouveau terrain à la Zone d'activités diverses (ZAD). A l'en croire, ce terrain sera pourvu de tribunes pour les officiels qui viendront assister aux matchs. Et le président de l'APSAB d'ajouter que d'autres partenaires seront associés à la prochaine édition.

Fredo Bassolé
LeFaso.net

L'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina (APSAB) est une organisation à but non lucratif régie par la Zatu N°AN-VIII-0024/FP/PRES du 12 mars 1991. Elle a été créée officiellement, le 21 mai 1992, par l'arrêté N°926183/MAT/MD-LP/SG/DELPAJ sous la dénomination « Comité des sociétés d'assurances du Burkina ». Le changement de dénomination a été décidé au cours de l'assemblée générale extraordinaire du 19 mars 2002 et confirmé par le récépissé N°2002-132/MATD/SG/DGAT/DLPAP du 29 mars 2002.

Elle a pour objectif de promouvoir le développement de l'assurance au Burkina Faso et constitue un creuset qui permet aux sociétés d'établir une collaboration constructive entre elles.

Selon l'APSAB, l'industrie des assurances au Burkina a généré en 2020 des primes de 108 milliards de FCFA dans les branches vie et non-vie.

La production globale du marché de l'assurance au 1er semestre 2021 s'élève à 61,94 milliards de F.CFA ; soit une progression de 15% par rapport à la même période de 2020.

La production totale du marché de l'assurance au 1er semestre 2021 s'élève à 61,94 milliards de F.CFA, soit une croissance de 15% par rapport à la même période de 2020.

Source : Note du 2e trimestre 2021 de l'APSAB exploité par www.investirauburkina.net

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Musique : The Mec Nayala Gentleman, un espoir de la musique san

Fri, 02/12/2022 - 20:15

Lefaso web TV a reçu sur son plateau le jeune artiste The Mec Nayala Gentleman. Au menu des échanges, sa carrière, son style musical, sa vision de la musique, son actualité, son ambition, ses projets, etc.

Categories: Afrique

Renaissance africaine : L'écrivain Hassane Baadhio rend hommage à Nioussérê Kalala Omotundé

Fri, 02/12/2022 - 18:55

L'égyptologue Nioussérê Kalala Omotundé est décédé, lundi 14 novembre 2022. Cet intellectuel guadeloupéen chercheur en histoire, spécialiste des sciences et mathématiques africaines et des humanités classiques africaines était connu pour sa forte contribution à la renaissance africaine. A travers les lignes ci-dessous, l'écrivain Hassane Baadhio lui rend hommage et demande qu'un prix annuel qui portera le nom « Prix Omotundé » lui soit dédié. Il sollicite aussi que des universités d'Afrique noire et des Caribes portent son nom.

J'ai appris, avec beaucoup de tristesse la disparition de mon confrère es qualité Ecrivain Niousséré Kalala Omotundé. Je n'ai pu réagir plus tôt pour des raisons de santé. Je ne voudrais rester plus longtemps pour rendre un hommage, si pas méritoire, à tout le moins très hautement mérité à ce grand patriote de la race noire et panafricaniste convaincu.

J'ai beaucoup admiré qu'il ne se soit jamais réclamé patriote ni panafricaniste en le criant à tout va. Et pourtant, parmi tant d'autres, il incarnait à 100% ces deux (2) mots. C'est justement cela, positivement parlant, la dimension d'Homme du Savoir et des savoirs. Savoir et Lumière allant de pair ici. Les savoirs qu'Omotundé nous lègue sont un puits plein de lingots d'or à la place des gouttes d'eau. Ils jailliront positivement sur le peuple noir. Eternellement. Chacun de ses mots est une goutte d'eau qui vaut le prix d'un lingot d'or. Voici la marque des grands hommes.

Notamment pour ce qui le concerne, celle d'un géant, visionnaire et ambitieux-au sens premier -pour sa race. Un intellectuel d'une dimension inégalable. Omotundé appartient à la race à part entière et très rare des guerriers de la Dignité de la Race noire. Un seigneur de lumière pour notre race.

Je recevais souvent ses vidéos grâce à un ami. Le 11 novembre 2022, il m'envoyait une vidéo de cet érudit du Peuple noir. Je lui répondis que j'aimais chaque fois recevoir des vidéos d'Omotundé. En cela, toutes mes connaissances qui m'ont envoyé des vidéos de Kalala ont reçu un commentaire positif que je faisais sur lui et ses travaux. Hélas, le 11, il nous quittait.

Je ne recevrais donc plus de vidéos de cet intellectuel plein et entier. Un digne fils de la race noire. À ranger aux côtés de Cheick Anta Diop et Joseph Ki-Zerbo.
Un génie qui a tant apporté à l'éveil des consciences. Plus encore, à l'émancipation du peuple noir. Et surtout à la démystification du Noir. Notamment avec ce breuvage qu'on nous a sciemment inoculé et inculqué, pour nous faire croire, à jamais, que la race noire est une race inférieure.

Concernant Omotundé, je parlais de génie parce que l'œuvre d'Omotundé est aussi précieuse que mille (1000) encyclopédies réunies.

Omotundé aura été un grand artiste de la décolonisation de nos mentalités. Vraiment, très rarement, nous avons vu pour des personnes de sa génération, un Noir, s'investir corps et âme dans un immense combat pour rétablir la Vérité historique sur la race noire. Omotundé avait des qualités fondamentales qui manquent beaucoup aux noirs. Ce sont l'Elévation d'esprit. Et la Maturité d'esprit. C'est bien parce que nous n'avons pas ses qualités, et surtout, refusons de les chercher que nous sombrons depuis des temps immémoriaux. En vérité, nous connaissons notre Mal mais refusons absolument de le soigner. J'aime à dire qu'on ne guérit pas du Mal par des maux. Hélas, cette poudrière, nous la trainons avec nous voici des siècles immuables.

J'ai surtout écrit ce témoignage et cet hommage afin de demander qu'un prix à l'échelle de la race noire porte son nom. Je lance un vibrant et solennel appel à toutes et tous les historiens noirs d'étudier la faisabilité d'un prix annuel qui portera le nom Prix Omontundé. Le prix sera décerné chaque année à cinq (5) lauréats répartis sur les (5) continents. Une bourse d'études sera attribuée à chaque lauréat. Aussi, voudrais-je solliciter que des universités d'Afrique noire et des Caribes porte son nom. Sans oublier les DOM-TOM.

Nioussérê Kalala Omotundé

Ce grand savant noir a immensément donné à la race noire

Nous avons l'éternel péché de ne jamais valoriser nos grands intellectuels. Et penseurs. J'ai personnellement abordé cette thématique en appelant, à travers des pétitions, demandant qu'on valorise mieux nos génies scientifiques. Vous pourrez lire en cliquant sur le lien de www.géolletreriewordpress.com mes pétitions. Ainsi que tous mes articles portant sur la valorisation de la race noire. Vous pouvez, si vous désirez recevoir mes publications, dès que parution, vous abonner à mon blog en cliquant sur le lien ci-dessus.

Le Mal, ici, est très profond. Et j'en ai déjà parlé. Tout d'abord, sachez que depuis des millénaires, les Noirs ne se sont jamais reconnu dans une et une seule découverte et invention d'un Noir. Pourtant, là encore, depuis des siècles, ce sont les Noirs qui sont à la pointe des découvertes et inventions à l'échelle planétaire. Ensuite, depuis des siècles, les savants noirs n'ont jamais obtenu la vraie valeur qu'ils méritent.

Leurs découvertes et inventions sont reléguées au second rang ou passées sous silence. Enfin, nos grands et immenses savants, sont totalement méconnus de nous Noirs. Pourtant, sans le génie scientifique de la race noire l'humanité ne serait pas là où nous en sommes. Pendant longtemps, on trop joué sur la condition d'infériorité du Noir et surtout, sans le dire ouvertement sur la faiblesse mentale du Noir pour nous dévaloriser et dégrader à souhait. C'est en cela que le grand Omontundé est un digne et noble fils de la race noire.

Les noirs doivent impérativement crever, et cela, définitivement, l'abcès de cette tare et plaie que nous portons en nous de ne pas vouloir valoriser.

Une preuve palpable. À part, le prix Mo Ibrahim, combien avons-nous de prix prestigieux crées par de Noirs ? Je lance un défi en demandant de faire le compte. Et, vous verrez que tous les prix que nous avons, de cette dimension, ne remplissent pas une feuille A4.C'est honteux, indigne, révoltant pour une population de plus d'un milliard d'habitants.

La grandeur, je dirais l'immense grandeur de la race noire doit impérativement passer par notre remise en cause. Et, au surplus, notre mea-culpa. Nous passons tout notre temps à accuser les autres alors que les Noirs ont tout pour ne pas mendier. Rien ne nous manque. C'est hélas notre manque de valorisation et notre esprit de facilité qui nous plombent dans le chaos depuis des siècles.

Le grand Aimé Césaire disait que les Noirs ne savaient pas poser les vraies questions pour avoir de vraies solutions .Et donc résoudre les vrais problèmes. Le Grand Ki-Zerbo fustigeait le mimétisme du Noir .Quant au grand Cheick Anta Diop, il parlait consciemment du manque de confiance du Noir.

J'ai cité ces trois (3) grands de la race noire parce que vous retrouvez dans les travaux d'Omotundé tous ces aspects.

Pour une fois, j'en appelle les dignes filles et fils de la race noire, partout où, elles et ils se trouvent à grandir éternellement un Noir qui s'sets donné corps et âme pour que brille à jamais sa race.

C'était mon cri de cœur et mon hommage à mon confrère Ecrivain.

Cher Omotundé, puisse la Lumière de l'Eternité briller pour toujours sur toi. Tu as apporté une magnifique lumière à ta race : la glorieuse race noire.

Dans la dynamique du Combat que nous menons pour notre race, je tenais à te rendre hommage.
Repose en paix.

Hassane BAADHIO
Ecrivain

Lire aussi : Hassane Baadhio, écrivain et chercheur : « Je serai étonné de voir l'ONU survivre en 2030 »

Categories: Afrique

Coupe du Monde Qatar 2022 : Le Ghana s'incline 2-0 face à l'Uruguay et quitte la compétition

Fri, 02/12/2022 - 18:27

Le Ghana n'a pas pu prendre sa revanche sur le terrain face à l'Uruguay, 12 ans après la dernière confrontation. Opposés ce vendredi 2 décembre 2022 à l'Uruguay, les Black Stars se sont finalement inclinés 2-0 et quittent la compétition après l'étape des phases de groupe.

Pourtant, les Ghanéens ont eu l'occasion de prendre le dessus sur l'Uruguay après vingt minutes de jeu. Malheureusement le capitaine André Ayew tout comme Asamoah Gyan en 2010 en Afrique du Sud, s'est offert le luxe de rater le pénalty décisif obtenu par Mohammed Kudus à la 21e minute.

L'Uruguay va profiter pour prendre le dessus sur le Ghana. Un doublé de Georgian De Arrascaeta permet donc aux Uruguayens de remporter la partie mais insuffisant pour se qualifier en huitièmes de finale en raison de la défaite des Portugais face aux Sud-coréens. Les Ghanéens rentrent au bercail avec des remords comme en 2010 lors du match de quart de finale face à cette même équipe de l'Uruguay. Une rencontre que l'Uruguay avait remportée aux séances des tirs aux buts.

La Corée du Sud, tombeur du Portugal de Cristiano Ronaldo 2-1, valide donc son billet pour les huitièmes de finale au détriment de l'Uruguay. Une petite consolation pour les Ghanéens qui voient leur bourreau quitter également la compétition.

Pour le moment, seulement deux équipes africaines sont qualifiées pour les huitièmes de finale de ce Mondial qui se joue jusqu'au 18 décembre 2022 au Qatar. Il s'agit du Sénégal qui croise l'Angleterre en huitièmes de finale et le Maroc qui en découdra avec l'Espagne.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Formation régionale en genre à l'ISSP : « Le genre prône l'égalité, mais ce n'est pas une égalité mathématique », Dr Bilampoa Gnoumou/Thiombiano

Fri, 02/12/2022 - 18:00

L'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de l'université Joseph Ki Zerbo (UJKZ) a œuvré pour la formation en genre de 16 personnes venues de la Guinée, du Sénégal, du Ghana et du Burkina Faso. La cérémonie de clôture de ces deux semaines d'activités s'est tenue ce vendredi 2 décembre 2022 à l'ISSP. L'objectif était de développer les capacités des acteurs nationaux et régionaux du développement en vue d'une meilleure intégration du genre dans les politiques, programmes et projets de développement.

« La formation s'est tenue dans une ambiance très cordiale, détendue et où on a pu allier l'utile à l'agréable. Tous les participants se sont sentis exister. On a eu deux semaines d'activités intenses, un vrai marathon, avec des horaires assez serrés. Mais cela dénotait de l'intérêt de la problématique de la session de formation. Les capacités ont été renforcées sur les questions de genre avec ces interrelations avec les thématiques abordées. Il y a eu aussi des cas pratiques qui ont suscité grand intérêt chez les différents acteurs. La symbiose et la richesse culturelle étaient au rendez-vous et cela a facilité l'intégration ». Voilà en somme ce que pensent les participants à cette formation régionale en genre initiée par l'ISSP de l'UJKZ. C'est du moins l'avis de Mahmouth Diouf qui, à l'instar des 15 autres participants, a pris part à cette formation qui aura duré quatorze jours, soit du 21 novembre au 2 décembre 2022.

« La formation a été très positive en terme de résultats et les attentes ont été comblées » Mahmouth Diouf

L'objectif de la formation était clair : « développer les capacités des acteurs nationaux et régionaux du développement en vue d'une meilleure intégration du genre dans les politiques, programmes et projets de développement ». Pour répondre à cette problématique, quatre modules ont été abordés avec les participants. D'abord, la définition du concept genre. Il s'agissait de faire comprendre aux participants « le rôle de la socialisation dans la construction des rapports de genre puis, par la suite, appréhender l'approche genre et développement ainsi que ces multiples enjeux ».

« Quand on parle du genre, il s'agit d'inclure les deux sexes dans tous les axes de développement » Dr Bilampoa Gnoumou/Thiombiano

Ensuite, a été évoqué la relation entre genre et santé de la reproduction. De façon spécifique, il était question de « leur montrer les techniques et outils pour intégrer les aspects genre et reproduction dans les programmes de santé de la reproduction ». Le troisième module était consacré à la relation entre genre et violence à l'égard des femmes. « Dans un premier temps, il a été identifié les types de violence faites aux femmes. Dans un second, les participants ont été édifiés sur l'utilisation des instruments juridiques, internationaux, régionaux et nationaux de protection des femmes ». Le dernier module concernait la relation genre et éducation. « Ici, les apprenants ont été édifiés sur les outils méthodologiques et les instruments juridiques pour un examen des questions de genre dans le système éducatif », a rappelé succinctement Dr Bilampoa Gnoumou/Thiombiano.

Des présents ont été offerts aux participants qui se sont distingués de par la pertinence de leurs interventions, leur sens de l'organisation, d'animation de ponctualité et d'assiduité

Elle rappellera au passage que « le genre désigne de façon simple, les rapports sociaux entre homme et femme. Ce n'est pas une domination de la femme sur l'homme. C'est vrai que le genre prône l'égalité, mais ce n'est pas une égalité mathématique. C'est une égalité de chances et d'opportunités. Malheureusement c'est ce que pensent beaucoup de gens ».

C'est d'ailleurs le cas dans les autres pays africains. Selon Adama Diouf, « la question du genre, comme presque partout en Afrique, est un concept qui vient mais qui n'est pas trop compris. On croit que c'est mettre les femmes au-dessus des hommes ».

« Je suis journaliste de formation et je travaille depuis quelques temps sur la question du genre. Cette formation m'a permis d'enrichir mes connaissances », Adama Diouf

Que de joie donc pour elle qui, au départ, avait des idées préconçues sur la question du genre, mais qui repart la lanterne éclairée sur ces tenants et ces aboutissants. « Au Sénégal, nous avons une association de journalistes sur le genre. C'était une belle opportunité d'enrichir mes connaissances parce qu'on ne peut pas parler d'une question sans la maîtriser. Vu que je représente une association, je suis amenée à débattre sur cette question. Il fallait que je fasse une formation continue et l'ISSP m'a offert cette opportunité. Quand je venais, j'avais des appréhensions sur la question. La formation a dépassé toute mes attentes et j'ai eu ce que je voulais », se réjouit-elle.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Responsabilité sociale des entreprises (RSE) : Les acteurs miniers s'approprient la conduite responsable des entreprises minières (CRE), une nouvelle stratégie RSE du Canada

Fri, 02/12/2022 - 15:55

En collaboration avec le Forum RSE et la Chambre des mines du Burkina, l'ambassade du Canada au Burkina a organisé, le mardi, 29 novembre 2022 à Ouagadougou, un atelier d'information et de partage d'expériences sur la Conduite responsable des entreprises (CRE). Il se tient dans le cadre de la commémoration des 60 ans de coopération entre le Burkina Faso et le Canada. L'objectif était de partager l'approche et l'expérience canadiennes de ce concept dans le domaine de l'exploitation des ressources minières. C'était en présence du ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim.

Le président du Forum RSE, Kalid Kéré, a rappelé que sa structure est un cadre multipartite de dialogue et de concertations pour le développement durable dans le secteur minier à la base. De son avis, il était nécessaire de réunir, après la mise à jour de la stratégie CRE du Canada, les parties-prenantes au forum et d'inviter l'ambassade du Canada afin de s'imprégner de cette nouvelle stratégie. D'où la tenue de cet atelier. « Cette activité répond donc au besoin de connaître davantage les déclinaisons de cette stratégie et les enjeux pour nos parties-prenantes, notamment dans le secteur minier, au niveau des communautés que dans le secteur privé en général », a-t-il expliqué.

Kalid Kéré, président du Forum RSE

Cette rencontre, a-t-il poursuivi, est aussi une opportunité pour les acteurs du secteur minier de partager leurs expériences en matière de responsabilité sociale des entreprises et d'identifier ensemble des pistes de solution pour renforcer la contribution du secteur privé au développement économique et social dans ce contexte difficile au Burkina Faso.

Selon son ambassadrice au Burkina, Lee-Anne Hermann, le Canada a entrepris un certain nombre d'actions et d'initiatives qui garantissent une exploitation inclusive, durable et créatrice de richesses pour les pays d'accueil de ses industries extractives.
Ce sont ces initiatives qui ont été présentées aux participants de l'atelier à travers des communications animées par des experts canadiens bien avertis sur le concept. Au nombre de ces actions, il y a l'élaboration et la mise à jour régulière d'une stratégie de CRE.

L'ambassadrice du Canada, Lee-Anne Hermann.

En effet, 28 avril 2022, le gouvernement canadien a adopté cette mise à jour et l'a érigée en priorité pour les entreprises canadiennes opérant à l'étranger. « Cette stratégie engage les entreprises canadiennes à contribuer au développement durable et à appuyer les engagements du Canada à l'égard des droits de la personne. Cela nécessite que les entreprises canadiennes intègrent des pratiques d'affaires responsables dans toutes les chaînes de valeurs de leurs opérations, dans les pays d'accueil. L'animation de l'atelier qui nous rassemble répond donc au besoin de connaître davantage les déclinaisons de cette stratégie et les enjeux en ce qui concerne les parties prenantes de l'exploitation minière au regard du volume important des investissements canadiens dans ce domaine, mais aussi du secteur privé en général », précise Kalid Kéré.

Le président de la Chambre des mines, Adama Soro.

Il y a, de plus, la création du bureau de l'ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises (OCRE) qui est une structure chargée de la protection des droits de la personne contre les éventuelles dérives des entreprises canadiennes œuvrant à l'extérieur du pays dans les secteurs vestimentaire, minier, pétrolier ou gazier.
La dernière initiative présentée au cours de l'atelier est une norme mondiale pour la durabilité minière développée par l'Association minière du Canada. Elle est dénommée « Vers le développement minier durable » ou Towards sustainable mining (TSM) en anglais.

« L'histoire du Canada démontre que les industries extractives peuvent contribuer à édifier un pays. Les sociétés canadiennes actives dans le secteur extractif et dans la fourniture des biens et services miniers contribuent de façon marquée à la prospérité du Canada, tout comme au développement économique des pays où elles mènent des activités. En effet, le secteur minier peut servir de catalyseur pour la croissance économique, la création d'emplois et l'autonomisation socio-économique des femmes et des jeunes pour ainsi contribuer à répondre aux besoins socio-économiques de la population burkinabè. Mais pour y parvenir, il faut au préalable s'assurer une gouvernance vertueuse, respectueuse des règles et de l'environnement », explique l'ambassadrice Lee-Anne Hermann.

Au cours de cet atelier, le président de la Chambre des mines, Adama Soro, a présenté les enjeux et les défis liés à la gouvernance des sociétés cotées en bourse, dans une situation de pays en voie de développement. Cette présentation a fait ressortir les difficultés auxquelles font face les sociétés minières, cotées en bourse, au Burkina Faso. La cotation en bourse est un gage de transparence et contraint les sociétés minières au respect d'un certain nombre de règles et de normes auxquelles elles sont soumises.

A travers le parrainage de cette activité, le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim, a réaffirmé l'engagement résolu du gouvernement à promouvoir un secteur minier résilient, vecteur de développement durable. Il a par ailleurs salué cette perspective canadienne qui consiste à voir au-delà du profit pour mettre en avant les intérêts des parties-prenantes.

O.H.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Koudougou : L'ENS organise ses 1ères journées scientifiques pour apporter sa contribution au traitement des préoccupations du Burkina

Fri, 02/12/2022 - 15:54

L'Ecole normale supérieure (ENS) a procédé au lancement officiel de ses premières journées scientifiques à la salle PSUT de l'UNZ ce jeudi 1er décembre 2022. Cette première initiative intervient dans un contexte difficile pour le Burkina et se veut un cadre pour l'ENS d'apporter sa contribution scientifique et éducative au traitement des préoccupations actuelles du pays (crises environnementale, sanitaire, sécuritaire et des conflits sociaux).

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses missions de formation et de recherches, l'Ecole normale supérieure a organisé ses premières journées de recherches sur le thème : « Recherche scientifique et éducation en situation d'urgence ». En effet, à travers cette initiative, l'ENS attend apporter sa contribution scientifique et éducative au traitement des préoccupations actuelles du pays où sévissent de manière complexe des crises environnementale, sanitaire, sécuritaire et des conflits sociaux ainsi que leurs corollaires. Dans ses propos, le directeur général de l'ENS, le Pr Ousséni So, s'est réjoui de la tenue de ces premières journées et n'a pas manqué de saluer la présence des autorités ainsi que des participants à cette cérémonie officielle de lancement.

les acteurs de l'éducation ont répondu présent à ces 1ères journées scientifiques de l'ENS

Il précise par ailleurs que l'Ecole normale supérieure a une expérience cumulée de plus de 25 ans de par ses nombreuses mutations, avec une assise particulière dans le système éducatif du pays. Selon lui, elle est la seule école de formation des enseignants du post-primaire, du secondaire et des encadreurs pédagogiques de tous ordres d'enseignement. Elle brille également par la recherche en sciences et techniques, en sciences de l'éducation et de la formation et la formation à la recherche.

M. Barry, représentant le MNAPLN s'est exprimé au nom des parrains.

M. Barry, représentant le ministre en charge de l'éducation nationale, a souligné que « cet évènement est très important dans la vie de cette nouvelle institution qui est le fruit de la fusion de l'Ecole normale supérieure de Koudougou et de l'Institut des sciences ». Ainsi, il n'a pas manqué de saluer l'initiative tout en souhaitant plein succès pour les deux jours de travaux.

Dans son discours d'ouverture, le Pr Felix Valéa, conseiller technique, représentant le ministre de l'enseignent supérieur, de la recherche et de l'innovation, a réaffirmé la disponibilité de son ministère à accompagner l'ENS dans ses initiatives. Pour lui, les rencontres scientifiques sont des occasions privilégiées dont disposent les enseignants-chercheurs et les chercheurs pour partager et valider avec leurs pairs les projets et les résultats de leurs recherches et aussi interagir plus largement avec le public sur des productions dont la finalité concerne essentiellement la résolution des problèmes et l'amélioration de la vie des populations.

Le directeur général de l'ENS, Le Pr Ousséni So

Tout en paraphrasant le Premier ministre, il souligne que « l'enseignement doit faire place à l'éducation ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
Lefaso.net

Categories: Afrique

SONABEL : Suspension temporaire de la fourniture de l'électricité les 3 et 4 décembre 2022

Fri, 02/12/2022 - 15:30

Ouagadougou, le 02 décembre 2022

La SONABEL informe les abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) qu'elle entreprend des travaux d'entretiens de son réseau de distribution.

Ces travaux vont occasionner une suspension temporaire de la fourniture de l'électricité selon le planning ci-dessous :

• le samedi 3 décembre 2022 de 08h à 13h dans les zones de Goughin, Pissy, Cissin, Pag-Layiri, Kouritenga, Tanghin, Bang-Pooré, Kienfagué et Komsilga.

• le dimanche 4 décembre 2022 de 07h30 à 14h30 dans les zones de Tanghin-Dassouri, Bingo, Bouli, Kayao, Komki-Ipala, Tintilou, Kokologo, Sakoinsé, Bouloré, Pitmoaga, Zagtouli, Saondogo, Boansa, Rimkiéta et Koumdagnoré.

Pendant la période de ces travaux, les appareils et installations devront, par mesure de sécurité, être considérés comme restant sous tension.

Le Département Communication et
Relations Publiques

Categories: Afrique

Burkina Faso :L'ex-députée ALT Adja Zarata Zoungrana dénonce une cabale contre des opérateurs économiques

Fri, 02/12/2022 - 15:14

Dans une déclaration dont Lefaso.net a obtenu copie, l'ancienne députée de l'Assemblée législative de transition (ALT), Adja Zarata Zoungrana, dénonce les accusations sans fondement selon elle, portées contre des opérateurs économiques, dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux. Elle s'insurge particulièrement contre la dernière en date et qui accuse le PDG du groupe Ebomaf, Mahamadi Bonkongou, de malversations.

Adja Zarata Zoungrana, invite les Burkinabé à garder en tête la contribution des opérateurs économiques dans l'édification de la nation et à mettre de côté les accusations fortuites qui ne font que plonger le pays dans l'abîme.

Il faut rappeler que Adja Zarata Zoungrana, avait au cours d'une conférence de presse apporté son soutien au président Ibrahim Traoré, dès les premières heures du putsh de 30 septembre 2022.


Lisez-plutôt.

www.lefaso.net

DECLARATION LIMINAIRE

Cette déclaration vient en point nommé décrier des agissements de certains internautes qui visent à mettre en mal notre vivre ensemble et semer la peur chez certains compatriotes burkinabè.

Depuis un certain moment au Burkina certains citoyens s'inscrivent dans une forme dénigration et de manipulation qui sont loin d'être des comportements à adopter pour l'intérêt supérieur de la nation.

A l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, un diagnostic clair a été fait de la situation nationale. Et il est demandé à tout burkinabè de construire ensemble des idées de résilience, de courage, de partage, et d'amour du prochain.
Ces derniers jours forcé est de constater des vidéos qui sont devenues virales sur les réseaux sociaux incriminant certains de nos opérateurs économiques comme étant une source des problèmes que nous vivons. Le but de ces vidéos est de créer au sein de la population une forte tension qui portera atteinte à la dignité de ces fils du pays.

Il est clair que ces personnes n'ont pas encore compris la gravité de la situation. Le moment est mal choisi pour faire porter à ces opérateurs économiques.
Face à cette situation sécuritaire délétère, comme l'a mentionné le chef de l'Etat tout le monde est responsable avec bien sûr de degré différent. Il n'y a pas lieu de chercher les boucs émissaires.

Une fois de plus je vous invite à une introspection profonde.
Les opérateurs économiques détiennent environ 75 pour-cent du budget de l'état c'est donc au burkinabé de les protéger, non pas parce qu'ils sont des opérateurs économiques mais plutôt qu'ils sont avant tout des burkinabé.

Une vidéo sur la toile incrimine le président directeur général du groupe
EBOMAF d'une certaines malversations sans pour autant mettre en exergue les preuves. Faut-il continuer de toujours trouver le diable ailleurs ?

Le PDG Mamadou BONKOUNGOU est d'une notoriété sans contestation sur le plan international et aussi national. Il a apporté sa contribution dans la construction de ce pays et il continue d'en faire d'une manière ou d'une autre. Je ne me fais en défenseur du PDG du groupe EBOMAF. Mais mon engagement pour la défense des intérêts du pays est assez fort pour laisser des individus aux intentions maléfiques viennent saper l'honneur de certaines personnes qui ont contribué pour le développement du pays.

Hier c'était apollinaire COMPAORE, aujourd'hui c'est Mamadou BONKOUNGOU, demain qui est ce que ce serait ?
Nous pensons qu'il est important de mettre de côté les accusations fortuites qui ne font que plonger le pays dans l'abime.
Dieu bénisse le Burkina

Adja Zarata ZOUNGRANA
ancienne députée de l'ALT

Categories: Afrique

Burkina Faso : Les procédures collectives, l'autre moyen pour sauver les entreprises en difficulté

Fri, 02/12/2022 - 12:24

L'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres, à travers son collège sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, a animé le jeudi 1er décembre 2022 une conférence sur la prévention et le traitement des difficultés des entreprises. Il s'est agi de démontrer les différents recours juridiques possibles pour préserver les entreprises en difficultés.

Cette conférence sur la prévention et le traitement des difficultés des entreprises a été principalement animé par le Pr Filiga Michel Sawadogo. Professeur titulaire agrégé en faculté de Droit, ancien recteur de l'université Joseph Ki-Zerbo, ancien directeur général des impôts, ancien membre du Conseil constitutionnel, de l'ARCEP et ancien ministre de l'enseignement secondaire et supérieur, ancien ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, le Pr Filiga Michel Sawadogo est revenu sur les fonctionnements des entreprises et les procédures judiciaires à adopter en cas de difficultés. Des procédures judiciaires que beaucoup de citoyens ignorent et qui peuvent contribuer à sauver de nombreuses entreprises.

Pr Filiga Michel Sawadogo, conférencier principal

La conférence a été co-animée par Alain Zerbo, magistrat de grade exceptionnel et président du tribunal de commerce de Ouagadougou, et modérée par Edouard Ouédraogo.

Pour le Pr Filiga Michel Sawadogo, il s'agit d'aider à préserver les entreprises existantes en cas de difficultés et de créer de nouvelles entreprises afin de contribuer à l'accroissement de l'économie. Il conseille donc la prévention qui, pour lui, « permet de prendre conscience des difficultés naissantes, de trouver des solutions avant qu'elles ne s'aggravent ».

Alain Zerbo, co- animateur de la conférence

D'où l'organisation de cette conférence.
La loi, à travers les procédures collectives, offre de nombreuses possibilités en cas de difficultés des entreprises, selon le Pr Filiga Michel Sawadogo. On peut citer, entre autres, la procédure de conciliation qui consiste à trouver un accord entre le débiteur (entreprise) et les créanciers. Il y a également le règlement préventif qui consiste à trouver des solutions pour sauver l'entreprise et ne pas tomber dans des difficultés plus graves notamment la cessation de paiements.

Les participants à cette conférence

Si ce cas venait à se présenter, le droit offre encore deux possibilités aux entreprises en difficulté. Il s'agit du redressement judiciaire et de la liquidation des biens. « Cela vise non seulement à sauver l'entreprise dans toute la mesure du possible mais aussi à payer les créanciers de manière substantielle car la difficulté d'une entreprise peut entraîner la faillite d'autres entreprises », explique Filiga Michel Sawadogo.

Édouard Ouédraogo, modérateur de la conférence

Il invite donc les juges à traiter ces dossiers dans les délais car, dit-il, « lorsque ces cas ne sont pas traités dans les délais, il sera difficile de sauver l'entreprise et de payer les créanciers de façon substantielle ». Le professeur titulaire en droit regrette aussi que les honoraires pour le traitement des procédures collectives au Burkina Faso en raison de la situation économique, soient deux à trois fois plus élevés que dans certains pays de la sous-région comme le Sénégal. Il appelle donc à la révision de ces textes surtout pour ne pas décourager certaines entreprises en difficultés de faire recours à la justice. Filiga Michel Sawadogo appelle la justice à être plus efficace et les créanciers à être plus compréhensifs parce que selon lui, « sauver l'entreprise est une question d'intérêt général ».

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de TOE INNOCENT Etienne : Faire-part

Fri, 02/12/2022 - 12:02

Les grandes familles
TOE, PARE, KI à Nimina, Toma, Dédougou, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Abidjan et Chicago.
Germaine TOE (Sœur Emmanuelle)
Christophe TOE

Les frères et sœurs du défunt
Joseph Corneille, Laurent Désire Elie, Angèle Marie Elise, Joséphine, Clarisse Marie Yvonne, Claude François D'Assise, Thérèse Marie Bernadette, Didier Lawaco Charles Marie.
Sa fille Soumou Lirane Marie Aquila
Les neveux, nièces, cousins et cousines du défunt
Les familles alliées
GOLANE, BOUDA, OUATTARA, BASSOLET, OUEDRAOGO, et BROWN

Vous informent du décès de TOE INNOCENT Etienne
Informaticien décédé le 30 Novembre 2022 à Ouagadougou
Programme des obsèques

Dimanche 04 Décembre 2022 : 19h30mn veillée de prière au domicile familial à Dagnoën
Lundi 05 Décembre 2022 : 9h00
Absoute en la Paroisse Saint Camille suivie de l'inhumation au Cimetière Municipal de Gounghin.

Union de prières

Categories: Afrique

Pages