Débuté le mardi 23 mai 2023 à Ouagadougou, le colloque international, l'une des activités commémoratives des 50 ans de L'Observateur Paalga, a pris fin le mercredi 24 mai. Il était placé sous le thème « Les médias traditionnels africains face au développement du numérique : résilience, opportunités et défis ».
Durant 48 heures panelistes, professionnels de médias, journalistes, communicateurs, étudiants et participants se sont entretenus sur plusieurs points à savoir : les pratiques journalistiques à l'ère du numérique, les enjeux économiques à l'ère du numérique ; médias TIC et espace public ; femme et médias.
Pour Magloire Somé, historien et président du comité scientifique du colloque, « les échanges ont été très riches. Il y a eu d'excellents exposés qui ont été faits et qui ont suscité beaucoup de débats ». Il soutient que lorsque « vous allez à un colloque, une rencontre scientifique et qu'il n'y a pas beaucoup de débats, ça donne l'impression que les communications n'ont pas intéressé les gens. Mais ici, nous avons constaté qu'au cours des deux jours, les présentations étaient dans le cœur du sujet et c'étaient des présentations innovantes qui ont suscité beaucoup d'intérêt auprès des participants ».
Le président du comité scientifique du colloque a fait remarquer que les communicateurs se sont appesanti sur les nouvelles technologies qui offrent de nouvelles possibilités de publication tout en présentant des risques pour les médias traditionnels. « Il faut savoir se réadapter. Celui qui maîtrise le numérique et celui qui sait que le numérique offre d'immenses possibilités, pourra se repositionner et suivre la mutation », a-t-il résumé.
Une des problématiques qui est ressortie des débats, est que la presse écrite est menacée par la venue des supports électroniques. D'ailleurs, Magloire Somé a confié que « beaucoup de gens, grâce au téléphone portable et aux supports électroniques, ne s'embarrassent plus de papier. Ils préfèrent faire l'abonnement à partir du numérique pour pouvoir lire l'information online. Et aujourd'hui, vous voyez que dans les réseaux sociaux, il y a beaucoup d'informations qui circulent. La presse est donc obligée de tenir compte de cela pour se réadapter. Si elle ne se réadapte, pas elle est obligée de disparaître ».
Après ce colloque, les actes seront réunis et mis à la disposition du public. « Nous allons les faire instruire et publier. D'ici trois mois, nous allons pouvoir distribuer l'ensemble des communications pour évaluation et après cela, on les retournera aux auteurs qui vont prendre en compte les observations. Passé cette phase, le comité scientifique va procéder à l'édition des actes », annonce Magloire Somé.
À la sortie de ce colloque, nombreux sont les participants qui ont reçu des attestations. Des moments fructueux et bénéfiques pour les participants. Inès Kaouané, participante estime que ce colloque est le bienvenu. « Au terme des échanges, il faut dire que l'idée de proposer un axe dédié spécifiquement à la femme est une très bonne idée, parce que, de plus en plus, la femme doit être encouragée dans le domaine des médias », dit-elle.
Les activités commémoratives des 50 ans de l'Observateur Paalga se poursuivent avec la journée portes ouvertes et l'exposition de photos d'archives ce jeudi 25 mai 2023 et l'action caritative en faveur des personnes déplacées internes le 26 mai 2023.
Marina Ouédraogo
Lefaso.net
Quatre ans après sa sixième édition en Côte d'Ivoire, Africallia revient au bercail avec l'organisation au Burkina Faso de la septième édition de ce forum. A l'aube de la cérémonie d'ouverture, la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a reçu les hommes et femmes d'affaires autour d'un cocktail pour souhaiter la bienvenue à tous les participants à ce rendez-vous. La cérémonie s'est tenue dans la nuit du mercredi 24 mai 2023, à Ouagadougou.
Après quatre ans, le forum ouest africain de développement des entreprises (Africallia) se tient au Burkina Faso, pays des hommes intègres. 48 heures durant, plus de 300 chefs d'entreprises venus de partout à travers le monde parleront affaires à travers des dîners et des rencontres spécialement organisés pour l'occasion. Cette septième édition de Africallia se tient dans un contexte particulièrement difficile pour le pays hôte qu'est le Burkina Faso, en raison des crises multiples qui émaillent sa vie politique et institutionnelle.
Des bémols qui n'ont pas empêché le comité d'organisation de tenir ce pari, mieux, de mettre les bouchées doubles pour que les activités des hommes et femmes d'affaires s'effectuent en toute quiétude. « Il est évident que les crises internes dont celles d'ordre sécuritaire que connaissent les pays de la sous-région et notamment le Burkina Faso ont pu faire naître des inquiétudes légitimes chez certains partenaires et potentiels participants au forum. Cependant, je voudrais vous rassurer qu'avec l'appui et la détermination des plus hautes autorités du Burkina Faso, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité et la quiétude à tous les participants » a rassuré Mamady Sanoh, deuxième vice-président de la CCI-BF, représentant le président de ladite institution, Mahamadi Sawadogo.
Pour Christophe Eken, président de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF), la tenue de cet évènement bien que n'ayant pas déjà débuté dans le fond, est déjà une réussite. De ses dires, cette détermination à tenir ce cadre d'échanges dénote de la résilience des pays d'Afrique de l'Ouest et du Burkina Faso en particulier, à toujours tenir la dragée haute, nonobstant les défis immenses auxquels ces derniers font face.
« Un proverbe de chez nous dit qu'il n'y a pas d'homme incapable, il n'y a que des paresseux. Aujourd'hui en organisant Africallia et en l'emmenant à ce niveau montre que vous êtes capables » a-t-il dit puis, s'adressant aux pays d'Afrique de l'Ouest, il conclura en ces termes : « c'est à travers des unions de forces comme celles que vous êtes en train de construire que la zone de libre-échange continentale va prospérer ».
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Renforcer les liens sociaux par l'entremise du patrimoine culturel ; ainsi s'articule l'un des objectifs de l'institution du « Mois du patrimoine burkinabè » dont le lancement régional dans la Boucle du Mouhoun est intervenu ce mercredi 24 mai 2023 à Dédougou.
Le lancement local du « Mois du patrimoine burkinabè » dans la région de la Boucle du Mouhoun a permis de mettre au goût du jour trois sites historico-culturels : « La place des Héros de la Révolte bwa de 1915 à 1916 », « Le Rond-point Nazi Boni » et « Le Puits sacré de Dédougou ». Présidant la cérémonie officielle régionale de lancement, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a apprécié positivement le choix du gouvernement de la transition de consacrer, désormais, trente jours de chaque année à la cause du patrimoine national.
« La proposition du gouvernement d'instaurer le « Mois du patrimoine burkinabè » est une initiative patriotique dont l'ambition est de mobiliser les citoyens et les pouvoirs publics ainsi que les leaders d'opinion autour des curiosités, lieu de mémoire et d'histoire du Burkina Faso », a-t-il professé. Il a ajouté que la culture est l'une des réponses majeures pour éradiquer les conflits, les tensions, les incompréhensions et les divisions sociales. Toutefois, l'autorité régionale regrette que dans le contexte de crise qui est celui du Burkina Faso, certaines populations soient tentées de « reléguer la culture au second plan en omettant sa place primordiale » en période de fragilité sociale. Car, tout ce qui promeut le développement de la culture, travaille également contre la guerre, avoue le gouverneur.
A l'en croire, le riche patrimoine culturel, historique et touristique de la région de la Boucle du Mouhoun est « largement » méconnu du grand public. C'est pourquoi il juge que l'action gouvernementale est porteuse de plus d'attraction et de visibilité du patrimoine local en vue de booster le tourisme interne. Le gouverneur a invité la jeunesse à découvrir et fréquenter les curiosités et les sites patrimoniaux de la Boucle du Mouhoun afin de jouer le rôle « d'ambassadeurs de la promotion et de la valorisation de ce riche patrimoine culturel et touristique que nos devanciers nous ont légué ».
Devoir de mémoire … Découverte de l'histoire du Burkina …
Selon les dires du directeur provincial en charge de la culture du Mouhoun, Sanou Dembélé, les sites visités à l'occasion du lancement régional du « Mois du patrimoine burkinabè » sont chargés de symboles. Il souligne qu'il y en a plein d'autres dans la région. Il appartient donc à la génération actuelle de s'approprier ces espaces riches en enseignements sur « notre histoire passée » et de se souvenir de ces hommes et femmes « qui ont tout fait pour nous » en accomplissant la mission de précurseurs dans presque tous les domaines du développement. En vue de contribuer à la découverte et à la promotion de ce patrimoine culturel et touristique, la direction provinciale œuvre à la documentation dudit patrimoine, a informé le directeur provincial.
De la place des Héros de la révolte au Puits sacré en passant par le Rond-point Nazi Boni, les visiteurs du jour ont eu droit à un cours d'histoire sur les significations respectives des sites, de la part de Pierre Dakuyo, porte-parole du chef de canton de Dédougou. De ces trois patrimoines, le Puits sacré présente une particularité. Il est formellement interdit de faire des images du lieu.
Pour rappel, le conseil des ministres, en sa séance du jeudi 13 avril 2023, avait décidé de la consécration d'une période d'un mois de chaque année, du 18 avril au 18 mai, dédiée à la célébration du patrimoine burkinabè. L'initiative vise à renforcer le rôle social des curiosités du patrimoine culturel burkinabè à travers la promotion de l'habitude de la fréquentation des lieux patrimoniaux par les Burkinabè afin « de découvrir et de comprendre leur histoire ». Le lancement au niveau local est une application de cette instruction gouvernementale.
En marge de l'activité du jour, le gouverneur s'est prononcé sur la crise du carburant qui secoue la ville de Dédougou depuis environ une semaine. Il rassure les populations des dispositions prises pour le ravitaillement de la ville. « Avant de venir ici, j'ai fait tenir une réunion avec l'ensemble des tenanciers de stations-services pour me faire une proposition concrète de la façon dont on peut acheminer, dans les conditions sécuritaires réunies, les citernes et les véhicules qui transportent les hydrocarbures. Nous sommes en train d'y travailler pour que les populations puissent avoir le carburant afin de vaquer à leurs occupations », a laissé entendre le premier responsable de la région.
Yacouba SAMA
Le conseil des ministres en sa séance du 25 mai 2023, le Conseil a adopté, au titre du ministère en charge de la Sécurité, un rapport relatif au bilan de l'organisation des concours de la police nationale, session 2022 et une demande d'autorisation de recrutement sur concours professionnel et direct au profit de la police nationale au titre de l'année 2023. D'après le ministre délégué chargé de la sécurité, le commissaire de police Mahamadou Sana, au compte de l'année 2022, le département en charge de la sécurité a recruté 810 élèves policiers et policiers élèves. Et pour 2023, le ministère de la Sécurité souhaite recruter 2100 élèves policiers et policiers élèves.
A la sortie du conseil des ministres le 24 mai 2023, le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale Bassolma Bazié, a expliqué que le Burkina va produire lui-même et très bientôt ses propres timbres fiscaux. « Un Burkinabè a déjà été identifié et a été reçu par le chef de l'Etat sur la question du timbre », a indiqué M. Bazié. Il est aussi revenu sur les chiffres de déplacés internes annoncés par le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation et sur le cas des entraîneurs des équipes nationales de football (petites catégories) qui seraient sans salaire depuis plusieurs mois.
« Une personne chère ne nous quitte jamais…Elle vit au plus profond de notre cœur et pour la revoir, il suffit de fermer les yeux ».
Sa Majesté Naba Sanem de Zorgho ;
La grande famille KABORE à Zorgho, Ouagadougou, Bobo et Dakar ;
Les grandes familles PAMOUSSO, OUASSIN, TOE, KOBE, BORO et ZERBO à Tougan, Toma et Ouagadougou ;
Les familles alliées.
Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié témoignées à leurs endroits lors du rappel à Dieu et de l'inhumation le 17 mai 2023, à Ouagadougou de leur fils :
KABORE Kurtis élève en classe de 3ème au Lycée Marie Poussepin de Dassasgho dans sa 15ème année.
Renouvèlent leurs sincères remerciements aux autorités religieuses et coutumières, aux parents, amis, collègues, voisins, connaissances, au personnel, élèves et écoliers de Marie Poussepin de Dassasgho, au personnel du Service National pour le Développement (SND), à Monsieur Zoumani TRAORE Directeur du Cabinet Afrique Expertise Technique (AFET) et son personnel, aux différentes délégations pour leurs soutiens multiformes.
La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que DIEU le tout puissant dans sa grande miséricorde, rende à chacun au centuple de ses bienfaits.
1. Contexte
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel à proposition pour la sélection d'un bureau d'études pour l'Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet.
2. Objectifs de la mission
L'objectif général de la mission est d‘assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP.
3. Participation
La présente demande de proposition est ouverte aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.
4. Constitution du dossier de candidature
Dossier administratif :
Attestation de situation cotisante valide
Attestation de situation fiscale valide
Dossier technique :
• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;
Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.
Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
La soumission ;
Le devis estimatif.
5. Soumission des propositions
Les propositions devront être soumises en Français au plus tard le 11 juin 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre proposition DOIT être libellé comme suit :
« DAOP N°83439786–ProPFR_ Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet »
La proposition doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.
Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83439784_proposition_administrative_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439784_proposition_technique_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439784_proposition_financière_nom du bureau d'étude.
Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre proposition dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
Le non-respect de ces conditions entraine une disqualification de votre proposition.
6. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 09 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83439784_ Assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP
7. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toutes questions supplémentaires, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel à proposition jusqu'au 09 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_DAOP N° 83439784_Assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP
8. Conditions supplémentaires d'appel à proposition
Veuillez noter que votre participation à cette demande à proposition public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel à proposition.
Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel à proposition en cours entraînera la disqualification automatique de votre proposition.
L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre proposition.
La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel à proposition public en cours à tout moment.
Fait à Ouagadougou, le 25/05/2023
L'Institut supérieur des sciences des populations (ISSP) a organisé un atelier de partage des résultats de la recherche sur les facteurs explicatifs de la stagnation de la fécondité dans la ville de Ouagadougou. C'était ce mercredi 24 mai 2023 au sein de l'Institut. L'atelier a réuni des acteurs de la planification urbaine, de la société civile et des décideurs, notamment la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.
C'est avec l'appui de l'Union internationale pour l'étude scientifique de la population que l'ISSP a mené, en juin et juillet 2021, une étude sur la stagnation de la fécondité dans la ville de Ouagadougou. À travers cette étude, il s'agissait de comprendre les facteurs explicatifs de la stagnation de la fécondité à Ouagadougou depuis une vingtaine d'années. L'étude a utilisé des données de l'Observatoire de population de Ouagadougou (OPO) et a ciblé des femmes âgées de 15 à 49 ans résidant dans l'un des cinq quartiers de l'OPO entre 2010 et 2017.
À l'issue des travaux de recherche, quatre notes de politiques ont été produites. Il s'agit de « l'intégration socio-économique des femmes migrantes en milieu urbain : une alternative pour une maîtrise de la fécondité à Ouagadougou ». La deuxième note s'intitule « Changer la perception des parents sur la gestion de leur vieillesse pour une maîtrise de la fécondité » ; la troisième, « Changer la perception des couples sur la recherche effrénée des enfants de sexes différents pour une maîtrise de la fécondité » et la dernière, « Engager les collectivités territoriales pour la prise en compte de la planification familiale ».
Quelques résultats de l'étude
Selon Dr Moussa Bougma de l'équipe de recherche, à Ouagadougou, le nombre moyen d'enfants par femme est resté stable depuis une vingtaine d'année et tourne autour de trois enfants par femme, bien que les femmes enquêtées aspirent à avoir en moyenne 5,1 enfants. Il ressort que la recherche de mixité (avoir des enfants des deux sexes) pousse les femmes à faire plus d'enfants et à moins utiliser la contraception. Ainsi, selon l'équipe de recherche, « Les femmes ayant uniquement des garçons et celles ayant uniquement des filles ont respectivement 52% et 48% moins de chances d'utiliser la contraception que les femmes ayant des enfants des deux sexes ». Sur ce point, les chercheurs recommandent donc entre autres, d'axer les politiques de maitrise de la fécondité sur le changement des perceptions sur la recherche effrénée de la mixité de sexe des enfants, d'accélérer l'alphabétisation et l'instruction des femmes pour réduire la demande d'enfants.
L'étude sur la stagnation de la fécondité a révélé également que les femmes migrantes arrivées à Ouagadougou font plus d'enfants que celles natives de la ville, or leur statut économique est très faible. Le niveau de fécondité est encore plus élevé chez les femmes ayant migré il y a moins de dix ans. Les chercheurs recommandent donc d'améliorer l'offre de services de planification familiale dans les quartiers périphériques où résident le plus souvent ces femmes.
Selon les chercheurs, les quartiers non lotis constituent les principales zones d'accueil des migrants, il sied donc d'améliorer l'offre de services de planification familiale dans ces zones, afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de mieux contrôler leur fécondité.
Près de quatre femmes sur cinq compte sur ses enfants pour vivre dans sa vieillesse
Si les femmes burkinabè font autant d'enfants, c'est parce qu'elles comptent sur eux pour vivre dans leur vieillesse, c'est du moins, l'un des résultats auxquels sont parvenus les chercheurs. Ils soulignent en effet, que près de quatre femmes sur cinq (79,1%) comptent sur leurs enfants pour vivre dans leur vieillesse. Ainsi ces femmes qui comptent sur leurs enfants ont une fécondité plus élevée.
Au Burkina comme ailleurs en Afrique, les systèmes d'assurance vieillesse sont peu développés, on peut donc comprendre que les familles s'appuient sur l'entraide familiale. Selon les chiffres, en 2015, au Burkina Faso, seulement 2,7% de la population ayant dépassé l'âge légal de la retraite bénéficiait d'une pension vieillesse. Cette proportion était beaucoup plus élevée chez les hommes (5,4%) que chez les femmes (0,7%). L'équipe de recherche recommande donc de sensibiliser les populations à la sécurité sociale, mais aussi à la culture de l'épargne et des plans de retraite afin d'assurer leurs vieux jours.
Engager les collectivités territoriales pour de meilleurs résultats en planification familiale
L'équipe de recherche de l'étude sur la stagnation de la fécondité à Ouagadougou est convaincue que les collectivités territoriales, les ONG et la société civile ont un rôle important à jouer afin d'atteindre de meilleurs résultats en planification familiale. L'atelier qui se tient ce 24 mai est le début du processus de dissémination des résultats de l'étude. Ce sera le lieu de sensibiliser ces acteurs sur la situation de la fécondité dans la ville de Ouagadougou. Ils disposeront ainsi d'informations solides à même de les orienter dans la prise de décisions sur les questions liées à la fécondité dans la planification urbaine.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Face à la situation sécuritaire difficile, et dans l'élan de l'effort de paix, le Conseil supérieur de la communication (CSC) multiplie les actions dans le cadre de sa mission de dépositaire de la parole et expression publiques. L'institution vient de lancer, dans ce cadre, la vulgarisation de dix bonnes pratiques en matière d'utilisation des réseaux sociaux.
La pertinence de l'action suggère au CSC de l'élargir, par une démarche spécifique, à des acteurs-clés. Car s'il est vrai que les réseaux sociaux sont une sorte de ‘'terrain libre'' pour tous, il n'en demeure pas moins que ceux dont la parole porte le plus et fait le plus de vagues, sont, nombreux, à la solde d'officines. Il faut toucher ces laboratoires et travailler à les amener à lever le pied sur leurs pratiques qui nuisent à la société et pour ainsi marcher vers l'idéal poursuivi par le CSC à travers ces multiples combats.
Tout le monde y gagne. Des gens se donnent des moyens de payer des individus, avec pour seule mission et travail de gâter et détruire tout ce qui se construit ou pour mentir et faire croire ce qui n'est pas. Le reste, on s'en fout ! Ainsi, dans ce pays, on a des loups à la peau d'agneau. C'est cette réalité qui se déporte à travers les réseaux sociaux, détériorant davantage le contexte dans cette course pour d'une part détruire l'autre et d'autre part mentir à l'opinion.
La plupart des individus (jeunes surtout) qui font dans les publications désobligeantes sur les réseaux sociaux ou tiennent des propos condamnables sur les ondes, sont des relais d'idées et messages qu'ils reçoivent d'officines, et dont ils ignorent ou ne mesurent même pas la portée. Il suffit d'échanger avec certains pour comprendre également comment le mal est profond.
On se souvient qu'au temps fort du pouvoir Roch Kaboré, et dans le vif de l'actualité du drame de Yirgou, un confrère, profitant d'une conférence de presse d'un des regroupements politiques, a suggéré que chaque camp, opposition et majorité, travaille à ‘'désarmer'' les réseaux sociaux plutôt que de mobiliser ‘'des mercenaires'' pour attiser la situation. Mais la réponse de ce leader politique a été sans appel : ‘'non, ce ne sont pas nos activistes. Nos activistes sont responsables, nous tenons chaque semaine une rencontre avec eux".
La pratique, elle est connue. Elle ne vaut pas seulement pour les pouvoirs constitutionnels, elle se manifeste également sous les pouvoirs d'exception.
Le CSC doit donc se donner les moyens d'approcher les organisations avec ce message, qu'elles soient politiques que civiles. Approcher ces acteurs, pas dans une démarche et un esprit inquisiteurs, plutôt pour leur expliquer et solliciter leur aide pour porter le message auprès de leurs militants, sympathisants, inconditionnels. Il faut aider à rendre plus civiques les réseaux sociaux. Sinon, ces canaux de communication vont produire un monstre qui va finir par dévorer même ses géniteurs.
Dans le même esprit, il faut parler à certains cercles du pouvoir, pour que l'instrumentalisation d'activistes pour le besoin de la mobilisation populaire se fasse dans un minimum d'éthique et de respect des douleurs vécues par certains de leurs compatriotes. On peut bien se départir des propos et attitudes qui méprisent la douleur des familles et proches endeuillés dans cette crise.
C'est en partageant les peines et la douleur des autres que l'élan national tant prôné sera une réalité. Pas par ces propos qui laissent penser qu'il y a une catégorie de Burkinabè meurtris, qui doivent être résilients et constituer une sorte de boucliers pour ceux-là qui n'entendent parler de la crise qu'ils ne la ressentent. Sur l'espace public, chacun a le droit de défendre sa chapelle, mais pas jusqu'à l'indécence, quand même !
Dans cette ‘'campagne'' lancée par le CSC, un tandem avec la CIL (Commission de l'informatique et des libertés) ne sera pas de trop, pour ne pas dire qu'il pourrait être utile qu'efficace, notamment par des sorties publiques de sensibilisation tous azimuts : émissions radios, télé… ; conférences publiques dans les milieux formels et informels ; plaidoyer auprès des leaders coutumiers et religieux ; multiplication des flyers en destination du grand public, tout en diluant le français pour le rendre encore accessible à tous.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Sur les réseaux sociaux, des consommateurs avaient décidé de boycotter les réseaux de téléphonie mobile à cause de la cherté des services. Dans un communiqué publié le 24 mai 2023, l'association nationale des opérateurs de télécommunications ( ANOTEL) à pris quelques mesures pour satisfaire ses clients. Il s'agit entre autres de l'octroi de 10% du volume data supplémentaires sur les forfaits classiques de connexion Internet mobile. Lire le communiqué ci-joint
Le verdict du procès opposant l'association "Burkina Remparts" au journaliste Newton Ahmed Barry, prévu ce mercredi 24 mai 2023 au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga1, a été renvoyé au 31 mai 2023. Aucune partie ne s'est présentée devant les juges, d'où le renvoi.
Pour rappel, c'est l'association "Burkina Remparts" qui a porté plainte contre l'ex président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour diffamation.
En effet, d'après l'association, sieur Barry aurait tenu des propos diffamatoires au cours d'une émission sur "Radio France culture".
À son audition par la gendarmerie nationale, M. Barry a affirmé qu'il n'avait pas connaissance de l'existence de cette association.
Pour ce qui concerne la diffamation, la loi ne prévoit pas d'enquêtes préliminaires mais une comparution directe.
Quid de "Burkina Remparts
"Burkina Remparts" fait partie d'une fédération regroupant au moins 60 associations et d'organisations de la société civile (OSC), réparties au Burkina Faso.
Elle attend œuvrer pour fédérer les énergies afin de servir les populations, favoriser la cohésion sociale pour permettre aux Burkinabè de vivre en paix, entre autres.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Daniel Nabié était face au jury ce mercredi 24 mai 2023 afin de défendre les résultats de ses recherches pour l'obtention de son diplôme de doctorat unique en sociologie à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Il s'est penché sur la crise de l'Etat et les formes de protestation au Burkina Faso. A l'issue de la présentation et de la délibération des membres du jury, son document a été jugé recevable avec la mention très honorable.
Devant parents, amis, connaissances, collègues et un jury présidé par le Pr Domba Jean Marc Palm, directeur de recherche à l'INSS/CRNST, Daniel Nabié a défendu les fruits de ses cinq années de recherches. Le Pr Valérie Rouamba/Ouédraogo, directrice de thèse, le Pr Adja Ferdinand Vanga de l'université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo en Côte d'Ivoire, le Pr Ludovic Kibora, directeur de recherche à l'INSS/CRST (rapporteur), le Pr Boureima Ouédraogo (rapporteur), le Pr Augustin Palé (examinateur) sont les autres membres du jury.
Dans ces recherches, il ressort que les valeurs d'appartenance collective, d'intégrité, de patriotisme, de travail, de dignité, de justice caractérisaient les Voltaïques et principalement sous la révolution du 4 août 1983. Malheureusement, ces valeurs intrinsèques si chères aux Voltaïques ont pratiquement disparu et les attitudes des Burkinabè ont aujourd'hui évolué et de manière inquiétante. Comment les Burkinabè sont-ils parvenus à des valeurs citoyennes et sociales tant décriées aujourd'hui ?
C'est dans le but de contribuer à décortiquer la situation et trouver des solutions à ce problème d'actualité que Daniel Nabié s'y est intéressé pour la soutenance de sa thèse de doctorat unique en sociologie. « (Re) construction identitaire, crise de l'autorité de l'Etat et les formes de protestations au Burkina Faso » est le thème choisi pour les recherches. Il s'agit de comprendre l'évolution des valeurs citoyennes et sociales caractéristiques des Voltaïques à celles des Burkinabè actuels.
De façon spécifique, il s'agit de déterminer les valeurs caractéristiques des Burkinabè des périodes de l'avant révolution, de la révolution et de l'après révolution jusqu'à l'insurrection populaire de 2014, d'analyser les implications des changements des valeurs identitaires des Burkinabè intervenus depuis l'indépendance du pays, analyser les perceptions que les Burkinabè ont d'eux-mêmes en termes de citoyenneté et de civilité aujourd'hui, etc.
Pour mener ses recherches, Daniel Nabié a pu interroger 93 personnes issues notamment de l'administration publique, des leaders coutumiers et religieux, des organisations de la société civile, des acteurs politiques, de l'éducation et d'autres citoyens appartenant à d'autres groupes sociaux. Le champ géographique de l'étude est la ville de Ouagadougou.
À travers une analyse fonctionnaliste, institutionnelle, socio-constructiviste et par une démarche hypothético-déductive et une approche socio-historique, Daniel Nabié affirme que la baisse du contrôle social a entraîné la détérioration des valeurs caractéristiques de l'identité burkinabè actuelle. Il ajoute que les dysfonctionnements des institutions en charge de la gouvernance politique et sociale ont contribué à l'effritement des valeurs sociales, citoyennes caractéristiques des Burkinabè (intégrité, patriotisme, travail, dignité, justice, etc.)
La démission des parents dans l'éducation des enfants, l'influence des biens matériels (l'argent), l'inadéquation du système éducatif actuel sont aussi à l'origine du changement des valeurs sociales et citoyennes des Burkinabè, selon les résultats de recherche de l'impétrant.
Selon les explications de l'impétrant, ces valeurs autrefois caractéristiques des Burkinabè ont laissé place à la gabegie, à la corruption surtout après la révolution, à la stigmatisation socioculturelle, au manque d'exemplarité de la part de l'élite dirigeante, à l'impunité, à l'injustice, au manque d'équité, aux inégalités d'accès aux ressources, etc. Il affirme par ailleurs que l'incivisme est la première caractéristique actuelle des Burkinabè.
Selon les résultats de recherche du candidat, dans le substrat des valeurs sociales et citoyennes au Burkina Faso, les éléments dominants sont la survalorisation des biens matériels et l'individualisme. « Ainsi, l'individualisme s'est substitué à la solidarité. Pour des biens matériels, l'intégrité, l'honnêteté, le patriotisme, la vérité, la justice… disparaissent. Les gens sont prêts à mettre en péril les liens de fraternité, de famille et d'amitié, la paix, la cohésion et l'unité nationale pourvu que leurs intérêts personnels s'y trouvent », indique Daniel Nabié dans sa présentation.
Durant une quarantaine de minutes, Daniel Nabié a défendu les résultats de ses recherches avant de répondre aux questions, observations, suggestions et amendements des membres du jury. Après délibération, le jury à l'unanimité, a déclaré le document recevable et lui a décerné le grade de docteur avec la mention ‘'très honorable''.
Pour le Pr Valérie Rouamba/Ouédraogo directrice de thèse, le travail de son protégé à travers un sujet « très original » dépeint une situation réelle qui fait peur. « C'est un travail très actuel en ce sens qu'il nous a permis de faire une approche socio-historique de l'évolution de notre pays à travers les différentes crises et les transformations socio-politiques et surtout l'impact de ces transformations sur le citoyen burkinabè qui a opéré une mutation au fil du temps. Au début on disait que le Burkinabè, c'est l'homme intègre et de plus en plus ces valeurs ne sont plus tellement incarnées par les Burkinabè », explique-t-elle.
Elle a également loué les qualités du candidat avec lequel elle a travaillé pendant plusieurs années pour aboutir à ce document. « L'impétrant allie la qualité humaine et la qualité scientifique. D'abord, il est très disponible surtout pour les autres, il y a l'écoute, la réactivité. Il a cette curiosité scientifique et c'est un homme de foi. Tous ces qualités mises ensemble ne pourraient que donner le résultat qu'on a eu aujourd'hui », soutient-elle.
Malgré les difficultés d'inaccessibilité de certains documents et des difficultés d'ordre familial et professionnel, l'impétrant Daniel Nabié a réussi à boucler son document qui a été accepté par l'ensemble des membres du jury avec la ‘'mention très honorable''. C'est avec un sentiment de joie, de fierté et d'action de grâce à Dieu qu'il accueille donc cette mention très honorable. Il a profité de l'occasion pour remercier toutes les personnes qui l'ont soutenu et accompagné pour la rédaction de cette thèse.
Vu la qualité du sujet traité, le jury a recommandé à l'impétrant de tirer des textes pour publier et d'en faire un livre afin de vulgariser les résultats de ses recherches.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Alitus Femina veut briser le tabou sur le phénomène des notes sexuellement transmissibles dans les établissements scolaires et de façon générale, améliorer aussi la qualité de l'enseignement au Burkina Faso. C'est dans cette dynamique que cette association a organisé ce mardi 23 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, un atelier de partage et d'échanges avec des acteurs du monde de l'éducation.
Si les institutions scolaires et académiques sont des milieux de socialisation, d'éducation, force est de constater qu'elles sont aussi devenues des lieux où les antivaleurs règnent. Le système éducatif fait face à un phénomène qui défraie la chronique, celui des notes sexuellement transmissibles. En effet, selon des acteurs du monde éducatif, cette pratique fait de plus en plus la loi des enseignants dans les établissements scolaires. Pour les responsables de Alitus Femina, le constat est désolant, car les notes sexuellement transmissibles (NST) tuent la qualité de l'enseignement. D'où l'importance d'agir vite.
Qualifié souvent de « prostitution scolaire », le phénomène des NST intervient quand les enseignants, contre des relations intimes, distribuent de bonnes notes à leurs élèves. Mais, aussi attrayant que cela pourrait l'être, le revers est dur à supporter. La plupart du temps, les élèves qui acceptent les NST se laissent aller et ne consentent plus à fournir le moindre effort dans leurs études. Si cette réalité est bénéfique pour les évaluations de classe, elle l'est moins pour les examens officiels, car le jour de l'examen, l'élève se retrouve seul face à son destin. Cette pratique, en plus d'avoir des effets négatifs sur la qualité de l'éducation, peut avoir des conséquences sur la santé des élèves ou étudiantes.
C'est dans le but d'apporter sa contribution pour l'éradication de cette pratique au Burkina Faso et de promouvoir une éducation de qualité, que l'association Alitus Femina a vu le jour au Burkina. Elle est une entité partenaire d'Alitus Femina du Canada dont l'un des principaux partenaires reste le Fonds pour l'Innovation et la Transformation (FIT) et Affaires mondiales Canada. Pour les autorités municipales, cette association vient à point nommé pour combattre ce phénomène de notes sexuellement transmissibles.
En effet, Alitus Femina travaille sans relâche dans le domaine du renforcement de la qualité de l'éducation, mettant l'accent sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes en milieu scolaire et estudiantin. Son approche novatrice et son engagement envers la sensibilisation aux notes sexuellement transmissibles sont à la fois remarquables et essentiels pour promouvoir un apprentissage sûr et équitable pour tous, en particulier pour les jeunes filles et femmes.
« Notre singularité se manifeste à plusieurs niveaux. Nous sommes uniques en ce sens que nous avons osé aborder des questions demeurant taboues au sein de notre société, notamment la pratique des notes sexuellement transmissibles. De plus, notre unicité réside dans notre capacité à aborder un problème d'envergure avec des ressources limitées, dans l'ambition d'instaurer un modèle de changement tant au sein de notre pays qu'au-delà de nos frontières », a laissé entendre Dr Nourou Barry de l'association Alitus Femina.
Cet atelier qui se tient ce mardi 23 mai est l'une des activités phares de l'association. Il est financé par Alitus Femina Canada qui est lui-même financé par le FIT qui est un programme financé par Affaires mondiales Canada. Ce Fonds, selon Dr Nourou Barry, œuvre dans le domaine de l'éducation ainsi que dans beaucoup d'autres domaines du développement. Il vise à appuyer les petites et moyennes organisations dans la mise à l'essai de solutions novatrices visant à promouvoir l'égalité des genres dans les pays du Sud. Pour notre part, ce fonds met l'accent sur l'amélioration de la qualité de l'éducation en milieu scolaire et estudiantin avec un zoom sur le genre. Cet atelier a réuni des responsables d'institutions de l'éducation, des autorités municipales, des acteurs de la communication, des leaders coutumiers et religieux, des parents d'élèves ainsi que des élèves et étudiants.
Réfléchir sur des pistes de solutions pour éradiquer les NTS en milieu scolaire
Il s'est agi pour ces acteurs de discuter sur les actions d'Alitus Femina et de réfléchir ensemble sur les pistes de solutions, afin d'améliorer la qualité de l'enseignement au Burkina Faso. Plus précisément, améliorer la qualité de l'éducation chez les jeunes filles et femmes. « Les NST sont un sujet tabou et délicat, mais qui constitue une réalité dans nos institutions éducatives. Et Alitus Femina vient à point nommé pour essayer de comprendre le phénomène. C'est ainsi que des données ont été collectées à travers une enquête sur le terrain. Cet atelier vise à partager ces informations avec les différentes parties prenantes et recueillir leurs avis également sur le sujet, afin d'améliorer le système éducatif », a-t-il expliqué.
La cérémonie d'ouverture des travaux a été présidée par le président de la délégation spéciale de l'arrondissement 5 de la commune de Bobo-Dioulasso, Yoma Etienne Bako. Il a fortement salué l'initiative de la création de Alitus Femina. « Nous saluons cette noble initiative à sa juste valeur parce que cette association vise à moraliser le monde éducatif. Pour que l'éducation soit porteuse pour le développement d'un pays, il faut qu'elle se base sur des valeurs très nobles. Et cette association se donne les moyens de sensibiliser les acteurs du monde éducatif sur le phénomène des NST. Ce qui est une bonne chose », s'est-il réjouit.
Il reste convaincu que les propositions issues de cet atelier vont permettre à Alitus Femina d'améliorer ses interventions sur le terrain dans le cadre de la lutte contre les NST. D'où son engagement, au nom de la délégation spéciale de l'arrondissement, d'accompagner l'association dans sa mission. Cet atelier s'est articulé autour des communications, des échanges entre acteurs ainsi que des travaux de groupe, afin de proposer des pistes de solutions. A l'issue donc des travaux, des propositions ont été faites pour non seulement améliorer la qualité de l'enseignement au Burkina mais aussi aider Alitus Femina à améliorer ses interventions sur le terrain.
Parmi les propositions, l'on peut retenir, entre autres, la création d'un numéro vert pour dénoncer tout acte des NST ; maximiser sur les campagnes de sensibilisation à travers des théâtres fora, des thés débat, les émissions télévisées et radiophoniques ; appliquer des sanctions aux acteurs de la pratique ; impliquer les parents d'élèves dans cette lutte ; etc. Toutes ces propositions sont bien accueillies par les responsables de l'association. Safiatou Lingani est la directrice de la promotion du genre et de l'action sociale de la commune de Bobo-Dioulasso. Selon elle, l'exploitation sexuelle dans les écoles est devenue un phénomène tellement répandu qu'elle se réjouit du combat de Alitus Femina.
« J'entends parler des NST mais j'ignorais l'existence d'une association qui lutte contre la pratique. Donc c'était d'abord une découverte pour moi et j'avoue que nous avons beaucoup appris au cours de cet atelier. Je suis très contente. Nous attendons beaucoup de cette association sur le terrain afin qu'on arrive à éradiquer ce phénomène parce qu'il joue négativement sur l'éducation de nos enfants et sur le rendement de l'élève », a-t-elle laissé entendre.
Kati Mireille Ouédraogo, étudiante en anthropologie à l'université Nazi Boni, a pris part à cet atelier. Elle affirme n'avoir jamais été victime de cette pratique. Pour elle, « lorsqu'on parle de NST, on pense que ce sont uniquement les élèves ou les étudiantes qui sont des victimes alors que les enseignants sont très souvent des victimes et personne n'en parle. Donc la sensibilisation doit se mener à tous les niveaux », a-t-elle conseillé. Qu'à cela ne tienne, elle invite ses camarades à utiliser leur intellect pour pouvoir avoir les meilleures notes car, dit-elle, « ce n'est pas avec les jambes qu'elles vont acquérir les meilleures qualités pour pouvoir espérer diriger un jour ce pays ».
Le proviseur du lycée Tatana de Banfora, Moussa Koné, pour sa part a salué également cette initiative. A l'en croire cet atelier vise à apporter une contribution pour améliorer le système éducatif au Burkina. Il a reconnu que la question des NST demeure toujours un sujet tabou dans la société. C'est pourquoi, il trouve intéressant que Alitus Femina s'intéresse à la problématique. Tout en saluant les actions de cette association, il a réaffirmé son engagement à œuvrer au côté de ses responsables dans cette lutte qu'il juge noble. « Il est très important de lutter contre cette pratique qui peut amener plus tard ces élèves dans la prostitution », a prévenu Moussa Koné.
Pour une lutte efficace sur le terrain, Alitus Femina collabore avec les acteurs du monde éducatif, dont les institutions scolaires. A cet effet, l'association a doté certains établissements scolaires d'outils de collecte de données sur le terrain. Ainsi, plus d'une dizaine d'établissements ont bénéficié de tablette pour faciliter le travail. Après avoir reçu le matériel des mains de la présidente de Alitus Femina, Maïmouna Traoré, les bénéficiaires se réjouissent et promettent d'en faire bon usage.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Bien que connu pour ses objets d'art au Burkina Faso, en France, en Suisse, en Espagne, aux Etats-Unis, etc., l'artiste Jean Luc Bambara ne compte pas s'arrêter là. S'épanouir à travers son savoir-faire, c'est la philosophie qui l'a poussé dès le début et il la transmet aux autres artistes qui apprennent auprès de lui. Une visite dans son centre le mardi 23 mai 2023 à Ouagadougou nous a permis de mieux comprendre sa lutte.
Dans la galerie de l'espace culture Barso, c'est l'art dans tous ses états qui accueille tout visiteur. Des objets d'art, réalisés à base de pierre, de bois ou avec du bronze, exposés aux quatre côtés du mur.
Dans la cour du centre, plusieurs visiteurs sont au rendez-vous. Des artistes, des amis et connaissances de Jean Luc Bambara, le président de l'association Barso, sont présent pour assister au lancement de l'atelier de production de sculptures sur bronze suivi d'une mise en marché au profit des artistes plasticiens.
Financé à 36 millions de FCFA par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), le projet de production de sculptures sur bronze suivi d'une mise en marché de l'association Barso va couvrir une durée de huit mois. Ce projet va toucher une dizaine d'artistes plasticiens sélectionnés.
Accroître la productivité des bénéficiaires afin d'équiper leurs ateliers et permettre aux artistes de vivre de leur art, tel est l'objectif principal recherché par ce projet.
Selon le président de l'association BARSO, Jean Luc Bambara, ce projet va se dérouler en deux phases. « La première phase consiste à produire des œuvres semi-monumentales avec la participation des artistes bénéficiaires. La seconde phase qui est celle de la mise en marché, consistera à vendre les œuvres à travers des expositions à Ouagadougou et dans d'autres villes du pays », a-t-il indiqué.
Compte tenu de la situation sécuritaire qui impacte négativement la commercialisation des œuvres plastiques, la deuxième phase constitue un défi pour l'association Barso. A cet effet, Jean Luc Bambara invite la population à s'approprier les productions issues du projet.
Présente au lancement de cet atelier de production, la secrétaire générale adjointe du ministère en charge des arts et de la culture, Adama Segda, a rappelé les mécanismes présents au Burkina Faso qui font la promotion des œuvres d'arts. « Il y a le soutien à la mobilité extérieure des artistes. Également, il y a des mécanismes d'œuvres d'arts qui sont mis en place depuis 2012 et qui permettent de façon régulière l'acquisition par le gouvernement d'une quantité importante d'œuvres d'arts pour la décoration d'édifices publics », a-t-elle énuméré.
L'occasion a été choisie en jour pour rappeler la loi dite « 1% artistique » qui peine à être appliquée au pays des hommes intègres. Il faut noter qu'en mai 2021, l'Assemblée nationale a adopté du « 1% artistique », qui permet d'imposer 1% de la valeur d'un immeuble d'une valeur d'au moins 50 millions de francs pour la décoration de cet édifice afin de permettre aux artistes de vivre de leur art.
Cette loi institue l'obligation de décoration artistique des constructions publiques et des bâtiments recevant du public sur le territoire du Burkina Faso, ainsi que dans ses enclaves diplomatiques. L'obligation de décoration artistique consiste à consacrer 1% du coût total des travaux de construction, d'extension ou de réhabilitation des bâtiments publics ou devant recevoir du public à la commande ou à l'achat d'une ou plusieurs œuvres d'art originales destinées à être intégrées dans l'ouvrage ou ses abords.
Concernant le champ d'application, la loi précise que la quote-part de « 1% artistique » s'applique aux opérations de constructions publiques, d'extension ou de réhabilitation changeant la destination d'un bâtiment public ou d'un bâtiment recevant du public, lorsque le coût total des travaux hors taxes est supérieur ou égal à 50 millions de francs CFA.
La disposition concerne également les projets d'aménagements des sites et zones à vocation culturelle et/ou touristique, de réalisations ou de développements d'infrastructures culturelles ou touristiques. Ce, quel que soit le coût total des travaux.
Lire aussi Jean-Luc Bambara : L'art de la case maternelle, aux quatre coins du monde
Cryspin Laoundiki
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L'université Aube Nouvelle a procédé le mardi 23 mai 2023 à Ouagadougou, à la remise de 200 tonnes de vivres et un chèque de 7 924 999 FCFA au profit des Forces de défense et de sécurité et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Cette bienheureuse action du personnel enseignant et administratif du temple du savoir est un soutien à l'effort de paix.
200 tonnes de maïs et un chèque de 7 924 999 FCFA. C'est la contribution de l'université Aube Nouvelle à l'effort de paix. Le montant du chèque est issu des retenues de 1% sur le salaire du personnel de l'université et le maïs de la production agricole du fondateur. Par cette action, l'université Aube Nouvelle répond ainsi à l'appel à la contribution volontaire lancé par le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, dans la dynamique de soutenir l'effort de paix.
Pour le P-DG et fondateur de l'université Aube Nouvelle, le geste de son institution est symbolique. Pour lui, c'est pour encourager et motiver les forces combattantes qui ont tout abandonné pour être engagées au front pour sauver le pays des forces du mal. Il a indiqué que le sacrifice très élevé que les FDS et les VDP consentent interpelle tous les Burkinabè de toute obédience et de toute classe sociale.
C'est le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Adjima Thiombiano, qui a présidé la cérémonie. Il a salué le donateur pour son geste patriotique. Il s'est réjoui que l'université Aube Nouvelle, une université privée, contribue à l'effort de paix. Pour lui, le geste hautement symbolique posé par cette université est la preuve que l'enseignement supérieur privé est aussi engagé dans cette quête de la paix. « Je fonde l'espoir que d'autres suivront cet exemple et que le Burkina Faso retrouvera un climat de paix et d'entente cordiale entre ses fils et filles », a-t-il indiqué.
Le ministre en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, a lui aussi tenu à remercier l'ensemble du personnel de l'université Aube Nouvelle pour avoir répondu à l'appel du chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré. Il a aussi salué leur contribution et surtout remercié le ministre en charge de l'enseignement supérieur qui a relayé l'appel du chef de l'Etat au niveau des universités du Burkina Faso, dont les effets sont perceptibles à travers l'initiative de l'U-AUBEN.
La cérémonie de remise de don a connu la présence du ministre en charge de la solidarité Nandy Some /Diallo.
Ce n'est pas la première fois que l'université Aube Nouvelle réalise de belles actions au profit de la nation. En mai 2022, elle avait offert une ambulance et 100 tonnes de maïs à la gendarmerie nationale. Bien avant, en novembre 2018, la gendarmerie avait reçu un drone et 105 ordinateurs. L'université ne compte pas s'arrêter là. Elle promet d'être toujours là quand la nation aura besoin d'elle.
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Dans ce communiqué signé ce mercredi 24 mai 2023, le gouverneur de la région du Nord invite les populations à la retenue et au calme, et espère savoir compter sur leurs compréhensions habituelles.
Cette décision intervient suite à des altercations intervenues dans le marché de bétail de Ouahigouya, entre les populations résidentes, et celles des villages de Konga-Peulh, Règa et Zogoré, relevant des communes rurales de Oula et Zogoré, venues avec un nombre important d'animaux. Elles ont été donc prises à partie, selon le communiqué, pour suspicion de complicité d'actes terroristes et vols d'animaux. Les détails dans la suite du communiqué.
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Après un succès 2-0 face au Togo pour leur première sortie, les jeunes Burkinabè ont rebeloté avec un large succès 8-0 face à leurs homologues du Niger. Un match disputé dans l'après-midi de ce mercredi 24 mai 2023.
Grâce à cette deuxième victoire, les filles de Pascal Sawadogo se qualifient pour les demi-finales de ce tournoi sous-régional. Mais avant, elles devraient disputer le 3e et dernier match de poule face au Nigéria le 28 mai 2023.
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Vidéo : RTB
Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 mai 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 32 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE
Le Conseil a examiné un projet de loi portant institution du Service national patriotique.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°48/93/ADP du 15 décembre 1993 portant création d'un Service national. Son objectif principal est de corriger les insuffisances de ladite loi pour tenir compte des aspirations nouvelles en fonctions de la situation de notre pays.
Ce projet de loi comporte entre autres comme innovations :
la clarification des notions de « Service national » et de « Service national pour le développement » ;
la prise en compte du caractère militaire du Service national ;
la constitution de réserve à même de soutenir l'armée nationale dans la défense de la Nation ;
l'augmentation de l'âge maximum des assujettis au Service national qui passe de 30 à 35 ans ;
la création d'une commission de discipline chargée de prononcer des sanctions ;
la prise en compte des sanctions en cas d'insoumission des Appelés.
Ce projet de loi permettra au Service national patriotique de mieux assurer l'organisation de la formation civique et militaire, conformément aux attentes du Gouvernement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan de l'organisation des concours de la Police nationale, session 2022 et à une demande d'autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l'année 2023.
Au titre de l'année 2022, le ministère a recruté et mis à la disposition des deux (02) écoles de Police, 810 élèves-policiers et policiers-élèves, dont 10 élèves
Commissaires de police, 50 élèves Officiers de police et 750 élèves Sous-officiers de police parmi lesquels 50 de sexe féminin.
Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 20 Commissaires de police et de 50 Officiers de police au titre des concours professionnels et de
20 Commissaires de police, de 20 Officiers de police et 2 000 sous-Officiers de police dont 50 de sexe féminin au titre des concours directs, pour l'année 2023.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif au bilan de l'organisation des concours professionnels et directs du personnel du corps des greffiers et des auditeurs de justice (magistrature) de la session de 2022, et à une demande d'autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs, au titre de la session 2023.
Au titre de l'année 2022, le ministère en charge de la Justice a organisé cinq (05) concours à l'issue desquels 20 élèves fonctionnaires ont été recrutés au titre des concours professionnels et 150 élèves fonctionnaires au titre des concours directs.
Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 10 Greffiers en chef et de 10 Greffiers au titre des concours professionnels, de 60 Greffiers, de
40 Secrétaires des Greffes et Parquets et de 100 Auditeurs de justice (magistrats), au titre des concours directs pour l'année 2023.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d'un Président de la Commission nationale des Droits humains (CNDH).
L'adoption de ce décret permet la nomination de Madame Gonta Alida Henriette DA, en qualité de Présidente de la Commission nationale des Droits humains (CNDH) pour un dernier mandat de quatre (04) ans.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination des autres Membres du Bureau de la Commission nationale des Droits humains.
L'adoption de ce décret permet la nomination des autres Membres du Bureau de la Commission nationale des Droits humains.
Ce sont :
Vice-Président :
Monsieur Richard SAWADOGO, pour un premier mandat de quatre (04) ans.
Rapporteur général :
Monsieur Mohamed Lamine OUEDRAOGO, pour un premier mandat de quatre (04) ans.
Membre :
Madame Salamata OUEDRAOGO, pour un dernier mandat de quatre
(04) ans.
Le quatrième rapport porte nomination de Magistrats à la Direction générale de l'Administration judiciaire.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE
Le Conseil a adopté un rapport relatif au recrutement de 15 000 agents de santé à base communautaire (ASBC) à travers le Groupement d'intérêt publicProgramme national de volontariat au Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de ces 15 000 agents de santé à base communautaire en vue de renforcer les capacités endogènes des communautés locales dans la gestion de leurs besoins en matière de santé.
Le recrutement des 15 000 agents de santé à base communautaire vise à renforcer l'offre de services de santé en zone urbaine et péri-urbaine et dans les régions à fort défi sécuritaire.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d'emplois et nomination d'un enseignant-chercheur dans l'emploi de Maître de Conférences à l'Université de Fada N'Gourma.
L'adoption de ces décrets permet la création d'un (01) emploi de Maître de Conférences et d'un (01) emploi de Maître-assistant et la nomination d'un Maître de Conférences à l'Université de Fada N'Gourma, pour compter du 28 juillet 2022.
Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d'emplois et nomination d'enseignants dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de Conférences à l'Université Joseph KI-ZERBO.
L'adoption de ces décrets permet la création de quatorze (14) emplois de
Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de vingt-quatre (24) emplois de Maître de Conférences, de trente (30) emplois de Maître-assistant et Maître-assistant hospitalo-universitaire et la nomination de dix (10) enseignants dans les emplois de Professeur titulaire, de quatre (04) enseignants dans les emplois de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de vingt-quatre (24) enseignants dans les emplois de Maître de Conférences.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait
au Conseil le bilan de la visite de travail et d'amitié du Premier ministre,
Son Excellence Monsieur Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA à Caracas, en République bolivarienne du Venezuela du 08 au 15 mai 2023.
Cette visite de travail et d'amitié a permis de découvrir les richesses du peuple vénézuélien, d'identifier des domaines de coopération et de raffermir les relations de coopération qui existent entre les deux pays.
Au cours de son séjour, le Premier ministre burkinabè a eu des échanges avec de hautes personnalités vénézuéliennes sur des questions relatives entre autres, au développement, au secteur de l'énergie, à la lutte contre le terrorisme, à l'armement et à la diplomatie.
Le Premier ministre a par ailleurs rencontré les étudiants burkinabè bénéficiaires d'une bourse vénézuélienne pour des études en médecine intégrale communautaire. Pour marquer leur solidarité à l'effort de guerre, ces étudiants ont apporté une contribution symbolique au profit du Fonds de solidarité patriotique.
II.2. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte-rendu de la 3ème session de la grande commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République de Guinée tenue du 26 au 28 avril 2023 à Conakry.
Cette 3ème session qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des liens d'amitié et de fraternité entre le Burkina Faso et la République de Guinée a permis de faire le bilan de la mise en œuvre des accords déjà signés par les deux parties et d'examiner de nouveaux axes de coopération en tenant compte des priorités actuelles des deux pays.
Cette 3ème session a ainsi permis la signature de 22 nouveaux accords notamment dans les domaines de la sécurité, du commerce, des mines et de l'énergie, de l'agriculture, du transport et de l'artisanat. Les parties burkinabè et guinéenne ont également signé une Feuille de route pour un meilleur suivi de la mise en œuvre desdits accords.
II.3. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à la mise en place d'un groupe de travail permanent pour la gestion des allégations de violations de Droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
La mise en place de ce groupe de travail vise à répondre à un besoin de notre pays de se doter d'un mécanisme de gestion des allégations de violations de Droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Ce groupe de travail servira de cadre permanent de veille, d'alerte et de gestion de toutes les allégations de violations de Droits humains. A ce titre, il est chargé entre autres de :
surveiller, répertorier et traiter tous les incidents mettant en cause les
Droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ;
contribuer à la prévention des cas de violations de Droits humains.
II.4. Le ministre de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative au bilan de la 6ème édition de la
Journée internationale du Vivre-ensemble en paix (JIVEP) commémorée le 16 mai 2023.
Placée sous le thème : « Repenser le vivre-ensemble dans nos communautés dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire complexes », cette édition du JIVEP avait pour objectif de susciter un engagement commun des communautés en faveur d'une véritable culture de réconciliation nationale et de vivre-ensemble.
Cette journée a permis d'organiser des activités de communication sur le Vivre-ensemble en paix, d'organiser une cérémonie d'installation des membres du Comité interministériel d'indemnisation des victimes et ayant-droits de victimes et d'animer des conférences publiques.
La Journée internationale du Vivre-ensemble en paix a été instituée le 08 décembre 2017 par l'Assemblée générale des Nations unies.
La deuxième communication fait le bilan de quatre (04) visites gouvernementales aux Personnes déplacées internes (PDI) à Kaya, Dori, Nagréongo et Banfora du 23 mars au 29 avril 2023.
Ces visites ont permis à la mission gouvernementale d'échanger avec les PDI et leur apporter un réconfort moral et psychosocial, de s'enquérir des difficultés auxquelles sont confrontés les agents du département sur le terrain ainsi que les structures et les organisations partenaires qui concourent à l'atteinte des résultats du Gouvernement dans la gestion de la double crise sécuritaire et humanitaire.
Dans les différentes localités, la délégation a aussi rencontré les autorités religieuses et coutumières pour leur traduire la reconnaissance du Gouvernement pour la solidarité et l'hospitalité offertes aux PDI ainsi que leur grande implication dans la gestion de la crise humanitaire et sécuritaire.
A l'issue des visites, la délégation a rassuré les communautés de l'engagement du Gouvernement à trouver des solutions idoines pour la sécurisation du pays en vue du retour des Personnes déplacées internes dans leurs localités.
II.5. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 3ème édition du Salon international du coton et du textile (SICOT), prévu pour se tenir les 26 et 27 janvier 2024 à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest.
La 3ème édition du Salon international du coton et du textile se tiendra sous le thème : « La transformation locale du coton : quels modèles d'industrialisation pour l'Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ? ».
Cette édition du SICOT servira de plateforme d'échanges et de réflexions et réunira les professionnels de la chaîne de valeur du coton autour des préoccupations et des opportunités de développement de la filière coton et du textile. Le SICOT est une tribune de promotion et de valorisation du coton africain et burkinabè et du savoir-faire des créateurs du continent.
II.6. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 14ème édition de la foire aux semences de variétés améliorées de plantes, prévue pour se tenir du 25 au 28 mai 2023 à Ouagadougou.
Placée sous le thème : « Contribution des résultats de la recherche agricole à la résilience des populations et à l'employabilité des jeunes et des femmes : cas des semences améliorées dans le contexte de crise sécuritaire et alimentaire », cette édition contribuera à faire connaître les produits de la recherche en matière de semences de variétés améliorées de plantes aux acteurs du monde agricole et au grand public.
Elle est placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre.
II.7. Le ministre de l'Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil deux
(02) communications.
La première communication est relative aux conclusions du Rapport
2021-2022 sur l'état de la fraude en matière de commercialisation de l'or et des autres substances précieuses.
Le Rapport 2021-2022 sur l'état de la fraude en matière de commercialisation de l'or et des autres substances précieuses révèle qu'une grande quantité de l'or burkinabè fait l'objet de fraude chaque année et génère d'importants flux financiers illicites.
Les faits recensés par la Brigade nationale anti-fraude de l'or (BNAF) en 2021 et 2022 concernent entre autres, la possession, la détention, le transport de l'or sans agrément, carte d'artisan ou d'acheteur valide, l'absence et/ou la non tenue à jour de registres règlementaires, l'utilisation de matériel de pesée non conforme ou non certifié par les services de la qualité et de la métrologie ou toute autre structure administrative habilitée et l'utilisation de manœuvres frauduleuses tendant à faire passer d'autres substances minérales pour de l'or.
Ledit rapport fait ressortir une fraude à grande échelle de l'or issu de l'exploitation artisanale impliquant les comptoirs privés d'achat et de vente d'or et des titulaires d'autorisation d'exploitation artisanale et de permis d'exploitation semi-mécanisée.
Cette fraude se caractérise notamment par la non-déclaration au Burkina Faso des pays de destination et la non-déclaration de l'or exporté dans les pays de destination. D'importantes quantités d'or issues de l'exploitation artisanale font ainsi l'objet de fraude chaque année à destination de pays voisins. Toutes ces actions ont causé un préjudice financier de centaines de milliards de F CFA à l'Etat burkinabè.
Au cours de la période 2021-2022, les différentes actions de lutte contre la fraude de l'or ont permis de recouvrer un montant cumulé d'un milliard cinq cent quatre-vingt-six millions trois cent quatre-vingt-seize mille cinq cent quatre-vingt-neuf (1 586 396 589) F CFA d'amendes générées par la saisie de 35,347 kg d'or.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures idoines en vue de renforcer la lutte contre la fraude de l'or et des substances précieuses au Burkina Faso.
La seconde communication est relative aux recommandations du groupe de réflexion sur l'assèchement des sources de financement du terrorisme à travers l'exploitation minière artisanale de l'or.
Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à des attaques opérées par des Groupes armés terroristes (GAT). Ces groupes exploitent directement et indirectement certains sites miniers artisanaux et industriels abandonnés et font sortir illicitement du territoire national d'importantes quantités d'or en direction de pays voisins. Les recettes générées à travers ces trafics contribuent au financement du terrorisme.
Pour lutter efficacement contre le terrorisme, le Gouvernement a mis en place un groupe de réflexion chargé de faire des propositions d'actions pour l'assèchement des financements du terrorisme en particulier à partir de l'exploitation minière artisanale.
Plusieurs recommandations ont donc été formulées. Il s'agit entre autres :
de la sécurisation des sites d'exploitation minière artisanale et semimécanisées ;
de l'implantation d'une raffinerie d'or ;
du renforcement de la coopération avec les pays de destination ou de transit de l'or exporté du Burkina Faso ;
de la sensibilisation et de l'information des acteurs de la chaîne de commercialisation sur la règlementation en vigueur en matière de commercialisation de l'or et des autres substances précieuses au Burkina Faso ;
de la lutte contre le blanchiment des capitaux pour le financement du terrorisme ;
de l'établissement d'un mécanisme d'échanges d'informations entre les structures habilitées à lutter contre la fraude de l'or ;
de l'incitation des populations à dénoncer la fraude de l'or.
II.8. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil une communication relative à la mise en place d'un dispositif d'information et d'orientation des étudiants en matière d'opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi.
La mise en place de ce dispositif concrétise l'engagement du Chef de l'Etat face à la communauté universitaire lors de sa visite à l'Université Joseph KI-ZERBO le 17 janvier 2023. Il va se traduire par le déploiement des services de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) au sein des Instituts d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) par la mise en place de bureaux « Bilan de compétences et accompagnement (BCA) ».
Les BCA visent à apporter une assistance de proximité aux jeunes en milieu universitaire en vue de les orienter vers les opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi correspondant au mieux à leurs capacités et aptitudes professionnelles.
La première phase du déploiement des bureaux BCA concerne 14 IESR publics. Son lancement est prévu le 26 mai 2023 sous le très haut patronage du Chef de l'Etat. La mise en place de ces bureaux connaîtra une extension progressive aux autres Institutions d'enseignement supérieur et de recherche publiques et privées d'ici à 2025.
III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Monsieur Dominique KONOMBO, Mle 343 694 L, Assistant en Droits humains, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions.
Pour le compte de la Grande Chancellerie :
Monsieur Emmanuel SORGHO, Mle 118 969 G, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Secrétaire général.
B. AU TITRE DE LA PRIMATURE
- Monsieur Boukaré Sébastien YOUGBARE, Mle 207 918 J,
Informaticien, Manager des systèmes d'information et du numérique,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI).
C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
Monsieur Emmanuel OUALI, Mle 229 943 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département apatridie de la migration mixte et des solutions durables ;
Monsieur Belko DIALLO, Mle 97 966 X, Ministre plénipotentiaire,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de département des études statistiques et de la planification au Secrétariat permanent de la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF) ;
Monsieur Adama KINDO, Mle 208 204 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de département de l'éligibilité et de la protection internationale à la Commission nationale pour les réfugiés.
D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Monsieur Sibiri Parfait ZOUNDI, Mle 35 923 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller fiscal auprès de la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR).
Monsieur Assonsi SOMA, Mle 212 283 U, Enseignant-chercheur, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général adjoint du développement territorial ;
Monsieur Elie TIEMTORE, Mle 212 287 A, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la résilience et de l'appui à la stabilisation des territoires ;
Madame Tomékün Raïssa Aimée BILA/SOMDA, Mle 212 284 H,
Conseiller en aménagement du territoire et développement local,
1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des études spatiales et de l'aménagement du territoire.
E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Monsieur Sié Maxime DA, Mle 202 173 K, Informaticien, 1ère classe,
8ème échelon, est nommé Conseiller technique à la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) ;
Monsieur Beningnindé Denis OUEDRAOGO, Mle 248 193 G,
Conseiller en archivistique, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
Monsieur Sanlet Adama TRAORE, Mle 84 123 J, Juriste, 1ère classe,
11ème échelon, est nommé Directeur des relations avec les institutions non parlementaires ;
Ousséni DIALLA, Mle 215 114 F, Juriste, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Chargé d'études à la Commission de l'informatique et des libertés ;
Monsieur El Hadji Ya-Akoub Diaby KASSAMBA, Mle 207 793 D,
Informaticien, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d'études à la
Commission de l'informatique et des libertés ;
Monsieur Zakaria BAYOULOU, Mle 200 408 H, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains et de la promotion de la citoyenneté et de la paix du Centre-Nord.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE
Monsieur Robert KARAMA, Mle 118 893 J, Médecin spécialiste, catégorie P1, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Siaka Laurent GANOU, Mle 49 993 E, Attaché de santé,
2ème classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Didier DIPAMA, Mle 231 504 B, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l'hygiène publique de la Boucle du Mouhoun ;
Madame Yéri Sylvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée
Directrice régionale de la Santé et de l'hygiène publique des Cascades ;
Monsieur Daniel YERBANGA, Mle 224 359 D, Médecin de santé publique, catégorie U1, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l'hygiène publique du Centre ;
Madame Anata DORO/SORE, Mle 224 728 E, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Santé et de l'hygiène publique du Centre-Sud ;
Mahamady Pamiki Yaba YARBANGA, Mle 206 891 U,
Médecin spécialiste de santé publique, catégorie P, 1ère classe,
5ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l'hygiène publique de l'Est ;
Madame Ouo Mireille COULIBALY, Mle 206 880 A, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Santé et de l'hygiène publique du Plateau-Central ;
Monsieur Bakary TRAORE, Mle 111 395 W, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l'hygiène publique du Sud-Ouest.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Monsieur Patoingnimi Arsène TIENDREBEOGO, Mle 358 753 W,
Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général des carrières et Responsable du Programme « budgétaire carrières » ;
Monsieur Wend Dolean Arsène ILBOUDO, Mle 333 944 V, Ingénieur de recherche en énergie, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur général de l'énergie et des mines ;
Monsieur Mamadou OUEDRAOGO, Mle 85 063 T, Ingénieur de l'énergie, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines ;
Monsieur Bayambouè Blaise BADOLO, Mle 85 062 E, Ingénieur électricien, 1er grade, 10ème échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines ;
Monsieur Théophile OUEDRAOGO, Mle 334 080 J, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines ;
Ouambi Edouard ZOMA, Mle 358 768 C, Ingénieur de la
géologie et des mines-option mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé
Inspecteur de l'énergie et des mines ;
Monsieur Martin ZOUNGRANA, Mle 104 438 V, Inspecteur du travail,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines ;
Monsieur Abdou SAWADOGO, Mle 358 766 R, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines ;
Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 334 081 B, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines ;
Monsieur Mahomed KABRE, Mle 358 750 U, Inspecteur de la géologie et des mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines ;
Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 360 935 M, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines ;
Monsieur Patindé Alain YAMEOGO, Mle 256 572 Y, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
Monsieur Oussou ZAMPOU, Mle 220 649 Y, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
Monsieur Victor ZIGANI, Mle 359 137 Y, Inspecteur des impôts,
1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE).
H. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION
Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 G, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 3ème échelon, est nommé
Directeur général de la recherche et de l'innovation ;
Madame Sophie OUOBA/SAWADOGO, Mle 324 188 S, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Chargée d'études, en remplacement de Madame Annick Lydie Djouma PIKBOUGOUM/ZINGUE OUATTARA ;
Monsieur David SANON, Mle 54 616 H, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d'études, en remplacement de Monsieur Alidou MAIGA ;
Monsieur Mohamed SEYNOU, Mle 119 738 E, Professeur titulaire, catégorie P1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l'Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;
Monsieur Félix dit Bondo KINI, Mle 46 546 W, Chercheur, catégorie P1, classe terminale, est nommé Secrétaire permanent de l'Autorité nationale pour la mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques (SP/ANCAC) ;
Monsieur Amadou TRAORE, Mle 58 518 G, Directeur de recherche, catégorie P1, 1er échelon, est nommé Secrétaire permanent de l'Energie atomique (SP/EA) ;
Monsieur Sougalo SOULAMA, Mle 49 957 F, Maître de recherche, catégorie P2, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de gestion des ressources phytogénétiques
(SP/CONAGREP) ;
Monsieur Arsène Ratalignian OUEDRAOGO, Mle 91 680 H,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l'administration des finances de l'Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;
Madame Patoinéwendé Denise ILBOUDO, Mle 271 429 D,
Maître-assistant en Immunologie, est nommée Maître de conférences en Biologie Moléculaire et Immunologie à l'Institut supérieur de développement durable (ISDD) de l'Université de Fada N'Gourma (UFDG), pour compter du 28 juillet 2022.
Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l'emploi de Professeur titulaire pour compter du 28 juillet 2022 :
Monsieur Bouma Fernand BATIONO, Mle 102 680 W, Maître de conférences en Sociologie-Anthropologie de la santé, est nommé Professeur titulaire en Anthropologie et sociologie de la santé à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Ramané KABORE, Mle 216 334 H, Maître de conférences en
Sociologie, est nommé Professeur titulaire en Sociologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Lassina KOTE, Mle 41 184 K, Maître de conférences en Archéologie et Préhistoire africaines, est nommé Professeur titulaire en
Archéologie et Préhistoire à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Lassane YAMEOGO, Mle 110 906 M, Maître de conférences en Géographie rurale et aménagement, est nommé Professeur titulaire en
Géographie rurale et aménagement à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Salifou Koucka OUIMINGA, Mle 119 759 C, Maître de conférences en physique appliquée : Energétique combustion, est nommé Professeur titulaire en Physique : Combustion à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;
Monsieur Issa TAPSOBA, Mle 111 049 P, Maître de conférences en Chimie analytique : Electrochimie organique, est nommé Professeur titulaire en Chimie : Chimie analytique à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;
Monsieur Issa ZABSONRE, Mle 215 003 P, Maître de conférences en Mathématiques : Mathématiques appliquées, est nommé Professeur titulaire en Mathématiques : Mathématiques appliquées à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;
Monsieur Adama OUEDA, Mle 119 741 A, Maître de conférences en Biologie et Ecologie animales, est nommé Professeur titulaire en Biologie et Ecologie animales à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;
Monsieur Patrice ZERBO, Mle 41 443 D, Maître de conférences en Ethnobotanique-Ethnopharmacologie, est nommé Professeur titulaire en
Ethnobotanique-Ethnopharmacologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;
Monsieur Cheikna ZONGO, Mle 214 999 D, Maître de conférences en Biochimie-Microbiologie, est nommé Professeur titulaire en BiochimieMicrobiologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT).
Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l'emploi de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, pour compter du 28 juillet 2022 :
Monsieur Papougnézambo BONKOUNGOU, Mle 42 817 L, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Anesthésie-
Réanimation à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SDS) ;
Monsieur Mahamoudou SANOU, Officier des forces armées nationales, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Bactériologie, virologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en
Bactériologie-Virologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SDS) ;
Monsieur Nobila Valentin YAMEOGO, Mle 224 433 U, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Cardiologie, est nommé
Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Cardiologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SDS) ;
Madame Estelle Noëla Hoho YOUL, Mle 216 336 C, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pharmacologie, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Pharmacologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SDS).
Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l'emploi de Maître de conférences pour compter du 28 juillet 2022 :
Monsieur Pon Jean-Baptiste COULIBALY, Mle 241 848 S, Maîtreassistant en Archéologie, est nommé Maître de conférences en
Archéologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Donatien DAHOUROU, Mle 52 135 C, Maître-assistant en Psychologie expérimentale, est nommé Maître de conférences en
Psychologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Seindira MAGNINI, Mle 102 681 D, Maître-assistant en
Sociologie, est nommé Maître de conférences en Sociologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Jérémi ROUAMBA, Mle 257 222 J, Maître-assistant en Géographie humaine, est nommé Maître de conférences en Géographie humaine à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Abdoul Azise SODORE, Mle 257 225 C, Maître-assistant en Géographie/Aménagement, est nommé Maître de conférences en
Géographie/Aménagement à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Zakaria SORE, Mle 212 563 Y, Maître-assistant en Sociologie de l'éducation, est nommé Maître de conférences en Sociologie de l'Education à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;
Monsieur Samson GUENNE, Mle 209 902 H, Maître-assistant en Biochimie (substances naturelles), est nommé Maître de conférences en
Biochimie (substances naturelles) à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;
Madame Yéri Esther HIEN, Mle 273 388 G, Maître-assistant en Immunologie, est nommée Maître de conférences en Immunologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;
Madame Napoko Malika YAGO/KANGOYE, Mle 245 780 Z, Maîtreassistant en Biologie et Ecologie Animales, est nommée Maître de
conférences en Biologie et Ecologie Animales à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;
Madame Winkom Noellie KUELA/KPODA, Mle 257 231 W, Maître-assistant en Biologie et Ecologie Animales, est nommée Maître de conférences en Biologie et Ecologie Animales à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;
Monsieur Cheik Amadou Tidiane OUATTARA, Mle 46 901 D, Maîtreassistant en Microbiologie, est nommé Maître de conférences en
Biochimie-Microbiologie à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;
Madame Razacswendé Fanta OUEDRAOGO/OUEDRAOGO,
Mle 271 371 H, Maître-assistant en Biologie et Physiologie végétales, est nommée Maître de conférences en Physiologie végétale à l'Université
Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;
Monsieur Sâga SAWADOGO, Mle 257 224 U, Maître-assistant en Géologie, est nommé Maître de conférences en Géologie appliquée à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;
Madame Ratoguessiyaoba Virginie BONKOUNGOU/KABORE, Mle 271 368 M, Maître-assistant en Sciences du langage (grammaire et discipline de français), est nommée Maître de conférences en Sciences du
langage (grammaire et discipline de français) à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/LAC) ;
Monsieur Boureima Alexis KOENOU, Mle 271 363 S, Maître-assistant en Sciences du langage (grammaire et discipline de français), est nommé Maître de conférences en Sciences du langage (grammaire et discipline de français) à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/LAC) ;
Monsieur Somda Balouhib Thadée KPANYAWNE, Mle 47 587 F, Maître-assistant en Sciences du langage, est nommé Maître de conférences en Sciences du langage à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/LAC) ;
Madame Fatou Ghislaine SANOU, Mle 245 796 W, Maître-assistant en Littératures africaines, est nommée Maître de conférences en Littératures africaines à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/LAC) ;
Monsieur Didier BASSOLE, Mle 231 922 F, Maître-assistant en Informatique, est nommé Maître de conférences en Informatique à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;
Monsieur Tégawendé François d'Assise BISSYANDE, Mle 245 790 K, Maître-assistant en Informatique : Informatique, Télécommunications et Electronique, est nommé Maître de conférences en Informatique à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;
Monsieur Thierry Sikoudouin Maurice KY, Mle 257 232 C,
Maître-assistant en Physique : Energétique, Energie solaire, est nommé Maître de conférences en Physique : Energétique, Energie solaire à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;
Monsieur Yacouba SANOU, Mle 271 882 U, Maître-assistant en Chimie :
Chimie de l'environnement (Chimie des eaux), est nommé Maître de conférences en Chimie : Chimie analytique : Chimie de l'environnement à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;
Monsieur Moustapha SAWADOGO, Mle 216 912 L, Maître-assistant en Chimie : Chimie des matériaux, est nommé Maître de conférences en
Chimie : Chimie des matériaux à l'Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;
Monsieur Urbain TRAORE, Mle 271 889 D, Maître-assistant en Analyse, est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées à l'Université Joseph KI-ZERBO (IFOAD) ;
Monsieur Moussa BOUGMA, Mle 334 026 N, Maître-assistant en Démographie, est nommé Maître de conférences en Démographie à l'Université Joseph KI-ZERBO (ISSP).
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT
Monsieur Kelguingalé ILLY, Mle 254 888 W, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Néhoun NIGNAN, Mle 372 815 U, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Madame Aïssetou Raymonde NANEMA, Mle 110 951 N, Architecte-
Urbaniste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
Monsieur Koï Didier Calixte SOU, Mle 208 038 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé cumulativement Secrétaire permanent de la Politique du logement et Responsable du Programme 107 « Accès au logement décent » ;
Monsieur Yaya DAO, Mle 229 706 R, Ingénieur géomètre, 1ère classe,
4ème échelon, est nommé Directeur de la topographie et des travaux fonciers ;
Monsieur Lebikoun Ferdinand SOME, Mle 229 701 M, Ingénieur géomètre, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat des Cascades ;
Monsieur Assami BIRBA, Mle 229 704 W, Ingénieur géomètre,
1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat du Centre-Est ;
Monsieur Adama HEMA, Mle 229 705 E, Ingénieur géomètre, 1er grade,
3ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat du Centre-Ouest ;
Monsieur Hermann YAMEOGO, Mle 248 086 E, Ingénieur géomètre,
1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat du Centre-Sud ;
Monsieur Tolo Thomas ZERBO, Mle 229 709 D, Ingénieur géomètre,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat de l'Est ;
Monsieur Jules OUEDRAOGO, Mle 239 799 R, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat du Nord ;
Monsieur Obagnin SOULAMA, Mle 211 870 J, Ingénieur en génie civil,
1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat du Plateau-Central ;
Monsieur Adams Jean Martial BAMBARA, Mle 355 091 N, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat du Sahel.
J. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Madame Kiswendsida Alice OUEDRAOGO, Mle 88 666 A, Economiste,
1ère classe, 10ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;
Monsieur Zakaria Serge Landolo SIEBA, Mle 516 756 H, Ingénieur des travaux en réseaux informatiques et systèmes de télécommunications, est nommé Directeur général de la Maîtrise d'ouvrage de l'Aéroport de Donsin (MOAD).
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs au Conseil d'administration :
du Fonds de développement de l'élevage (FODEL) au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;
du Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE) au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement ;
de la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) au titre du ministère de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat ;
du Fonds d'appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi ;
du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.
Le Conseil a également procédé à la nomination des Présidents des Conseils d'administration du Fonds d'intervention pour l'environnement et de la Radiodiffusion Télévision du Burkina.
A. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Madame Angeline ZONGO/GUIGMA, Mle 212 303 R, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce et des petites et moyennes entreprises au Conseil d'administration du Fonds de développement de l'élevage (FODEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Fonds de développement de l'élevage (FODEL) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi :
Madame Félicienne DIMA, Mle 91 706 R, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA FEDERATION
NATIONALE DES SOCIETES COOPERATIVES DES ELEVEURS DU BURKINA (SCOOP-CA/FEB)
Monsieur Amadou TAMBOURA, Secrétaire général du cadre d'élevage du Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA).
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'INTERPROFESSION DE LA FILIERE VOLAILLE LOCALE DU BURKINA FASO (IPVL/BF)
Monsieur Dieudonné KOLOGO, Président de l'Union nationale des transformateurs de volaille locale (UNTUL).
B. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Madame Sidwayan Françoise ZOURE, Mle 50 062 T, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Bouraïma KOUANDA, Mle 216 309 H, Ingénieur du génie rural.
C. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT
Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Rakissaguinda Paul OUEDRAOGO, Mle 117 003 H,
Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Madame Brigitte Marie Suzanne Wend-La-Mita COMPAORE/YONI,
Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
Monsieur Jean-Pierre VOGNA, Mle 98 021 K, Administrateur civil.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SECRETARIAT PERMANENT DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES (SPONG)
Monsieur Charles Didace KONSEIBO, Directeur du Centre écologique Albert Schweitzer du Burkina Faso.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO
Monsieur Thomas Dakin POUYA, Mle 102 947 M, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CONFEDERATION PAYSANNE DU FASO
Monsieur Laurent DOMBOUE, Producteur agricole, en remplacement de Monsieur Bassiaka DAO.
Le second décret nomme Madame Brigitte Marie Suzanne Wend-La-Mita
COMPAORE/YONI, Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers, Présidente du Conseil d'administration du Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE) pour un premier mandat de trois (03) ans
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D. MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Somnoma Blaise DJIGUEMDE, Mle 678 (Mle ONEA),
Ingénieur de conception en eau et assainissement, en remplacement de Monsieur Patrice KABORE.
Au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières :
Monsieur Bakary LINGANI, Mle 225 602 P, Ingénieur énergéticien, en remplacement de Monsieur Jean Baptiste KY.
E. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane BADINI, Mle 91 460 U, Ingénieur d'agriculture, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d'administration du Fonds d'appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Diane Larissa NONGABAMBA YILI.
F. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Madame Boumnoma Wenddindondé Rosalie SAREMBE,
Mle 200 486 H, Administrateur des services touristiques ;
Monsieur Marcelin ZANGO, Mle 216 768 G, Conseiller des affaires culturelles.
Le deuxième décret nomme Monsieur Lambert ZOUNGRANA, Mle 36 557 K, Professeur certifié des lycées et collèges, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d'administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement Monsieur Serge N. PALENFO.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Monsieur Bètamou Fidèle Aymar TAMINI, Mle 88 796 S, Ingénieur du cinéma et de l'audiovisuel ;
Monsieur Boukary NITIEMA, Mle 88 786 F, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication.
Au titre de la Primature :
Madame Mariam NAKANABO/KALANDJIBO, Mle 237 998 E,
Conseiller en gestion des ressources humaines.
Le quatrième décret nomme Monsieur Bètamou Fidèle Aymar TAMINI, Mle 88 796 S, Ingénieur du cinéma et de l'audiovisuel, Président du Conseil d'administration de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le Porte-parole du Gouvernement
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication