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Diplomacy & Defense Think Tank News

Donald Trumps Tweets: Der Beginn eines Handelskriegs

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 12/04/2018 - 10:25
Der amerikanische Präsident Donald Trump fordert die Prinzipien des Welthandels heraus. Das macht er, wenig überraschend, durch seine Tweets. Sie sind Belege dafür, wie man eine Eskalation aufschaukelt an deren Ende ein globaler Handelskrieg stehen könnte.

Quel cardiofréquencemètre pour la natation ?

RMES - Thu, 12/04/2018 - 09:38

Vous allez commencer à faire de la natation et vous voulez garder un œil sur votre rythme cardiaque ? Dans ce cas, vous êtes invitée à acheter une montre connectée cardiofréquencemètre afin d’obtenir toutes les informations utiles concernant les battements de votre cœur. C’est pourquoi nous avons mis au point cet article.

Pour découvrir une sélection de cardiofréquencemètre, cliquez là.

— Voyons la montre Polar V800

Adaptée pour nager dans une piscine de 25 à 50 m de longueur, vous pourriez aussi nager avec cette montre dans les eaux libres. Mais vous devez être certains que la profondeur de l’eau ne dépasse pas les 30 mètres. Comme le précédent modèle, elle peut aussi détecter la nage que vous ferez tout en comptant les mouvements de vos bras ainsi que votre fréquence cardiaque. De plus, vous n’aurez qu’à la relier à une ceinture cardio H7 ou H10 et elle affichera directement les battements de votre cœur sous l’eau. C’est ce qui fait d’elle un cardiofréquencemètre indiscutable pour les amoureux de la natation. En plus de cela, vous aurez la liberté de coupler cette montre avec GoPro afin que vous puissiez ajouter plus de données en surimpression comme votre fréquence cardiaque et votre vitesse de nage. Vous voulez tenter l’expérience ? Dans ce cas, vous n’aurez qu’à préparer 350 euros environ.

— Voici la SuuntoAmbit3 Sport

Conçue pour les piscines et les eaux libres, cette montre dispose d’une étanchéité de 50 mètres. En plus d’une détection de type de nage, elle est tout à fait capable de reconnaitre tout ce que vous ferrez dans l’eau tout en enregistrant votre fréquence cardiaque. Pour cela il faudra vous équiper de la ceinture cardio Smart Sensor qui vous servira à synchroniser les battements de votre cœur avec la montre quand vous aurez fini de nager. C’est pourquoi elle est considérée comme étant une des meilleurs cardiofréquencemètres en ce moment. De plus, celle-ci peut reconnaitre les pauses sans problèmes pour vous laisser enregistrer vos données. Ajouter à cela, vous pourriez régler sa plage de longueur selon vos besoins. Enfin, cette montre de 300 et quelques dispose aussi d’un GPS si vous voulez l’utiliser pour d’autres activités sportives.

à Lire là : entrainement sportif

— Vous pouvez aussi acheter la montre Garmin Forerunner 735XT

Pouvant être utilisée dans une piscine de 17 à 150 m, mais aussi dans les eaux libres. Cette montre dispose d’une capacité d’étanchéité de 50m. Pouvant détecter tout type de nage, elle pourra aussi compter les mouvements effectuer par vos bras avec leurs fréquences ainsi que ceux de votre cœur. De plus, elle vous permettra de choisir l’affichage qui vous conviendra. Sachez aussi que celle-ci vous offrira l’opportunité de configurer vos entrainements grâce à Garmin Connect. C’est certain que cette montre fait office de favoris quand on parle cardiofréquencemètre pour natation du fait qu’elle vous informera à tout moment de l’état de votre cœur même en étant sous l’eau. Par contre, vous devrez installer une ceinture HRM-Swim pour que cela fonctionne bien. Petite et légère à la fois, vous n’aurez qu’à préparer une somme aux alentours de 340 euros pour avoir ce modèle.

¿Por qué África?: desentrañando la geopolítica criminal del tráfico ilícito de cocaína entre América Latina y Europa (vía España)

Real Instituto Elcano - Thu, 12/04/2018 - 08:04
DT 7/2018 - 12/4/2018
Daniel Sansó-Rubert Pascual

¿Cómo se pueden interpretar los procesos de expansión territorial de la criminalidad organizada desde América Latina hacia África y sus repercusiones dentro del espacio regional africano?

Neighborhood Dynamics in UN Peacekeeping Operations, 1990–2017

European Peace Institute / News - Wed, 11/04/2018 - 19:08

MINUSCA’s Neighbors and Neighborhoods (Click for full graphic)

The last decade has seen more UN peacekeepers than ever before coming from countries neighboring the host state. This report uses the IPI Peacekeeping Database to explore this increase in neighborhood contributions between 1990 and 2017. While less than 3 percent of all UN peacekeepers came from next-door neighbors in the early 1990s, this number had increased to about 20 percent by 2017.

This trend runs counter to a longstanding, if unwritten, principle that UN peacekeeping missions should seek to avoid deployment of troops or police from neighbors in order to mitigate the risks associated with these countries’ national interests in the host countries. It also means there would be significant implications if policymakers wished to reverse this trend, which would put major additional pressure on the UN’s force generation process.

Neighborhood troop contributions to UN peacekeeping operations (Click for full graphic)

Neighborhood police contributions to UN peacekeeping operations (Click for full graphic)

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Attaques chimiques dans la Ghouta : quelle réponse occidentale ?

Institut Montaigne - Wed, 11/04/2018 - 19:01
Attaques chimiques dans la Ghouta : quelle réponse occidentale ? Institut Montaigne mer 11/04/2018 - 19:01

Le 7 avril, deux nouvelles attaques chimiques ont été perpétrées par le régime syrien dans la Ghouta, dans la ville de Douma, et une fois de plus des vidéos et des témoignages terribles ne permettent pas de douter de la nature de ce nouveau crime de guerre. 

Experts Call for Preventive “Water Diplomacy” in the MENA Region

European Peace Institute / News - Wed, 11/04/2018 - 17:00

Photos

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Water experts from the MENA region called on the regional parties and international community to strengthen “water diplomacy” as a preventive action and a path to achieve sustainable development and durable peace.

Inaugurating IPI MENA’s Water Preventive Diplomacy Conference on April 11, 2018, H.E Dr. Abdul Hussain bin Ali Mirza, Bahrain’s Minister of Electricity and Water Authorities, said that water scarcity is a threat multiplier that exacerbates “existing tensions and instability in the MENA region, where the potential role of water in conflicts is probably more than other regions, especially since more than two thirds of the region’s water resources are flowing from outside, with no binding agreements between the riparian countries.”

Minister Mirza emphasized, however, that “water can also be a productive pathway to confidence building, cooperation, and conflict prevention, where globally recorded cooperative incidents on water exceed those incidents on water conflict.” Referring to the Gulf Cooperation Council (GCC) countries, he noted that “despite these conditions, they have done well in providing water services to their population and other expanding economic sectors.”

Panelist Lena Salame, Senior Specialist in International Water Law, Mediation and Negotiation, stressed that while “international law offers the generic frameworks in which states can act, the complexities and specificities of the subject at stake mean that more needs to be done at the national, regional and international levels.” She highlighted that key aspects within water preventive diplomacy reside in “building trust and capacities across the various key players, and leveling the playing field among them.”

On his side, panelist Waleed Zubari, on behalf of the Water Science and Technology Association (WSTA), urged the regional community “to implement mechanisms that lead to the development of a common vision on cooperation for the promotion of regional integration.”

Expanding on the need for regional integration, panelist Dr. Noha Nasralla, underlined the collaboration and cooperation between the Nile Basin countries, as a testament to the capacity of water as a tool to build trust.

Addressing the audience, Shaban Osman, CEO of 1958 Project Management & Marketing (1958 PMM), said, “Your presence today is a testimony of the strong engagement of governments, public and private sectors, and the civil society in promoting water preventive diplomacy to minimize the potential for water-related conflicts.”

Moderating the event, Nejib Friji, Director of IPI MENA, called on the MENA leadership to “join IPI’s Water Preventive Diplomacy effort to solve long-standing water differences and divides before they turn into conflicts.”

The conference was attended by an audience of government officials, water experts, diplomatic corps, regional and international organizations, representatives of civil society, private sector, academia, and media.

Où acheter son spa gonflable ?

RMES - Wed, 11/04/2018 - 16:12

Ça y est, vous vous êtes enfin décidé à acheter un spa gonflable, mais vous ne savez pas par où commencer votre recherche et faire votre choix ? Sachez qu’il existe plusieurs moyens pour acquérir un spa gonflable. D’un côté, vous pouvez faire le tour des magasins et des points de vente, ou plus simple encore, vous regardez les ventes sur internet.

Voici quelques conseils qui pourraient vous être utiles dans les deux cas.

Comment acheter en magasin ?

Si vous avez décidé d’aller directement en magasin pour l’achat de votre spa, voici quelques conseils. Tout d’abord, renseignez-vous sur les différentes marques. Vous pouvez même vous renseigner directement auprès des fabricants si possible. Et s’il y a un salon du spa près de chez vous, n’hésitez pas à vous y rendre pour comparer les différents modèles et les prix.

Sinon, faites le tour des différents magasins qui réalisent la vente de spas.

Par ailleurs, sachez qu’un spa pas cher ne signifie pas forcément un spa de mauvaise qualité. Pour vous faire une idée de la qualité de votre future acquisition, observez-la en plein fonctionnement si possible. Pour un test de spa de la marque Intex ! Ainsi, en fonction de votre budget, essayez de trouver le produit qui vous offre le meilleur équilibre qualité/prix.

En outre, avant de jeter votre dévolu sur un modèle précis, n’oubliez pas de demander un devis précis avec les frais de livraison et d’installation. Cela vous évitera des mauvaises surprises et notamment des dépenses imprévues.

Comment acheter sur internet ?

Si vous avez décidé d’acheter votre spa gonflable sur internet, voici quelques précautions à prendre avant de vous lancer.

  • Tout d’abord, vérifiez la réputation du site sur lequel vous souhaitez effectuer votre achat. Pour vérifier son sérieux, consultez les commentaires des internautes et puis contactez le service après-vente pour savoir s’il répond vraiment aux appels. N’oubliez pas aussi de comparer les prix avec d’autres sites.
  • Veillez aussi à vérifier les conditions de vente du site, notamment les frais et délais de livraison, la TVA ou encore les mentions légales.
  • Ensuite, vérifiez si le produit en question correspond à vos critères de choix (modèle, dimension, différents caractéristiques, etc.)
  • En enfin, si vous avez trouvé chaussures à vos pieds, n’oubliez pas de vérifier si le paiement est sécurisé ou non. Normalement, un cadenas doit apparaître sur l’adresse du site et l’adresse doit commencer par https et non par http seulement. Vérifiez aussi que le montant débité sur votre compte bancaire est bien le montant prévu.

Sinon, il existe de nombreux sites de vente de spa gonflable en ligne. Les marques que l’on trouve le plus souvent sur un site de vente en ligne sont : Intex bien sûr, mais aussi Be Spa, Bestway, Mspa et Ospazia.

Afin d’optimiser votre budget, utilisez un comparateur de prix. Et si vous estimez que le comparateur n’est pas fiable, allez directement sur le site de la marque.

Pour plus de sujets : la page d’accueil !

Une dernière chose, prenez le temps de bien réfléchir avant de prendre une décision et assurez-vous que c’est la bonne.

Voilà les endroits où vous pouvez acheter votre spa gonflable.

“Canada is back” : où en est la diplomatie canadienne ?

IRIS - Wed, 11/04/2018 - 12:18

Entretien avec Frédérick Gagnon, titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand, directeur de l’Observatoire sur les États-Unis à l’UQAM :
– Comment définir la diplomatie actuelle du Canada ? Comment le pays se positionne-t-il notamment sur le secteur de la paix et de la sécurité ?
– En quoi l’ALENA est-il un dossier particulièrement stratégique pour le président Trudeau ? Quelle est la nature des relations entre D.Trump et J.Trudeau ?
– Alors que les prochaines élections fédérales se tiendront en 2019, sur quels enjeux devraient-elles porter ? Quel est le bilan de la politique de Justin Trudeau ?

Vers une « désagricolisation » des campagnes françaises ?

IRIS - Wed, 11/04/2018 - 11:24

Le secteur de l’agriculture traverse actuellement des mutations systémiques majeures. A la fois profondes et traumatisantes pour nombre de fermiers, elles engagent durablement l’agriculture française dans une nouvelle ère à la fois sur le plan social, économique et territorial.

Activité commercialement très rentable (9,3 milliards d’€ en 2015) dans un contexte (tous secteurs économiques confondus) de déficit commercial chronique (qui a quadruplé depuis 2015), gestionnaire des paysages et garante de leur entretien, engendrant des effets économiques induits majeurs tant sur le plan entrepreneurial que social (17 600 entreprises travaillent dans l’agroalimentaire et emploient 427 220 personnes) et financier (le chiffre d’affaires de l’agroalimentaire atteint 172 milliards d’€), l’agriculture demeure une base solide de puissance pour la France[1]. Et pourtant, tout comme l’industrie française est entrée, à partir des années 1970, dans une phase de désindustrialisation qui n’a cessé depuis lors de s’accélérer, l’agriculture semble connaitre à son tour, mutatis mutandis, des évolutions sensiblement analogues et que l’on pourrait appeler un processus de « désagricolisation ».

Celle-ci prend d’abord la forme d’une contraction forte des effectifs humains, mais aussi de l’espace agricole cultivé. Entre 1988 et 2013, le nombre d’exploitations a chuté de 56 %. Jamais les effectifs agricoles n’ont été aussi bas (577 000 exploitants et co-exploitants en 2013) et ils poursuivent leur orientation baissière, ce qui n’empêche pas le métier de continuer de susciter de nouvelles vocations paysannes. Mais si l’on compte 13 215 installations de nouveaux agriculteurs en 2013, 28 675 ont en même temps cessé leur activité. Le foncier agricole s’est aussi nettement réduit : la France perd tous les ans plus de 70 000 ha de terres. Certes, la pression urbaine explique pour partie cette rétraction mais la progression des superficies forestières (25 % du territoire métropolitain), ainsi que l’extension des friches traduisent des formes très réelles, mais territorialement ciblées, de déprise agricole. Les agrosystèmes de production ne couvrent plus désormais que 54 % de l’espace national.

Longtemps protégée, jusqu’à la réforme de 1992, derrière les principes régulateurs de la Politique agricole commune (PAC : soutien des prix, protectionnisme, aide aux exportations, préférence communautaire), l’agriculture française est fortement déstabilisée par la libéralisation des marchés agricoles. Cette ouverture commerciale est organisée par l’Union européenne elle-même notamment via la construction d’un marché communautaire décloisonné aussi bien en interne que sur le monde par des accords de libre-échange (CETA avec le Canada, accord en discussion avec le MERCOSUR). Même le foncier agricole devient l’objet d’une marchandisation planétaire (achat de plus de 2 500 ha de terres par l’investisseur chinois Hongyang dans l’Indre et dans l’Allier) qui fragilise les agriculteurs français et interroge le principe de la souveraineté productive nationale.

Produire est désormais un paradigme finalement connexe à un impératif premier : trouver des débouchés et vendre dans un marché national largement européanisé et mondialisé. Car la concurrence, exacerbée par les stratégies commerciales des industries agro-alimentaires et des centrales d’achat de la grande distribution, est désormais de mise dans tous les secteurs, aussi bien dans le conventionnel que dans l’agriculture biologique. Alors que la part de marché de la ferme France décline (8,3 % en 2000, 5 % en 2014), ses importations agroalimentaires s’accroissent (elles augmentent de 2,6 milliards d’€ entre 2016 et 2017) – y compris sur des secteurs de niche comme le bio où 29 % des produits consommés sont importés.

L’irrégularité exacerbée des revenus agricoles démontre que l’agriculture française est durement éprouvée : selon la Mutualité sociale agricole, 30 % des agriculteurs vivent avec moins de 350 € par mois. En 2016, les revenus paysans baissent de 22 %, notamment dans l’élevage mais aussi dans des secteurs traditionnellement considérés comme riches. Aujourd’hui, être céréalier ne signifie plus être un agriculteur nanti surtout lorsque les mauvaises récoltes se combinent aux effets commerciaux délétères liées à l’émergence de nouveaux compétiteurs. En 2016, les revenus des producteurs de céréales et d’oléo-protéagineux ont chuté de 51 % alors que la collecte française en blé tendre s’affaisse de 32 %. Parallèlement, les prix baissent de 11 % sous la pression induite par le déferlement sur le marché international des céréales venues d’Europe de l’Est et plus encore de Russie. En 2016, cette dernière dépasse, avec 72,2 millions de tonnes, les records de production de feue l’URSS (qui disposait de superficies autrement plus vastes) et met sur le marché mondial 27 millions de tonnes de blé. Les Etats-Unis perdent alors leur leadership commercial avec 24 millions exportées. Les 18 millions de tonnes mises sur le marché par la France la font passer derrière le Canada et l’Australie (avec respectivement 20 millions de tonnes).

Pour autant, tous les agriculteurs ne sont pas également impactés par l’ouverture des marchés. Car les trajectoires paysannes sont très variées et les exploitations agricoles tout aussi hétérogènes. Le monde agricole ne forme pas un bloc uniforme : l’individualisation des logiques productives est toujours plus prégnante. La course à la concentration foncière et à la massification productive ainsi que la quête d’économies d’échelle engendrent des structures de production de plus en plus grandes. Désormais, les fermes de plus de 200 hectares ne forment que 5 % du total des exploitations, mais concentrent 25 % des terres. Elles reposent le plus souvent sur des formes sociétaires complexes (GAEC, EARL) dont la « ferme des 1 000 vaches » ou « la ferme des 1 000 veaux » sont des avatars majeurs dans le secteur de l’élevage. A rebours, des micro-exploitations jouant la carte de la qualité productive et développant des filières de commercialisation courtes s’en sortent très bien. A l’instar de la mondialisation qui est un phénomène qui s’articule entre les échelles planétaires et locales, les agriculteurs ciblent des segments de marché parfois diamétralement opposés. En revanche, les exploitations de taille intermédiaire, qui maintiennent une logique de production conventionnelle et qui avaient été grandement aidées par la PAC (surtout entre 1962 et 1992), sont les grandes perdantes des évolutions agricoles actuelles. Trop peu concentrées, victimes de la concurrence extra et intra-européenne, elles peinent à se reconvertir vers des filières de production alternatives. Leur devenir pose plus largement celui des campagnes dans lesquelles elles jouent un rôle fondamental dans l’animation de la vie locale.

Cette diversité agricole se traduit aussi par un total éclatement des logiques culturales et des modalités d’élevage. L’exploitation des terroirs juxtapose des méthodes a priori contradictoires. Aux processus d’intensification reposant notamment sur une chimisation poussée (engrais, pesticides) des assolements culturaux répondent par exemple des modes d’agriculture biologique proscrivant tout intrant non naturel. Cette diversité se retrouve jusque dans la façon de cultiver les sols : l’agriculture de conservation prône les TCS (Techniques de culture simplifiées), allonge les rotations culturales afin d’éviter les logiques de monoculture et prohibe le recours aux labours jugés traumatisants pour les terres – si souvent utilisés par ailleurs.

Si « désagricolisation » il y a, celle-ci reste, tout comme la désindustrialisation, un processus socialement et territorialement très sélectif qui procède moins d’un déclin strict que de l’éclatement d’un secteur économique dont les trajectoires productives s’individualisent et se complexifient. Le monde agricole oscille alors, selon ses acteurs, entre crise sévère et réussite insigne. A l’heure où la PAC entre dans une nouvelle phase de réforme, le politique est tenu de répondre clairement à une question structurante : la « désagricolisation » doit-elle être combattue ou, au contraire, accélérée au nom du principe de rentabilité économique qui suppose une mise en concurrence, à l’aune de leur inégale compétitivité, des systèmes agricoles et des exploitations ?

[1]. Il faut lire à cet égard les travaux de Sébastien Abis, notamment Agriculture et mondialisation. Un atout géopolitique pour la France, en collaboration avec Thierry Pouch (Presses de Sciences Po, 2013) ainsi que Géopolitique du blé. Un produit vital pour la sécurité mondiale (Armand Colin, 2015).

Mohammed Ben Salman à la recherche de reconnaissance internationale

IRIS - Wed, 11/04/2018 - 10:15

Après avoir passé trois semaines aux États-Unis, trois jours en Égypte et deux jours au Royaume-Uni, Mohammed Ben Salman s’est rendu à Paris, dernière étape de sa tournée internationale. La rencontre entre le jeune prince héritier et Emmanuel Macron avait pour objectif de nouer une relation plus forte entre les deux pays, notamment dans le domaine militaire et économique. Le point de vue de Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, sur les enjeux de cette tournée.

Quels sont les enjeux de la tournée internationale de Mohammed Ben Salman ? Est-ce inédit dans l’histoire diplomatique saoudienne ? Est-ce un signe d’ouverture de son pays envers l’Occident ?

Cette tournée, de plus de 4 semaines, s’inscrivait dans la nécessité de se faire connaître auprès des chefs d’État occidentaux. Mohammed Ben Salman (MBS) a en effet été propulsé prince héritier au mois de juin dernier. Alors qu’il avait déjà acquis de nombreuses responsabilités depuis l’accession de son père au trône, cela s’est fait en bousculant les habitudes successorales du royaume saoudien. MBS n’a que peu d’expérience, et il n’a pas encore effectué beaucoup de déplacements à l’étranger, d’où cette tournée en Occident pour renforcer les liens. D’autant que l’état de santé fragile de son père pourrait le contraindre à accéder rapidement au trône.

Cette tournée n’est cependant pas inédite dans l’histoire diplomatique saoudienne, bien qu’elle se singularise par sa durée, plus habituelle il y a 30 ou 40 ans. Elle donne également une indication sur la situation politique de l’Arabie saoudite. Si le nouvel homme fort du royaume a de nombreux opposants, y compris parmi les princes héritiers, une tournée d’une durée de 4 semaines indique que son pouvoir semble assez conforté au plan national.

Le royaume a établi des relations étroites de longue date avec les puissances occidentales. Durant la Guerre froide, l’Arabie saoudite fut ainsi le pays le plus instrumentalisé au sein des mondes arabes par les États-Unis, dans la lutte contre le « péril communiste » et les forces nationalistes arabes. Il y a toujours eu ce paradoxe, apparent, au sein du royaume saoudien, c’est-à-dire une véritable proximité avec les puissances occidentales, en particulier avec les États-Unis, et en interne, un régime archaïque et réactionnaire où le poids du religieux est extrêmement important.

Il est cependant difficile de dire si cette tournée est réellement un signe d’ouverture. D’un point de vue interne, des changements s’opèrent au niveau du royaume, timides, mais à souligner. Mohammed Ben Salman souhaite incarner une forme de modernité qui s’illustre, par exemple, par l’accession des femmes à la possibilité de conduire, ou par la réduction des pouvoirs de la police des mœurs – la Muttawa – qui ne possède désormais plus de droits de poursuite et d’interpellation. Sur le plan économique, si le prince héritier sait que la rente pétrolière est un élément qui a permis au royaume de se fortifier, il a conscience de l’instabilité des cours du pétrole et ainsi de la nécessité de diversifier l’appareil économique saoudien. C’est le sens de son projet « Vision 2030 ». Mais, au final, MBS a surtout cherché par cette tournée à conforter les soutiens et alliances, spécialement avec les États-Unis, dans le bras de fer qui oppose son pays à l’Iran.

Le prince héritier a entamé sa dernière visite en France. L’Élysée a indiqué que celle-ci aurait pour but de nouer un « nouveau partenariat stratégique entre l’Arabie saoudite et la France ». Quelle est la nature des relations entre les deux pays ? Quel bilan peut-on faire de cette visite ?

Sous le quinquennat de François Hollande, à l’inverse de celui de Nicolas Sarkozy au cours duquel les liens avec le Qatar étaient plus affirmés, il y eut une véritable politique pro-saoudienne. Cela s’est illustré par une convergence sur de nombreux dossiers internationaux et régionaux, notamment à propos de la Syrie. Signe de ce rapprochement, l’ancien président fut invité, en 2015, à une réunion au sommet d’un Conseil de coopération du Golfe, une première pour un chef d’État occidental. De nombreux dossiers et promesses de contrats furent par ailleurs établis entre la France et l’Arabie saoudite, pour un montant qui tournait autour de 50 milliards de dollars. Cela étant, la plus grande partie de ces engagements ne s’est pas concrétisée, et a entraîné une certaine amertume et des déceptions dans les cercles français en lien avec le royaume.

Au niveau économique, la place de la France est relativement faible en Arabie saoudite, autour des 3% des parts de marché, loin derrière la Chine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Japon. Toutefois, le point fort côté français est le marché de l’armement qui s’élevait à 7 milliards de dollars en termes de pré-engagement, même si cette tendance est à la baisse ces quatre dernières années. Cela peut s’expliquer par les difficultés budgétaires du royaume induites par la diminution de la rente pétrolière, mais également par les choix saoudiens de ne pas concrétiser avec la France.

Si Paris n’aspire pas à être dans le peloton de tête des partenaires économiques de l’Arabie saoudite, des marchés de niche peuvent être intéressants pour la France, dont son industrie reconnue et performante peut intéresser le royaume : le défi énergétique, le défi de l’approvisionnement en eau, l’industrie du tourisme, sans oublier le domaine de l’armement.

A noter cependant, sur ce dernier point, que certains armements livrés par la France à l’Arabie saoudite ont été utilisés dans le conflit au Yémen, notamment dans les bombardements indiscriminés contre les populations civiles. De nombreuses ONG internationales critiquent l’implication de l’Arabie saoudite dans ce conflit depuis 2015, et demandent à Riyad de cesser les bombardements sur les civils et de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. Cela pourrait constituer une forme de restriction, car les marchands d’armes, notamment français, ne sont pas nécessairement insensibles aux campagnes internationales menées par les ONG.

Un des potentiels points de crispation réside dans la guerre que l’Arabie saoudite mène au Yémen. Quels sont les positionnements des différents pays visités sur cette question ? La position du royaume saoudien peut-elle évoluer vis-à-vis de cette guerre menée pour contrer avant tout l’influence iranienne sur la région ?

Le principal point de destination de cette tournée internationale était les États-Unis. Sur la question yéménite, Washington n’a pas émis de critique sur la position saoudienne. Cela ne signifie pas que les dirigeants américains se réjouissent des bombardements, mais pour l’administration Trump, l’essentiel repose sur la lutte contre l’Iran. Le réel objectif est de donner un coup d’arrêt à ce que les Américains nomment « l’expansionnisme » iranien, et cela se traduit par un soutien inconditionnel à la politique saoudienne. Au mois de mai, l’année dernière, ce lien bilatéral s’est illustré lors de la tournée du président américain au Moyen-Orient, dont l’étape la plus longue fut en Arabie saoudite. Elle s’était concrétisée par des promesses de contrats de près de 400 milliards de dollars.

Quant au Royaume-Uni et à la France, ils ont émis très peu de critiques à l’égard de la politique saoudienne au Yémen.

La position de l’Arabie saoudite sur ce dossier pourrait pourtant évoluer si ladite communauté internationale prenait le dossier en main. Même l’ONU, à l’instar des puissances occidentales, n’a émis que très peu d’avis sur la situation au Yémen. Une partie de ladite communauté internationale est en effet préoccupée par l’Iran et ne souhaite pas affaiblir Riyad. Dès lors, le dossier yéménite est pollué par cette rivalité.

Les Saoudiens accusent les Iraniens d’être à la manœuvre au Yémen en soutenant les forces houthies. Malgré l’existence d’un intérêt politique de l’Iran pouvant contribuer à affaiblir son rival saoudien, penser qu’il y aurait une politique préétablie et organisée de l’Iran sur le dossier yéménite et les houthistes est peu probable. En effet, très peu de preuves tangibles ont été amenées concernant l’implication directe des Iraniens dans ce pays.

En l’absence de pression des États-Unis, voire de la France et du Royaume-Uni, seuls des débats au niveau des instances internationales permettraient une inflexion de la politique saoudienne au Yémen et stopper cette agression caractérisée contre un pays dont les habitants paient le prix fort.

La méthode, clé de la réforme ?

Institut Montaigne - Wed, 11/04/2018 - 09:58
La méthode, clé de la réforme ? Institut Montaigne mer 11/04/2018 - 09:58

L’Institut Montaigne et le cabinet Roland Berger se sont intéressés, pendant plusieurs semaines, à la méthode de la réforme de l’action publique.

Inclassable Mouvement 5 étoiles ?

Institut Montaigne - Wed, 11/04/2018 - 09:22
Inclassable Mouvement 5 étoiles ? Institut Montaigne mer 11/04/2018 - 09:22

Le 5 mars dernier, le Mouvement 5 Étoiles (Movimento 5 Stelle, M5S) a obtenu 32,7 % des suffrages aux élections législatives italiennes. Avec 222 élus à la Chambre des députés, le M5S devient le premier parti du pays en nombre d’électeurs.

Vom Krisenmanagement zu nachhaltiger Entwicklung: Die europäische Entwicklungspolitik im nächsten EU-Budget

Die EU gehört zu den führenden weltweiten Akteuren in den Bereichen internationale Entwicklung, Handel, Frieden und Sicherheit. Deshalb ist ein wesentlicher Teil des Mehrjährigen Finanzrahmens (MFR) für das auswärtige Handeln der EU reserviert. Der entsprechende Teil des Budgets heißt Globales Europa bzw. Rubrik IV. Im Rahmen des derzeitigen Budgets für den Zeitraum 2014 bis 2020 stehen einschließlich des Europäischen Entwicklungsfonds (EDF) über 90 Mrd. EUR für Maßnahmen außerhalb der EU zur Verfügung. Ein Großteil davon ist für die Entwicklungszusammenarbeit reserviert. In den letzten Jahren musste die EU auf neue Herausforderungen in ihrem Außenhandeln reagieren, die hauptsächlich durch spezifische Initiativen und neue Finanzierungsinstrumente angegangen wurden. Zu Beginn der Verhandlungen über den nächsten MFR erscheint die Rubrik IV im Vergleich zu anderen Rubriken daher komplex und fragmentiert. Neben der Vielzahl an unterschiedlichen Instrumenten hat die EU auch damit zu kämpfen, dass ihr eine klare strategische Richtung fehlt. Die jüngsten EU-Strategien vermitteln den Eindruck, fast alles habe Priorität. Dies übersteigt sowohl die finanziellen als auch die Handlungskapazitäten der EU. Aufgrund dieser fehlenden Ausrichtung konnten die Regierungen der Mitgliedsländer ihre eigenen strategischen Interessen (größtenteils migrations- und sicherheitsbezogen) verfolgen. Vor dem Hintergrund der angespannten Haushaltssituation der EU muss für Rubrik IV eine klare Richtung vorgegeben werden, die hilft, Engpässe und Zielkonflikte zu beseitigen. Diese beziehen sich auf (i) den Gesamtumfang, (ii) thematische Prioritäten, (iii) die Empfänger von EU-Mitteln und (vi) den Aufbau von Rubrik IV. Den Spielraum für Entwicklungspolitik werden die anderen, größeren Haushaltsrubriken wie die Agrar- oder Kohäsionspolitik bestimmen. Trotz Diskussionen über eine Erhöhung der Mitgliedsstaatenbeiträge wird durch den Brexit wohl ein geringeres Gesamtbudget zur Verfügung stehen. Neue politische Prioritäten (wie Migration und Sicherheit) werden den Etat für nachhaltige Entwicklung weiter einschränken. Deshalb müssen thematische und geografische Schwerpunkte gesetzt werden. Bei den thematischen Entscheidungen muss ein kurzfristiger Beitrag zur Krisenbewältigung von einer klaren Strategie begleitet werden, wie man mit Blick auf die Agenda 2030 und die SDGs mit verschiedenen Partnern zusammenarbeiten will. Dieses Engagement sollte von den SDG-Strategien der Partner und dem von der EU erzielten Mehrwert geleitet werden. Geografisch muss die EU ein Gleichgewicht zwischen der Zusammenarbeit mit Ländern mit mittlerem Einkommen (MICs) und der Ausrichtung auf die ärmsten Länder der Welt herstellen. Dies ist nur möglich, wenn die Gelder geografisch gesehen auf die am wenigsten entwickelten Länder (LDCs), die Nachbarländer und Subsahara-Afrika verteilt werden, während man in anderen Regionen im Rahmen thematischer Programme mit MICs zusammenarbeitet. Rubrik IV muss zudem hinsichtlich verfügbarer Instrumente und Initiativen, aber auch bezüglich der Vorschriften über deren Einsatz deutlich rationalisiert werden. Eine wesentliche Voraussetzung in dieser Hinsicht – auch für den Vorschlag eines einheitlichen Instruments für Rubrik IV – wäre die Einbeziehung des EDF in den Haushalt.

Brasiliens schwache Demokratie: Ein Land im Zorn

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 11/04/2018 - 00:00
Brasilien gilt als größte Demokratie Südamerikas. Aber die Fassade bröckelt. Im hr2-Podcast berichtet der Leiter unseres Brasilien-Büros über die aktuelle Lage.

Do trade deals encourage environmental cooperation?

Trade agreements have mixed effects on the environment. On the one hand, trade generates additional pollution by raising production levels. Trade rules can also restrict the capacity of governments to adopt environmental regulations. On the other hand, trade agreements can favour the diffusion of green technologies, make production more efficient and foster environmental cooperation. Whether the overall effect is positive or negative partly depends on the content of the trade agreement itself. Recent studies have found that trade agreements with detailed environmental provisions, in contrast to agreements without such provisions, are associated with reduced levels of CO2 emission and suspended particulate matter (Baghdadi et al., 2013; Zhou, 2017). It remains unclear, however, which specific provisions have a positive environmental impact and how they are actually implemented. This briefing paper discusses how provisions on environmental cooperation in trade agreements can contribute to better environmental outcomes. It is frequently assumed that the more enforceable environmental commitments are, the more likely governments are to take action to protect the environment (Jinnah & Lindsay, 2016). This assumption leads several experts to argue in favour of strong sanction-based mechanisms of dispute settlement in order to ensure the implementation of trade agreements’ environmental provisions. Nevertheless, there is evidence to suggest that softer provisions can result in increased environmental cooperation, which can in turn favour domestic environmental protection (Yoo & Kim, 2016; Bastiaens & Postnikov, 2017). The European Union privileges this more cooperative approach in its trade agreements, and a recent European non-paper (2018) stresses that a sanction-based approach is a disincentive for ambitious environmental commitments and can result in a political backlash. To shed light on this debate, this paper examines the design and the implementation of cooperative environmental provisions of trade agreements. Our analysis is based on three main data sources. First, we make use of the TRade & ENvironment Dataset (TREND) which provides information on 285 types of environmental provisions included in 688 trade agreements signed since 1947 (Morin et al., 2018; see also www.TRENDanalytics.info for an online visualisation tool for the data). Second, we draw on official documents to better understand how these provisions are implemented domestically. Third, we fill the gaps using information provided by 12 interviewees who work for 7 different governments. This briefing paper is organised in four parts. We first provide an overview of some general trends in treaty design. In sections 2 to 4, we then take a closer look at selected types of provisions that prove particularly relevant due to their prevalence: (a) general commitments to cooperate on environmental issues; (b) clauses creating international environmental institutions; (c) provisions on technical and financial assistance from one party to another. We find that both the implementation of these provisions and their contribution to environmental protection vary depending on the degree of legal precision, the budgeting of financial resources and governments’ political commitment. Based on these findings, we suggest that trade negotiators should i) lay out precise clauses with specific targets and clear time frames, (ii) specify in the trade agreement where the funding for cooperation activities will be sourced and (iii) create forums where civil society actors can engage in a dialogue with policy-makers on the implementation of trade agreements.

Quelles perspectives pour la prise en charge de l’autisme en France ? Trois questions à Marion Leboyer

Institut Montaigne - Tue, 10/04/2018 - 14:16
Quelles perspectives pour la prise en charge de l’autisme en France ? Trois questions à Marion Leboyer Institut Montaigne mar 10/04/2018 - 14:16

A l’occasion de la présentation, vendredi 6 avril, de la stratégie nationale pour l’autisme 2018-20

Encuesta: Europa vista desde España y Francia

Real Instituto Elcano - Tue, 10/04/2018 - 12:49
10/4/2018
Real Instituto Elcano y Diálogo

Esta encuesta, la tercera en la que cooperan el Instituto y Diálogo, indaga sobre las posiciones de franceses y españoles ante la realidad económica, jurídica y política que más los une: la común pertenencia a la Unión Europea.

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